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 Malentendu Fraternel

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MessageSujet: Malentendu Fraternel   Malentendu Fraternel EmptyDim 9 Nov - 18:09






Malentendu Fraternel

Feat Mary Eleanor Lestrange & Gwennaëlle Argent


Olliver tapotait du doigt contre le bois de la table à laquelle il prenait son déjeuner. Il devait trouver une idée de génie. Pour être certain que sa sœur allait vouloir lui parler... et ne pas le coller pour autant. Pas que ça le dérangeait de la part des autres professeurs, mais sa sœur avait le don de lui donner des retenues pire que tout ce que les autres pouvaient imaginer. En même temps, il fallait dire qu'il s'agissait de sa grande sœur – préférée et adorée certes, mais grande sœur – par conséquent, elle connaissait parfaitement Ollie. Et savait comment faire en sorte de faire d'une retenue d'un heure, une véritable éternité infernale. Enfin, si elle le voulait.

Bref, il en était à chercher une idée pour avoir une discussion en privée ? La raison, il voulait lui présenter quelqu'un. Et pas n'importe qui. Une élève de Gryff... Et oh ! Non attendez ! On arrête tout de suite les pensées tordues en tout genre. Mary était une nouvelle sœur pour Olliver. Une petite sœur qu'il voulait présenter à sa grande sœur, certain qu'elle l'adorerait tout autant que lui. Et puis... comment intégrer totalement Mary à sa famille, si celle-ci ne connaissez pas sa merveilleuse grande sœur adorée ?
Enfin, s'il voulait que ces présentation aient lieu, il se devait de parler à sa grande sœur et lui proposer un moment qui pourrait leur convenir à tous les trois. Bien sûr il pouvait attendre un moment où sa sœur n'aurait pas cours – il connaissait encore mieux l'emploi du temps de Gwen que le sien – pour frapper à sa porte et lui parler. Mais il était Olliver Argent, génie de la perfection incarnée et ne pouvait décemment pas se conformer aux règles de politesse tacite. Il ferait donc en sorte que sa sœur lui ordonne de venir dans son bureau pour lui parler.

Il avait réussit à trouver une idée de génie, ce n'était pas une blague très développée... juste une histoire de sortilège de lévitation et de la gelée-puante sur un élève. Bref, de quoi se faire un peu remonter les bretelles par sa grande sœur préférée (ben oui, il en avait qu'une mais il était sûr que s'il avait une autre grande sœur, Gwen serait quand même sa préférée) sans pour autant avoir droit à une retenue.
L'erreur de calcul venait de la cible qu'il avait choisie. Ou plutôt, de la personne qui se retrouva malencontreusement au mauvais endroit au mauvais moment. Il soulevait tranquillement la gelée dans au-dessus de la masse, concentré sur sa tâche. Donc lorsque Stiles lui tapota l'épaule pour lui signifier qu'un professeur arrivait, il sursauta et avant même de pouvoir faire quoique ce soit vit l'horrible substance d'un rose délavé atterrir sur la tête d'un Gryffondor.
Il n'eut aucun mal à déduire à la carrure qu'il ne s'agissait pas de sa petite sœur adorée – ce qui, il fallait le dire aurait été particulièrement stupide. Il s'agissait d'un garçon, connu pour sa haine des Serpentard. Luke Abel. Olliver grimaça, ce type semblait avoir un peu de mal à apprécier les Serdaigle. Apparemment, le fait d'être dans la maison des plus intelligents les rendaient arrogants et aussi imbu d'eux-même que des Serpentard. Sans compter que s'ils étaient si intelligents que ça, ils voudraient sûrement prendre le pouvoir. Enfin, le genre d'ineptie qui ne pouvait sortir de l'esprit que d'une personne sans la moindre ouverture d'esprit.
Et bien entendu, le professeur qui arrivait avait tourné à l'angle du couloir sans même leur jeter plus d'un coup d'oeil, manquant la baguette dans la main d'Olliver et le regard assassin d'Abel. Une chose était sûre, lui ne l'avait pas manquée. Et à voir la manière dont il avançait vers lui, il n'appréciait que très moyennement d'avoir une odeur à mi chemin du jus de bavboule et de la bombabouse.

- Tu te crois drôle Argent ?

Le Gryffondor avait craché son nom, comme s'il s'était agit d'un poison particulièrement virulent. Et Olliver le regarda de son expression neutre habituelle. Son vis à vis avait beau être plus âgé, il n'avait rien d'impressionnant bien au contraire, son air maladif ne donnait pas beaucoup de poids à son air de défi. Sans compter qu'un liquide gluant glissait lentement de ses cheveux jusque sur sa robe de sorcier, en s'étalant copieusement sur son visage au passage. Sa dégaine rappelait davantage celle d'un clown raté que celle d'une personne dangereuse.

- Désolé, je ne comptais pas vraiment te viser, j'ai juste...

Abel se moquait apparemment de ce que pouvait dire Olliver puisqu'il le poussa, avec plus de force que ne l'aurait pensé le Serdaigle, lequel recula d'un pas pour ne pas perdre l'équilibre. Il s'assura de bien tenir sa baguette dans sa main, prêt à lancer un sort au Gryffondor si le besoin s'en faisait sentir.
Mais alors qu'Abel sortait à son tour sa baguette, deux professeurs entrèrent en scène, leur professeur de Rune et Gwen. Oups, le plan ne se déroulait vraiment pas comme prévu...

Les deux professeurs s'étaient à peine jeté un coup d'oeil et les élèves avaient étaient emmenés dans le bureau de l'une des deux. Par chance, Ollie se trouvait avec sa sœur. Après une rapide explication de l'incident – qui soit dit en passant n'était pas du tout de son fait – il lui parla de sa merveilleuse et magnifique idée de la manière la plus adroite possible.

- Hum... Naëlle ? Il y a une fille que j'aimerais te présenter... Je suis sûr que tu vas l'adorer, elle est géniale, tu verras !

Les faits énoncés en ces termes ne pouvaient ainsi porter à confusion, non, vraiment aucune, après tout, Gwen le connaissait mieux que personne – et savait l'embarrasser mieux que personne.
Il fut donc convenu qu'ils se retrouveraient dans le bureau du professeur le samedi suivant.

….......................................................................................


Le samedi venu, Olliver s'était habillé de manière décontractée – comprendre, avec des vêtements moldus simples : tee-shirt, jean et basket – ou somme toute habituelle. Puis était allé attendre devant la Grosse Dame que son énergique petite sœur sorte. Bien entendu, elle aurait put y aller seule après tout, il n'était pas bien compliqué de trouver une salle de classe et un étage même si certaines pièces du château avaient la fâcheuse habitude de bouger. Bref, il raconta la mésaventure d'Abel à son amie – ajoutant que non, il n'était pas la cible... Cette fois-là, sa victime aurait dû être un peu plus risquée en la personne de Mehdi Bakkali.
C'est donc dans la bonne humeur qu'il arrivèrent devant la salle de classe, Ollie s'amusa de l'expression peu convaincue de son amie. Il lui expliqua donc en frappant à la porte la grande utilité des salle de classe/bureau/appartement privés du château. Puis pris d'une soudaine flemme – et constatant par « hasard » que sa petite sœur était pile à la bonne taille – il passa un bras autour de ses épaules, dans l'unique but de l'agacer un peu. Et la porte s'ouvrit son aînée à laquelle il adressa un léger sourire.

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MessageSujet: Re: Malentendu Fraternel   Malentendu Fraternel EmptyMer 19 Nov - 22:04




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Avec Olliver Argent & Gwenaëlle Argent

C’était un mercredi midi tout à fait banal et, pour une fois, Mary n’était pas dans le parc ou la Forêt mais dans sa salle commune devant un devoir d’astronomie passionnant. Elle avait vaguement écoutée en cours, avait vaguement compris qu’elle devait rendre un devoir et avait très très bien compris que ce devoir était à rendre demain lorsqu’Eloïse le lui avait hurlé dans les oreilles. Complètement folle cette fille. Et cruelle aussi, elle n’avait pas voulu la laisser copier parce qu’apparemment c’était « bien fait pour elle ». Même son regard noir, ses menaces et sa condition de Louve ne l’avait pas fait changer d’avis. Saleté de témérité.

Toujours est-il qu’elle était dans la salle commune lorsque Luke Abel, un sixième année, était rentré couvert d’une gelée rose… malodorante, pour rester polie. Mary avait, bien entendu, exploser de rire à sa vue malgré sa colère apparente et ses poings serrés. Qu’est-ce qu’il pouvait bien lui faire de toute manière ? Même si ce type était bourré de préjugés il n’oserait jamais s’en prendre à elle. Et elle allait en profiter pour s’amuser, il était un imbécile qui avait blessé Elena de toute façon alors il ne méritait aucun traitement de faveur.

- Dis-moi Abel… Tu as décidé de lancer une nouvelle mode ?

Un sourire en coin, un plissement de nez pour accentuer son dégoût et un sourcil haussé et moqueur. Le poisson était appâter, il ne manquait plus qu’il morde à l’hameçon. Alors, intelligent ou non ? Non, définitivement non.

- T’as un problème Lestrange ?  
- Absolument pas ! Toi par contre tu as l’air d’en avoir un… Avec ton déjeuner,  
répliqua-t-elle, son sourire toujours plus large et ses yeux acier pétillants.
- Non, j’en ai un avec cet imbécile d’Argent !  

La petite Lestrange pencha légèrement la tête sur le côté, soudainement très intéressée par la suite. Le poisson va peut-être se jeter sur l’hameçon par esprit suicidaire finalement. Ce sera encore plus facile.

- Mais encore ? l’encouragea-t-elle.

Ah ! Une petite hésitation, peut –être pas si stupide finalement…

- Il m’a envoyé ça dans la tête, ce n’est qu’un imbécile qui ne mérite rien de tout ce qu’il a.  

Je retire ce que j’ai pensé. Il est vraiment stupide. Mary leva les yeux au ciel avec un sourire mais resta silencieuse. Elle allait prendre la défense d’Ollie, bien sûr, mais avant elle voulait savoir jusqu’où Abel pouvait aller avant de se rendre compte de qui elle était et surtout de qui était Ollie pour elle. Elle se cala confortablement sur sa chaise et croisa les bras, toujours avec un petit sourire en coin, alors que la salle entière les regardait la suite, silencieuse. Les Gryffondor n’étaient pas sous la botte de Mary comme les Serpentard sous celle d’Elena mais ils la respectaient et la connaissaient assez pour savoir que lorsqu’elle a ce sourire ce n’est jamais bon. Heureusement qu’Abel était stupide.  

Elle l’écouta se plaindre d’Ollie et promettre de se venger en long, en large et en travers pendant un long moment. Puis elle en eut marre décida que ça suffisait. Alors la petite Gryffondor qui devait faire la moitié de la taille de ce stupide Abel se leva avec souplesse et se planta devant lui, les mains nonchalamment dans les poches et un léger sourire moqueur sur les lèvres. Elle secoua la tête avec un faux désespoir en répétant « Tsss, tsss, tsss. » puis planta ses yeux dans les siens.

- Abel, Abel, Abel… Sais-tu à qui tu parles ?  
- Et bien à toi
, répondit-il avec un sourire moqueur.

Elle en réprima un à son tour et continua.

- Mais encore ?
- Je ne vois pas ce que tu veux dire.
- Ca ne m’étonne pas
, ricana-t-elle sèchement. Laisse-moi t’éclairer. Je suis une Lestrange, je suis la fille que tout le monde apprécie, je suis ta préfète et je suis la petite sœur de cœur d’Olliver Argent. Je continue ?

Il avait pâli et regardait maintenant dans tous les sens pour trouver un moyen de se sortir de là. Mary plissa des yeux et ajouta sèchement.

- Regarde-moi. Elle attendit qu’il la regarde dans les yeux avant de continuer. Quand on veut se venger on ne le crie pas sur tous les toits, je veux bien croire que tu es stupide mais il y a une limite.

Elle se détourna et se dirigea vers les escaliers du dortoir. Mary ajouta paisiblement, juste avant de disparaître.

- Hors de question de te venger, bien évidemment. Je surveillerais.

Question sortie théâtrale elle avait le gros lot ! Trop facile face à cet imbécile d’Abel aussi, elle ne pouvait qu’être impressionnante comparé à lui et sa colère pathétique et bruyante. La colère est pareille à la vengeance : elle est meilleure froide.

La fin de semaine se passa sans soucis majeur, juste un ou deux rappels à l’ordre pour Abel et sa clique. Elle savait parfaitement qu’elle leur faisait peur de par les antécédents de sa famille et de sa condition. Apparaître de nulle part devant eux en secouant la tête avec un « Je ne ferais pas ça à votre place.  » ou un « Tsss, tsss,tsss. » les impressionnait plus sûrement que n’importe quoi d’autre. Tout en ayant l’avantage d’être facile à faire.

Et vendredi soir elle reçut une lettre avec des nouvelles de sa famille, de Léa Gibbon et d’Eva Nott. Si elle souriait tristement au début, elle dût s’isoler dans son lit avec les rideaux fermés pour pouvoir pleurer à son aise à la fin. Noémy grandissait bien mais faisait une grosse dépression au sujet de sa mère. On lui avait dit qu’elle ne pourrait pas revenir, qu’elle était en paix. Mary lui avait même dit le plus clairement possible que sa mère ne reviendrait jamais car morte, cela lui avait arraché le cœur mais elle ne pouvait plus supporter les mensonges. On lui avait épargné la partie enterrement mais elle allait souvent sur la tombe de sa mère avec Mary dès que celle-ci revenait de Poudlard. Et pourtant, Noémy n’était pas parvenu à comprendre que sa mère ne serait plus jamais là. Elle n’avait compris qu’un mois auparavant, à son anniversaire, et le contrecoup était violent. Elle ne parlait presque plus et dès qu’elle parlait s’était pour réclamer Angélique ou Mary. Mary se retrouva à pleurer à chaudes larmes devant les nouvelles de sa nièce adorée et ne put que faire un faible sourire triste lorsqu’elle vit le dessin de Noémy : elles deux avec une femme blonde et un gros cœur. Elle trouva également un flocon de neige en glace perpétuelle au fond de l’enveloppe. Essuyant une larme devant cette marque d’amour de Noémy – les flocons étaient la chose que la petite fille avait le plus de mal à reproduire – elle sourit un peu plus. Elle décida de l’enchanter : elle fit en sorte que le flocon s’éclaire de l’intérieur et le mit dans un bocal qu’elle changea ensuite en boule parfaitement ronde. Elle le rangea dans un compartiment caché de sa malle en se promettant de venir le voir à chaque vague à l’âme. Elle se cacha ensuite sous ses draps et dormit du mieux qu’elle put jusqu’au lendemain matin.

Le lendemain matin, elle fut reconnaissante à Nathalia de sa manie de réveiller les gens trop tôt. Elle y était habituée mais cela lui permettait aussi de ne pas revivre complètement son souvenir de la mort d’Angel. Devant le miroir elle se dévisagea et grimaça. Pour le moment elle ne voyait qu’une pauvre fille perdue avec des cernes et des yeux rouges. Ses yeux gris avaient perdu leur inflexibilité et son visage était défait. Elle se doucha rapidement, cacha cernes et yeux rouges et s’appliqua à retrouver son visage de d’habitude. Mary en avait à présent l’habitude,  elle le faisait à chaque fois qu’elle faisait un cauchemar ce qui suivait invariablement les lettres qu’elle recevait des Lestrange. Avant de sortir de la salle de bain la petite sorcière inspira profondément, se composa un visage souriant et sortit.

Elle rejoignit Ollie devant le portrait et n’eut bientôt plus besoin de faire semblant pour rire et sourire face aux déboires et explications de sa blague à Abel. Elle lui raconta à son tour les mots qu’ils avaient échangé mais passa sur sa lettre du soir. Elle ne voulait pas en parler, elle allait redevenir amorphe sinon. Ils arrivèrent rapidement devant la classe d’Etude des Moldus et, devant son air peu convaincu, son grand frère lui expliqua le système des appartements des professeurs. Ses yeux s’illuminèrent en pensant que si c’était le cas pour tous les professeurs cela pourrait être un beau potentiel de farces. Elle se promit de lui en parler et appuya sa tête sur l’épaule d’Ollie lorsqu’il mit son bras sur ses épaules.

Elle pouvait se le permettre : c’était son grand frère ! Etant très proches, ils se permettaient des petits gestes, comme ça, qui  pouvait les faire passer aux yeux du reste de l’école comme un couple. Ce qui faisait beaucoup rire Mary et Ollie qui ne se privaient pas d’en jouer.

La porte s’ouvrit et une jeune femme rousse aux yeux verts étincelants les observa avec un léger sourire. Mary la détailla et décida qu’elle lui plaisait, non seulement parce que son visage était aussi franc et honnête que celui d’Ollie, mais aussi parce que ce dernier l’avait beaucoup influencé en lui parlant de sa sœur. Le professeur les fit entrer et Mary s’assit sur la chaise la plus proche d’Ollie. A l’aise ok, mais c’était tout de même la « seule » famille d’Ollie – la seule qui comptait en tout cas – donc elle était importante tout de même ! Elle lui fit donc un joli sourire et prit la parole de sa voix enthousiaste.

- Bonjour professeur ! Je suis Mary Lestrange, l’amie qu’Ollie voulait vous présenter. Enfin vous le savez déjà mais… (elle fit un petit geste de la main pour finir sa phrase faisant cliqueter ses bracelets puis continua : ) Enfin bref. Je dois vous appeler comment ? Professeur toujours ? Parce que vu le nombre de fois où Ollie m’a parlé de vous, ça me paraîtrait bizarre.  

Oui, on est d’accord, comme entrée en matière il y a mieux. Mais bon, elle est stressée, que voulez-vous ! C’est la grande sœur chérie de son grand frère de cœur – relation qui lui rappelait celle de sa sœur par ailleurs – et ils étaient plus que proches. Bien entendu qu’elle est stressée, si elle ne passe pas le cap « grande sœur »… ben elle ne sait pas trop ce qui va arriver. Elle cligna des yeux et revint sur le plancher des vaches – délicieuses par ailleurs – elle était Mary Eleanor Lestrange ! Bien sûr qu’elle allait se faire apprécier de Gwenaëlle Argent ! Elle était irrésistible… oui ou non ?

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MessageSujet: Re: Malentendu Fraternel   Malentendu Fraternel EmptySam 14 Mar - 18:49






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Feat Mary Eleanor Lestrange & Gwennaëlle Argent


Olliver était de très bonne humeur, en attendant sa petite sœur de cœur. Lorsqu’elle était sortie de la salle commune, il avait remarqué l’air forcé de sa bonne humeur mais n’avait pas fait de commentaire. Le moment ne s’y prêtait pas vraiment malheureusement. Alors il s’employa à faire dévier les pensées de la Gryffondor de ce qui la préoccupait en lui contant les évènements qui avaient conduit à son altercation avec Abel. Et bientôt, ils furent devant la porte de Gwen, la bonne humeur légendaire de Mary était de retour et elle lui avait appris les projets de vengeance de Luke et la manière dont elle s’amusait de lui et sa clique.
Le geste qu’il avait eu pour elle n’avait rien de franchement inhabituel et lorsque Naëlle avait ouvert la porte, il lui avait simplement adressé un large sourire, son visage neutre déjà fissuré par la présence de Mary se fracturant franchement en celle de sa grande sœur. Sa sœur souriait légèrement et les invita à entrer et Olliver ne se fit pas prier, entraînant la Gryffondor avec lui. Le Serdaigle s’assit sur une chaise et Mary prit la plus proche de lui.
Le jeune homme agissait de manière tout à fait normale, mais une partie de lui redoutait que Gwen n’apprécie pas Mary – aussi improbable que puisse être ce scénario… tout le monde aimait Mary Lestrange.  Il lança un regard à Gwen et décida qu’au moins pour la durée de leur conversation, ses yeux auraient la couleur de ceux de sa petite sœur, gris. Par ce geste, il voulait simplement faire comprendre à Naëlle à quel point Mary était importante pour lui, et aussi mettre Mary un peu plus à l’aise. En théorie, ça devrait marcher.
- Bonjour professeur ! Je suis Mary Lestrange, l’amie qu’Ollie voulait vous présenter. Enfin vous le savez déjà mais… Elle fit un geste de la main qui fit cliqueter les bracelets à son poignet et Ollie eut un rictus devant son malaise, amusé malgré lui. Enfin bref. Je dois vous appeler comment ? Professeur toujours ? Parce que vu le nombre de fois où Ollie m’a parlé de vous, ça me paraîtrait bizarre.  
Il ne pouvait pas s’en empêcher, c’était plus fort que lui alors que son regard était fixé sur Mary, il rit doucement. Franchement, il n’avait jamais vu sa petite sœur avec une entrée en matière aussi peu subtile et franchement maladroite. Son rire fut bref mais laissa un sourire au coin de ses lèvres, et il se décida à intervenir, ne serait-ce que pour se faire pardonner de son hilarité passagère.
- Mary ne m’en a pas laissé le temps mais Na… Gwen, je te présente Mary l’irrésistible. Là, il hésita quelques secondes sur ce qu’il pouvait dire de plus. Finalement, il sourit à Gwen avant de continuer : J’aurais sans doute pu t’en dire plus sur elle… mais je voulais que vous appreniez à vous connaître. Et que tu constates par toi-même à quel point je tiens à elle.
Simplement parce qu’elle était à côté de lui et qu’il voulait la rassurer, Ollie passa une nouvelle fois son bras autour des épaules de Mary. Il savait qu’il était censé se tourner vers la Gryffondor et lui présenter Gwen de manière un peu plus formelle mais rien ne lui venait à l’esprit qui ne risquerait pas de sonner aussi maladroit que ce que sa sœur de cœur avait dit un peu plus tôt. Jusqu’à ce qu’il regarde sa sœur et qu’une idée lumineuse lui traverse l’esprit.
- Mary-Chou, laisse-moi te présenter Gwenaëlle, l’adoratrice de Nutella. Elle ne mord que quand elle est très en colère et de toute manière ne supporte pas les poils donc tu es à l’abri.
Il sourit aux deux personnes dans la pièce, la lueur malicieuse qui était visible dans son regard, était pour une fois autorisée à se refléter sur son visage. Il se surprenait lui-même à être aussi décontracté en la présence d’une autre personne que sa sœur. Mais en même, Mary n’était pas n’importe qui…


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