Après l'esclandre provoqué par les propos que j'ai tenu à l'assemblée générale vis à vis de mes positions après que les moldus aient découvert notre existence, j'étais devenu une des Personna Non-gratta du ministère. J'étais en étroite rivalité avec le directeur de Poudlard qui définitivement était dans le camp adverse, en étroite rivalité avec le ministre qui ne prenait aucun parti, en étroite rivalité avec beaucoup de personnes, parmi lesquels, mes collègues de travail et mes subordonnés. J'étais mal vu, jugé, critiqué, diffamé enfin bref, la totale. Mais mon rang ainsi que ma réputation dans le monde magique me protégeaient de toutes tentative de dissuasion. Et je dois avouer que je ressens un malin plaisir et voir comment les gens se comportent et entedre ce qu'ils racontent quand je suis dans les parages.
Ce matin là je suis sorti de bonne heure. Hana dormait encore et les filles jouaient dans le salon. J'embrassais chacune d'elles et transplannais à Londres, au ministère. Arrivé à l'entrée j'ai acheté un journal de la Gazette du Sorcier, et le premier article qui me sauta aux yeux fût deux nouvelles attaques contre des sorciers. Je soupirais un bon coup et prit l’ascenseur jusqu'à mon bureau au deuxième étage.
Appuyé contre le dos de ma chaise de bureau, journal sur la table et buvant une tasse de sang chaud provenant d'un taureau de corrida en Espagne, je lisais l'article, tandis que je jouais avec une plume de l'autre main pour faire sortir les stress. Je lisais et relisais l'article, essayant de trouver le moyen de faire payer cette attaque sans pour autant faire polémique, quand j'entendis toquer à la porte de mon bureau.
- Entrez. -dis-je en posant la plume et la tasse de sang avant de croiser mes doigts sur mon bureau.
- Miss Blossom...... Que me vaut cette visite? Je n'ai souvenir de vous avoir convoqué ni demandé quoi que ce soit, et vous savez pertinemment pour vous l'avoir répété maintes et maintes fois que je déteste être déragé pour des bêtises, alors j'espère que vous avez une bonne, et quand je dis bonne, je veux dire excellente excuse pour venir me voir, car si c'est pour encore me dire que vous avez surpris un rôdeur et qu'il vous a échappé, je vous vire, car les raisons de votre incompétence ne m'intéressent pas. Que voulez-vous?
Je la regardais froidement, parlait calmement, sans même prendre ma respiration. Je croisais les doigts en dessous de mon menton et laissais reposer ma tête sur eux.