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 C'était inévitable, l'heure est venue de solder ses comptes.

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AuteurMessage
Edith Bakkali
Anciens de Poudlard
Edith Bakkali


Date d'inscription : 03/04/2020
Messages : 35

C'était inévitable, l'heure est venue de solder ses comptes. Empty
MessageSujet: C'était inévitable, l'heure est venue de solder ses comptes.   C'était inévitable, l'heure est venue de solder ses comptes. EmptyVen 6 Nov - 2:48

Une froide journée d'hiver, il faut bien le dire. Le genre de journée qui vous pousse à ne pas vouloir quitter votre lit, bien au chaud sous votre couette. Mais après avoir passé la matinée enveloppée comme un sac de patates, limitant mes mouvements à la simple quête d'une cigarette et d'un briquet, il était à présent temps pour moi de me lever et de me préparer à ce qui allait suivre. Et je redoutais plus que tout cet instant. J'étais de retour dans notre magnifique monde de magie mais le retrouvait plongé dans le chaos et la destruction. Confinée au plus profond d'une forêts des Highlands, chez Androméda Tonks, en compagnie de la vieille dame, d'Hana di Salvo et de ses filles, j'organisais petit à petit mon grand retour dans ma famille, ces charmants Bakkali.
J'étais portée disparue depuis 16 longues années, lorsque je décidais de fuguer de la maison et de Poudlard, ne supportant plus ces principes de pureté de sang, d'adoration du mal et d'appel à un génocide des moldus. Epaulée tout ce temps par feu Stanley di Salvo, je réussis à construire ma vie entre les non-mages tout en pratiquant ma magie pour ne pas perdre la main.

Décidant enfin de quitter mon lit douillet, je partit prendre un bain chaud. Des bulles de savons parfumées à la fleur d'oranger commencèrent à mousser, recouvrant mon corps nu d'un nuage de bulles. Je pris soin d'allumer de l'encens à l'odeur de patchouli pour calmer le stress qui jouait à la corde à sauter à travers mes entrailles. Lisant une revue de mode, mon domaine, buvant à petite gorgées le délicieux bordelais servi dans un verre à pied et bercée par le crépitement doux de ma cigarette à chaque inspiration, je songeais à tous les scénarii possibles qui pouvaient et allaient se produire quelques heures plus tard, quand, accompagnée de Thaddéus, mon frère, je débarquerai à Fort Bakkali, le bastion de notre famille, situé au milieu de la forêt de Rmilat à Tanger, au Maroc. J'allais devoir affronter tous mes ascendants encore vivants, de mes arrières grands parents jusqu'à mes nièces et neveux. Seul Thaddéus et sa fiancée Jane seraient de mon côté. Je n'allais pas être seule. Mon petit frère, à mon grand étonnement, fût très compréhensif. Je mets cela sur le fait qu'il a rencontré l'amour de sa vie qui, contrairement à nous, baigne dans la magie blanche et lui a ouvert les yeux sur quelque chose de nouveau.

Relaxée et plus détendue par le bon bain chaud dans lequel j'étais plongée, je décidais vue l'heure qu'il était temps de me préparer. Après m'être séchée, je m'enroulais dans une serviette de bain et prit la direction de ma chambre. Une fois dedans, je laissais tomber la serviette et me plaçais devant le grand miroir pour me regarder. - Tu prends de l'âge ma vieille - cria ma conscience lorsque je vis les quelques rides qui commençaient à apparaître au dessus de mes lèvres et sur le contour de mes yeux, ainsi que les quelques mèches blanches qui habitaient mes cheveux. Toujours plongée dans mes pensées, je mit du temps à me rendre compte qu'Hana était derrière moi, sur le seuil de la porte. Je la vis reflétée sur le miroir et, gênée à l'extrême, je me retournais en vitesse cachant mon corps et sautant à terre près du lit laissant apparaître que ma tête. - Je suis désolée Hana, je pensais avoir fermé la porte ! - Déclarais-je rouge comme le vin que j'avais pris plus tôt. Je ne savais plus où me mettre. Hana sourit et, piochant une cigarette dans son étui, elle me déclara de sa voix chaleureuse - Bonne chance - et partit avec son sourire en tassant sa clope. - Merci ! - M'étouffais-je. Je souris à mon tour, sentant la gêne retomber. - Décidément, Edith, quand il y a une connerie à faire, elle est pour toi ! - Me dis-je.

Je me levais et refermais la porte comme il faut cette fois ci et ouvrit le placard où mes habits étaient accrochés. - Pas ça, pas ça, pas ça, non, déjà porté, non, ça c'est pas mal mais… non, pas ça… CA ! - J'optais pour un pull noir, un pantalon en cuir noir, une écharpe longue en cachemire noire et beige, un trench anthracite, un chapeau capeline de couleur noir aussi et des bottes noires à talon en cuir, de marque Bullboxer.
Une fois prête, je pris mon sac à main avec dedans mon maquillage, mes cigarettes, un zippo, mon portefeuille et une décoction déstressant que  madame Tonks m'avait préparé avec des herbes de son jardin.

Attendant l'arrivée de mon frère, je passais un petit quart d'heure à écouter les jumelles di Salvo discuter. Je me revoyais en elles quand, moi-même étant enfant, je parlais de comptes de fées, de princesses et de dragées avec ma grande sœur Goya. J'avais envie de crier à ces petites filles " Ne grandissez pas, c'est un piège !" Mais à quoi cela aurait servi, elles grandissaient chaque jour un petit peu plus et c'est normal, c'est le cycle de la nature.

Thaddée arriva et sonna à la porte, réveillant la curiosité des deux gamines qui se précipitèrent vers la porte avec leur vitesse de vampire, sans même me laisser le temps de me lever de ma chaise. Ce fût madame Tonks qui ouvrit la porte, je l'entendis inviter Thaddée à entrer mais j'étais déjà arrivée dans le vestibule. - Tu nous diras ce soir comment cela sera mon enfant ! Bonne chance à toi ! Monsieur Bakkali, je vous souhaite une bonne journée à vous et au plaisir ! - Dit la vieille dame - Merci, Andromeda ! A ce soir ! - Répondis-je. Mon frère fit un signe de tête à Androméda et j'embrassais les filles qui commencèrent à demander au fur et à mesure que je m'éloignais, où est ce que je partais. - Tu es prête? - Demanda mon frère. J'hochais la tête en hésitant - Ils sont combiens? Ils vont me faire la peau tu crois?

Thaddée se contenta de me faire une mimique voulant dire "je ne sais vraiment pas" puis nous transplannâmes main dans la main, à Tanger, dans le quartier de la Place des Nations. Il m'expliqua que la voiture de Jane y était garée quelque part et qu'il devait la rapatrier au Fort. Nous grimpâmes alors dans cet immense 4x4, et, mon frère ne sachant pas conduire, je pris le volant. Malgré le temps qui s'était écoulé et les innombrables changements que la ville avait souffert, la petite ruelle en pente aigüe qu'il fallait monter était toujours là, entourée des belles maisons et des palais des notables comme le gouverneur et le préfet des la ville. Puis nous arrivâmes à Rmilat, là où était la maison de la famille. Le grand portail noir s'ouvrit et je mit la première pour nous aventurer dans la grande piste recouverte de cailloux, de crevasses et de boue, jusqu'à l'arrivée au fort. Une fois les pieds à terre, je vis un gros chien de race Bouvier Vernois cavaler en aboyant vers nous.

C'était inévitable, l'heure est venue de solder ses comptes. 12378110

Il s'approcha de Thaddée qu'il connaissait déjà pour l'accueillir puis il vint vers moi, me renifla l'espace de deux secondes et commença à sauter pour me faire la fête. Je ris devant ce gros nounours  qui allait finir par me faire tomber, puis levant la tête, je vis, perché sur la falaise, le Fort Bakkali. Je dois avouer qu'un sentiment de nostalgie s'empara de moi sur le moment. Il y avait des années que je n'étais plus revenue à cet endroit, entre les murs qui m'ont vue grandir.

C'était inévitable, l'heure est venue de solder ses comptes. 7514-611C'était inévitable, l'heure est venue de solder ses comptes. 7514-613

Rien n'avait changé, hormis peut-être le fait qu'il avait l'air plus entretenu qu'à l'époque. - Mehdi a racheté le fort aux parents, il avait commencer à le rénover, mais il a été réduit en cendre quasiment en entier lors d'une embuscade moldue. Il lui a fallu une fortune pour tout reconstruire et énormément de magie et d'énergie.- J'ignorais ces détails. Bon, le fric ce n'est pas ce qui manquait mais le Fort démoli et en feu, cela devait faire un drôle d'effet. Nous commençâmes à avancer doucement vers l'entrée, le chien toujours collé à nous. La porte s'ouvrit seule, comme depuis toujours lorsqu'elle reconnaissait la présence de sang pur et je suivis mon frère jusqu'au grand salon, là où, croisant leurs regards, je découvrit toute ma famille prête à lancer mon procès.
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