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 Une éternité à attendre

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Sylvius Césarius
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Sylvius Césarius


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MessageSujet: Une éternité à attendre   Une éternité à attendre EmptySam 9 Mar - 10:36

Depuis que la guerre avait éclaté entres les Moldus et les Sorciers, je me sentais plus que jamais seul au monde. J'avais certes ma femme Mafalda et mes enfants, réfugiés depuis peu sur l'île de Pandora. J'avais aussi mes amis fidèles mais je me sentais pris au piège de ma dualité ! De cette double personnalité affective.

Je ne comprenais pas cette guerre. J'avais tout fais, tout dis, tout tenté (avec mon père) pour éviter que la fracture entre mes deux mondes n'arrive mais elle était là, devant moi, béante et profonde et je n'y pouvais absolument plus rien.

J'étais déchiré entre mes deux appartenances moi le sang mêlé franco Américain qui avait des racines Anglaise si profonde que j'avais choisi d'y faire mes études et d'y vivre ! Moi le sorcier par ma mère Phoebe Halliweel et mon père Perceval Pendragon. Moi obligé de prendre le nom d'un ancêtre Césarius afin d'échapper dans ma jeunesse à ceux qui voulait s'approprier le pouvoir de ma famille.
- Finalement me dis-je cela remonte loin les ennuis ! terminais-je dans un sourire.

Je me levais et m'approchais de la fenêtre de mon bureau. Elle donnait sur le parc du château qui à cette heure reflétais les ombres des arbres sur le lac. C'était magnifique.
Je fus tout de suite frappé par l'absence de bruit. Les lieux étaient pourtant si bruyant autrefois !
Oui j'ai bien dis Autrefois car aujourd'hui il était silencieux. J'étais le dernier présent sur les lieux, Poudlard était vide. Pour la première fois depuis 1000 ans l'école de magie de Poudlard n'avait accueilli aucun membre.

Pourquoi vous dites vous ?
Tout simplement car la guerre a fait que les parents des jeunes sorciers ont préféré garder leurs enfants proche d'eux. Poudlard est sûrement le lieu le plus sûr d'Angleterre mais ces dernières années, il a été si souvent le théâtre d'affrontements entre sorciers que les parents ont estimé qu'il serait trop dangereux d'y envoyer leur progéniture.

- Avait-ils torts ? me dis-je. Non pas tout à fait. Après tout, des sorciers avaient trahi les leurs et avaient rejoints le clan des Moldus dans la traque des sorciers. Ils espéraient sûrement obtenir une grâce ou je ne sais quoi. D'autres encore avaient choisis la voie de la résistance et affrontaient les moldus sans retenue, tuant eux aussi et semant la terreur partout où c'était possible.
Dans les deux camps je connaissais des sorciers, dans les deux camps j'y avais des amis. Chaque camp avait ses raisons, chaque camp avait ses torts et moi je me faisais l'effet d'un étranger car je ne voulais rejoindre ni l'un ni l'autre.
- Sylvius ? me dit une voix derrière moi.
- Oui Mat ! dis-je en me retournant !
- Il va être l'heure de quitter les lieux Sylvius. Avez-vous prit une décision ?
Je me tournais vers mon ancien élève, devenu mon disciple puis mon ami. Ce jeune Mat, neveu d'Harry Potter, né moldu qui avait su réconcilier les deux mondes et qui était la preuve que s'était possible. Il était resté avec moi attendant ma décision.
- Oui ! Mat ! J'ai choisi de ne pas choisir dis-je en regardant Mat qui lui même me regardait d'un air éberlué.
- Que veux tu dire Sylvius ?
- Je viens de décider que j'allais ouvrir une troisième voie Mat ! Je vais rester ici et Poudlard deviendra le phare de tout ceux qui ne veulent pas choisir, de tout ceux qui se sentent abandonner. Nous allons ouvrir la château aux moldus et aux sorciers qui veulent vivre en paix. C'est ce qu'aurait fait Albus Dumbledore j'en suis certain dis-je en regardant son portait.
- C'est sûrement ce que j'aurais fais en effet Sylvius me répondit-il tranquillement assis dans son fauteuil.
- Merci dis-je retour en inclinant légérement la tête. D'un seul coup, je ne me sentais plus seul ! Il était temps d'agir et de reprendre la lutte. Mat, j'ai besoin de toi ! Est-tu avec moi ?
- Bien sûr Sylvius !
- Va prévenir la ligue des reliques de la mort de ma décision. De mon côté, je vais prévenir Harry et les autres. Ils doivent revenir ici et nous devons continue notre mission. Je vais aussi prévenir mon père afin qu'il vienne enseigner aux moldus qui voudront venir vivre ici.
- Et pour le ministère ?
- Le ministère n'administre plus rien depuis longtemps ! S'il se met en travers de ma route alors nous aviserons.
- Bien Sylvius, je me mets en route ! dit Mat en même temps qu'il sortait de mon bureau.

Je souriais ! J'avais fais mon choix il me fallait l'assumer. Je me retournais et sortais aussi de mon bureau afin de prévenir les Elfes que le château allait reprendre vie.
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Mey E. Pendragon
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MessageSujet: Re: Une éternité à attendre   Une éternité à attendre EmptyDim 19 Mai - 10:39

Une éternité à attendre • « Les vrai amis ne sont jamais loin, peut-être par la distance mais pas dans le cœur. » • ??? & Mey • RP LIBRE - POUDLARD
« Accepter la réalité, c'est l'accepter dans sa totalité, le plaisir comme la douleur, le bien comme le mal, le jour comme la nuit, l'été comme l'hiver. La réalité a un caractère alternatif, qui résulte du jeu des « Je veux » et des « C'est ainsi », des forces et des obstacles. » Depuis plusieurs jours maintenant la jeune femme avait cette citation de Raymond Queneau en tête. Elle ne cessait de raisonner en elle, comme pour l'obliger à se rendre à l'évidence. Mais, elle ne pouvait se résoudre à une telle réalité.

Elle semblait déambuler dans le château sans le moindre but apparent. Les yeux vide, le regard dans le vague, l'air pensif presque absent lui aussi. Mais, en réalité elle se rendait au deuxième étage. Elle souhaitait s'entretenir avec son frère et elle savait qu'elle le trouverait très probablement dans son bureau, l'air pensif lui aussi contemplant sans nul doute le portrait d'Albus Dumbledore - cherchant à la fois soutient, réconfort et peut-être même quelques réponses à toutes ses interrogations.

Passé le griffon d'or surplombant les escaliers en colimaçon, la jeune femme tombait nez à nez avec une grande porte entre ouverte. Elle aurait aimé prétendre être en mesure de faire taire la curiosité grandissante en elle, d'être raisonnable - pour une fois, attendre tranquillement que cet entretien se termine mais, il n'en fut rien. Ne pouvant se réprimer, elle s'approchait à pas de souris et tendait l'oreille. Sylvius était bien là et comme deviné quelque instant seulement auparavant il n'était pas seul. La Pendragon ne tardait pas à reconnaître la voix de Mat Dursley, autrefois son fiancé. Ils s'entretenaient tous deux sur l'avenir incertains de l'école mais, plus précisément de ce qu'aller devenir le monde à cause de cette guère entre le monde des moldus et celui de la magie.

Mey avait compris ce qu'il souhaitait faire et aussi noble que pouvait être ses intentions, elle ne savait pas si accueillir des moldus ici était une bonne chose ou non. Ouvrir les portes du château comme refuges à ceux qui sentent abandonnés et en danger était bien entendu une excellente idée mais, comment faire la différence entre ceux qui ont véritablement de bonne intentions et ceux qui n'en n'ont pas ? Moldus et sorciers confondus, cela va de soit. De nouveau perdu dans le cours de ses pensés, elle fut presque surprise lorsque Mat lui tombait dessus en quittant le bureau. « Pardon. Je n'avais pas dans l'idée d'écouter aux portes... mais, tu me connais. C'est plus fort que moi. »



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Mat Dursley
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MessageSujet: Re: Une éternité à attendre   Une éternité à attendre EmptyDim 19 Mai - 15:56


Une éternité à attendre



Mat Dursley s'apprête à sortir du bureau de son mentor et ami Sylvius Césarius avec qui il vient de parler lorsqu'il sent une présence. Il arrive au niveau de la porte s’apprêtant à partir

Mon cœur faillit jaillir de ma poitrine ! Juste derrière moi je sentais Sylvius arriver et juste devant moi, je voyais celle que je ne pensais pas revoir de sitôt.
Elle était dans l'ombre mais je la reconnaitrais entre mille car elle avait été mon premier grand Amour, la propre soeur de mon mentor Mey Pendragon la flamboyante.
Avant même que j'ai le temps d'ouvrir la bouche elle me devança
- « Pardon. Je n'avais pas dans l'idée d'écouter aux portes... mais, tu me connais. C'est plus fort que moi. »

Je ne savais pas si je devais sourire ou prendre un air furibard !
- C'est bien elle ! me dis-je au cas où j'aurais eu un doute ! Cette simple phrase était sa signature. En effet Mey, cela a toujours été ton sport favori d'écouter aux portes. Mais plutôt que de rester dans les courants d'air tu aurais dû frapper, je suis sûr que Sylvius aurait été ravi de voir sa soeur terminai-je en ouvrant grand la porte afin que Sylvius voit à qui je parlais.

- Sylvius, il semblerait que nous ayons de la visite ! dis-je le coeur battant ne sachant si c'était de joie ou de tristesse à l'idée que notre ancien amour avait traversé.



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Sylvius Césarius
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MessageSujet: Re: Une éternité à attendre   Une éternité à attendre EmptyDim 19 Mai - 16:32

Je m’apprêtais à sortir de mon bureau la tête encore perdue dans mes pensées lorsque je failli heurter Mat qui était arrêté devant la porte de mon bureau.

J'étais tellement persuadé qu'il était déjà loin que je le regardais perplexe. Il était là devant moi tenant le battant de la porte dans une main et le regard fixé vers l'extérieur.

Conscient que Poudlard n'était plus un lieu aussi sûr qu'auparavant parce que bien des sorciers avaient rejoint les pacificateurs, je sortais ma baguette et sifflotais afin que Millénium vienne se nicher sur mon épaule prêt à l'attaque.

M’apprêtant à prendre le second battant de la porte pour l'ouvrir, j'entendis Mat parler à la présence que j'ai suspecté de se trouver sur le palier.
- En effet Mey...
- Bon sang ma soeur Mey est là me dis-je tandis que Mat continuais de parler.
...cela a toujours été ton sport favori d'écouter aux portes. Mais plutôt que de rester dans les courants d'air tu aurais dû frapper, je suis sûr que Sylvius aurait été ravi de voir sa sœur termina-t-il en ouvrant grand la porte.

- Sylvius me dit Mat en voyant que je me trouvais juste derrière lui, il semblerait que nous ayons de la visite !

Mon sœur se serra en voyant ma très chère et tendre sœur sorcière. Nous avions elle et moi, 2 autres frères et sœurs mais tout deux étaient moldus et nous étions les seuls sorciers de la famille du côté de notre père. N'ayant pas la même mère et un père moldu nous avions longtemps été dans l'ignorance de nos existences et c'est lorsque j'avais rejoins mon père après la bataille de Poudlard en 1998 que j'avais fais la connaissance de cette seconde famille que mon père m'avait caché.

Avec le temps j'avais noué des liens proches avec elle et je la considérais comme de mon sang même si elle ne descendait pas des Halliwell comme ma mère et moi.

C'était une jeune sorcière intrépide et imprudente, ardente et passionnée et le fait qu'elle entende ce que nous venions de prévoir m'ennuyait car après son aventure quelques années plutôt avec la secte de Melkor, j'aurais voulu la préserver quelques années de plus.
- Et bien Mey, dis-je en tapotant l'épaule de Mat. Que nous vaut l'honneur de ta visite ?

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Mey E. Pendragon
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MessageSujet: Re: Une éternité à attendre   Une éternité à attendre EmptyLun 27 Mai - 18:23

Une éternité à attendre • « Les vrai amis ne sont jamais loin, peut-être par la distance mais pas dans le cœur. » • ??? & Mey • RP LIBRE - POUDLARD
« Pardon. Je n'avais pas dans l'idée d'écouter aux portes... mais, tu me connais. C'est plus fort que moi. » Voilà les premiers mots qui lui vient - à la fois - nerveusement et naturellement à l'esprit pour justifié le fait qu'on l'ai surprise à fouiner au pas de la porte. Cela avait toujours été dans sa nature d'être curieuse, elle ne pouvait s'empêcher de tout écouter, de surprendre tel ou tel chose. Elle était du genre à tout savoir sur tout - ou presque. Sans forcément s'en vanter ou le crier sur tous les toits. Mais, ce qui était certain, c'est qu'elle aimait savoir ce qui se passer quand cela se passer.

Mat ouvrait finalement en grand la porte du bureau du directeur, en annonçant à ce dernier qu'ils avaient de la visite. Leur tête à tête fut donc très vite écourté et la blondinette, n'était pas sûr de savoir sur quel pied danser. Mat semblait très hésitant face à elle, comme perdu entre un sentiment de joie et de profonde perplexité. Elle essaya de ne pas trop y accorder d'importance pour le moment, mettant cela sur le coup de la surprise. Mais, à dire vrai, cette "distance" qu'il y avait à présent entre eux sonnait faux en elle. Elle qui l'avait si profondément aimé...

« En bien Mey... Que nous vaut l'honneur de ta visite ? » Questionnait il en tapotant l'épaule de Mat. Ce dernier l'avait toujours considéré comme étant son mentor et il fallait reconnaître que Sylvius l'appréciait beaucoup lui aussi. Mais, ils semblaient tous deux soucieux de voir la jeune femme arriver ici. « Vous ne vous attendiez réellement pas à ma venue ? » Demandait elle l'air faussement vexé. « Plus sérieusement Sylv', si Poudlard doit survivre à une énième bataille, se ne sera pas sans moi. Et si jamais cette école doit tomber, je tomberais avec elle - tout comme vous. » Ajoutait elle l'air grave.

Meyra s'avait que les deux hommes qui se trouvaient devant elle ne baisseraient jamais les bras et quand bien même l'un deux ou eux deux en venait à prendre une décision qu'elle ne partager qu'a moitié et avec crainte, elle les suivrait sans la moindre hésitation car, elle croyait en chacun d'eux.



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Sylvius Césarius
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MessageSujet: Re: Une éternité à attendre   Une éternité à attendre EmptyVen 31 Mai - 11:14

Ma sœur comme à son habitude avait écouté aux portes ! Ce n'était pas nouveau. D'aussi loin que je me souvienne, même si nous avions pas été élevé ensemble puisqu'elle était né d'un second lit, elle avait toujours été curieuse et fureteuse.

Elle exprima ce que j'étais entrain de penser d'une façon fort poétique et s'exprima avec toute la franchise qui la caractérisait "Vous ne vous attendiez vraiment pas à ma visite"

J'étais tenté de lui répondre non mais je me tus attendant la suite. Ceci dit, j'aurais pu en effet lui répondre que NON, je ne m'attendais pas à cela. Elle avait été absente une année entière après la chute de Melkor et absorbée ces 4 dernières années par son expérience avec la secte de Lord Melkor que je m'étais dis qu'il fallait encore lui laisser du temps. C'est pour cette raison que je m'étais surtout appuyé sur Mat, Harry, Hermione et mes vieux amis du temps de mon propre passage à l'école. Essayant de la tenir à l'écart des affaires du monde extérieur.

Enfin dernier argument dont je ne lui parlerais jamais, je n'avais pas voulu rapprocher Mat et elle. Ils avaient eu une liaison étant élève qui avait duré quelque mois. Ils avaient tous les deux connus d'autres aventures depuis, Mat ayant même été marié à une ancienne élève, dont nous n'avions plus aucune nouvelle depuis la fin de la guerre tandis que Mey avait suivi sa propre route amoureuse avec Jason mon filleul. Mat était officieusement veuf, Mey célibataire et torturé, je n'avais pas voulu les faire travailler ensemble craignant un rapprochement pour de mauvaise raison. Bref, tout m'avait poussé, à ne pas mêler Mey à tout cela.

Perdu dans mes pensées, j'entendis tout de même ma soeur poursuivre "Plus sérieusement Sylv', si Poudlard doit survivre à une énième bataille, se ne sera pas sans moi. Et si jamais cette école doit tomber, je tomberais avec elle - tout comme vous. »

- Mey ! nous n'en sommes pas là ! mais je te remercie de prendre position pour l'école dis-je en retournant un pas en arrière vers l'intérieur du bureau.

Immédiatement, Mat compris que nous n'en avions pas fini.
- Sylvius ! Tu souhaite toujours que j'aille voir nos amis ?
- Oui Mat ! mais cela peut attendre que nous ayons terminé cette conversation dis-je en les invitant à venir me rejoindre.

Le bureau n'avait pas beaucoup changé depuis que le professeur Dumbledore l'avait occupé. J'avais juste remplacé les objets par des livres. La pensine, le choixpeau et l’épée de Gryfondor était toujours à la même place.

- Mey, la guerre est loin de nous encore et je crois notre château à l'abri des Moldus qui veulent notre destruction tout comme à l'abri des sorciers qui les ont rejoint. Aujourd’hui ma priorité c'est Jason ! C'est pourquoi je ne voulais pas te méler à cela
terminais-je en jetant un oeil vers Mat et vers elle pour observer leurs réactions.


Dernière édition par Sylvius Césarius le Jeu 20 Juin - 9:16, édité 1 fois
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Mat Dursley
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MessageSujet: Re: Une éternité à attendre   Une éternité à attendre EmptyVen 31 Mai - 11:28


Une éternité à attendre



Alors qu'il allait sortir du bureau de Sylvius, Matt tombe nez à nez avec Mey son ancienne petite amie du temps où il était élève à Poudlard

- Aie aie aie me dis-je. Mey a son air décidée. Ce n'est pas bon !

Je ne savais quoi penser de l'arrivée de Mey ! Étais-ce une bonne ou une mauvaise chose ?
La seule chose que je savais c'est que Sylvius l'avait tenu à l'écart des affaires de la communauté des reliques de la mort afin de ne pas la plonger dans cette guerre qui s'annonçait.

Je comprenais pourquoi il l'avait fait, son ancien copain ayant rejoints la Résistance et sylvius étant la tête de la 5ème colonne, il ne voulait pas la faire choisir un camp.

"Plus sérieusement Sylv', si Poudlard doit survivre à une énième bataille, se ne sera pas sans moi. Et si jamais cette école doit tomber, je tomberais avec elle - tout comme vous. »

- Mey ! nous n'en sommes pas là ! mais je te remercie de prendre position pour l'école répondit Sylvius sur un ton calme et posé. Le ton qu'il employait lorsqu'il voulait temporiser.

Voyant Sylvius revenir vers son bureau, je compris que cette conversation n'était pas terminée.
- Sylvius ! Tu souhaite toujours que j'aille voir nos amis ? lui demandais-je afin de m'assurer que la venue de Mey n'avait pas bousculé nos plans.
- Oui Mat ! mais cela peut attendre que nous ayons terminé cette conversation.
- Mey, la guerre est loin de nous encore et je crois notre château à l'abri des Moldus qui veulent notre destruction tout comme à l'abri des sorciers qui les ont rejoint. Aujourd’hui ma priorité c'est Jason ! C'est pourquoi je ne voulais pas te mêler à cela.

A la fin de sa tirade, il me jeta un coup d'oeil comme pour s'assurer que ces propos ne m'avait pas heurté.
Je ne comprenais pas toujours Sylvius, Mey et moi c'était de l'histoire ancienne, nous avions tiré un trait sur notre histoire et avions vécu chacun de notre côté quelque chose. Personnellement, je n'en voulais pas à Jason que je considérais comme un ami. Et surtout je ne voulais pas entrer dans la vie privé de Mey.

Nous avions trouvé un moyen de conserver de bonne relation avec Mey en restant ami. Bon d'accord, il y avait uns certains distance dans nos rapports mais je ne pensais pas que c'était lié à notre histoire, juste que nos chemins s'étaient éloignés.

Je la regardais droite comme un I, prête à en découdre et je vis qu'elle avait retrouvé un je ne sais quoi qui l'avait perdu ces dernières années.

- Mey ! dis-je avant qu'elle ne réponde à son frère. Il faut que tu prenne conscience que les choses ont changé ! Si nous accueillons des moldus ici, nous allons forcément prendre le contre pied des résistants. Jason en ai un des leaders avec Medhi. Nous allons sûrement devoir affronter ton ancien fiancé et un des ts amis proches. Reflechis bien avec de décider ! Nos choix nous engage.


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Mey E. Pendragon
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MessageSujet: Re: Une éternité à attendre   Une éternité à attendre EmptyMar 3 Nov - 8:05

Une éternité à attendre • « Les vrai amis ne sont jamais loin, peut-être par la distance mais pas dans le cœur. » • ??? & Mey • RP LIBRE - POUDLARD
Voilà en tout et pour tout, cinq années que Mey avait comme qui dirait quitté le navire. Après la bataille contre Lord Melkor, bien qu'elle avait été ramené à la lumière, elle n'avait plus semblé être totalement elle-même, ni même maître d'elle-même. Infiniment perdu et désorienté, elle était tout simplement brisé. Cette guerre avait emportée une part d'elle. Une part de son être qu'elle avait mit énormément de temps à reconquérir. D'où une si longue absence. Durant la première année qui avait suivi la victoire à la bataille finale, elle avait tout bonnement disparu de la circulation puis, au bout de ces quelques mois, elle avait recommencé à donner des nouvelles à son frère, dans quelques courriers très brèves et pour le moins impersonnel - ce contentant de dire simplement qu'elle allait bien et qu'elle espérait sincèrement que se soit le cas pour lui aussi. Dans les hiboux qu'il lui avait retourné, elle savait pertinemment que lui aussi ne lui disait pas tout. Mais, comment lui en vouloir ?

Ainsi, elle resongeait à ce qu'elle lui avait dit quelques instant auparavant : " Vous ne vous attendiez vraiment pas à ma venu ? " Comment aurait-il pu s'y attendre ? Comment le pauvre Mat, à qui elle n'avait pas donné de nouvelle depuis des lustres, aurait il put s'y attendre ? Cela pouvait semblait un peu gonfler de sa part mais, elle était comme ça, entière et malgré son absence, elle ne pouvait pas ne pas se sentir concerné par tous ce qui passait actuellement. Le monde était sur le point de changer à nouveau, cela avait déjà commencé. Même chez l'opus, la communauté qu'elle avait rejoint depuis quatre ans à Salem commencé sérieusement a en ressentir les conséquences de ce changement.

« Mey ! Nous n'en sommes pas là ! Mais je te remercie de prendre position pour l'école. » Disait-il en reculant d'un pas vers l'intérieur du bureau pour l'inviter à entrer. Il jeter ensuite un œil a Mat pour l'inciter a en faire de même. Puis, ils échangèrent quelques mots concernant des gens à voir mais, ils conclure presque aussitôt. Mey, faisait mine de faire la sourde oreille à cela et entrée. Le bureau n'avait pas beaucoup changé depuis la dernière fois qu'elle était venu. C'était si bon de se retrouver en un lieu aussi familier - et en même temps très nostalgique. « Mey, la guerre est loin de nous encore et je crois notre château à l'abri des Moldus qui veulent notre destruction tout comme à l'abri des sorciers qui les ont rejoint. Aujourd’hui ma priorité c'est Jason ! C'est pourquoi je ne voulais pas te mêler à cela. » Ajoutait-il après qu'ils les ai rejoint à son bureau. En concluant à ses mots, Sylvius leur jeta un coup d'œil un peu étrange, songea Mey. Pourquoi, les regardait-il ainsi l'un après l'autre ?

« Mey ! » Intervient finalement Mat avant qu'elle n'ait eu le temps réponde à son frère. « Il faut que tu prenne conscience que les choses ont changé ! Si nous accueillons des moldus ici, nous allons forcément prendre le contre pied des résistants. Jason en ai un des leaders avec Medhi. Nous allons sûrement devoir affronter ton ancien fiancé et un des tes amis proches. Réfléchis bien avant de décider ! Nos choix nous engage. » Cette fois, Meyra prit le temps de bien réfléchir avant de répondre. Cela ne lui ressemblait pas vraiment de peser autant le pour et le contre mais, elle cherchait à mettre un peu d'ordre dans sa tête avant de dire quoi que se soit. Faisant les cents pas, elle songeait. Elle avait une chose terriblement importante à leur dire. Cela concernait davantage Sylvius et Jason justement, puisqu'ils en parlait. Mais, Mat finirait par le savoir lui aussi, alors le fait qu'il soit là ne changeait rien la révélation qu'elle était venu faire. Mais, il semblait que le moment était mal choisi et elle souhaitait - essayer - de faire les choses bien pour tenter de rattraper un tant soit peu toutes ses années de silence. Elle savait que cela aurait très certainement l'effet d'une bombe mais, il était grand temps... Enfin, encore un moment, le temps de clore cette conversation et de trouver en elle le courage nécessaire pour leur dire qu'elle avait une fille...

« Avant toute chose, je tenais à excuser d'être parti depuis si longtemps, de vous avoir laisser de côté. » Commençait elle, la gorge nouée. « Je n'étais plus sur de savoir qui j'étais après tout ce qui avait pu se passer avec la secte, il fallait que je parte. » Puis, elle se tu. Après, un long silence qui lui paru comme une éternité elle reprit. « Sylvius, la guerre est peut-être loin de nous pour l'instant. Mais, pour combien de temps encore ? » Enfin, elle se tournait vers Mat et dit : « Mat, nos choix nous engage, tu as parfaitement raison. Et c'est aussi pour cela que je suis revenu aujourd'hui. Ce qui arrive nous concerne tous, je ne souhaite pas... je ne souhaite plus être mise de côté, tout comme je ne veux plus vous laisser de tomber. Trop longtemps cela à durer et il faut que cela cesse à présent. Nous sommes une famille, je l'avais presque oublié durant mon voyage, ma quête pour tenter de me retrouver. Et pour cela je vous demande de me pardonner. » Une nouvelle fois, elle se tu. « Concernant Jason et Mehdi maintenant, j'espère que nous n'aurons point à en arriver là. D'ailleurs, il aurait était bon que Jason soit là lui aussi... » Ajouta-t-elle dans un murmure.

Se retournant brusquement vers la porte d'entrée du bureau, elle fit un geste simple et circulaire de la main pour fermer la porte. Se souvenant qu'elle même écoutait aux portes un peu plus tôt, elle ne souhaitait pas que cela se reproduise avec l'arriver éventuel d'un nouveau petit fouineur. Sylvius, très observateur, ne manquerait peut-être pas de remarquer qu'elle avait fait cela sans se servir de sa baguette.


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