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 Réparer des corps

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Oz Addams
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Oz Addams


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MessageSujet: Réparer des corps    Réparer des corps  EmptyLun 24 Oct - 17:25

Réparer des corps      



 Dans un hôpital il y a deux types de personnes, ceux qui viennent paniqués par le diagnostic d’une tumeur au cerveau prononcée par Doctissimo et qui repartiront avec un antidouleur lambda ou un générique à trois francs et il y a ceux venus pour une simple indigestion qui se trouve être un adénocarcinome. Dans tous les cas il y a des larmes. Dans tous les cas il y a des hommes et des femmes, des histoires, des combats, des défaites et des victoires. Être médecin c’est sauver des vies, panser des blessures et rafistoler des corps mais c’est aussi condamner. Être médecin c’est donner de l’espoir en sachant qu’il a déjà disparu. C’est faire face en sachant que la prochaine vague sera pire. C’est savoir que l’interlukine-2 ne fonctionnera pas éternellement. C’est faire croire que la médecine sauve les gens sans leur dire qu’il ne s’agit que de rafistolage qu’on essaye de faire tenir le plus longtemps possible. Saint-Mangouste était comme les autres, un lieu où l’espoir est une façade branlante. Les feuilles tombaient des arbres dans les parcs, l’air frai traversait les rues où les premiers manteaux hivernaux faisaient leur apparition. Purge & Pionce paressait toujours aussi délabré comparé aux devantures flamboyantes des magasins de la rue. Les toiles d’araignées parcouraient la devanture, et il ne s’agissait pas de décorations d’Halloween. Les oiseaux tournaient entre les lampadaires profitant des dernières journées avant de disparaître pour l’hiver. Tout était différent à l’intérieur. Le vol des oiseaux était remplacé par le ballait sans fin des infirmiers, médecins, et soigneurs en tous genre, les toiles d’araignées par des patients regroupés ça et là avant d’être envoyés dans les étages. Le visage caché par son châle qui descendait le long de ses épaules, une vieille femme traversait le hall. Difficilement, douloureusement. Derrière le réfectoire un infirmier au grand sourire trillait quelques papiers en discutant avec une infirmière qui rangeait machinalement quelques dossiers dans une sorte de grande armoire tandis que la vieille femme marchait avec lenteur vers le bureau de Jane Harrinton. Elle connaissait les lieux, depuis tant d’années. Elle était arrivée là pour la première fois lorsqu’elle était encore à Poudlard. Oh oui, c’était il y a si longtemps.

« Madame Harrinton n’effectue pas de consultations aujourd’hui » Un jeune infirmier lui barrait le chemin, tout sourire en tenant contre son torse quelques dossiers de patients. Il avait encore en lui la fougue des infirmiers pensant pouvoir soigner tous les maux de l’humanité. Le genre de visages qu’il fait bon voir aux portes de la mort.

« J’ai un rendez-vous pour aujourd’hui. Il s’agit d’une urgence. » sa voie était tremblante, faible comme prête à mourir dans les instants à venir.

Le jeune homme jeta un coup d’œil sur une liste coincée entre ses dossiers. Pas de rendez-vous, une vieille folle, comme toujours.

« Vous avez dû vous tromper de jour madame. Je vais … » il s’arrêta net, regardant le nuage de fumée sortir de sa bouche avant de reprendre « devoir vous amener à la salle d’attente où quelqu’un s’occupera de vous le plus rapidement possible. » Il se sentait de plus en plus mal, comme si la situation avait quelque chose de dérangeant, d’inhabituel.

La vieille dame reprit sa marche, comme insensible aus paroles et atteignit la porte avant même que le jeune homme ne reprenne ses esprits.

« Madame ! » reprit-il en se précipitant. Trop tard, elle était rentrée dans le bureau. Il  s’excusa rapidement face à la directrice de l’hôpital qui semblait aussi prise au dépourvu par la situation que le jeune infirmier. La porte se ferma brusquement. La vieille femme fit tomber de sa main une grosse bague surmontée d’une pierre noir qui, avant même de toucher le sol, reprit sa forme initiale, celle d’un détraqueur imposant tandis que le visage de la femme se tordait et se fissurait pour reprendre son apparence, celle du Ministre de la magie. Le détraqueur l’attrapa alors que ses jambes semblaient se dérober sous le poids de son corps. Jane Harrinton se précipita aussitôt sous le regard incrédule du garçon resté prêt de la porte. Le costume avait beau être noir une immense tâche de sang traversait son torse et son dos.

« Je suis désolé. J’ai pour habitude de mieux soigner mes entrées » ses lèvres esquissèrent un sourire mais son regard trahissait la difficulté de son corps à lutter.    
 




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Jane Harrinton Bakkali
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MessageSujet: Re: Réparer des corps    Réparer des corps  EmptyMar 25 Oct - 16:33

Nous étions lundi et comme tous les autres jours, il y avait un mal fou, à l’hôpital ! Plus que les autres jours d’ailleurs, comme si les sorciers passaient tous leur week-end à chercher le moyen de nous rendre visite dès le lundi matin. Je pressais sur le trottoir de Londres pour arriver un peu en avance à mon bureau afin de bien m’installer et consulter tous les dossiers que je devais traiter aujourd’hui. J’avais de plus en plus de demandes personnelles et je ne pouvais décemment pas les refuser. J’avais un don, je devais en faire profiter le maximum de personnes et surtout les malades. Je pouvais changer quelque chose, j’en étais sûre.  Certains croient que ce n’est qu’une illusion de débutant, une folle envie, une chimère mais je savais que ce n’était pas vrai dans mon cas. Saint- Mangouste ne deviendra plus un écran d’illusion. Je ne le permettrai pas. J’avais pour optique de changer quelques points d’organisation et de formations concernant mon personnel.

J’arrivais donc dans le hall de l’hôpital, saluais la standardiste d’un sourire chaleureux et pris les dossiers qu’elle me tendait.

-         - Les dossiers d’aujourd’hui sont-ils prêts pour tous les infirmiers et médecins ? Il ne faut pas oublier la réunion de briefing.
 
-        -  Oui, Madame. Ça sera fait. Elle est programmée à 9h30.
 
-    - Bien. Je vais dans mon bureau. Que personne ne me dérange pendant que je lis les dossiers de mes malades.
 
Je fermais la porte de mon bureau, posais mon sac à main sur mon portemanteau, enlevais mon manteau d’hiver et mis ma blouse de médecin pour m’asseoir derrière mon bureau. J’ouvris le premier dossier pour ajuster le traitement de ma patiente, Madame Apple, aux résultats de cette semaine. Une fois noté, j’ouvris le deuxième. C’était celui de Mademoiselle Stewis, une autre patiente, un peu spécial. Je devais donner toute mon énergie pour la jeune Thania. C’était un cas très spécial et assez dangereuse. Je dois la recevoir en fin de matinée donc l’urgence était grande. Je devais prendre du repos et faire de nouveau le plein d’énergie. Je continuais à lire son dossier mais j’entendis des voix près de ma porte de bureau. Je fronçais les sourcils. Je commençais à me lever mais avant que je n’ai pu le faire, la porte de mon bureau s’ouvrit brusquement.

- Madame ! cria un infirmier en courant après une vieille femme ridée et très faible à première vue. Je sentais qu’elle était très malade mais quelque chose me fit froncer les sourcils. L’odeur de cette femme était très inhabituelle et noire. Je n’aimais pas cela.

Je levais la main pour calmer l’infirmier qui s’excusait auprès de moi pour cette intrusion quelque peu mouvementée et peu orthodoxe mais ce n’était pas un souci, vu que j’avais affaire avec une malade. Je reniflais une nouvelle fois et commençais à comprendre mais je trouvais cela tout à fait étrange.

La porte se ferma brusquement. La vieille femme fit tomber de sa main une grosse bague surmontée d’une pierre noir qui, avant même de toucher le sol, reprit sa forme initiale, celle d’un détraqueur imposant tandis que le visage de ma visiteuse se tordait et se fissurait pour reprendre son apparence et c’était celle du Ministre de la magie. J’allais m’occuper du détraqueur mais je le vis attraper le Ministre ; alors que ses jambes semblaient se dérober sous le poids de son corps. Je me précipitais vers le malade sans hésiter et aboya des ordres aux jeunes infirmiers, resté sur le bas de la porte, en état d’hébétude totale. Il ne devait pas avoir l’habitude de voir ce genre de malade. Un long chemin l’attendait alors.  

Le costume avait beau être noir une immense tâche de sang se dessinait sur le torse jusqu’au dos du malade puisque du sang commençait à tacher le tapis du sol.

- Je suis désolé. J’ai pour habitude de mieux soigner mes entrées
murmurèrent les lèvres du Ministre en esquissant un sourire même si son regard n’était que souffrance réprimée.

- Vous commencez à vous faire vieux alors. J’ai connu mieux plaisantais-je à mon tour pour le rassurer.

Je passais mes mains sur le corps de mon malade et ce que je ressentis ne me plut pas du tout. Cet homme était extrêmement malade et vu l’était dans lequel il était ça ne datait pas d’hier. Je devais m’en occuper, l’ausculter et le soigner.

Je regardais le détraqueur, gênée par sa présence car nous étions faits de deux essences opposées. Il n’était que noirceur et moi blancheur, en quelque sorte. Il ne me faisait aucun effet, j’étais bien au-dessus de ça mais c’était délicat.

- Je m’occupe de lui, maintenant. Je ne peux pas autoriser un détraqueur dans l’enceinte de l’hôpital. Je regardais le Ministre et lui donna un regain d’énergie via ma main. Je devais lui soutirer des informations. Monsieur le Ministre, je dois vous emmener dans une salle d’auscultation. Vous ne pouvez pas rester là. Vous devez me dire ce qui se passe exactement et ce que vous avez fait pour tenir jusque-là. Je sens que ce n’est pas la première fois que vous venez ici.
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Oz Addams
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MessageSujet: Re: Réparer des corps    Réparer des corps  EmptyMar 25 Oct - 19:30

Réparer des corps      



- Vous commencez à vous faire vieux alors. J’ai connu mieux. elle glissa ses mains sous les vêtements d'un geste sûr et habitué. Cette peau n'était pas entrée en contact avec une entité à sang chaud depuis très longtemps. Elle détourna son regard, sans même s'en rendre conte pour observer le détraqueur, visiblement trop prêt d'elle à son goût.

- Je m’occupe de lui, maintenant. Je ne peux pas autoriser un détraqueur dans l’enceinte de l’hôpital. Visiblement c'est au Ministre qu'elle s'adressait, comme si elle était persuadée que le Détraqueur ne pourrait ni entendre, ni comprendre la situation. Elle insista quelques secondes du regard avant de reprendre les premiers soins.

-Monsieur le Ministre, je dois vous emmener dans une salle d’auscultation. Vous ne pouvez pas rester là. Vous devez me dire ce qui se passe exactement et ce que vous avez fait pour tenir jusque-là. Je sens que ce n’est pas la première fois que vous venez ici.

Le regard du Ministère se tourna vers le détraqueur avant de revenir sur la jeune femme.
-Etant donné la situation politique actuelle il est préférable que nous restions ici. Le monde sorcier n'a pas besoin de savoir qu'en des temps si difficiles son représentant est à l'hôpital et la Gazette du Sorcier me suit de près. Personne ne sait pour ma visite ici et il est préférable que cela reste ainsi. Il déglutit presque difficilement avant de toussoter faisant apparaître sur sa main de larges tâches de sang. Pour ce qui est du détraqueur il s'agit bien là de la seule personne qui pourra vous être utile dans la situation actuelle et nous ne sous séparons jamais. De plus je penses que le faire sortir par la porte de votre bureau n'est pas une très bonne idée sauf si vous souhaitez un mouvement de foule incontrôlable.     
La jeune femme sembla réfléchir quelques instants avant de demander à nouveau quelques informations sur les circonstances l'amenant ici, dans son bureau, agonisant sur le sol. Le visage d'Oz pivota à nouveau vers le détraqueur et leurs regards changèrent comme s'il parlaient entre eux sans que personne ne puisse comprendre. Il rebascula la tête, prenant une grande inspiration qui sembla douloureuse sur la fin.  

Lorsque j'étais en quatrième année à Poudlard un accident lié à un sortilège extrêmement puissant et non maîtrisé ayant causé de profondes et graves blessures et fractures au niveau de mon dos notamment mais aussi de tous le côté gauche de mon corps. Malgré la gravité des blessures externes le plus gros des dégâts était interne et la pluparts de mes organes étaient irrécupérables et les vaisseaux trop endommagés pour permettre une greffe fonctionnelle. Je suis donc mort ce jour là. La seule raison pour laquelle je suis encore aujourd'hui devant vous c'est que les tissus endommagés de mon corps ont été remplacés par des tissus appartenant au détraqueur qui se tient en face de vous. Il s'agit là de la seule fois que la compatibilité entre espèces était existante.
Oz déboutonna sa chemise, peu habitué à se retrouver si peu vêtu devant une humaine, qui plus est une femme mais la situation ne laissait entrevoir aucune autre solution. Son torse n'avait quasiment rien de différent des autres si ce n'est les tâches de sang qui provenaient de ses vêtements mais sur son bras, déjà se dessinait une pointe noire. Le dos ,cependant, était recouvert de cicatrices formant une sorte de cyclone dont le cœur se trouvait sur son épaule gauche. Des cicatrices, Jane en avait vu des centaines, peut être même des milliers mais toute la partie gauche de son épaule, de son bras ,de ses côtes et de son flanc était complètement noir, comme recouvert d'un tissus. C'est à la jonction entre les deux que le sang coulait à flot alors que le tissus en mouvement emblait tenter de se raccrocher de lui-même au corps.  



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Jane Harrinton Bakkali
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MessageSujet: Re: Réparer des corps    Réparer des corps  EmptyJeu 27 Oct - 14:42

- Je m’occupe de lui, maintenant. Je ne peux pas autoriser un détraqueur dans l’enceinte de l’hôpital.

Le détraqueur ne répondit pas à ma tirade alors que je m’étais adressée à lui directement car j’avais compris qu’il était là parce qu’il y avait un certain lien entre le Ministre et lui-même si je ne savais pas encore quoi. Et comme tous les sorciers, je savais que le Ministre travaillait avec un détraqueur. Ça avait fait assez de bruit dans le monde sorcier pour ne pas passer inaperçue. Mais je revins à ce que je devais faire.

-Monsieur le Ministre, je dois vous emmener dans une salle d’auscultation. Vous ne pouvez pas rester là. Vous devez me dire ce qui se passe exactement et ce que vous avez fait pour tenir jusque-là. Je sens que ce n’est pas la première fois que vous venez ici.
 
Le regard du Ministère se tourna vers le détraqueur avant de revenir sur la jeune femme.

-Etant donné la situation politique actuelle il est préférable que nous restions ici. Le monde sorcier n'a pas besoin de savoir qu'en des temps si difficiles son représentant est à l'hôpital et la Gazette du Sorcier me suit de près. Personne ne sait pour ma visite ici et il est préférable que cela reste ainsi. Il déglutit presque difficilement avant de toussoter faisant apparaître sur sa main de larges tâches de sang. Pour ce qui est du détraqueur il s'agit bien là de la seule personne qui pourra vous être utile dans la situation actuelle et nous ne sous séparons jamais. De plus je penses que le faire sortir par la porte de votre bureau n'est pas une très bonne idée sauf si vous souhaitez un mouvement de foule incontrôlable.     

- La situation politique m’importe peu Monsieur le Ministre, je ne suis pas une femme politique mais une médicomage qui a pour devoir de prendre soin de ceux qu’elle peut sauver. Vous en faites partie mais je veux bien faire un effort. Je dois emménager mon bureau dans ce cas. Je marquais un temps d’arrêt. Je m’adressais à votre détraqueur mais il ne semble pas répondre. S’il continue comme ça, le dialogue va être compliqué. Quant au fait de faire sortir votre ami de mon bureau par la grande porte, vous me sous-estimez monsieur le Ministre et je dois dire que pour mon orgueil, ce n’est pas bon finis-je en lui faisant un clin d’œil.

Au vue de ce que je ressentais en touchant la peau nue d’Oz, je réfléchis quelques instants avant de demander à nouveau quelques informations sur les circonstances l'amenant ici, dans mon bureau, agonisant sur le sol. Le visage d'Oz pivota à nouveau vers le détraqueur et leurs regards changèrent comme s'ils parlaient entre eux sans que personne ne puisse comprendre. C’était assez intéressant à regarder. Il prend une grande inspiration qui sembla douloureuse sur la fin.  Je me demandais bien pourquoi, il semblait réfléchir ou demander la permission au détraqueur pour parler. Qu’est-ce que tout cela signifiait ?!

- Lorsque j'étais en quatrième année à Poudlard un accident lié à un sortilège extrêmement puissant et non maîtrisé ayant causé de profondes et graves blessures et fractures au niveau de mon dos notamment mais aussi de tous le côté gauche de mon corps. Malgré la gravité des blessures externes le plus gros des dégâts était interne et la pluparts de mes organes étaient irrécupérables et les vaisseaux trop endommagés pour permettre une greffe fonctionnelle. Je suis donc mort ce jour-là. La seule raison pour laquelle je suis encore aujourd'hui devant vous c'est que les tissus endommagés de mon corps ont été remplacés par des tissus appartenant au détraqueur qui se tient en face de vous. Il s'agit là de la seule fois que la compatibilité entre espèces était existante.

Tout ce qu’il venait de me dire était hallucinant et presque impensable. Je n’avais encore jamais parlé de ça et de ce genre d’opération. Je réfléchissais quelques instants et hochais la tête. Si c’était cela, je vais avoir un maximum de choses à faire en très peu de temps. Il était temps de passer aux choses sérieuses. Je lui fis comprendre qu’il fallait qu’il enlève sa chemise pour que je puisse voir les dégâts sur et à l’intérieur de son corps.

Oz déboutonna sa chemise. Son torse n'avait quasiment rien de différent des autres si ce n'est les tâches de sang qui provenaient de ses vêtements mais sur son bras, déjà se dessinait une pointe noire. Le dos, cependant, était recouvert de cicatrices formant une sorte de cyclone dont le cœur se trouvait sur son épaule gauche. Toute la partie gauche de son épaule, de son bras, de ses côtes et de son flanc était complètement noir, comme recouvert d'un tissu. C'est à la jonction entre les deux, que le sang coulait à flot alors que le tissu en mouvement emblait tenter de se raccrocher de lui-même au corps.

 J’avais vu beaucoup de choses durant mes années de cours et de métier mais c’était la première fois que je voyais ce genre de choses. Je fronçais les sourcils.

- Vous souvenez-vous du sort que l’on vous a jeté ce jour-là ??  J’en ai besoin pour adopter ma façon de faire et pour vous guérir. Oui oui, je sais ce que vous pensez  de tout cela, vous ne le cachez pas mais je suis sûr que je peux vous guérir. Voyez-vous….j’ai un certains nombres de….dons et aptitudes.

Je me levais, regardais autour de moi et d’un claquement de doigt, mon bureau était maintenant une salle d’opération avec tout le nécessaire. J’ouvris la porte et déclara à ma secrétaire de me déranger sous aucun prétexte sauf si l’hôpital était attaqué. Je leur donnais l’ordre de mettre Melle Stewis, dans une salle en maternité, dans une chambre individuelle.

Je pris Oz par le bras avec l’aide du détraqueur et le posais sur une table d’auscultation. Je lui enlevais tous ses vêtements… je n’avais pas l’habitude de faire ça mais je restais professionnelle. Je me penchais sur lui et commençais à l’observer minutieusement et sur chaque parcelle de son corps que ce soit la gauche ou la droite.

- J’ai une question à vous poser : Vous êtes venu me voir, pourquoi moi ? Et qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? Vous vous attendez à quoi ?

Je lui posais ces questions pour voir les attentes de mon patient afin de ne pas le décevoir et faire au minimum ce qu’il me demandait même si j’étais sûr que je pouvais le guérir ou au moins largement améliorer son quotidien et l’impact sur l’homme.  
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MessageSujet: Re: Réparer des corps    Réparer des corps  EmptyVen 11 Nov - 17:12

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feat Malo' & Oz Addams


Journée habituelle à l'hôpital, s'occuper des patients, ranger les dossiers de ces mêmes patients, bref, la journée de l'infirmier que je suis devenu depuis à peine quelques petites années. Pour donner une idée, cinq ans auparavant, j'étais encore à Poudlard. Depuis que j'ai quitté Poudlard, à mes 18 ans, je me suis lancé en tant que stagiaire à St Mangouste, depuis je suis devenu un infirmier à temps plein, travaillant la journée.

Mais là, on était déjà à la période d'Halloween, autant dire qu'il commençait à faire relativement froid dehors. Je m'occupais justement de classer les dossiers des patients par ordre alphabétique des noms de famille, et comme il en arrivait tous les jours des patients et vu que j'avais une petite manie du rangement, je m'occupais souvent de ça quand j'avais un peu de temps libre. Parallèlement, c'était une infirmière qui rangeait les dossiers dans l'armoire, aider et être aidé sont deux choses que je trouve importante.

Alors que je travaillais, je vis une vieille femme se dirigeait vers le bureau de madame Harrinton, la directrice de l'hôpital, et pourtant je savais que cette dernière ne recevait personne aujourd'hui. Je me levai et je barrai la route à la personne âgée en lui disant :

- Madame Harrinton n'effectue pas de consultations aujourd'hui.
- J'ai un rendez-vous pour aujourd'hui. Il s'agit d'une urgence. fit la vieille dame d'une voix tremblante.

Dans le doute, je regardai la liste des rendez-vous, et... non... Mme Harrinton n'avait aucun rendez-vous de prévu.

- Vous avez dû vous tromper de jour madame. Je vais…

Je m'arrêtai net, étonné du nuage noir sortant de ma bouche. Je repris alors :

- ...devoir vous amener à la salle d'attente où quelqu'un s'occupera de vous le plus rapidement possible.

C'était bizarre, cette femme du troisième âge me faisait sentir plutôt mal. Cette même dame reprit sa route, sans se soucier de mes paroles. Reprenant mes esprits, je me précipitai vers la dame qui avait déjà atteint le bureau de Mme Harrinton.

- Madame ! lançai-je durant ma course.

Trop tard, elle était déjà dans le bureau, je m'excusai auprès de la directrice. Madame Harrinton elle-même ne semblait pas comprendre la situation, que je ne comprenais pas non plus. Et là, la porte se ferma brusquement. Ensuite, il se passait quelque chose que je n'arrivais pas à décrire, et en l'espace de quelques longues secondes, la vieille femme avait l'apparence du Ministre de la Magie, Oz Addams, et avec un Détraqueur à ses côtés.

- Je suis désolé. J'ai pour habitude de mieux soigner mes entrées. murmura alors le Ministre.
- Vous commencez à vous faire vieux alors. J'ai connu mieux. fit Madame Harrinton.

Elle commença à examiner Oz. Je pouvais à peu près deviner qu'il allait devoir passer un séjour à l'hôpital selon la maladie qu'il a attrapé, mais ce n'était pas mon boulot d'examiner les patients, j'étais infirmier, pas médecin, j'étais encore trop jeune pour être médecin. Un médecin de 21 ans, c'est tout aussi logique que de l'eau sur la Lune.

- Je m'occupe de lui, maintenant. Je ne peux pas autoriser un détraqueur dans l'enceinte de l'hôpital. Monsieur le Ministre, je dois vous emmener dans une salle d'auscultation. Vous ne pouvez pas rester là. Vous devez me dire ce qui se passe exactement et ce que vous avez fait pour tenir jusque-là. Je sens que ce n'est pas la première fois que vous venez ici.

Le Ministre regarda le Détraqueur avant de se retourner vers la directrice.

- Etant donné la situation politique actuelle il est préférable que nous restions ici. Le monde sorcier n'a pas besoin de savoir qu'en des temps si difficiles son représentant est à l'hôpital et la Gazette du Sorcier me suit de près. Personne ne sait pour ma visite ici et il est préférable que cela reste ainsi. Pour ce qui est du détraqueur il s'agit bien là de la seule personne qui pourra vous être utile dans la situation actuelle et nous ne sous séparons jamais. De plus je penses que le faire sortir par la porte de votre bureau n'est pas une très bonne idée sauf si vous souhaitez un mouvement de foule incontrôlable.
- La situation politique m’importe peu Monsieur le Ministre, je ne suis pas une femme politique mais une médicomage qui a pour devoir de prendre soin de ceux qu’elle peut sauver. Vous en faites partie mais je veux bien faire un effort. Je dois emménager mon bureau dans ce cas. Je m'adressais à votre détraqueur mais il ne semble pas répondre. S'il continue comme ça, le dialogue va être compliqué. Quant au fait de faire sortir votre ami de mon bureau par la grande porte, vous me sous-estimez monsieur le Ministre et je dois dire que pour mon orgueil, ce n'est pas bon.

Là, j'avais plus l'impression de ne rien faire, et un infirmier qui ne fait rien, ce n'est pas vraiment rassurant.

- C'est pas tout ça, mais je vais vous laisser. Si vous avez besoin de mes services, je serai là. fis-je alors avant de sortir du bureau et de retourner à mon travail.

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Oz Addams
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MessageSujet: Re: Réparer des corps    Réparer des corps  EmptyJeu 24 Nov - 20:28

Réparer des corps      



  En un claquement de doigts l'intégralité du bureau se transforma en une salle stérile aux murs d'un bleu aseptisé zébrés par les reflets de quelques ustensiles en inox éclairés par les puissantes lumières de la pièce. Jane Harrinton s'était transformée en l'espace de quelques minutes en une pile électrique survoltée traversant son bureau pour donner quelques instructions à son personnel jonglant mentalement entre le flot d'informations apportées par le Ministère et le nombre trop importants de cas aux dossiers imprimées, ancrés pour la journée sous la voute de son crâne. Elle lui posa quelques questions. Concises, universelles, afin d'établir un diagnostique, un constat qu'elle aurait sans doute préféré ne pas avoir à effectuer.
   Le Ministre suivit ainsi la vague inhumaine de l'hôpital, parlant de son passé comme d'un cas clinique, ce qu'il était même si la magicomage ne semblait pas le prendre ainsi. Les tissus de Détraqueurs sont insensibles aux magies, expliquant leur réputation de créatures dangereuses et difficilement contrôlables. Oz ne venait pas ici pour être soigner. Peut être qu'au fond de lui le Ministre n'en avait pas envie. Perdre les cicatrices c'était perdre une partie de son passé, une partie de sa vie et tout ce qui à fait de lui l'être qu'il est devenu. Ce lien si particulier avec les détraqueurs est né ce jour là. Ce battement dans sa cage thoracique qui n'est pas le sien mais qui lui appartient. Le Sectusempra maxima qui lui avait été jeté il y a tant d'année on fait de lui l'être qu'il est aujourd'hui. Les traitées de Bath permettant l'égalité entre espèces n'aurait sans doute jamais vu le jour sans ce lien indescriptible.

- J’ai une question à vous poser : Vous êtes venu me voir, pourquoi moi ? Et qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? Vous vous attendez à quoi ?

- J'ai simplement besoin de temps madame Harrinton. Je ne mettrais nullement en doute vos capacités ni même l'étendu de vos dons. Les tissus de Détraqueurs sont insensibles à la magie, c'est ainsi fait et mon corps à été soigné bien trop de fois. Les corps se meurent et parfois la magie n'est pas la solution.

   Le Détraqueur attrapa la main du Ministre, comme s'il comprenait la situation, l'accompagnait. Jane resta presque distante de cette marque d'affection, complètement extérieur à ce lien et comprenant au fond d'elle qu'elle ne pourrait le sauver. Il lui suffit de quelques informations, prise de sang, température corporelle et jeter un coup d'œil aux machines clignotant à rythme réguliers. Il y avait plus de Détraqueur que le sorcier en l'homme qui se trouvait face à elle. Soigner un détraqueur ce n'est pas soigner un sorcier, son esprit avait beau y réfléchir aucun de ses livres n'avait envisagé cette possibilité.  

- Le Ministère est mit à rude épreuve et ce comme l'ensemble du monde sorcier. J'ai besoin de retrouver toutes mes capacité même si cela implique aller à l'encontre de mes soins. Je sais que vous pouvez me remettre sur pied, j'en ai besoin jusqu'au prochain moment où je serais allongé sur ce lit, dans la même position. J'ai connu bien des magicomages et bien des directeurs de Saint-Mangouste dans ma vie. Il me faut juste du temps, et cela fait déjà bien longtemps que l'on m'en offre.



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MessageSujet: Re: Réparer des corps    Réparer des corps  EmptyMar 27 Déc - 15:52

Je ne m’attendais pas à ça quand je me suis levée ce matin et à vrai dire, je n’avais pas tout le temps que je voudrais avoir pour m’occuper du cas du Ministre. Je devais prendre en charge, le cas de la petite Thania, d’urgence aujourd’hui ; mais je ne pouvais pas laisser tomber un malade qu’il soit le Ministre du monde magique ou un sorcier lambda. Je fus surprise de la réponse que me donna le Ministre quant à mes questions précédentes.




- J'ai simplement besoin de temps Madame Harrinton. Je ne mettrais nullement en doute vos capacités ni même l'étendu de vos dons. Les tissus de Détraqueurs sont insensibles à la magie, c'est ainsi fait et mon corps a été soigné bien trop de fois. Les corps se meurent et parfois la magie n'est pas la solution.


Je ne pouvais pas savoir si ces paroles étaient celles d’un malade qui n’avait plus aucun espoir quant à son état ou la lucidité mordante et cruelle d’un malade qui gardait un incroyable sang-froid face au mal qui la rongeait. Selon toute vraisemblance, le Ministre n’était pas un homme dépressif. Toutefois lorsque j’avais placé mes mains au-dessus de son corps, j’avais bien senti une résistance. Je pris, alors, en compte, la décision et les dires de mon patient. Je réfléchis alors à toute vitesse à ce que je pouvais faire pour aider mon patient dans le meilleur des cas. Pour cela, je ne pensais qu’au but ultime que je cherchais : gagner du temps pour le Ministre et lui rendre la vie plus facile, plus « supportable » 
              .
Je vis la marque d’affection que témoignait le détraqueur au Ministre et même si je trouvais ça extraordinaire, peu commun, curieux et assez déroutant ; je ne pouvais pas m’émouvoir et perdre du temps en sentimentalisme sur mon lieu de travail.  Je pris la température de mon patient, lui fait faire des prises de sang et contrôle de quelques informations que je pouvais recevoir à travers le peu de machines que j’avais branché sur lui.


Je n’avais encore jamais eu à soigner de détraqueur de toute ma carrière. Je ne savais pas comment faire ou du moins, je n’avais pas d’expérience pratique en la matière donc quoi que je puisse faire, ce ne serait que de l’expérimental. Cela signifiait qu’il n’y aurait aucune certitude et je n’avais pas l’habitude de cela. Tous mes cas étaient couronnés de succès. J’avais un véritable défi devant les yeux !! Ce qui n’était pas peu dire et tout à fait exaltant. Oz, du voir mes expressions faciales _ car j’étais un véritable livre ouvert_ car il rajouta en me regardant droit dans les yeux :




- Le Ministère est mis à rude épreuve et ce comme l'ensemble du monde sorcier. J'ai besoin de retrouver toutes mes capacités même si cela implique aller à l'encontre de mes soins. Je sais que vous pouvez me remettre sur pied, j'en ai besoin jusqu'au prochain moment où je serais allongé sur ce lit, dans la même position. J'ai connu bien des magicomages et bien des directeurs de Saint-Mangouste dans ma vie. Il me faut juste du temps, et cela fait déjà bien longtemps que l'on m'en offre.


Ce qu’il me demandait, je ne pouvais pas le faire. C’était inconcevable. Comment pourrais-je aller à l’encontre de la santé de mon patient tout cela dans des buts politiques. C’était invraisemblable.




-         -  Ce que tu me demandes est impossible Oz Addams. Je suis une médicomage. En tant que telle, je suis dans l’obligation de prendre en compte uniquement la santé de mon patient ; qui doit être mon seul intérêt et raison professionnelle. Même si je comprends ton argument et que je connais son importance, je ne peux pas accéder à ta demande en niant mon serment médicomage. Toutefois, je peux te promettre de tout faire pour te donner du temps et une nouvelle « vie », si je puis dire mais cela n’ira jamais contre tes soins et ta santé. De toute façon, je ne pourrai pas le faire. Je suis une enchanteresse, une mage blanche et mes pouvoirs ne peuvent pas être utilisés autrement que comme cela. L’acceptez-vous ?


J’appelais aussitôt un infirmier pour qu’il me donne un calmant afin de soulager le Ministre. Je lui fis une piqûre et l’installais plus confortablement.  Les yeux de mon patient commencèrent à se fermer très lentement.


Je me tournais alors vers le détraqueur car il me semblais que c'était la seule famille et ami d'Oz, ce qui l'attristais et me poussais dans l'émotion; et lui demanda :




-         -  Si j’ai besoin de votre aide, vous m’aiderez ? Pour donner du temps à Monsieur j’ai besoin de nouveaux tissus de détraqueur et que je trouve une molécule qui lui permettra de la sauvegarder sur un plus long terme, c’est-à-dire qu’elle accepte plus facilement les tissus humains et qu’ils se lient de manière plus étroite. Pas comme aujourd’hui, une fine frontière.  Je dois trouver aussi une potion ou autre qui lui permettent d’aider la sauvegarde plus rapide et plus longue des tissus. Je vais devoir utiliser la médecine des moldus vu que la magie ne fonctionne pas.




Je partis de mon bureau pour aller immédiatement dans mon laboratoire de recherche avant de rendre visite à un confrère moldu qui pourra peut-être m’aider. Après tout le Ministre m’avait donné carte blanche du moment que je lui donnais du temps et une vivacité nouvelle.
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