Forum basé sur l'univers d'Harry Potter ! Notre secret a été percé à jour : les modlus savent que nous existons et la guerre a commencé
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Merci à tous de penser à cliquer sur CHAQUE ETOILE TOP SITE lors de vos visites pour faire connaître notre forum
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

 

 Mon arrivée dans le monde magique ou l'histoire d'un né moldu

Aller en bas 
AuteurMessage
Mat Dursley
Professeur de potion
Mat Dursley


Date d'inscription : 13/08/2014
Messages : 201

Mon arrivée dans le monde magique ou l'histoire d'un né moldu Empty
MessageSujet: Mon arrivée dans le monde magique ou l'histoire d'un né moldu   Mon arrivée dans le monde magique ou l'histoire d'un né moldu EmptyMar 20 Aoû - 21:22

Bonjour !
Je m’appelle Mat Dursley. Oui ! Vous avez bien lu Dursley ! Et pourtant je vais vous décrire ou plutôt vous raconter mon arrivée à Poudlard, la célèbre école de magie. Comment puis-je associer mon nom à la magie ??? C’est là, tout le paradoxe. Mais commençons au départ de notre histoire si vous le voulez bien ou pour être plus exact faisons un saut dans le temps.
Est-il besoin que je vous rappelle qui était Harry Potter ?? Non évidemment ! Sûrement le plus connu et le plus respecté de tous les sorciers, et maintenant que j’y pense sûrement aussi le plus célèbre. Tout le monde connait son histoire et sa victoire sur Lord Voldemort le plus cruel des mages noirs des derniers siècles.
Dans tous les livres d’histoire et autres ; on relate évidemment son enfance et la dureté de cette dernière. Et, c’est là que mon nom intervient : Dursley. Pendant longtemps, et je suis sûr encore maintenant, il a été honnis dans le monde sorcier. En effet, c’est celui de ceux qui ont brimé Harry pendant une grande partie de son enfance : celui de mes grands parents, Vernon et Petunia. Et bien OUI, ce sont mes grands-parents. Oui !!! Une fois de plus vous avez bien lu, mes grands-parents. Je n’en tire aucune fierté mais aucune honte non plus, sachez-le. C’est ainsi voilà tout, on choisit ses amis rarement sa famille n’est-ce pas ? Beaucoup d’entre vous ont des racines dans d’anciennes familles Mangemort, en sont-ils fiers ? En tirent-ils une gloire ou essaient t’ils de le cacher honteusement ? En ce qui me concerne, ni l’un ni l’autre. Je fais avec, c’est aussi simple que cela !!
Je m’égare, j’en ai conscience. Revenons à l’objet de notre récit. Petunia et Vernon ont eu un fils. Oui souvenez-vous le cousin qui maltraitait ce pauvre Harry : Dudley. Vous y êtes ??? Et bien c’est mon père. Oui vous avez bien lu mon père. Et, si vous connaissez bien vos classiques, et je sûr que oui, vous savez qu’au moment de quitter la maison, mon père a dit à Harry "qu’il n’était pas inutile". Des années plus tard, mon père m’avouera qu’il avait pris conscience des liens qui l’unissait à son cousin, ainsi que du fait qu’il était en train de sauver l’humanité. Oui ce cousin qu’il avait tant persécuté, il l’adorait en fait. Harry, lui préfère penser, que c'est le contact avec le détraqueur qui aurait mis dans son cousin, une once de magie qui lui changera la vie. Ce que l’histoire ne raconte pas, c’est la suite et pourtant, elle est importante pour bien comprendre mon histoire et mon arrivée à Poudlard.
Ce que beaucoup ignorent, c’est que mon père Dudley, dès le coin de la rue franchi, eut des remords. Son monde s’effondrait, il voyait que la magie était bien là, bien réelle, puisqu’il était mis en sureté par deux sorciers. Ce n’était plus une illusion, une menace lointaine, c’était la réalité à nue. Par la suite, malgré les interdits et autres de ses parents, il chercha à en savoir plus sur le monde de son cousin et en vint à questionner ceux qui l’avait accompagné. Il devint même, peu à peu, un férue dans ce domaine pour un modlu. Tellement férue et passionné, qu’il en vint à s’éloigner de ses propres parents qui abhorraient toujours autant cela.
L’année qui suivit leur fuite de Privet Drive, fut pour mon père, ce qu’il appelle « sa renaissance ». Comme vous le savez, elle ne fut pas facile pour mon cousin Harry, car elle le conduisit presque à sa perte, à la connaissance profonde de son destin mais à la victoire. Pour mon père, ce fût la même chose, même si ce fut moins violent et beaucoup plus soft. Cette année-là, il l’a mise à profit pour apprendre, étudier comme jamais, pour savoir et surtout pour comprendre. Au bout de ce chemin, sa décision était prise, il allait tout mettre en œuvre pour réconcilier les Dursley et les Potter, afin que les relations de famille deviennent normales.
J’aime autant vous dire que cela ne fut pas simple surtout qu’il rencontra très vite Rose, celle qui deviendrait ma mère et qu’il allait devoir commencer par lui expliquer que sa famille, et donc par voie de conséquence son petit ami, n’était pas tout à fait « normale ». Et bien figurer vous, que ma mère fût beaucoup plus ouverte d’esprit que ne l’avait jamais été mon propre père, puisqu’elle répondit simplement « Oh, il faut bien que chaque famille ait ses petites bizarreries ». Après elle se montra d’un amour et d’une aide précieuse dans la voie qu’avait choisi mon père.
Il ne retrouva la trace d’Harry, qu’après une année complète de recherche et cela trois années après la chute de Voldemort. Il avait alors 20 ans et venait d'épouser Rose. Je ne sais pas pour qui les retrouvailles furent le plus frappant : Harry ou Dudley. Ce dernier avait réussi par l’entremise des Grangers (seuls moldu qu’il savait avoir une fille sorcière et donc facilement « retrouvable ») à prendre contact avec Harry. Il avait fait le siège de la famille d’Hermione jusqu’à ce que le père de cette dernière accepte de lui faire passer une lettre à sa fille. Hermione, bien que suspicieuse, fut émue. Tant et si bien, qu’elle décida d’aider ce pauvre Dudley dans sa tentative de réconciliation.
Elle y mit toute son énergie et finit par obtenir que les deux se rencontrent enfin. On me dit souvent que le fait que ma mère et Ginny soient enceintes presque au même moment a beaucoup aidé (effectivement James et moi n’avons qu’une année d’écart et je précise ; s’il me lit ; c’est moi le plus vieux pour son plus grand déplaisir). Bref, les deux cousins qui s’étaient tant détestés finirent par se retrouver 3 ans après leurs séparation. Contre toute attente, ils s’entendirent à merveille. Dès lors leurs relations s’épanouirent et les deux familles se rapprochèrent. Mon père pouvait enfin gommer les 11 années et plus, d’avanies qu’avait subi son cousin Harry. Oh cela ne plut pas beaucoup à mes grands-parents Dursley, mais mon père n’en avais que faire, seul comptais sa quête de rédemption.
Ma naissance en 2003, fût une source de grande joie pour toute la famille. Pétunia et Vernon furent aux anges, mes parents aussi et la famille Potter aussi. Je fus accueilli dans l’amour et la joie. Mes grands Parents transféraient l’amour qu’ils avaient pour ce fils, qui les avait tant déçus, vers moi. Mes autres grand parents "normaux" m’accueillirent comme il se devait, c’est-à-dire simplement et normalement. Harry et Ginny voulurent occuper la place d’oncle et tante, que je n’avais pas puisque ni Dudley ni Rose n’avaient de frère et sœur. C’est ainsi qu'Harry fût tout naturellement désigné pour être mon parrain tandis que Ginny devint ma marraine (Rose et elle s'entendait à merveille). Il en fut de même lors de la naissance de James Sirius qui eut pour parrain mon père et pour marraine Hermione. Tout cela pour dire que tout roulait.
Quel est le rapport avec Poudlard et la magie me direz-vous et bien, c’est on ne peut plus simple. Dès mon plus jeune âge (1 an environ), je montrais des dispositions évidentes pour faire des miracles. Oui ! Oui ! Vous m’avez bien compris. Pour les moldus qui m’entouraient, je faisais des miracles. Pour les sorciers de mon entourage, je faisais juste de la magie. Personne n’y fis vraiment attention et c’est Harry qui alerta mon père un jour que nous mangions chez eux, je devais avoir dans les 8 ou 9 ans. Je m'en souviens comme si c’était hier.
- Dit moi Dudley, quand vas-tu commencer à te préoccuper de la scolarité magique de ton fils ?
- De quoi parles-tu Harry ?
- Voyons cousin, tu vois bien que ton fils sera un sorcier !!
- C’est impossible, nous n’avons personne dans la famille qui le soit. Enfin pas directement, dit-il dans un sourire en contemplant son cousin et Ginny.
- Ah oui ! Dois-je te rappeler que c’était le cas avec ta tante Lili. Avant elle personne de ce côté de notre famille n’avait le don pourtant, il a surgit. Et puis, il y a Hermione aussi. N’oublie pas que les sorciers né moldu sont légions.
- Oui c’est vrai ! Ceci dit, Mat à l’air tout ce qu’il y a de plus moldu.
- Ah oui !! dit Harry en souriant. Tu crois vraiment ce que tu dis.
- Bah Euh…il y a bien ces petits exploits mais c’est de la chance voilà tout.
Harry et Ginny éclatèrent de rire tous les deux.
- Dudley ! dit Ginny. Ce que tu appelles ces exploits sont les prémices de ces capacités. Et tu oubli sa précocité à faire des mélanges et à obtenir des boissons délicieuses ou des petits plats de première. Je te le dis, il est prédisposé à être un grand maître des potions.
- Tu crois ? dis Dudley en gonflant sa poitrine de fierté. Un grand sorcier, un maître des potions.
- Aie ! dit Rose. Cela ne va pas plaire à tes parents, dit-elle en se tournant vers mon père.
Le silence se fit dans la pièce bientôt brisé par les cris de Lili dans son couffin puis par tout le monde qui éclata de rire. La journée se termina ainsi sans que mes parents ne réalisent vraiment ce que cela voulait dire.
Harry en revanche s’en soucia et j’eus ma première baguette d’enfant dès mon anniversaire suivant. Lui et le reste de la famille Potter m’entrainait un peu lors de mes vacances parmi eux et j’eus même le droit à mon premier baptême de balai. De mon côté, je me réjouissais d’appartenir à ce monde même si je devais faire semblant lorsque je me trouvais avec mes grands-parents Dursley. Mes parents ayant trouvé plus simple de leur cacher la vérité. Je les soupçonne de l’avoir su, mais de pas l’avoir dit, faisant comme avec Harry, comme si cela n’existait pas.

1er Septembre, celui de mes 11 ans.
Je ne suis pas vieux, je n’ai que 21 ans mais je me souviens avec clarté de cette magnifique journée du 1er septembre. Déjà, depuis une semaine, j’étais complétement survolté par mon entrée à Poudlard. Mes parents avaient eu toutes les difficultés du monde à me tenir en place et ce n’est pas la visite au chemin de traverse qui avait arrangé les choses bien au contraire. La veille, j’avais dormi au square Grimaud dans la chambre de mes cousins James et Albus Severus. Autant vous dire qu’on avait un peu mis le bazar mais tante Ginny était intervenue du coup, nous avions tout de même réussi à dormir un peu.
Le lendemain, le réveil ne fut donc pas des plus faciles mais nous étions tellement impatients que c’est l’adrénaline qui nous tenait debout. Harry nous fit lever assez tôt le matin et nous prîmes de la poudre de cheminette afin d’arriver directement devant la boutique de Florian Fortarome le glacier. Après nous être épousseté, nous prîmes le chemin de Gringott afin d’aller y retirer de l’argent.
En effet, mon père m’avait donné assez d’argent pour acheter toutes mes fournitures mais c’était des livres donc pas utilisable ici. Une fois cette corvée accomplie, nous fîmes les courses. Ce fût comment dire un moment incroyable, magique c’est le mot. Ce fût le jour où je rentrais en sorcellerie, comme j’aime à le dire, avant ce n’était que lointain. Là cela devenait REEL. Surtout la visite chez Ollivander. Il faut que je vous raconte cela.
La boutique de Monsieur Ollivander était sur la rue principale du chemin de traverse, elle avait une devanture pratiquement toute neuve suite à sa destruction quelques années auparavant. Dès que nous franchîmes la porte, je fus saisi d’une sorte de frisson, j’avais peur : tout cela allait devenir réalité. Rendez-vous compte, j’allais avoir ma baguette et le droit de l’utiliser. Pour un enfant de 11 ans né moldu c’était quelque chose. Durant toute la matinée j’avais senti le regard des autres parce que j’étais accompagné du grand Harry Potter, alors imaginer la pression supplémentaire. En franchissant la porte, une petite clochette retentit qui indiqua au propriétaire des lieux qu’il avait un nouveau client. Quelques secondes plus tard, un vieux Monsieur avec une coiffure hirsute surgit d’une porte se trouvant en haut d’un petit escalier juste derrière le comptoir.
- Monsieur Potter, quel plaisir de vous revoir ! Je ne vous vois que très rarement.
- Bonjour Mr Ollivander ! Nous sommes très occupé en ce moment au ministère mais je passerais vous voir bientôt à propos d’une certaine baguette, répondit Harry avec un sourire énigmatique que lui rendit notre hôte.
- Qui est le petit monsieur qui vous accompagne.
- C’est mon cousin Mat Dursley, il va faire sa première rentrée à Poudlard.
- Bien le bonjour jeune homme, un grand moment vous attends.
- Bonjour ! répondis-je mal à l’aise ? Oui on dirait ! furent les seules paroles que je pouvais prononcer.
- Bon et vous venez pour avoir votre baguette ?
- Oui !
Il ne me répondit rien et partit dans son arrière-boutique. Je sentis la main de mon cousin serrer mon épaule. Je le regardais et ses yeux semblaient me dire de rester calme et que tout allait aller sans problème.
Mister Ollivander revint avec une boite noire qu’il ouvrit et me tendit la baguette par le bout afin que je puisse me saisir du manche.
- Tenez prenez ! Elle est en bois d'if, 33cm avec un cheveu de Vélanné, très pratique pour les sorts de bouclier et de charme.
Je la saisi et immédiatement un courant électrique me pénétra et me parcourut de la tête au pied. Je vis Harry faire un large sourire. Je compris alors que comme il me l’avait si souvent raconté, une nouvelle baguette avait choisi son sorcier.
- Eh bien, on dirait que j’ai trouvé du premier coup.
- Effectivement ! Comme d’habitude ajouta Harry
- Sauf pour vous Mister Potter ! Si je me souviens bien termina-t-il en souriant. Merci Mister Potter !
Moi je ne disais rien, j’étais juste aux anges et trop heureux pour faire la moindre remarque. Je bafouillais à peine un "merci" et un "au revoir" en sortant de la boutique. J’avais l’impression d’être sur un nuage et aussi que tout le monde me regardait. J’étais tellement fier, tellement heureux. Je serais la baguette dans ma main de garçon de onze ans et j’avais l’impression d’être l’unique héritier d’une longue lignée. Je crois que souvenir que je ne l’ai pas lâché de la journée et que revenu au square Grimaud, c’était pareil. Ginny me raconte souvent que je me suis endormi avec et qu’elle n’avait pas osé me l’enlever.
Le matin du 1er septembre, et cette journée restera gravé dans mon esprit comme je vous l’ai déjà dit, j’étais bien. J’avais plutôt bien dormi, même si je m’étais réveillé à plusieurs reprises, et je n’étais pas trop impatient. En fait, cela monta avec les derniers préparatifs et les heures qui passaient (trop lentement à mon goût). Harry vint nous chercher dans une jolie voiture et nous arrivâmes à la gare King Cross largement dans les temps. Après avoir mis ma malle portant les initiales MD sur un chariot nous partîmes vers les quais. J’étais bien entouré avec Harry, Ginny mes cousins et ma cousine et mes parents qui étaient arrivés la veille au soir. Lorsque nous arrivâmes devant le pilier qui menait vers la voie 9/4 j’eus un moment d’hésitation, et si je n’arrivais pas à passer. Après tout, j’étais un moldu et un Dursley et si le monde magique me rejetait ?? Mon père vint me prendre la main et me sourit.
- Je ne suis pas sorcier Mat, toi oui. Si toi tu as peur, que devrais-je dire ? On y va !
Mon père venait sans le savoir de me faire un cadeau. Lui qui avait l’air si content, si confiant pour moi. Je ne pouvais pas le décevoir, sa force m’envahit et je poussais le chariot de façon volontaire vers le mur. Mon chariot et moi passâmes sans encombre ainsi que mon père qui me serrait toujours la main. Lorsque mon regard tomba sur la locomotive rouge et acier je sus que c’était mon monde et que je lui appartiendrais à jamais. Mes parents et moi fûmes impressionnés par cette beauté.
Le quai était bondé et toutes les personnes que nous croisions avaient l’air super content de se retrouver là. Harry salua un ami qui s’appelait Sylvius Césarius et que j’avais vu plusieurs fois au Square Grimaud. Il y était professeur de potion et surtout, c’était le ministre de la magie. Il salua d’autres personnes encore et encore mais malgré cela nous finîmes tout de même par arriver dans un des wagons où je parvins à mettre ma malle. Après je redescendis et dis au revoir à tout le monde en promettant d’écrire aussi souvent que je le pourrais. Je courus m’installer dans un wagon et me mit à la fenêtre afin de pouvoir faire des signe de main pensant que le train s’ébranlait vers ce qui deviendrait (mais je l’ignorais) le lieu de ma vie d’enfant mais aussi d’adulte puisque j’y deviendrais le plus jeune professeur de tous les temps. Mon cœur se serra lorsque je ne les vis plus et je m’assis lourdement.
J’avoue que j’ai eu envie de pleurer ce jour-là car je me sentais seul d’un seul coup dans un monde totalement inconnu. Rapidement le wagon se remplit d’autres élèves de première année et nous apprîmes à nous connaitre. L’une d’entre elle s’appelait Mey Pendragon et je fus tout de suite sidéré par sa beauté, sa chevelure presque rouge et son caractère bien trempé.
Le voyage passa assez vite et j’appris aux autres ce qu’Harry m’avait dit sur Poudlard, la répartition et le reste. Nous échangeâmes nos impressions, nos envies dans les maisons, ainsi que nos rêves. Cela fit passer le temps très vite. La nuit tombait dehors et nous commencions tous à fatiguer lorsque le train ralentit. Nous vîmes au loin perdu entre les arbres de la lumière, cela ressemblait fort à une gare. Étions-nous enfin arrivés ? Effectivement le train ralentit de plus en plus et un élève avec un insigne vint nous prévenir de nous mettre en robe de sorcier. D’un seul coup le wagon se transforma en véritable champ de bataille avec 6 personnes essayant de se changer ensemble, filles et garçons, ensemble vous imaginez ?
Lorsque le train stoppa, nous étions tous prêt, nous allâmes dans le couloir à la suite des autres et sortîmes sur le quai. Là, Hagrid, encore un ami d’Harry, vint nous chercher afin de nous mener au château. Nous le suivîmes sans trop oser parler ne sachant ce qui allait nous arriver. Harry n’avait rien voulu me dire et visiblement parmi tous les enfants de sorciers qui se trouvait là, aucun n’avait pu avoir l’information sur ce qui nous attendait entre l’arrivée du train et l’arrivée au château. Et aujourd’hui que je sais, je ne dirais jamais à mes enfants si j’en ai, ce qui les attends, car c’est tellement féerique qu’il ne fait pas enlever cette part de rêve.
Après une courte marche dans la forêt, nous arrivâmes devant un lac noir immense. Sur une petite plage de sable et de gravillons était installés plusieurs petites barques.
- Les premières années, 5 par barques et on ne touche à rien !
- On va avancer comment ? demanda une petite voie derrière moi.
- La magie ! Voyons quelle question. Allez ! Allez ! On se dépêche, on nous attends au Château.
Pour ma part ces explications me suffisait, je montais donc dans la première barque que je trouvais et je fus vite rejoints par deux filles dont Mey et deux garçons que je n’avais pas vu pendant le voyage. Dès que nous fûmes tous à bord, Hagrd fit un geste de la main et les barques s’ébranlèrent dans un bruit.
La nuit était claire et sans nuage, le lac lui était noir et ses eaux semblaient calmes. Intérieurement, je me dis qu’heureusement car je ne préférais pas savoir qu’elles créatures en hantaient les profondeurs. Nous n’eûmes aucun incident à déclarer et les seuls cris qui retentirent furent ceux que nous poussâmes lorsque nous contournâmes un éperon rocheux et que l’école se découvrit à nos yeux. Devant nous au loin, le château fit son apparition illuminé de mille feux. Je tombais immédiatement amoureux de ce lieux et sut à ces instants que ma vie serait toujours intimement lié à lui. Cette vision nous laissa tous pantois et la fin du trajet me parut durer une fraction de seconde, tant je n’avais pas vu passer le temps, trop occupé que j’étais à essayer d’en voir les milles et uns détails. Nous accostâmes dans une sorte d’embarcadère où était garé pleins d’autres bateaux. Dès que nous en descendîmes, Hagrid nous fit emprunter un long escalier qui grimpait le long de la falaise. Arrivé devant le dernier escalier, Hagrid nous laissa. En montant, nous aperçûmes une sorcière qui nous attendait.
- Bienvenue à Poudlard, pour votre première année, dit-elle, en élevant la voix pour couvrir les bruits du Grand Hall. Je suis le professeur Mafalda Owen, directrice de la maison Serpentard. Vous allez être immédiatement répartis dans les différentes maisons que sont Gryffondor, Serdaigle, Serpentard et Poufsouffle. Dès que ce sera fait, vous vous installerez à votre table, et le dîner sera servi.
Elle souriait franchement mais personne n’osa poser de question. Lorsque la grande porte s’ouvrit, nous suivîmes le professeur sans dire un mot. Nous entrâmes dans une salle immense dont le plafond était couvert de chandelles volantes. Nous avancions entre deux grandes tables immenses autour desquelles étaient assises des dizaines d’élevés. De chaque côté, il y avait encore deux grandes tables de la même longueur et contenant autant d’élèves. Je n’aurais jamais pensé que l’école pouvait accueillir autant d’étudiants. La plupart souriaient mais j’entendis aussi des commentaires sur nos petites tailles et tout le reste.
- Décidément, me dis-je Moldus ou Sorciers les élèves sont tous les mêmes.
Nous arrivâmes devant une estrade sur laquelle était perchée une grande table où étaient assis plusieurs adultes. Sans hésitation, je sus que c’était les professeurs de l’école. Une grande dame portant une robe verte émeraude et un grand chapeau avec une plume de faisan se leva. Elle semblait avoir un visage sans âge et un air sévère. Je ne le savais pas encore mais quelques années plus tard, elle nous quitterait de façon brutale et laisserais dans ma vie un grand vide.
- Bonsoir, je suis la directrice Minerva Mc Gonagal. Que la répartition commence !
Le professeur Owen prit alors un parchemin qui se trouvait sur la table, un vieux chapeau tout rapiécé ainsi qu’un tabouret.
- Je vais vous appeler un par un et vous viendrez vous assoir sur le tabouret. Je placerais ensuite le choixpeau sur votre tête et celui-ci nous donnera votre maison. Ceci fait, vous vous installerez à la table de ce qui sera votre maison pour les 7 prochaines années. Lorsqu’elle acheva sa phrase, elle prit le choixpeau et le déposa sur le tabouret. Celui-ci se mit à bouger et une fente anodine jusque là se révéla être sa bouche. A cet instant précis il se mit à chanter :

Voici un peu de mille ans
Lorsque j'étais jeune et fringant
Vivaient quatre illustres sorciers
Dont les noms nous sont familiers :

Le hardi Gryffondor habitait dans la plaine
Poufsouffle le gentil vivait parmi les chênes
Serdaigle le loyal régnait sur les sommets
Serpentard le rusé préférait les marais

Ils avaient un espoir, un souhait et un rêve
Le projet audacieux d'éduquer des élèves
Ainsi naquit Poudlard
Sous leur quatre étendards

Chacun montra très vite
Sa vertu favorite
Et en fit le blason
De sa propre maison

Aux yeux de Gryffondor, il fallait à tout âge
Montrer par-dessus tout la vertu de courage,

La passion de Serdaigle envers l'intelligence
Animait son amour des bienfaits de la science,

Poufsouffle avait le gout du travail acharné
Tout ceux de sa maison y était destiné

Serpentard assoiffé de pouvoir et d'action
Recherchait en chacun le feu de l'ambition

Ainsi, tout au long de leur vie
Il choisir leur favoris
Mais qui pourrait les remplacer
Quand la mort viendrait les chercher ?

Gryffondor eu l'idée parfaite
De me déloger de sa tête
Les quatre sorciers aussitôt
Me firent le don d'un cerveau

Pour que je puisse sans erreur
Voir tout au fond de votre cœur
Et décider avec raison
Ce que sera votre maison.

Il se tût enfin. Le professeur déroula alors son parchemin et commença à égrener les noms. Je dois dire que je n’entendais plus rien, j’étais absorbé par le décor.
- Mat Dursley !
Je sentis qu’on me donnait un coup de coude.
- Mister Dursley ! Pouvez-vous nous rejoindre ! me dit le professeur Owen avec un grand sourire.
- Heu oui ! Pardon ! furent les seuls mots que je pus prononcer lorsque je compris qu’elle m’appelait au moins pour la seconde fois.
Je m’assis à mon tour sur le tabouret et je sentis le choixpeau glisser sur ma tête. C’est alors qu’une voix me parla à l’intérieur.
- Hum Dursley ! Je connais ton cousin ! Tu viens d’une famille puissante. Tu es le premier rejet d’une nouvelle branche. Peux être as-tu les mêmes qualités ou pas. Je devine des prédispositions pour les mélanges et les livres. SERDAIGLE entendis-je alors prononcer.
Je sentis qu’on m’enlevait le choixpeau de la tête et je vis la table face à moi à droite exploser de joie. Les élèves qui se trouvaient là, me faisaient de grands signes afin que je vienne les rejoindre. Je m’en approchais et m’y assaillais sous les vivats et les poignées de main de mes camarades les plus proches. En m’assaillant j’entendis un « félicitation Mat ». Je me tournais et je vis Mey Pendragon qui se tenait-elle assise à la table des Gryffondor. Je lui souris avant de lui répondre
- Toi aussi !!
Je fus alors happé par les conversations venant de ma table, les explications, les recommandations et tout le reste. Après quelques minutes, le brouhaha cessa d’un seul coup lorsque la directrice se leva et écarta les bras.
- Mes enfants, une nouvelle année paisible et studieuse commence ce soir. Nous accueillons le professeur Césarius, comme professeur de potion, il prend la suite de Mister Slugorn qui a souhaité prendre une retraite bien mérité. Nous lui souhaitons la bienvenue. Mr Rusard ferra sa dernière année parmi nous avant de laisser sa place à son petit-fils donc je vous demande d’être agréable cette année. Dernière chose, la forêt interdite reste interdire comme son nom l’indique donc qui y rentre le fait à ses risques et périls. Sur ce bon appétit et que le festin commence.
Elle claqua des mains en l’air et d’un seul coup des plats par dizaines apparurent sur les tables. Le festin pouvait commencer. Il dura un long moment et je dois avouer que mon estomac se souvient encore de cette première soirée. Depuis, j’en ai fait de nombreux et des deux côtes de la salle je dois dire mais ce premier-là ne s’effacera jamais. Comme par exemple ce sentiment d’abandon qui vient peu à peu suivi d’un sentiment de plénitude avec la chaleur et l’estomac plein. Nous avons ensuite gravi les marches de la tour et atteint notre salle commune avant de rejoindre nos dortoirs. Nous étions 5 par chambres, je ne connaissais aucuns d’entre eux avant ce soir mais le repas nous avait permis au moins de connaitre nos nom et nos prénom. Les années feraient que nous deviendrions comme les cinq doigts de la main mais cela est une autre histoire que je vous raconterais une autre fois.
Ce soir-là je m’endormis donc du sommeil du juste conscient de la chance que j’avais d’être là et sans le savoir c’était la première nuit des sept plus belles années de ma vie.
Revenir en haut Aller en bas
 
Mon arrivée dans le monde magique ou l'histoire d'un né moldu
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Ajout de loies au Monde Magique
» Service des Détournements de l'Artisanat Moldu
» Mon arrivée à Poudlard
» Arrivée à Poudlard !
» Département de la Justice Magique.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ténébros Poudlard :: Londres et autres lieux :: King Cross :: Voix 9 3/4-
Sauter vers: