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 Vacances chez Victoria

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4 participants
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Victoria G. Vénatores
Mort
Victoria G. Vénatores


Date d'inscription : 07/06/2016
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MessageSujet: Vacances chez Victoria   Vacances chez Victoria EmptyDim 19 Juin - 18:26

Cinq années s'étaient écoulées depuis notre défaite. La plus part des membres de la Secte Noire avaient péris durant la bataille. D'autres étaient enfermés à Azkaban, ou portés disparus. Moi, étant mère d'une professeur de l'école Poudlard, ma sentence fût de courte durée. De plus, avec tout les événements récents, j'avais décidé d'intégrer à mon grand déplaisir, le club de La Ligue de Sang, mais j'insistais toujours sur le fait que je le faisais juste pour pouvoir continuer à tuer légalement.

J'avais repris le contacte avec ma fille après son mariage, auquel on ne m'avait pas laisser assister. La seule chose que je savais c'est qu'elle avait épousé un médecin. Je ne connaissais ni son nom, ni son ascendance, ni ses origine... rien; mais si ma fille a trouvé l'amour avec lui, je n'ai donc plus rien à dire; j'en avais déjà assez fait en l'aillant abandonnée tout comme ses frères et sœurs, et en aillant tué plusieurs de ses amis et élèves.

Un jour, alors que j'étais assise dans mon living, à boire du Belvédère, une idée m'est tombée sur la tête. Pourquoi pas les inviter à venir passer le vacances d'été dans mon Riad au Maroc? Ça me va me permettre de tisser des liens plus forts avec elle, étant donné que c'était la seule de mes enfants avec qui je repris contact, et cela me permettra aussi de rencontrer son mari ainsi que Franz, mon petit fils, que je connaissais que par son prénom... En tous cas, l'idée était là. S'ils acceptent, tant mieux, sinon, qu'ils aillent au diable !

Je sortis ma baguette et en prononçais Accio feuille blanche, ainsi qu'Accio plume.
Et ensuite je me mis à rédiger une invitation adressée à Philoména Albacova. Je descendis à la volière, qui chez moi, était sous-terraine, donna la lettre à une Chouette Effraie qui partit en volant vers là où était ma fille.

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Philomena Albacova Kenaël
Professeur d'astronomie
Philomena Albacova Kenaël


Date d'inscription : 12/08/2014
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MessageSujet: Re: Vacances chez Victoria   Vacances chez Victoria EmptyVen 24 Juin - 17:49

J’étais dans la tour d’astronomie en train de ranger mes affaires pour rentrer chez moi et rejoindre ma famille. Je commençais à descendre les marches quand une chouette se posa dans un renforcement d’une fenêtre en pierre. Je fronçais les sourcils. Je n’attendais aucun courrier et il était vraiment tard. Qu’est-ce qui se passait ? J’eus un moment de peur qui me vrilla les entrailles. Est-ce qu’il était arrivé quelque chose à l’un des membres de ma famille.

Je pris le parchemin qui étais accroché à la patte de la chouette effraie et commençais à lire. Cela venait de ma….mère. Elle nous invitait à prendre des vacances chez elle. Toute la famille. Je fus surprise en lisant ces quelques lignes. Des émotions diverses se bousculaient dans ma tête. De l’étonnement, de la méfiance, de la réservation, un peu d’affection mais aussi de l’agacement et de la colère. Je n’avais jamais connu ma mère ou très peu de temps ; et le peu de temps n’avait pas fait qu’accroître ma colère, voir ma haine pour celle qui m’avait donné la vie. Elle n’avait jamais rien fait pour nous, à part nous humilier, nous donner des ennuis et tuer mes amis de tout genre.

Tout le long de sa vie, Victoria, n’avait fait que semer la zizanie autour d’elle et provoquer la mort et la désolation avec un certain plaisir voir d’exaltation. Je ne l’ai plus revu depuis que je me suis enfuie de chez elle. Elle avait tué notre père, tuer nos amis, nous avait abandonné. C’était plus que je ne pouvais en supporter. J’ai été accueilli par une famille de grand sorcier qui n’avait pas d’enfants et qui ne demandait que ça. Je fus aimé et chéri comme un enfant peut s’attendre à l’être. La première fois que je revue Victoria, c’était l’année dernière, au moment du combat entre la secte noire et Poudlard. Bien évidemment, elle était dans le mauvais camp, toujours dans le mauvais camp. Elle m’avait reconnu, ce qui ne m’avait pas fait sauter de joie. Je ne voulais plus la revoir, je ne pensais plus la revoir. Malheureusement, mes vœux ne firent pas exaucés. A la tombée de la secte noire, elle avait profité du fait que j’étais sa fille, pour avoir une amnistie et une petite sentence ridicule qui m’avait mis en rogne. Maintenant, elle était une membre du club de la Ligue de Sang ; et je le sais bien, elle le faisait avec une grande réticente et une très mauvaise volonté. J’étais persuadée qu’elle s’était inscrite pour pouvoir tuer de façon légale sans état d’âme.

Je ne l’avais même pas invité à mon mariage et je ne lui avais pas présenté Mathéo. Je ne voulais pas lui présenter. Ils ne devaient pas se voir et je ne souhaitais pas que Victoria voit mon mari et mon fils. Elle avait repris contact avec moi après mon mariage, sans doute, par curiosité. Je fourrais cette lettre dans mon sac et descendis les escaliers d’un pas agaçant.

Je rentrais à la maison sans prononcer une parole et pris un verre d’eau pour me calmer avant d’aller dire bonjour à mon fils. On était le week-end et il était venu dormir à la maison. Je soufflais et mis un sourire sur mes lèvres.
-          - Franz !! Viens là mon cœur !! Il faut que je te parle

J’entendis des pas dans l’escalier et me dirigeais vers le canapé en lui tendant un verre de jus de citrouille.

-          - Comment s’est passé ta journée mon chéri ? questionnais-je en l’embrassant sur le front.
 

Une conversation s’ensuivit sur ce que je venais de lire et j’interrogeais Franz sur son ressenti et ce qu’il en pensait.  Je mettais un point d’honneur à demander son avis et à le faire réfléchir. Je devais également demander celui de Mathéo. Nous étions tous concerné!
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Franz Albacova Kenaël
1ère année
Franz Albacova Kenaël


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Messages : 144

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MessageSujet: Re: Vacances chez Victoria   Vacances chez Victoria EmptyVen 24 Juin - 23:27

J'avais eu une semaine super hypra intéressante!! Maman n'aimerai pas beaucoup cette expression mais je l'ai apprise au collège, avec des amis. Je ne le dis qu'à l'école comme ça, ni vu ni connu  Smile. J'aimais beaucoup mes cours et mes professeurs même si certains plus que d'autres. J'adorais faire des potions, c'était extra de savoir que l'on pouvait tous faire et tous mettre dans des petites fioles! Je me plaisais bien au château, ça me rappelais un peu, le manoir de mon grand-père en Hongrie. Le plus ultra-chic, c'est que je n'ai pas été déçu de ce que j'ai trouvé à Poudlard et ça, c'est la classe, je peux vous le dire. Je me suis bien intégré aux autres et je me suis fait plein de copains et à peu près dans toutes les maisons même Serpentard. Je n'avais rien contre cette maison vu que ma soeur Thania y étais. Le choixpeau m'avait répartit dans la même maison que ma maman: Serdaigle. Je n'étais pas mécontent.

Ce que j'aimais le plus à Poudlard, c'était le parc, il était immense et super beau. J'étais d'ailleurs en train de le traverser car je me rendais à la maison. Elle se trouvait dans le parc à la lisière de la forêt! Quand mes copains ont appris ça, ma cote a augmenté d'une seule traite. Attendez, je vivais quand même dans la forêt interdite et ça, ça signifie, que je suis courageux et pas comme les autres, selon mes amis. Avouez que ça ne me dérange pas qu'ils pensent ça même si je ne vois pas vraiment ce qu'il y a d'extraordinaire à vivre là. J'ai essayé de leur expliquer mais ça n'a fait qu’accroître leur admiration surtout quand je leur ai dit que je m'étais toujours sentit en sécurité avec ma mère qui était professeur et mon père qui était un vampire et quelque fois, quand elle était là, ma soeur, qui avait de sales pouvoirs, sales mais puissants et qui terrifierait toutes les bêtes dans cette forêt. A y réfléchir, c'est vrai que j'avais une de ces chances, sapristi!! On ne s'en rend compte que lorsque les autres nous le font remarquer. 

J'arrivais bientôt à la maison. Maman n'était pas encore là et papa non plus à en juger le silence qu'il y avait autour de la maison. Maman m'était toujours de la musique et chantait (elle chantait super bien d'ailleurs, j'adorais l'entendre, c'était l'extase -hey!! pas dans le sens où les grandes personnes l'entendent! Je ne suis q'un gamin! Retenez-vous!!). Je fis un Lumos avec ma baguette et ouvrit la porte. Je montais directement à l'étage, dans ma chambre. Sur le pas de la porte, je ressentis une pointe de nostalgie en la regardant. J'adorais celle que j'avais au château, en plus, je m'entendais super bien avec mes autres, mais avoir un espace, rien qu'à moi, me manquait. J'avais toujours eu ma chambre. C'était un des autres apprentissages de l'école: la sociabilité et le partage. Après, je n'avais aucun mal, c'était trop facile de le faire!! Ma mère m'avait appris à être généreux et à m'ouvrir. 

Je me jetais sur mon lit en riant, tout en laissant tomber mes affaires de cours. Je mis de la musique en marche et commençais à danser et mimer les musiciens. Si je n'étais pas content de venir manger et dormir à la maison, cette preuve suffirait! 


- Franz!! Viens là mon coeur!! Il faut que je te parle!

Ah ma mère était rentrée!! Il fallait vraiment qu'elle arrête de m'appeler comme ça, je n'étais plus un petit garçon! Je descendis les escaliers et rejoignis ma mère sur le canapé. Elle me tendis un verre de jus de citrouille dans lequel, je bus une gorgée pour le reposer après. J'avais les mains libres pour embrasser ma mère. Elle était canon ma mère, je vous le garantis et j'en étais fier.


- Comment s'est passé ta journée mon chéri?

J'attendis qu'elle m'embrasse sur le front (c'est ce qu'elle faisait tout le temps) avant de lui répondre.

- Super bien! J'ai eu cours de potion, de botanique, de vol, de métamorphose et d'histoire de la magie. En potion, on a vu quelque chose de cool! On a appris à faire une potion de repousse cheveux. En histoire de la magie, c'est Nicolas Flamel, tu sais, celui qui a inventé la pierre philosophale. Je trouve ça intéressant. J'aimerai bien vivre autant que lui. J'aurai le temps de faire tout ce que je veux!! plaisantais-je sans pour autant arrêter mes explications. En vol, le professeur Césarius a dit que je me débrouillais très bien et que je devais continuer comme ça mais il l'a dit à tout le monde! En métamorphose, c'était plus compliqué. Les sorts étaient....euh...deforma cortus, le minima maximus et le maximus minima. Il faut que je m'entraîne ce week-end à les lancer. En botanique, c'est la brangiflore qui était le programme du jour. J'ai adoré ce cours. Tu sais, j'aime beaucoup les plantes maman. Je me suis découvert cette passion. Peut-être que je vais devenir professeur, comme toi, mais de botanique.

Mon bavardage terminé, maman me complimenta et me dis de continuer sur cette lancée. Quelques conseils par-ci et par-là, elle en arriva au sujet dont elle voulait me parler réellement. Elle avait reçu une lettre de Victoria. Je devrai dire mami ou grand-mère ou grand-mama ou grand-mère Victoria mais je n'y arrivais pas. Je savais que maman ne l'aimait pas parce que ce n'était pas une femme respectable et gentille. Elle a toujours été méchante et dans le camp des assassins mais, je ne pouvais rien dire, moi, elle ne m'avait rien fait; tout simplement parce que je ne la connaissais pas. Maman me dit qu'elle nous invitait à passer les prochaines vacances au Maroc, chez elle. Je voyais bien que maman n'était pas au summum de la joie mais elle me demanda mon avis et ce que je voulais faire.


- Je ne la connais pas; enfin, pas personnellement. Je sais qu'elle est horrible et pas une grand-mère normale. Elle me fait un peu peur, en fait....Mais si elle nous a invité, c'est qu'elle veut changer, non? Qu'elle fait des efforts pour nous? Tu ne penses pas?? On peut toujours aller la voir, si ça se passe mal, on partira de chez elle mais on aura au moins vu le Maroc, c'est où d'ailleurs. De toute façon, si elle est méchante avec toi, papa la fera taire en la vidant de son sang et en lui tordant le cou, moi, je lui mettrai un coup de pied dans le tibia et toi, tu la ratatinera comme un moustique. 

Maman sourit puis finit par rire au fil de ma tirade. J'aimais rendre le sourire sur le visage de ma mère. 


- Tu vas demander à papa, ce qu'il en pense aussi?

A peine, j'eus posé la question que la porte s'ouvrit sur mon père. Il a la classe fut ma pensée. C'est normal que maman était amoureuse. Moi aussi, j'aurai des muscles comme lui!
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MessageSujet: Re: Vacances chez Victoria   Vacances chez Victoria EmptyLun 18 Juil - 10:25



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Famille Kénaël Albacova, Vénatores



Je venais de sortir d'une opération un peu compliqué, nous étions trois chirurgiens sur le même patient cette après-midi et j'ai bien cru qu'il n'allait pas s'en sortir.. mais heureusement nous avions fait ce qu'il fallait et il pourrait bientôt revoir sa famille et ses enfants.
En parlant de ça, ma journée étant finie je rentre à la maison. Un coup de baguette magique et je fût au seuil de notre nid douillet.

Je pris le temps de sentir les odeurs, mon odorat étant très développé depuis ma transformation, j'en profitais un maximum. Un des avantages d'être devenu un monstre, il ne pouvait pas y avoir que des points négatifs.
Je sentais donc le parfum de ma femme.


- Uhmmm, Que tu sens bon mon étoile.

Ainsi que l'odeur de mon fils Franz, je sentais également la joie mais de l’inquiétude Egalement. Ce qui n'étais pas normal. Je rentrais donc assez rapidement à l’intérieur et vis ma petite famille entrain de discuter.

- Bonjour mes amours ! Vous êtes en grande conversation dites moi ! Qu'est ce qui vous chagrine à ce point? Je n'ai pas senti une bonne atmosphère en rentrant à la maison.

Philomena me demanda de venir m'asseoir à côté d'eux et me tendis une lettre. Qui pouvait nous écrire ? c'est vrai que la plus part de nos amis étaient assez prêt de nous pour ne pas à faire ce genre de choses pour avoir des nouvelles.
Je lu alors ces quelques lignes, signé à la fin du nom de victoria.

Je ne pu m'empêcher de faire un rictus de la mâchoire qui fit entrevoir une dent pointu.
Qu'est ce qu'elle nous voulait celle là, elle n'avait pas fait assez de mal autour d'elle? à sa fille ? sa famille ? Elle voulait aussi gâcher notre bonheur?

Je ne voyais pas grand chose de bon à ce possible voyage pour le Maroc. En plus j'avais appris qu'elle était devenu une membre de la ligue de sang, où j'étais Egalement .. et je ne comprenais pas du tout pourquoi elle s'était décider à faire ça. Non seulement elle n'était pas un vampire mais en plus elle ne respectait pas notre clause de la ligue "ne pas tuer d'humain ou de sorciers"  

Ils allaient devoir me convaincre d'y aller et d'exposer ma famille a un danger imminent. Bien sûr que je ne la connaissais pas mais avec toutes les choses qu'on m'a dit sur cette femme j'étais loin de vouloir faire un brun de causette avec elle.


- Je ne suis pas vraiment pour aller voir cette folle... Je n'ai pas envie d'exposer ma famille à un tel danger.

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Philomena Albacova Kenaël
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MessageSujet: Re: Vacances chez Victoria   Vacances chez Victoria EmptyVen 5 Aoû - 12:07

Je venais de recevoir une lettre de ma mère Victoria pour une invitation à passer des vacances chez elle au Maroc. Mes sentiments sont mitigés. Je ne savais pas comment réagir et quoi penser de ceci. Ma relation avec Victoria était très ambiguë et compliquée car elle n’avait en rien favorisé mon épanouissement, mon bien-être et ma vie. Toutefois, j’avais un fils et je me devais de penser à lui. S’il ressentait le besoin de voir Victoria, je ne dirais pas non. Nous attendîmes Mathéo, mon mari et le père de Franz pour parler de cette invitation en famille et je savais que cela n’allait pas être facile de le convaincre car mon mari ne portait pas Victoria dans son cœur et cela pour plusieurs raisons qui étaient toutes valables. Lorsqu’il fit son entrée, je vis à son visage qu’il avait ressenti nos sentiments, surtout les miens. 

Lorsque je lui tendis la lettre, ses mâchoires se crispèrent et ses dents apparurent.

- Je ne suis pas vraiment pour aller voir cette folle... Je n'ai pas envie d'exposer ma famille à un tel danger.

- Je savais bien que tu auras du mal face à cette invitation. Je ne te cache pas que je suis tout aussi réticente mais je pense à Franz… C’était de cela que l’on parlait quand tu es arrivé justement. Il semble qu’il souhaite y aller ou du moins qu’il soit curieux d’aller séjourner chez Victoria pour mieux la connaître. Il se dit que peut-être nous devrions lui laisser une chance de se racheter et que si ça ne se passe pas bien, on partira tout simplement pour ne plus faire d’efforts. Qu’en penses-tu ? demandais-je en posant ma main sur la cuisse de mon mari.
 
Je m’étais laissé convaincre par mon fils car il faut dire que ses arguments étaient tout à fait raisonnables et exacts et que même si Victoria n’était pas une sainte, elle n’en restait pas moins ma mère et que je ne pensais pas qu’elle nous ferait du mal surtout à Franz, son petit-fils. C’était tout ce qui m’importait, en vérité. Moi, je n’étais plus dans la mise. J’étais maintenant une femme et depuis peu une femme comblée et protégée. Je ne craignais rien.
 
- Tu seras là de toute manière mon amour. Tu nous protégeras. J’ai confiance en toi et je n’ai pas peur. Je peux tout faire avec toi.
 
Franz nous regardait et hochait la tête en silence pour nous laisser parler, jugeant qu’il avait déjà tout dit et que c’était à ses parents de trancher.
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Victoria G. Vénatores
Mort
Victoria G. Vénatores


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MessageSujet: Re: Vacances chez Victoria   Vacances chez Victoria EmptyDim 17 Nov - 15:42

Lettre envoyée, réponse reçue.
Et pour ma grande surprise, la réponse était positive. Ainsi, leur arrivée était prévue pour dans deux semaines, j'avais donc le temps de préparer le Riad, faire toutes les courses nécessaires, aménager les chambres. Le Riad était dans le monde des moldus. En vérité, je n'ai jamais rien eu contre eux, si j'ai rejoins dans le passé les mangemorts et la Secte Noire c'était pour tuer et c'est tout.

Au contraire, j'étais très appréciée dans la ville de Marrakech, que ce soit chez les sorciers ou chez les moldus. Tout le monde me reconnaissait dans les rues et ruelles, dans la kasbah et la vieille ville, la Place Jamâa et Fna, et tous les petits marchands et commerces aimaient faire affaire avec moi.

Partout où j'allais les gens me saluaient de pré ou de loin quand il me voient débarquer avec ma vieille Citroên Méhari et mon corbeau Tyrion accroché au rétroviseur.

La chaleur était assommante et le soleil de plomb. La sueur perlait sur la peau basanées des jeunes hommes travaillant en plein cagnard à charger et décharger des sacs de tissus, épices, pierres et autres... et tous n'hésitaient pas à s'arrêter dans leur besogne pour me souhaiter une bonne journée.

Le jour de leur arrivée, j'étais assise à l'ombre dans le jardin, près de la piscine, mon fume cigarette à la bouche et mes bagues en or aux doigts.
J'étais habillée dans une longue robe paréo vert émeraude avec des motifs à rayures marrons et blanc cassé, un chapeau Chachia Jbala, des lunettes de soleil Chopard de chez Vuitton et une coupe de champagne Moêt & Chandon tandis que je lisais La Gazette du Sorcier en entendant les cliquetis des arroseurs qui venaient d'être activés par les jardiniers.

Certes, j'avais toujours ma baguette posée sur la table mais je ne l'utilisais que très rarement. Vivre avec des moldus m'a fait prendre leurs habitudes, mais tou mes employés savaient que je suis une sorcière. Vieille peut être, mais puissante, et leur travail était bien récompensé s'il était bon, et non seulement en les payant mais également en exauçant un de leurs souhaits si c'était dans mes capacités.

En attendant, je m'amusais également beaucoup avec les petits jeunes de quartier. Il me ramenaient des cigarettes, du shit, on fumait ensemble... Ils me donnaient une deuxième jeunesse.

- Madame, vos invités sont arrivés, ils sont sur l'allée centrale du jardin !

- Très bien , Ali, shoukran. Prévenez tout le personnel, tout le monde à son poste de combat ! Je veux que ces vacances soient parfaites !

Toute la propriété était en mouvement, et la voiture arriva enfin après avoir traversé tous les terrains par lesquels passe l'allée centrale à la porte d'entrée du Riad.

Philoména, son mari et Franz mon petit fils descendirent de la vieille Mercedes conduite par Mohammed, le chauffeur et les valets allèrent à leur rencontre pour porter leurs affaires. Une fois tout le monde rentré, il ne restait que moi, appuyée sur une colonne de marbre, une jambe croisée sur l'autre allumant mon fume cigarette avec un zippo, et mes trois convives, me regardant, froids, distants, perplexes?

- Mes enfants ! - dis-je de ma voix grave et rauque, m'entourant de fumée et avançant vers eux, et posant un baisé sur la tête de mon petit fils, tenant la main de fille et serrant celle de son mari, j'ajoutais- Je suis ravie que vous aillez accepté mon invitation ! Grand Dieu, tu dois être Franz toi ! - Je fixais mon petit fils du regard - Je suis certaine que toi et moi serons d'excellents amis !

Effleurant son petit nez de mon doigt, j'ai vu ma fille tirer Franz par l'épaule pour le plaquer contre son corps. Toujours à genoux devant lui, j'ai soutenu le regard méfiant de Ohiloména quelques secondes, avant de me relever et me diriger vers son mari.

- Et vous, vous devez être Mathéo? J'ai beaucoup entendu parler de vous... Un vampire? Je crois que nous ne manquerons pas de sang pour vos repas. J'ai demandé à ce qu'on égorge 14 jeunes filles vierges, une pour chaque jour de votre séjour !

Voyant son visage se décomposer, j'ajoutais:

- Je plaisante très cher ! Je plaisante !  Le directeur de l'hôpital est un intime, nous avons donc un stock de sang dans le bar club de votre chambre !

Puis, essuyant un grognement du vampire par un regard réprobateur et une moue ironique, je me dirigeais vers ma fille, Philoména.

- Ma chérie, tu me fais tellement penser à moi quand j'avais ton âge. Belle, jeune, pleine d'énérgie séductrice, avec déjà un enfant dans les bras ! Un jour tu hériteras de tout le reste ! Rentrons ! Vos affaires ont déjà été mises en place et le dîner va bientôt être servi !
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Philomena Albacova Kenaël
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Philomena Albacova Kenaël


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MessageSujet: Re: Vacances chez Victoria   Vacances chez Victoria EmptyMer 27 Nov - 17:55

Les choses furent scellées après avoir envoyé notre réponse à Victoria. Nous partons donc au Maroc dans une semaine, à la fin des cours. Au moins, ça tombait pile pendant les vacances scolaires ; ce qui était bien. A savoir si cela avait été fait exprès, je n’en savais rien.

Je préparais donc mes bagages les soirs après les cours, petit peu par petit peu. Ainsi, je me fais de plus en plus à l’idée de revoir Victoria et de passer deux semaines sous son toit. Je ne savais pas ce qui nous attendait et ça ne m’aidait pas à me tranquilliser. Je savais que Mathéo était tendu également. Celui qui semblait se réjouir de ce voyage et de cette rencontre était notre fils : Franz. Il n’arrêtait pas d’en parler, je dû même lui demander d’éviter d’en parler devant son père car Mathéo était suffisamment crispé avec son travail et la ligue de sang. Je ne voulais pas l’inquiéter davantage.

Franz décida de faire sa valise tout seul après avoir accepté mes conseils sur les tenues à prendre plutôt que d’autre, pour des questions météorologiques.  Je le regardais faire avec un baume au cœur et un sourire tendre au visage mais devant cette énergie, cette gentillesse et cette naïveté d’enfant, je me demandais ; s’il ne serait pas extrêmement déçu de voir comment était sa grand-mère. Il faut bien l’avouer, ce n’était pas une grand-mère comme les autres. Je soupirais et décidais de laisser faire le destin. Je descendis faire le repas avant d’aller corriger les devoirs des deuxièmes années.

La semaine se déroula très vite et le jour du départ était venu. Nous avions décidé de faire le voyage à la manière des moldus pour que Franz découvre les modes de transports moldus et qu’il vive les heures d’attente pour un aussi long voyage. Ça lui apprendra la patience et il me semble que cela devrait énormément l’aider pour comprendre le mode des vies des moldus qu’il ne connaît pas. Je voulais que mon fil soit un garçon et un homme ouvert d’esprit, aventureux, curieux et bons. J’avais fais le tour du monde et naturellement, je souhaitais qu’il le connaisse aussi bien que moi.

Nous allâmes jusqu’au Pré-au-lard en calèche avec la gentillesse de Shona qui avait bien voulu en mettre une à ma disposition. De là, nous prîmes la direction du Chemin de Traverse avec nos bagages. Heureusement, un elfe de maison libéré mais travaillant toujours à Poudlard, nous aida à porter nos bagages.  Une fois arrivé, nous passâmes par le passage du Chaudron Baveur. Je remerciais l’elfe en lui donnant 1 gallion en l’encourageant à se faire plaisir et à s’acheter des vêtements car Neswik en raffolait et nous sortîmes immédiatement pour ne pas perdre de temps. Là, nous prîmes un taxi qui nous emmena à l’aéroport et ensuite nous montâmes dans l’avion en direction du Maroc.

Durant le trajet, Franz n’arrêta pas de nous poser des questions sur ce qu’il voyait, ce que nous faisions (achat de billet, contrôle, etc..) puis il finit par s’endormir une heure après l’envol de l’appareil. Mathéo et moi, nous nous regardâmes en souriant. Puis je posais ma tête sur son épaule car Franz avait insisté pour être près de l’hublot pour voir les nuages.
Une fois au Maroc, la chaleur  s’installa sur nos épaules comme des chapes de plomb. Je fis apparaître immédiatement un chapeau sur la tête de Franz, une capeline sur la mienne et je regardais Mathéo pour savoir s’il allait bien. Il me sourit. Je lui rendis.

Nous fûmes interpellés par un homme qui demandait si j’étais bien la fille de Madame Vénatores. J’eus une hésitation, puis je me rappelais que c’était le nom de famille de Victoria alors je hochais la tête et il nous invita à monter dans une vieille Mercedes. Le trajet fut ponctué de quelques remarques de notre chauffeur qui répondait au nom de Mohammed et des questions que Franz lui posait sur ce qu’il voyait. Nous montions dans les hauteurs et bientôt nous arrivâmes devant un grand portail et nous débouchâmes sur une grande allée de jardin.


-          Nous voilà donc arrivés murmurais-je de nouveau quelque peu inquiète.


La voiture s’arrêta devant une grande Riad et de valets nous ouvrirent les portes. Franz sauta dehors. Je le suivis et Mathéo sortit de l’autre côté. Nos affaires furent immédiatement prises  en charge. Tout le monde entra, il ne restait plus que Victoria, ma mère, adossée à une colonne en marbre, en train de fumée.
Nous allâmes à sa rencontre d’un petit pas, contraints et méfiants.


-          Mes enfants ! s’exclama Victoria de sa voix rauque qui me fit frissonner. Elle embrassa Franz sur le front, me pris la main quelques instants pour me saluer et serra celle de Mathéo. Je suis ravie que vous ayez accepté mon invitation ! Grand Dieu, tu dois être Franz toi ! déclara t-elle en fixant mon fils avec son regard perçant de vieille chouette. Je suis certaine que toi et moi serons d’excellents amis !




Elle ponctua ses paroles d’un effleurement du petit nez de mon fils. Je ne pus m’empêcher de tirer Franz vers moi, en le serrait contre mon corps. Réaction stupide et maladroite mais maternelle. Je crois que mon subconscient n’oubliera pas de sitôt ce que j’ai enduré en tant que fille de Victoria et je ne voulais pas que sa noirceur vienne se distiller dans le cœur innocent et pur de mon fils.

Victoria soutint mon regard mais ne dis rien. Elle se releva et se tourna vers mon mari.


-          Et vous, vous devez être Mathéo ? J’ai beaucoup entendu parler de vous…Un vampire ? Je crois que nous ne manquerons pas de sang pour vos repas. J’ai demandé à ce qu’on égorge 14 jeunes filles vierges, une pour chaque jour de votre séjour !




Je bouchais les oreilles de Franz en incendiant ma mère des yeux. Comment osait-elle dire des choses aussi horribles devant son petit-fils et insinuer que son père mangeait tuait des personnes. J’allais ouvrir la bouche quand elle s’esclaffa.


-          Je plaisante très cher ! Je plaisante ! Le directeur de l’hôpital est un intime, nous avons donc un stock de sang dans le bar club de votre chambre !


- Très drôle, vraiment! On apprécie ton humour mère!


Mathéo lui fit savoir sa façon de penser alors j’éloignais Franz en lui disant d’aller regarder le jardin.




-          Ma chérie, tu me fais tellement penser à moi quand j’avais ton âge. Belle, jeune, pleine d’énergie, séductrice, avec déjà un enfant dans les bras ! Un jour, tu hériteras de tout le reste ! Rentrons ! Vos affaires ont déjà été mises en place et le dîner va bientôt être servi !
 
-          J’espère que les ressemblances s’arrêtent là chère mère ! Franz, viens, on va manger.
 

Nous la suivons à travers les dédales des couloirs pour arriver dans une grande salle à manger. Je m’assieds à la droite de ma mère, elle voulut que Franz se mette à sa gauche. Mathéo se mit à côté de notre fils. Le repas commença par une véritable danse des serveurs qui apportèrent les plats. Je fus surprise de tout ce qu’il y avait sur la table et ce n’était que le premier service. Je regardais Franz, il avait des yeux ronds comme des billes, lui qui était très gourmand et qui mangeait comme quatre.



- Tu as prévu d’autres invités?? questionnais-je Victoria.


Elle me répondit puis je lui demandais pendant que Franz demandait au serveur derrière lui dire ce qu’il y avait dans les plats.


-          Pourquoi nous avoir demandé de venir ? Qu’est-ce que tu veux ?

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Mathéo Kénaël
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MessageSujet: Re: Vacances chez Victoria   Vacances chez Victoria EmptySam 30 Nov - 21:29

Philomena m’avait persuadé que ça ferait du bien à Franz de connaitre sa grand-mère, qu’il se fasse lui-même sa propre opinion d’elle. Ça ne me plaisais pas plus que ça mais je devais admettre que je ne voulais pas être la personne qui mette de la distance avec de la famille car on ne savait jamais pendant combien de temps on pouvait en bénéficier.

Philomena avait envoyer la réponse positive il y a déjà une semaine, il était temps de partir pour le Maroc. J’avais du mal à cacher mon non enthousiasme mais j’essayais de paraitre calme et poser pour Franz car pour lui c’était un voyage génial. Il n’avait jamais été au Maroc, encore moins en transport moldus.
Je le regardais tout au long du trajet et ne pu m’empêcher d’avoir un sourire, il était content et rien que cela me rendait heureux. Malgré qu’il n’était pas de mon sang, c’était mon fils et je ne pouvais pas rêver de meilleure chose que de le voir heureux.

Lorsque nous étions arrivés à l’aéroport, le petit homme n’arrêta pas de poser des questions sur tout ce qu’il voyait, sur ce qu’il sentait, ce qu’il goutait aussi. J’avais le droit à des « hé papa ! c’est quoi ça !? » et j’essayais de répondre à la curiosité du jeune homme autant que je le pouvais. Alors que nous montions dans l’avions Franz demanda à être prêt de la fenêtre.

- Du Hublot Franz, le repris-je en souriant. Ça s’appelle un Hublot

Nous le laissions donc passer en premier puis Philomena s’installa et après avoir mis tous les bagages au-dessus de nos têtes je m’assis près de Philomena. Après une heure de questionnement, Franz s’endormi, je souris à ma femme qui installa sa tête sur mon épaule pour le restant du voyage. Lorsque le paysage du Maroc arriva devant nos yeux je réveillais Franz et on sorti de l’avion pour rejoindre un homme qui avait interpellé Philomena sous la dénomination de « fille de madame Venatores »

- Ouais… on ne peut pas vraiment qualifier ce lien de famille comme tel sifflais-je doucement entre mes dents pointues.

On suivi donc cet homme du nom de Mohamed apparemment, qui nous fit monter dans une Mercedes. Sacré voiture… elle voulait nous impressionner ou quoi. Quelques minutes plus tard nous étions devant un grand portail ... encore un signe ostentatoire de richesse.

- Nous voilà donc arrivés murmura Philomena.

Je la sentais inquiète, j’entrelaça ma main dans la sienne et serra doucement pour lui indiquer que j’étais là et que rien ne pouvait arriver. Ou du moins pas à Franz ni à elle.
Lorsque nous sortions du Véhicule, j’allais par reflexe chercher les bagages qui furent récupéré par Mohamed. Décidément... je n’étais pas fait pour ce genre de vie. On se mit en route vers l’entrée et dépassa le seuil de la porte, nous vîmes Victoria adossé à une colonne en train de fumer.
On avança d’un pas méfiant, pour aller doucement à sa rencontre.


-  Mes enfants !

Elle embrassa Franz sur le front, prit la main de Philomena pour la saluer et serra la mienne.

- Je suis ravie que vous ayez accepté mon invitation ! Grand Dieu, tu dois être Franz toi ! déclara t-elle en fixant notre fils. Je suis certaine que toi et moi serons d’excellents amis ! Elle finit sa phrase par une petite pichenette sur le bout du nez de Franz.

Je vis Philomena ramener maternellement notre fils contre sa jambe en signe de protection instinctive. Si je n’avais pas de bonne manière je lui aurais montrer mes canines en signe de prise garde. Certains disent qu’ils sont papa poule moi, manque de bol pour elle je suis papa Vampire…

-          Et vous, vous devez être Mathéo ? J’ai beaucoup entendu parler de vous…Un vampire ? Je crois que nous ne manquerons pas de sang pour vos repas. J’ai demandé à ce qu’on égorge 14 jeunes filles vierges, une pour chaque jour de votre séjour !

Je n’en cru pas mes oreilles, que sous-entendais-t-elle ? que j’étais un monstre, et devant mon fils en plus ! Mon sang bouillait et je pris une grande inspiration pour garder mon calme devant cette première discussion très maladroite.

- Je plaisante très cher ! Je plaisante ! Le directeur de l’hôpital est un intime, nous avons donc un stock de sang dans le bar club de votre chambre ! dit-elle en rigolant.

Philomena lui indiqua que ça ne la faisait pas rire contrairement à elle.

- Effectivement Madame Venatores, cette plaisanterie est d’assez mauvais gout. Je vous remercie pour cette attention mais je n’ai besoin que de très peu de sang.
J’aurais voulu rajouter que le sien m’aurait suffi mais je ne voulais pas m’étendre plus sur un sujet comme cela avec Franz. Philomena dû entendre mes pensées car elle envoya notre fils jouer dans le jardin.
- Je vous prierais à l’avenir de garder vos phrases salaces pour vous et ne pas me faire passer pour un homme que je ne suis pas. Car effectivement je ne pourrai vous cacher longtemps que je ne suis pas le premier à avoir été content de venir vous voir.

Après avoir balayer ma phrase rapidement elle reprit la conversation avec Philomena.

- Ma chérie, tu me fais tellement penser à moi quand j’avais ton âge. Belle, jeune, pleine d’énergie, séductrice, avec déjà un enfant dans les bras ! Un jour, tu hériteras de tout le reste ! Rentrons ! Vos affaires ont déjà été mises en place et le dîner va bientôt être servi !

- J’espère que les ressemblances s’arrêtent là chère mère ! Franz, viens, on va manger.

Alors là j’étais loin de pouvoir imaginer cette femme comme une copie de ma douce et belle étoile. Qu’elle ne s’inquiète pas je ne vois rien de cette vieille chouette dans ma femme si ce n’est qu’elles sont du même sexe.
On avança dans le manoir jusqu’à ce qu’on arrive à la salle à manger ou plutôt à la salle de réception car pour moi cette salle faisait presque la taille de notre maison tout entière.


Je m’installais près de Franz pour pouvoir veiller sur ce qu’il mangeait, on ne se sait jamais, elle pourrait l’empoisonner ou quelque chose du genre. Philomena, elle saurait se débrouiller dans ce cas de figure là.
A peine nous étions attablé que les serveurs arrivaient avec des plats en tout genre. Tout ça étaient pour nous ? croyait-elle que nous étions des ogres ?


- Tu as prévu d’autres invités ?? Demanda Philomena, ayant apparemment la même interrogation que moi.

-  Pourquoi nous avoir demandé de venir ? Qu’est-ce que tu veux ?

J’étais curieux d’avoir la réponse à cette question. Car en effet je me la posais depuis que j’avais lu cette lettre il y a plus d’une semaine maintenant. Qu’avait-elle prévu pour nous, pourquoi revenait-elle après avoir fait tant de mal à ma femme. Rien qu’à penser à ce qu’elle pouvait faire, ce qu’elle avait fait et ce qu’elle était me donnais envie de vomir.
Je regardais mon assiette, ça avait l’air très bon mais je ne pu m’empêcher d’analyser magiquement les ingrédients présents dans nos plats à Franz et moi.
Aucun risque pour l’instant, nous pouvions manger.

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Victoria G. Vénatores
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MessageSujet: Re: Vacances chez Victoria   Vacances chez Victoria EmptyDim 1 Déc - 22:55

Enfin ils étaient arrivés. Après des salutations et des présentations quelque peu virulentes que je me dépêchais de calmer, je les invitais à entrer dans dans le Riad. Les yeux s'écarquillèrent. Mon petit fils partir tout sourire explorer les lieux qui brillaient de couleurs et étaient construits avec une architecture orientale.

Les portes étaient en bois massif, aillant une forme non pas rectangulaire mais comme celles des palais des milles et une nuits, le sol était en obsidiane et les murs peints en blanc. Les nombreuses colonnes qu'il y avait étaient quant à elles en marbre, de différents motifs. Certaines étaient décorées de peintures, d'autres encore avaient des gravures en arabe qui ondulaient tout le long. Des fontaines abreuvaient les oiseaux dans les patios, et avec toutes le splantes autour, laissaient entrer une fraîcheur agréable sous cette chaleur écrasante.

Nous traversions pièce par pièce en silence jusqu'à arriver à la grande salle à manger où nous prîmes place à table et je donnais l'ordre à Al Batoul, la gouvernante de servir.
Un défilé de valets et de servantes tous et toutes habillés en Kandorat et Djellabas. J'avais inssité pour que Franz soit assis à côté de moi et les valets retirèrent les couvercles laissant apapraître des mets raffinés: Coucous au légumes et à la viande, couscous au poulet et raisins secs, pastilla au poulet et amandes, briwat de poisson, cigares au fromage fondu, maklouba, tajines de toutes sortes... Très frugal le tout, mais les parfums des épices et la chaleur dégagée par chaque plat étaient de réelles symphonies culinaires.

Je retirais ma chachia et mes lunettes, faisant apparaître mes yeux marrons et mes cheveux roux avec une mêche blanche tout le long. Je pense que ce fût à cet instant que notre ressemblance était plus évidente.

- Eh bien, bon appétit ! - Dis-je tandis que les valets nous servaient des portions dans nos assiettes selons les choix de chacun.

Je me faisais une joie de voir Franz manger avec appétit et poser des questions sur tout, alors j'ai demandé à Al Batoul de faire ramener toute l'équipe des cuisines pour qu'il poses toutes les questions qu'il souhaitait.

- Al Batoul ? S'il vous plaît, demandez à tout le staff de la cuisine de monter, je crois que ce petit gourmand a beaucoup de questions à poser ! - dis - je le regardant.

- Oui madame, tout de suite madame !

Elle s'exécuta et Philoména brisa le silence assommant qui reignait dans la salle.

- Tu as prévu d’autres invités ??

- Oh ..., Pardon.. ! - Dis-je avalant une gorgée de vin. - Non, pas pour aujourd'hui. Enfin, ta soeur va peut être passer tout à l'heure mais - Je stoppais net lorsque je vis que tous les trois mes dévisageaient. - Ta soeur aînée, Edurne. Bref, j'ai réussi à reprendre contact avec elle il y a quelques temps... Je disais qu'elle allait peut être passer, mais ce n'est pas sûr ! Mais dans deux jours, tes frères arriverons également avec leurs familles.

Je souris à Mathéo qui semblait ne pas réellement comprendre comment me cerner, puis je me concentrais sur mon asiette, mais la voyant, je la repousait d'une main et allumait une cigarette. Je sonnais la cloche pour qu'on m'apporte un cendrier et qu'on débarasse mon asiette.

- Shoukran - dis-je sans regarder le valet, mes yeux trop occupés à regrader dans le vide.

-  Pourquoi nous avoir demandé de venir ? - dit ma fille.

Je détachais mon regard du vide qu'il observait.

- Hmm? Plait-il? - répondis-je distraite.

- Qu’est-ce que tu veux ? - Insista-t-elle avec plus d'autorité.

- Qu'est ce que c'est que cette question? N'ai-je pas le droit de vouloir passer du temps avec mes enfants et mes petits enfants? Franz pourra ainsi connaître ses cousins et cousines, toi tu pourras enfin renouer avec tes frères et ta soeur, et moi je serai enfin réunnie avec vous. Et vous Mathéo, vous serez le seul vampire parmi nous mais ce n'est pas grave, vous êtes de la famille ! - Puis, voyant l'air interloqué de ma fille, je dis en me levant doucement de ma chaise - Je n'ai pas toujours été gentille est sincère. J''ai vraiment  mérité le nom de sorcière. Mais aujourd'hui, je suis repentie et je veux faire marche arrière. Il est vrai que j'ai le secret d'une sombre magie, c'est un talent que j'ai toujours possédé et toi aussi peut - être qu'un jour tu l'auras.

Mathéo me regarda et je voyais bien qu'il se posait des questions. Il n'était pas doué pour cacher ses émotions.

Je roulais mes yeux et appelais la gouvernante.

- Al Batoul !!! - Elle arriva avec l'équipe des cuisines. - Ah, à la bonne heure ! Franz, s'il te plaît, va avec Al Batoul ! Tu vas voir, elle prépare les meilleurs biscuits au monde !

Une fois l'enfant parti, je pris un regard sombre, allumait une autre cigarette et m'assis en face de Mathéo et Philoména.

- Bien. Nous avons dans la famille, un don, une magie ancienne et rare qui nous permet de faire tout ce q'une baguette peut faire juste en utilisant les mains. Certes, même avec baguette, un sorcier peut faire bouger des choses, fermer une porte, l'ouvrir, mais je te parle des sortilèges les plus puissants. Hors, il ne se transmet qu'à une seule personne par génération, et pour le transmettre à la génération suivante, il faut que le possesseur précédant décède. - Ils semblaient tous les deux comprendre à présent - Je suis celle qui possède ce don dans la famille, et meme si à 68 ans, je suis jeune pour ceux de notre espèce, eh bien sâchez que je suis la première sorcière au monde à avoir une maladie moldue incurable. Un cancer ils appellent ça. Ici - dis-je pointant mon doigt vers ma tête. - Euuuh... les docteurs disent qu'il est métastasé et en fase terminal, et qu'il n'y a... Plus rien à faire ! - Je gardais un sourire devant leur tête. - Et ne me demandez pas d'essayer de me soigner dans le monde sorcier, il est déjà trop tard. De plus, je ne veux pas passer les derniers jours de vie à m'ennuyer dans un hôpital, avec un cathéter accroché à mon pubis et empoisonnant mon corps alors... ! Voilà, - ajoutais-je pour finir - Le karma a fini par me rattraper! Je suis mourante !

Et soudain, une grande femme très svelte, à la chevelure rouge acajou fît son entrée dans la salle à manger. Elle aussi avait une cigarette accrochée au bec. C'était Edurne. A côté d'elle, ses enfants Judith et Bécker, les cousins de Franz se précipitèrent dans mes bras pour me faire des bisous.

Je me relevais et fit les présentations.

- Philoména, Mathéo, voici Edurne. Edurne, voici ta soeur Philoména ainsi que son mari, Mathéo. Franz ! - dis-je à haute voix. Il arriva avec un petit sourire et plein de miettes de biscuits sur les babines. - Mais dans quel état tu t'es mis ! - dis-je en rigolant de ma voix grave et rouillée.- Franz, voici ton cousin Bécker et ta cousine Judith. Les enfants, dîtes bonjour à votre cousin et aller faire un saut dans la piscine !

- Ouaiiiis, piscine !!
- crièrent les deux bambins en traînant Franz avec eux.

- Bonjour - dit Edurne en serrant la main à Mathéo et faisant la bise à Philoména. - Enfin on se rencontre ! - dit-elle avec un sourire.

Edurne était une femme autoritaire qui impose le respect, l'ordre et la netteté, mais elle était également d'une très grande douceur.

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Franz Albacova Kenaël
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MessageSujet: Re: Vacances chez Victoria   Vacances chez Victoria EmptyMer 18 Déc - 19:31

J’avais réussi à convaincre maman et papa de répondre à l’invitation de Victoria, la mère de ma mère. Ce qui fait que c’est censé être ma grand-mère. Je ne l’appelais pas comme ça parce que je ne la connaissais pas et que c’était pas une grand-mère comme les autres. Bref, maman n’avait pas été difficile à faire changer d’avis mais papa quand il était rentré du travail ne voulait pas en entendre parler. Il détestait Victoria parce que c’était une femme méchante qui avait fait beaucoup de mal. Je savais qu’il n’y avait pas que ça mais mes parents me disaient que j’étais trop petit pour comprendre et que c’était des histories de grandes personnes. Que je ne devais pas y être mêlé et me faire ma propre opinion. J’ai rappelé ce détail à papa et je crois que c’est ce qui les as décidés, finalement.

J’avais raconté à tous mes amis que j’allais passer mes vacances avec mes parents au Maroc, chez ma grand-mère. Il y avait qui étaient jaloux !! ça m’a bien fait rire et j’étais hyper content d’avoir cette chance. En plus, papa et maman avaient décidé de faire le voyage comme les moldus pour me faire découvrir leur mode de vie, plus précisément leur mode de transport. J’allais apprendre et j’adorais ça !! J’étais à Serdaigle, hein.

Les jours approchaient et j’avais tenu tête à maman pour ma valise. Je savais que je pouvais la faire toute seule.


  • Je suis assez grand pour choisir mes vêtements, maman !! Je sais comment faire !!



Elle me regarda mi-amusée, mi-perplexe parce qu’elle ne m’avait jamais appris à faire une valise mais devant ma fermeté, elle laissa tomber. En vérité, je ne savais pas comment faire une valise mais comme tous les enfants de mon âge, je disais que je savais tout faire même si ce n’était pas le cas parce que je voulais devenir une grande personne et montrer à mes parents que je l’étais. Que je grandissais ! Quand je crus qu’elle avait le dos tourné, je cherchais des affaires dans mon armoire mais je ne savais pas quoi prendre. C’est difficile de savoir les vêtements que l’on va mettre en avance !! Je restais plantée devant mes vêtements que j’avais sortie par terre. Toute ma chambre était un grand capharnaüm. Maman, passant devant ma porte, rigola et décida de m’aider devant ma mine boudeuse.


  • Prends que les vêtements légers car il va faire chaud.



Un sourire pour remercier maman, je pris une boule de vêtements sans regarder ce que je prenais et je les fourrais d’un coup dans ma valise et je fourrai des choses par-ci par-là et j’essayais de fermer ma valise mais je ne réussis pas. Je m’assis dessus et je réussis à la fermer. Je pris la poignée mais je ne réussis pas à la mettre par terre. Elle était trop lourde ! Je pris alors ma baguette et je prononçais « alohomora » et elle arriva par terre avec fracas. J’étais tellement pressé que je n’arrivais pas à dormir et que maman dû se fâcher pour que je dorme et arrête de farfouiller pour trouver des renseignements sur le Maroc.

Le jour arriva enfin où le départ était venu. Je tambourinais sur la porte de la chambre de mes parents pour les réveiller pour être sûr qu’ils soient réveillés pour ne pas louper notre vol. Je me précipitais en bas, dans la cuisine, pour me préparer un petit déjeuner. Je pris un bol de céréales et un jus d’orange et je les avalais en vitesse.

Maman arriva encore endormie et en me voyant avec du lait et des céréales dans la bouche, elle rigola.


  • Alors Hamtaro, déjà debout ?? Prends le temps d’avaler avant d’engloutir une nouvelle bouchée

  • Ooummmiiii mmommman déclarais-je en souriant alors que du lait sortait de ma bouche et coulait le long de ma mâchoire.



Papa descendit en bas et nous finîmes le petit déjeuner ensemble. Ensuite, on se lava et s’habilla avant de sortir et de se diriger dehors avec nos valises jusqu’au Pré-au-lard avec une calèche de Madame Godolphin. Quand on arriva à Londres, je commençais à poser des questions à mes parents « C’est quoi ça ? A quoi ça sert ? Pourquoi c’est comme ça ? C’est quoi un taxi ? ça sert à quoi un billet ? un aéroport ? Pourquoi, on passe le billet dans l’appareil ? ». Malgré mes incessantes questions et ma constante demande d’attention, papa et maman ne perdirent pas patience et papa me répondit à chaque fois.

Quand on monta dans l’avion, j’avais les yeux ronds de surprise et d’excitation devant l’énorme machine que c’était. Je me demandais comment, un truc aussi lourd pouvait voler comme un oiseau. Papa et maman m’expliquèrent l’histoire des moteurs, de la puissance, etc et j’avais hâte que l’avion s’élèvent pour être témoin de ce spectacle.


L’excitation, la fatigue et l’empressement eurent raison de moi et je finis par m’endormir dès que je pus constater avec mes yeux que mes parents m’avaient dit la vérité. Je tombais de fatigue, tout de suite, près du hublot, nouveau mot que papa m’avait appris. J’avais l’impression que j’avais dormi longtemps longtemps longtemps quand je fus réveillé par papa car on était arrivés à notre destination.


  • Le MAROC !!! On est arrivé !!! On est arrivé !!!! m’exclamais-je en dansant de joie, à la sortie de l’avion.



Dans l’aéroport, un homme apostropha maman et au final, on partit avec lui. Je regardais maman et elle m’expliqua que c’était grand-mère qui nous envoyait quelqu’un pour nous emmener chez elle en toute sécurité et au plus vite.  Je suivais mes parents en regardant autour de moi. La chaleur était grosse. C’est horrible. Il faisait trop chaud !! Heureusement que j’avais écouté ma mère pour ma valise !! Il y avait plein de monde, plein d’éclats de voix, des couleurs vives, du bruit, etc.. Je posais des questions à Mohammed qui s’appelait pour savoir qu’est-ce que c’était ce que je voyais. Il y avait des beaux et grands monuments avec des beaux dessins dessus ! Ce n’était pas du tout comme ça chez nous !! Incroyable. Le trajet n’était pas si long et on arriva bientôt devant un grand portail. Il était immense !!



  • C’est à ma grand-mère tout ça ?!! C’est sa maison ?!! Elle est énorme !!



Je me sentais tout excité !! Tout était beau avec pleins de fleurs et un soleil qui claquait partout !! Je descendis de voiture en courant et je vis une vieille femme élégante, la cigarette à la main. Je restais auprès de mes parents, sans rien dire mais quand Victoria me parla, je répondis avec mon innocence et ma fougue.



  • Oui, je suis Franz Albacova Kenaël ! Et toi, tu es Victoria ! Ma grand-mère normalement même si tu n’es pas comme les autres !!



Elle m’assura qu’on sera ami et que j’allais bien m’amuser et je la crus en voyant ce que je voyais autour de moi. Mes parents parlèrent avec grand-mère mais maman me dit d’aller voir le jardin plein de fleurs. Je ne posais pas de questions et je les laissais parler entre eux. Bientôt, je retournais auprès d’eux car on allait manger.



  • J’ai tellement faim que je pourrais avaler un éléphant ou même une antilope.



Tout le monde rit et j’attendis avec impatience que les plats arrivent sous les ordres de grand-mère et je n’attendis pas longtemps !! Je me retrouvais avec plein de truc devant moi !! Je pris de tout et je demandais ce que c’était. Papa regarda dans mon assiette, je me demandais ce qu’il cherchait mais je le laissais faire, du moment qu’il me laissait manger. J’avalais ce que j’avais dans mon assiette à vitesse grand V sans écouter ce que papa et maman disaient à grand-mère. Quand j’eus fini, grand-mère me dit d’aller dans la cuisine pour pouvoir demander à la cuisinière ce que je voulais. Je descendis alors des escaliers et beaucoup de couloirs avant d’arriver dans une grande salle où il y avait de grands fours et des grandes casseroles marrons. Une petite dame corpulente se tenait devant moi avec un foulard sur la tête et elle était toute rouge au visage.


  • Qu’est-ce que tu as au visage ? Tu es malade ?

  • J’ai juste chaud à cause du soleil et des fours.

  •  Ahhh c’est parce que tu fais à manger !! Maman dit qu’il faut boire quand on a chaud ! Pour ne pas être malade !

  • Eh elle a bien raison déclara la dame avec un drôle d’accent dans la voix.



Je parlais avec elle et elle m’a expliqué plein de choses !! Elle m’a même montré comment faire des biscuits marocains. C’était super bon !!! Des cornes de gazelle que ça s’appelait et j’adorais ça !! Elle m’a même appris quelques mots en arabe mais je n’ai pas encore réussi à le dire correctement.


Quand je remontais dans la salle, personne n’y était, il était sorti. Je courus vers maman et elle m’embrassa. Je trouvais une autre dame avec maman, papa et grand-mère et il y avait même deux enfants de mon âge. On me les présenta comme mes cousins et on nous autorisa à aller dans la piscine. Je les suivis en courant car ils savaient le chemin contrairement à moi. J’appris à faire leur connaissance et on parla de nos vies complètement différentes. J’étais trop content de découvrir que j’avais une tante et des cousins. Maman m’en avait jamais parlé !!


La journée passa trop rapidement et je ne revins dans la maison que le soir quand il commença à faire plus frais dehors et que mon ventre cirait famine !!!



  • Papa !!! Maman !! On mange quoi, j’ai faim !!! La piscine était super grande et super profonde !! Pourquoi, on en a pas à la maison ?!! C’est bien quand il fait chaud !! Je me suis trop bien amusé !! On reste, hein ??



J’entrais dans la pièce en courant et cherchant ma famille.



  • On fait quoi demain ? Tu sors avec nous grand-mère Victoria ??

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Philomena Albacova Kenaël
Professeur d'astronomie
Philomena Albacova Kenaël


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MessageSujet: Re: Vacances chez Victoria   Vacances chez Victoria EmptyMer 1 Jan - 22:36

-          - Tu as prévu d’autres invités questionnais-je voyant tous les plats que ma mère avait demandé à préparer pour nous.


-         -  Oh…, pardon ! Non pas aujourd’hui. Enfin, ta sœur va peut-être passer tout à l’heure mais…

Je stoppais net le chemin de ma fourchette vers ma bouche devant cette nouvelle. Elle m’annonçait ça sans ambages comme si nous parlions de météo ! Je n’en revenais pas !! J’ai donc une sœur ? Elle dû voir ma tête car elle précisa comme si c’était une évidence


-         -  Ta sœur aînée, Edurne. Bref, j’air réussi à reprendre contact avec elle, il y a quelques temps…
-          Bref ? Bref ! Je ne savais même pas que j’avais une sœur ! Vous ne me l’avez jamais dit mère ! Comment suis-je censé le prendre ?...


Je me tus abasourdie et je cherchais Mathéo du regard pour avoir son soutien devant ces informations inattendue et dont je ne savais quoi faire. D’un côté, c’était irréel ; de l’autre j’avais des tonnes de questions qui se bousculaient sur le bon de mes lèvres mais Victoria faisait la sourde oreille à ce que je pouvais ressentir et continua sans faire attention à moi et mes réactions.

-           Je disais qu’elle allait peut-être passer, mais ce n’est pas sûr !! Mais dans deux jours, tes frères arriveront avec leurs familles.
-          Mes frères ??!


La fourchette cette fois-ci tomba dans un fracas contre mon assiette.

-          Mathy… murmurais-je appelant mon mari pour avoir son aide pour que je ne perde pas pied. Je venais de découvrir que je n’étais pas fille unique et qu’en plus de cela, toute une partie de ma famille m’avait été caché et qu’elle était nombreuse. Ce n’est pas possible…


Je m’accrochais à Mathéo pendant que ma mère se concentra sur son assiette avant de la repousser de demander qu’on l’enlève pour la remplacer par un cendrier.

-          Shoukran entendis-je au loin, des bourdonnements dans les oreilles.
-          Pourquoi nous avoir demandé de venir ? demandais-je d’une voix blanche.
-          Hum…Plait-il ?
-          Qu’est-ce que tu veux ? insistais-je pleine d’autorité et de colère contenue devant son manque de concentration comme si elle s’ennuyait.
-          Qu’est-ce que c’est que cette question ? N’ai-je pas le droit de vouloir passer du temps avec mes enfants et mes petits enfants ? Franz pourra ainsi connaître ses cousins et cousines, toi tu pourras enfin renouer avec tes frère et ta sœur, et moi je serai enfin réuni avec vous. Et vous Mathéo, vous serez le seul vampire parmi nous mais ce n’est pas grave, vous êtes de la famille !  Devant mon regard interloqué, elle se leva doucement de sa chaise. Je n’ai pas toujours été gentille et sincère. J’ai vraiment mérité le nom de sorcière. Mais aujourd’hui, je suis repentie et je veux faire marche arrière. Il est vrai que j’ai le secret d’une sombre magie, c’est un talent que j’ai toujours possédé et toi aussi peut-être qu’un jour tu l’auras.
 
Ma mère envoya Franz dans les cuisines et dès que mon fils partit, je laissais ma colère exploser.
 
-          Passer du temps avec ta famille au complet ? Te moques-tu du monde ??!! Tu viens de me lâcher que j’ai des frères et une sœur qui ont eux aussi, une famille !! Et ça sans ambages !! Ce n’est pas des choses que l’on dit comme ça !! et encore moins devant mon fils qui va se retrouver lui aussi avec une famille et il va me poser des questions ! Tu ne penses vraiment qu’à toi !! Tu es une sale égoïste ! Tu t’es bien dispensé de me dire tout ça avant que je vienne ! Tu veux faire marche arrière mais je n’ai pas forcément envie de t’accorder le pardon que tu réclames surtout que tu continues à ne penser qu’à toi ! Tu continues de mettre ma vie sans dessus, sans dessous ! Je ne me laisserai plus faire. J’ai un fils et je dois le protéger, je veux me protéger aussi et je ne veux pas que mon mari soit mêlé à tes histoires ! Je ne veux pas de ta magie ! Ni de ton argent ! Ni de ta maison ! Je veux que mon fils et mes futurs enfants, si j’en ai, sois loin de toi !


Elle répondit à mes accusations et à mon excès de colère et d’impatience. Je n’étais pas d’un tempérament colérique et orageux mais c’était les deux gouttes d’eau qui avaient faits débordées le vase qui était resté remplie depuis mon enfance. Je n’avais pas réussi à lui pardonner malgré les années et ma famille.  Mathéo prit la parole et je l’écoutais, m’appuyant sur lui, le laissant gérer, le temps que je me ressaisisse. Je fermais les yeux, écoutant les paroles de ma mère s’égrenées.


-          Bien. Nous avons dans la famille, un don, une magie ancienne et rare qui nous permet de faire tout ce qu’une baguette peut faire juste en utilisant les mains. Certes, même avec une baguette, un sorcier peut faire bouger des choses, fermer une porte, l’ouvrir, mais je te parle des sortilèges les plus puissants. Hors, il ne se transmet qu’à une seule personne par génération, et pour le transmettre à la génération suivante, il faut que le possesseur précédant décède. Je suis celle qui possède dans la famille, et même si à 68 ans, je suis jeune pour ceux de notre espèce, eh bien sachez que je suis la première sorcière au monde à avoir une maladie moldue incurable. Un cancer, ils appellent ça. Ici, dit-elle en pointant son doigt vers sa tête. Je me redressais en entendant ça. Euuuh…les docteurs disent qu’il est métastasé et en phase terminale, et qu’il n’y a…plus rien à faire !


Mathéo et moi, nous nous regardâmes. J’étais un peu honteuse de m’être emportée ainsi même si ma colère était toujours là. Mais s’énerver n’apportera rien.  Nous allions ouvrir la bouche pour lui dire de se soigner car étant médecin Mathéo avait cette nature et moi, même si je la détestais, une partie de moi restait consciente que j’avais un lien du sang avec cette femme et je ne pouvais pas vouloir sa mort. Toutefois, elle nous devança


-          Et ne me demandez pas d’essayer de me soigner dans le monde sorcier. Il est déjà trop tard. De plus, je ne veux pas passer les derniers jours de ma vie à m’ennuyer dans un hôpital avec un cathéter accroché à mon pubis en empoisonnant mon corps alors… ! Voilà ! Le karma a fini par me rattraper ! Je suis mourante !

Sur ce point, je ne pouvais rien ajouter. Elle avait raison. Tout se paye un jour ou l’autre et la facture venait de tomber pour elle ! mais il y avait peut-être quelqu’un qui pouvait faire quelque chose pour elle.


-          La directrice de Saint-Mangouste pourrait faire quelque chose pour toi. Elle a un talent immense et de pouvoirs très guérisseur. N’est-ce pas mon chéri ? Qu’est-ce que tu en penses ? Au moins, essayer ?


Mathéo parla mais nous pûmes aller plus loin car une grande femme très mince, à la chevelure acajou fit son entrée dans la salle à manger. Elle avait aussi une cigarette à la main. Je me demandais bien qui était cette femme mais en la regardant bien, elle ressemblait à ma mère. Je déglutis en me doutant de l’identité de la nouvelle venue. Je me demandais pourquoi je n’avais aucuns souvenirs de mes frères et de ma sœur alors que je me souvenais de ce que ma mère m’avait fait subir durant mon enfance.


-          Philomena, Mathéo, voici Edurne. Edurne, voici ta sœur Philomena ainsi que son mari, Mathéo. Franz ! Mon fils arriva, la bouche pleine. Franz, voici ton cousin Becker et ta cousine Judith. Les enfants, dites bonjour à votre cousin et aller faire un saut dans la piscine !

 Ils crièrent et se précipitèrent à l’arrière de la maison. Mon fils ne semblait pas prendre en compte qu'il venait de découvrir des cousins. Il voyait juste qu'il avait des gamins de son âge pour s'amuser. Un enfant voyait vraiment l'essentiel de ce que l'on devait voir et prendre en compte...

-          Bonjour dit Edurne, ma..soeur, j'avais encore du mal, en tendant la main à Mathéo et en me faisant la bise, me prenant au dépourvu. Enfin, on se rencontre !


-          Je…Je ne savais pas ton existence. Je viens de l’apprendre par Victoria, il y a quelques minutes…tout comme l’existence de nos…frères… Tu savais que j’existais? questionnais-je en fronçant les sourcils. Je ne comprends pas…Pourquoi je ne savais pas ? Pourquoi, je n’ai pas de souvenirs ? Et j’ai des tas de questions... Qui es-tu ? Où vis-tu ? Que fais-tu ? Que te rappelles-tu ?




Edurne s’assit à la table et demanda une assiette pour continuer le repas avec nous en essayant de répondre à toutes les questions que je lui avais posé et que Mathéo lui posait aussi. Tard dans la soirée, nous quittâmes la salle à manger et je montais dans ma chambre pour m’allonger un peu et je fermais les yeux tout de suite, épuisée par les révélations retentissantes que j’avais dû encaisser. Je laissais Mathéo s’occuper de tout pendant quelques heures.
A mon réveil, je revêtis une robe légère et je descendis dans le salon et j’entendis Franz demander à Victoria et son père


-          On fait quoi demain ? Tu sors avec nous grand-mère Victoria ?

La réponse des intéressés me fit sourire et j’entrais dans la pièce.

-          Ça me semble parfait tout ça ! On mange quoi, j’ai une faim de loup moi aussi comme dirai mon cher fils ! Edure est encore là ?
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Mathéo Kénaël
Membre du personnel de St Mangouste
Mathéo Kénaël


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MessageSujet: Re: Vacances chez Victoria   Vacances chez Victoria EmptyMer 15 Jan - 20:51

Alors que nous étions tous les quatre à table, un défilé pharaonique de nourriture passait devant nous. Alors que Franz avait l’air d’être le plus content de tous les petits garçons je me posai la question de savoir pourquoi Victoria avait prévu autant pour nous, ça cachait quelque chose et Philomena avait apparemment le même ressenti que moi puisqu’elle lui demanda

- Tu as prévu d’autres invités ??

Tout en continuant son repas elle nous apprit que la famille de la sœur de Philomena allait surement venir puisqu’elles les avaient également invités. En entendant ces paroles, ma fourchette n’arriva pas jusqu’à ma bouche, je regardais également ma femme pour être sûr qu’elle était tout aussi surprise que moi de cette annonce. Une sœur ?  Ma femme avait donc une sœur. C’était avec un naturel nonchalant qu’elle continua la conversation comme si elle avait annoncé qu’il y aurait surement du fromage à la fin du repas.

-  Ta sœur aînée, Edurne. Bref, j’ai réussi à reprendre contact avec elle, il y a quelques temps…

Après ces quelques mots, Philomena était toute troublée je le voyais bien.

-          Bref ? Bref ! Je ne savais même pas que j’avais une sœur ! Vous ne me l’avez jamais dit mère ! Comment suis-je censé le prendre ?...

Je la regardais avec tendresse pour lui faire comprendre que j’étais là et que cette révélation était naturellement troublante mais que j’étais là pour elle. Je continuais mon repas doucement en écoutant cette conversation de famille. Je me demandais bien si cette Edurne était comme femme ou plutôt comme Victoria … je priais secrètement pour la première proposition car je ne me voyais pas avec deux Victoria, une me suffisait largement !

-           Je disais qu’elle allait peut-être passer, mais ce n’est pas sûr !! Mais dans deux jours, tes frères arriveront avec leurs familles.

Alors là, si ma mâchoire aurait pu se décrocher elle l’aurait fait. J’entendis un fracas, le bruit des couverts de ma femme qu’elle avait laissé tomber sur son assiette.

-          Mes frères ??! Mathy…
dit-elle comme un appel à l’aide.

Je me levais de ma place et me dirigea prêt d’elle, posant mes mains calmement sur ses épaules pour la rassurer autant que je le pouvais.

- Ce n’est pas possible… rajouta-t-elle.

Je la sentais totalement perdu et je pouvais le comprendre. Mon seul frère était décédé et en aucun cas je ne pouvais penser qu’un jour je rencontrerais un frère ou une sœur comme apparu de nulle part. Elle qui a toujours était enfant unique elle se retrouve avec une ribambelle de frères et sœur, quel choc. Elle s’accrochait à mon bras et je m’assis sur la chaise vide à côté d’elle pour être à sa hauteur. Je l’embrassai sur la tempe pour la calmer un peu.
Victoria, elle, continuait l’avancement de sa discussion tranquillement en demandant un cendrier à son personnel de maison. Après la question de ma femme sur la raison de notre venue ici elle répondit un peu « outrée »


-          Qu’est-ce que c’est que cette question ? N’ai-je pas le droit de vouloir passer du temps avec mes enfants et mes petits enfants ? Franz pourra ainsi connaître ses cousins et cousines, toi tu pourras enfin renouer avec tes frères et ta sœur, et moi je serai enfin réuni avec vous. Et vous Mathéo, vous serez le seul vampire parmi nous mais ce n’est pas grave, vous êtes de la famille !  

Je la dévisageais, elle disait ça comme si je faisais tache mais qu’elle était obligée de faire avec. Elle parlait des vampires comme si j’étais totalement différents de tout le monde… Merci la belle-mère… On m’avait toujours dit que la relation belle-mère et beau-fils n’étaient pas forcément facile mais je crois que j’avais hérité du gros lot !

- Je n’ai pas toujours été gentille et sincère. J’ai vraiment mérité le nom de sorcière. Mais aujourd’hui, je suis repentie et je veux faire marche arrière. Il est vrai que j’ai le secret d’une sombre magie, c’est un talent que j’ai toujours possédé et toi aussi peut-être qu’un jour tu l’auras.

Je ne pouvais qu’acquiescer le début de sa phrase mais en ce qui concernait la magie noire, c’était un choix et dans aucun cas je ne voyais ma femme si douce et gentille utiliser cette sorte de magie.
Après avoir envoyé Franz en cuisine, Philomena fit sortir tout ce qu’elle avait sur le cœur.


 -        Passer du temps avec ta famille au complet ? Te moques-tu du monde ??!! Tu viens de me lâcher que j’ai des frères et une sœur qui ont eux aussi, une famille !! Et ça sans ambages !! Ce n’est pas des choses que l’on dit comme ça !! et encore moins devant mon fils qui va se retrouver lui aussi avec une famille et il va me poser des questions ! Tu ne penses vraiment qu’à toi !! Tu es une sale égoïste ! Tu t’es bien dispensé de me dire tout ça avant que je vienne ! Tu veux faire marche arrière mais je n’ai pas forcément envie de t’accorder le pardon que tu réclames surtout que tu continues à ne penser qu’à toi ! Tu continues de mettre ma vie sans dessus, sans dessous ! Je ne me laisserai plus faire. J’ai un fils et je dois le protéger, je veux me protéger aussi et je ne veux pas que mon mari soit mêlé à tes histoires ! Je ne veux pas de ta magie ! Ni de ton argent ! Ni de ta maison ! Je veux que mon fils et mes futurs enfants, si j’en ai, sois loin de toi !

Je resserrai mon étreinte pour qu’elle se calme et qu’elle se rassure un peu sur le fait que jamais je ne laisserai quelque chose de mal arriver. Victoria pourrait dire ou faire ce qu’elle voulait, elle n’attendrait pas notre famille avant que je puisse faire ce qu’il fallait.

- Ecoutez Victoria, je ne sais pas si vous vous rendez compte que vous nous demandez de venir pour les vacances comme si on faisait ça tous les ans depuis années. Un peu comme si vous étiez une mamie standard à qui il faudrait rendre normalement visite, ce qui n’est pas le cas. Je n’étais déjà pas pour et je sentais un truc louche. Et là, vous annoncer comme si on parlait de ce qu’on avait mangé la vieille que la famille est bien plus grande que ce que l’on pense. Est-ce que vous arrivez à comprendre que tout ceci n’est pas normal et que vous ne vous y prenait pas comme il faut ?  Ça va être compliqué à digérer tout ça.

Elle me regarda puis continua l’histoire qu’elle avait précédemment avancer comme si ce que je lui avais dit ne servait strictement à rien et que j’étais un fantôme. Heureusement que la nature m’avait donné une très grande patience parce que sinon je serais déjà parti.

-          Bien. Nous avons dans la famille, un don, une magie ancienne et rare qui nous permet de faire tout ce qu’une baguette peut faire juste en utilisant les mains. Certes, même avec une baguette, un sorcier peut faire bouger des choses, fermer une porte, l’ouvrir, mais je te parle des sortilèges les plus puissants. Hors, il ne se transmet qu’à une seule personne par génération, et pour le transmettre à la génération suivante, il faut que le possesseur précédant décède. Je suis celle qui possède dans la famille, et même si à 68 ans, je suis jeune pour ceux de notre espèce, eh bien sachez que je suis la première sorcière au monde à avoir une maladie moldue incurable. Un cancer, ils appellent ça. Ici,
dit-elle en pointant son doigt vers sa tête. Euh…les docteurs disent qu’il est métastasé et en phase terminale, et qu’il n’y a…plus rien à faire !

Je regardais ma femme, malgré le fait que je n’aimais pas cette femme je ne pouvais m’empêcher de me dire que malgré tout on était pas obligé d’aimer quelqu’un de sa famille. J’allais lui exposer le fait qu’on ne pouvait pas savoir ce qu’il se passait dans le cerveau d’un humain et encore moins d’un sorcier. J’avais déjà entendu parler de personnes qui pensait être condamné et qui s’en était sorti, je pouvais l’aider mais je n’eus pas le temps d’ouvrir la bouche.

-          Et ne me demandez pas d’essayer de me soigner dans le monde sorcier. Il est déjà trop tard. De plus, je ne veux pas passer les derniers jours de ma vie à m’ennuyer dans un hôpital avec un cathéter accroché à mon pubis en empoisonnant mon corps alors… ! Voilà ! Le karma a fini par me rattraper ! Je suis mourante !

Ce n’était pas faux pour ce qui concernait le karma, après je n’étais pas trop pour le fait que tout était prédestiné donc si elle était sincère dans ses paroles et qu’elle se repentait de toute les choses qu’elle avait bien pu faire je pense que l’issu n’était pas fatale. On ne sait jamais ce qu’il peut arriver et cela jusqu’à la fin.

-          La directrice de Saint-Mangouste pourrait faire quelque chose pour toi. Elle a un talent immense et de pouvoirs très guérisseur. N’est-ce pas mon chéri ? Qu’est-ce que tu en penses ? Au moins, essayer ?
- Je suis tout à fait d’accord, Jane a un talent au-delà ce qu’on a pu voir depuis très longtemps et puis vous savez on ne sait jamais ce qu’il peut se passer, le cancer peut se résorber et…

Je ne put finir mes explications qu’une femme de grande taille et bien brune rentra dans la pièce, une cigarette dans la bouche. Et bien pas de bol pour le moment elle ressemblait plus à la sorcière qu’à ma femme…


-          Philomena, Mathéo, voici Edurne. Edurne, voici ta sœur Philomena ainsi que son mari, Mathéo. Franz ! il se dirigeait vers nous en entant son nom, la bouche pleine. Franz, voici ton cousin Becker et ta cousine Judith. Les enfants, dites bonjour à votre cousin et aller faire un saut dans la piscine !

Aussitôt dit, aussitôt fait, ils se mirent à courir vers l’immense étendu d’eau.

- Bonjour dit Edurne en me serrant la main, enfin on se rencontre ! dit-elle a Philomena.
- Bonjour lui répondis-je en retour
.
D’un premier abord elle avait l’air plutôt sympathique. Et apparemment, à elle, on lui avait déjà parler de nous. Nous étions donc les seuls à ne pas savoir que La famille de Philomena ne se résumait pas à Victoria.

-          Je…Je ne savais pas ton existence. Je viens de l’apprendre par Victoria, il y a quelques minutes…tout comme l’existence de nos…frères… Tu savais que j’existais ?  Je ne comprends pas…Pourquoi je ne savais pas ? Pourquoi, je n’ai pas de souvenirs ? Et j’ai des tas de questions... Qui es-tu ? Où vis-tu ? Que fais-tu ? Que te rappelles-tu ?

Edurne s’installa prêt de nous et nous répondit assez gentiment.

- Je vais donc faire une présentation dans les formes ! Puisqu’apparemment mère n’est pas très bavarde en ce qui concerne ses enfants ! dit-elle en souriant à Victoria. Je m’appelle Edurne Isasmendi Vénatores, le premier nom est celui de ma famille adoptive. J’ai 50 ans, je suis la première des enfants Vénatores, à ce qu’elle m’a dit hein ?! ajouta t’elle en rigolant.  En ce qui me concerne j’ai un peu de souvenir de notre mère puisque contrairement à toi elle m’abandonna alors que j’avais 6 ans j’étais déjà un peu plus grande, en même temps que notre frère Floris qui avait à peine 1 an. Je fus élevé par une famille anglaise très gentille qui m’a envoyé à Poudlard pour mes études. Je ne sais pas pour toi mais moi j’ai atterri a serpentard et sur le coup j’étais un peu surprise je te l’avoue !
J’ai retrouvé notre mère qu’à cette période-là, et elle m’a tout expliqué il y a maintenant 37 ans ! ça me fait vieillir tout ça !


Je l’interrompis poliment,


- Pardonne-moi, mais si c’était il y a 37 ans, tu étais là pour la naissance de Philomena ?


Elle sourit à mon intervention et repris ses explications.

- Non, je n’étais pas là, malgré que j’avais repris contact avec Victoria je n’habitais pas chez elle, je suis restée avec mes parents adoptifs et j’ai appris la naissance de nos deux autres frères ainsi que de Philomena quelques temps après.  Je ne sais pas grand choses appart vos prénoms et nos liens de parentés rassurez-vous ! Si non je me suis mariée avec Martin Chênaie il y a maintenant 15 ans et nous avons deux enfants, Becker et Judith, de 13 et 11 ans respectivement, Nous habitons actuellement à Londres.

Nous parlions encore pendant un long moment car il y avait quand même 33 ans à rattraper !  Ce n’était pas rien. Après avoir eu ses principales réponses, la fatigue se fit ressentir car Philomena se leva et m’informa qu’elle allait un peu s’allonger pour récupérer du voyage et de tous les évènements qui c’était passé aujourd’hui.

Je pris alors un peu les choses en mains en rangeant un peu nos affaires. Franz était enfin sorti de la piscine et après s’être douché il était venu avec moi pour une petite lecture de l’après-midi, malgré qu’il sache lire, il aimait que je lui raconte des histoires.
On était à la fin de notre livre quand Philo descendit en robe de chambre et nous rejoignit, notre fils se leva alors d’une traite pour aller lui faire un câlin et lui demander ce qu’on faisait demain, si on sortait avec Victoria.


-          Ça me semble parfait tout ça ! On mange quoi, j’ai une faim de loup moi aussi comme dirai mon cher fils ! Edurne est encore là ?
- Je ne sais pas mon cœur, mais j’ai l’impression de sentir du tajine ! On verra bien ! Oui je crois qu’elle est justement dans la cuisine.

Après avoir dîné, nous partions nous coucher. Les quelques jours qui suivirent furent assez intense. On visitait le Maroc sous toute ses coutures et je dû admettre que c’était superbe et très intéressant ! La population était vraiment très sympathique et Franz était super content, il était aussi excité qu’une puce en voyant toute ces nouvelles choses et je me prêtais au jeu en étant tout aussi intéressé que lui. Il allait un peu plus loin en tirant victoria par le bras pour aller voir le marché.

Je pris ma femme par la taille et en regardant le spectacle, je ne pus m’empêcher de rire.


- Il est vraiment génial ce petit… un amour. Tu sais Philomena… je sais que la période est un peu spéciale mais on ne sait pas ce que nous réserve l’avenir et si tu es d’accord j’aimerai qu’on essaie de faire un autre enfant.

En regardant l’expression de ma femme je me demandais ce qu’elle en pensait, je l’imaginais avec un petit ventre, le caressant doucement et moi veillant sur eux avec Franz à côté. Je n’avais pas eu la chance de connaitre cette période pour mon fils et je n’en perdrais pas une miette pour l’avenir…

Après sa réponse, on rentra au manoir et on put enfin faire la rencontre des trois frères de Philomena. L’un des trois ressemblait beaucoup à ma femme et je ne restais pas mal de temps à parler avec lui. Le temps passait très vite, ils étaient restés les trois derniers jours avec nous, et du coup pendant ces derniers moments nous avions eu l’impression d’être une énorme famille !

Victoria, les trois frères, la sœur de Philomena ainsi que les femmes et les maris, les enfants. On était tous réunis et on avait passé un bon moment. La fin était plus sympathique que le début du séjour.
Le jour du départ arriva, et après de longs au revoir nous primes la route pour l’aéroport. Nous remercions Victoria qui nous avait héberger et nourri ainsi que fait visiter le Maroc. Puis on sauta dans l’avions direction l’Angleterre ….
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