Toi, Moi, Un Dîné ? (ft. Jane)

Toi, Moi, Un Dîné ?

Callahan & Jane

Dehors les oiseaux commençaient à chanter, à voler dans le ciel qui prenait une teinte rosée pour laisser place au soleil. La rosée du matin s’était déjà posée délicatement sur la flore et attendait les rayons chauds de l’astre pour se réchauffer et disparaître pour revenir demain matin.

J’entendis les chants, la nature se réveiller. Il était l’heure que je me lève. Je me mis sur le dos, bien à l’aise dans mon lit. J’ouvris difficilement les yeux. Le regard au plafond, mes premières pensées furent pour ma soirée de la veille. Je souris face à mes souvenirs et sortit une de mes mains de sous la couette et la passa sous ma tête, détendue. J’avais fêté l’équinoxe de Printemps avec Callahan Rusard, plus simplement, je pouvais maintenant l’appeler Callahan. Cette soirée avait été des plus agréable et des plus joyeuse. J’étais tout simplement contente que Callahan m’ait invité. De manière insouciante j’avais mangé, bu, danser avec mon partenaire et je dois bien avouer, flirter un peu, il me semble. A cette pensée, je fus un peu confuse. Allait-il m’en tenir rigueur ou pas ?

▬ Hum…il faut dire qu’il ne m’a pas facilité la chose avec sa classe et son sex-appeal dans ce costume Murmurais-je avant d’éclater de rire.

Il était temps que je me lève si je ne voulais pas rester au lit à repenser aux évènements d’hier comme une enfant. Je me levais donc et partie prendre mon jogging et mon débardeur pour aller faire ma course du matin. Je sortis dehors, mis ma musique en route et commençais à fouler le chemin de terre. Même en courant, je repensais à la manière dont Call’ m’avait raccompagné. Tout démontrait la galanterie et son côté gentleman avec son baiser sur la joue qui avait été des plus tendres et des plus agréables. Puis, d’un murmure, il avait annoncé « A demain ». Je n’avais eu comme réaction qu’un sourire accompagné d’un hochement de tête.

Ces deux mots signifiaient que Call’ souhaitait me revoir aujourd’hui. Il n’y avait pas de doute mais viendrait-il ou viendrais-je à lui ? J’irais le voir, oui. J’accélérais le rythme de ma foulée et fit demi-tour ayant terminé. Je devais rentrer à la maison me préparer et prévenir Sophie, aussi.

Quelques minutes après, essoufflée, je pris le téléphone et expliquais à Sophie, que je n’irais pas à l’hôpital aujourd’hui ou du moins pas tout de suite. Elle ne fut qu’heureuse de m’entendre dire cela et ne posa pas de question même si je le savais, elle savait ou se doutait que cela devait avoir un rapport avec le beau jeune homme qui était venu me chercher, hier à l’hôpital. Je raccrochais et au même moment un hibou se posa sur ma table. Le cœur battant, je lui pris le parchemin avec l’enveloppe. C’était lui ? Je le récompensais et ouvrit. Callahan me rappelait à son souvenir et à son invitation d’aujourd’hui. Mes doigts effleurèrent alors, quelque chose de fragile, de doux. Je regardais et une pétale de rose blanche accompagné le billet. Je souris devant cette marque d’affection, qui ne ressemblait pas à l’image que donnait Call’ d’habitude.

Je pris le nécessaire pour lui répondre que j’étais ravie de le rejoindre dans une heure. Je renvoyais l’hibou et couru dans ma salle de bain. Je pris une bonne douche, après le sport, ce qui était toujours divin ; puis je m’habillais. J’hésitais à choisir ma tenue. J’optais alors pour un fin pantalon blanc avec un pull tout aussi printanier aux couleurs vives. Je me coiffais, me chaussais, me parfumais. J’étais prête.

Je pris la direction de la cabane de Call’ près de Poudlard. Après seulement vingt minutes de marche, j’étais enfin arrivée. J’adorais cette cabane qui était tout à fait originale, pratique et naturelle.

Je m’arrêtais en bas et criais.

▬ Je crois que je suis invitée par le maître des lieux mais j’ai besoin d’une confirmation.

Je finis par rire d’excellente humeur. J’entendis des pas et Call’ émergea de sur le balcon.

▬ - Bonjour Callahan!! Bien dormi?

Toi, Moi, Un Dîné ?

Callahan & Jane

▬ Je crois que je suis invitée par le maître des lieux mais j’ai besoin d’une confirmation.

Je finis par rire d’excellente humeur. J’entendis des pas et Call’ émergea de sur le balcon.

▬ Bonjour Callahan!! Bien dormi?

▬ Bonjour Jane, eh bien je n'ai pas fermé l’œil de la nuit pour être honnête et toi ?

▬ Je me sens honteuse parce que j’ai dormi comme un vrai bébé. M’exclamais-je en lui souriant. Je suis tellement en forme que j’ai prolongé mon footing du matin.

Call’ me sourit et descendit deux à deux quelques marches de son escaliers en colimaçons. Je fis attention qu’il ne se blesse pas malgré qu’il devait avoir l’habitude de descendre ces escaliers mais tout de même.

▬ Attention de ne pas tomber Call’ !

Il finit par arriver pour me tendre la main.

▬ Allé monte, ne reste pas là.

▬ Avec plaisir.

Je lui pris la main et me laissais guider dans les escaliers jusqu’au balcon de la cabane de Callahan. Arrivée, j’admirais la petite mais confortable et très belle installation. J’avais oublié d’enlever ma main de la sienne et c’est seulement quand j’avançais un pas pour admirer la vue que je ressentis sa pression. Je les regardais. Nos deux mains liées. Son contact était rassurant, accueillant et je sais quoi d’autre, je n’arrivais pas à mettre un nom sur cet autre chose. Je souris quelque peu rouge et m’excusais avec de lui redonner sa mobilité.

▬ Tu as une très belle cabane ! J’aime beaucoup, perchée ainsi pour couronner le tout. C’est toi qui l’as faite ? C’est très réussi.

Mon regard se posa sur ce qu’il y avait sur le balcon. Une belle table dressée dans les règles de l’art. L’odeur qui s’échappait de la maison était des plus exquise. J’inspirais un coup en fermant les yeux, le sourire aux lèvres.

▬ Ça sent divinement bon ? Qu’est-ce que tu as préparé ? Et moi qui arrive sans rien…

Je respirais une nouvelle fois en essayant de deviner ce que je sentais là !

▬ Oignons ? Pomme ? Je dirais un gâteau ?

Je ris devant mon attitude enfantine. Et rejoignit Call’ prêt d’un barbecue pour le regarder. J’étais heureuse d’être là et je savais que j’allais passer une très bonne journée en la compagnie de Callahan, j’en étais sûr. Mon sixième sens me le disait et c'est tout ce qui importait pour le moment.