Les explications entre Jane et Sylvius mon mentor ne durèrent pas longtemps. Quelques minutes à peine. De toute les façons, j'en connaissais déjà l'issue, Sylvius refuserait que je quitte l'école. Il voulait tellement protégé les gens qu'il aimait que j'étais condamné à resté ici jusqu'à la fin des hostilités.

Combien de fois nous étions nous affronté sur le sujet mais rien n'y faisait. Et comme mon grand cousin Harry Potter refusait lui aussi de me laisser prendre des risques du coup, je n'avais aucun allié vers qui me tourner.

A la fin de leur échange, contre toute attente, se tourna vers moi pour me dire

- Mat, fais ce que ton coeur et ta raison te dicte, je respecterais ta décision.
J'en avais le souffle coupé tant je m'attendais au contraire.
- Sylvius, c'est si grave que cela ?
Mon mentor et ami ne me répondit par et poursuivit en se tourant vers Jane.
- Jane, je te remercie de ta visite lui dit-il avec un sourire malicieux. Si tu as besoin de rester au château, dis-le à Mat et nous prendrons des dispositions pour te faire préparer un appartement. Sur ce, je vous laisse, et il se dirigea vers la porte du cachot.

Jane et moi, nous retrouvâmes seul dans le cahot. Un silence s'installa lentement.

- Ma raison de vivre était de guérir, de soigner et de protéger ma communauté. Ce n'était pas mon métier mais une vocation, le but de ma vie. Comment pourrais-je vivre si je ne fais rien aujourd'hui?? Je ne peux pas... (silence). Le comprends-tu?? J'ai besoin de toi sinon, je ne serais pas venue à cette heure mais si tu ne veux pas ou si tu ne peux pas, je te laisserai et partirai immédiatement.

Je m'approchais doucement d'elle et lui relevais la tête en posant mon doigt sur son menton.
- Oui Jane je comprends. Sincèrement, je ne pense pas que ta théorie tienne le coup compte tenu du fait que les Moldus n'ont jamais eu le niveau pour comprendre notre don. Ceci dit, Sylvius semble assez inquiet pour me laisser les coudées franches. J'en conclu qu'il te croit et cela me suffit. Par où veut tu commencer ? Souhaite tu que je nous fasse ouvrir la bibliothèque du château, elle regorge de livres que tu ne trouvera pas ailleurs.

Mon cerveau commençait à se mettre en marche cherchant quel livre nous serait utile, quel remède nous permettrait d'avancer, à quel ami je pourrais faire appel. D'un seul coup, je remarquais que mon doigt était toujours posé sur le menton de Jane, mes yeux plongés dans les siens ce qui pouvais être maladroit de ma part.
- Heu , Heu dis-je en retirant prestement ma main. Tu veux coucher chez moi ce soir...heu non pardon, je voulais dire, souhaites tu que je te fasse préparer un appartement où tu as prévu autre chose ? dis-je très gêné.