Célébration des fêtes!

Enfin !!! Depuis que je vivais avec maman, je rêvais de participer à ces festivités. Etre au centre de l’animation et non pas dans mon lit, embrassant ma mère, belle comme une étoile et prête à aller rejoindre le château. Pour la première fois, je serais avec ma mère, l’accompagnant à son bras si mon père ne pouvait pas se libérer.

Dès que ma mère me fit part de la date du bal de Noël, je sautais sur place et la pressais pour qu’elle m’emmène faire les magasins afin d’avoir un habit de soirée. Elle m’expliqua qu’elle ne pouvait pas pour cette semaine mais que la semaine prochaine, ce serait bon. Mon impatience était telle que je ne tenais plus en place durant les cours. J’ai failli avoir plusieurs mots de mes professeurs mais par Rowena, j’eus assez de chance, j’en reçu aucun ; et heureusement parce que sinon ma mère ne m’aurait jamais emmené faire du shopping. J’étais partagé entre deux sentiments ; le bonheur mais aussi de a morosité en pensant aux heures d’essayage innombrables que je devrais subir mais une fois que ma mère m’expliqua notre journée, je fus simplement content.

Le matin venu, je partis réveiller ma mère pour qu’on le parte le plus tôt possible. Nous ne sommes pas allés à Londres mais en France. Maman m’expliqua qu’elle aimait bien parader là-bas. Je la suivis alors sans aucune hésitation et avec toute confiance.

Maman m’emmena dans plusieurs magasins que je trouvais très chic et surtout immensément grand pour que je trouve ma tenue. Elle me déclara qu’il fallait que je me promène dans le magasin en observant les tenues et de ne faire attention qu’aux vêtements et pas aux prix. Je hochais la tête et partis en courant avec un large sourire sur les lèvres. En papillonnant dans les divers rayons, je tombais en admiration devant un costume trois pièces gris. Je trouvais qu’il était absolument comme je l’imaginais dans mes rêves de grandeur. 




J’appelais maman et lui montrais du doigt. Elle fut surprise de mon choix (et oui, tous les enfants ne sont pas heureux d’être coincé dans un costume et encore moins un costume trois pièces cintré) mais voyant mes yeux brillants, elle appela une conseillère et lui demanda s’il était possible d’avoir cet ensemble à ma taille. Quelques minutes plus tard, je me trouvais entouré de femmes qui s’affairaient autour de moi et maman qui était assise sur un confortable fauteuil et qui me regardait en souriant avec tendresse.

Quelques heures plus tard, nous sortîmes avec mes paquets. Il était déjà l’heure de manger et je pouvais choisir le fast food qui me plairait et c’est ce que je fis immédiatement. Je choisis le Burger King dont un ami m’avait parlé dans la salle commune et j’étais très curieux et quand je le suis, je dois absolument l’apaiser.  Je commandais ce qui me fit envie et dévorais le tout avec gourmandise devant l’approbation de ma mère même si elle n’aimait pas que je m’empiffre parce que c’est ce que c’était à ce moment-là. C’est que ça creuse de faire les magasins et d’essayer des vêtements ! Je vous le garantis !

L’après-midi était consacrée à ma mère et je fus absolument ravi de faire l’homme durant ce moment. Je jouais l’homme possessif qui habillait sa femme ou sa copine avec ses goûts personnels. Un vrai snob (un homme que j’avais lu dans un livre), riche, dragueur et imbu de sa personne. Je faisais des hochements de tête pour signaler : non/oui. Je m’amusais et ça amusait tout le monde, mon petit numéro. On s’amusait bien ! Et le temps passait tellement plus vite comme ça.
La journée se termina par un tour en bateau mouche pour que je puisse voir les bâtiments célèbres de Paris. Dans l’ensemble, j’aimais bien et j’aimerai bien y retourner plusieurs jours même si les grandes villes n’étaient pas ma tasse de thé de tous les jours.

Le soir venu, je pris une douche rapide et sortit mon costume de mon armoire. Je montais sur la pointe de mes pieds pour attraper le cintre et le posais sur mon lit. Je pris ma chemise et la mis. Je la boutonnais sans difficulté, j’avais quand même 8 ans, s’il vous plaît !!! Toutefois pour le reste, comme je voulais absolument être parfait, je partis dans la chambre de ma mère avec le reste de la housse et lui demandais de l’aide.


-          - Maman !!! J’ai besoin d’aide !! Tu es encore dans ton bain ??


-          - Oui mais j’ai fini Je sors, je mets mon peignoir et je suis à toi mon chéri.

Je sautais sur le lit et attendis en me couchant et en posant mes mains sur mon menton. Dès qu’elle apparut, je me levais.
-          
- Je sais m’habiller mais je veux vraiment être élégant et comme c’est la première fois que je m’habille comme ça, je ne sais pas trop…

-         -  Bien sûr, je comprends.

Elle me vêtit de toutes les pièces de mon costume puis pour ajouter une touche, elle m’aspergea d’une touche de parfum de papa. J’étais aux anges, il sentait bon ! Il sentait le papa.


-          - Là, tu es prêt et très chic, mon chéri.

Je partis m’observer dans la psyché et je souris à mon reflet, content du résultat. Ma mère me taquina sur mon envie d’être aussi beau, selon ses propos.


-          - Mais nooonn ! Enfin si, tu as raison. Je me fais beau pour une fille.


-          - Ah oui ??


-          - Oui, elle s’appelle Philomena Albacova et elle est professeur d’astronomie.

Elle éclata de rire.


-         -  Mon fils est un beau parleur !


-          - Il faut bien maman plaisantais-je.

J’attendis que ma mère se prépare et nous nous dirigeâmes tous les deux vers le château ; n’ayant toujours pas été rejoint par mon père. Une fois dans le Gand Hall, je restais près de ma mère ; soudain, pris de peur devant la foule qui m’entourait. Puis, petit à petit, je me relâchais et fis comprendre à ma mère que je voulais rejoindre mon groupe d’amis. ; c’est-à-dire, mes camardes de maison et Harrius qui était avec une fille que je ne connaissais pas.
 

-         -  Hey ! ça va tout le monde ?

Alors que j'avais rejoint un petit groupe d'amis parmi la grande foule de la Grande Salle, je m'étais un peu éloigné pour observer toutes les personnes présentes. J'aimais bien regarder ce qui m'entourait et faire quelques petites analyses. Cette manie venait de ma passion pour le célèbre détective anglais: Sherlock Holmes, du célèbre écrivain, Sir Arthur Conan Doyle. Je ne me lassais pas de lire ses aventures plus passionnante les unes que les autres. Je m'essayais depuis que j'étais petit à l'imiter et cela n'avait fait qu'exaspérer ma grande soeur et faire rire mes parents. 

La Grande Salle se prêtait extraordinairement à cet exercice et comment j'aurai pu laisser passer cette occasion. Je me mis alors pieds fermes au milieu de la pièce pour commencer. Cela faisait une bonne vingtaine de minutes que j'observais notre assemblée quand je reçu un choc violent surtout par la surprise que cela me causa sur le moment. Le fond de mon verre dansa dans ce dernier avant de sauter sur ma chemise (bah oui, sinon, ce n'est pas marrant!!). Je fronçais les sourcils et commençais à râler des propos incompréhensibles. Je levais la tête pour voir qui avait été assez maladroit pour me rentrer littéralement dessus. Je baissais les yeux et vis une robe argenté à volant par terre avec une tresse sur le dessus d'une petite tête. Les yeux baissés de la créature me permettais pas de la reconnaître. Je ne fis pas un geste, ne savant pas quoi faire et dire et la responsable ne bougea pas non plus.
Me ressaisissant, je pensais à ce que ferai mon père et me raclais la gorge, posais mon verre et tendis mon bras pour aider la jeune fille inconnue au bataillon à se relever. C'est seulement à cet instant que je vis des joues rouge tomate. Sans prendre cas de mon bras, elle se releva rapidement en s'excusant d'une voix pressée. 


- Il n'y a pas mort d'homme, juste celle de ma nouvelle chemise. 

Je croisais enfin le bas du visage de mon attaquante, qui releva la tête sans pour autant me regarder dans les yeux mais plutôt mon....nez...??? Je fus quelque peu déconcerté. C'était un peu gênant comme situation. ça n'arrivait pas à mon père ça. DE toute façon le peu que j'avais aperçu ne m'aidais pas. Je ne connaissais pas cette jeune fille.

- Ta robe n'est pas abîmée ou salie? Ce serait ennuyeux, elle est élégante et la mort d'une chemise suffit pour ce soir plaisantais-je en riant pour essayer de la détendre au maximum pour alléger l'ambiance. A qui ais-je le plaisir, questionnais-je en lui soulevant le menton. Moi, je suis Franz Albacova Kenaël, première année dans la maison Serdaigle. 

ET bien quand on fait un flop, on fait un flop !! Mia venait de m'avoue ses penchants pour ma personne, et moi, comme un beau fumier, je l'envoie sur les roses. Parfois je me dégoûte !!
Mais quoi, je ne peux pas tomber amoureux sur demande, aussi !! Mia pourrait bien comprendre ça, quand même !!

En attendant, ma copine accusait le coup et  toute joie déserta d'un coup son visage. J'en avais mal pour elle. Je voyais bien qu'elle essayait par tout les moyens de retenir ses larmes et c'est d'une petite voix tremblante qu'elle me répondit :
 

''Je suis certaine que t'es quelqu'un de bien. Merci pour la dance.

Puis, elle me tourna le dos et sortit de la grande salle la tête base. Je restais là, scotché sur place, ne savant pas sur quel pied danser. Zut, c'est pas parce qu'on n'est pas en couple, qu'on peut pas s'amuser ensemble. Mai venait de disparaître dans le grand hall quand je me jetais à sa poursuite pour lui explique ma façon de pensé.
Je la rattrapais dans les escaliers qui menait aux cachot et surtout à la salle commune des Serpentad  

-Ho, Mia, pars pas comme ça !! C'est pas par ce que je refuse d'être ton petit ami, que je refuse d'être ton cavalier pour ce soir !! Alors sèche tes jolis yeux et viens t'amuse avec moi. C'est pas une soirée à rester seule dans son coin, aller viens !! la suppliais-je avec mon plus beau sourire