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 Blind date surprise, heureux dénouement?

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5 participants
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Mehdi Bakkali
Directeur de Serpentard
Mehdi Bakkali


Date d'inscription : 14/09/2014
Messages : 214

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MessageSujet: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyLun 18 Nov - 0:57

17 Novembre 2027. Journée triste sur nos têtes, pluie, froid, vent et nuages décoraient le ciel ténébreux au dessus du penthouse londonien de Goya.

En effet ma sœur avait insisté pour que chaque Dimanche nous nous retrouvions chez elle pour boire un verre entre frères et sœur et dans son somptueux living. Son mari Mycroft devait donc quitter le penthouse avec leur fils adoptif. Adoptif car Goya et Mycroft sont des malthusiens, c'est à dire des suiveurs de la philosophie de Malthus qui dit que pour sauver la planète il faut supprimer la moitié de l'humanité pour que l'autre moitié puisse vivre; sans oublier que Goya refusait complètement l'idée de porter un enfant dans son propre ventre, elle qui était si fine et au corps si parfait.

Nous étions donc assis dans son living à parler de tout et de rien, surtout de rien, quand Goya aborda un sujet qui énervait notre jeune frère Thaddée tellement on remettait cela sur la table.

- Thaddée, as tu réfléchis ou pas encore à enfin rencontrer quelqu'un et à construire un futur?

- Goya, je t'en supplie, ferme là ! J'en veux pas de ces âneries ! Je sors avec des hommes et des femmes qui me plaisent, je tire un coup sans histoire ni lendemain et ça me suffit... !

- Et c'est ainsi que tu t'es retrouvé papa d'un gamin à 18 ans d'un gamin dont la seule chose que tu connais est son prénom ! - Interrompis-je.

- Rah ça va hein? T'es parfait toi, tout le monde le sait, tu es si parfait que la moitié du monde magique te déteste !

- Mais je m'en fout que le monde magique me déteste ou pas ! Je suis un Bakkali, je suis né et ai été formé pour qu'on me déteste ! Mais moi j'ai une vie stable, une femme que j'aime et qui m'aime, un travail, une fille, un statut social ! Je le dis pour toi Polo ! Tu as presque 30 ans, tu ne peux pas continuer à vivre au jour le jour ! Sylvius a décidé de te donner une chance par je ne sais quel miracle pour que tu deviennes professeur de magie noire, j'espère que tu ne vas pas te planter, encore une fois ! - Allume une clope - Tu sais quoi? Cette réunion fraternelle n'est pas comme celles auxquels tu es habitué.

- C'est à dire ? - Demanda Thaddée en fronçant les yeux.

- C'est à dire - dit Goya dans une bouffée de fumée - Que Mehdi et moi nous sommes mis d'accord pour te faire rencontrer quelqu'un. Il suffit juste qu'elle accepte de venir, et connaissant Mehdi, elle viendra certainement !

- Putain mais vous êtes vraiment des cons !
- Cria Thaddée - Vous êtes trop cons ! JE NE VEUX PAS !  Je... !

- Oui, allô, docteur? - dis-je utilisant le téléphone - Oui, bonjour docteur. Je ne me sens pas très bien, je pense que j'ai une intoxication alimentaire... ! Qu'ai-je mangé? Euuuuh... J'ai bu un Polynectar mais je crains que les effets secondaires ne soient encore présents... Pourquoi j'en ai pris? De quoi je me mêle ! Je vous en pose, moi,  des questions?! Venez m'ausculter ! Oui, je vous donne l'adresse. Oui, alors notez : 1 Leicester Square, à Londres. Combien de temps? 30 minutes parfait, je vous attends. A tout de suite. - raccroche et écrase la cigarette dans le cendrier - Voilà, le tour est joué !

Goya nous servit une coupe de Domaine de la Romanée-Conti, un excellent grand cru que nous sirotions en silence lorsque enfin, le chant ténébreux des baleines qui servaient de sonnette au penthouse se fit entendre.

- Je m'en occupe Goya. - dis-je en piochant une cigarette dans l'un des nombreux paquets sur la table avant d'aller ouvrir.

C'était effectivement Miss Harrinton, mon médecin, qui à plus d'une reprise m'avait sauvé la vie.
Une fois arrivée au Penthouse, j'ouvris la porte.

- Jésus Marie Joseph la mule et le bœuf ! Mais comment êtes vous habillée? - d'un coup de baguettes, je lui fis changer de tenue, optant pour quelque chose de plus élégant que son pull et son jean décoloré. - Eh bien voilà, maintenant vous ressemblez à notre espèce ! Entrez je vous en prie !

Elle répondit puis je lui dis la vérité.

- Ma chère, vous n'êtes pas ici pour soigner quoi que ce soit, vous êtes ici pour un blind date avec mon frère. - Ses yeux s'écarquillèrent - Oh ne faites pas cette tête, ce n'est un secret pour personne, vous êtes seule comme la lune depuis des siècles, et à moins que vous n'aillez recours à des professionnels, vous avez certainement de la poussière et des toiles d'araignées entre vos jambes ! Non ! Ne dîtes rien avant que vous ne l'aillez rencontré ! Un jeune homme charmant, vraiment !

Ça y est, j'avais réussi à la mettre mal à l'aise mais surtout furieuse.

Nous continuâmes à marcher vers le living tandis qu'elle me traitait de tous les noms jusqu'à entrer dans la pièce blanche et grise, faste, nette et sobre.

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Ma soeur s'approcha de Jane pour lui dire bonjour en lui faisant la bise et l'invitant à s'assoire tandis que je lui approchais une coupe du grand cru que nous buvions et fit la présentation.

- Jane? Vous permettez que je vous appelle Jane, n'est-ce pas? Donc Jane, voici ma soeur, Goya Béatrice et l'autre abruti qui nous tourne le dos est notre petit frère, Thaddéus Polo, qu'on appelle Thaddée ou Polo. Vous autres, elle c'est Jane, mon médecin.

Thaddée daigna enfin se tourner vers nous et sa réaction ne se fit pas attendre.

- Putain con ! - s'exclama-t'il.

- Charmant... ! - Dit Goya.

Les présentations finies, nous commencions donc à parler de l'actualité, et petit à petit, Goya et moi-même préparions le terrain, carburant à coup de cigarette sous le regard désapprobateur de mon médecin.

- Quoi ! - lui dis-je cigarette au bec et briquet en main - Vous m'avez conseillé de réduire et c'est ce que je fais ! Je ne fume que deux paquets par jour !

- C'est déjà moins que moi - dit Goya - Je suis à 3 paquets et ça monte encore !

- Allez, basta vous nous emmerdez avec vos clopes, c'est irrespirable ici ! - Aboya Thaddée en ouvrant toutes les fenêtre d'un tour de poignée avec sa baguette. - Et vous Jane, comment vous êtes vous retrouvé dans ce métier et surtout comment faites vous pour ne pas empoisonner mon frère?

Goya et moi nous regardâmes en souriant et nous fîmes un clin d’œil. Il posait des questions sur elle, c'était déjà un bon signe.




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Jane Harrinton Bakkali
Directeur de St Mangouste
Jane Harrinton Bakkali


Date d'inscription : 26/12/2014
Messages : 186

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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyLun 18 Nov - 21:21

La journée était pluvieuse et triste comme l’existence des sorciers depuis quelques temps. La guerre faisait rage en alternant des moments de batailles sanglantes et de batailles que j’appelle froide, c’est-à-dire, les coups par derrière, les dénonciations, les attaques civiles etc…

Depuis quelques mois, je ne prenais même pas le temps de rentrer chez moi pour me détendre et respirer loin de l’atmosphère de Saint-Mangouste. Des blessés arrivaient tous les jours et la diversité des blessures étaient impressionnantes. Un rien pouvait abîmer un corps. A côté de cela, il y avait toujours les malades, les accidentés et les naissances. Le monde ne s’arrêtait pas de tourner malheureusement, la vie continuait, guerre ou pas.


Ce dimanche, à 11h, l’heure des apéritifs entre amis ou en famille, je me trouvais encore une fois, dans mon bureau. Je soufflais et me levais de mon fauteuil pour me rendre à la cafétaria. Je devais manger quelque chose et sortir de cette pièce. Je gardais ma blouse blanche, car je ne savais jamais quelle situation allait me tomber dessus et je passais devant l’accueil. Je regardais autour de moi et interpella ma « secrétaire ».


- Sophie ! Venez manger avec moi. Vous avez bien le droit à une pause. Je ne vous laisse pas le choix
affirmais-je avant qu’elle ne proteste.


D’un mouvement du bras, je fis apparaître, un petit robot que j’avais acheté sur les fonds de l’hôpital pour ce genre de situation. J’étais en manque de personnel mais je refusais d’exploiter pour autant mes rares collaborateurs et employés ; alors j’avais investi dans un robot qui accueillait les futurs patients et les visiteurs pour les orienter dans la bonne direction et de répondre à toutes demandes. Je l’avais moi-même programmé pour qu’ils réagissent devant toutes situations et qu’ils sachent quand m’appeler si le cas le demandait ou se débrouiller seul avec les employés de services. Devant l’apparition de Winnie (je l’avais baptisé ainsi pour mettre en confiance à la fois les parents et les enfants), Sophie sourit et se pressa de me rejoindre.
D’un pas assuré et régulier, nous traversâmes les couloirs et une fois arrivée, nous nous jetâmes sur les plats. Je n’avais pas mangé ce matin à cause d’une urgence et je mourrais de faim. Nous allâmes près de la verrière qui donnait vue sur le jardin botanique de l’hôpital, encore quelque chose que j’avais mis en place pour les patients (pour aider à la guérison mais aussi pour m’approvisionner pour la confection de mes potions). Nous étions en train de parler tout en mangeant quand mon téléphone professionnel sonna.

Je soufflais tout en souriant et je décrochais :

- Allô, Docteur Harrinton.

- Oui allô, docteur ?


Je reconnus la voie du patient que je détestais. Je sais que j’étais guérisseuse mais ce Mehdi Bakkali était un cas et il ne voulait même pas se soigner réellement mais il m’appelait pour un oui ou pour un non. Je l’avais même assommé une fois pour qu’il me laisse faire mon travail et depuis ce temps, on se détestait cordialement. Je réprimais un soupir frustré.


- Bonjour Mister Bakkali

- Oui, bonjour docteur. Je ne me sens pas très bien, je pense que j’ai une intoxication alimentaire… !
- OOh quel dommage...! Qu’es-ce que vous avez mangé encore ?
- Qu’ai-je mangé ? Euuhhh… J’ai bu un polynectar mais je crains que les effets secondaires ne soient encore présents.
- Non mais Mister Bakkali pourquoi avoir prit du Polynectar ! Ce n’est pas de la confiture que l’on prend sur des toasts le matin, bon sang !
- De quoi je me mêle ! Je vous en pose, moi des questions ?
- C’est pour vous soigner, espèce de freluquet ! Votre vie ne m'intéresse pas!
- Venez m’auscultez !


Je poussais un grognement au bout du téléphone. Je ne le réprimais pas. Je me fichais de ce que pensais Bakkali. Je réfléchissais et me décidais. Je ne voulais pas être à ses ordres et je ne voulais pas le voir mais j'étais son médecin et j'avais prêté sermon.... C'était mon devoir...


- Où êtes-vous ?
grognais-je.
- Oui alors notez : 1 Leicester Square, à Londres. Combien de temps ?
- Comptez 30 minutes, vous n’êtes pas prioritaire
- 30 minutes parfait ; je vous attends. A tout de suite.


Je raccrochais déçue devant sa docilité devant le temps d’attente. Je ne lui en avais pas donné assez.


- Ce patient m’exaspère à un point Sophie !

- Je sais bien Miss Harrinton. C’est le pire patient que vous ayez eu jusque là. Vous pouvez envoyer quelqu’un à votre place. Kevin, peut très bien se déplacer pour une possible intoxication.
- Je sais bien…Ne me tentez pas trop Sophie ! Non….je suis son médecin, je dois y aller. Il n’a pas appelé l’hôpital mais moi.

- Comme vous voulez Docteur.
- La prochaine fois que j’accepte un patient, je le sonderai avant pour savoir si c’est un sombre abruti avant déclairais-je avant de me lever.


Sophie éclata de rire et je quittais la pièce pour me rendre à la maternité. Je devais vérifier que tous les enfants que j’avais mis au monde se portaient bien ainsi que leurs mères.
30 minutes plus tard, je fermais la porte de la dernière chambre et je transplanais dans mon bureau. Je pris ma mallette médicale et je transplanais au plus près de l’adresse donnée par mon patient. Quelques secondes plus tard, je me trouvais à l’angle de Windsor Square et me dirigeais vers Leicester Square. Devant le 1, je ne marquais pas de temps d’arrêt.


- Allez, plus vite, tu en auras fini, plus vite, tu pourras partir d’ici
murmurais-je.


Je sonnais et ce cher Mister Bakkali ouvrit.

- Jésus Marie Joseph, la mule et le bœuf ! Mais comment êtes vous habillée ?

Avant que j’ai pu répondre en demandant qu’est-ce que ma tenue pouvait bien lui faire et lui demander où était le problème avec mon pull et mon jean avec ma blouse, que, d’un coup de baguette, il changea ma tenue. Eh bien voilà, maintenant vous ressemblez à notre espèce ! Entrez je vous en prie !!

- Non mais pour qui vous prenez vous à la fin !!
explosais-je devant son impertinence et ses manières. Je ne vous permets pas ! Je m’habille comme je veux ! Je suis médecin et je travaille dans un hôpital et pas dans une boîte de nuit !! Qu’est-ce que c’est que cette robe ?!! Reprenez vos habits douteux !! Vous m’avez l’air en forme pour quelqu’un qui est malade !

- Ma chère, vous n’êtes pas ici pour soigner quoique ce soit, vous êtes ici pour un blind date avec mon frère.
A cette annonce, j’écarquillais les yeux devant cette annonce. Je ne savais pas exactement ce qu’était un blind machin mais je saisis qu’il voulait me faire rencontrer un homme et son frère de surcroît ! Oh ne faites pas cette tête, ce n’est un secret pour personne, vous êtes seule comme la lune depuis des siècles, et à moins que vous n’aillez recours à des professionnels, vous avez certainement de la poussière et des toiles d’araignées entre vos jambes !


J’allais le remettre à sa place illico presto devant cette annonce folle et ses propos insultants et déplacés sur ma sexualité et sur ce qui avait entre mes jambes quand ce petit salopard de première me coupa l’herbe sous les pieds et ne me laissa pas en placer une.

- Non ! Ne dites rien avant que vous ne l’ayez rencontré ! Un jeune homme charmant, vraiment !



Je sentis la gêne envahir mon visage mais surtout la fureur. J’allais exploser d’une minute à l’autre contre cet ingrat, ce freluquet, ce grossier personnage, cet immonde et riche gamin qui se croyait le roi du monde. Ma fureur monta jusqu’à me donner une migraine. Je fis demi-tour tout en commençant à ouvrir la bouche quand il me poussa de l’autre côté. Je me lâchais alors:

- Vous n’êtes qu’un petit connard sans éducation. Grossier, manipulateur, égocentrique, égoïste. Je vais vous faire ravaler votre impertinence ! Vous n’êtes qu’un cochon, un fumier de première. Immonde mollusque que je vais écraser d’une pichenette. Je vais vous écrabouiller comme une limace gluante accrochée au vêtement. C’est ça que vous êtes ! Pire que les cafards. J’ai autre chose à faire que de suivre vos jeux et vos lubies. Je dirige un hôpital et je suis la guérisseuse de Grande-Bretagne et on est en guerre !! Je vous ai sauvé la vie plusieurs fois mais je vais défaire mon travail et je vais vous tuer autant de fois que je vous ai sauvé Mehdi Bakkali
hurlais-je.


J'allais l'étrangler de mes propres mains quand je fus interrompue par une femme qui venait à notre approche et j’allais l’attaquer aussi vu qu’elle était dans ce stupide mensonge quand elle se pencha vers moi et me fis la bise comme si on se connaissait depuis quelques années déjà. Je reculais surprise. Elle m’invita à m’asseoir et je me sentis obligée de répondre à sa gentillesse en lui expliquant que je ne pouvais pas rester plus longtemps.


- Je ne peux pas rester. C’est une farce de Mister Bakkali et je n’ai pas le temps pour ça.



Elle renouvela son invitation à s’asseoir et Mehdi Bakkali arriva avec un verre de vin qu’il me tendit. Je le foudroyais du regard en pensant à tout ce que je lui ferai la prochaine fois qu’il viendra me voir à l’hôpital. Je posais mon verre.

- Jane ? Vous permettez que je vous appelle Jane, n’est-ce pas ?

- Certainement pas ! grinçais-je sur le point de bondir sur lui mais comme d’habitude, il ignora les réponses qu’il ne lui plaisait pas.
- Donc Jane, voici ma sœur Goya Béatrice et l’autre abruti qui nous tourne le dos, est notre petit frère, Thaddéus Polo, qu’on appelle Thaddée ou Polo. Vous autres, elle c’est Jane, mon médecin.
- Ex-médecin affirmais-je les dents serrées.

La sœur Goya me regarda sous tous les angles et je serrais les jambes en fronçant les sourcils. Et leur frère se retourna en s’exclamant

- Putain con !!

- Charmant déclara sa sœur.
- Effectivement affirmais-je.


Tel frère tel frère apparemment. D’un tour de doigt, je remis ma tenue en défiant du regard Mehdi Bakkali. J’attendais qu’il ouvre sa sale petite bouche afin de le pulvériser. J’allais me lever quand un chien vint se planter devant la porte de sortie et qu’un majordome ferme la porte. Génial !! Est-ce que j’allais tenter de sortir au risque de blesser quelqu’un ou attendre que ces trois là soient fatigués de leur jeu et me laissent partir.


Ils commencèrent à parler actualité. Je les laissais parler mais je ne pus m’empêcher d’intervenir quand il était question des blessés, des morts, des soins etc. Pendant leurs discussions, Mister Bakkali et sa sœur n’arrêtèrent pas de fumer cigarettes sur cigarettes. Je fronçais les sourcils devant mes consignes si peu suivies.


- Quoi ! Vous m’avez conseillé de réduire et c’est ce que je fais ! Je ne fume que deux paquets par jour !

- C’est déjà moins que moi dit sa sœur. Je suis à trois paquets et ça monte encore !
- La prochaine fois que vous venez me voir à l’hôpital pour des douleurs aux poumons ce n’est même pas la peine de s’adresser à moi. Je ne fais pas des miracles plusieurs fois sur un même patient ! On ne peut même pas respirer !

- Allez, basta vous nous emmerdez avec vos clopes, c’est irrespirable ici ! aboya Thaddéus Bakkali en ouvrant toutes les fenêtres magiquement à l’aide de sa baguette.

J'inspirais de l'air frais et pris le temps de poser mon regard sur lui et vit qu’il était un mélange du frère et de la sœur mais qu’au moins, il ne fumait pas et qu’il était tout aussi en colère que moi devant de guet-apens. Je détournais le regard pour ne pas leur faire croire que je m’intéressais à lui de quelques manières que ce soit. Dans leurs rêves.


- Et vous Jane, comment vous êtes vous retrouvé dans ce métier et surtout comment faites-vous pour ne pas empoisonner mon frère ?


Je sursautais devant cette apostrophe à mon intention car on avait prit le soin de ne pas s’adresser la parole directement et de ne pas se regarder afin de refroidir les deux autres et de leur faire payer. Je le regardais les yeux écarquillais pour lui demander qu’est-ce qu’il foutait à me parler. Il n’allait pas rentrer dans leur combine quand même ?!! Je gardais le silence mais devant les regards de cette famille, j’ouvris la bouche et répondis en relevant la tête d’un air de défi et un air royal d’indifférence.

- Cela vient de ma famille. Nous sommes guérisseuse de mère en fille. Notre lignée est très ancienne et puissante. J’aurai pû faire autre chose mais pourquoi faire autre chose quand on est bonne dans un domaine. Cela aurait été stupide. En ce qui concerne votre frère,
je fronçais les sourcils et serrais les dents. Je ne l’ai pas encore fait mais ce n’est pas dit que je ne le fasse pas à l’avenir ! même si le poison serait trop doux pour lui ! Un deuxième coup de massue sur la tête le rendra peut-être moins cons et arrogant !! m’enflammais-je.

Je me tus immédiatement pour reprendre mon calme.


- Je dois y aller maintenant. J’ai énormément de travail qui m’attends et je n’ai pas de temps à perdre à discuter autour d’un verre. Si vous voulez bien m’excusez.


Je me levais.


- Ce n’est pas contre vous Mister Bakkali déclarais-je en m’adressant au frère de mon patient mais si je reste, je vais faire un meurtre. Je n’aime pas du tout que l’on dirige ma vie et que l’on me ridiculise !



Je me dirigerais vers la porte d’un pas rapide.
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Thaddée Bakkali
Professeur de Magie Noire
Thaddée Bakkali


Date d'inscription : 15/11/2019
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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyMar 19 Nov - 14:20

Comme tous les dimanche, Mehdi et moi nous retrouvions en début d'après midi sous le Big Ben pour aller rendre visite à notre chère sœur Goya. C'était un peu notre tradition depuis qu'elle et moi avions fini par nous installer en Angleterre pour être plus près de notre famille. Ce fût elle l’instigatrice de cette idée de nous retrouver tous les dimanches pour discuter car en tant que nouveaux arrivants, elle et moi n'avions pas encore eu le temps de trouver des gens à notre goût pour sociabiliser.

Une fois au Penthouse de Goya, on a longuement parlé des affaires de familles, des événements qui auront bientôt lieu un peu partout, des fêtes de famille, des expositions, des vernissages, des nuits sonores, des lectures, des concerts d'opéra ou d'orchestre, mettant au point nos planning, sélectionnant minutieusement chaque événement auquel nous irions ou pas. Des trucs de riches et des conversations que vous, pauvre commun des mortels, n'aurez jamais.

Il commençait à faire sombre lorsque le sujet de rencontrer quelqu'un et la question à propos de mon futur resurgit. Et merde... Jamais ils ne me ficherons la paix avec ça?! Ils étaient vraiment lourds avec ça.... Mais le combo ce fût lorsque Goya me dit d'un calme religieux qu'en fait cette réunion est un guet-apens pour me faire rencontrer l'amour de ma vie.

Je rentrais dans une colère noire. Mehdi passa un coup de fil et une demie heure plus tard, le chant des baleines qui servait de sonnette chez ma sœur se fit entendre dans tout l'appartement. Elle était arrivée.

Mehdi alla lui ouvrir et ils ont mis pas mal de temps avant de revenir vers nous. Moi, j'étais dos tourné, vert de rage. Mehdi fît les présentation puis enfin je me suis tourné vers eux et là je la vit. Sainte Vierge Macumba, arrêtez les machines ! Elle était radieuse ! Bon, je pouvais reconnaître le goût vestimentaire de mon frère dans ce qu'elle portait, ce qui indiquait très clairement qu'il avait usé de sa magie sur elle.

Elle portait une robe courte, très courte, trop courte même, en cuir, de couleur bleu marine signée YSL, et des sandales bleu marines à talon aiguille de chez Jimmy Choo. Sans parler des parures et bijoux assortis qui vont avec. Cette fille pouvait s'acheter tout le Chemin de Traverse rien qu'avec ce qu'elle portait !

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Devant tant de beauté je ne pus bien entendu, me retenir de lâcher un:

- Putain con !

- Charmant... - ajouta ma sœur

- Effectivement - dit alors l'inconnue que mon frère avait présenté comme étant Jane, son médecin traitant.

Goya l'invita à s’assoie, ce qu'elle dut refaire une seconde fois avec plus d'insistance car Jane semblait tout aussi embarrassée que moi à l'idée d'être là et elle voulait partir.

Mehdi était ravi. Il adorait mettre les gens mal à l'aise, et là il avait atteint des records. Mais je devais bien avouer qu'elle était un joli brin de fille cette Jane. Cheveux mi-roux mi-châtains, yeux bleu ciel, peau douce à première vue et d'un teint si pale que ses veines si bleus étaient parfaitement marqués sous sa peau comme des serpents guettant leurs proies ou des ruisseaux déversant leurs eaux dans une rivière.

Il lui tendit une coupe de vin qu'elle posa immédiatement sur la table. Et bientôt nous commencions à parler des derniers événements du monde magique, et Mehdi proposait des plans à faire en groupe ou juste à deux (insistez bien sur le " à deux") dans les nombreuses galeries, restaurants et cinémas londoniens. Jane préférait ne pas parler hormis quand nous discutions des morts et blessés, ce qui en soit été son métier et Goya, garce qu'elle est, n'hésitait pas à avoir des propos extrêmes:

- Moldus ou sorciers, sang pur ou sang de bourbes, tant mieux s'ils sont morts. Moins d'oxygène gaspillé, plus de ressources pour les autres. Les faibles sont faits pour ne pas survivre, donc tous ceux qui sont morts sont par définition et par défaut, des faibles qui dès le départ n'auraient pas dû naître... Si cela ne tenait qu'à moi j'aurai fait stériliser et avorter tous ces morts et leurs parents !!

Mehdi semblait être d'accord avec elle. Certes il n'était pas malthusien lui mais la loi du plus fort est ce qu'il a toujours appliqué au pied de la lettre. Il appelait ça "La sélection naturelle". Jane en revanche, semblait presque choquée qu'une femme si frêle et menue, et avec une voix si fluette, si tremblante et presque éteinte pouvait être aussi mesquine.

Ne pouvant plus supporter la fumée des cigarettes que ma fratrie s'enfilait, nous plongeant dans un épouvantable aquarium toxique, j'ouvris les fenêtres d'un mouvement de baguette.
Voyant que Jane respira un bon coup d'oxygène frais, je profitais pour lui adresser mes toutes premières paroles. Jusque là, nous avions tous les deux pris soins de ne pas nous regarder ni nous parler directement, mais je ne savais pas ce qui s'était passé, sur le coup, c'était sorti tout seul.

- Et vous Jane, comment vous êtes vous retrouvé dans ce métier et surtout comment faites vous pour ne pas empoisonner mon frère?

Je fût moi-même étonné de ma décharge. Qu'est ce que j'étais entrain de faire? Et qu'est ce que j'en ai à foutre de sa vie ?! Elle m'observa, un petit air d'incompréhension et les yeux grands ouverts comme pour me dire "Mec, c'était quoi çà?". Je lui rendis le même regard avec un brin d'innocence dans le regard comme pour lui dire "J'ai pas fait exprès, désolé !. Mais pas démontée pour dessus, elle me répondit avec des airs de grandeurs qui ne lui allaient pas.

- Cela vient de ma famille. Nous sommes guérisseuse de mère en fille. Notre lignée est très ancienne et puissante. J’aurai pu faire autre chose mais pourquoi faire autre chose quand on est bonne dans un domaine. Cela aurait été stupide. En ce qui concerne votre frère, je ne l’ai pas encore fait mais ce n’est pas dit que je ne le fasse pas à l’avenir ! même si le poison serait trop doux pour lui ! Un deuxième coup de massue sur la tête le rendra peut-être moins cons et arrogant !!

Elle avait du caractère ! Peu de gens se seraient hasardé à parler ainsi de mon frère, encore moins en corps présent ! Celui ci ricana avant d'aller chercher une autre bouteille de vin, tandis que Goya répondit.

- Il est certes vrai que Mehdi a énormément de caractère, mais tout de même ma chère, je trouve que le traiter de connard arrogant... Vous faites dans l'excès. C'est de famille aussi?

Goya avait lancé sa première provocation. Elle excellait dans ce domaine, ça commence par une petit commentaire et ça finissait toujours en drame dans lesquels elle finit toujours par gagner. Sauf une fois, c'est d'ailleurs son mari Mycroft qui l'avait vaincu, et c'est ainsi que leur idylle amoureuse était née.

- Intéressant personnage ! - dis-je. - Elles me regardèrent et Mehdi qui venait de revenir dans la pièce dit:

- Qui çà?

- Jane... Miss Harrinton... ! - Pendant un bref instant je ne trouvais plus mes mots mais enfin - Je veux dire, vous êtes fidèle à vous même vous avez retiré ces vêtements que, et je suis prêt à parier toute ma fortune, mon frère à dû vous imposer, vous êtes la Grande Guérisseuse de Grande Bretagne, et vous avez le culot et le courage nécessaire pour faire face à mon frère ! Vraiment je vous félicite !!

Même si elle prenait soin de garder un regard hautain qui ne lui allait, mais alors pas du tout, un petit sourire se dessina sur les commissures de ses lèvres, je comme un hébété, je souris de toutes mes dents. Décidément je n'avais plus aucun contrôle de mon corps !

Mais bien entendu, toutes les bonnes choses ont une fin.

- Je dois y aller maintenant. J’ai énormément de travail qui m’attends et je n’ai pas de temps à perdre à discuter autour d’un verre. Si vous voulez bien m’excusez. - Elle se leva et commença à se diriger vers la porte quand elle se tourna vers moi et me dit - Ce n’est pas contre vous Mister Bakkali mais si je reste, je vais faire un meurtre. Je n’aime pas du tout que l’on dirige ma vie et que l’on me ridiculise !

Je foudroyait Mehdi et Goya du regard afin qu'ils ne fassent rien. Garde à Vous, le chien de Mehdi était entrain de garder la porte, et quand Jane s'approcha, ils se mit à montrer les crocs et à grogner agressivement.

- Garde à Vous, au pied ! - Dit Mehdi calmement.

Le chien se calma et alla vers son maître. Le majordome ouvrit la porte. Elle s'éloigna mais une fois arrivée à la porte d'entrée du Penthouse, je la rejoignit

- Jane ! - Criais-je. Elle se retourna. - Et moi, vous permettez que je vous appelle Jane? - puis, je dévisageais  le majordome qui ne semblait pas comprendre qu'il gênait - Allez vous coucher vous.

- Moi?

- Oui vous. Allez au hop, au lit ! - dis -je en lui tapotant le dos puis je me suis retourné vers Jane, qui avait un petit sourire. Après cette scène, elle devait certainement penser que moi aussi j'étais un connard arrogant comme Mehdi. Mais ce qui est triste, c'est que j'étais bien pire que lui. - Du coup Jane... Euh, voilà, j'ai été ravi de faire votre connaissance ce soir, et je suis terriblement navré pour ce coup foireux de la part de ces deux là... M'enfin voilà, je me disais que peut - être on pourrait essayer de rester en contact? ... Je veux dire, je vous ai vraiment trouvée intéressante... Pas dans ce sens là, quoi qu'aussi... Je vais peut être me taire, non? Mon Dieu, si seulement j'étais mort... - - Dis-je tout gêné me rendant compte que je réfléchissais à haute voix avant d'ajouter - Enfin bref, ce que je veux dire c'est que ça me ferait très plaisir de vous revoir et que vous acceptiez de m'accompagner à l'opéra puis à dîner, comme ça vous pourrez tout me dire sur votre magie de guérisseuse !

J'esquissait mon plus beau sourire et attendait brûlant d'impatience et avec l'envie de l'entendre me dire oui.






Dernière édition par Thaddée Bakkali le Ven 22 Nov - 12:38, édité 1 fois
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Goya Bakkali
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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyVen 22 Nov - 12:36

Depuis que je m'étais installée à Londres, j'avais demandé à mes deux frères que nous nous retrouvions chez moi chaque dimanche, afin de passer du temps ensembles. La vie londonienne me plaisait énormément mais je n'avais pas encore établi un cercle d'amis, et malgré avec passé une soirée de folie avec Mehdi et ses amis, je ne me voyais pas réellement partager du temps  avec eux. Ils étaient beaucoup trop ordinaires. Mehdi lui, ils lui suffisaient, ses critères de sélections n'avaient jamais volé bien haut question amitiés.

Mais ce dimanche là, eh bien il allait être légèrement différent des autres. Mehdi et moi voyant que notre plus jeune frère Thaddée était un puits sans fond d’insouciance, avions décidé de lui faire poser les pieds à terre. Nous avons donc eu la brillante idée de lui faire rencontrer quelqu'un parce que traîner comme un chat de lit en lit, couchant avec un "lui ou elle" au hasard, brisant des couples, des familles entières, des vies, comme celle de son ex petite amie Willow Léoline Thomas, fille de Dean Thomas, qu'il laissa en cloques et fit semblant de n'être au courant de rien quand ils étaient étudiants à Poudlard, en septième année...; bref, notre frère était un véritable "Polo couches toi là".

Mon adorable époux, avec qui j'étais mariée depuis 9 ans et avec qui j'entretenais une relation des plus inertes sortait avec notre fils pour nous laisser mes frères et moi discuter de nos affaires. Mycroft était génial, gentil, fougueux, un peu fou sur les bords, et acclamé de tous ses fans. Il était chanteur et moi actrice et réalisatrice, alors aller dehors pour me faire agresser par une horde de paparazzis, très peu pour moi, d'où les réunions au Penthouse. Je précise cela car entre nos deux boulots, nous ne pouvions pas dire que nous avions réellement une vie de famille. Nous étions des fois séparés durant des longs mois à cause de ses tournées à travers le monde ou quand moi je devais partir à l'étranger pour des tournages. Mais après une semblant de rupture, nous avions décidé de faire des efforts pour reconstruire notre couple.

Mais assez parlé de moi, mes frères sont arrivés pile à l'heure. Ils n'étaient jamais ni en retard ni en avance aux rendez vous, réglés comme des horloges suisses !
Une fois à l'intérieur, je m'approchais d'eux et leur fit une petite bise à chacun.

Ils étaient beaux mes frères. Mehdi, grand, svelte, les cheveux coiffés en arrière, une petite barbe de trois jours, dans un costume toujours élégant que son ami Karl Laggerfeld avait fait pour lui en une seule édition sur mesure et des chaussures classiques en cuire noir et blanches. Ses cheveux et sa barbes commençaient à grisonner un peu mais cela ne faisait qu'ajouter un peu de poivre à sa personnalité déjà débordante.
Et Thaddée, cheveux courts et légèrement ondulés, un véritable corps d'athlète. Il prenait toujours très grand soin de sa santé. Il était sportif, ne fumait pas, buvait très peu d'alcool et faisait tomber la plus part des hommes et des femmes dans son lit. Je dis bien hommes et femmes, car Thaddée et bisexuel, au grand dam et désespoir de ces dames et messieurs à qui il a volontairement fait du mal et brisé le cœur. Lui aussi était sur son 31. Un trench noir sur le dos sans fermer, un costume vert olive foncé et une chemise noire, le tout de chez Vittorio & Lucchino, et des chaussures montante en daim de prêt à porter.

Une fois arrivés, nous commencions à parler des activités à venir auxquelles nous pourrions assister, des événement familiaux qui devaient avoir lieu, des endroits chics que nous pourrions visiter, des procédures pénales et administratives à faire pour faire sortir notre vieux père d'Azkaban, et fixer la prochaine visite que nous devions faire à notre mère chez elle.

Et bientôt arriva le moment d'aborder la vie de Thaddée, ce qui avait pour effet de le mettre hors de lui. Mais en tant que frère et sœur aînées, Mehdi et moi nous en inquiétions réellement. Il avait toujours été le fils rebelle à qui on acceptait tout sans y mettre de freins, mais il commençait à avoir un certain âge et n'avait encore rien fait de sa vie. Il a réussi, après mûre réflexion et prenant tout son temps, à postuler et se faire accepter en tant que professeur de Magie Noire à Poudlard, domaine dans lequel il excelle. Normal, c'est un Bakkali doublé d'un Ombrage ! Mais pour ce qui était du reste, il n'avait pas changé. Il habitait un vieil appartement miteux en centre ville, où il payait un loyer misérable à une vieille dame qui le gâtait encore plus, lui faisait son thé le matin et son dîné le soir.

Mais cette fois-ci, nous ne lui laissions plus le choix. Mehdi, affalé sur un des divans, pris son téléphone et appela notre potentielle future belle sœur, qui était ni plus ni moins que son médecin. Cela m'amusait de voir Mehdi affalé ainsi sur le divan. Il se jeta dessus et s’allongea à demi corps pour pouvoir savourer son vin en même temps qu'il nous parlait. Chez lui en revanche, il faisait preuve d'une bienséance autoritaire extraordinaire, jamais il n'aurait agi de la sorte. Et Thaddée était assis sur un sofa, les jambes grandes ouvertes et les mains croisées, comme quand il boudait étant enfant. C'était mignon.  

Le temps que la jeune demoiselle n'arrive, nous continuions de parler de Thaddée, et quand elle arriva, nous entendîmes le chant des baleines résonner dans toutes la maisonµ. Mehdi partit lui ouvrir et ils avaient mis quelques minutes avant de pénétrer dans le living.

Elle était jolie. Bon, elle avait le visage un peu farouche, et semblait très remontée contre Mehdi, ce qui devait expliquer les traits de son visage sur le moment. Je me suis donc levée et me suis dirigée vers cette inconnue. Une petite accolage et une paire de bises, un sourire, et de la gentillesse.

- Entrez je vous en prie -lui dis -je - Asseyez vous !

- Je ne peux pas rester. C’est une farce de Mister Bakkali et je n’ai pas le temps pour ça. - dit-elle relaxant son visage, froidement et pulvérisant Mehdi du regard en prononçant la fin de sa phrase, ceux à quoi j'ai dû faire preuve d'un peu de pression.

- Non, non, non - toujours souriante mais me retenant de l'attacher à une chaise - J'insiste, vous êtes mon invitée ! Mehdi, tiens, sois un amour, peux tu lui servir une coupe de vin? - Puis me tournant vers elle - Asseyez vous là, bien, juste en face de moi !

Ainsi, Mehdi lui donna son verre qu'elle posa sur la table sans boire la moindre gorgée et celui-ci fit les présentations:

- Donc Jane, voici ma sœur Goya Béatrice et l’autre abruti qui nous tourne le dos, est notre petit frère, Thaddéus Polo, qu’on appelle Thaddée ou Polo. Vous autres, elle c’est Jane, mon médecin.

- Ex-médecin. - corrigea-t'elle.

C'est enfin à ce moment, que Polo, ou Thaddée si vous préférez, se tourna vers nous, lâchant une grossièreté comme à son habitude. Quel langage... Mais c'était bon signe, elle lui plaisait, du moins physiquement, ce qui pour Thaddée était le finalement le plus important.

Nous continuâmes encore la soirée en buvant, que dis-je? En sifflant des bouteilles de Grands Crus,  et parlant surtout de tout ce qui touche l'actualité du monde sorcier et moldu. Moldu, j'ai dis moldu? Pardon: Sang de bourbes.
Jane préférait ne pas trop intervenir sinon quand nous parlions des choses liées à son travail, comme les blessés, les morts....

- Moldus ou sorciers, sang pur ou sang de bourbes, tant mieux s'ils sont morts. Moins d'oxygène gaspillé, plus de ressources pour les autres. Les faibles sont faits pour ne pas survivre, donc tous ceux qui sont morts sont par définition et par défaut, des faibles qui dès le départ n'auraient pas dû naître... Si cela ne tenait qu'à moi j'aurai fait stériliser et avorter tous ces morts et leurs parents !!

Voilà, telle était ma décharge. Mon côté malthusienne et écologiste avait prit le dessus. Elle paraissait presque choquées par mes propos puis sembla se rappeler qu'elle était entourée de Bakkali et que ces choses là ne devaient finalement pas autant la choquer avec des gens tels que nous.

Après cela, nous eûmes une petite conversation à propos de mon tabagisme et celui de Mehdi. En effet, nous fumions tellement lui et moi que nous avions plongé l'appartement dans les limbes.
Thaddée ouvrit les portes-fenêtres laissant entrer une vague d'air frais. Jane respira un bon coup puis, d'un tour de doigt, elle remit ce que, je suppose devaient être ses vêtement à son arrivée.

Je restais de marbre. Jean décoloré, pull en laine, et blouse blanche. Je la regardait, je sentait le bout de ma vie arriver tellement j'étais dépitée. Quand Mehdi m'avait dit qu'elle n'était pas trop portée sur les beaux habits, j'étais loin de m'imaginer un tel spectacle. Je veux dire, en tant que médecin, directrice de St'Mangouste et grande guérisseuse d'Angleterre, elle devait forcément avoir les moyens de s'acheter au moins une paire de chaussures Dior !

Mais je ne dis rien. Mehdi s'éclipsa un instant, parti chercher une autre bouteille quand Thaddée décida enfin de s'adresser à elle:

- Et vous Jane, comment vous êtes vous retrouvé dans ce métier et surtout comment faites vous pour ne pas empoisonner mon frère?

Je souris à cette remarque, et Jane répondit:

- Cela vient de ma famille. Nous sommes guérisseuse de mère en fille. Notre lignée est très ancienne et puissante. J’aurai pu faire autre chose mais pourquoi faire autre chose quand on est bonne dans un domaine. Cela aurait été stupide. En ce qui concerne votre frère, je ne l’ai pas encore fait mais ce n’est pas dit que je ne le fasse pas à l’avenir ! même si le poison serait trop doux pour lui ! Un deuxième coup de massue sur la tête le rendra peut-être moins cons et arrogant !!

Là, je souris beaucoup moins. Ce regard de défi, cette posture hautaine, et ses paroles à propos de Mehdi, je ne pouvais pas me taire. Je suis sa sœur, je me devais de le défendre en son absence même si c'était pour trois minutes. Et puis il y avait bien longtemps que je ne cherchais la puce à personne.

- Il est certes vrai que Mehdi a énormément de caractère, mais tout de même ma chère, je trouve que le traiter de connard arrogant... Vous faites dans l'excès. C'est de famille aussi?

Ça y est, j'étais lancée. Prête à en découdre avec elle si nécessaire à en arriver à la violence. Mais Thaddée coupa court ma "provocation".

- Intéressant personnage ! - dit - il.

Déconcertée, je tournais mon regard vers lui, mais mon visage faisait toujours face à Jane.

- Qui ça? - interrompit Mehdi, revenu avec une bouteille de whisky et une autre de vin.

- Jane... Miss Harrinton... ! - Et après un court silence - Je veux dire, vous êtes fidèle à vous même vous avez retiré ces vêtements que, et je suis prêt à parier toute ma fortune, mon frère à dû vous imposer, vous êtes la Grande Guérisseuse de Grande Bretagne, et vous avez le culot et le courage nécessaire pour faire face à mon frère ! Vraiment je vous félicite !!

Cette fois - ci, je cherchais dans le regard de Mehdi, la bouche un peu ouverte d'étonnement. Mehdi prit une mine plus sérieuse, et se dirigea vers le petit buffet prendre un verre et des glaçons pour son whisky, avant de s’asseoir sur un des sofas.

- Je dois y aller maintenant. J’ai énormément de travail qui m’attends et je n’ai pas de temps à perdre à discuter autour d’un verre. Si vous voulez bien m’excusez. - Jane se leva, je la suivi du regard. Elle fit deux pas puis se tourna vers Thaddée. -  Ce n’est pas contre vous Mister Bakkali mais si je reste, je vais faire un meurtre. Je n’aime pas du tout que l’on dirige ma vie et que l’on me ridiculise !

J'eus le réflexe de me lever pour l'accompagner mais Thaddée me fusilla du regard. Comme Mehdi, il avait hérité du don de changer la couleur de ses yeux. Et les yeux bleus, il ne me les avait encore jamais montrés à moi, ce qui eu pour effet de me refroidir sur place et m'obliger à ne plus bouger.

Mehdi quant à lui fixai son whisky, le regard vide. Jane s'approcha de la porte mais Garde à Vous, le doberman de Mehdi lui montra les crocs et se mit à baver et lui grogner dessus. Mehdi le rappela à l'ordre et, le chien, ramassa le peu d’énergie qu'il lui restait et vint s’asseoir entre Mehdi et moi. Je le caressais tandis que Jane s'éloignait. Nous étions tous en silence. Mehdi avait-il perdu son médecin? Était-ce finalement une si mauvaise idée que cela? Plein d'autres questions se bousculaient dans ma tête, tandis que je caressait frénétiquement le vieux chien de mon frère.

Soudain, Thaddée sortir en coup de vent du living, et partir rejoindre Jane.
Mehdi et moi nous regardions, et petit à petit un sourire, puis un rire, et enfin un fou rire explosa de nos bouches. Nous ignorions si la mission avait été accomplie, mais nous étions morts de rire après un tel moment de gêne et de sérieux.

- *Rires* La pauvre, je crois qu'elle n'est pas prête de s'en remettre ! - Lachais-je encore étouffée de rire et allumant une cigarette.

- Attends, il a craqué, ça brûle les yeux ! Tu sais quoi, viens on va le charrier ! J'ai envie de chanter Hard Hearted Hannah ! Mets toi au piano et on chante ensemble !


(changez Hanna par Jane pour faire plus réaliste)
 
Paroles: Le cuir est dur, mais le coeur d'Hannah l'est d'autant plus. C'est le genre de femmes qui aiment faire souffrir les hommes.
Les tourmenter, faire frissonner, torturer puis les tuer ! C'est son plaisir il parait !
Je l'au vue en bord de mer, avec une très grande casserole, elle était là, versant de l'eau sur un homme qui se noie ! Elle c'est Hannah, cœur de pierres, la vampire de Savannah Oyéééé !


Thaddée arriva au moment où Mehdi et moi chantions cet extrait de la chanson. Il était vert de honte et de rage, mais de joie aussi.

Une fois que nous avions fini de chanter Mehdi dit:

- Alors?

- Alors quoi ? - répondit Thaddéus

- Bah ! T'es con ou tu fais exprès !? Alors?! Fais pas plus con que tu ne l'es non plus !! Qu'est ce que vous vous êtes dits tous les deux?! - Hurlais-je.

Je perdais patience, et je mourrai d'envie de savoir.




Dernière édition par Goya Bakkali le Ven 3 Jan - 13:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyVen 22 Nov - 17:17

- Cela vient de ma famille. Nous sommes guérisseuse de mère en fille. Notre lignée est très ancienne et puissante. J’aurai pû faire autre chose mais pourquoi faire autre chose quand on est bonne dans un domaine. Cela aurait été stupide. En ce qui concerne votre frère, je fronçais les sourcils et serrais les dents. Je ne l’ai pas encore fait mais ce n’est pas dit que je ne le fasse pas à l’avenir ! même si le poison serait trop doux pour lui ! Un deuxième coup de massue sur la tête le rendra peut-être moins cons et arrogant !! m’enflammais-je.

- Il est certes vrai que Mehdi a énormément de caractère, mais tout de même ma chère, je trouve que le traiter de connard arrogant….Vous faites dans l’excès. C’est de famille aussi ??


- Si je suis dans l’exagération, le fait d’avoir des œillères devant les yeux et de se prendre pour le nombril du monde et de faire de ne rien faire à part des coups foireux, cela doit être votre trait de caractère familial à vous ; et cela parmi tant d’autres
insinuais-je en décochant à la sœur de Mister Bakkali un sourire suave remplie d’innocence feinte.

J’essayais de me calmer et j’entendis la remarque de Thaddéus Bakkali. J’arquais un sourcil et me tournais vers lui pendant que son frère qui revenait avec une bouteille demandait de qui il parlait.

- Jane….Miss Harrinton. Silence puis il se tourna vers moi. Je veux dire, vous êtes fidèle à vous-même, vous avez retiré ces vêtements que, et je suis prêt à parier toute ma fortune, mon frère à dû vous imposer, vous êtes la Grande Guérisseuse de Grande-Bretagne et vous avez le culot et le courage nécessaire pour faire face à mon frère ! Vraiment je vous félicite !!

Je ne sus que répondre tant sa réponse m’étonnait et me surprenait. Je ne vois pas pourquoi tout le monde avait peur de Mehdi Bakkali et qu’est-ce qu’il y avait d’extraordinaire à me défendre et à faire entendre ma voix. Quant à mon rôle de guérisseuse, je ne voyais pas l’extraordinaire de la situation. Je décidais de prendre congé.


- Je dois y aller maintenant. J’ai énormément de travail qui m’attends et je n’ai pas de temps à perdre à discuter autour d’un verre. Si vous voulez bien m’excusez.


Je me levais.


- Ce n’est pas contre vous Mister Bakkali
déclarais-je en m’adressant au frère de mon patient mais si je reste, je vais faire un meurtre. Je n’aime pas du tout que l’on dirige ma vie et que l’on me ridiculise !


Le chien fut rappelé à l’ordre et le majordome ouvrit la porte. Je ne cherchais pas mon reste et partit d’un pas rapide. Une fois sur le perron, je soufflais et descendis les petites marches.


- Maison de fou et famille totalement barrée.


J’allais tirer le petit portail pour sortir dans la rue quand je fus interpellé.

- Jane !

Je me retournais agacée

- Et moi, vous permettez que je vous appelle Jane ?


Je haussais les épaules devant cette ténacité à vouloir utiliser mon prénom. Personne ne m’appelait comme ça.  J’étais Miss Harrinton, Docteur, Madame la directrice. Pendant que j’étais plongée dans mes réflexions, il dégagea le majordome pour être seul avec moi. Qu’est-ce que ce membre de la famille va encore inventer comme conneries ou va-t-il me débiter des horreurs  comme le reste de sa fratrie ?

- Du coup Jane…Euh, voilà, j’ai été ravi de faire votre connaissance ce soir, et je suis terriblement navré pour ce coup foireux de la part de ces deux-là. M’enfin voilà, je me disais que peut-être on pourrait essayer de rester en contact ?
…. Qu’est-ce qu’il me faisait d’un coup. A quoi il joue. Encore un coup foireux me questionnais-je en haussant les sourcils d’interrogation. Il poursuivit.  Je veux dire, je vous ai vraiment trouvé intéressante… Bah voilà, on en arrive au vif du sujet, je lui fais assez pitié et il me trouve assez potable pour me mettre dans son lit. Il semblait lire dans mes pensées car il tenta de préciser. Pas dans ce sens là, quoi qu’aussi… Je plissais un coin de ma bouche et arquant un sourcil mi-moqueur devant son empêtrement et ses contradictions, mi – surprise.  Encore une fois, je sentis qu’il pouvait lire ou comprendre mes émotions. Choses étranges. Je vais peut-être me taire non ? Il faudrait peut-être mieux en effet rigolais-je intérieurement. Mon Dieu, si seulement j’étais mort….murmura t-il plus pour lui-même que pour moi. Je croisais les bras et attendit.  Enfin bref, ce que je veux dire c’est que ça me ferait plaisir de vous revoir et que vous acceptiez de m’accompagner à l’opéra puis à dîner, comme ça vous pourrez tout me dire sur votre magie de guérisseuse ! termina t-il avec un beau sourire.


Un sourire en coin m’échappa devant cet homme vraiment très difficile à cerner mais qui avait été mignon à l’instant. Je soufflais et pris la parole.


- Ecoutez…Thaddéus…c’est ça ??
demandais-je reprenant mon ton naturel qui était doux et calme. Je ne sais pas si c’est une bonne idée. Enfin si… ce n’est pas une bonne idée. Je connais suffisamment votre frère et j’en ai vu suffisamment de votre sœur, pour savoir avec certitude, que votre famille est tout le contraire de la mienne. Nous ne partageons absolument pas mais alors absolument pas les mêmes valeurs. Et je connais votre famille par sa réputation et même si je ne vous connais pas, malheureusement, vous ne pouvez être que comme eux voir pire. Je ne le sais pas mais je ne veux pas vous faire perdre votre temps et encore moins le mien pour quelque chose qui ne vaudra pas la peine et qui est déjà perdu d’avance. Je suis une guérisseuse, une sorcière blanche, la plus pure magie qui puisse exister et jamais, je n’irai de votre côté. Cela va à l’encontre de ma nature et de ma magie. Je ne dis pas que vous n’êtes pas quelqu’un de bien. Je ne le sais pas mais si je regarde votre famille, je dirai que nous sommes les dernières personnes au monde à pouvoir s’entendre d’une manière ou d’une autre.

Je me sentais coupable de ce que je disais parce que je ne voulais pas le blesser ou qu’il prenne mal ce que je disais.

- Vous m’avez traité avec respect tout à l’heure et je vous en suis reconnaissante, croyez-le bien mais je doute que mes pouvoirs ou même mon métier ne vous intéresse vraiment.  A quoi cela servirait-il dans ce cas-là ? Il faut que vous sachiez que mon travail est tout ce que j’ai et qui importe le plus pour moi.  Je ne serais jamais comme votre sœur niveau vestimentaire ou même dans les pensées et la façon d’être.  Ma priorité n’est pas de trouver un homme pour partager ma vie et même si je suis douce, gentille, à l’écoute, patiente : caractères totalement opposé à vous autres, je peux devenir mauvaise et « attaqué » quand quelque chose ne me plait pas et qu’on dirige ma vie. Je ne me laisse pas faire.



Je vis bien que ma réponse ne lui plaisait pas comme si je ressentais l’énergie de ses émotions ; alors de par ma nature optimiste et trop gentille comme dirait Sophie, je lui fis une proposition.


- Ecoutez Thaddéus… Réfléchissez à ce que je viens de dire. Vraiment
insistais-je. Une fois que c’est fait et si vous avez toujours envie de me revoir et de passer une soirée avec moi, faites-le moi savoir. Je ne suis pas difficile à trouver ; je suis à l’hôpital H24. Mon bureau est au rez-de-chaussée mais j'ai beaucoup de choses à faire et mes patients passent en priorité.  Bonne fin de journée à vous Mister Bakkali déclarais-je en souriant et en quittant d’un pas léger le penthouse de cette famille turbulente et dérangeante. Je transplanais immédiatement à l’hôpital en pensant à l’homme étrange que je venais de rencontrer.
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Thaddée Bakkali
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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyLun 25 Nov - 14:19

Ce soir là avait été un joyeux bordel.

J'étais à la fois en colère, embarrassé, gêné, hébété, souriant... Un véritable melting-pot de sensations.
Et Jane se tenait en face de moi, souriante et défiante, laissant apparaître dans ses yeux un quelque chose de négatif à mon égard. Ses yeux bleus, brillants étaient dans les miens. Un court instant j'eus la bêtise de penser que quelque chose de bien se produirait mais elle coupa court à mes pensées lorsqu'elle ouvrit la bouche, laissant sortir des paroles taillées comme des pieux.

- Ecoutez…Thaddéus…c’est ça ?? Je ne sais pas si c’est une bonne idée. Enfin si… ce n’est pas une bonne idée. Je connais suffisamment votre frère et j’en ai vu suffisamment de votre sœur, pour savoir avec certitude, que votre famille est tout le contraire de la mienne. Nous ne partageons absolument pas mais alors absolument pas les mêmes valeurs. Et je connais votre famille par sa réputation et même si je ne vous connais pas, malheureusement, vous ne pouvez être que comme eux voir pire. Je ne le sais pas mais je ne veux pas vous faire perdre votre temps et encore moins le mien pour quelque chose qui ne vaudra pas la peine et qui est déjà perdu d’avance. Je suis une guérisseuse, une sorcière blanche, la plus pure magie qui puisse exister et jamais, je n’irai de votre côté. Cela va à l’encontre de ma nature et de ma magie. Je ne dis pas que vous n’êtes pas quelqu’un de bien. Je ne le sais pas mais si je regarde votre famille, je dirai que nous sommes les dernières personnes au monde à pouvoir s’entendre d’une manière ou d’une autre.

Malgré sa douceur, ses mots eurent l'effet d'un tremblement de terre. Ne pensez pas que j'étais amoureux, attendez, on venait tout juste de nous rencontrer, doucement quand même. Mais elle avait raison. Ma famille est connue dans le monde entier et pas pour des bonnes actions. Notre nom de famille à lui seul faisait trembler vents et marées, lacérait des terres et dénudait les arbres tellement ils était souillé de nos actes douteux, sombres, criminels et glacials.
Et malgré que j'étais fier de porter ce nom de famille et d'appartenir à cette lignée, c'était la première fois que j'étais confronté à une situation dans laquelle je n'avais aucun contrôle et cela avait pour effet de m'agacer un peu trop.

- Vous m’avez traité avec respect tout à l’heure et je vous en suis reconnaissante, croyez-le bien mais je doute que mes pouvoirs ou même mon métier ne vous intéresse vraiment.  A quoi cela servirait-il dans ce cas-là ? Il faut que vous sachiez que mon travail est tout ce que j’ai et qui importe le plus pour moi.  Je ne serais jamais comme votre sœur niveau vestimentaire ou même dans les pensées et la façon d’être.  Ma priorité n’est pas de trouver un homme pour partager ma vie et même si je suis douce, gentille, à l’écoute, patiente : caractères totalement opposé à vous autres, je peux devenir mauvaise et « attaqué » quand quelque chose ne me plait pas et qu’on dirige ma vie. Je ne me laisse pas faire.

Mon visage se crispait de plus en plus. Je n'ai jamais su accepter d'écouter ce qui ne me plait pas, mais là j'étais bien forcé de faire semblant de rien. Goya et Mehdi en avaient assez fait ce soir là, et je devais bien montrer que malgré cela, je n'ai pas hérité de leur aucun sens morale ou éthique alors, je faisait de mon mieux pour me contenir et ne pas l'envoyer balader dans les champs, pour ne pas être plus grossier que je ne le suis.

Je ne m'était pas immuté. Et devant mon silence et mon regard sévère face à ses paroles, et ses yeux brillants perçant les miens, elle ajouta pour finir.

- Ecoutez Thaddéus… Réfléchissez à ce que je viens de dire. Vraiment. Une fois que c’est fait et si vous avez toujours envie de me revoir et de passer une soirée avec moi, faites-le moi savoir. Je ne suis pas difficile à trouver ; je suis à l’hôpital H24. Mon bureau est au rez-de-chaussée mais j'ai beaucoup de choses à faire et mes patients passent en priorité.  Bonne fin de journée à vous Mister Bakkali.

Elle commença à s'éloigner d'un pas léger, pressée de déguerpir. Et je ne fis rien. Juste la regarder partir au loin, et ce qui avait commencé par une pluie fine se transforma en déluge, alors commença à courir avant de tourner au coin d'une rue où elle a, certainement, dû transplanner.

J'étais resté pensif sous cette pluie battante, avant de souffler un grand coup et remonter au Penthouse. Une fois arrivé, je pouvais entendre mon frère et ma sœur chanter au piano et à tue-tête le Hard Hearted Hannah, changeant le Hannah par Jane. Ils ne pouvaient pas être plus cons.

Quand je pénétrait enfin dans le salon, Goya cessa de caresser les touches du piano et le silence s'installa dans le salon, et ils commencèrent à m'agresser de leurs regards avant que Mehdi brise enfin le silence.


- Alors?

- Alors quoi ? - répondit - je.

- Bah ! T'es con ou tu fais exprès !? Alors?! Fais pas plus con que tu ne l'es non plus !! Qu'est ce que vous vous êtes dits tous les deux?! - Hurla Goya qui était complètement ivre, et fumant sa cigarette fine jusqu'au mégot.

- Alors rien. Félicitations, vous avez réussi à nous faire sombrer dans le ridicule ! La prochaine fois que j'aurai besoin de votre aide que ce soit pour draguer ou tirer un coup, je vous demanderai certainement d'aller en enfer !

- Eh oh ! Elle t'a plut? Alors fermes là, c'est tout de même grâce à nous que tu l'as rencontré ! P'tit con va... ! - Lâcha Mehdi.

- Hah ! Tu pense vraiment que je n'aurai pas pu la rencontrer autrement? Mon pauvre Mehdi tu es tellement imbus de ta personne que tu en deviens aveugle. Moi je me casse, vous m'avez gavé.

- Non mais attends... !! - Dit Goya de sa voix désincarnée. (voix d'Isabelle Huppert) en se levant du tabouret du piano et se dirigeant vers moi à pas de petite course tandis que je ramassais mon trench et ma baguette qui traînait sur la table. - Pars pas ! Pas énervé ! On est désolés ! *étouffe un rire* On est vraiment désolés... - Elle explosa de rire. Goya était une véritable garce, mais une fois bourrée, elle devenait une vraie vipère.

-Allez, toi, ça suffit, tu viens te coucher tout de suite !- Lui dis-je en la soulevant dans mes bras et l'emmenant à sa chambre la mettre au lit.

J'entendais Mehdi parler à Mycroft au téléphone tandis que je m'éloignais vers la chambre de Goya. D'un tour de baguette, je lui changeai sa tenue, tentant de trouver un pyjama dans son dressing, et tout ce que je trouvais c'était des nuisettes en satin, velours, lin, soie, coton, dentelle... Cette femme n'avait donc jamais froid?! J'ai donc sélectionné une de ses nuisette au hasard et magiquement elle commença à prendre forme sur son corps, remplaçant sa courte robe à dos nu et décolleté plongeant de chez Dior.

Elle s'endormit comme une morte. Elle ne tenait absolument pas l'alcool... Je me dirigeais vers le living où Mehdi finissait de verser dans son verre un fond de bouteille de vin en fumant.

- Ah, tu pars? - Me dit - il sans me regarder.

- Oui. Tu restes là toi? - rétorquais-je.

- Oui, en effet. - Il prit place dans un des sofas et croisa ses jambes et continuer - Je vais attendre que Mycroft et Evan rentrent. - Puis marquant un temps d'arrêt. - Polo, crois moi, c'est la bonne. - finit-il par dire me regardant et esquissant un sourire.

Je ne répondis rien d'autre qu'un - Bonne soirée - et rentrait chez moi.

Mine de rien, il devait facilement être minuit passée, je ne sais plus. Je pris une douche, et décidait que j'irai au lit sans rien avaler. Je n'avais pas faim. Madame Phalange, la vieille dame chez qui m’hébergeait avait
préparé un petit quelque chose pour quand je serai rentré, mais pas le moindre soupçon d'appétit après une journée pareil.

Donc, une fois dans mon lit, j'ai commencé à cogiter dans tous les sens, me tournant et retournant sous mes draps. Moi qui n'avait pas la moindre idée de ce qu'était une insomnie, sur le moment j'étais servi !

- Un mois plus tard -

Cela faisait un mois que toutes cette histoire c'était passée. J'étais beaucoup trop en colère contre mon frère et ma sœur alors les ' derniers Dimanche, je n'avais pas assisté à mes réunions fraternelles.

Je prenais un café avec Madame Phalange chez qui je vivais encore. Cela faisait un mois qu'elle voyait que j'étais furieux et elle avait essayé par tous les moyens de me tirer les vers du nez, utilisant même du Véritasérum qu'elle avait versé dans mon thé. Heureusement que j'en reconnu l'odeur, notre père nous en faisait boire étant enfant pour dire la vérité s'il soupçonnait que Mehdi, Goya ou moi mentions à propos de quelque chose, et moi j'en avait pas mal dégusté ! Mais je ne lui dis rien. J'ai préféré lui faire croire que j'avais bu toute la tasse et m'amusait à répondre à des questions qu'elle me posait calculant bien chaque réponse.

Essayant dans un dernier espoir de me faire dire pourquoi j'étais dans cet état, j'entendis rugir le moteur de la Panther Deville de Mehdi, qui était entrain de se garer. Madame Phalange se leva et alla voir ce que c'était ce bruit monstrueux.

- Oh ! Thaddéus, je crois que c'est votre frère !

- Non, vraiment? - Dis-je avec une pointe d'ironie.

- Oui oui, je suis certaine que c'est lui ! - Dit - elle avec insistance ! - Je vais aller lui ouvrir !

Pauvre femme, ce qu'elle était naïve, pensais-je. C'est moche de vieillir.

- Non ce n'est pas la peine madame Phalange, Mehdi n'a pas l'habitude... * porte qui s'ouvre et qui se referme * ... N'a pas l'habitude de sonner avant d'entrer... !

Mehdi apparut vêtu de noir de la tête au pied, sa canne au pommeau argenté en forme de tête de taureau dans le creux de sa main. Madame Phalange avait l'air minuscule à côté de lui.

- Monsieur Bakkali ! Quelqu'un est mort?! - dit - elle s'adressant catastrophée mais insouciante à Mehdi. Celui ci la regarda de haut, levant un sourcil sans répondre. - Je vais faire du thé ! - Dit la vieille dame en souriant !

- Que veux tu? - Questionnais-je mon frère.

- Avoir de tes nouvelles - dit-il en faisant apparaître un mouchoir en tissus sur une chaise avant de s’asseoir dessus avec une mine de dégoût et prenant garde à ne toucher à rien. Il ne faudrait pas que monsieur se salisse ! - Ça fait un mois qu'on ne sait plus rien de toi. Tu boudes encore à cause de ce qu'on à fait avec Jane?

- Qui est Jane? - demanda de sa voix aiguë madame Phalange depuis la cuisine.

- Occupez vous de ce qui vous regarde vous ! - Cria Mehdi.

- Oh ! Mais quel grossier personnage ! Et ne criez pas, je suis vieille peut - être, mais pas sourde !

- Ça on l'aura compris - dit Mehdi me regardant, ce qui me fit sourire. Puis il reprit un aire plus sérieux. - Alors?

- Oui je suis en colère contre vous. J'en ai assez de vous voir vouloir contrôler ma vie. Pour ce qui est de Jane, je suis furieux. Jamais je n'ai été autant embarrassé ! Et elle non plus je crois ! Je te remercie de me l'avoir présentée, mais la manière dont vous l'avez fait Goya et toi était très traître !

- Tu comptes la revoir? - Me demanda-t'il.

- A ton avis? Avec quel tête penses tu qu'elle va me recevoir? Certainement pas avec une bouteille de champagne et un sourire de joie !

- Thaddéus, ne vous mettez pas dans cet état là voyons ! - Dis la vielle dame dans la cuisine avant qu'elle ne commence à marcher et nous rejoignit dans son petit salon. - Je suis désolé, mais je n'ai pas pu m’empêcher d'entendre toute la conversation... ! C'est donc ça qui vous turlupine et vous rend insupportable depuis tout ce temps? Oh làlà ! Ces jeunes ! - Elle me servit, se servit et s’asseya sans servir Mehdi. J'étouffais un petit rire. Il prit un mouchoir et fit apparaître une tasse neuve où il se servit lui même, pulvérisant Madame Phalange du regard. - Je ne sais pas très bien si j'ai compris mais il y a une femme qui vous plait, et votre connard de frère et si vous me le permettez, votre chienne de sœur ont tout ruiné?

Mehdi allait lui dire ce que le connard et la chienne pensaient d'elle lorsqu'elle l'insulta ainsi que Goya mais je me dépêchais de répondre pour éviter une bataille dans l'appartement.

- Vous avez bien compris l'histoire Madame Phalange. - dis-je.

- Mon pauvre Thaddéus, au diable ces deux là. Et j'ignore ce qu'elle a pu vous dire mais vous pouvez certainement lui faire changer d'avis ! Vous m'avez bien convaincu, moi, de vous loger, et pourtant je n'étais pas sereine ! Un Bakkali déjà rien que ça... Et en pleine force de l'âge !  Et en plus un beau garçon et charmeur ! Moi je voyais déjà cet appartement partir en ruines ! Bon, vous l'avez un peu transformé en maison close privée, avec tous ces défilés d'hommes et de femmes à chaque heure de la nuit et de la journée mais tout de même... !

Mehdi roula des yeux.

- Madame Phalange, vous vous égarez ! - la rappelais-je à l'ordre gentiment.

- Oui, euh, navrée... Où en étais-je? Ah oui ! Donc, je disais, ce n'est pas parce que ces deux énergumènes ont tout fait capoter que tout est perdu ! Mais j'espère que vous ne lui ferez pas de mal  et que cette fois-ci c'est du sérieux !
- Se tournant vers mon frère- Je dépense tous mes gallions en Boules Quies  !

- Et que me conseillez vous ?

- Eh bien de vous préparer et d'aller la retrouver pardi ! Faut pas être un prix Nobel pour deviner cela !! - Allez ! La jeunesse est un trésor divin !

Ni d'une ni de deux, je me levais et me préparait, pris un de mes trench et sortit en trombe, Mehdi ne manqua pas de défier Madame Phalange avant de sortir

- On se reverra vieille bique ! - Grogna-t'il avant de sortir.

- Sortez d'ici ! Vous n'êtes qu'un serpent ! - Dit la vielle dame baguette en main pointée vers lui.

Mehdi sortit derrière moi pour me rattraper.

- Mais laisse moi au moins te déposer ! - Cria-t-il

J'acceptait son offre et bientôt, Mehdi récita une incantation et sa voiture s'éleva dans le ciel et pris de la vitesse. Nous fonçâmes directement jusqu'à St'Mangouste et arrivés à la cour intérieur de l'hôpital, la voiture réapparut et nous avons atterris. Mehdi me déposa puis reprit les airs en voiture tandis que je me précipitait vers le hall puis le rez de chaussée de l’Hôpital, où une dame d'âge moyen m’analysa de la tête au pieds. Ça ne devait pas arriver souvent qu'une personne tirée à quatre épingles débarque de cette manière dans un hôpital, ne présentant aucun signe clinique.

- Bonjour. Je souhaite voir Miss Harrinton.

- Et vous êtes? - Me demanda la dame.

- Thaddéus Bakkali. Et vous je vois sur votre plaque que vous vous appelez Sophie. Pouvez vous lui dire que je suis ici?

- Aaaaah, c'est donc vous ce sorcier bizarre provenant d'une famille tout aussi bizarre? Vous nous l'avez bien secouée notre Jane ! Que lui avez vous fait?!

Je perdais patience.

- Est-ce que vous allez lui dire oui ou merde?

- Un peu de tenue, je vous prie monsieur ! Je vais voir ce que je peux faire ! - dit-elle offusquée.

- Bien, merci !

Elle disparut un instant et revint trois minutes plus tard. Jane était avec elle. Elle avait l'air surprise et un avait une tête d’incompréhension. Une fois arrivée à ma hauteur, je plongeai mes yeux dans les siens et dis, faisant allusion aux derniers mots qu'elle m'avait dit.

- J'ai réfléchi.







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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyLun 25 Nov - 19:34

J’étais de nouveau au sein de mon bureau à Siant-Mangouste.

- Juste à temps pensais-je en regardant le déluge se déverser par la fenêtre.


Je restais là songeuse à ce que je venais de vivre. Je secouais la tête devant cette histoire folle. Je me détournais de la fenêtre et m’assieds à mon bureau avant de sonner Sophie. Elle apparut quelques minutes plus tard.


- Ah vous voilà de retour, Miss Harrinton !

- Je suis en effet là Sophie. Et arrêtez de m’appeler Miss Harrinton, depuis le temps que l’on travaille ensemble. Je vous appelle par votre prénom, faites de même. J’ai l’impression d’être mal élevée.
- Quelle drôle d’idée !

Je ne savais pas si elle faisait allusion à ma demande ou à mon impression mais elle ne s’attarda pas sur la question et m’apporta une bonne tasse de thé bien chaude avec des petits sandwiches.


- Qu’est-ce que je ferai sans vous !

- Il pleut des chats et rien ne vaut une tasse de thé. Alors qu’avait votre patient cette fois-ci ?
- Une terrible envie de se mêler de ma vie.


Je lui expliquais ce qui s’était passé. D’une parce que je n’avais personne à qui en parler et que Sophie était ce qui se ressemblait le plus à une tante et que j’étais encore sous les émotions de la colère et de l’indignation ainsi que la surprise. Au fils de mon récit, je me laissais de nouveau envahir par ces émotions. Je l’avais encore de travers. Puis j’en arrivais à ma petite discussion avec Thaddeus Bakkali sur le perron.  J’étais moins virulente et plus en colère et Sophie s’en aperçut.


- Il ne vous a donc pas déplu ce jeune homme
insinua Sophie avec un sourire.
- Attention à ce que vous dites Sophie ! Je n’ai jamais dit que le dernier Bakkali m’avait plu. Il a été moins cons que son frère et sa sœur mais pour le moins stupide et grossier dans ses paroles et ça reste un Bakkali donc c'est forcément un petit prétentieux et d'un très mauvais caractères avec des valeurs plus que douteuses.
- Pourquoi stupide ?
- A la fin, il est entré dans le jeu de son frère et sa sœur et non mais franchement me demander un rendez-vous. Lui et moi !
- Je ne vois pas où est la chose choquante, Jane !
- Mais enfin Sophie ! m’énervais-je. Un Bakkali avec une Harrinton. Jamais de la vie ! On est en totale opposition ! Rien de commun
- Ça a du bon que les deux personnes d’un couple soient différents. Ça apporte du peps, du piment, de l’exaltat…
- Suffit Sophie ! Vous parlez de couple alors que je vous dis non.
- Vous protestez avec trop de ferveur sans doute…


Elle se dirigea vers la porte en fermant elle conclut sur ces paroles :

- Vous êtes toujours seule Jane. Un peu de compagnie pendant une soirée agréable ne vous fera pas de mal. Vous êtes humaine après tout et une femme. Je ne vous demande pas de l’épouser ou de coucher avec lui mais un dîner n’engage à rien.


Je restais seule face à mes pensées sans vraiment savoir qu’est-ce que je devais penser de tout cela.

Un mois passa. Les semaines furent plus tranquilles dernièrement mais depuis lundi ; un rythme effréné avait repris naissance. Mes forces commençaient sérieusement à baisser malgré mes potions à base de corne de Hodag qui me permettait de me priver de sommeil pendant 7 jours et 7 nuits sans en ressentir les effets, je commençais à ne plus pouvoir en boire. Je ne devais pas abuser de cette potion, cela serait trop dangereux pour ma psyché. J’avais eu une journée avec beaucoup de consultations –rien d’alarmant juste des petits bobos et des surtout des personnes qui venaient parce qu’ils craignaient d’être malade à cause d’un possible contact avec des possibles moldus- mais cela prenait énormément de temps. Je commençais à en avoir marre de cette ambiance de psychose et de frayeur. Cela ne faisait qu’encombrer l’hôpital et mon temps que j’aurai pu utiliser ailleurs.
Je traînais des pieds, les effets de la potion s’atténuant, en me dirigeant vers l’aile où je gardais les blessés de la dernière bataille entre l’armée moldue et les sorciers de Poudlard. Après un passage parmi les différents lits, je fus satisfaite de voir que la plupart des blessés allaient beaucoup mieux et qu’ils pourraient sortir à la fin de la semaine.

Je descendis les étages pour aller me réfugier dans mon bureau avant d’aller manger un morceau.

- Miss Harrinton !

Oh non par pitié ! Je veux juste quelques minutes de battement pensais-je suppliante. Je me retournais et saluais Sophie que j’avais reconnue.

- Sophie ?
- Mister Bakkali souhaite vous voir.
- Ah non ! Je ne veux pas le voir ce patient de malheur. Dites-lui que je suis occupée et qu’un autre médecin se chargera de lui. Il n’a probablement rien de grave.
- Je ne parle pas de Mister Mehdi Bakkali, Docteur mais de son frère Mister Thaddeus Bakkali déclara Sophie en souriant d’un air entendu.


Je ne sus que dire. Je ne m’attendais pas à sa visite. Loin de là. Je pensais que les choses étaient claires la dernière fois que l’on s’était parlé. Qu’est-ce qu’il venait faire ici ?


- Est-il souffrant ? Vient-il pour un problème médical ?

- Je ne saurai le dire, Miss Harrinton. Il m’a juste demandé à vous voir. Il attend à l’accueil.
- Je vous accompagne pour voir de quoi il en retourne.


Je pressais le pas et en effet, devant moi, tiré à quatre épingles et pleine de prestance se tenait Thaddeus Bakkali. Le voir à Saint-Mangouste était quelque peu étrange. Je ne le voyais pas à sa place ici.  J’étais surprise mais surtout je noyais dans l’incompréhension. Pourquoi était-il là ? Je le regardais pour avoir une idée et il me semblait impatient, un peu agité. Une fois à sa hauteur, il plongea ses yeux dans les miens. Leur couleur était vraiment particulière. D’un bleu glacial et limpide et il déclara simplement.

- J’ai réfléchi

Je fronçais les sourcils puis je me souvins que pour ne pas le blesser, je lui avais dit de réfléchir et que s’il voulait me voir et passer une soirée avec moi, il n’avait qu’à venir à mon bureau de Saint-Mangouste.  Je baissais la tête d’embarras. Bah voilà !! Voilà ce que c’est d’être trop gentille ! Foutu pétrin ! Je pensais qu’il n’allait pas revenir. 1 mois s’était écoulé et je pensais que c’était réglé, qu’il était partit voir ailleurs et le voilà ! Je ne savais pas quoi faire. Je relevais les yeux et croisa son regard qui n’avait pas bougé d’un cil. Gênée, je me raclais la gorge avant de prendre la parole.

- Allons dans mon bureau. Quatrième porte à droite au fond du couloir.


Je l’invitais à y aller avant moi. Dès qu’il entra dans le couloir, je regardais Sophie.

- Mais qu’est-ce que je vais faire !! Il n’était pas censé revenir !!!

- Eh bien, il est là.
- Je le vois bien ! Mais ce n’est pas possible !
- Ecoutez-moi Miss ! Vous êtes un excellent médecin, une excellente directrice et une excellente guérisseuse et une excellente femme mais qu’est-ce que vous pouvez être naïve avec les hommes ! Vous lui avez tendu une perche, c’est évident qu’il allait la saisir, enfin !
- Mais…
- Pas de mais ! Vous lui avez fait une promesse, vous devez la tenir ! Rappelez-vous ce que je vous ai dit quand vous êtes revenue ! Vu votre fatigue, sortir vous fera du bien, croyez-moi. Le sujet est clos.

Et elle partie comme ça en me laissant comme une chaussette

- RRRaaaaarrhhh !! criais-je pour extérioriser ma colère et ma gêne. Tout le monde se tourna vers moi. Je souris en levant la main pour m’excuser et pour dire que tout allait bien. C’était la première fois que je me laissais aller comme ça en public. Fichu Bakkali marmonnais-je pour moi-même.


Sophie était dans le coin opposé et elle avait assisté à la crise de nerf de sa patronne qu’elle considérait comme une nièce. Elle sourit en hochant la tête avec de laisser échapper un rire ravi.

Je rentrais dans mon bureau et m’y assied et je regardais Thaddeus en face de moi.


- Vous avez réfléchi comme il faut à ce que j’ai dit… ?



Je tentais de gagner du temps mais je ne savais pas comment faire et surtout quoi faire.


- Je ne pensais pas que vous alliez revenir
lâchais-je en voulant être honnête. Je n’aimais pas les faux –semblants et les mensonges. Je pensais l’incident clos, alors….pourquoi êtes-vous là ?


Je le regardais et ce que je vis me poussa à lui demander


- Vous voulez donc vraiment un dîner avec moi, un soir ! Ce n’est pas une blague… Je vous croyais furieux contre votre frère et votre sœur pour ce lamentable coup de cochon ! Et que la question ne se posait même pas.


Je fronçais les sourcils. Je me laissais aller contre le dossier de mon fauteuil et le regardais en silence, droit dans les yeux. Il semblait vraiment désireux de passer ce temps avec moi. Il était plutôt bel homme même si je ne m’y connaissais pas vraiment parce que je ne m’étais jamais penchée sur la question  et surtout que ça ne m’intéressais pas vraiment. Tout ce qui était sûr, c’était que je lui avais promis. Comme dirait arrière grand mama, ta parole est ta parole, il faut s’y tenir et Sophie n’a pas tort.


- D’accord. On va la faire cette soirée ensemble !
déclarais-je d’un coup d’un air de défi. Que diriez-vous de vendredi soir ? 



J'étais presque sûre que cette soirée allait être une catastrophe mais s'il fallait que ça arrive pour que Thaddeus le comprenne aussi autant aller au front, le coeur vaillant.


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Thaddée Bakkali
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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyMar 26 Nov - 15:42

- Bonjour. Je souhaite voir Miss Harrinton.

- Et vous êtes? - Me demanda la dame.

- Thaddéus Bakkali. Et vous je vois sur votre plaque que vous vous appelez Sophie. Pouvez vous lui dire que je suis ici?

- Aaaaah, c'est donc vous ce sorcier bizarre provenant d'une famille tout aussi bizarre? Vous nous l'avez bien secouée notre Jane ! Que lui avez vous fait?!

Je perdais patience.

- Est-ce que vous allez lui dire oui ou merde?

- Un peu de tenue, je vous prie monsieur ! Je vais voir ce que je peux faire ! - dit-elle offusquée.

- Bien, merci !


Elle disparut un instant et revint trois minutes plus tard. Jane était avec elle. Elle avait l'air surprise et un avait une tête d’incompréhension. Une fois arrivée à ma hauteur, je plongeai mes yeux dans les siens et dis, faisant allusion aux derniers mots qu'elle m'avait dit.

- J'ai réfléchi.

Elle fronça les sourcils quelques secondes avant de se rappeler de notre dernière conversation. Elle baissa la tête puis releva son regard vers moi et dit:

- Allons dans mon bureau. Quatrième porte à droite au fond du couloir.

Elle m'invita à passer devant. Avec un petit sourire j'acceptait et partir vers son bureau.
Une fois dedans, je pouvais voir que tout était bien rangé. Un bureau lumineux, moderne, rien à voir avec le style médieval de St'Mangouste. Les murs étaient blancs, un appareil technologique dernière génération, une pile de revues médicales sur le coin du bureau, d'autres livres ornaient la bibliothèque contre le mur du fond, quelques plantes magiques et moldues décoraient l'endroit et ajoutaient un peu de couleur à ce blanc pur. Seul son siège de bureau était noir. Nous nous serions cru dans une chambre stérile tellement tout était propre et net.

Je pris place sur un des sièges devant sont bureau, et attendit quelques minutes avant qu'elle n'arrive. Elle ferma la porte et se précipita sur sa chaise. Les les doigts croisés au dessus de la table, elle prit quelques secondes avant d'enfin me regarder dans les yeux et parler.

- Vous avez réfléchi comme il faut à ce que j’ai dit… ?

- Ma présence ici un mois plus tard en dit assez, vous ne trouvez pas? - Répondis-je avec un sourire au coin des lèvres.

Elle semblait un peu perdue. Cette question était elle réellement nécessaire, ou faisait-elle juste semblant pour gagner du temps?

- Je ne pensais pas que vous alliez revenir. - Dit-elle avec un regard sévère, comme si elle m'en voulait de l'avoir mis dans cette situation. Son teint pâle devenait quasi transparent avec les rayons du soleil qui caressaient sa peau. - Je pensais l’incident clos, alors….pourquoi êtes-vous là ?

Avant de répondre, je me mis à l'aise sur la chaise, me laissant aller sur le dossier de ma chaise
Elle faisait preuve d'un peu d'hostilité à mon égard tout de même.

- Moi même je n'était pas certain de venir. Disons qu'une amie m'a encouragé à le faire. - Mais je vis qu'elle roula des yeux, certainement un acte réflexe parce qu'elle devait penser que cette "amie" dont je parlais était une autre femme. Si seulement elle savait qu'elle avait 88 ans... - Cette amie en question m'encouragea et me voilà devant vous, assis dans votre bureau. Et je crois que vous savez pertinemment le pourquoi je suis ici.  

- Vous voulez donc vraiment un dîner avec moi, un soir ! - dit -elle sur un ton plus doux mais stricte. -  Ce n’est pas une blague… Je vous croyais furieux contre votre frère et votre sœur pour ce lamentable coup de cochon ! Et que la question ne se posait même pas.

- Mais bien sûr que je suis furieux contre Mehdi et Goya !  Mais c'est mon frère et ma sœur, je ne vais pas leur en vouloir toute ma vie ! Et oui, j'adorerai que vous acceptiez de dîner avec moi. Si leur plan a échoué pour essayer de nous mettre ensemble, nous pouvons au moins essayer d'être amis et de rester en de bons termes? Et puis, vous me l'avez promis ! - Finis-je sur un ton taquin.

- D’accord. On va la faire cette soirée ensemble ! Que diriez-vous de vendredi soir ?

- Je ne vous pensais pas aussi pressée ! - Elle prit un air d'incompréhension - Vendredi soir, c'est... Ce soir !

Là elle comprit, et devint rouge ! Le petit ton de défi qu'elle avait utilisé en acceptant devait être mort de honte.

- Eh bien c'est parfait ! Avant d'aller dîner, je veux vous emmener à la Royal Opera House. Il y a une représentation de Lakmé, oeuvre de Léo Delibes. Nous pouvons nous y retrouver directement si vous ne voulez pas que je passe vous chercher, ce que je comprendrai. - Dis - je en souriant.

Elle me sourit à son tour et accepta.

- Extra ! Je vous dis alors, à ce soir, mademoiselle. - Je lui fis un clin d’œil, prit mon trench et partir de l'hôpital.

Une fois rentré, Madame Phalange m'agressa sur le seuil de la porte.

- Alors !! - Dit -elle. - L'avez vous invitée? Elle a accepté? Allez, dîtes moi !

Je pris son visage dans mes mains et posais un long baisé sur son front. - Madame Phalange, vous êtes une sainte ! - Et je lui pris la main, d'un mouvement des doigts le juke box se mit à chanter tandis que je faisais tourner et virevolter madame Phalange sur un air de Bizet.

- Ohohohoh ! - Dit Mme. Phalange - Gardez votre énergie pour ce soir Thaddéus ! Ca me fait tellement plaisir que vous soyez de bonne humeur, là je vous reconnait ! Je vais préparer vos plus beaux habits Thaddéus ! Il faut que vous soyez exquis pour cette jeune demoiselle ! Elle est de bonne famille j'espère?

- Oh oui madame Phalange ! De très bonne famille ! Et vous la connaissez certainement ! C'est Jane Harrinton, la grande guérisseuse d'Angleterre !

- Qui avez vous dit? - Dit Madame Phalange, sur le point de faire une syncope.

-Qu'avez vous? - Lui dis-je me précipitant vers elle voyant qu'elle allait tomber en arrière.

- Mademoiselle Harrinton? - Dit elle en un souffle. - J'ai... J'ai travaillée chez les Harrinton... J'ai connu Jane quand elle était toute petite, et j'étais présente dans la pièce où elle est née. J'étais, à l'époque, infirmière quand sa grand mère était grande guérisseuse. Mais bien des années sont passées... J'ai pris ma retraite il y a fort longtemps et je n'ai plus rien su de cette petite ! ... Mais comment ais-je fais pour ne pas faire le lien entre St'Mangouste et le nom Harrinton à chaque fois qu'il apparaît sur le journal depuis tout ce temps?!

- Alors là, je ne sais pas quoi vous dire Madame Phalange...

Celle ci me regarda d'un œil noir et me dit sur un ton extrêmement sévère:

- Eh bien moi je sais ce que j'ai à vous dire ! Gare à vous si j'apprend que vous avez fait du mal ou avez brisé le cœur de cette petite ! C'est moi - même qui vous briserai ! Vous voyez un peu la vieille salope dans Misery? Eh bien la même en pire ! - reprenant son souffle- Allez vous préparez à présent !

Je rigolais devant la tirade de Madame Phalange. Misery, quelle référence !

Je pris une douche, pris les habits que Madame Phalange avait sorti et m'habillais. J'étais fin prêt !

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Une broche représentant un serpent (ambition), un chien (loyauté envers la famille) et un taureau (force et courage) en bronze, or et argent, insignes de ma famille décorait le tout.

Je transplannais non loin de la Royal Opera House et marchais d'un pas léger jusqu'à l'entrée. Elle était déjà arrivée. Resplendissante, éblouissante, sublime, passionnante, époustouflante ... ! Qui aurait cru que la femme en jeans, pull et blouse de travail pouvait posséder ces habits là et surtout les porter aussi bien !?

- Bonsoir - dis-je m'approchant d'elle. - Vous êtes resplendissante !

Elle me répondit et, sous tous les regards dirigés vers nous, nous nous dirigions vers la Grande Loge que Mehdi et ma belle sœur JannaLynn avaient acheté à l'Opéra pour être les seuls à avoir la meilleure vue.

Nous discutions en murmures le temps que tous se préparent et enfin, l'acte commença.



De temps en temps je jetai un regard vers Jane, qui avait l'aire hypnotisée par le spectacle. Ainsi, pendant plus de deux heures, nous profitions de ce spectacle formidable que Léo Delibes avait créer.

Plus tard, quand l'acte fût terminé, nous décidions de partir dîner. Elle avait l'aire encore absorbée par la pièce.

- Cela vous à t'il plu? - Demandais-je.

Elle répondit et pendant que nous marchions, nous parlions des jeux de rôles de chacun des acteurs, ce qui nous avait le plus plu, les paroles des chansons qui reflétaient une parfaite poésie... Jusqu'à être enfin arrivés au 31 St'Thomas Street, au restaurant TING. Un des plus luxueux restaurant de nourriture asiatique.
En effet j'ai choisi ce restaurant car j'ai pu voir dans le bureau de Jane plusieurs bouquins de recettes asiatiques dans la bibliothèque, et les boîtes de nouilles préparées dans un coin de la pièce voulait tout dire également.

Une fois entrés, le maître de cérémonie nous indiqua notre table, avec la meilleure vue sur Londres, River Tames et Tower Bridge.

Et je sentis que Jane était plus en mesure de s'ouvrir à moi à présent. Le jeu de séduction pouvait commencer.

voir à partir de 01:59 jusqu'à 03:05

Nous parlions chacun de notre vie, de notre enfance, de nos projets, de nos amitiés, de nos familles, et elle me raconta tout sur la Médicomagie. Et à chaque fois que j'apprenais quelque chose, je la trouvais plus passionnante encore.

Une fois que nous avions fini, je partir payer en excusant mon départ par une visite dans les toilettes et repartir m’asseoir.

- Jane, j'aime votre compagnie. - dis-je la fixant droit dans les yeux. - Cela me change des autres histoires que j'ai eu auparavant. Je me sens bien avec vous. Vous êtes drôle, sympathique, téméraire, naturelle et très sage. Je pense que si nous nous étions rencontré d'une autre manière que celle ci, les choses se seraient passées différemment, vous ne croyez pas?

Je mis ma main sur la sienne ce qui la fait rougir. Je crois qu'au fond d'elle, elle pense la même chose que moi, mais je me trompe peut - être?

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Jane Harrinton Bakkali
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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyMar 26 Nov - 21:36

Devant mon comportement, je lui expliquais que je ne pensais pas qu’il reviendrait après ce que je lu avais dit et cette rencontre plus qu’hasardeuse et catastrophique qui avait eu lieu entre lui et moi. Il m’informa qu’il avait beaucoup réfléchi et qu’il n’avait pas été certain de revenir vers moi mais qu’une amie- à ce mot, je levais un sourcil, lui faisant comprendre ce que j’entendais par ami. Je n’étais pas si naïve que cela tout de même- l’avait fait changer d’avis.


-         - Vous voulez donc vraiment dîner avec un moi, un soir ! Ce n’est pas une blague….Je vous croyais furieux contre vitre frère et votre sœur pour ce lamentable coup de cochon ! Et que la question ne se posait même pas.


-         - Mais bien sûr, que je suis furieux contre Mehdi et Goya ! Mais c’est mon frère et ma sœur, je ne vais pas leur en vouloir toute ma vie ! Et oui, j’adorerai que vous acceptiez de dîner avec moi. Si leur plan a échoué pour essayer de nous mettre ensemble, nous pouvons au moins essayer d’être amis et de rester en bons termes ? Et puis, vous me l’avez promis ! finit-il par un ton taquin.


Il avait raison. Je lui avais promis. Quelle idée, non mais franchement ! Puis il avait l’air d’accord pour que cela reste amical. Sophie avait dit la même chose. Je me décidais alors




-         - D’accord. On va la faire cette soirée ensemble ! Que diriez-vous de vendredi soir ?


-         - Je ne vous pensais pas aussi pressée. Je ne compris pas sa remarque et devant mon air d’incompréhension, il précisa : Vendredi soir, c’est … ce soir !!


Je fis de rapide calcul, je regardais sur mon agenda et je compris qu’il avait raison !!  Par Rowena, nous étions vendredi !! La potion m’avait complètement désorienté ! J’avais perdu le fil de la semaine. Je me sentis rougir à la fois de honte et de gêne.  Je me sentais ridicule. Il n’y était plus question de défi  à ce niveau là. Pourquoi je me mettais toujours dans des situations impossibles avec Thaddéus Bakkali.

Il ne me laissa pas riposter pour remettre la soirée à la semaine prochaine, peut-être de peur de devoir attendre encore ou que je ne change d’avis.



- Eh bien, c’est parfait ! Avant d’aller dîner, je veux vous emmener à la Royal Opera House. Il y a une représentation de Lakmé, œuvre de Léo Delibes. Nous pouvons nous y retrouver directement si vous ne voulez pas que je passe vous chercher, ce que je comprendrai dit-il en souriant.


Je souris et accepta vivement car en effet, je ne voulais pas qu’il vienne chez moi. C’était comme mon petit sanctuaire, ma bulle personnelle, où personne ne venait jamais. J’étais sûre d’être tranquille là-bas. De plus, Hadès était à la maison et devant les étrangers, il était méfiant et très protecteur. S’il venait à attaquer Thaddéus, je ne suis pas sûr que je ne l’en empêcherai pensais-je en riant intérieurement.




 - Extra ! Je vous dis alors, à ce soir, mademoiselle déclara t-il en me faisant un clin d’œil tout ne prenant ses affaires pour quitter l’hôpital.


Je fus amusée de son ton mais je secouais la tête d’un air désespéré aussi. Avec ce genre d’homme, il était certains que l’on ne devait pas s’ennuyer. Je finis mon travail et exceptionnellement je partis tôt de l’hôpital pour me préparer à cette soirée. J’étais sur des charbons ardents et les regards de Sophie ne m’avaient pas aidé ainsi que ses sous-entendus et sa mine joyeuse devant le fait que je sortais le soir avec un homme. C’est impossible ! Comme-ci nous avions besoin d’un homme pour être heureuse et comblée, en tant que femme. C’était vraiment des idées d’un autre temps.  Je suis une femme moderne, nom d’une licorne !
Je me précipitais dans mon cottage et saluais mon magnifique compagnon Hadès, mon renard ; puis ne m’attardant pas, je montais en haut pour me plonger dans un bain moussant afin de relaxer mes muscles. Hadès me suivit et se coucha près de la baignoire. Ce renard ressemblait vraiment à un chien, ce n’était pas croyable. Je me relaxais avec délice. Je faillis même m’endormir devant ce temps de bien-être que je ne faisais pas suffisamment.

Soudain, je me levais en éclaboussant Hadès et inondant la salle de bain par la même occasion.



- Qu’est-ce que je vais mettre Hadès !!


Je sortis de là et alla à ma garde robe pour la passer en revue. Je ne vis que des jeans, des pulls, des  chemises. Ma grade robe basique. Je farfouillais mais il n’y avait rien là-dedans d’assez chic pour l’opéra. J’adorais l’opéra, j’en étais même une fan inconditionnelle même si je n’avais pas révélé cette information à Mister Bakkali. J’étais impatiente d’assister à la représentation que je n’avais pas encore eue le loisir d’aller voir. Je me souvins de ma deuxième garde-robe que je ne mettais plus parce que je n’avais plus l’occasion de porter ce genre de vêtements. Cela m’était complètement sorti de la tête. Ce rendez-vous me mettait dans tous mes états. Je n’avais plus l’habitude.

Je montais au troisième, dans une pièce, où je n’allais jamais et j’ouvris une grande armoire et je souris devant les tissus qui s’offraient à ma vue.


-   Mes robes de soirée !

Je passais mes mains dessus puis j’en choisis une qui était approprié à l’opéra où il fallait être très élégant et chic. Nous assistions à une représentation mais les personnes y allant étaient en représentation aussi. Je revêtis ma robe, me maquillais et me coiffais avec une coiffure élaborée qui dégageait mon visage mais sans le rendre sévère. Je mis sur mes épaules, ma longue cape à large bord, longs gants et sortis dehors après avoir embrassé Hadès.


Blind date surprise, heureux dénouement? Robe-d10

Je transplanais et attendis mon cavalier qui n’était pas encore là si j’en jugeais les personnes autour de moi. Je n’eus pas à attendre longtemps car il apparut peu de temps après. Comme à son accoutumée, il était élégant, même plus que ça. J’adorais les costumes trois pièces et le sien était sobre mais d’une sobriété trompeuse. Cela lui allait comme un gant et lui donnais une prestance que les autres hommes autour de nous n’avait pas.

-          Bonsoir, vous êtes resplendissante !


-         -  Bonsoir, vous n’êtes pas en reste répliquais-je ressentant une rougeur montée sur mes joues de plaisir.


Nous nous montions les marches de l’Opéra sous les regards des autres spectateurs. Je réprimais un sourire mi-amusé et gêné. Je savais bien qu’être avec un homme comme Thaddéus Bakkli n’allait pas me permettre de passer inaperçue. Etre la cible des regards me déplaisait, peut-être parce que je n’avais pas l’habitude.

Je m’accrochais au bras de Thaddéus et le suivit jusqu’à une loge privée. Nous entrâmes, quelqu’un vint chercher nos manteaux et en attendant le début de la représentation, nous commençâmes à discuter à voix basse mais cela ne dura pas car les lumières s’éteignirent et le premier acte commença. Je me focalisais alors sur l’histoire qui se déroulait sous mes yeux. J’étais émerveillée, enchantée des voix qui emplissaient la salle de l’Opéra, l’histoire s’insinuait dans mon être jusqu’à me faire trembler de joie, pleurer de tristesse. Je vivais littéralement cette pièce. En totale admiration. Je ne loupais pas un geste, une parole.
Deux heures plus tard, nous quittâmes l’Opéra mais la magie opérait toujours en moi et j’étais rêveuse, le sourire aux lèvres. Je fus tirée de mes pensées par la voix de mon compagnon que j’avais occulté.



-          - Cela vous a-t-il plû ?


-          - Oh oui Thaddéus, merci beaucoup ! C’était extraordinaire ! Les acteurs ont fait une très belle représentation m'exclmais-je ravie au plus au point.


Nous parlâmes de ce que nous venions de faire sans interruption. J’échangeais mes impressions avec lui et il me donnait les siennes. Nous étions en plein moment de partage. Il avait des remarques pertinentes et je lui renvoyais une autre remarque et ainsi de suite. C’est stimulant et un réel plaisir de converser avec lui. Lorsqu’il ralentit le pas, je regardais autour de moi et je vis que nous étions dans les quartiers chics. Thaddéus s’arrêta devant un grand restaurant du nom de « Ting », un restaurant asiatique. Je tournais la tête et lui souris en croisant son regard. Comment avait-il deviné que j’adorais la cuisine asiatique ?
Je le suivis et on nous plaça dans un endroit discret avec une très belle vue. Nous commençâmes le repas par commander nos plats. Je fis un sourire gourmand devant la carte et sélectionnais les mets que je raffolais. Une fois cela terminé, nous commençâmes à parler de notre vie respective. J’étais assez méfiante mais l’Opéra et la nourriture aidant ainsi que l’ambiance du restaurant et la bonne compagnie de Thaddéus, je me détendis et racontais tranquillement puis avec passion et lui posais des questions sur sa vie. Il n’était pas en reste non plus. Il s’intéressa beaucoup à la médicomagie et je ne me fis pas prier pour lui expliquer avec ferveur ma vision des choses  et ce que j’avais fait.


Thaddéus se leva et me signala qu’il revenait, j’en déduisis qu’il allait aux toilettes alors, j’hochais la tête et souris avant de me tourner vers la vue imprenable qui était devant moi. Je me surpris à penser que j’avais passé  une excellente soirée et que ce n’était pas désagréable de sortir un peu. Je revins à la réalité quand je sentis le retour de Thaddéus devant moi.




Jane, j’aime votre compagnie commença t-il en accrochant mon regard. Cela me change des autres histoires que j’ai eues auparavant. Je me sens bien avec vous. Vous êtes drôle, sympathique, téméraire, naturelle et très sage. Je pense que si nous nous étions rencontré d’une autre manière que celle-ci, les choses se seraient passées différemment, vous ne croyez pas ? me questionna t-il en posant sa main sur la mienne.

Je rougis encore une fois comme une enfant et lui répondis



-         -  Cela aurait été effectivement très différent mais je me se serai méfiée tout de même, égard à votre nom et connaissant votre frère, j’aurai été stupide de ne pas le faire et je suis loin de l’être déclarais-je en riant. Mais j’étais en train de penser que j’avais passé une excellente soirée avec vous Thaddéus. Vous avez eu tout bon que ce soit pour l’Opéra que pour le restaurant, qui d’ailleurs m’a montré sous mon jour le moins glorieux, je suis gourmande plainsantais-je. J’ai apprécié votre compagnie et comme vous ne m’avez presque rien dit sur vous à part des banalités affligeantes, à part que vous passez de lit en lit, ce qui entre nous est la dernière chose à dire, j’aimerai que l’on prolonge cette soirée autre part pour que vous me parliez de vous. Qu’est-ce que vous en dites ?


On quitta le restaurant et nous nous dirigeâmes vers un parc pas très loin afin de déambuler tranquillement.



-         Dites-moi Thaddéus à part être le dernier de la fratrie Bakkalie, qui êtes-vous et que faites-vous ? Quelle est votre histoire ? Vos sombres secrets le questionnais-je intriguée. Et s’il vous plaît, ayez la courtoisie de ne pas me mentir ou d’enjoliver votre personne et votre vie. Je serai extrêmement déçue-  je m’arrêtais puis me plaçais devant lui avant de me pencher lentement vers lui, vers son visage-  et je risquerai de me fâcher et vous ne le voulez pas croyez-moi murmurais-je dans son oreille, un sourire ravie et enjôleur sur les lèvres en fixant ses beaux yeux bleus si éclatant.


Je me détachais de lui en riant et partis m’asseoir sur un banc après l’avoir nettoyé et séché d’un coup de la main.



 - Venez me rejoindre lui proposai-je en tapotant le banc de ma main gantée.
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Thaddée Bakkali
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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyMer 27 Nov - 15:21

Je posais ma main sur la sienne. Sa peau était douce comme de la soie. Elle rougit mais ne retira pas sa main. Au contraire, elle mis ses doigts entre les miens et me dit:

- Cela aurait été effectivement très différent mais je me se serai méfiée tout de même, égard à votre nom et connaissant votre frère, j’aurai été stupide de ne pas le faire et je suis loin de l’être - dit-elle en riant, ce qui laissa échapper un petit rire de ma bouche. Vous avez eu tout bon que ce soit pour l’Opéra que pour le restaurant, qui d’ailleurs m’a montré sous mon jour le moins glorieux, je suis gourmande. J’ai apprécié votre compagnie et comme vous ne m’avez presque rien dit sur vous à part des banalités affligeantes, à part que vous passez de lit en lit, ce qui entre nous est la dernière chose à dire, j’aimerai que l’on prolonge cette soirée autre part pour que vous me parliez de vous. Qu’est-ce que vous en dites ?

- J'en dit que c'est une excellente idée. - déclarais-je le regard pétillant.

Nous nous sommes donc levés et nous sommes dirigés vers la porte de sortie. Un valet nous apporte nos manteau et aida Jane à mettre le sien. Mon trench (Je suis un adepte des trenchs, vous l'aurez compris) était posé sur mes épaules mais je ne mis pas mes bras dans les manches.

Bras dessus bras dessous, nous marchions observant les boutiques, habitations et monuments de la ville jusqu'à arriver à St'James Park, le plus vieux parc que de la ville. Il faisait nuit, il faisait frais, mes l'ambiance entre nous deux était des plus chaleureuses. Nous déambulions dans les sentiers sous les lampadaires, et soudain elle me dit:

- Dites-moi Thaddéus à part être le dernier de la fratrie Bakkali, qui êtes-vous et que faites-vous ? Quelle est votre histoire ? Vos sombres secrets ? Et s’il vous plaît, ayez la courtoisie de ne pas me mentir ou d’enjoliver votre personne et votre vie. Je serai extrêmement déçue !
- Elle s'arrêta en face de moi et approcha approcha son visage du miens, la bouche près de l'oreille et susurra - et je risquerai de me fâcher et vous ne le voulez pas croyez-moi !

- Oh, je serai ravi de voir cela - dis-je au creux de son oreille en murmurant également.

Elle repartit doucement en arrière, souriante, enjôleuse, et fixant mon regard, jusqu'à être complètement détachée de moi et partit en riant, voyant ma tête hébétée sûrement, s’asseoir sur un banc.

Son murmure me fit trémousser de la pointe des cheveux jusqu'aux orteils. My God j'étais passé très près de l'extase, ce qui ne m'était encore jamais arrivé ! Mais question embarrassante... Mes sombres secrets, les plus inavouables... Je la rejoignis souriant et fis sécher le banc sur lequel elle était assise en plaçant ma main dessus, avant de m’asseoir et sans réfléchir, je commençais à parler de moi.

- Par où commencer? J'aurai peur de vous effrayer... - Dis -je la regardant. Elle me fixait, avec un sourire encourageant - Bien, je suis comme vous le savez le dernier de ma famille. J'ai été élevé par mes grands parents, vous devez certainement avoir entendu parler d'eux? Annabella Urdagarin, Salazar Bakkali, Kate Volturi et Reginald Ombrage? - Ses yeux était presque désorbités. Ces noms et prénoms était connus dans le monde entier et traversèrent les siècles tellement ils était remplis de noirceur. Si le monde moldu et sorciers étaient plongés dans les ténèbres, ces quatre familles y étaient largement pour quelque chose. Je continuais donc ma lancée. - Je me doutais que vous feriez cette tête, mais je suis étonné que Mehdi ne vous en ai pas parlé ! Quoi d'autre... Euh... Ah, en parlant de Mehdi. Vous savez qu'il porte la marque des ténèbres sur son avant bras, n'est-ce pas? - Elle acquiesça - Et bien moi aussi. Ainsi que Goya... Toute la famille en fait. Nos parents et nos tantes et oncles nous l'ont marqué étant enfants ainsi qu'à nous cousins et cousines. - Je relevais le manche de mon costume et lui montrait. Elle écarquilla les yeux. La marque des ténèbres de Voldemort était bel et bien présente, immobile. Un crâne et un serpent. - Ce n'est pas un caprice de Mehdi comme les gens le pensent, pour honorer la mémoire du seigneur des ténèbres ou faire du négationnisme, nous l'avons tous. - Je raclais ma gorge car ce qui suivait était peut être plus violent. - J'ai étudié à Durmstrang, et là bas, on ne rigole pas avec la magie noire. On nous forme pour nous battre et pour tuer. Et si vous me demander est ce que j'ai tué, la réponse sera oui. On nous entraînait à tuer des gobelins, des centaures, des gnomes, des elfes de maison... - Puis, pour changer de sujet, je baissais la tête et fixais le sol - Je suis bisexuel, ou non? En fait, j'ai toujours été en relation avec des femmes, mais coucher avec un homme ne me gêne absolument pas si je le trouve à mon goût. Je veux dire, quand on parle d'orientation sexuelle, on pense uniquement au sex, alors qu'en réalité, il y a bien plus subtile derrière, comme les sentiments. Et jusqu'à présent, je n'ai jamais développé des sentiments pour une personne de mon sexe.... Je traîne de lit en lit comme vous me l'avez fait remarqué et... Oh ! Je suis navré d'avoir dis cela tout à l'heure, mais je pense que la sincérité est la base de toute relation  qu'elle soit amicale ou... - Je levais mon regard vers elle - ... Ou sentimentale ... ! - Puis, laissant tomber mon corps contre le dossier du banc j'ajoutais - Et pour finir, je suis papa ! Enfin, un géniteur plutôt, mon fils, je ne l'ai jamais connu. Tout ce que je sais est son prénom. La famille de sa mère, les Thomas, m'ont interdit d'approcher mais m'ont autorisé à le nommer. Il s'appelle Eurus Caïn Pharaon.

Je la regardais, yeux dans les yeux. Je pouvais voir de la compassion, de la gentillesse, un peu de tristesse peut-être? Je ne saurai le dire. Mais ses yeux brillants laissaient paraître plein d'émotions à la fois. Je ne sais pas pour quoi, mais un courant magnétique émana de mon corps et me poussa à approcher mon visage du sien et elle fit de même. Nous étions sur le point de nous embrasser quand soudain:

- Mais qu'est-ce que nous avons là?! - Interpella une voix masculine qui nous fit sursauter et nous tourner vers sa provenance. Une ombre au loin approchais. Un homme, trapu, un brin musclé, mal habillé, tatoué et plein de cicatrices sur les bras et le visage avec un bandeau sur l'oeil s'approcha, bientôt suivi de quatre autres bonhommes dans le même style. Seuls la corpulence, la barbe et les cheveux changeaient.

- Tu as vu ça Ed, je crois qu'on est arrivés au mauvais moment - ricana un autre.

Je me levais donc et Jane fit de même.

- Bonsoir messieurs, que pouvons nous faire pour vous? - Questionnais-je.

- Ta gueule blanc bec et donnes nous tous ce que tu as ! Et la demoiselle aussi on la veut ! Ce soir ça va être tournante pas vrai le gars ?! - Et ils explosèrent tous de rire.

- Bien sûr, je vous en prie, approchez vous, prenez tout ce que vous voulez, la fille aussi ! - déclarais-je d'une voix calme malgré mon corps tendu.

Ed, celui qui semblait être leur bosse s'approcha de moi et là, je sortis ma baguette et en fit mon otage. Les autres sortirent leurs armes. Couteaux, barre en métal, matraques, pistolets... Des moldus !

- Lâchez vos armes et je ne lui ferai aucun mal ! - Criais-je.

- Non, toi maudit sorcier lâche ton bâton et on ne te fera aucun mal !

- Dommage pour vous... - Dis je à voix basse. Puis, me tournant vers Jane qui avait sa baguette en main aussi je lui dis - Vous devriez vous éloigner un peu Jane... - Elle me regarda intriguée - Ceci ne risque pas d'être beau à voir.

Je tenais encore le fameux Ed, et pointant ma baguette vers le ciel, j'hurlais - Morsemordre ! - Un éclaire jaillit de ma baguette et les nuages formèrent un crâne avec un serpent sortant de la bouche, faisant apparaître dans un nuage de fumée Mehdi Goya, ainsi que Catherine, notre mère.

Et là, ce fût l'hécatombe. Mehdi attaqua le premier à peine les pieds au sol, avec un Sectumsempra, qui envoya valser loin un des voyous. Puis repartit dans un défilé de fumée noire et disparut. Ce fût ensuite Goya, qui avec ses dons légilimentienne, tortura l'un d'eux et ajoutant la torture physique à la torture mentale grâce au sortilège Doloris. Et enfin, ma mère, la pire, n'hésita pas à balancer des Avadas Kedavra à ceux qui restaient. Le spectacle était jouissif. Mais l'était -il pour Jane? Goya prit son envole et disparut également, laissant à notre mère le soin d'achever celui qu'elle torturait.

Je me retournais un instant pour voir si Jane allait bien. Elle n'avait pas l'air blessée mais profitant de ce moment d'inattention, mon otage me planta un coup de couteau dans la jambe et un autre dans l'estomac.

Je hurlais de douleur.

- NON !! - Hurla ma mère en envoyant un feudeymon sur mon agresseur, qui partir en hurlant de douleur avec les flammes qui consumaient sa chaire et elle accourra vers moi, qui était au sol, arrivant à peine à respirer, et du sang coulais depuis la commissure de mes lèvres. - Mon fils ! Mon fils ! - Elle commença à déchirer mes vêtements et ne sachant que faire, elle toucha sa marque des ténèbres. Jane couru jusqu'à nous et réussi à me stabiliser. Goya et Mehdi répondirent présents à l'appelle de notre mère, et assistaient à la scène,moi perdant mon sang, ma mère en pleur et folle de rage, craignant ma mort. Goya l'aida à se relever et l'éloigna pour qu'elle se calme. Mehdi s'approcha de Jane qui était affairée sur mon corps, trop occupée à essayer de me sauver la vie.

- Il va s'en sortir docteur? - Dit Mehdi, plus glaciale que le Pôle Nord.

Jane répondit et Mehdi s'éloigna sans répondre vers Goya et maman.

- Ne vous en faîtes pas mère, il est entre de bonnes mains. - dit -il. - Miss Harrinton est mon médecin et la grande guérisseuse, elle saura quoi faire.

A ces paroles, notre mère s'approcha de Jane, cheveux ébouriffés, visage rouges et yeux gonflés. Elle prit le visage de Jane et lui dit:

- Je ne sais pas qui vous êtes, mais si vous tenez à lui, sauvez le ! Vous entendez?! Sauvez le !! - hurla ma mère pleine de haine.

Goya et elle transplannèrent je ne sais où Mehdi fit de même après lui avoir demandé de m'emmener chez moi. Il dit qu'il préviendrait Madame Phalange et donna l'adresse à Jane.

Jane, cette chère Jane. Elle prit soin de moi cette nuit là. Après avoir fait ses trucs de médecin et avoir pallié la douleur, elle réussit à m'emmener jusqu'à chez moi. Madame Phalange attendait sur le seuil de la porte, inquiète.

- Jésus Marie Joseph, faites le entrer , emmenons le dans sa chambre ! - dit elle en courant dans le couloir pour ouvrir la pièce. - Je vais vous préparez un thé, cela vous fera du bien pour quand vous le laisserez se reposer !
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Jane Harrinton Bakkali
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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyJeu 28 Nov - 19:41

J’invitais Thaddéus à parler de lui plus en détails en me parlant vraiment de lui et pas en me donnant des banalités. Je poussais ma curiosité, à vouloir le connaître parce que j’étais curieuse mais surtout parce que bizarrement, j’avais passé un très bon moment avec lui. Je voulais comprendre l’homme qui se cachait derrière cette façade et comprendre ce qu’il était et son caractère véritable. Je lui posais la question en le menaçant de représailles, s’il me disait ne serait-ce qu’un mensonge et cela l’amusa et il ne profita pour badiner.  Je l’avais bien cherché en commençant se petit jeu en susurrant des mots dans son oreille et en me frottant à lui au passage. Je ne savais pas pourquoi mais j’avais envie de me lâcher et de ne plus réfléchir. De profiter de cet instant et rien que cet instant. Oublier tous mes devoirs et mon travail pour ne répondre qu’à mes envies et mes besoins.


Je me détachais de lui en riant et partis m’asseoir sur un banc après l’avoir nettoyé et séché d’un coup de la main.


-          Venez me rejoindre lui proposai-je en tapotant le banc de ma main gantée.


Thaddéus vint me rejoindre et garda le silence quelques instants. Sans doute pour réfléchir ou par peur que je m’enfuis en courant. Allez savoir ! Mais j’étais presque certaine qu’il n’allait pas me mentir.  Je le pensais ou je le voulais…seule la suite me le dira.



- Par où commencer ? J’aurai peur de vous effrayer.


Je le fixais et lui souris pour l’encourager  à se lancer.




-          Bien, je suis comme vous le savez le dernier de ma famille. J’ai été élevé par mes grands parents, vous devez certainement avoir entendu parler d’eux. Annabelle Urdagarin, Salazar Bakkali, Kate Volturi et Reginald Ombrage ?


J’ouvrais de grands yeux, en effet, je les connaissais. J’avais entendu parler d’eux mais étant relié à mes ancêtres, je savais ce qu’il avait fait comme-ci, j’avais vécu les évènements moi-même. Je n’avais pas encore parlé de cette particularité à Thaddéus. Toutes ces personnes, tous ces noms de famille avaient participé très activement dans les forces du Mal pour qu’elles triomphent. Je baissais la tête rapidement. Mon cavalier était dans la noirceur plus que je ne le pensais, en vérité. Tout mon opposé. Je le regardais pour l’inviter à continuer. Je devais savoir.


-          Je me doutais que vous feriez cette tête, mais je suis étonnée que Mehdi vous en ai pas parlé ! (Je secouais la tête pour lui faire comprendre que nous n’avions pas ce genre de relations avec Mehdi Bakkali. Il venait me voir pour que je le soigne et le répare mais on ne parlait jamais de sa vie, surtout pas) Quoi d’autre…Euh…Ah, en parlant de Mehdi. Vous savez qu’il porte la marque des ténèbres sur son avant bras, n’est-ce pas ?


Je hochais la tête avec un sourire pour lui dire qu’évidemment, je l’avais vu et ça dès notre première rencontre. Je l’avais vu avec très peu de vêtements donc je pourrai dire toutes les marques qu’il a ou non sur le corps.




-          Et bien moi aussi. Ainsi que Goya. Toute la famille en fait. Nos parents et nos tantes et oncles nous l’ont marqué étant enfants ainsi qu’à nos cousins et cousines, en disant cela, il tira sur sa manche de costumes pour me l’a dévoilée. Quand je la vis, j’eus un mouvement de surprise car je ne pensais pas que toute la famille l’avait. Voir cette marque sur plusieurs personnes, rappel bien des mauvais souvenirs et me fis froid dans le dos car elle était reliée à la magie la plus noire qui soit et je sentais que ma magie essayait de se tendre pour attaquer la noirceur imprimée dans la marque.
 
-          Plusieurs personnes pensent que c’est une initiative de Mehdi pour se démarquer des autres et fanfaronner. Je déteste les serpents. Et cette marque aussi.
 
-          Ce n’est pas un caprice de Mehdi comme les gens le pensent, pour honorer la mémoire du seigneur des ténèbres ou faire du négationnisme, nous l’avons tous.


Il se racla la gorge et après une minuscule hésitation, continua son portrait de vie.




-          J’ai étudié à Durmstrang, et là-bas, on ne rigole pas avec la magie noire. On nous forme pour nous battre et pour tuer. Et si vous me demander est-ce que j’ai tué, la réponse sera oui. On nous entraîne à tuer des gobelins, des centaures, des gnomes, des elfes de maison…




Je me détachais quelque peu. Tous ces êtres ou animaux, peu importe dans quelle catégorie ils sont, j’ai juré de les soigner et de les guérir peu importe la race. J’avais de grandes affinités avec les centaures et une grande tendresse pour les elfes de maison que je côtoie assez souvent. Qu’on les assassine me révoltait. Thaddéus et les siens (au sens large) ne faisait que détruire mon travail et la raison de mon existence.  Alors que j’allais lui faire savoir, je le vis baisser les yeux et fixer le sol. Je me demandais bien ce qui pouvait tant le gêner pour qu’il ait une attitude comme ça.


-          Je suis bisexuel ou non ? En fait, j’ai toujours été en relation avec des femmes, mais coucher avec un homme ne me gêne absolument pas si je le trouve à mon goût.




Lorsqu’il me dit ça, je pensais tout de suite au héros Lucifer Box, inventé de toute pièce par Mark Gatiss dans son roman. C’était Thaddéus en tout point. Je souris devant cette comparaison puis me remit à écouter mon compagnon




-          Je veux dire, quand on parle d’orientation sexuelle, on pense uniquement au sexe, alors qu’en réalité, il y a bien plus de subtilité derrière, comme les sentiments. Et jusqu’à présent, je n’ai jamais développé des sentiments pour une personne de mon sexe… Je traîne de lit en lit comme vous l’avez fait remarqué et…. Oh ! je suis navrée d’avoir dis cela tout à l’heure, mais je pense que la sincérité est la base de toute relation qu’elle soit amicale ou… il leva son regard sur moi pour le planter et termina sa phrase dans un murmure…ou sentimentale !




Sur ce point, j’étais on ne peut plus d’accord avec lui, je n’avais rien à ajouter. Il se cala sur le dossier du banc comme s’il était plus léger mais il reprit la parole.




-          Et pour finir, je suis papa ! Enfin, un géniteur plutôt, mon fils, je ne l’ai jamais connu. Tout ce que je sais est son prénom. La famille de sa mère, les Thomas, m’ont interdit d’approcher mais m’ont autorisé à le nommer. Il s’appelle Eurus Caïn Pharaon.




Comment pouvait-il parler de son fils avec un ton aussi dégagé. Je ressentis de la peine pour cet enfant mais aussi pour Thaddéus qui semblait indifférent ou se donner une façade. Cette situation était triste et malheureuse mais tout le monde étaient satisfait.  Il avait vraiment une notion de la vie plus que douteuse. Et quel nom étrange aussi! C'était de famille aussi! Alors que je le regardais un silence s’installa mais un de ceux qui sont gênant entre deux personnes plus un silence magnétique et naturel. Thaddéus s’approcha lentement de mon visage et je ne fis rien pour l’en empêcher. Après tout, un baiser ne m’engage à rien et j’avais bien envie de goûter à ses lèvres. Je m’approchais donc en continuant de le regarder, noyé dans ses yeux mais la magie fut rompue par des éclats de voix grossières et désagréables.




-          Mais qu’est-ce que nous avons là ?! nous interpellâmes un homme trapu, costaud, mal habillé et portant des cicatrices témoignant d’une vie dure.




Il était avec quatre autres hommes, tous armés de barres, de couteaux, de pistolets… des moldus. Pourquoi j’avais eu l’idée d’aller dans un parc. C’est le pire lieu durant la nuit. Quelle godiche !




-          Tu as vu ça Ed, je crois qu’on est arrivé au mauvais moment ricana un autre.


Thaddéus et moi, nous nous levâmes du banc pour être en meilleure posture et mon cavalier de la soirée parla le premier.




-          Bonsoir messieurs, que pouvons- nous faire pour vous ?
-          Ta gueule blanc bec et donne-nous tout ce que tu as ! Et la demoiselle aussi on la veut ! Ce soir ça va être tournante pas vrai les gars ?


Ils explosèrent de rire comme des gros porcs en érection. Je vis rouge.




-          Je n’appartiens à personne et certainement pas à vous, bande de trolls des montagnes ! affirmais-je en sortant ma baguette, près à me défendre.
 
-          Bien sûr, je vous en prie, approchez-vous, prenez tout ce que vous voulez, la fille aussi ! déclara Thaddéus d’une voix tranquille.




Je le regardais d'un oeil mauvais mais je vis la tension dans sa posture. Le dénommé Ed ne se fit pas prier, il s’approcha de Thaddéus quand ce dernier sortit sa baguette et plaqua l’homme comme un otage. Je secouais la tête. Ça allait mal finir, je le sentais.




-          Lâchez vos armes et je ne lui ferai aucun mal !
-          STOP ! essayais-je en voulant calmer les choses mais personne ne m’écoutais ce qui me mis en pétard. Pourquoi, on écoutera  une femme ! Franchement !
-          Non, toi maudit sorcier, lâche ton bâton et on ne te fera aucun mal !
-          Dommage pour vous… Vous devriez vous éloigner un peu Jane.  Ceci ne risque pas d’être beau à voir.




Je secouais la tête pour lui dire d’arrêter mais il avait déjà commencé. Il pointa sa baguette et hurla Morsemordre ! Un éclair jaillit de sa baguette et un nuage se forma représentant la marque des ténèbres avec Mehdi Bakkali, Goya Bakkali et une autre femme que je ne connaissais pas.  Tout s’accéléra. Mehdi attaqua le premier moldu avec un sectumsempra à peine les pieds sur le sol et partit une fois la besogne terminée, sa sœur prit la relève en torturant l’un des pauvres moldus par voix psychique et physique en utilisant Doloris, un des sorts impardonnables. Et la femme, prit la relève encore une fois en achevant le reste des hommes avec le pire sort qui puisse exister Avada Kedavra. Je regardais ce spectacle avec horreur et rage. Je ne pouvais rien faire. Devant moi, quatre hommes venaient d’être torturé, lacéré et tué avec des sorts horribles, tout ça pour un peu d’intimidation et tout cela en si peu de temps. Comment une soirée pouvait finir aussi catastrophiquement alors qu’elle avait si bien commencé ?! Je sentis plus que je ne vis Thaddéus se tourner vers moi mais je ne cherchais pas son regard. C’est alors que j’entendis son hurlement de douleur. Je me ressaisis et tournais la tête de tous ces cadavres dans le parc.




Thaddéus était au sol, son otage, un couteau ensanglanté dans sa main. La femme qui hurlait et envoya un feudymon, le moldu qui était en train de brûler vif. Et elle se précipita vers mon cavalier en répétant :



-          Mon fils ! Mon fils !




J’accourus et vint me mettre au niveau de la tête de Thaddéus pour voir les dégâts. Je poussais la femme qui était la mère Bakkali alors et pris sa place pour commencer à ausculter Thaddéus pour qu’il se stabilise. Je passais mes mains au-dessus de son estomac. Une lumière blanche sortit et je sentis qu’un organe était touché. Je fis la même chose au niveau de sa jambe. La blessure était moins grave.




-          Il va s’en sortir docteur ? entendis-je quelqu’un me demander.
-          Laissez-moi travailler répondis-je simplement d’une voix professionnelle et neutre.




J’allais refermer la blessure de la jambe quand on me tira par l’arrière et que mon visage fut pris en linteau.




-           Je ne sais pas qui vous êtes, mais si vous tenez à lui, sauvez-le ! Vous entendez ?! Sauvez-le ! hurla la femme d’une voix hystérique et folle.


-          Ne. Me. Toucher. Pas  articulais-je chaque mot avec plein de dégoût et de rage froide envers cette femme et les autres dans chaque syllabe. Ne me touchez plus jamais et laissez moi faire mon travail ! Sinon vous allez tuer votre fils, c’est clair ?! Dégagez maintenant ! Je vous ai suffisamment eu dans les pattes ajoutais-je froidement




Je repris mon travail au niveau de la jambe et j’entendis Mehdi me dire de l’amener chez lui quand cela sera possible qu’il préviendra sa logeuse. Je ne répondis rien et continuais de m’affairer. Après avoir désinfecté mes mains, je désinfectais la plaie de la jambe avant de lui mettre un onguent de mon crue de la refermer. Je nettoyais ses lèvres où coulait du sang à cause de sa blessure à l’estomac.  Je fis appel à mes dons de guérisseuse et ceux de mon ancêtre pour guérir sa blessure à l’estomac


« Sinnsirean, tha mi ga fhàgail dhutsa gus mo chuideachadh le bhith a ’sàbhaladh agus a’ slànachadh a ’chuirp  bhrùite sin na chùbaid, gum bi an t-olc sin air a chuir a-mach leis an t-solas. An seo agus an-dràsta”
( traduction: Ancêtres, je vous laisse le soin de m’aider à sauver et à guérir ce corps meurtri dans sa chaire, que le mal soit chassé par la lumière. Ici et maintenant).
 

Ensuite, je le pris et le ramena chez lui. Je fus accueillit par sa logeuse qui attendait sur le seuil de la porte.




-          Jésus Marie Joseph, faites-le rentrer, emmenons-le dans sa chambre ! dit-elle en courant dans le couloir pour ouvrir la porte. Je claquais des doigts et le corps de Taddéus, suspendu en l’air, se dirigea vers son lit.


-          Je vais vous préparer un thé, cela vous fera du bien pour quand vous le laisserez se reposer !




Je lui souris et la laissais partir. Je déposais le corps de Thaddéus sur son lit après avoir tiré les couvertures. Une fois posé, délicatement, je le couvris du linge de lit. Je cherchais une petite serviette que je mouillais d’une eau froide et le plaçais sur son front. Son corps commençait à se protéger en montant en température. Je pris la chaise capitonnée, dans le coin et la plaçais au niveau de sa tête.
Je le gardais toute la nuit car les heures qui suivaient allait être déterminantes. Je me tins près de lui, en silence, le fixant et le regardant en proie à des émotions diverses et variées mais qui avaient un point commun. Elles étaient violentes.


Au petit matin, je me levais et m’approchais du lit et finis par parler.




-          Pauvre inconscient ! Stupide et arrogant. Je vous déteste. Comment avez-vous pu faire ça ?? Tuer quatre moldus comme ça avec votre famille. C’était ignoble et inutile. Un simple sort de pétrification ou de saucisson aurait suffit. Des sorts de première année ! Tout ce qui vous est venu à l’esprit avec votre famille de taré et de meurtrier c’est de tuer et de faire souffrir ! Jamais je n’oublierai ce moment…jamais ! Je vous déteste pour ça. Vous m’avez rendu complice de quatre morts !!




Je le frappais par petits coups de poing sur le torse tout en pleurant et en le maudissant dans plusieurs langues. Il était dans un état d’inconscience et de conscience mais je m’en fichais. Je l’avais sauvé. Une vie contre 4, un gâchis.


De rage, je le giflais avant de l’embrasser sauvagement en finissant par lui mordre la lèvre. Ainsi, il aura une blessure de ma part même si ce n’est même pas un millième de la blessure qu’il venait de me faire. Je partis pour ne plus revenir dans cette chambre.


Madame Phalange avait assisté à toute la scène mais je m’en fichais éperdument. Je me repris et la regardais.




-          Madame Phalange. Il survivra mais il doit rester alité encore deux semaines minimum. L’estomac a été touché. Il ne pourra s’alimenter que deux liquides pendant 1 semaine et demi. Après du mixé et du haché pendant 10 jours et il reprendra des petits morceaux par la suite. Ligoté-le s’il ne veut pas rester en place mais il doit rester allongée ou semi-allongé.  Je vais vous envoyer un de mes infirmiers pour lui faire les soins tous les jours. Au revoir déclarais-je d’une voix à la fois triste, neutre et passionnée. Prenez-soin de lui en veillant à suivre mes instructions que je ne l’ai pas sauvé, assisté à ces meurtres, subit la présence de sa famille et veillé, pour rien.


Je lui souris et lui fis un bisou sur la joue.


-          Je suis contente de vous revoir Nany. Devant son regard étonné et ému à la fois, je lui souris. Vous ne pensiez tout de même pas que je vous avais oublié et que je ne vous avais pas reconnu.




Je partis dans la nuit en proie à une grande tristesse, colère et mélancolie pour retourner chez moi, seule.
 
 



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Thaddée Bakkali
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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyVen 29 Nov - 1:43

IMPORTANT: RPG A LIRE ACCOMPAGNÉ DE CETTE MUSIQUE. ELLE M'A BEAUCOUP AIDÉE




Je pense bien avoir perdu conscience. Je me suis réveillé au matin. Quelques courbatures au dos et au cou me faisaient souffrir, et toutes mes articulations craquaient tandis que je m'étirais. J'appuyais le dos contre le dossier de mon lit et la couverture dénuda mon torse. J'étais torse nu, un bandage épais recouvrait mon estomac; Aillant d'un coup les images de la semaine passée, je retirais d'un geste brusque le reste de la couverture, et en effet, ma jambe était elle aussi bandée. Je remarquais également que j'étais en tenue d'Adam, quand soudain:

- Jeunesse, trésor divin !
- Hurla madame Phalange se dépéchant de cacher ses yeux et faisant ainsi tomber sa tasse de café - Par Jupiter Thaddéus, couvrez vous ! - Il faut dire que mon "voisin d'en dessous" était lui aussi bien réveillé.

- C'est bon Madame Phalange... - Dis-je en me couvrant - Osez me dire que jamais vous n'avez vu un homme nu !

Je pris ma baguette et appliqua le sortilège Réparo sur la tasse pour la réparer et Défodio sur le tapis pour enlever la tache de café brunâtre. J'ai ensuite posé ma baguette et poussais un long soupir.

- Madame Phalange... Vous pouvez...? - Mais elle me coupa net.

- Vous ne vous souvenez de rien n'est ce pas? - dit elle me regardant d'un air sévère et faisant tourner la cuillère dans son café magiquement avec son doigt.  - Remarquez, il vaut peut-être mieux ainsi...

-... C'est à dire? - dis-je levant un sourcil.

- Eh bien c'est à dire que vous n'avez pas pû vous en empêcher... ! - Puis s'approchant de moi en vitesse - La Marque des Ténèbres Thaddéus ! Rien que ça ! Et chez les moldus ! Mais vous avez perdu la tête?! - Elle me jeta un journal moldu et la Gazette du Sorcier à la figure. - Regardez, c'est la panique générale ! Tous les médias moldus et sorciers en parlent ! Ne soyez pas choqués si vous et votre famille êtes envoyés en prison... ! A AZKABAN ! - Cria - t- elle pour finir avant de quitter la chambre.

- Madame Phalange attandez !! - Criais-je à mon tour me levant brusquement et étouffant un cri de douleur provenant de mon estomac. Je mis un boxer et sortit de la chambre, traçant tout droit vers la cuisine, où Madame Phalange préparait le petit déjeuné. - Madame Phalange? Et Jane?

- Pauvre petite !- dit la vieille dame sans même se tourner vers moi. Elle s'affaira sur la vaisselle - Elle est pétrifiée par ce qu'elle a vu.... - Puis, me regardant - Comment avez vous osé faire de la magie noire en sa présence Thaddéus?! Elle qui est si blanche et pure ! Vous l'avez mêlée à cette histoire et elle vous en veut ! Elle m'a fait promettre de faire en sorte que vous ne sachiez pas qu'elle était là, qu'elle a tout vu, que c'est elle qui vous a sauvé après que votre famille soit partie vous laissant entre ses mains ! Même votre mère quitta les lieux. Quelle famille... - Elle pris une chaise et s'asseya dessus; - Mais je ne peux pas me taire... même si je suis entrain de trahir la confiance de cette pauvre petite...

- Alors pourquoi me dîtes vous tout cela?

- Pour quoi? - Elle me regarda dans les yeux - Vous pensez que vous comptez si peu pour elle que l'impliquer dans cette histoire sordide pourrait faire une quelconque différence?

Je fût prit de vertige à ces paroles et pris ma place à table.

- Vous voulez dire que...?

- Qu'elle vous aime, Thaddéus. - Me coupa-t-elle de nouveau - Ou du moins, qu'elle vous apprécie... Regardez votre lèvre inférieur... - Elle chercha dans son sac un instant en sortit un miroir et un flacon. Je pris le miroir et apperçue une morsure sur ma lèvre. Je caressait de mon doigt la morsure puis me mordis la lèvre à mon tour - Elle m'a demandé de vous administrer ce liquide pour que vous oubliiez qu'elle existe. Je n'ai pas pu m'y résoudre.

Elle cassa la fiole dans sa main et passant sa main dans ses cheveux gris.

- Voilà... Je ne sais pas pourquoi je fais ça... En fait si ! Je ne suis personne pour me mettre au milieu de ce qui pourrait être une belle histoire; mais pas pitié Thaddéus, reprenez vous ! Cessez de faire du mal autour de vous car votre entourage en souffre aussi ! Et... - Elle rigola l'espace de deux secondes - Vous n'êtes pas aussi terrible que votre andouille de frère ! Cet homme fait peur même à son ombre ! Mais vous, vous êtes différent ! Je vois qu'il y a une part de lumière en vous ! Vous êtes souriant, serviable, aimable... Mais vous gâchez tout en voulant ressembler à votre famille !

Sa voix était douce... Les mots sortaient comme une berceause depuis sa bouche et ses lèvres ridées colorés de rouge. Des taches de vieillesse coloraient son visage et ses mains ainsi que ses bras. Elle était pleine de sagesse et de bonté. Je compris qu'en effet, j'avais ruiné la vie de tant de personnes, et que peut être étais-je la brebis galeuse, le mouton noir et j'en passe de la famille Bakkali?

- Madame Phalange?

Elle leva son regard vers moi. Je me levais tant bien que mal et me suis positionné à genoux devant elle, lui tenant les mains.

- AIdez moi. AIdez moi à revoir Jane.

- Je craint mon enfant, - elle caressa mes cheveux - qu'il ne soit déjà trop tard... Vous êtes rempli de haine, vous avez été conçu avec la magie la plus noire qui peut exister et avez grandi portant la marque du diable et de l'enfer... J'ai dis que je ne suis personne pour me mettre en travers de cette histoire, mais je ne peux me risquer à faire du mal à cette petite; je l'ai déjà trahi en ne vous donnant pas la potion, ne me demandez pas d'en faire plus encore...

Comprenant ce qu'elle disait, et ne voulant pas la mettre plus dans la panade, je me levais avec son aide et posais un baisé sur son front avant de me diriger vers ma chambre à toute allure.

- Où allez vous?! - demanda-t-elle en se précipitant derrière moi.

- Retrouver Jane !

Je foullais dans mes placards, balançant tous mes habits par terre dans tous les sens jusqu'à trouver mon bonheur et m'habillais en vitesse avant de sortir en courant de la maison.

- Bonne chance !! - Cria de loin Mme. Phalange - Et que Dieu vous garde... - dit-elle en un murmure, refermant la porte derrière elle.

Je courru dans la rue bousculant les passants et leur présentant mes excuses jusqu'à St'Mangouste où, haletant je me dirigeai vers la récéption.

- Je souhaite voir MIss Harrinton immédiatement !

- Elle n'est pas là ! - Hurla Sophie sur un ton mauvais et pleine de haine. - Partez avant que je n'appelle la sécurité, espèce de malotru !

Patients et personnel médical nous regardaient, ou plutôt, me dévisageaient.

- Je vous en prie, dîtes moi où elle est ! - Insistais-je avant de faire un scandale - JANE ! JANE ! - Je courrais dans tout l'hôpital, m'attirant les foudres du personnel et de la sécurité qui me jetaient des sortilèges que j'esquivais tant bien que mal. - JAAAAAAANE  !!!

Et là, je la vis. Elle parlait avec un de ses collègues, Elle avait pleuré, et pourtant, elle souriait.

Une fois vue, je commençais à marcher vers elle d'un pas rapide et quand elle se retourna, je collais mes lèvres contre les siennes.
Lèvres collées, langues entremêlées, une de mes mains était posée sur sa hanche, l'autre était posée sur sa joue.
Nos corps dégageaient une chaleur incandescente qui faisait vibrer nos corps et me donnait envie de lâcher les brides de cette flemme dévorante et donner libre accès à mes envies les plus charnelles.

Tous les présents nous regardaient. Sophie arriva avec la sécurité et ceux ci me menottèrent avec des menottes anti-magie, me confisquèrent ma baguette et commencèrent à m'emmener tandis que je hurlais et me débatais:

- JE T'AIME JANE ! JE T'AIME ! JAAAANE !!

Elle restait là, statique, me voyant m'éloigner tandis que je me débattais encore et toujours contre la sécurité jusqu'à me libérer une prmeière fois, ce qui m'a valu une pluie de coups.
Et soudain, tout s'arrêta. Le visage en sang, des bleus sur tout le corps, Jane s'approcha de moi et dit quelque chose. Les gardes me lachèrent et je me suis écroulé par terre, je relevais le visage pour fixer ses yeux. Ils étaient larmoyants, rouges de colère et de tristesse, mais il y avait quelque chose d'autre. Quelque chose que jamais auparant je n'avais vu.
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Jane Harrinton Bakkali
Directeur de St Mangouste
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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyVen 29 Nov - 19:23

Ecoute avec et tu comprendras l'exaltation et le tourbillon de Jane^^








Je partis dans la nuit en proie à une grande tristesse, colère et mélancolie pour retourner chez moi, seule.


Le lendemain, je retournais à l’hôpital, je restais silencieuse et à la vue de Sophie qui était souriante et prête à me questionner en long en large et en travers, je la stoppais de la main.


-          Je ne veux pas en parler. Tout redevient comme avant. Je ne suis là pour aucun Bakkali, que ce soit homme, femme, enfants, vieillard ou même la quatrième cousine au quatrième degré de la famille Bakkali. Aucun! terminais-je fermement.


Une fois que Sophie hocha la tête avec choc et surprise, je me dirigeais vers mon bureau. Je fermais à clé et m’écroulais sur mon fauteuil et pleura de nouveau  à chaudes larmes en me rappelant la soirée désastreuse d’hier soir et la sale besogne que j’ai dû faire pour enlever les corps en un temps record avant que la panique des moldus gagnent la ville. Je les avais enterrés avec dignité. Les gens du ministère arrivèrent vite sur place à cause de la marque des ténèbres dans le ciel, cela était suffisant, il ne fallait pas que des morts s’ajoutent à ça. J’espérais que personne ne nous avait vus et que je ne serais pas identifié même si je n’avais rien à me reprocher. Pire scandale de ma vie et j’en étais honteuse.

Je me repris. Je n’avais rien fait de mal. J’ai fait ce que je pouvais dans le meilleur cadre possible. Thaddéus était sauvé, ces hommes enterrés et bientôt, Thaddéus Bakkali oubliera mon existence et je pourrai reprendre ma vie, là, où elle en était avant qu’ils arrivent pour la piétiner avec leurs gros sabots.
Une semaine s’était écoulée depuis l’incident et la peur était encore présente dans le monde sorcier et moldu à cause de la marque dans le ciel mais les choses finiront par se tasser d’eux-mêmes. J’avais repris le rythme de travail que j’avais et j’enchaînais les gardes. L’infirmier qui s’occupait de Thaddéus me faisait ses rapports régulièrement et au vu du dernier, il ne devrait pas tarder à se réveiller. Je sortais d’une opération difficile qui n’avait pas fonctionné et le patient trop atteint était mort. Je parlais avec un collègue, les yeux humides, car je n’avais pas encore le cœur habitué à ces tragédies. Il me réconforta du mieux qu’il put et pour me réconforter il me donna de bonnes nouvelles pour contrebalancer:


-          Le patient que tu m’as donné… Thaddéus Bakkali. Je ne sais pas ce que tu as fait mais il est en très bonne voie de guérison. C’est hallucinant. C’est un taureau cet homme.
 
Cela me fit sourire car c’était exactement cela. J’allais le remercier quand on entendu des hurlements et des bruits de courses, je tournais la tête et mes lèvres furent emprisonnées dans un baiser impérieux, fiévreux et surtout passionné. J’ouvrais de grands yeux surpris d’une telle audace quand je reconnu le goût des lèvres m’embrassant. C’était Thaddéus. Thaddéus était là et il était en train de m’embrasser follement devant tout le monde. Je fermais les yeux me laissant aller au magnétisme qui me poussait vers cet homme depuis le début ; qui me poussait à répondre à son baiser, à son étreinte passionnée. Le contact de ses mains sur mon corps, sa main sur ma joue, comme une caresse et une marque de possession me chamboulèrent. Je répondis à son baiser comme une désespérée, fiévreusement comme si je ne pourrai plus le faire de toute ma vie.  


Ouvrant les yeux, je vis la sécurité arrivée. Je me détachais de ses lèvres ; puis les hommes de la sécurité le prient et le menottèrent avec le matériel adéquat et lui confisquèrent sa baguette magique avant de l’emmener vers les bureaux de la sécurité. Thaddéus se débattit et hurla à travers les couloirs.


-          JE T’AIME JANE ! JE T’AIME ! JAAANE !!


Je le regardais partir, sans bouger et sans rien faire ne sachant pas quoi faire. Pourquoi il se souvenait de moi. La potion n’avait t-elle pas agie ? Ce n’était pas possible. Il n’y avait qu’une seule réponse, Nany ne lui avait pas donné. Je me sentis trahie et blessée devant sa prise à partie mais une part de moi, était soulagée qu’elle ne l’ait pas fait. Je ne voulais pas que Thaddéus m’oublie en fin de compte. Il réussit à se libérer, ce qui lui valu une pluie de coups. Je pris peur. Peur que ses blessures ne s’ouvrent de nouveau et que ça précipite sa fin. Je m’approchais des agents de sécurité.


-          Arrêtez ! J’ai soigné cet homme la semaine dernière durant une nuit entière pour qu’il ne meure pas de ces blessures. Je ne veux pas que vous anéantissez mon travail et celui de mon collègue (Paul venait de se placer près de moi). Vous pouvez le lâcher, il ne pourra pas tenir sur ses jambes après ça de toute façon. On s’en charge. Merci beaucoup messiers déclarais-je en souriant.


Thaddéus releva péniblement la tête et croisa mon regard. Je sentais des larmes arriver devant ce spectacle. Le voir si faible et s’abaisser à hurler mon nom dans l’hôpital au point de se faire jeter dehors et de faire voler en éclat la dignité et la « grandeur » de sa famille. Voir Thaddéus comme ça me fendait le cœur mais je revoyais aussi les hommes une étincelle de colère refit surface. J’étais un tourbillon d’émotion si grande et si forte que je ne pouvais plus contrôler et je sentis mon pouvoir monter. Mes yeux devinrent éclatants comme la Lune. 


Je me ressaisis en fermant les yeux quelques instants. Je fis un signe pour que l’on emmène Thaddéus dans la salle de consultation qu’il y avait à droite. Mon personnel le fit en silence et délicatement. Je restais seule avec Paul.


-          Ça va, Jane ?
-          Je ne sais pas Paul. Je suis complètement perdue. Je ne sais pas quoi faire… Je ne sais plus.
-          Veux-tu en parler ?
-          ….je ne sais pas…
-          Nous sommes amis depuis que tu es là. Ça va faire 10 ans, tu sais même si tu es la directrice. Tu peux tout me dire, je ne jugerai pas.
-          Dans mon bureau ?


Il me suivit et une fois assis, je lui expliquais mon lien avec Thaddéus Bakkali et toutes les émotions qui bouillonnaient en moi comme un ouragan de force 4.Je n’omis rien. La rencontre douteuse avec le frère et la sœur, son comportement ce jour-là, sa demande sur le perron, son insistance un mois après pour le rendez-vous, le rendez-vous, les sensations de ces instants, la fin de soirée dans le parc, la mauvaise rencontre, le combat, mes émotions, la blessure, la veille, sa famille. Tout y passa. Paul savait tout comme s’il avait assisté à tout ça. Je me tus, honteuse et confuse de mes déclarations mais quand je relevais la tête, Paul ne me regardait pas avec horreur.


-          Que ressens-tu en le voyant ?
-          C’est un bouillon d’émotions et de sentiments. Il y a comme quelque chose qui me tire vers lui.
-          A chaque fois ?
-          Oui, même tout à l’heure mais je ne peux pas. Pas après tout ça. C’est trop pour moi. Si deux êtres pouvaient être des figures de style, nous serions des oxymores. Clair-obscur.
-          Si quelque chose t’attire malgré toi vers lui ; c’est pour une raison. Sa magie est noire et la tienne pure et blanche mais elle est avant tout guérisseuse insinua -t-il.  Peut-être qu’il n’est pas si noir que tu ne le penses même au vu de sa famille ajouta-t-il rapidement alors que j’allais objecter. Avec tout ce que tu m’as dit, il semble avoir un certains respect, une certaine conscience du mal de ses actes que ce soit à Durmstrang et après même s’il continue de le faire. Essaye de se mettre à sa place. Il fait partie d’une famille où le noir règne en puissance, où c’est la normalité. On ne se pose même pas la question et on ne laisse pas aux enfants de choix possible.  Comprends-tu ?
-          Il serait partagé entre sa famille et sa nature ? Mais Paul, je l’ai vu. J’ai vu que ce qui se passait dans le parc était jouissif pour lui. J’ai vu cette lueur dans son regard.
-          Oui, on lui a appris qu’il fallait en être fier et à apprécier. Il ne connaît pas autre chose.
-          C’est peine perdue alors.
-          Peut-être pas. Regarde, il a mit sa fierté de côté pour revenir vers toi une fois, il revient vers toi en laissant de nouveau sa fierté et sa dignité en se laissant tabasser, en hurlant dans l’hôpital qu’il t’aime et cela malgré ses blessures. Il y a une part de lumière dans chaque personne et une part d’ombre également. Sans lumière pas d’ombre.  Au début de la vie, il n’existe pas deux panneaux avec un « Route du Bien » et l’autre « Route du Mal » et on ne dit pas « Choisissez ». Il faut montrer le ou les chemins qui peuvent ramener ceux de la seconde route à la première. La vie n’est pas une route directe pour certaines personnes. Tu es née dans la magie blanche et tu es devenue ce que ta famille as fait de toi même si tu as eu le choix. Il est né dans la magie noire et est devenu ce que sa famille a fait de lui.
-          …. Alors quelle est la bonne décision ?
-          Le seul conseil que je peux te dire, c’est de suivre ton cœur. Le reste se réglera de lui-même. Pas forcément tout de suite et avec facilité mais rien ne reste un problème quand deux personnes s’aiment


Je restais silencieuse puis lui souris.


-          Bon, on va s’occuper de ton amoureux transi ? questionna Paul plein de gaieté.


Je hochais la tête. Nous sortîmes de mon bureau et nous entrâmes dans la pièce  où Thaddéus était allongé et surveillé par Sophie. Je lui fis comprendre qu’elle pouvait partir et je commençais à regarder sa jambe qui avait souffert de son voyage jusqu’ici. Je secouais la tête devant sa bêtise évidente et le soulageais à l’aide d’un sort d’apaisement et lui remis de l’onguent pour soulager les tissus. Je refis un bandage. Avec Paul, nous enlevâmes le bandage de l’estomac pour voir l’état de la blessure. Elle était nette mais il ne devrait pas être debout. Je fis apparaître ma lumière blanche et ne détecta aucune nouvelle ouverture, grâce au ciel ; alors je laissais le soin à Paul de lui appliquer une pommade et de refaire le bandage. Je désinfectais et soignais ses blessures au visage avec douceur et tendresse, les yeux pleins d’amour, rivés aux siens. Je lui caressais la joue et lui souris en lui disant de se tenir tranquille.


-          Sinon, je te mets sous sédatif ! J’aurai la paix comme ça ! Je n’ai pas que toi comme malade ! Je ne vais pas faire que ça de te soigner, par Rowena ! Impossible comme patient ! Fichu Bakkali de malheur ! Marre de vous avoir en patient! Trouvez-vous quelqu'un d'autre à tourmenter!


J’entendis Paul rire sous cape et nos regards se croisèrent et je lui souris. Je lavais délicatement  les lèvres de Thaddéus qui avaient saigné de nouveau et quand je passais sur la morsure que j’avais laissée, je le regardais et après une hésitation, je me baissais lentement pour lui donner un doux baiser.
Je me relevais et m’éloignais pour demander à Paul de préparer une chambre individuelle pour Thaddéus.


-          Je ne sais pas si on en a de libre
-          Essaye de faire au mieux. On ne peut pas le mettre avec quelqu’un, il le rendra encore plus malade avec son mauvais caractère. Vaut mieux le laisser avec sa mauvaise humeur, tout seul.


Paul rit et m’assura qu’il trouvera. Il allait partir quand je rattrapais et lui fis une bise sur la joue pour le remercier de ses conseils. Il me posa une main sur la mienne en la serrant et nous laissa seul.


-          Etait-ce vraiment nécessaire de venir Thaddéus ? Et par la même occasion, pourquoi Nany (devant son air interrogateur, je précisais) Madame Phalange, ne t’as pas donné cette fichue potion ? Quelle trahison ! Tout ce travail que j’ai fait durant une nuit pour que tu le gâches en venant ici. Tu n’as donc aucun respect pour ce que je fais ! assurais-je en me plaçant près de lui sur un tabouret. On va te garder ici, pour être sûr que tu ne bouges pas. Je vais te garder à l’œil pour que tu guérisses entièrement alors cesse de t’agiter dans tous les sens.


Je me levais pour voir où en étais la chambre quand Thaddéus me retint
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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptySam 30 Nov - 19:05

Je m'étais écroulé par terre, meurtri par les coups qui m'avaient été portés. Il faut dire St'Mangouste ne rigole pas avec la sécuirté.
Ma blessure à la jambe me s'était réouvert, laissant couler un peu de sang relancer les douleurs. Jane, quand à elle, après avoir demandé à tout le monde d'arrêter de me cogner dessus me regarda. Ses yeux avaient un éclat de lune, je n'avais jamais vu ça... Puis, elle se ressaisit et me dit en souriant:

-  On s’en charge. Merci beaucoup messieurs.

Elle demanda au personnel de m'emmener dans la chambre de consulations qui était à sa droite. Ils me relevèrent, et m'aidèrent à marcher jusqu'à la fameuse pièce. Sophie, la secrétaire de Jane me suivais d'un regard sombre, son nez pointu légèrement retroussé comme si ça sentait mauvais toute la journée.

Jane quant à elle partir avec l'infirmier qui s'occupait de moi durant ma semaine de convalescence. Il semblait gentil,

Une fois dans la salle de consultations, on m'allongea sur un lit et les infirmiers partirent me laissant seul avec la mère Sophie. Quel femme ! Milieu de la cinquantaine, quelques rides sur les joues et le front, un regard marron et perçant, quelques kilos en trop sans être obèse et les cheveux châtains mi-longs. Elle était ce genre de femmes qui savaient mettre au pas les autres si nécessaire. Mais moi, moi je suis un Bakkali.

- SI vous le pensez réellement, prouvez le ! - Me dit-elle sans la moindre émotion dans la voix.

Je soutins son regards un instant, moi aussi avec une tête à sentir mauvais avant de lui demander - Quoi donc? - Elle serra son porte-documents contre sa poitrine, les mains croisés dessus, et souffla un bon coup.

- Je dis, que si vous pensez vraiment que vous l'aimez, prouvez le. Venir faire un esclandre dans cet établissement, et jouer votre petit numéro de théâtre pour l'amadouer, ça marchera peut être avec elle mais moi, je n'ai pas fini d'être convaincue ! - Aboya-t-elle.

- Et moi je suis pas non plus convaincu que vous êtes une bonne personne ni une bonne secrétaire et encore moins bonne au lit, et pourtant nous voilà tous les deux, dans la même pièce à nous juger mutuellement ! Et je ne pense pas que cela vous regarde, si? Non parce que sinon, pauvre docteur, l'âge ne lui aurait pas réussi si elle devait vous ressembler.
- Dis-je froid comme un hommard congelé, mes yeux brisant son regard.

Jane fit irruption dans la salle avec Paul, mon infirmier, et Sophie sortit de la chambre avec une colère réprimée ne disant pas un mot.

Je ne disais rien. Jane retira mes bandages et pensements et appliqua ses produits et sa magie sur moi; Paul s'occupa de panser ma blessure abdominale pendant que Jane nettoyais mes plaies faciales, les yeux fixés sur les miens, pelin de tendresse, doucement, avec du désinfectant qui piquait énormément ce qui me faisait faire des moues et gigoter un peu, ceux à quoi elle me demanda de cesser.

- Sinon, je te mets sous sédatif ! J’aurai la paix comme ça ! Je n’ai pas que toi comme malade ! Je ne vais pas faire que ça de te soigner, par Rowena ! Impossible comme patient ! Fichu Bakkali de malheur ! Marre de vous avoir en patient! Trouvez-vous quelqu'un d'autre à tourmenter!

Je souris avant de lui dire avec peu d'énérgie.

- Je ne suis pas votre patient, docteur Harrinton. - Le ton de ma voix était faible, doux, un brin sensuel. Ja remis une de ses mèches rebelles qui tombait sur mon visage derrière son oreille et lui caressait la joue tendrement avec mon pouce. Elle désinfecta la morsure qu'elle m'avait faite, puis déposa un baisé sur ma bouche.

Un baisé. Un seul, et je entis toute mon énérgie revenir à moi. Un seul baisé, une seule caresse, et le taureau que j'étais retrouva toute sa force et sa vigueur.

Elle se détacha de moi doucement et s'adressa à Paul pour lui demander de me trouver une chambre individuelle. Mes yeux s'écarquillèrent à ses paroles. Je ne voulais pas rester dans cet établissement ! .

- Je ne sais pas si on en a de libre...- dit Paul

- Essaye de faire au mieux. On ne peut pas le mettre avec quelqu’un, il le rendra encore plus malade avec son mauvais caractère. Vaut mieux le laisser avec sa mauvaise humeur, tout seul. - Répondit-elle. Paul rigola et Jane lui fit un bisous sur la joue avant qu'il ne parte.

Pour la première fois de ma vie, je découvrais ce que jalousie voulait dire. Paul et Jane étaient amis, mais ce bisous... J'avais envie que d'une chose, c'était de me lever et d'aller déglinguer Paul. Mais si je le faisait, alors tout serait définitement perdu et puis mon état physique ne me permettait certainement pas de livrer une quelconque bataille à qui que ce soit. Ce fût la voix de Jane qui m'extirpa de mes pensés.

- Etait-ce vraiment nécessaire de venir Thaddéus ?Et par la même occasion, pourquoi Nany  - Je la regardais levant un sourcil. Nany? C'est qui ça.? Voyant mon désarroi, elle ajouta - Madame Phalange, ne t’as pas donné cette fichue potion ? Quelle trahison ! Tout ce travail que j’ai fait durant une nuit pour que tu le gâches en venant ici. Tu n’as donc aucun respect pour ce que je fais ! On va te garder ici, pour être sûr que tu ne bouges pas. Je vais te garder à l’œil pour que tu guérisses entièrement alors cesse de t’agiter dans tous les sens.

Elle voulut partir mais je la pris par son poignet. Elle se retourna bruquement pour voir ce qui la retenait et d'un rapide coup d'oeil et passa de nos mains à mon visage.

Allongé dans cette civière, je lui demandais d'approcher.

Suite à lire avec le refrain, commençant à 00:37.

- N'en veut pas à Madame Phalange. Si elle m'avait donné cette potion j'aurai été malheureux toute ma vie... - Ma voix était basse. Elle se colla à la rembarde de la civière et je pris sa main dans la mienne pour la conduire à ma bouche et y déposer un baisé. - Tu sais tout sur moi Jane. Tout. Sur. Tout... Tu as vu mon côté le plus sombre, tu as vu mon caractère, ma personnalité, mon corps qui je crois, ne te laisse pas insensible - Sourire et regard séducteur- Je crois qu'il est donc temps de renverser la vapeur et  d'égaler le poids sur la balance. - Décalant légèrement ma tête pour avoir la porte sur mon champ de vision, je prononçais une formule et celle-ci se vérouilla, puis je tournais le regard vers elle de nouveau. - Je crois sincèrement que j'ai le droit moi aussi, de te connaître un peu plus... - Dis-je tout en déboutonnant sa blouse.
Ses joues étaient rouges et ses mains posées sur les miennes étaient brulantes. Elle essaya de retenir mes mains, puis seulement de les ralentir mais ensuite elle me laissa faire. Elle respirait fort, tandis que mes mains arrivaient au bouton le plus bas de sa blouse, au niveau de son pantalon. Elle me parlait entre souffles et soupirs d'elle et de sa famille, laissant tomber par moment sa tête en arrière tandis que je déboutonnais son pantalon et commençait légèrement et tout doucement à le lui retirer. Mais la passion est la fougue du moments étaient trop intenses pour continuer à blablater et elle grimpa sur la civière, au dessus de moi.

A deux nous commencions à lui retirer ses habits, dans une pagaille de baisés. Je déchirais son soutien gorges en dentelles qui laissa apparaîtres ses seins. Ses seins, étaient des collines de sable blanc ! De la taille d'une pomme, allants du doux au rigide tandis que j'arrivais au tétons. Je pince, elle griffe, je lèche, elle mord, et ainsi partant de sa bouche jusqu'au seins, avant que je ne trouve la force de me lever et la faire bousculer en arrière, me mettant en position dominante.

Et nous repations pour un tour, baisés, morsures, je sentais ses ongles me lacérer le dos tandis que doucement, je descendais vers la partie la plus intime de son anatomie de femme. Elle soupirait, s'étirait, se contractait, Et une fois arrivé, je déchirais en lambeau sa petite culotte en dentelle, assortie à son soutien gorge. D'abord à coups de baisés, je commençais à lécher et à mordiller énérgiquement tout la zone extérieur de son sexe. Elle me tirait les cheveux tandis qu'elle se contorsionnait. Je commençais à insérer mes doigts délicatement dans son vagin et commençait un festival d'allés et retour, ou de vas et viens si vous préférez. Des soupirs, elle passait au gémissements, me tirant les cheveux de plus en plus fort. Elle était toute trempée. Je remontait vers sa bouche, léchant en ligne droite son ventre, jouant de ma langue sur son nombril tandis que ma main droite stimulait son clitoris et ma main gauche serrait et pinçait son sein gauche. Je remontais ensuite vers sa bouche. Nos lèvres se collèrent de nouveau et nos langues s'entre-mèlèrent, échangeant notre salive jusqu'à que ce qu'elle ne fasse qu'une.

- Jane? - Demanda une voix depuis l'extérieur en essayant d'ouvrir la porte, ce qui nous freina sec et dirigea nos visages vers la porte.

- Elle n'est pas là ! - répondis-je sur un coup de tête après quelques secondes de silence et tandis que Jane me regardait en étouffant un rire.

- Ah... Euh... Votre chambre est prête monsieur Bakkali - dit Paul - Je peux entrer pour vous y ammener?

- Non, je ne reste pas finalement - Jane me regarda d'un air interrogateur - On prendra soin de moi là où je vais. - finis-je par dire en souriant à Jane.

- Ah bon... D'accord, mais je dois tout de même avoir la confirmation du docteur Harrinton avant de vous laisser partir. - Insista Paul.

Je soupirai puis dis: - Paul par pitié, foutez moi la paix et laissez moi me reposer !

- D'accord, désolé, de vous avoir dérangé... Tous les deux... ! - Et il partit avec un petit rire.

Jane et moi nous regardâme et explosions de rire. Elle me demanda où est-ce que je pensais aller et je répondis:

- Pour l'instant... ici  ! - Et, collant mes lèvres aux siennes pour étouffer son cri, je pénétrais d'un coup de rein en elle avec force.

(Je te laisse le soin de faire le reste ma chérie !)
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Jane Harrinton Bakkali
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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyJeu 5 Déc - 19:58

Alors que je partais pour aider Paul avec cette histoire de chambre, je sentis un étau autour de mon poignet. Intriguée, je me retournais et vit Thaddée qui m'avait empoigné avec force. Devant mon regard interrogateur, il s'expliqua

- N'en veut pas à Madame Phalange. Si elle m'avait donné cette potion j'aurai été malheureux toute ma vie... - sa voix était basse. Je me collas à la rembarde de la civière et il prit ma main dans la sienne pour la conduire à sa bouche et y déposer un baisé. - Tu sais tout sur moi Jane. Tout. Sur. Tout... Tu as vu mon côté le plus sombre, tu as vu mon caractère, ma personnalité, mon corps qui je crois, ne te laisse pas insensible - Sourire et regard séducteur. Alors là, je n'y croyais pas. Je le tapais sur le torse pour le faire redescendre et dégonfler le melon qui avait élu domicile dans sa tête. - Je crois qu'il est donc temps de renverser la vapeur et  d'égaler le poids sur la balance. - se disant il se décala légèrement pour avoir la porte sur son champ de vision, et la verrouilla, puis il tourna de nouveau vers moi, plongeant son regard dans le mien. - Je crois sincèrement que j'ai le droit moi aussi, de te connaître un peu plus... -

Tout en disant cela, il commença à déboutonner ma blouse. Je sentis que je devenais rouge car un feu venait de s'allumer en moi, réchauffant mes joues jusqu'à mes mains devenues brûlantes. Comprenant les intentions de Thaddée me concernant durant les prochaines minutes qui allaient s'écouler. Une digue se rompit et je laissais le feu se rependre dans chaque particule de mon corps, chaque fibre jusqu'à ce qu'ils me consument de plus en plus au fil du déboutonnage de ma blouse. Je ne voulais pas éteindre ce feu allumé mais je retiens les gestes de Thaddée pour lui faire comprendre que ce n'était ni le lieu ni le moment de faire ça.

J'étais directrice de Saint-Mangouste et il était pas question que je le fasse sur mon lieu de travail, après des années à ne pas l'avoir fait. Je devais donner l'exemple avec un comportement irréprochable mais au fur et à mesure qu'il descendait, ma résistance diminua au profit de mon excitation et mon désir qui allaient croissants. Elle finit par disparaître et je laissais Thaddeus finir ce qu'il avait commencé. Je ne voulais pas qu'il arrête, je voulais continuer à nager dans les sensations qu'ils avaient fait naître en moi. J'avais contrôlé le feu en moi beaucoup trop longtemps et maintenant une vague bouillonnante déferlait sans pouvoir s'éteindre. Je me laissais aller. Pour une fois dans ma vie au moins maintenant, là, tout de suite, je voulais juste écouter mon corps et mes envies; et mon dieu qu'est ce que j'avais envie qu'il continue ! Lorsqu'il arriva à l'ouverture de mon pantalon, la lave me submergea entièrement et je ne répondis plus de rien. Mon cerveau était éteint pour tout autre chose que les caresses de Thaddée sur ma peau et les sensations qu'elles produisaient sur mes sens.

Il me rappela tout de même en insistant sur mon histoire. Je ne lui répondis pas immédiatement, je devais reprendre un peu mes esprits et entre des soupirs et une respiration plus rapide et courte, je commençais à lui raconter l'histoire de ma famille. Je lui déclara que j'étais écossaise par ma branche maternelle et anglaise par ma branche paternelle. Je lui a ouais que j'étais la descente de Merlin lui même et que depuis des siècles, meme depuis la création du monde, ma famille baignait dans la magie blanche. Je ne lui répétais pas que ça se transmettait depuis quelques générations de mère en fille car ile savait déjà. Je lui expliquais aussi que mon savoir encyclopédiques venaient de mes études et mes lectures mais aussi de mes ancêtres car je pouvais parler avec eux, elles étaient toujours avec moi et que le savoir accumulé depuis des siècles était transmis à chaque fois. Je ne rentrais pas dans les détails car je n'en avais aucune envie mais surtout je ne pouvais plus continuer à parler. Je n'étais plus cohérente.

De passion et d'impatience et sans pantalon, je montais sur son lit et le chevauchais.  Ensemble, nous reprenions mon déshabillage dans une pagaille sans nom, mélangeant nos bras pour me déshabiller et nos Bouches dans des baisers sauvages et animals. Une fois, en soutien gorge, Thaddée, le prit entre ses puissantes mains et le déchira littéralement le mettant en morceau sans plus de façon. Seins nus, je me laissais regarder par l'homme en dessous de moi. Sans aucune honte, fière et les yeux luisants de passion contenue. Mes seins se dressaient ainsi que mes tétons, témoins de mon désir. Thaddeus commença à me pincer, j'eus un frisson de plaisir et en réponse je le griffais au bras. Son jeu continua. Il me lécha et je me penchais alors sur lui pour lui mordiller l'oreille tout en le touchant et le caressant le cou et le torse. Il se leva et me bascula d'un mouvement en dessous de lui reprenant le contrôle de la situation.

Excitant au plus haut point. Nous reprîmes notre chorégraphie de baisers devant ma passion mais aussi celle de Thaddée qui allait croissante, je me laissais porter et je savais que je le griffais inconsciemment dans le dos. Je lui mordis la lèvre pour la deuxième fois en deux jours. En représailles, Thaddée descendit vers ma culotte et d'un mouvement de force, il fit subir le me sort que mon soutien gorge à ma culotte. Je me retrouvais alors nue devant lui. Devant ses assauts, je me contactais et soufflait de plaisir d'être touché à la partie la plus intime de moi. Je lui attrapais les cheveux et à chaque coup de langue, je tirais dessus pour accompagner mon plaisir. Bientôt, je me contorsionnais pour lui faire comprendre que je voulais qu'il entre en moi. Ça ne me suffisait plus, je voulais qu'il touche l’intérieur de mon intimité, qu'il y fasse sa place. Comprenant, je sentis immédiatement ses doigts dans mon vagin qui faisaient des allers retours rythmés. Je soufflait avec e gémir de contentement. Mon dieu! Qu'est-ce que ça faisait du bien ! Je commençais à gémir doucement et je cherchais le cheveux de Thaddée et le pris entre mes mains pour le faire remonter. Je voulais l'embrasser ! J'adorais l'embrasser. Il remonta alors en me caressant avec son autre main. Par tous les saints ! Ce que j'aimais ça. Je soupirais, lui tirais les cheveux aux fils des vagues de plaisir qui montaient en moi. Je sentais que j étais mouillée comme jamais dans mon souvenir. Nos langues dansaient le tangos dans nos bouches à un rythme effréné.

Dans ce tumulte de sensations, un bruit incongru nous parvint. On essayait d'ouvrir la porte et on ente dit Paul qui appelait Thaddeus. Ce dernier parla avec Paul en disant que je n'étais pas là et devant ce mensonge éhonté, je pouffais de rire doucement. Je fus intriguée quand Thaddée refusa la chambre et déclarait partir de l'hôpital puis agacé il envoya paître Paul, celui ci laissa tomber et nous souhaita un bon moment. Je fis une grimace devant le fait que Paul avait compris mais je me repris bien vite. J'avais le droit de vivre un peu et je lui faisais confiance.

Quand je questionnais Thaddeus sur l'endroit où il voulait aller, il me répondit "Ici pour l'instant" avant de me prendre goulûment la bouche et de me pénétrer sans crier garde par un puissant coup de rein. Je criais mais personne ne du entendre mon cri avec la bouche de Thaddée sur la mienne. Je me crispais quelques secondes avant de me relâcher et de soupirer de ravissement. Je mis mes bras autour du cou de Thaddée et lui ceinturait les hanches avec mes jambes pour sentir au maximum son membre viril au plus profond de moi.  À chaque poussée, je gémis de plaisir et serrais les cheveux que j'avais en main. J'embrassais celui qui était en train de me faire l'amour tout en soupirant et jetant la tête en arrière face aux vagues de plaisir que je sentais. Je gémissais de plus en plus et le plaisir était de plus en plus rapide. Je voulais que ça dur et entendre Thaddeus gémir également.

Je finis par desserrer mes jambes et mes bras puis après un dernier baiser passionné, je poussais Thaddée de toutes mes forces au niveau du torse et il se retrouva sur les fesses, allongé, au pied du lit. Je me mis à quatre pattes et commençais à lui faire des baisers langoureux partout sur la jambe, sur la cuisse. Arrivée, je vis son membre en érection, tendu comme jamais. Je levais les yeux sur lui et je vis qu'il était frustré d'avoir arrêté ce qu'il faisait. Je souris et tout en continuant de  le regarder, je commençais à titiller avec la langue le haut de son gland par des rapides va et vient. Puis voyant que ça lui plaisait, je souris et pris sa son sexe entièrement dans ma bouche et commençait à monter et descendre. Enfin je le sentis en mon pouvoir et répondre à chaque mouvement que je faisais; et pour accentuer son plaisir, j'enroulais ma langue autour de son sexe et léchais spiralement. Entendre ses gémissements et sentir ses coups de rein me firent plaisir et je continuais mais je n'y tins plus et je le chevauchais et je le fis rentrer immédiatement d'un coup de rein de nouveau en moi. Et me mouvais sur lui en ondulant des hanches et en accentuant les mouvements d'aller tout en les accélérant. Le plaisir déferla comme des vagues et prenant les barreaux du lit, j'accélérais le rythme de mes hanches pour aller de plus en plus en vite en gémissant de plus en plus fort avant de finir par exploser de plaisir et lâcher un petit cri et un "oh mon dieu!" en même temps que Thaddé qui était venu en même temps que moi.

En sueur, je relâchais la tension de mon corps et me posais sur Thaddeus sans bouger pendant quelques secondes afin de reprendre mon souffle. Qu'est ce que ça m'avait manqué !! En plus il avait été parfait comme j'en avais besoin. Je bougeais et me mis sur le côté sans rien dire. Encore à mes sensations et émotions.  Je finis par tourner la tête en le regardant.

- Je t'aime aussi.

Je me mis sur le côté pour lui faire un câlin.


- Tu comptes allez où ? Et on fait quoi maintenant ?
Demandais je en le caressant. Hummm même si j'ai très envie de recommencer... Je l'embrassais et lui caressais le torse et le bras puis je me levais.

- Pas ici cependant ! Tu m'as assez dévergondé sur mon lieu de travail
m'exclamais-je.

Je me levais et me rhabillais sous le regard de Thaddeus. Mes sous vêtements en miette, je remis mon tee shirt sans rien en dessous. Et mon pantalon également en attendant d'arriver dans mon bureau où des vêtements m'attendaient comme toujours.
Je me recoiffais et ouvris la porte et je regardais dans le couloir. Je me retournais pour regarder Thadée


- Rhabille toi et viens me voir pour qu'on mette les choses au clair.


Je fermais la porte et me dirigeais vers mon bureau. Sophie croisa mon chemin et elle fronça les sourcils mais je ne dis rien et lui dis signe de ne pas s'inquiéter plus sur ça. J'avais les choses en main. Thaddeus entra dans mon bureau

- Après ce qui vient de se passer entre nous, je ne veux pas ne plus te voir. Je suis d'accord pour que l'on se voit et passe des soirées ensembles et des nuits mais je ne veux pas qu'on se précipite et surtout je n'ai pas oublié ta famille, ce qu'ils ont fait et ce que tu as fait mais je veux bien te laisser une chance. Une. Pour que ça se passe bien entre nous et pour me montrer que tu n'es pas au fond comme eux même si tu as leur caractère détestable. Pour te faire pardonner pour la nuit du parc ça va être très long et difficile mais si tu es toujours aussi bon que tout à l'heure je pourrai réduire ta peine de quelques années déclarais-je coquine et taquine.


Dernière édition par Jane Harrinton le Lun 9 Déc - 15:52, édité 1 fois
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Thaddée Bakkali
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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyVen 6 Déc - 18:05

- RAAAAAAH !!!! MON DIEU !! - Criais-je. -Rahh... Ahhhh...- Je respirais bruyamment, Jane au dessus de moi. J'avais éjaculé à l'intérieur d'elle, et elle se reposait sur moi. Dans un dernier élan, je donnais quelques coups de reins doucement pour finir la besogne en beauté. J'étais explosé. Jane s'allongea à côté de moi, laissant "petit Thaddée" se détendre et dégonfler. Elle me fît un câlin et j'enlaçais mes bras autour d'elle. Sa tête était appuyée sur mon bras, légèrement près de la mienne.

Elle me caressait en silence du bout des doigts sur le torse et et mon bras, tandis que je faisais la m'me chose. Elle me regarda un instant et dit - Je t'aime aussi - avant de se blottir contre moi.

Je me mis sur le côté pour lui faire un câlin.

- Tu comptes allez où ? Et on fait quoi maintenant ? - Demanda-t'elle en déposant des doux baisés sur mon torse.

- Je n'en sais rien... Si j'étais Mehdi ou Goya j'allumerai certainement une cigarette mais je ne fume pas.- Elle me regarda en souriant et j'en profitait pour lui voler un baisé. J'avais le cou et le torse couverts de suçons, le dos en lambeau, mais je ne pouvais pas être plus serein. - Je pense aller m'installer chez Goya quelques temps, le temps de me trouver un truc sympa loin du bruit de la ville.

- Hummm,  j'ai très envie de recommencer...- dit-elle sans prêter attention à ce que je disais en m'embrassant, ce qui eu pour effet de m'enflammer. J'étais prêt à repartir pour un tour mais elle me coupa net dans mon élan.

- Pas ici cependant ! Tu m'as assez dévergondé sur mon lieu de travail ! - S'exclama-t'elle en souriant. Je la regardais d'un air déçu. - Rhabille toi et viens me voir pour qu'on mette les choses au clair.

Aïe, aïe aïe, je n'aime pas du tout cette phrase...
Jane prit son soutiens gorge et sa culotte, ou du moins, ce qu'il en restait, et fît une petite moue avant de les mettre dans la poche de sa blouse. Elle mit ensuite son T shirt et son pantalon sans rien en dessous et quitta la salle.

Je restais allongé un instant sur cette civière inconfortable, regardant la pagaille que nous avions foutu. Je me grattais le cheveux avant d'enfin me lever et commencer à me préparer. Jane avait quitté la pièce sans fermer complètement la porte, et avec un courant d'air, elle s'ouvrit doucement alors que j'étais encore nu à me battre contre mon boxeur et Sophie apparût sur le couloir. Elle me toisa d'un air choqué et quand je me rendis compte que quelqu'un m'espionnait, je tournais ma tête vers la porte et voyant que c'était elle, je laissais tomber mon boxeur et me plaçais devant elle, à nu, les yeux dans les yeux, avec un air de salace.

- Oh ! - s'exclama-t'elle en claquant la porte.

- Morue va...- dis-je en m'habillant.

Une fois prêt, je sortis de la chambre où j'étais, et me dirigeai eu rez de chaussée, couloir de gauche, quatrième porte à gauche, au bureau de la créature avec qui je venais de passer un moment d'extase.
Je toquais à la porte et m'invita à entrer et m’assoir.

- Après ce qui vient de se passer entre nous, je ne veux pas ne plus te voir. - Encore heureux pensais-je ! -  Je suis d'accord pour que l'on se voit et passe des soirées ensembles et des nuits mais je ne veux pas qu'on se précipite et surtout je n'ai pas oublié ta famille, ce qu'ils ont fait et ce que tu as fait mais je veux bien te laisser une chance. Une. - Ah la famille... - Pour que ça se passe bien entre nous et pour me montrer que tu n'es pas au fond comme eux même si tu as leur caractère détestable. Pour te faire pardonner pour la nuit du parc ça va être très long et difficile mais si tu es toujours aussi bon que tout à l'heure je pourrai réduire ta peine de quelques années - finit-elle sur un ton coquin.

Je souris et me levais, puis me dirigeais vers elle. Elle était appuyée contre un comptoir au fond de son bureau. Je posais mes m mains autour de sa taille et la soulevait pour la faire assoir  dessus.

- Calamity Jane, voilà comment je vais commencer à t'appeler. - dis-je en lui remettant une mèche rebelle derrière l'oreille. - Une seule chance tu dis? C'est plus que ce qu'il m'en faut. - Dis-je en un murmure. - J'accepte la condition pour me faire pardonner la nuit au Parc, à ce prix là, j'espère que tu ne me pardonneras jamais - dis-je plongeant mon regard dans le siens et en souriant. Je l'embrassais et lui dis:

- Tu as dis des mots tout à l'heure, quand nous étions allongés sur la civière, tu m'as dit " Je t'aime aussi". Était-ce sincère? - Mes yeux brûlaient d'amour. Un nœud dans l'estomac, j'approchais mes lèvres des siennes et les collais. Un baisé passionné, plein d'amour et de tendresse, son visage entre mes mains. Elle me répondit entre deux baisés et les yeux fermés, je transplannais, la laissant seule dans son bureau, assise sur le comptoir, souriante.
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Jane Harrinton Bakkali
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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyLun 9 Déc - 15:48

Je fis comprendre à Thadée que voulais le voir et que je lui laissais une chance mais que c’était la dernière et l’unique car je ne briserai pas ma vie et ma carrière pour un homme que je venais de rencontrer même si j’étais attirée par lui.  Je n’oubliais rien, ni personne.

A mes mots, il sourit et se leva de la chaise où il s’était assis. Il posa ses mains sur ma taille et me souleva pour me mettre sur le meuble, derrière moi.


-         -  Calamity Jane, voilà comment je vais commencer à t’appeler déclara-t-il en remettant une de mes mèches derrière mon oreille.  Une seule chance tu dis ? C’est plus que ce qu’il me faut ajouta t-il dans un murmure. Je souris devant cette certitude. J’accepte la condition pour me faire pardonner la nuit au Parc, à ce prix là, j’espère que tu ne me pardonneras jamais.

Plongeant son regard dans le mien, nous nous sourîmes avant de s’embrasser. Calimity Jane, j’aimais ce surnom. Je le trouvais flatteur et marrant.

-         - Tu as dit des mots tout à l’heure, quand nous étions allongés sur la civière, tu m’as dit « Je t’aime aussi ». Etais-ce sincère ?

Je le regardais et faillit le taquiner mais je vis l’amour dans ses yeux. Un amour brûlant, fièvreux. Je me retins et lui répondis le plus sérieusement possible mais il s’approcha pour m’embrasser avec un baiser passionné mais aussi plein de tendresse et d’amour, ses mains encadrant mon visage.  Entre deux baisers, je pus le rassurer, du moins, je l’espère.


-         - Je ne sais pas si je t’aime mais tout ce que je sais, c’est que je veux être avec toi, passer du temps avec toi et partager des moments avec toi. Je veux que tu sois à mes côtés parce que je suis attirée par toi sans que je puisse l’expliquer. Je veux profiter de ta présence sans me poser de questions. 


Il sourit, murmura quelque chose puis transplana en me laissant souriante dans mon bureau. Je secouais la tête en souriant puis, je repris mon travail. Je m’assieds à mon bureau en consultant les dossiers posés dessus sans ne plus penser à ce que je venais de vivre. Mon côté romantique avait peu à peu disparu face à mes mauvaises expériences et aux temps qui avaient défilés. Je sortis de mon bureau, la pile sous le bras et allais en consultation pour aider mes patients. Les heures passèrent lentement et j’avais des moments de rêveries en pensant à Thaddé. La vie est bien étrange pensais-je.
Une fois les consultations terminées, rien de grave et rien ne sortant de l’ordinaire. J’allais rendre visite aux blessés que j’avais amenés de la bataille de Poudlard pour les surveiller.  Je discutais avec eux sur les informations que je savais, mais il faut dire qu’elles étaient minces. Je n’étais pas tenue au courant, des agissements du personnel de Poudlard.  Je n’étais pas tenue dans la confidence. On me le dira quand on aura besoin de moi pensais-je avant de souffler de dépit. Je leur déclarais qu’ils pourraient quitter l’hôpital à la fin de la semaine. Je leur promis de trouver un moyen de prendre contact pour les envoyer au bon endroit, en toute sécurité.

J’allais à l’accueil pour redonner les dossiers à Sophie pour qu’elle les mette à jour dans notre base de données. A sa mine, je vis qu’elle était de mauvaise humeur. Je fronçais les sourcils et lui demanda ce qui n’allait pas.



- Il va que je ne suis pas pour que vous fréquentiez ce jeune Thaddéus Bakkali.
-   Mais Sophie, tu m’as limite poussé dans ses bras en me disant que je devais sortir un peu et me détendre avec un homme.
-          Un homme oui mais c’en en est pas un ! C’est un monstre. Il est très grossier et mal élevé. Tout le contraire de toi !
-          Je me sens bien avec lui. Il n’est pas l’homme parfait que j’imaginais dans ma tête mais je suis attirée par lui et il n’est pas si mauvais que ça.
-          Bien sûr que si ! C’est un Bakkali.
-          Fais-moi confiance Sophie. Je sais qu’il n’est pas si mauvais. Pour ne pas t’inquiéter, je te jure de ne pas devenir aveugle et de le mater si jamais il va trop loin déclarais-je taquine mais restant sérieuse pour la tranquilliser.

Elle se détendit et hocha la tête. Je lui signalais que je quittais l’hôpital sans plus de mots. J’allais ensuite à mon bureau pour envoyer un hibou à Thaddée. Je lui donnais rendez-vous à 20h, dans une heure, chez moi, dans la campagne près de Londres.
 
Viens au, 4 rue du chant des oiseaux pour 20h
Si tu veux passer une soirée avec moi


                              , Calimity Jane
 

Je quittais l’hôpital en transplant et me partis en promenade avec mon cher ami Hadès puis l’heure tournant, je partis prendre un bain moussant et parfumé et me préparait pour faire la surprise à Thaddée.  Je me préparais et j’enfilais un long manteau quand j’entendis la sonnette. Je descendis les marches et j’ouvris la porte de mon cottage. Je laissais Thaddée entrer avant de fermer de nouveau et de l’embrasser.


-          Ça te dit, d’aller au cinéma avec moi et de manger japonais après de manière simple et décontractée ? Une soirée tranquille ? La séance commence dans heure et demi. On va voir Wonder Woman, je te préviens !


A la suite de sa réponse, je lui demandais si ça ne le gênait pas d’attendre que je finisse de me préparer en haut. Il me pria de finir et je montais en haut. J’enlevais mon manteau, me plaçais sur une banquette et appelais Thaddée, espérant, l’appelant à monter.

Quand il arriva sur le pas de ma porte de chambre, il eut pour vision ma petite surprise, avec moi, un sourire aux lèvres. 

Blind date surprise, heureux dénouement? 79246410

Espérant que ça lui plaise mais il ne dit rien et je commençais à me demander si je n’avais pas fait quelque chose de travers.


-          Thaddée, ça ne va pas ? questionnais-je en commençant à me redresser mais il me dit de ne surtout pas bouger sans plus rien dire. Après quelques minutes ainsi, je me sentis bête et commençais à lui dire : Je me sens ridicule comme ça et toi ne disant rien. Je n’aurai pas dû !

Sa réaction ne se fit pas attendre.
 
Une heure plus tard, je le pressais en le poussant hors du lit en riant pour ne pas qu’on loupe notre séance.


-          Je tiens à aller le voir !! Dépêche-toi ! rigolais-je. Sinon, je te torture ! Je passais une jupe simple et un chemisier, refis une touche à mon maquillage et ma coiffure et courut en bas pour mettre mes bottes et mon manteau.

Nous transplanâmes directement devant le ciné et les places déjà réservées, nous filâmes dans la salle. Thaddée choisit les places du dernier rang où personne n’étaient installées et nous patientâmes avant le début du film en parlant de tout et de rien.


-          Tu sais que Sophie te trouve monstrueux ? Qu’est-ce que tu lui as fait ? J'ai dû lui promettre de te mater si tu faisais le moindre faux pas avec moi. Et pas de baratin !

Le film commença et on se tut. Je regardais les yeux brillants devant cette femme forte mais pourtant féminine. Un vraie modèle. Je tournais la tête et vit que Thaddée avait l’air d’apprécier aussi. Je souris et posais ma main sur sa cuisse tout en regardant de nouveau l’écran avant de commencer à lui faire des caresses circulaires.
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Thaddée Bakkali
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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyMer 11 Déc - 15:09

- Je ne sais pas si je t’aime mais tout ce que je sais, c’est que je veux être avec toi, passer du temps avec toi et partager des moments avec toi. Je veux que tu sois à mes côtés parce que je suis attirée par toi sans que je puisse l’expliquer. Je veux profiter de ta présence sans me poser de questions.

Coup de tonnerre, magnifique, sensationnel ! Et les yeux fermés, je transplannais, la laissant seule dans son bureau, assise sur le comptoir, souriante.
J'ai atterri devant la maison de Mme. Phalange. Je suis entré et me précipitait dans ma chambre pour ramasser mes affaires. Elle arriva sur le seuil de ma porte, sa baguette et une poêle dans ses mains.

- Thaddéus ! Vous m'avez fait une frayeur ! - Dit-elle en baissant sa garde - Mais qu'est-ce que vous faites? Vous partez? Et qu'avez vous à la figure?! - Cria-t'elle en voyant les blessures et le coquard que j'avais au visage. - Asseyez vous là, je vais m'en occuper.

- Oui, Madame Phalange, je pars. Je vais m'installer quelques jours chez ma sœur jusqu'à ce que je prenne mon envol ! - dis-je m'asseyant sur la chaise devant la coiffeuse.

Madame Phalange fit apparaître une trousse de pharmacie, et commença à me soigner les blessures.

- Et avec Jane? - dit-elle en fronçant le regard, langue légèrement tirée, trop occupée et concentrée à étaler de l'arnica sur mes blessures.

- Ah, Madame Phalange.. ! Vous aviez raison. Elle me l'a avoué après... ! - Elle plongea son regard dans le miroir pour me regarder en faisait un geste rapide de la tête. - Après qu'on ai couché ensemble !

- Oh ! Petit voyou ! - S’exclamât-elle en rigolant. - Et c'est donc pour ça que vous voulez partir? Ce n'est pas moi qui vais être gênée des bruits que vous feriez si vous restez, j'en ai déjà entendu de toutes les voix, accents et volumes avec vous !

Nous fûmes pris d'un fou rire incontrôlable. Madame Phalange se retrouva par terre à étouffer de rire, moi j'étais plié sur la chaise. Après le fou rire passé, nous avons continué à papoter de tout et de rien, sur ce que je prévoyais de faire et sur ce qu'elle ferait une fois que j'aurai quitté ma chambre.

Vint le moment des adieux. Je la pris dans mes bras pour la soulever et la serrer jusqu'à ce qu'à lui dérouiller les os.
Je pris mes valises et une fois dehors, la calèche de Goya, tirée par des sombrals m'attendait. Elle avait reçu ma lettre disant que je squatterai chez elle quelques jours et elle m'envoya son coché. Une fois arrivé, j'entrai au penthouse où je la trouvais faisant du yoga sur le tapis en face de la cheminée. Des bâtonnets d'encens étaient entrain de crépiter doucement, parfumant toute la pièce en différentes odeurs de fleurs.

- Tu es là ! - Dit-elle en ouvrant les yeux et voyant mon reflet sur la vitre de la cheminée. Elle se leva et s'approcha de moi pour m'embrasser.  - Ravie de voir que tu n'es pas mort. - Pas une seule émotion dans la voix, elle se pencha sur son paquet de cigarettes.

- Et ravi de voir que tu fumes encore ! Tu as changé de marque? - Je pris place dans le sofa avec un verre de whisky que j'avais pris sur la table.

- Oui, ce sont des Sobranies, les Vogue ne me plaisaient plus. - Dit - elle allumant sa clope et crachant toute la fumée. - Au fait, combien de temps comptes-tu rester?

- ONCLE POLO !!! - S'écria Evan, mon neveu en me voyant et ne me laissant pas le temps de répondre à ma sœur.  Il jeta son sac de cours par terre et se précipita dans mes bras. Son père, Mycroft le suivi dans le salon après avoir fermé la porte derrière lui.

- Viens là bonhomme ! - M'écriais-je en le soulevant dans les airs avant de le poser sur mes genoux.

- Maman m'a dit que tu vas rester avec nous?

- Oui, pour quelques jours seulement, jusqu'à ce que je trouve un autre endroit où vivre !

Mycroft s'approcha de moi et me serra la main.

- Comment vas-tu? - Dit-il.

- Toujours vivant, et toi? A quand ta prochaine tournée?

- Pas avant Avril. -Je pris un air surpris - Oui, j'ai décidé d'annuler tous mes concerts et passer plus de temps avec ma famille ! - Il prit place à côté de Goya et l'embrassa sur la joue. - Ça va ma chérie? - lui demanda-t'il.

Elle se tourna vers lui et lui souris en soufflant un "oui". J'étais content de voir qu'entre eux ça allait mieux. Nous étions loin des jours où chacun faisait la gueule dans un coin et faisaient chambre à part.

Ce fût mon neveu qui me tira de mes pensées.

- Oh regardez, il y a une chouette à la fenêtre.

On se tourna tous vers la fenêtre et effectivement, une chouette blanche mouchetée de gris était là, une lettre bleu foncé dans son bec. Goya se leva et ouvrit pour la récupérer puis le rapace reprit son envol.

- Elle est pour toi Thaddée. Et à en juger l'écriture, c'est une femme qui te l'envoie. - Elle me la tendit et reparti se blottir contre son mari. - Alors, c'est qui?



Viens au, 4 rue du chant des oiseaux pour 20h
Si tu veux passer une soirée avec moi

Calamity Jane


Je souris et regardait l'heure. 19:00. Il fallait que je me dépêche.

- C'est Jane - répondis-je à ma sœur. - Elle veut que je la retrouve chez elle.

- Ahaa ? - dit-elle sur un ton moquer - Amusez vous bien alors... ! Au fait ! - Dit -elle me faisant me retourner - Papa est sortie de prison. Stanley a réussi à annuler sa perpétuité. La semaine prochaine il y a une fête pour célébrer son retour avec toute la famille et amis. Et en parlant de Jane, maman souhaite que tu l'invites.

- C'est génial si papa est sortie d'Azkaban ! En revanche je ne sais pas si Jane voudra ! Elle n'a toujours pas oublié ce que nous avons fait... !

Je pris mes affaires et allait dans la chambre que Goya m'avait indiqué. Je me lavais en vitesse, pris trois plombes pour choisir des fringues puis transplannais jusqu'à l'adresse écrite sur la lettre. J'ai atterri dans un coin éloigné de la ville, campagnard je dirai même. Une jolie petite maison au toit de tuiles arrivant jusqu'au sol, un peu comme une hutte était en face de moi. Un jardin décoré de fleurs et d'insectes entourant la maison et un petit chemin de dalles en pierres permettait de le traverser. J'ouvris le portillon en bois et entrepris ma démarche jusqu'à la porte d'entrée, où, une fois arrivé, je sonnais.

Elle me fit entrer et referma la porte.

- Bons... ! - Mais elle ne m'a pas laissé le temps de finir, elle avait déjà ses lèvres collées aux miennes. - ...soir ! -finis-je par ajouter une fois qu'elle lâcha prise. - Eh ben, quelle fougue ! -Dis-je en rigolant. - Elle m'invita à entrer toute souriante et me présenta son renard, Hadès. Celui-ci était un peu craintif au départ, mais je le laissais m'inspecter de la tête aux pieds et bientôt il commença à me faire la fête devant le regard surpris de Jane.

- J'ai ce truc avec les animaux... - Dis-je tout innocent.

Je me relevais et me mis devant Jane. Elle s'approcha de moi et me pris par le col de ma veste.

-  Ça te dit, d’aller au cinéma avec moi et de manger japonais après de manière simple et décontractée ? Une soirée tranquille ? La séance commence dans heure et demi.

- Hmmm.. Ça me va ! - Répondis-je.

- On va voir Wonder Woman, je te préviens !

- A mes yeux tu es la seule ! - murmurais-je à son oreille.

Elle me sourit en se mordant la lèvre et se détacha de moi avant de me demander d'attendre qu'elle finisse de se préparer. Elle monta à l'étage et je me mis à genoux devant le renard pour jouer avec lui. J'en étais gaga !! Peu de temps après, j'ai entendu Jane m'appeler et me demander de monter.

Je me suis donc exécuté et une fois arrivé devant le seuil de la porte de sa chambre, je restais de marbre. Elle était là, allongée sur le divan en petite tenue noire. Sa peau blanche faisait un parfait contraste avec ce qu'elle portait. Cela tombait bien, le blanc et le noir étaient mes couleurs préférées.

- Thaddée, ça ne va pas ? - Questionna-t-elle devant mon mutisme.

- Tu. Ne. Bouges. Plus ! - Lui ordonnais-je, fixant toujours son corps avec délice et extase, et m'imaginant lui faire toutes les choses innommables mais tellement excitantes que me traversaient l'esprit à ce moment là.

- Je me sens ridicule comme ça et toi ne disant rien. Je n’aurai pas dû ! - Finit-elle par dire me tirant de mes pensées.

Ne lui laissant pas le temps de se remettre debout, je sautais sur elle, collant fiévreusement mes lèvres aux siennes et ôtant mes habits; et je vais vous épargner les détails car ce qui a suivi pendant l'heure est digne d'être classé dans chaque catégorie des sites pour adultes.

L'heure passée, exténués, nous étions allongés sur le lit, discutant de nos passions, quand soudain, Jane me poussa violemment hors des draps, morte de rire devant la tête que je faisais après ma chute. Par terre, je me mis à rire aussi, me levant péniblement et sautant sur elle pour la chatouiller.

- Je tiens à aller le voir ! - dit-elle faisant référence au film - Dépêche-toi ! -ajouta-t-elle morte de rire tandis que je la chatouillais encore - Sinon, je te torture ! - Finit-elle par dire avec un ton sévère qu'elle même n'arrivait pas à se convaincre. J'ai donc arrêté de la chatouiller et lui posais un baisé sur le front avant de me lever pour m'habiller. Elle enfila une jupe simple et un chemisier, le tout très sobre, très classe, très élégant. Moi je remis mon costume en Tweed et ma chemise de style Zéphyr, ainsi que mes bottines Bexley en cuir. Nous étions parfaitement assortis !

Main dans la main, nous transplannions en face du cinéma et entrions directement, car Jane avait déjà réservé des places. Elle me demanda de choisir où nous assoir, et et mon choix se porta sur les rangs du fond. On pouvait avoir une vue sur toute la salle de projection, et personne ne nous emmerderai là, vu qu'il n'y a jamais de monde au dernier rang.

Une fois assis, et pendant que nous attendions le début de la séance, Jane et moi échangions à voix basse.

-Tu sais que Sophie te trouve monstrueux ? - Me dit-elle.

- Voilà au moins un point commun entre elle et moi. Je la trouve hideuse. - répondis-je en regardant l'écran.

- Qu’est-ce que tu lui as fait ?

Me tournant vers elle - Oh, disons simplement que je n'ai pas été un parfait gentleman avec elle. - Je lui souris.


- J'ai dû lui promettre de te mater si tu faisais le moindre faux pas avec moi. Et pas de baratin !

- Alors j'espère que tu vas me faire une promesse aussi ! Promets moi que le jour où je fais le moindre faux pas, tu me rappelleras d'aller me pendre ou autre chose chose car j'aurai commis une belle connerie !

On se tut car les lumières de la salle s’éteignirent et le film commença. Je regardais très concentré le film qui se déroulait sous mes yeux. Les moldus avaient d'excellents films, je dois bien le reconnaître, on est loin des brouillons sorciers ! J'étais tellement concentré, que je ne remarquais pas que ma belle avait posé sa main sur ma cuisse. Ce n'est que lorsque je sentis des caresses circulaires et allant de bas en haut qu'un frisson me traversa tout le corps.

Je mis ma main sur la partie nue de sa jambe, et commençais à remonter tout doucement jusqu'au haut de sa cuisse, puis je tournais mon visage vers elle et commençâmes à nous embrasser dans le noir, lèvre contre lèvre, langues enroulées, salives mêlées, le film était passé au second plan. Je pris sa main et la tirais hors de la salle. Corps plaqués contre les murs en bois du cinéma, nous nous embrassions et nous caressions tandis que nous marchions avec difficulté jusqu'à atteindre une salle de bain. Une fois dedans: débandade ! Si ce qui s'était passé chez elle était digne d'un site pour adulte, ce qui est arrivé dans ces toilettes et quant à lui digne des plus grands fantasmes de l'époque romaine !



Nous sommes ressortis de la salle de bain juste avant la fin du film, évitant ainsi de nous prendre surprendre par les téléspectateurs. Nous sommes sortis en rigolant, comme si de rien était et sommes partis au restaurant japonais qu'elle avait choisi. On nous indiqua notre place, avec vue sur River Tames. Cela me rappela notre premier dîné, et j'eu un pincement au cœur. Elle semblait l'avoir remarqué et posa sa main sur la mienne.

-Jane... - dis-je sérieux. - Je... Je suis vraiment désolé de t'avoir entraînée dans le désastre contre les moldus la dernière fois que nous avons dîné ensemble... Goya m'a dit tout à l'heure que Stanley di Salvo, mon cousin, le directeur du département de la justice magique a enfin réussi a faire sortir mon père d'Azkaban, et ma mère... Et bien ma mère veut te remercier de m'avoir sauvé la vie. Ils organisent une soirée pour fêter le retour de mon père à la maison, et ma mère insiste pour que tu sois là. Tu... Tu accepterai de rencontrer ma famille? Je comprendrai que tu refuses, mais ça me ferait plaisir que tu acceptes - ajoutais-je avec un petit sourire au coin des lèvres, mes doigts mêlés aux siens.

Elle écarquilla les yeux. Si Mehdi et Goya lui avaient suffit, rencontrer le reste de Bakkali - Ombrage ne devait pas être une partie de plaisir dans tête.
J'attendis sa réponse et enfin nous fûmes servis. Nous avons mangé et une fois dehors, je lui proposais de nous amuser un peu.




Après avoir volé un scooter qu'elle a conduit, être entrés par effraction dans un magasin de vêtements de luxe, avoir recouchés ensemble dedans et volé un article, nous sommes partis en courant car les aurors étaient sur nos trousses pour nous attraper. C'est une fois arrivés dans une petite ruelle, que, mort de rire et essoufflés, que je me mis à genoux devant elle, sans bague ni anneau ni rien, et lui dis:

- Mlle Jane Harrinton, - Je pris un petit fil de fer qui traîné sur le sol et le tordis jusqu'à ce qu'il prit une forme circulaire. - Me ferez vous le plaisir et l'honneur de me promettre au moins une soirée comme ça par semaine?!

Elle était morte de rire, et après avoir répondu, je l'embrassais et de sa baguette, elle m'arqua nos initiales entourées d'un cœur.  (JTBH) (J pour Jane, T pour Thaddéus, B pour Bakkali et H pour Harrinton)
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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyMar 17 Déc - 21:32

- Qu’est-ce que tu lui as fait ?

Thaddée se tourna alors vers moi et me sortit qu’il n’avait pas été « gentleman » avec Sophie. Je dis bien entre guillemets car je sais très bien ce que ça veut dire. Sans prendre de gant, Thaddée avait été un gros connard avec ma secrétaire et mon amie/marraine. Je secouais la tête. Si le signe du zodiaque de Thaddée était un gémeau, je ne serai pas plus étonnée que ça. Il pouvait aussi gentil qu’il était horrible ; en plus, cela le faisait rire.

- J'ai dû lui promettre de te mater si tu faisais le moindre faux pas avec moi. Et pas de baratin !


- Alors j'espère que tu vas me faire une promesse aussi ! Promets-moi que le jour où je fais le moindre faux pas, tu me rappelleras d'aller me pendre ou autre chose car j'aurai commis une belle connerie !


- Compte sur moi pour te le rappeler sans aucun souci ! Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde.


Le film commença alors nous nous tûmes pour pouvoir profité de notre séance. Le film était passionnant mais par envie de sentir Thaddée près de moi, je posais ma main sur sa cuisse et comme un automatisme, mes doigts commencèrent à faire des caresses circulaires. J’appelais ça des papouilles. Je sentis mon galant se contracter par un frisson. Je souris dans le noir. Fière de moi. Mon sourire s’accentua quand la main puissante de mon compagnon se posa sur ma jambe nue et remonta doucement jusqu’en haut de ma cuisse. Je sentis mon sang bouillir et mon désir monta à son paroxysme. Je tournais la tête pour regarder Thaddée, mes yeux brillants et on s’embrassa passionnément. J’avais voulu voir le film mais là, tout de suite, ce n’était pas l’histoire de Diana de Themyscira qui m’intéressait mais la mienne et ce que je voulais. Thaddée se leva, prit ma main et me tira hors de la salle. Je le suivis sans résistance en en riant tout bas devant son empressement qui n’était que le reflet du mien. Arrivés dans le couloir, corps plaqués contre le mur, nous continuâmes nos échanges amoureux en les ponctuant de caresses et de baisers passionnés. Sans nous détacher l’un de l’autre, nous nous dirigeâmes vers une salle de bain/ toilettes avec difficulté et rire. La porte fermée, plus aucune bride ne nous retenait et nous pûmes faire éclater sans retenue notre désir éclatant qui n’avait pas été calmé par nos ébats qui avait même pas eu lieu une heure avant, chez moi. Je ne dirai pas ce qui s’est passé cette fois. Je préfère le garder pour moi, mon jardin secret, dans mon dossier Thaddée.

Pour ressortir, nous fîmes attention s’il y avait du monde dans les couloirs pour éviter des questions inopportunes par les employés du cinéma et des téléspectateurs même si n’avions pas honte, nous ne voulions pas être emmerdé par les autres. Nous étions bien dans notre bulle et nous ne voulions pas d’interférences extérieures. Rigolant ensemble avec insouciance, nous sortîmes du cinéma pour aller manger au restaurant japonais que j’avais choisi. Une place nous fut donné avec une vue. Étrangement, j’avais une impression de déjà vu et avec la tête que fit Thaddée, d’un coup, perdant son sourire, je compris qu’il pensait lui aussi à notre premier rendez-vous. Pour le réconforter, je posais ma main sur la sienne d’un geste instinctif, plein d’amour.




- Jane...Je... Je suis vraiment désolé de t'avoir entraînée dans le désastre contre les moldus la dernière fois que nous avons dîné ensemble... Goya m'a dit tout à l'heure que Stanley di Salvo, mon cousin, le directeur du département de la justice magique a enfin réussi à faire sortir mon père d'Azkaban, et ma mère... Et bien ma mère veut te remercier de m'avoir sauvé la vie. Ils organisent une soirée pour fêter le retour de mon père à la maison, et ma mère insiste pour que tu sois là. Tu... Tu accepteras de rencontrer ma famille?


Son discours avait bien commencé et j’étais de bonne humeur et surtout comblée sexuellement (il faut bien l’avouer) pour être assez clémente et lui pardonner pour cette fois-ci seulement, d’une parce que je ne pouvais pas changer les choses même si je faisais la tronche mais je pouvais faire en sorte d’éviter des incidents futurs. Toutefois, je ne compris pas le changement de sujet et l’invitation à une soirée avec la famille Bakkali, au complet. L’horreur !! J’écarquillais les yeux devant l’incongruité de cette demande. Comment pouvait-il penser que je dirai oui ? Je n’avais aucune envie de revoir sa sœur et sa mère aussi !! Et encore moins son père qui était sortie prison en profitant de sa famille alors qu’il était coupable. Je ne voulais pas que ces gens aient un rapport avec moi et je ne voulais pas de rapports avec eux.  




- Je comprendrai que tu refuses, mais ça me ferait plaisir que tu acceptes – ajouta –t-il avec un petit sourire au coin des lèvres, ses doigts mêlés aux miens.


Je fis une grimace devant cette demande, presque une supplication de Thaddée. Je savais que ce ne serait pas une partie de plaisir pour moi, loin de là !! ça allait être l’enfer !!!  J’allais péter un câble et j’allais m’énerver à 50% de chance mais en regardant Thaddée, je vis qu’il y tenait vraiment et qu’il souhaitait que je dise oui. J’hésitais, me disant que je ne voulais pas du tout et que je n’étais pas forcée de me faire subir à moi-même une soirée cauchemardesque mais de l’autre, si je participais à cette soirée et que ça se passait mal, Thaddée ne pourra pas m’obliger à les subir par la suite. Je regardais alors mon compagnon et devant sa caresse, je baissais les armes.




- D’accord…. Je suis presque sûre que ça va mal se passer et que je vais détester cette soirée et encore plus ta famille mais…je veux bien faire l’effort pour toi ! Rien que pour toi ! Si ça se passe mal, tu ne m’obligeras plus jamais d’être en présence de ta famille. Je ne me laisserai pas faire! Marché conclu ?


Nous nous mîmes d’accord sur ce sujet épineux et je choisis mon dîner avec des yeux ronds de gourmandises. Japonais ! J’adorais ça !! Je mangeais avec appétit, le sourire aux lèvres ! Je passais une excellente soirée. Elle était composée de tous les éléments pour faire un combo : tendresse, sexe, film, sexe et dîner. Je payais la note cette fois-ci.  
Une fois sortie, Thaddée, me proposa de s’amuser encore. Intriguée, je lui répondis oui et me laissais faire, me demandant ce qu’il comptait faire.


- Je te suis mais si on pouvait éviter de tuer du monde, ça serait bien !


Ce qu’il me proposa n’était pas du tout dans ma nature sage mais c’était mieux que de tuer des personnes et je lâchais prise, pour voir ce que ça faisait de vivre comme Thaddeus Bakkali pendant une soirée.
Enfin de compte, il vola un scooter qu’il me laissa conduire, fébrile au début, je m’enhardis aux fils de notre déambulation dans les rues. Je fus ravie d’apprendre à conduire comme les moldus et sur cette étrange machine.  La deuxième étape était de rentrer par effraction dans un magasin de vêtements de luxe. Je rigolais devant le défilé que me fis Thaddée, puis, se fut mon tour et je lui concoctais un petit show improvisé en portant toutes sortes de tenue, plus extravagantes les unes que les autres.

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Petit à petit, je finis par me trouver en sous-vêtements et petites tenues.


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Ce qui arriva, arriva, nous terminâmes dans un salon d’essayage, tapissé de moquette et de fauteuil de velours et nous recouchâmes ensemble encore et encore. On se rhabilla en vitesse car l’alerte avait été donné par un moldu passant par là. Thaddée vola un article, et nous courûmes pour échapper aux aurors. 1 heure plus tard, essoufflé et en nage mais riant comme des fous et des enfants, on s’octroya une petite pause. Je soufflais un coup, la tête en arrière, essayant de calmer ma respiration et les battements de mon cœur. Quand je regardais Thaddée, il était en train de se mettre à genoux devant moi et sans bague et anneau, il me demanda :




- Mlle Jane Harrinton, - Il prit un petit fil de fer qui traînait sur le sol et le tordit jusqu'à ce qu'il prit une forme circulaire. - Me ferez-vous le plaisir et l'honneur de me promettre au moins une soirée comme ça par semaine ?!


-  Je vous le promets Mister Thaddéus Bakkali !! Le vol en moins, seule objection répliquais-je morte de rire devant cette demande originale et amusante de mon compagnon. Je reçu le baiser de mon amoureux avec plaisir et passion et avec ma baguette, je marquai nos initiales sur le mur derrière nous. JTBH.


Nous transplanâmes devant chez moi et Thaddé repartit chez sa sœur. Je montais me coucher le sourire aux lèvres avec l’odeur du corps de Thadée sur mes draps. Il était encore un peu tôt pour qu’il dorme avec moi, chez moi mais j’aurai bien aimé sentir son corps à côté du mien pour parfaire cette soirée. Je fermais les yeux rapidement et dormis comme un bébé.


La semaine passa rapidement et le soir de la fête donnée en l’honneur du père Bakkali arriva tout aussi vite. Je m’étais engagée donc je ne ferais pas marche arrière mais je n’étais pas joyeuse devant cette perspective et plus les heures approchaient, plus j’étais mauvaise. Je partis tôt de l’hôpital pour me préparer. Goya m’avait bien fait comprendre que sa famille était toujours chic et extravagante. Je devais être dans le ton. J’avais donc choisi une robe, dans le magasin que nous avions visité, qui avait plu à Thaddé lors du défilé improvisé. Je fis mon petit rituel du bain parfumé et je m’habillais. La porte sonnait pile quand je venais de mettre la dernière touche de ma tenue.


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Thaddée avait tenu à venir me chercher pour ne pas que j’arrive seule dans un endroit inconnu pour ne pas que la soirée commence mal si jamais un de mes membres de sa famille se montrait grossier ou je ne sais quoi. J’avais accepté et après un baiser et une grimace pour lui faire comprendre que je n’étais pas transportée de joie à ce qui allait suivre, nous transplanâmes chez ses parents. Nous nous retrouvâmes en bas de grands escaliers et en haut, un couple accueillait les invités comme la coutume le voulait dans la noblesse. Thaddée par ses prérogatives de fils, passa devant tout le monde et tout le monde le salua tout en me dévisageant en se demandant sans doute qui était la fille qui était au bras du fils cadet de leur hôte. Il avait tous un visage mauvais, dans le sens où je ressentais leur méchanceté et leurs sentiments comme la vanité, la confiance, la supériorité par rapport aux autres et l’hypocrisie. Il se demandait sans doute de quelle famille noire et pourrie jusqu'à la moelle je venais et pourquoi, il ne m'avait jamais vu. Ambiance glauque.  J’en étais dégoûtée. Pense à Thaddée. Juste cette fois-ci pour lui faire plaisir, pensais-je. Arrivée en haut des escaliers sous le regard des autres invités, je fus mise en face de la mère de Thaddéus que j’avais entraperçue, un mois plus tôt et d’un homme que je n’avais jamais vu mais je connaissais de visu par les articles de journaux.


- Bonjour Madame, Monsieur déclarais-je en les saluant tour à tour, un peu crispée et méfiante. Merci pour l'invitation. Ce n'était pas nécessaire, je n'ai fait que mon travail.


Thaddée prit la parole pour faire les présentations et tout le monde se tut pour écouter et regarder.  Je serrais son bras pour lui faire comprendre que je n’étais pas à l’aise et qu’aux moindres pas qui ne me convenait pas, je partirai.
Les parents de Thaddée laissa leur fils parler puis ils prirent la parole suivit de Goya et Mehdi qui venaient d’arriver du salon derrière nous.


Bien sûr les revoir ne m'enchanta pas et je leur fis bien comprendre surtout devant leur mine satisfaite.

- Perdez ce sourire niais sur vos visages! ça ne vous va pas du tout! Nous ne sommes pas ensemble grâce à vous, loin de là! Si je suis avec votre frère, c'est que niveau sexe, je me régale! D'ailleurs, laissez-nous tranquilles, je dois montrer quelque chose à Thaddée et on n'a pas besoin d'être à quatre pour ça!

Je me plaisais de plus en plus à utiliser leur franc parler sans gêne, une fois seul, si on pouvait l'être avec un monde pareil (pour fêter la sortie d'un taulard en plus), je glissais à l'oreille de Thaddée

- J'ai quelque chose qui me gêne dans le dos, sous ma robe. On peut aller regarder dans un endroit calme, dans le labyrinthe dehors, ou dans ton ancienne chambre d'enfant, pour voir ce que c'est??

Je me reculais un grand sourire aux lèvres. Plein d'innocence
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Thaddée Bakkali
Professeur de Magie Noire
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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyJeu 19 Déc - 17:14

Après avoir gravé nos initiales sur le mur, nous transplanâmes jusqu'à chez elle. Il était évident que je ne la laisserai pas rentrer seule. Nous nous embrassâmes une dernière fois échangeant des mots d'adieu et je partis chez ma sœur Goya, chez qui je logeais.

Arrivé chez ma sœur, celle ci me demanda comment tout c'était passé. Malgré l'heure tardive, elle était toujours réveillée entrain de carboniser ses poumons et enfilant des coupes de vin.
Moi je ne pensais qu'à une chose, Jane avait accepté de m'accompagner à la fête en l'honneur de notre père et c'était un pas énorme dans ce que nous étions entrain de construire. Il faudrait d'ailleurs  que nous en parlions, histoire de situer les choses car pour le moment, nous n'étions pas un couple ni des amis...

La semaine passait d'une vitesse folle. Je passais mon temps à transplanner d'un lieu à l'autre pour répartir mes cours et trouver une maison à moi, alors j'étais complètement jet-lagué.
Mais enfin j'avais trouvé un lieu splendide où habiter. J'effectuais toutes les démarches et les transactions, mais je gardais le secret pour moi., je ne voulais pas que les gens soient au courant.

Le fameux soir de la fête arriva. Goya, Mycroft leur fils Calix (J'aime pas Evan, je lui change de prénom) et moi étions tous sur le pied de guerre entrain de nous préparer. Nous devions être impeccables.

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Nous étions prêts. Je transplannais chez Jane pour la récupérer. J'avais insisté pour qu'elle y aille avec moi au cas où elle aurait un souci pour intégrer la fête en solitaire. Elle avait mis le paquet ! Une ravissante robe noire, très longue signée Hermès, corsé serré, talons signés Manolo Blahnik, parures et bijoux en or, maquillage classe... une vraie bombe !! Bon, j'ai oublié de lui dire que ma famille était un peu plus moderne que cela, mais j'avais ma petite surprise.

Nous avons donc transplanné chez mes parents. Un gigantesque château se dressait devant nous. Les jardins;  des pleines ! Et plein d'invités. Mes parents étaient perchés en haut des escaliers, accueillant tous nos proches, et moi, en ma,qualité de fils, je dépassait simplement tout le monde, Jane à mon bras, répondant aux salutations de tous les convives.

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Arrivés à leur hauteur, Jane prit la parole en première.

- Bonjour Madame, Monsieur. Merci pour l'invitation. Ce n'était pas nécessaire !

- Mademoiselle -répondit ma mère- Vous avez sauvé la vie de mon fils, et celui-ci me parle beaucoup de vous. Votre présence nous honore, et vous inviter est la moindre des choses !

-  Je n'ai fait que mon travail.

Ma mère se tourna vers moi en souriant.

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Papa prit alors la parole.

- Thaddéus, qui est cette charmante demoiselle?

- Papa, maman, je vous présente Jane Harrinton, ma comp... - Mais je sentis Jane me presser la main et je me rendis compte que tout le monde nous écoutait. - Ma cavalière pour ce soir. Jane m'a sauvé la vie après une violente dispute contre des moldus.

- Soyez la bienvenue ma chère - dit mon père en lui faisant un baise main. - J'espère que nous serons à la hauteur de votre prestige ! Entrez je vous prie !

Nous entrâmes dans la salle de fêtes. Je retrouvais mes grands parents, mes oncles et tantes, mes couines, cousins, leurs enfants, mes arrière grands parents, les concubins et concubines de chaque, Stanley au fond entrain de discuter avec JannaLynn, Hana, son épouse en plein fou rire avec ma grand mère... Des amis étaient l également. Les enfants jouaient tous ensemble en courant et sautant dans tous les sens. Soudain, nous vîmes arriver Goya et Mehdi, un sourire narquois sur leur visage.

- Aloooors... Jane vous n'avez pas pu vous empêcher de venir voir à quoi ressemble la vraie vie des Bakkali?
- Dit Mehdi en buvant une gorgée de son champagne et tendant une coupe à Jane.

-Jane ma chère, vous êtes ravissante ! - Dit Goya me tendant une coupe à moi. - Mais... Le bal n'est pas pour tout de suite ! Thaddée ne vous a-t'il pas prévenu ?

- Mea Culpa - dis-je en souriant.

- Perdez ce sourire niais sur vos visages! - rétorqua Jane. -  Ca ne vous va pas du tout! Nous ne sommes pas ensemble grâce à vous, loin de là! Si je suis avec votre frère, c'est que niveau sexe, je me régale! D'ailleurs, laissez-nous tranquilles, je dois montrer quelque chose à Thaddée et on n'a pas besoin d'être à quatre pour ça!

- Wouuuuh !!! - Dit Mehdi en rejoignant notre tante et riant à haute voix.

Goya quant à elle alla voir son mari.

- J'ai quelque chose qui me gêne dans le dos, sous ma robe. On peut aller regarder dans un endroit calme, dans le labyrinthe dehors, ou dans ton ancienne chambre d'enfant, pour voir ce que c'est??

Je la voyais venir. Je lui souris.

- Allons voir ce vilain truc qui te dérange ! - Je lui pris la main et nous montions en courant jusqu'au dernier étage, là où se situait ma chambre.

Une fois dedans, elle prit le contrôle. Elle commença à m'embrasser et je répondais avec fougue à ses attaques amoureuses, puis je l'éjectais sur le lit, et je me lançais sur elle, nous plongeant dans un bain de passion, mais je m'arrêtait net.

- Non, attends... Attends ! - dis-je sur un ton plus autoritaire car elle continuait à m'embrasser. Je me suis relevé et lui déclarais - Jane; je suis quoi pour toi? En bas tu as dis aux deux guignols que sexuellement tu es comblée. Je ne suis donc qu'un objet sexuel pour toi? Un godmichet que tu remplaceras quand tu n'en auras plus envie? Parce que moi, ce que je veux c'est plus que ça. Oui, sexuellement, c'est le pied, on passe des super moments ensembles, mais je ne veux pas être un simple passe temps. Je refuse. - Après un court moment de silence - Je suis amoureux de toi Jane. Quand je te dis je t'aime, je le pense et le ressens sincèrement au plus profond de mon être.

Elle répondit nous plongeon dans le silence puis je repris la parole, m'assayant à côté d'elle sur le lit.

- Alors? Que faisons nous?

Elle répondit et je pris son visage dans mes mains pour l'embrasser.

Nous étions prêt à reprendre notre partie de jambes en l'air lorsque Goya toqua à la porte.

- Thaddée, Jane, venez, père va donner un discours.

- On arrive. - répondis-je tandis que nous nous levions du lit. - Jane, attends. Tu te souviens, j'ai volé un article dans la boutique l'autre soir? - Elle acquiesça - Eh bien j'y suis retourné le lendemain et je l'ai payé. Je veux que tu le portes.

Je fis apparaître une boîte sur le lit.

Elle se dénuda devant moi, révélant son corps d'aphrodite. Seules ses bijoux étaient encore en place. C'est la première fois que je la voyais sous tous les angles. Elle était magnifique. Beaucoup trop de beauté pour la décrire. Elle me tournait le dos tandis qu'elle s'habillait, me lançant par moments quelques petits regards coquins et des sourires enjôleurs. Je l'aidais à fermer la fermeture éclair de son dos et nous descendîmes main dans la main, après nous être embrassés. Nous arrivions au moment où mon père Raphaël prenait la parole.

- Mes chers amis, ma chère famille, je vous remercie à toutes et à tous pour être venus si nombreux. Je ne vais pas m'étaler sur des longs discours, nous avons tous horreur de cela. Je tiens juste à remercier, Stanley di Salvo et mes enfants, pour avoir fait leur possible pour me sortir d'Azkaban. Je te remercie toi, Catherine, ma chère épouse pour avoir toujours été là que ce soit dans les bons ou dans les mauvais moments. Je remercie chaque personne pour sa présence ici.
- Puis, plantant son regard sur Jane. - Et je tiens à remercier mademoiselle Jane Harrinton, sans qui mon fils Thaddéus ne serait plus en vie.

Ma mère qui fumait un peu plus loin, toisa Jane de la tête aux pieds.

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- A Raphaël ! - Cria Mehdi en levant son verre.

- A RAPHAËL !!
- répondirent tous les convives.

La musique commença et le bal débuta.



Je valsais avec Jane, puis ma mère écrasa son mégot dans le cendrier et s'approcha de nous.

- Excusez moi très chère - dit-elle en s'adressant à Jane- Puis-je vous confisquer mon fils quelques instants je vous prie, ça ne sera pas long ! - dit ma mère en souriant de toutes ses dents. Jane acquiesça poliment et je me retrouvais à valser avec ma mère.

- Dis moi Polo, avec cette Jane, il se passe quoi au juste?

- Eh bien, nous ne voulons pas brusquer les choses ni que les gens le sachent, mais nous sommes ensembles si telle est ta question. - Elle me sourit, dessinant des rides autour des commissures de ses lèvres et traçant ses joues creuses - Tu l'aimes vraiment? Allez, je peux le voir dans tes yeux, ils pétillent comme jamais !

- Est-ce si évident que cela chère mère? - dis je en lui souriant et tournoyant au rythme de la musique.

-  Hmm... Haha ! Je suis contente pour toi mon fils ! Tu as trop tardé à la trouver ! - Lâcha-t-elle en rigolant et reprenant la danse avec mon père.

Je vis Jane parler avec ma grand mère Annabelle, ma tante Emmanuelle et ma cousine Zelda. Toutes les trois étaient des femmes ténébreuses, cependant très chaleureuses; et ma grand mère était drôle à en mourir. Leurs cheveux mis noirs mis blancs étaient dus à un gène affectant les femmes de ma famille paternelle. Une fille de chaque génération héritait de ce gène et le transmettait à sa descendante. De ce fait, ma cousine Zelda avait les même cheveux !

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Une fois le bal terminé, je me dirigeais vers Jane et lui pris la main.

- Eh ben Thaddéus ! - Dit ma grand mère - Tu n'as pas de poussière dans les yeux toi ! Quelle charmante jeune fille nous avons là ! Si mariage il y a je veux en être ! - et elle explosa de rire, un peu bourrée.

- Mère,- renchérit ma tante voyant Jane écarquiller les yeux et mon visage gêné - Je crois que vous avez assez bu pour aujourd'hui... Venez, laissons Thaddée et miss Harrinton tranquilles. - Elle reprit la coupe de ma grand mère et me dit - Tu devrais venir voir ta vieille tante plus souvent Thaddée ! - Elle me fit un clin d’œil et souris à Jane avant de s'éloigner avec ma grand mère tandis que celle ci protestait pour récupérer son verre.

- Ma mère a raison Thaddée - Dit Zelda en posant sa coupe vide sur la petite table près de nous - Et ça ferait plaisir à Marloon de revoir son oncle.

- J'y penserai Zelda, je te promets de faire un effort pour qu'on se voit plus souvent ! Des nouvelles de ton mari?

- Oh, Cassius c'est Cassius ! Un coup il est là, et d'un coup il disparaît ! Et quand il est là c'est comme s'il ne l'était pas ! - Dit elle en riant. - Je vous laisse, faut que je retrouve Ezrah, j'ai deux mots à lui dire. -Puis se tournant vers Jane - Miss Harrinton, j'ai été ravie ! .- finit-elle en un souffle, arborant son plus beau sourire

- Ne le massacre pas trop ! - Dis-je en riant.

- Je ne sais pas ce que j'ai fais de mal dans mon autre vie pour avoir un idiot comme lui en guise de frère ! - Répondit-elle en s'éloignant.

J'étais ravi de voir que ma famille s'intéressait à Jane et semblaient l'accepter. Je me tournais alors vers ma belle et je vis qu'elle avait un petit sourire sur les lèvres.

- Tu passes une bonne soirée ma chérie?  

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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyVen 27 Déc - 22:33

J'avais accepté de venir à la soirée donnée par les parents de Thadée. Une fois arrivée, je me sentais un peu ridicule de ma tenue par rapport à celle des autres. Toutefois, le style ancien m'allait très bien et je l'affectionnais. Je faisais attention  de toujours prendre un accessoire plus moderne pour rendre le tout unique et original. Cela semblait plaire au principal intéressé. Devant ses parents, je me refermais quelque peu  me rappelant le parc et la suite. Quand Thadée allait me présenter comme sa compagne, je ne sais pas pourquoi, mais je réagis en lui serrant le bras pour le faire taire. Je ne voulais pas que l'on sache que je couchais avec lui et encore moins ses parents ! Il comprit et fit une belle pirouette digne d'un gentleman habitué à ce genre de choses. Combien de femmes avaient été à ma place me demandais je.  Ensuite ce fut le tour de son frère et de sa sœur de venir péronner devant nous. Je leur répondis sèchement en les envoyant balader clairement. En voyant Thadée si beau dans son costume, j'eus qu'une envie: qu'il me déshabille et je lui fis comprendre par un sous entendu. Ce qui était parfait avec Thadée c'est que je n'avais pas besoin de plus de mots. Main dans la main, nous courumes à l'étage jusqu'à la chambre de Thadée. Je souris tendrement devant cette "confession" et cet étalage de son enfance. Une fois la porte close, je pris les choses en main en l'embrassant fougueusement. Pour réponse, il me poussa sur le lit et sauta sur moi pour des étreintes passionnées  et pleine de fougue !

Les vêtements commençait à être enlevé. J'étais lancée et peu importe où je me trouvais, le plus important était Thadée au dessus de moi. Lancée, je fus stoppée nette par mon beau spécimen. Je ne réagis pas tout de suite et il s'énerva un peu, impatient.


Non, attends... Attends !

Il se releva et me déclara - Jane; je suis quoi pour toi? En bas tu as dis aux deux guignols que sexuellement tu es comblée.


- Bah bien sûr ! On s'entend bien physiquement répondis-je ne comprenant où il voulait en venir et ressentant une petite angoisse qu'il n'aimait pas être au lit avec moi.

- Je ne suis donc qu'un objet sexuel pour toi? Un godmichet que tu remplaceras quand tu n'en auras plus envie? Parce que moi, ce que je veux c'est plus que ça. Oui, sexuellement, c'est le pied, on passe des super moments ensembles, mais je ne veux pas être un simple passe temps. Je refuse. - Après un court moment de silence - Je suis amoureux de toi Jane. Quand je te dis je t'aime, je le pense et le ressens sincèrement au plus profond de mon être.

Sa déclaration me coupa la parole. Oui, il m'avait dit qu'il m'aimait mais c'était après l'incident du parc, après avoir subi un choc physique et étant sous traitement. Il aurait pu s'exalter quelques instants. Mais ses paroles si passionnées, si belles et surtout elles étaient adressées juste pour moi.... C'était tellement en contradiction avec ce qu'etais Thadée avant que je ne le connaisse et tellement différent du portrait qu'il m'avait fait et qu'on m'avait fait de lui.. J'étais perplexe et surprise ne sachant pas comment réagir. Thadée avait toujours été un loisir. Ça avait commencé comme ça mais plus je passais du temps avec lui, plus je me faisais caresser par lui et plus il me faisait l'amour et plus je m'attachais à lui et plus je l'aimais. Je devais bien me l'avouer. J'aimais cet homme et je voulais passer plus de temps avec lui en faisant fi de sa famille et de son passé. J'essayais de lui faire comprendre.


- je t'aime aussi Thadée. Oui les choses ont très mal démarrer et après c' était un jeu sexuel mais j'ai décidé de te faire confiance. À tort ou à raison. Alors, tu n'es pas qu'un objet sexuel affirmais-je posant ma main sur sa joue pour le caresser et le rassurer, même si je dois avouer que tu es un merveilleux jouet plaisantais-je pour le taquiner et parce que j'étais gênée, n'exprimant pas mes sentiments aussi facilement. Jamais je n'aurai marre de toi et surtout pas de ton corps, surtout ton beau cul, alors tais toi et embrasse moi!


-alors que faisons nous ?


- on est officieusement ensemble mais je veux que ça reste entre nous. Je veux pouvoir profiter de notre relation tranquillement sans tous le reste autour. Juste toi et moi.

On s'embrassa animalement près à succomber à l'appel de la chaire quand on toqua à la porte. J'enfouis ma tête dans les draps pour hurler de frustration sans que l'on m'entende. C'était Goya qui nous signalait que son père allait faire un discours et notre présence était requise. La partie de jambe en l'air sera pour une prochaine fois pensais je.

- On arrive répondit Thadée tandis que nous nous levions du lit. Jane, attends.


Je me retournais pour regarder mon homme (du coup)


-          Tu te souviens, j’ai volé un article dans la boutique l’autre soir ? J’acquiesçais, me souvenant très bien de cette soirée mémorable. Eh bien, j’y suis retourné le lendemain et je l’ai payé. Je veux que tu le portes.


Au final, il n’est pas si mauvais que ça. Je le savais qu’il était un homme bien à l’intérieur. Il fit apparaître une boîte sur le lit. Je l’ouvris et je reconnus le dernier article qu’il m’avait demandé de porter pour défiler avec. C’était un magnifique fourreau rouge éclatant à manche courte, resserré un peu en dessous de la poitrine mais fluide et droit en bas. J’avais aimé le contact de cette robe sur ma peau et pour faire plaisir à Thadée même si j’aimais beaucoup ma robe noire, je me dévêtis devant lui sans aucune gêne. Cela aurait été hypocrite vu ce que je faisais avec lui. Le premier cadeau que Thadée m’offrait, souriante, je déposais ma robe sur le lit et tournant le dos à Thadée, j’enfilais mon cadeau tout en regardant mon cavalier dans le miroir, en lui jetant des regards enjôleurs et coquins. Il m’aida à fermer la robe dans le dos puis je repositionnais mon collier, resté autour de mon cou, dans le miroir. Je replaçais mes cheveux en un geste assuré. La mine parfaite, je souris.

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Je pris la main que me tendait Thadée, nous nous embrassâmes pour la dernière fois et nous descendîmes pour arriver au bon moment. Le père Bakkali allait prendre la parole. Tout le monde se tut pour écouter ce qu’il avait à dire.


-          Mes chers amis, ma chère famille, je vous remercie à toutes et à tous pour être venus si nombreux. Je ne vais pas m’étaler sur des longs discours, nous avons tous horreurs de cela. Je tiens juste à remercier, Stanley di Salvo et mes enfants, pour avoir fait leur possible pour me sortir d’Azkaban. Je te remercie toi Catherine, ma chère épouse pour avoir été là que ce soit dans les bons ou dans les mauvais moments. Je remercie chaque personne pour sa présence ici.


J’étais un peu gênée car je ne faisais partie d’aucunes de ces personnes. Je n’avais pas aidé à sa libération, je ne faisais pas partie de la famille, grand dieux merci. Quand il parla de sa femme, je fus quand même touché car je ne savais pas s’ils s’aimaient vraiment mais à croire que je me saurais peut-être trompée. Dansant un peu sur mes pieds de gêne, j’allais détourner la tête pour regarder l’assemblée quand Raphaël Bakkali planta son regard dans le mien en ajoutant


-         - Et je tiens à remercier mademoiselle Jane Harrinton, sans qui mon fils Thaddéus ne serait plus en vie.

Je piquais un fard et ma gêne devient un gros malaise devant le regard de toute l’assemblée où se mêlait surprise, effarement, interrogations et malveillance, surtout chez les femmes. Moi qui détestais la mise en avant, j’étais servie. Je secouais la tête pour signifier l’insignifiance de ce que j’avais fait et pour le remercier tout de même ; puis, je partis vers le buffet me prendre un verre de jus de mangue.
-         -  A Raphaël ! cria Mehdi

Et toute l’assemblée répondit à la clameur. Je levais mon verre comme tout le monde et but une longue gorgée. Oui, je ne buvais pas d’alcool non parce que j’étais médecin mais parce que je trouvais cela infect. Les jus étaient beaucoup plus savoureux et diversifié si vous voulez mon avis.

Sur ces entre faits, l’orchestre se mit à jouer et la musique résonna dans la grande salle de bal. Thadée vint tout de suite me demander la première danse. Au vue de ce que l’on a dit dans la chambre, je lui souris modestement et acceptais sans empressement. Tout de suite, il plaqua son corps contre le mien et avec un plaisir cachée, je souris et nous commençâmes à danser, entourés de plusieurs couples. Nous nous regardâmes dans les yeux, sans mots, sans superflu. Ce n’était pas nécessaire et nous n’avions aucune envie de parler.  Je savourais juste cette dance avec celui que j’aimais.  Mes pas suivaient sans hésitation ceux de Thadée même si ça ne faisait une éternité que je n’avais pas fait cet exercice. A mon goût, le morceau ne dura pas assez longtemps et la mère de Thadée vint se mettre à côté de nous et me demanda poliment mais sûrement.

-         - Excusez moi très chère, puis-je vous confisquer mon fils quelques instants, je vous prie, ça ne sera pas long !


J’acquiesçais d’un mouvement fin de la tête et partie de la piste de danse. Je fus toute de suite interpellé par une femme d’un certain âge que je n’avais encore jamais vu. J’hésitais quelques instants avant de répondre à son appel et d’aller la voir. Je fis donc la connaissance de la grand-mère de Thaddée, Annabelle, sa tante Emmanuelle et sa cousine Zelda. Chose incroyable, elle avait tous la même couleur de cheveux si particulière, moitié noire moitié blanc. Elles les portaient très bien. Je ne trouvais pas de moyen de m’échapper de ce piège et je dû répondre à des tonnes de questions sur moi et sur ce qu’avait dit Raphaël Bakkali.


-         -  Il a exagéré, j’ai seulement soigné Thaddéus, rien de plus.

-         -  Raphaël, exagéré ? Mon enfant, ne nous prenez pas pour une tourte !! Cet homme est un radin niveau reconnaissance et croyez-moi, le fait qu’il vous remercie en public et avec tant de sérieux, n’est pas anodin.


-          - Vous savez Azkaban monte à la tête de tous les prisonniers qui y sont allés. Y compris Raphaël Bakkali rétorquais-je car il n’était pas envisageable que quiconque soit au courant de l’histoire du parc. Jamais !
Ma réplique instaura un silence parmi les femmes avant que la grand-mère n’explose de rire ; suivit des autres mais de manière plus calme et pondérée. Mon impertinence leur avait plu apparemment et on continua de discuter sur un autre sujet. C’est à  ce moment là qu’un frisson balaya mon corps et avant même de me retourner, je savais que Thaddée approchait.

Je me tournais pour le voir, fier et élégant, arrivant vers nous d’un pas assuré. Je me demandais bien de quoi il avait parlé avec sa mère. Il me prit la main pour m’entraîner quand sa grand-mère l’interpella.


-        -  Eh bien Thaddéus ! Tu n’as pas de poussière dans les yeux toi ! Quelle charmante jeune fille nous avons là ! Si mariage, il y a je veux en être ! et elle explosa de rire.  J’écarquillais les yeux devant cette remarque car nous n’avions pas dit que nous étions ensemble alors parlé mariage !! Je regardais Thaddée et il était aussi gêné que moi.


-          - Mère renchérit la tante Emmanuelle, je crois que vous avez assez bu pour aujourd’hui…Venez, laissons Thadée et miss Harrinton tranquilles en prenant la coupe des mains de sa mère. Tu devrais venir voir ta vieille tante plus souvent Thadée !! déclara t-elle en faisant un clin d’œil à mon cavalier et en me souriant tout en emmenant sa mère plus loin.
 
-         -  Ma mère a raison Thadée dit Zelda en posant sa coupe vide. Et ça ferait plaisir à Marloon de revoir son oncle.
 
Cette famille était si grande qu’il était facile de s’y perdre même moi qui suivait et qui n’était pas en reste question famille, je perdais parfois le nord. Je laissais les deux cousins se parler en portant mon attention sur l’assemblée quand je croisais le regard des parents de Thaddée. Je maintins le contact puis tournais la tête en attendant mon nom.


-          Miss Harrinton, j’ai été ravie !
-          Moi de même Miss ! Un réel plaisir.


De nouveau seul, Thadée se tourna vers moi et me questionna.


-          Tu passes une bonne soirée ma chérie ?


-          - Agréable soirée, mon amour. Eprouvante mais agréable tout de même.  J’essaie de suivre les liens de parenté de chacun. Une véritable secte ajoutai-je en pouffant de rire. Tu crois que certains se doutent que nous sommes ensemble ? questionnais-je.

L’orchestre commença un nouveau morceau et l’adorant,  je priais Thadée de me faire danser. Devant mon insistance et ma supplication il commença à céder. Pour le faire complètement plier, je lui glissais quelques mots à l’oreille et il abdiqua immédiatement en m’entraînant au milieu de la piste et là avec la musique et la femme qui chantait (engagé par les Bakkali), je me laissais transporter dans les bras de Thadée, je laissais ma joie, mon amour pour lui me donner des ailes sur le parquet luisant sans faire attention au reste du monde.
 


Une fois terminée, on quitta la piste et la soirée en prenant congé des parents de Thadée car la nuit était finie et le matin presque là.


-          Je vous remercie pour cette soirée. Elle était réussie et savourez votre retour.


Je m’éloignais pour reprendre ma cape pendant que Thadée parla à ses parents avant de me raccompagner chez moi. Le désastre que j’attendais n’était pas venu et j’en fus soulagée et étonnée. Bizarrement, j’avais passé une excellente soirée sans rien regrettée. Une fois main dans la main, nous transplanâmes jusqu’à chez moi.


– Que dirais-tu si je te proposais de rester avec moi ce soir ? ça ferait une belle conclusion à cette soirée et conclura notre début d’histoire ajoutais-je en mettant mes bras autour de son cou.

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Malory Olianov
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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyMer 1 Jan - 20:07

A mon bureau, à la maison, je rédigeais les derniers papiers administratifs que je devais envoyer sous quelques jours et n’étant que très peu de temps chez moi, je devais en profiter pour tout mettre à jour. Je me levais de mon fauteuil pour me dégourdir les jambes et en profitais pour aller me faire un thé dans la cuisine. Je pris une part de tourte aussi n’ayant pas mangé depuis ce matin. De retour de mon bureau, je vis un hibou perché sur le rebord de ma fenêtre. Je lui pris la lettre des pattes et le payais en lui donnant aussi à manger et à boire avant qu’il reparte. Je déchirais l’enveloppe pour lire une invitation de Mehdi pour une soirée donnée en l’honneur de son père qui était sortie d’Azkaban. Je grommelais dans ma moustache devant cette nouvelle puis je regardais dans mon agenda pour voir si je n’avais rien de prévu. Ne voyant rien, j’envoyais une réponse à Mehdi pour lui dire que je serais là une partie de la soirée, ne voulant pas partir tard. Je renvoyais le hibou avec ma réponse puis mangeais en finissant ce que je faisais.

La soirée approcha à grand pas et le moment venu, connaissant les Bakkali, je choisis une robe habillée mais simple puis ajoutais des accessoires, me maquillais, me coiffais. Une fois prête, je transplanais devant le perron des Bakkali, étant déjà venu ici. Je saluais les parents de Mehdi avec qui j’avais une relation assez particulière : distante, froide mais cordiale dû fait de mon métier mais comme j’étais la meilleure amie de leur fils Mehdi et la marraine de leur petite-fils, j’étais tolérée. Je souris de mon sourire particulier : moitié affable, moitié carnassier comme dirais certains.


-          - Heureuse de vous voir en dehors de votre geôle, Raphaël.

Je continuais mon chemin pour trouver Mehdi et quand je le trouvais, je le bousculais en l’embrassant comme un vieux frère que je n’avais pas vu depuis longtemps.


-         -  Je ne te demande pas comment tu vas, je m’en fiche ! déclarais-je le plus naturellement possible. C’était comme ça avec Mehdi. On s’aimait comme des meilleures amies, des frères et sœur mais on s’envoyait des saletés tout le temps. C’était trop façon d’échanger et de prouver notre affection. Mais où est ma filleule préférée ?


Je suivis son mouvement et je vis ma petite Louise. Je l’appelais et elle vint me voir.


-          Comment tu vas ma chérie ? Regarde marraine t’as apporté quelque chose. Je lui donnais un belle poupée car elle les adorait. Elle est particulière, tu as juste à dire ce que tu veux lui mettre en vêtements et elle changera d’habits comme la coiffure, la couleur de ses yeux, ses cheveux. Tout, tout ! Tu peux en faire ce que tu veux. Ne dis pas à ton père que je t’ai offert un cadeau, il sera chiant après. Ça sera notre secret.


Je l’embrassais et lui dis de filer dans sa chambre avec sa gouvernante pour ne pas que la fumée et les adultes la bousculent puis je reviens vers Mehdi et nous continuâmes à parler avec Jannalynn qui avait vu mon petit manège avec Louise mais qui ne dis rien à part un sourire.

De loin, je vis Jane Harrinton. Je fus surprise de la voir ici, ne sachant pas qu’elle fréquentait les Bakkali mais je vis Thaddé à côté d’elle et en les analysants bien, je compris leur petit jeu à tous les deux et je souris. Ce n’était pas un mauvais bougre comme les autres et Jane lui fera du bien comme Thaddé fera du bien à la directrice de Saint-Mangouste qui ne sortait pas beaucoup en dehors de l’hôpital. Je dansais quand la musique débuta avec un homme qui me demanda une danse mais je fus impatiente qu’elle se termine, il était bizarre et me mettais mal à l’aise avec son attitude étrange et en me collant de trop près.  

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Je partis vers 1 h car demain, je devais de nouveau partir en mission.
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Thaddée Bakkali
Professeur de Magie Noire
Thaddée Bakkali


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MessageSujet: Re: Blind date surprise, heureux dénouement?   Blind date surprise, heureux dénouement? EmptyJeu 2 Jan - 21:29

De nouveau seuls, je me tournais vers ma belle.

- Tu passes une bonne soirée ma chérie ?

- Agréable soirée, mon amour. Éprouvante mais agréable tout de même.  J’essaie de suivre les liens de parenté de chacun. Une véritable secte
- dit-elle en pouffant de rire. Elle était mignonne quand elle rigolait, un peu enfantine. Le roman Lolita de Vladimir Nabokov me revenait toujours en mémoire lorsqu'elle riait, et moi ça me faisait sourire.- Tu crois que certains se doutent que nous sommes ensemble ? - Questionna-t-elle.

- Oh, tu sais, ma famille est loin d'être dupe ! Tous les regards étaient tournés vers nous dès notre arrivée, et connaissant ma grand mère, nous sommes bons pour être le nouveau scoop du monde magique ! Elle connait toutes les personnes importante et d'influence pour que notre relation éclate au grand jour. - Puis, voyant au loin ma grand mère nous observer de brefs coup d’œils tandis qu'elle parlait- Tiens, je pari qu'elle a déjà commencé. Tu vois l'homme avec qui elle parle au fond là bas? - dis-je pointant du regard vers ma grand mère - C'est l'ancien directeur de la Gazette du Sorcier. Quelque chose me dit qu'on sera bientôt à la une !

L’orchestre commença un nouveau morceau et l’adorant, elle me pria de la faire danser. Devant son insistance et ses supplications  cédais doucement, malgré l'épuisement. Et pour me faire complètement craquer, elle me glissais quelques mots en murmures à l’oreille me sentant revigoré, je l'entraînais au milieu de la piste et elle se laissa dans mes bras. Tous les convives s'approchèrent de nous pour nous observer danser. Nous étions l'épicentre de la salle de fêtes, même la chanteuse avait perdu toute notoriété.

Puis quand enfin nous avions fini de danser et sous les applaudissements de tous, je vis Goya s'adresser au chef d'orchestre. Elle échangea avec lui quelques mots puis se dirigea vers tous les invités:

- Chers invités, je veux dédier l'hymne de la famille à mes deux frères, à mon père et à ma mère, ainsi qu'à mon mari, mes belles sœurs (au pluriel, oui) et à mon fils, ma nièce et mon neveu (donner l'entrée à un prochain rp) ! Je vous en prie chère famille, tous en piste ! - Et elle se promena dans toute la salle, rapprochant les couples,  JannaLynn et Mehdi, père et mère, Goya et son mari, et d'un regard et un sourire complice que je ne voyais plus chez ma sœur depuis des lustres, elle m'encouragea à inviter Jane, ma cavalière, mon amoureuse, ma compagne si je pus dire. Je me penchais comme le voulait la tradition, une essuyant son regard gêné voulant dire "non, arrête" d'un sourire et lui prenant la main pour nous remettre en piste et danser.



D'un coup, nos habits se changèrent, nous avions les uniformes de notre famille, noirs, avec trois médailles accrochées, l'une représentant un chien en bronze, la deuxième un serpent en argent et la dernière et la dernière un taureau en or. Toutes les femmes se virent couvertes d'une robe noire et la danse commença, tout en douceur et finesse, comme si les femmes étaient des fragiles perles d'eau, des roses frêles, une flamme dansante.

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C'était un spectacle grandiose, magistral ! Au moins Jane verrait que nous savons traiter les femmes dans la famille, avec délicatesse, comme des poèmes, ou des fleurs...

Après avoir fini de danser et sous les applaudissements et tous, Jane et moi prîmes la décision de partir. Il était déjà l'aube et nous avions passé toute la nuit ou presque à danser, nous étions exténués.
Je disais au revoir à ma famille et aux amis et me dirigeais, main dans la main vers mes parents qui nous observaient en parlant, de l'autre côté de la salle de fêtes. Jane resta un peu en retrait et mon père m’apostropha:

- Thaddéus, ça m'a fait plaisir de te revoir mon fils.
- il regarda Jane - Prends soins d'elle, du peu que j'ai vu je sais qu'elle est faite pour toi. - puis, invitant Jane à s'approcher d'un mouvement de tête, il lui dit - Miss Harrinton, votre rencontre est un pure délice ma chère enfant. Nous espérons Catherine et moi-même vous revoir sous notre toit bientôt !

- Tout à fait ! - renchérit ma mère avec une très grande chaleur dans la voix - Au plaisir de vous revoir parmi nous ! Rentrez bien tous les deux !

- Je vous remercie pour cette soirée. Elle était réussie ! Et savourez votre retour !
- répondit ma Calamity pleine de sûreté.

- Papa, maman, merci beaucoup ! - Je déposais un baisé sur la tête de chaque - Je vous aimes !

Nous quittions le palais en rigolant et nous transplannames jusqu'à chez elle. Une fois à l'entrée, je me préparais à lui dire au revoir lorsqu'elle me coupa net en enlaçant ses bras autour de mon cou et me dit tendrement à les yeux dans les yeux.

Que dirais-tu si je te proposais de rester avec moi ce soir ? - Devant mon mutisme et ma surprise, elle me chuchota à l'oreille - ça ferait une belle conclusion à cette soirée et conclura notre début d’histoire !

Elle se détacha de moi en souriant, et elle rigola devant mon sourire d'enfant hébété.

- Oh oui, j'attends cela depuis si longtemps ! - Et lui arrachant un baisé, nous courûmes jusqu'à sa porte tandis que je la chatouillais et qu'elle hurlait de rire, sa voix se faisant plus éteinte, tandis qu'on s'éloignais de la porte, pour se transformer en soupirs et gémissement sous ses couettes, dans son petit nid douillet.






FIN.
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