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 La nuit, comme ça, j'écris...

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Mehdi Bakkali
Directeur de Serpentard
Mehdi Bakkali


Date d'inscription : 14/09/2014
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MessageSujet: La nuit, comme ça, j'écris...   La nuit, comme ça, j'écris... EmptyLun 4 Juil - 7:28

Il était 5:08 du matin quand je me suis réveillé. Cette nuit là, je l'avais passé chez mes parents, au manoir Bakkali. Mon lit tout moelleux m'avait beaucoup manqué, et puis JannaLynn et moi avions étés invités la veille par ma mère pour célébrer les 3 ans de sa sortie d'Azkaban. Après une nuit à faire la fête entouré d'anciens mangemorts et d'anciennes familles de la haute noblesse tel que les Malefoy, les Owen, les Blackwood, entre autres... JannaLynn et moi étions montés à ma chambre pour nous reposer, car dès le lendemain, nous devions retourner à nos obligations professionnelles, elle en tant qu'apprentie-aurore, et moi en tant que professeur à Poudlard.

Au bout de deux heures couché dans mon lit à lire un livre intitulé 50 nuances de Shrek, (livre qui explique les fantasme érotiques d'un ogre et d'une moldue) je retirais mes lunettes, posais le livre, m'étirais en bâillant et m'assis au bord du lit avec les yeux à moitié ouverts, ruminant dans ma tête, et n'arrivant pas à y croire, que nous étions Lundi, et que j'avais cours avec ces sauvages de première année à 7:45 du matin.

Je me levais et réveillais Janna doucement, mais qui a fini part me taper avec un petit coussin pour la laisser dormir. Je descendis à la salle du bain du dessous pour prendre une douche sans la déranger, puis je remontais pour me changer. Je regardais par la fenêtre le ciel gris et la brume qui caressait le gazon et les arbres du jardin de la demeure. Les fleurs qui grimpaient le long des murs étaient délicatement décorées de rosée, et ma mère était entrain de cueillir du jasmin qui poussaient sur les branches des orangés. Décidément, elle avait bien changé depuis sa liberté !

Je descendis les quatre étages qui séparaient ma chambre de la salle à manger, pieds nus, et j'entendis le serment à ce propos, venant du grand tableau représentant ma grand-mère:

- Mehdi, tes pantoufles !!

Je souris et lui dis bonjour, avant d'aller prendre le petit déjeuner.
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Mehdi Bakkali
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MessageSujet: Re: La nuit, comme ça, j'écris...   La nuit, comme ça, j'écris... EmptyMar 5 Juil - 14:35

Une fois arrivé à la salle à manger, Hander, mon vieil elfe de maison m'a apporté mon plateau, avec mon petit déjeuné servi: Jus d'orange, tartines au Nutella (unique bénédiction moldue) et un bol de salade de fraises sucrées, hmmm !!!!! Miam miam !!

Je mangeais en silence, tout en écoutant les informations à la radio, qui étaient ennuyeuses à mourir, quand une pluie battante éclata dans le ciel. Ma mère apparût toute trempée, mais morte de rire.

- J'ai pris la flotte ! Par Hadès je suis glacée !

Elle transplanna dans sa chambre et revint au bout de 20 minutes, emmitouflée dans son peignoir. Elle me colla un bisou sur la joue et s'assied à côté de moi.

- Ça va mon chéri? Tu as du boulot aujourd'hui? - me demanda-t-elle  en se servant du café au lait et prenant un chausson au fromage.

- Oui, ça va très bien, je te remercie, et toi? Je dois me rendre à Poudlard pour faire cours au élèves, et puis nous avons une réunion de professeurs aujourd'hui.

- D'accord. Et JannaLynn, elle n'est toujours pas réveillée? Elle va être en retard au ministère !

- Oh tu sais, la connaissant, elle arrivera de toutes manières en avance.

Au bout de quelques secondes de silence, qui m'ont parues interminables, elle me demanda:

- Tu l'aimes beaucoup cette petite, hein? Cela fait combien de temps, que vous êtes ensembles?

- 20 ans maman. Je l'ai connue en première année et nous sommes restés ensembles depuis.Jamais je n'aurai cru, que j'arriverai à rester aussi longtemps avec une fille, qui plus est ma première petite amie !

- Et... que comptes-tu faire après? Hm? L'épouser? - Me demanda--elle d'une voie sucrée. Elle me lança un regard complice, interrogateur et malicieux à la fois.

- Je crois, peut-être... Ou alors non... J'en sais rien du tout pour être franc... Je me dit souvent que ce n'est peut-être pas le moment, que c'est trop tôt, ou que ce n'est pas dans ses plans d'avenir... j'en sais rien...

J'allumais une cigarette après avoir terminé mes tartines et mon jus. Ma mère en prit une à son tour et me dit:

- Tu sais, si ça se trouve, elle n'attends que ça la petite..., après, je dis ça, je ne dis rien.

Avant de pouvoir la répondre, JannaLynn apparût sur le seuil de la salle à manger où nous étions, Garde-à-Vous à côté d'elle.

- Bonjour mon cœur ! Bien dormi? - Lui demandais-je en lançant un coup d'œil à ma mère qui voulait dire: fais gaffe !

Garde-à-Vous s'approcha de moi et commença à me faire la fête.

-Oh oui mon Garde à Vous, oh oui mon chien ! Oh le chien chien à son pépère, mais oui !

-Bonjour JannaLynn ! Oh mais Mehdi, éloigne moi ce chien, par Pluton, il bouilli d’énergie dès le matin ! J'ai besoin de calme moi... ! Assieds- toi JannaLynn, mon enfant, ne reste pas debout ! Comment ça va? Tu veux du thé, du café... un jus peut-être, ou de l'eau?


La voilà qu'elle s'emballe à nouveau... On verra par la suite.


Dernière édition par Mehdi Bakkali le Mar 26 Nov - 18:58, édité 1 fois
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Mehdi Bakkali
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MessageSujet: Re: La nuit, comme ça, j'écris...   La nuit, comme ça, j'écris... EmptyMar 18 Juin - 2:31

Devant la gentillesse de ma mère vis à vis de JannaLynn, je ne pouvais que me réjouir. Un sentiment de bonheur m'envahit. J'étais en compagnie des deux femmes de ma vie, les deux s'entendaient à merveilles et j'étais assez fier de voir comment ma mère était devenue sage avec l'age; elle commençait à se prendre un coup de vieux la pauvre. À 60 ans vous me direz, c'est normal. Néanmoins elle faisait tout pour dévier l'inévitable: Liftings, botox, crèmes rajeunissantes hors de prix, mais comme elle disait toujours "C'est le prix à payer si on veut pouvoir trinquer à 11:00 du matin !"

JannaLynn accepta de prendre un thé noir au citron et à la menthe. Hander, mon elfe de maison lui servit une tasse et elle se pencha sur un plateau de croissants au beurre et en prit un.

Nous continuâmes à parler et à rigoler. Je caressait d'une main le cou et l'oreille de Garde à Vous tandis que j'écoutais ma mère raconter des histoires et des anecdotes sur mon enfance. Je souriais tandis que JannaLynn rigolait.

- Bon - dis -je en regardant l'heure affichée sur une pendule- Je dois y aller... -Je me levais de ma chaise et finis de boire mon jus d'orange debout pendant que ma mère me regardait en souriant. - Je te dis à tout à l'heure maman. - Je déposait un baisé sur sa tête puis me suis dirigé vers JannaLynn. Me plaçant derrière elle, mes bras croisés autour de son buste je lui dis:

- Je te vois tout à l'heure? Je passerai te voir au ministère si tu veux.

Elle acquiesça avec un sourire et nous nous embrassâmes sous le regard approbateur de ma mère.
Une fois nos lèvres décollées, je prit ma baguette sur la table et ajoutais avant de partir.

- Passez une bonne journée ! Je vous aimes !

- À plus tard mon chéri ! - Dit ma mère à haute voix pour que je l'entende tandis que je refermais la porte derrière moi.

- Bisous mon cœur ! - Enchérit JannaLynn.

J'étais, à ce moment exacte, le plus heureux des hommes.
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Mehdi Bakkali
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MessageSujet: Re: La nuit, comme ça, j'écris...   La nuit, comme ça, j'écris... EmptyDim 10 Mai - 15:44

La journée s'était déroulée très tranquillement. Pour une fois les élèves s'étaient montrés studieux et avaient eu des bonnes notes de manière générale. Je quittait le château à l'heure du déjeuner pour rejoindre ma petite amie de longue date au ministère, où elle effectuait un stage pour devenir auror.
Je n'étais personnellement pas très emballé par son choix de métier. Devenir auror signifiait mettre constamment sa vie en danger, partir dans des missions d’infiltration, des missions de sauvetages, de chasse à l'homme... Tout cela était beaucoup trop périlleux.
Cela dit je pouvais compter sur mes amies Malory et Teodora pour veiller sur elle. Elles aussi étaient dans le même stage que JannaLynn et les trois s'aidaient mutuellement.

J'arrivais au ministère par le réseau des cabines téléphoniques et je me retrouvais dans le grand atrium, où des centaines de personnes et de gobelins marchaient et se pressaient les uns contre les autres. Ils étaient tous très agités comme d'habitude, et tout le monde courait dans tous les sens, comme s'ils étaient en retard à un rendez vous important.
Je me dirigeais vers le département de la justice magique, au deuxième étage. Je trouvais Stanley en pleine discussion avec Edurne Isasmendi (née Vénatores), son bras droit et fille aînée de la mangemort Victoria Vénatores. C'est elle qui s'occupait de la formation d'auror de ma copine et de mes deux amies. Madame Isasmendi était une femme aux traits sévères, aillant une cinquantaine d'années. Elle avait les mêmes cheveux rouge acajou que sa mère et les mêmes yeux verts, mais contrairement à son ascendante, elle était pour le triomphe de la magie blanche.

Stanley m'indiqua que les filles étaient entrain de passer une épreuve écrite sur l'usage des potions dans le domaine des soins médicaux urgents et qu'elles finiraient dans une quinzaine de minutes à peu près. Il m'invita dans son bureau en compagnie d'Edurne et nous servit un café de Billywig, un insecte possédant un long dard venimeux que l'on retire pour avoir accès au café qu'il produit dans son abdomen. Excellent et très tonifiant ! Nous discutâmes en long et en large du métier d'auror et mon cousin ainsi que son bras droit m'expliquèrent tout ce dont j'avais besoin de comprendre et savoir à propos du métier. Ils comprenaient que je m'inquiète pour JannaLynn, mais ils me promirent que rares étaient les fois où des missions se révélaient être réellement dangereuses.

Une fois le quart d'heure écoulé, je m'excusais auprès des deux autres et je quittait le bureau en direction de la salle des épreuves. Je vis JannaLynn, Teodora et Malory ainsi que d'autres personnes sortir avec une tête déconfite. - Bonjour les filles ! C'est quoi ces mines? Ca s'est mal passé?! - Interrogeais-je.

- Un peu oui... - Marmona Teodora plus déçue que triste - Disons qu'on va tous devoir repasser l'épreuve parce que cet abruti de Bryan a voulu faire le malin en lâchant un chartier dans la salle... - Dit Malory en colère. JannaLnn vint se lover sous mon bras que j'avais mis autour de ses épaules. - Résultat l'épreuve a été suspendue et le thème va être changé.... Si j'attrape ce trou du cul je le crève ! - Ajouta mon amie. Je ne pu m'empêcher de rire. Bryan n'avait pas changé d'une linotte, toujours aussi imbécile qu'auparavant et Malory le détestait chaque jour un peu plus. - On y va? - Me demanda JannaLynn, souriante. - Oui ! Les filles, on vous laisse, on va aller déjeuner ! A moins que vous ne vouliez vous joindre à nous? - Questionnais-je en souriant. - Non merci, ça va aller ! On va aller planifier la mort de Bryan ! - Répondit Teodora avec son sarcasme habituel. - Mais c'est gentil de proposer, bon appétit !

Nous nous séparâmes une fois dans le vestibule du ministère. Avec JannaLynn nous n'avions qu'une heure et demie avant de nous quitter à nouveau pour retourner chacun à ses obligations, elle en stage et moi en cours, alors nous décidâmes d'aller pas très loin du ministère, dans un fast food pour changer des grands restaurants étoilés.

Nous discutâmes de tout et de rien attendant le serveur avec nos menus. Nous faisons un peu tâche, moi en costume et elle en combinaison de combat mais bon, on s'en fichait un peu. - Ce soir si tu n'as rien de prévu, j'aimerai t'inviter au théâtre ! Il y a une représentation de L'infirme d'Inishmaan, écrit par Martin McDonagh ! Ensuite on pourrait aller dîner ou se promener, qu'en dis tu?

- Très bonne idée ! Il y a longtemps que nous ne sommes plus allé au théâtre, et puis ça me changera les idées ! Cette histoire d'évaluation annulée m'a un peu énervé ! - Répondit elle remettant ses longs cheveux blonds en arrière.
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MessageSujet: Re: La nuit, comme ça, j'écris...   La nuit, comme ça, j'écris... EmptyMar 3 Nov - 0:24

Le déjeuné terminé, nous payâmes l'addition puis nous prîmes la direction du Royal Albert Hall, à South Kensington. Il y avait au programme l'œuvre The Cripple of Inishmaan, de l'auteur Martin McDonagh, et qui raconte l'histoire de Billy, un orphelin vivant d'ans l'ouest de l'Irlande, souffrant d'un handicap à un bras et à une jambe, moqué par ses amis et ses proches, et qui espère que des cinéaste venus tourner un documentaire puissent être ses sauveurs.



Les acteurs avaient joué de manière splendide et la pièce qui durait deux heures, sembla filer avec le temps tant elle était triste et drôle à la fois. Pas une seule fois nous nous sommes ennuyés, transportés par l'œuvre et l'intrigue.
Nous passâmes le reste de la journée à faire du shopping après être passés à Gringotts retirer des gallions. Quoi de mieux que de dépenser pour calmer les nerfs? Etale après étale, boutique après boutique, nous avions fini par dévaliser le magasin de vêtements de Madame Guipure, ainsi que Tissard et Brodettes, les librairies telles que Fleury & Bott, puis nous allâmes manger une glace chez Florent Fortarômes, le meilleur glacier du Chemin de Traverse. Assis dans la terrasse de l'étage, dégustant chacun sa coupe de glace saveur vanille fraise chocolat et sirop de caramel, nous enchainâmes la conversation sur une éventuelle colocation ensemble. Pour le moment, nous vivions chez père et mère au fort familiale, et même si mes parents étaient ravis de nous avoir à la maison, il était temps pour nous de prendre notre envol et nous trouver un coin sympa où commencer réellement à partager notre vie, rien que nous deux dans notre intimité.
Le soir arriva et nous rentrâmes à Fort Bakkali. Ma sœur Goya, qui était fraîchement mariée à Mycroft Lestrange, était invitée avec son mari à se joindre à nous pour le repas. Je n'aurai jamais imaginé un jour que Goya allait finir par se passer la bague au doigt. Mais il faut avouer qu'elle s'était trouvé un jeune homme charmant, célèbre, et surtout, de sang pur, ce qui devenait une denrée rare de nos jours ! Ca me faisait drôle en effet de les voir ensemble mais quelque part je les enviais. Je jalousais secrètement le fait qu'ils aient franchi le pas du mariage un en seulement après s'être connus alors qu'avec JannaLynn cela faisait 10 ans et des patates que nous étions ensemble (depuis notre première année) et que même si nous avions une vie d'époux, nous ne l'étions pas. Certes nous faisions ce que chaque couple fait. On partage nos secrets, parlons de nos joies et de nos problèmes, faisions l'amour comme s'il n'y avait pas de lendemain, avions nos moments de tendresse et nos moments de querelles, des hauts et des bas, mais quelque part je souhaitais officialiser cette union. Nous avions déjà parlé du sujet JannaLynn et moi, mais sans jamais rentrer dans du concret; c'était comme si, en abordant cela, nous craignions elle comme moi d'effrayer l'autre, de faire bousculer les choses. Le mariage n'est pas quelque chose à prendre à la légère !
Je sais, c'est bizarre car depuis le temps qu'on est ensemble, on ne devrait même pas se poser cette question, mais vu notre jeune âge et nos situations qui sont encore instables pour elle comme pour moi, nous n'allions pas en plus nous mettre les préparatifs d'un mariage sur le dos !
Le moment viendra, sûrement, un peu plus tard.
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