Buvons du thé

Ministre de la magie Date d'inscription : 29/08/2014 Messages : 68

Buvons du Thé _{sous titre}

L'air était encore frais, caressant la végétation d'un doux souffle. Les nuages couvraient encore le ciel d'un voile gris d'où surgissait quelques rayons éparses. Un hibou volait ainsi dans le ciel, libre ,roi de cet univers aérien. Il portait une lettre à sa patte, un parchemin porté à travers le vent. Il volait au dessus du Ministère, décrivant quelques cercles concentriques avant de descendre avec grâce pénétrant dans les étroits couloirs, passant devant les salles au dessus des sorciers qui n'étaient plus que rares à ce moment de la journée. Il battit encore quelque fois des ailes avant de pénétrer dans un bureau étriqué et obscure.

Contre le mur siégeait un imposant scriban en if recouvert d'un grand nombre de papiers. Le sol était recouvert de hautes piles de manuscrits tandis que de l'autre côté de la pièce se trouvait une autre table toute aussi encombrée d'un grand nombre de papier. Ce bureau n'était pas le bureau principal du Ministre mais l'ancien bureau qu'il occupait en temps que Langue-de-Plomb. Il n'avait jamais quitté cette petite salle exigu même si il ne recevait jamais personne ici. Les murs n'étaient garnis d'aucune photo et la tapisserie était à peine discernable dans l'obscurité du lieu. Seul un buste de marbré décorait la pièce. Oz se trouvait sur une chaise prêt du scriban rédigeant quelques lignes à la plume tandis que le détraqueur se trouvait de l'autre côté face à un pupitre où était ouvert un manuscrit. La lumière était si faible par endroits que le hibou eu du mal à repérer le perchoir suspendu au dessus de la porte. Après quelques seconde d'étonnement le jeune Ministre se leva, tendant la main pour attraper le petit parchemin qu'il déploya tandis que le détraqueur approcha de la scène avec grâce et profond silence.
La lettre provenait de Mafalda Owen Cesarius, Oz reconnu cette écriture qu'il avait déjà vu à quelques occasion avant sa nomination. La rondeur des lettres, leur régularité, cette graphie représentait à ravir le caractère de la jeune femme. Il y était calligraphié quelques lignes de salutations ,de politesses conventionnelles ,une heure ainsi que l'adresse du Chaudron Baveur. Il regarda sa montre à gousset.

- Ne t'inquiète pas. dit-il en regardant à nouveau le parchemin. Il était évident qu'il parlait ici au détraqueur qui reprit une pirouette aérienne pour se déplacer croisant quelques rayons lumineux qui firent apparaître la découpe angulaire de ses épaules. Madame Césarius n'est en aucun cas une menace ,ni pour moi ni pour le monde magique, il ne m'arrivera rien et ta présence en ce lieu n'est pas judicieuse. Le chaudron Baveur est un bon choix, le lieu idéal pour passer inaperçu, une simple discussion entre deux personens sans espions ni médias à nous pourchasser.
Il froissa le petit papier avant de rédiger quelques lignes sur un nouveau parchemin qu'il accrocha au volatile qui s'envola aussitôt.

Ce n'est qu'une heure plus tard que le sorcier sortit de la chambre exigüe pour regagner son bureau. Il se changea ,revêtant une redingote noir aux couture violettes dessinant des ronces s'enchevêtrant le long de son dos et sur les larges manchettes tandis qu'une forme fantomatique ,un détraqueur traversait ce paysage en dessinant de fines arabesques et s'arrêtait quelques fois pour voir le monde. Il jetât un dernier regard au détraquer avant de transplaner avec grâce et silence dans la ruelle du chemin de traverse. La lumière avait déjà fortement déclinée. Il ouvrit la porte, faisant entrer dans le pub un courant froid. La grande salle était obscure et quelques sorciers étaient dispersés sur les nombreuses tables trop occupés pour le reconnaître. Il regarda sa montre, il était à l'heure. Un groupe d'élèves était présent dans la salle ,à une table, un groupe bruyant, parfaitement audible dans l'ensemble du salon où chaque bruit résonnait. Il parcourut la pièce du regard et discerna les longs cheveux blonds de la sorcière dans un coin de la pièce éloigné de tous.

Il s'agissait d'une petite table entourée de deux chaises en bois. Un journal était délicatement plié à une extrémité de la table, la Gazette du Sorcier. Oz avait vu la une de la journée "Scandale en Angleterre du Nord suite au nouvelles lois du Ministère". Il s'approcha, répondit aux salutations de la jeune femme avant de lui baiser la main gracieusement, sans la toucher de ses lèvres tel que la coutume l'imposait. Mafalda l'invita à s'installer avant de pousser en sa direction une tasse de thé et de commencer à parler.

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Professeur de divination Date d'inscription : 15/08/2014 Messages : 235

Buvons du Thé _{Oz Addams & Mafalda Owen Césarius}

Le soleil se levait doucement au dessus du Collège Poudlard. Un doux rayon inondait le bureau de la Directrice d'une lueur presque surnaturelle. Dans cette pièce du deuxième étage, Mafalda entreprit, avec une certaine mélancolie, de remettre en ordre le bureau avant son départ. Car oui, la jeune femme quittait ce poste qu'elle chérissait tant et son cher époux prendrait le relais dans trois petits jours.

Il y a quelques semaines de cela, elle avait apprit qu'elle était enceinte. Depuis cette merveilleuse nouvelle, qui avait également ravi Sylvius, la jeune femme était aux anges. Mais lors d'une visite de routine chez un médicomage, ce dernier lui avait annoncé que sa grossesse risquait d'être difficile et qu'elle devait à tout prit se ménager au plus vite si elle voulait éviter une grossesse à risque. Alors c'est à contre-cœur, qu'elle et son mari décidèrent que Mafalda devait quittait sa place de Directrice. Elle avait déjà trop de responsabilités avec son poste de professeur et de directrice de Serpentard, et ses allés et venue à l'animalerie n'allaient pas arranger les choses. Mais n'ayant pas trouvé de remplaçant, elle devait continuer à gérer ses fonctions.

Mafalda avait un petit ventre légèrement arrondi, qui se voyait à peine sous ses robes et capes de sorcières. D'ailleurs, jusqu'à aujourd'hui, personne n'avait remarqué ses quelques kilos en trop, hormis sa sœur. Elle réfléchissait encore à une manière de l'annoncer à ses collègues et amis mais pour l'heure, elle avait d'autres préoccupations. Avant que son époux ne reprenne ses fonctions de Directeur, elle fit un grand rangement dans les papiers de l'école, jetant ce qui lui semblait inutile, réorganisant certains dossiers par ordre alphabétique, et finalisant certaines corvées. Tout cela pour que Sylvius soit moins débordé pour sa reprise du poste.

Alors qu'elle triait les dossiers des anciens élèves et les plaçait sur la bonne étagère, la Serpentarde en fit tomber quelques uns. Lorsqu'elle se baissa pour les ramasser, elle remarqua un dossier qui sortait du lot, en papier brun, dont de grosses lettres rouges mentionnaient le nom de « OZ ADDAMS » avec en dessous la période de sa scolarité. Ce qui intrigua de prime abord la jeune femme, c'était le caractère ancien du dossier. Il paraissait avoir du vécu, on aurait dit qu'il était beaucoup plus ancien que les dossiers de la même période. Mais quelque chose de bien plus puissant attirait Mafalda vers ce document ténébreux et envoûtant. La curiosité l'emporta. Elle s'assit confortablement derrière son bureau et commença sa lecture. Au début, rien de bien extraordinaire mais au fil de sa lecture, elle constata des incohérences. Et surtout, elle se rappela d'un parchemin qu'elle avait trouvé la veille dans un tiroir, concernant une série d'événements tragiques qui auraient coûtés la vie à des élèves plusieurs années auparavant.

- C'est impossible.... Chuchota Mafalda pour elle même.

Il fallait qu'elle lui parle au plus vite. De sa plus belle écriture, Mafalda rédigea une courte missive à l'attention d'Oz. Elle ne s’embarrassa pas à faire de long discours et alla à l'essentiel pour lui donner un lieu et une heure de rendez vous. De plus, son message aurait pu être intercepté et elle ne voulait en aucun cas qu'il tombe dans les mains d'une personne mal intentionnée. A l'heure venue, elle se rendit au Chaudron Baveur, avec un peu d'avance et passa commande auprès d'un serveur. Lorsque le sorcier arriva à sa rencontre, elle lui offrit un sourire chaleureux et avenant.

- C'est un plaisir de vous revoir Monsieur Addams.

Après des salutations en bonne et due forme, il s'assit en face de la jeune femme et accepta la tasse de thé qu'elle lui présenta. Puis elle commença à parler.

- Tout d'abord, je tiens à m'excuser de vous avoir sollicité si précipitamment. Comme vous devez le savoir, je cède mes fonctions de Directrice et en mettant de l'ordre dans mes affaires, je suis tombée sur des documents qui méritent quelques éclaircissements de votre part. Si vous n'en voyez pas d’inconvénients bien sur.

Elle chercha dans son sac à main puis en sortit le dossier scolaire d'Oz ainsi que la liste des incidents ayant coûtés la vie à des élèves. Mafalda lui laissa le temps de prendre connaissance des documents et reprit.

- Si l'on fait le lien entre toutes les informations, il semblerait que Oz Addams soit décédé il y a de cela plusieurs dizaines d'années. Je dois vous avouer que je suis dans le flou total et beaucoup de questions se bousculent dans ma tête. Êtes vous bien Oz Addams ou avez vous usurper l'identité de ce pauvre défunt ?

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Buvons du Thé _{sous titre}

- Tout d'abord, je tiens à m'excuser de vous avoir sollicité si précipitamment. Comme vous devez le savoir, je cède mes fonctions de Directrice et en mettant de l'ordre dans mes affaires, je suis tombée sur des documents qui méritent quelques éclaircissements de votre part. Si vous n'en voyez pas d’inconvénients bien sur.

La jeune sorcière sortit quelques pages de son sac, une sorte de vieux dossier aux coins cornés. Elle le fit glisser sur la table pour le présenter au ministre qui ne semblait pas perdre une miette de la situation. Il ouvrit d'une main le dossier débouchant sur quelques pages dont une fiche surmontée de son nom ainsi que quelques informations le concernant et une photo le représentant enfant. Quelques notes avaient été rajoutées au crayon entre les lignes, des informations complémentaires et des réactions mais il ne s'agissait pas là de l'écriture de la directrice, son dossier avait déjà intéressé d'autres directeurs.

- Si l'on fait le lien entre toutes les informations, il semblerait que Oz Addams soit décédé il y a de cela plusieurs dizaines d'années. Je dois vous avouer que je suis dans le flou total et beaucoup de questions se bousculent dans ma tête. Êtes vous bien Oz Addams ou avez vous usurper l'identité de ce pauvre défunt ?

Mafalda semblait avoir épluché avec le plus grand intérêt les quelques pages du dossier. Oz posa la tasse de thé qu'il venait de porter à ses lèvres sur la table, la jeune sorcière glissa alors un regard discernant la fine pellicule de glace qui s'était formée à la surface du liquide doré. Oz avait toujours le regard plongé à lire les informations présentes sous son regard. Une autre page évoquait une attaque, celle qui avait causé sa mort d'après les pages présentes sur la table. Une page de la Gazette de l'époque avait été découpée, malgré l'âge avancé du manuscrit le titre était encore visible: "Un violent accident à Poudlard cause la mort d'un élève". Le titre était accompagné d'une image de professeurs en larme regroupés contre un mur. Il parcourra nerveusement l'article du regard, son nom n'apparaissait pas et ce pour son plus grand soulagement.

- La Gazette à toujours exagéré les faits madame Owen Césarius. dit-il en regagnant le regard de la jeune femme. Il est toujours difficile de ce fier à ces articles. il reposa la page de la Gazette dans le dossier qu'il referma et poussa en centre de la table du bout de ses doigts. Cette attaque n'a tué personne, elle m'a seulement blessé et j'ai quitté l'école dé ce malencontreux accident.

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Buvons du Thé _{Oz Addams & Mafalda Owen Césarius}

Pendant que Mafalda énonçait les éléments étranges sur lesquels elle était malencontreusement tombée et qu'elle posait les questions qui lui passaient par la tête, Oz étudiait rapidement mais attentivement le dossier qu'elle avait ramené. Elle le regarda fixement son interlocuteur afin de déceler en lui une quelconque réaction à la lecture de ces informations. Mais elle ne vit aucun trace d'anxiété ou nervosité. Il referma calmement le dossier et le posa délicatement au centre de la petite table avant de répondre.

-La Gazette à toujours exagéré les faits madame Owen Césarius. Il est toujours difficile de ce fier à ces articles.

En effet, il était difficile d'avoir une confiance totale en ces journaux et elle était bien placée pour le savoir. Toutefois, il y a souvent une part de vérité dans ces articles et le tout est de savoir discerner le vrai du faux.

-Cette attaque n'a tué personne, elle m'a seulement blessé et j'ai quitté l'école dé ce malencontreux accident. Continuât-il.

Elle poussa un léger soupir de soulagement. Oz Addams était bien celui qu'il prétendait être. Elle espérait simplement qu'il ne s'agissait pas d'un mensonge. Mais elle avait une entière confiance en cet homme et ne doutait pas une seule seconde de sa sincérité. Cependant, certains détails lui paraissaient étranges.

- Vous m'en voyez soulagée... Permettez moi de vous demander que s'est-il passé exactement ce jour là ? La Gazette est restée très mystérieuse quant aux déroulement de l'incident... Et je n'ai pas trouvé plus de précisions dans les archives de l'école... Et surtout pourquoi être partit après cette attaque ? Vous auriez pu trouver de l'aide et du réconfort à Poudlard...

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Ministre de la magie Date d'inscription : 29/08/2014 Messages : 68

Buvons du Thé _{sous titre}

- Vous m'en voyez soulagée... Permettez moi de vous demander que s'est-il passé exactement ce jour là ? La Gazette est restée très mystérieuse quant aux déroulement de l'incident... Et je n'ai pas trouvé plus de précisions dans les archives de l'école... Et surtout pourquoi être partit après cette attaque ? Vous auriez pu trouver de l'aide et du réconfort à Poudlard...

- Cet incident à eu lieu lors de ma quatrième et dernière année à Poudlard. dit-il en déplaçant du bout du doigts la tasse de thé qui lui faisait face. J'étais alors un élève de Pouffsouffle ,maison qui m'avait été attribuée par défaut. Je n'avais pas assez de courage pour un Gryffondor ou plutôt pas assez d'orgueil dit-il plus bas ,pas assez de fourberie pour Serpentard et Serdaigle ne correspondait pas à la classe sociale de mes ancêtres. Elève plutôt bon dans la plupart des disciplines ,vous avez dû voir cela dans ce dossier, les études étaient plus importantes que mes liens d'amitié. Imaginez donc un pauvre enfant recroquevillé dans sa propre existence. Les Gryffondors et les Serpentards ne sont pas aussi différents que ce que les valeurs des pères fondateurs veulent nous faire penser. "Courage" et "Ambition" ne sont pas des valeurs très éloignées et bien des gryffondors vivaient d'ambitions. Harry Potter le plus célèbre d'entre eux vivait par ambition tout comme Ron et les autres tandis qu'il fallait du courage pour s'approcher de vous-savez-qui comme le faisaient les serpentards. J'ai été attaqué par un élève provenant d'un de ces groupes d'élèves ayant eu bien des noms à travers le temps , les Maraudeurs , l'armée de Dumbledore ... je n'ai jamais su de qui il s'agissait précisément voyez vous. Sectusempra Maxima, une sorte de version plus agressive du sort inventé par un élève de Serpentard il y a quelques dizaines d'années. J'ai séjourné plusieurs semaines à Sainte Mangouste puis j'ai intégré le département des mystère à 15 ans avant de partir au Ministère Magique de Suède jusqu'à mes 20 ans avant de revenir en Angleterre en temps que Langue-de-Plomb. Comme vous le voyez je n'ai eu que peut de temps pour revenir à Poudlard et ,venant d'échapper à la mort, il ne s'agissait pas là du lieu que je souhait retrouver en priorité.

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