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 Une évolution dans la vie de deux oxymores

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Jane Harrinton Bakkali
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Jane Harrinton Bakkali


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MessageSujet: Une évolution dans la vie de deux oxymores   Une évolution dans la vie de deux oxymores EmptyVen 3 Jan - 22:08

Le bal de Noël avait été grandiose et même si ce n’était pas le moment pour le faire, tout le monde avait fini par se détendre et apprécier le moment présent. Nous avions pris conscience qu’il fallait profiter de nos amis et de notre famille pendant que nous le pouvions encore. Nous ne savions pas comment cette guerre finirait mais ce qui était sûr, c’est que l’un des camps y mettra un terme et des morts seront à compter par centaine, par milliers ou même millions et personne n’était à l’abri de tomber. Dans cette optique, j’avais accepté l’invitation de ce bal et en arrivant, j’avais fait en sorte de ne pas regarder Thadée mais au fil de la soirée, ne pouvant plus m’en empêcher, je m’étais dirigée droit sur lui et l’avais embrassé devant tout le monde. Ainsi, depuis ce temps, le monde magique savait que j’étais en couple avec Thaddéus Bakkali, le dernier fils de la famille Bakkali. Au début, ce fut un vrai harcèlement mais avec la guerre et les potins que sortaient la gazette tous les quinze jours, la nouvelle avait perdu de son éclat pour mon plus grand bonheur.


Deux mois étaient passés et cela arrivait que Thaddée dorme chez moi. Nous prenions notre temps mais les choses de manière naturelle se faisaient assez rapidement. Je n’avais pas l’impression de me précipiter, loin de là. Ça me semblait normal et naturelle. Je n’avais eu aucun souci avec sa famille depuis la soirée de Raphaël Bakkali et rien à leur reprocher. Tout était donc pour le mieux. Sophie se fit à l’idée et ne se contenta que de regarder Thaddée avec méfiance attendant le jour où je reviendrai en pleurant, sans doute.


Alors que j’étais à la maison, au chaud en train de lire Ethan Dullac, l’aube d’une nouvelle vie tome 2, un roman d’un auteur moldu que j’adorais, je fus interrompue par un hibou qui hululua à ma fenêtre. Je grognais et sortis de mon plaid mickey (encore une passion pour le monde moldu) et je partis ouvrir à l’animal. Je lui présentais une gamelle d’eau et une friandise puis je lui pris l’enveloppe. Je souris, reconnaissant l’écriture. Elle venait de Thadée. Je me demande bien pourquoi, il m’envoie une lettre au lieu de venir me voir directement même si en secret, j’adorais recevoir des lettres, surtout les siennes.


Surprise, je compris qu’il me demandait de le rejoindre en…Espagne !




-        -   Dio Mio ! Quelle idée !!


Je fus tout de suite intriguée par cette demande bizarre. Je regardais mon horloge sorcière et vit que je devais y être…eh bien…tout de suite. Je haussais les épaules, je n’avais pas le temps de me changer. Ce n’était pas grave. Je transplanais alors au 21 calle Desengaño !



Une chaleur m’accueillit sans être accablante, heureusement car je n’étais pas habillée pour. Je faisais vraiment tâche et limite déguisement avec mes fringues d'anglaise/écossaise pure


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Je regardais autour  de moi. Perdue. Je ne connaissais absolument pas ce pays et encore moins là où j’étais du coup car je n’avais rien pour m’orienter. J’étais limite dans un désert avec une vie plate et sans rien, aucune bâtisse. Rien. Rien de rien. Pas une âme qui vive.


-         -  Où est-ce que j’ai été me fourré ?! Thadée !! Thadée ??!! Ouhouh !! Si c’est une blague ce n’est pas drôle et je vais te tuer si tu n’arrives pas tout de suite ! criais-je à l’aide d’un sonorus pour plus d’effet.
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Thaddée Bakkali
Professeur de Magie Noire
Thaddée Bakkali


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MessageSujet: Re: Une évolution dans la vie de deux oxymores   Une évolution dans la vie de deux oxymores EmptySam 4 Jan - 16:00

Cela faisait deux mois que le public savait que Jane et moi étions ensemble. Au bal de Noël, elle m'embrassa en devant tous les invités, confirmant une bonne fois pour toutes les doutes du monde sorcier et enlevant à la Gazette du Sorcier le scoop qu'ils auraient pu en faire. D'une pierre deux coups.

Et ce bal, quel bal ! Vous pensez qu'on s'est gêné pour faire ce qu'on fait de mieux? Que dalle ! J'espère que Mehdi et JannaLynn ont changé les draps de leur chambre cette nuit là !
En plus, j'étais heureux comme un poux ! La réception donnée au manoir de mes parents en honneur à mon vieux père avait été un franc succès et mes parents étaient comme sur un nuage à l'idée d'avoir une autre belle fille aussi belle et intelligente, de sang pur attention, et aillant une grande notoriété. Ils nous invitaient souvent chez eux le week end, et même si Jane était quelque peu récitente, elle a fini par s'habituer et à commencer à apprécier leur compagnie. J'étais fier de ma famille, ils avaient brisé tous les clichés que Jane avait à propos de nous. Même Goya la plus venimeuse d'entre nous tous commençait à bien s'entendre avec elle. Les week ends dans nos différentes propriétés un peu partout, que ce soit à la villa au bord du lac à Sitka, le chalet à Avoriaz ou la maison de la plage à Tanger, nous accumulions les bons moments et les souvenirs.

Notre relation était en pleine croissance et tout se passait à merveilles. Je passais souvent des nuits chez Jane, le reste toujours chez Goya, même si j'avais déjà ma propriété mais je gardais le secret jusqu'à ce que je finisse de tout aménager et préparer. Nous ne voulions pas brusquer les choses, tout venait naturellement.

Un jour, ma maison, enfin maison... Si on peut appeler ça comme ça, était enfin prête. J'envoyais une lettre à ma bien aimée pour lui dire de me rejoindre à Desengaño 21, en Espagne. En français cela fait 21 rue de la Déception. Drôle de nom je vous l'accorde, mais je trouve que ça sonne bien !


Calamity,

Rejoins moi à Desengaño 21, en Espagne.
Il n'ya qu'une seule rue dans le monde entier qui s'appelle ainsi
Tu ne te tromperas pas.
A tout de suite
Je t'aime.

T.



J'étais brûlant d'impatience. Et j'avais organisé tout un truc pour ce moment. Depuis l'achat de la propriété j'avais demandé à Goya et Mehdi de m'aider à préparer une chanson pour elle. Je sais, je suis très fleur bleu, mais que voulez vous, je l'aime ! Je composais les paroles, Goya s'occupait de la musique et Mehdi d'apporter ses critiques pour le moins destructives. Même Madame Phalange était de la partie !

Tout était prêt, chacun était à son poste. Il ne manquait plus que ma belle arrive.

Ce n'est pas moi qui suis parti l'accueillir. Le ranch était construit sur la mur d'une falaise, et caché par une quinzaine de sortilèges vus les temps qui courent. Nous pouvions entendre Jane crier à l'extérieur.

- Thaddée !! Thaddée ??!! Ouhouh !! Si c’est une blague ce n’est pas drôle et je vais te tuer si tu n’arrives pas tout de suite !

Cela nous fît tous rire. J'envoyais Maria Dolores, ma nouvelle gouvernante l'accueillir. Le ranch s’éleva magiquement, se déracinant de la falaise pour attendre la superficie. J'étais entrain d'imaginer la tête de Jane qui devait voir le spectacle depuis l'extérieur.

Une évolution dans la vie de deux oxymores Projec10



- EN EXTÉRIEUR, DANS LE RÔLE DE MA. DOLORES, ACCENT ESPAGNOL -

En ouvrant la puerta, yè vis cette yènne fille au visage sourrprris qui régardait la mayshon sorrtirr de de sous la terre. Elle né m'avais pas vou, alors yé lui dis pourr la sorrtirr de son rrêve.

- Bous n'avez yamais vou dé la magie? Allez, entrrez ! Méssié  bous attan !


- RETOUR A THADDÉE -



Une fois que Jane arriva dans la salle où nous étions tous, Goya à la batterie, Mehdi au piano, Madame Phalange à la bass et moi à la guitare commencions la chanson que j'avais écris pour elle, pour l’accueillir


Assez
Très lentement
Calme toi
Embrasse-moi juste
Fermes la
Ma bouche
Prends moi
A cet endroit
Mon destin
Envie suicidaire
Mort divine
Ma douce tangerine

[…]

Tu sais
Me taquiner
Descends
Domine moi
Griffes moi
Et gagne moi
Le matin
Pour me finir
Prends moi
Envie suicidaire
Mort divine
Ma douce tangerine

[…]

Ralenti
Je suis ta sueur
Sur ton corps
La sève de nos âmes
Personne ne fait mieux
Que toi et moi
Je m'accroche à ton cou
Je ne le quitterai plus jamais


Jane n'en revenait pas. La pièce était aménagée uniquement de tapis aux couleurs chaudes et orientales, et de voiles traversant l'espace coloraient l'ambiance apportant de la chaleur dans le lieu. Du jaune, du rouge, de l'orange, du rose, du grenat... Tout donnait envie de rester dans cette salle vide de meubles mais tellement reposante. Et ma Jane, confinée dans son tweed écossais, apportait sa touche de fraîcheur Atlantique et la douceur des gouttes de rosée anglaise sur les pétales des fleurs au matin.

Je me levais d'un saut de mon tabouret et m'approchait d'elle pour l'embrassais. Elle avait un magnifique sourire qui dessinait ces petits plus des commissures de ses lèvres, ces lèvres que j'aime tant embrasser.

- Bienvenue chez moi mon amour.


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Jane Harrinton Bakkali
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MessageSujet: Re: Une évolution dans la vie de deux oxymores   Une évolution dans la vie de deux oxymores EmptyLun 6 Jan - 20:14

-          Thadée !!! Thadée ??? Ouhouh ! Si c’est une blague, ce n’est pas drôle et je vais te tuer si tu n’arrives pas tout de suite !

Alors que je trépignais d’impatience et que je regardais autour de moi pour chercher celui qui m’avait appelé dans ce trou perdu ; je vis une femme replète se diriger vers moi. Méfiante, je me préparais à me défendre contre cette inconnue quand derrière elle, je vis une habitation qui apparaissait sous mes yeux. Je n’avais pas la berlue, une villa se dessinait devant mes yeux. Elle ne cessait de grandir et de prendre de plus en plus de superficie. Elle semblait moderne mais elle se mariait tel un caméléon avec la falaise où elle était plantée. Comme si la roche avait été creusée pour faire la maison. 

Je baissais la tête sur la femme qui était maintenant sur moi et qui m’avait apostrophé dans une langue compréhensible seulement d’elle.

-          Bous n’avez yamais vou dé la magie ? Allez, entrrez ! Méssié bou attan !

Si seulement elle savait qui j’étais, elle saurait que je connaissais la magie mieux que quiconque mais ma surprise n’était pas vraiment dû fait de l’apparition de la maison quoique dans ce trou perdu, je ne vois pas qui pourrait habiter là-dedans ; mais du fait de me demander pourquoi Thadée m’avait fait emmené ici et pourquoi, cette maison était ici et si bien cachée ? Je la suivais donc sans plus me poser de questions. J’entrais et je ne m’étais pas trompée, la maison était moderne dans son architecture et très design comme disais les moldus. Ma guide ne ralentit pas le pas alors je continuais de la suivre tout en observant tout ce que je pouvais voir, les couleurs chatoyantes et éclatantes des tapisseries, les meubles qui étaient réduits au strict minimum.

Dans un couloir, je regardais devant moi, au lieu des murs et j’entendis des voix, intriguée, j’allongeais mes foulées et je vis Goya assise à une batterie, Mehdi au piano, Madame Phalange !! Qui était à une basse ! et mon cher Thadée qui était avec une guitare ! Je faisais le tour avec un regard interrogateur pour chacun d’eux ; mais ils commencèrent à chanter de concert pour m’accueillir. Je tombais des nus devant cette mise en scène qui n’était pas du tout dans les habitudes de Thadée et encore moins de son frère et de sa sœur. Il n’y avait que des tapisseries aux couleurs chaudes et des voiles transparents accrochés en vague, au plafond. Je n’avais jamais vu de couleurs aussi vives dans une même pièce : jaune, rouge, orange, bleu, rose, etc… A part ça, il n’y avait rien ; justes les instruments, au centre de la pièce.  Je me sentais encore plus ridicule avec mon pull avec une chouette tricotée sur le devant et mon jean tout simple blanc. Totalement…pas dans l’ambiance !! Puis les paroles de la chanson que la gouvernante me traduisait en même temps me fit fonde le cœur tout en me faisant rire car c’était à la fois romantique mais très très sensuel et ça nous correspondait bien avec Thadée.

La musique terminée, l’homme que j’aimais sauta de son tabouret et s’approcha à grandes enjambées et m’embrassa. Je lui répondis tout aussi passionnément et lui souris de mon plus beau sourire pour le remercier de ce grand geste romantique qui n’était pas dans sa nature première pourtant.
-          Bienvenue chez moi mon amour.


-          Chez toi ?? C’est chez toi, ici ? Attends, tu n’habites plus chez Goya ? Et tu as choisi une maison en Espagne.  Tu n’as pas plus loin ? Comment on va faire pour se voir ? Entre nos travails et nos maisons qui sont à l’opposé nord-sud du globe ?
 
Je me demandais bien pourquoi Thadée avait choisi une maison aussi loin que Londres et pourquoi si bien cachée et elle me paraissait énorme pour lui tout seul. M’avait-il caché quelque chose ?
 
-          Ah tu veux dire que c’est encore une maison de vos parents ? questionnais-je en le regardant et regardant ses frères et sœurs. Tu me fais visiter, je suis bien curieuse de voir cette villa dans son ensemble. C'est pour ça que tu m'as invité non?
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Thaddée Bakkali
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MessageSujet: Re: Une évolution dans la vie de deux oxymores   Une évolution dans la vie de deux oxymores EmptyMar 7 Jan - 11:51

- Bienvenue chez moi mon amour. - dis-je détachant mes lèvres des siennes.

- Chez toi ?? C’est chez toi, ici ? - Insista-t-elle tandis que je faisais oui de la tête. - Attends, tu n’habites plus chez Goya ? Et tu as choisi une maison en Espagne.  Tu n’as pas plus loin ? Comment on va faire pour se voir ? Entre nos travails et nos maisons qui sont à l’opposé nord-sud du globe ?

- La voilà repartie avec sa méfiance et ses questions.... - Grogna Goya en allumant une cigarette - Jane, tu ne peux pas juste faire preuve d'un peu d’enthousiasme pour une fois?! Qu'est-ce que ça peut te faire qu'il décide de vivre ici? Nous sommes des sorciers, il suffit de transplanner pour vous voir !  Au fait, tu as grossi Jane... !

Elle était mignonne ma Jane, qui s'inquiétait de comment nous allions nous voir à présent que j'ai décidé de m'installer en Espagne.

- Ne l'écoute pas mon amour, tu es parfaite ! Et ne t'inquiète pas, je vais m'installer ici mais rien ne dit que je vais pas retourner en Angleterre. Disons que ça sera comme une maison de vacances interminables ! Et L'Espagne et l'Angleterre ne sont pas à l'opposé Nord Sud mon cœur ! Je connais quelqu'un qui n'a pas qui a séché des cours de géographie !

- Ah tu veux dire que c’est encore une maison de vos parents ? - Questionna-t-elle.

- Euuuh, non. C'est la mienne, achetée il y un peu plus de deux mois, et personne n'était au courant. Je voulais te faire la surprise. - Puis, me tournant vers Maria Dolores - Lola, por favor, traigame un whisky, una copa de vino para Doña Phalange y un zumo para mi novia. Gracias. - Dolores s'exécuta et Jane me dit:

- Tu me fais visiter, je suis bien curieuse de voir cette villa dans son ensemble. C'est pour ça que tu m'as invité non?

- En effet ! Viens ! - Mehdi et Goya nous disèrent au revoir et partirent, nous laissant seuls avec Mme. Phalange.

La visite commença, avec l'entrée, moderne, presque vide, d'une clarté et luminosité aveuglantes, s'en suivit le salon marocain, le salon européen, la salle à manger, la cuisine, les chambres d'amis, les deux chambres principales dont l'une était construite sous la mer, nous permettant de voir les poissons et autres créatures marine comme dans un aquarium, et salles de bains toutes luxuriantes, la véranda, le jardin, les hectares de terrains où des chevaux, licornes, sombrales, et autres quadrupèdes magiques et moldus galopaient librement, puis enfin, les deux dernière chambres.

- Celle ci mon cœur, c'est la chambre pour enfant. - Je lui avais dit que j'étais père, mais elle me regarda étonnée. - Je veux avoir mon fils avec moi. Il mérite d'avoir une figure paternelle, tu ne crois pas? - Elle me sourit et je lui volais un petit bisous, avant de lui montrer la dernière chambre, une chambre collée à la celle qui allait peut être un jour devenir la notre, au pluriel. Ouvrant la porte et me plaçant derrière elle, le menton au creux de son épaule et mes mains posées sur son ventre je dis - Et ici, ça sera la chambre de... bébé? - dis - je sur un ton malicieux.

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- Oooohhh hohohohoh ! - Rigola Mme. Phalange en portant ses mains sur sa bouche pour essayer d'étouffer son rire. - Je croyais que j'étais la seule à avoir remarqué ! - s'exclama-t-elle.

- Quoi donc madame Phalange? - interrogeais-je.

- Ben, souvenez vous du commentaire de votre sœur Thaddéus !! - Puis, se tournant vers Jane - Vous n'avez pas pris du poids très chère ! Vous êtes enceinte ! Je n'ai rien voulu dire mais cette coincidence avec la chambre de bébé est juste extraordinaire !

J'étais sans voix. Dolores apparût avec mon whisky que je pris cul sec pour faire descendre la nouvelle.

- Vous êtes sûre de ce que vous dites ?! - Demandais-je à Mme. Phalange.

- Mon cher petit, j'ai été sage femme pendant près de 50 ans, et je sais reconnaître une femme en cloques lorsque j'en vois une !

Jane devint livide. Elle manqua de tomber en arrière, et je la rattrapais et l’emmenais s'allonger dans ma chambre.

- Chérie? - dis-je quand elle reprit des couleurs. Elle porta son regard sur moi. - Je crois qu'il va falloir qu'on parle...

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Jane Harrinton Bakkali
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MessageSujet: Re: Une évolution dans la vie de deux oxymores   Une évolution dans la vie de deux oxymores EmptyMer 8 Jan - 15:21

C’est certain, j’avais l’impression d’avoir loupé un épisode, je ne comprenais pas ce changement qui me paraissait soudain et surtout aussi loin et en personne raisonnée qui ne comprenait pas, je posais des questions et formulais des hypothèses et bien sûr, ayant oublié la présence des autres, Goya ne put s’empêcher de l’ouvrir.




-          La voilà repartie avec sa méfiance et ses questions… Grogna Goya en allumant une cigarette. Jane, tu ne peux pas juste faire preuve d'un peu d’enthousiasme pour une fois?! Qu'est-ce que ça peut te faire qu'il décide de vivre ici? Nous sommes des sorciers, il suffit de transplanner pour vous voir !  Au fait, tu as grossi Jane... !
 
-          Tiens, tu n’avais pas ouvert ta bouche jusqu’à présent, je t’avais complètement oublié ! rétorquais-je piqué au vif par sa réplique. Ça me fait, que je suis avec ton frère et que je n’ai pas forcément envie qu’il habite aussi loin même si on peut transplaner. J’ai autre chose à faire.  Par contre, toi, tu peux prendre cette maison et y rester jusqu’à la fin de tes jours, chère belle-sœur ! Et je n’ai pas grossi !! Mon pull est cocooning donc épais et ça ne te regarde pas de toute façon si j’ai grossi !




Je tournais la tête pour ne plus avoir Goya dans mon champ de vision et de je regardais la pièce de manière renfrognée.




-          Ne l'écoute pas mon amour, tu es parfaite ! Et ne t'inquiète pas, je vais m'installer ici mais rien ne dit que je ne vais pas retourner en Angleterre. Disons que ça sera comme une maison de vacances interminables ! Et L'Espagne et l'Angleterre ne sont pas à l'opposé Nord Sud mon cœur ! Je connais quelqu'un qui n'a pas qui a séché des cours de géographie !
 
-          Tu joues sur les mots Thadée ! Si tu vas prendre une autre maison en Angleterre pourquoi, celle-ci en Espagne ? Et si grande ? J’ai l’impression que tu ne me dis pas tout… Quelle est la vraie raison de cet achat ? Et en plus aussi bien protégée par la magie ? Ah moins que… tu veux dire que c’est encore une maison de vos parents ?  Ils te l'ont offerte? questionnais-je

- Euuuh, non. C'est la mienne, achetée il y un peu plus de deux mois, et personne n'était au courant. Je voulais te faire la surprise. - Puis, se tournant vers Maria Dolores - Lola, por favor, traigame un whisky, una copa de vino para Doña Phalange y un zumo para mi novia. Gracias. - Dolores s'exécuta et je lui dis, n’ayant rien suivi de toute façon à ce qu’il avait demandé :

 
-          Tu me fais visiter, je suis bien curieuse de voir cette villa dans son ensemble. C'est pour ça que tu m'as invité non?
 
En effet ! Viens ! - Mehdi et Goya partirent en nous disant au revoir, nous laissant seuls avec Mme. Phalange.
 

Je suivis alors Thadée à travers les pièces et comme un enfant excité de montrer son cadeau, il me présenta l’entrée  presque vide avec une lumière aveuglante grâce aux grandes baies vitrées, suivit par un salon à la décoration marocaine, ensuite un autre salon (un n’étant pas suffisant ?) de style européen, une salle à manger, la cuisine et plusieurs chambres d’amis( je ne savais pas que Thadée avant autant d’amis pour utiliser ces chambres), deux très grandes chambres qui m’émerveillèrent par le sol qui était en fait, une grande vitre de verre et en-dessous, la mer…
 
-          La mer est sous mes pieds !! m’exclamais-je en souriant à pleine dents et en riant comme une enfant devant la beauté de l’installation. Je pouvais voir des poissons de toutes sortes et de toutes les couleurs sans oublier 36 000 animaux que cachait la mer.




Je m’arrachais au sol pour suivre Thadée et Madame Phalange, toujours présente, dans des salles de bains tropicales avec plein de plantes vertes et faites avec du bois. J’aimais le rendu. Ensuite, les extérieurs comme la véranda toute en verrière, le jardin avec la grande piscine mais aussi, en suivant le doigt de Thadée, un terrain qui se finissait à l’horizon et dessus, m’expliqua t-il, il y a des chevaux moldus, des sombrals,  etc avec des installations pour chaque espèce.  Je prenais conscience que la propriété était énorme.




Revenant à la maison, il m’indiqua le chemin pour deux pièces que nous n’avions pas faites. Je me demandais bien pourquoi quand il passa devant moi pour m’ouvrir la porte.




-          Celle ci mon cœur, c'est la chambre pour enfant (je savais qu’il était père, il me l’avait dit mais sachant la situation, je fus étonnée qu’il fasse une chambre à son fils qu’il n’avait jamais vu et qu’il n’avait pas exprimé le besoin de le voir non plus. Je sentis que l’homme que j’aimais changé pour devenir quelqu’un de meilleur) . - Je veux avoir mon fils avec moi. Il mérite d'avoir une figure paternelle, tu ne crois pas? –




Je lui souris car j’étais d’accord avec lui. Il me vola un baiser avant de me montrer la dernière pièce qui était encore une chambre !




-          Tu comptes avoir une famille de combiens d’enfants Thadée ? Avec toutes ces chambres, tu peux loger une équipe de quidditch !




La porte me laissa voir la pièce et je vis que c’était une chambre pour bébé. Je sentis alors le menton de Thadée au creux de mon épaule et ses mains sur mon ventre, il me dit malicieusement :




-          Et ici, ça sera la chambre de…bébé ?
-          Euh.. commençais-je mais je fus coupée par Madame Phalange.
-          Oooohhhhh hhoohhoooh rigola t-elle en portant sa main à sa bouge. Je croyais que j’étais la seule à avoir remarqué !
         Quoi donc Madame Phalange, l’interrogea Thadée alors que moi que je la questionnais du regard.
-          Ben souvenez-vous du commentaire de votre sœur Thadéeus ! Puis elle se tourna vers moi. Vous n’avez pas pris du poids très chère ! Vous êtes enceinte ! Je n’ai rien voulu vous dire mais cette coïncidence avec la chambre du bébé est juste extraordinaire !
-          Ne soyez pas ridicule Nany m’insurgeais-je en m’exclamant de rire. Je ne suis pas enceinte ! Je l’aurai senti avec ma magie, vous ne pensez pas ?




Thadée prit son whisky d’un coup sec alors que Dolores venait de lui apporter. Voilà qu’il va me faire une syncope à cause d’une élucubration de Nany. 
 
-          Calme –toi Thadée ! Je ne suis pas enceinte ! On s’est protégé.
-          Vous êtes sûre de ce que vous dites ?! demanda t-il à Nany sans même faire attention à ce que je venais de dire.
-          Mon cher petit, j’ai été sage femme pendant 50 ans et je sais reconnaître une femme en cloque lorsque j’en vois une.
         Parlez autrement Nany ! Et arrêtez un peu ! Je ne suis pas enceinte ! Vous êtes vieille, vous pouvez faire des erreurs.




Je ne pouvais pas croire que j’étais enceinte. Cela faisait 6 mois que je connaissais Thadée et 5 que j’étais avec lui. C’était beaucoup trop tôt pour avoir un enfant et je n’en voulais pas ! J’étais très bien comme j’étais avec mon travail d’un côté et ma vie privée de l’autre avec Thaddéus, sans prise de tête. Il n’était pas question que je sois enceinte. J’avais fait attention. C’était impensable mais devant l’insistance de Nany, j’eus un doute et je commençais à avoir peur. Je sentis mes couleurs partir de sur mon visage. Je commençais à partir mais je sentis des bras me rattraper et me porter jusqu’à un lit.




-          Chérie ??? Je crois qu’il va falloir qu’on parle…
-          Ne recommence pas….Je ne suis pas enceinte.  Je ne sens pas de vie en moi donc il est encore beaucoup trop tôt pour se prononcer si par malheur c’était le cas. Tout peut arriver. Nous devions faire doucement, prendre notre temps ! Il n’est pas question que nous ayons un enfant. Tu es d’accord avec moi. Nany est vieille, elle s’est trompée. Et puis, on est en guerre, pas question d’avoir un enfant et j’aime mon travail. J’aime ma vie comme elle est !  Ta famille ! Et puis… Tu as déjà un fils !! Que tu ne connais même pas ! Tu ne t’es jamais intéressé à lui alors un autre, non. Non non non !




Je commençais à m’énerver et à paniquer et lui demandais de me laisser tranquille. Que je devais me reposer. J’avais sans doute pris du poids et avec la chaleur en Espagne et ma tenue, j’avais fait un malaise. Juste du repos et du calme ! Loin de ces idées saugrenues !




-          On parlera après mais là, je veux être seule ! S’il te plaît, laisse-moi ! insistais-je devant sa réticence.




Il partit mais seulement pour mieux revenir une heure plus tard. Il ne lâchera pas. Je soufflais contre mes oreillers et regardais le plafond, perdue. Je devais réfléchir à toutes les possibilités et l’une d’elle était que j’étais peut-être enceinte de Thadéeus Bakkali. Je frissonnais. J’aimais Thadée mais je ne voulais pas d’enfants, pas tout de suite et pas dans ces conditions et contexte de vie. Je ne connaissais pas suffisamment Thadée pour savoir s’il était l’homme qu’il me fallait et surtout s’il allait être un bon père. Nous ne nous commencions seulement à nous découvrir alors un enfant…avec une famille comme la sienne en plus. Puis mon travail me prenait mon temps et je l’adorais, un bébé dans tout ça, n’avait pas sa place.




Je secouais la tête, je devais en être sûre. Je me levais et au centre de la pièce, je me plaçais assise en grande concentration pour appeler les pouvoirs de toute ma lignée afin que je sache et avoir leur conseil.
Rapidement, je sentis leur présence dans la pièce




-          Qu’y a-t-il ma petite ? questionna ma mère
-          J’ai besoin de vous, mama répondis-je émue de la voir comme à chaque fois.
-          Je suis là. Dis-moi.
-          Nany, dis que je suis enceinte. Pouvez-vous le savoir ?
-          Enceinte ?!! Tu as enfin un mari ?? s’exclama ma grand grand grand maman.
-          Grand grand grand maman !! ce n’est pas le sujet et non je n’ai pas de MARI juste un homme dans ma vie.
-          Vous n’êtes pas marié ?
-          Nous ne sommes plus à votre époque grand grand maman ! Arrêtez un peu !
-          Ma petite fille est une friponne s’exclama t-elle en me faisant une œillade alors que je levais les yeux au ciel.
-          Je vous demande de me dire si oui ou non, je suis enceinte, mama.




Ma mère me sourit et s’approcha de moi en « posant » ses mains de spectre sur mon ventre et après avoir fermé les yeux quelques instants, elle les rouvrit et me sourit.




-          Une minuscule vie commence à grandir en toi, ma chérie.




Je gémis et planquais mon visage dans mes jambes.




-          Pourquoi n’es-tu pas contente, mon enfant ?
-          Je ne suis pas avec le père de l’enfant assez longtemps pour être sûre et ça ne fait que quelques mois que nous sommes ensemble…Pourquoi je n'ai rien senti?
-          Il est vraiment minuscule et quand on toujours entouré d'enfants comme toi à l'hôpital, tu ne peux pas différencier... mais pour le père... Le temps n’a pas d’importance si tu sais que c’est le bon.
-          Double friponne déclara ma grand grand grand maman.
         Mémé Guilda !
-          Quoi ?
-          Pourquoi tu ne t’ai pas protégé Jane, me demanda une cousine
-          Je l’ai fait Sybille. Je ne comprends pas.
-          Qui est l’heureux père ? questionna Mémé Guilda
-          Thaddéus Bakkali…
-          OOOhh quadruple friponne ! J’ai connu un membre de la famille Bakkali….personnellement et je peux te dire que je me souviens encore des nuits avec lui, ma fille !
-          Grand grand grand mama !!
-          Tu ne vas pas garder le bébé me questionna ma mère en faisant un signe aux restes de mes ancêtres pour qu’ils nous laissent seules.
-          Nous sommes en guerre mama, je ne le connais pas assez et…il y a sa famille. Pour moi, je gérais mais un enfant…et puis je suis bien comme je suis. J’aime mon travail et mes petites soirées avec Thadée mais un bébé change tout…ça devient…
-          Concret ? Sérieux ?
-          Oui, un truc comme ça…
-          Réfléchis bien et écoute seulement ton cœur. N’importe quelle décision que tu prendras, on te suivra.
         C’est vrai ?
-          Nous sommes au XXIe siècle, ma petite insinua t-elle en souriant tendrement pour me rassurer.




Le contact se rompit lentement et je regagnais mon lit pour sombrer dans le sommeil. Je fus réveillée  par le bruit de la porte.
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Thaddée Bakkali
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MessageSujet: Re: Une évolution dans la vie de deux oxymores   Une évolution dans la vie de deux oxymores EmptyMer 8 Jan - 18:49

Madame Phalange nous dit que Jane était enceinte. Mais ce qu'elle nous annonça étant une heureuse nouvelle ne nous précipita pas dans des cris de joie. Autant dire que nous avons reçu les mots de Mme. Phalange comme un chien dans un jeu de quilles. Manquant de tomber dans le pommes, je rattrapais Jane et l'emmenais dans mes bras dans la chambre aquarium pour qu'elle s'y repose.
Une fois qu'elle avait retrouvé des couleurs, assis auprès d'elle,  je brisais le silence.

- Chérie ??? Je crois qu’il va falloir qu’on parle…

- Ne recommence pas…. - Dit-elle fatiguée. - Je ne suis pas enceinte.  Je ne sens pas de vie en moi donc il est encore beaucoup trop tôt pour se prononcer si par malheur c’était le cas !

- Par malheur?! - M’exclamais-je. Je n'arrivais pas à en croire mes oreilles. - Attends, attends, attends, tu veux dire quoi par là? Que ça serait un malheur d'avoir un gosse avec moi?! Ca serait si terrible que ça d'avoir un enfant avec un Bakkali?!

- Tout peut arriver. Nous devions faire doucement, prendre notre temps ! Il n’est pas question que nous ayons un enfant. Tu es d’accord avec moi. Nany est vieille, elle s’est trompée. Et puis, on est en guerre, pas question d’avoir un enfant et j’aime mon travail. J’aime ma vie comme elle est ! Ta famille !

- Mais quoi ma famille?! - Criais-je en essayant de contenir toute l'adrénaline qui circulait dans mon sang. Mes yeux étaient devenus bleu glace, comme à chaque fois que je pétais une durite - Qu'est ce qu'elle a ma famille? Je pensais que c'était réglé toutes cette historie ! Ils ne t'ont rien fait ni à toi ni à aucun de tes proches que je sache ! Oui ce sont des mages noirs ! Oui mes deux parents sont allés à Azkaban ! Oui ils ont tué, torturé, brûlé, détruit, anéanti des vies et des familles entières ! Mais toi, ils ont tout fait pour que tu les apprécies comme eux le font ! Ils nous ont invités, ils nous ont proposé des voyages à deux ou tous ensemble, tu as mangé à leur table, ils se sont tus lorsque tu leur lançais des piques, pourvu que tu te sentes à l'aise en notre présence ! - Je sentais que je perdais le nord - Putain ! Même Goya, GO-YA fait des efforts ! - Je fis un tour dans la chambre soufflant comme un bœuf et me passant les deux mains sur le visage et les cheveux. - Ecoute, si tu n'acceptes pas ma famille comme elle est alors on a un sacré problème ma belle, parce qu'il est hors de question que je leur tourne le dos pour tes beaux yeux !

Elle répondit et ajouta face à mon silence:

- Et puis… Tu as déjà un fils !! Que tu ne connais même pas ! Tu ne t’es jamais intéressé à lui alors un autre, non. Non non non !


Ses mots retentirent comme le tonnerre traversant mon corps. Elle allait réussir à faire sortir ce qu'il y a de pire en moi si ça continuait.

- Je ne me suis jamais intéressé à mon fils?! Moi?! Hah, tu veux rire ! Bien sûr que je me suis intéressé à mon fils ! Je me suis intéressé à lui dès le moment où j'ai eu vent de son existence, il était encore dans le ventre de sa mère ! J'ai fais le possible et l'impossible pour avoir sa garde, sans faire usage de violence, mais la famille de sa mère a tout fait pour m'éloigner au maximum ! La seule chose que j'ai pu faire c'est lui mettre un prénom ! J'ai bataillé pendant 5 ans avec l'aide d'une armada d'avocats pour avoir Mansour auprès de moi ! Ma famille... - Elle leva son regard vers moi -  Ouiiiii, ma famille, celle que tu méprises tant ! Ils ont fait tout leur possible également mais rien à faire. Dean Thomas a gagné.

Elle me demanda de la laisser tranquille. - Oui, c'est ça, j'te fous la paix; moi je vais aller me faire foutre tiens ! - Dis-je en claquant la porte derrière moi.

Madame Phalange était derrière la porte. Quand je la vi, elle baissa les yeux et gardait le silence. J'étais repli de haine. Je marchais vite dans les couloirs et ouvrit la porte menant vers le jardin et me mis à courir dans le terrain pour me défouler et vider toute l'adrénaline qui bouillais en moi. Je partis au triple galop, traversant les champs de blé et les près des chevaux.

Une demie heure plus tard, je suis rentré, couvert de sueur, le T-Shirt sur l'épaule, prêt à aller prendre une douche, lorsque je vis Madame Phalange et Dolores discuter entre elles dans la cuisine, alors je m'approchais et leur dit sèchement.

- Dolores, au travail ! Madame Phalange, je crois qu'il est temps pour vous de partir, il se fait tard.

- Thaddéus, venez je vous en prie - dit-elle se levant de son tabouret et se dirigeant vers un des salons. - Asseyez vous.

- Non, écoutez, je crois que j'ai eu assez de nouvelles pour aujourd'hui.

- Non, non, écoutez moi. Je vous en prie. Ecoutez moi. Et appelez moi Escuín, c'est mon prénom. Thaddéus, tout d'abord, je souhaite vous présenter mes excuses les plus sincères. Loin de moi était l'idée de causer du tort à votre couple, je vous prie de me croire ! Et j'ajoute, la petite Jane est une fille pleine d'insécurité. Elle est terrifiée à l'idée à l'idée de réellement concrétiser les choses avec vous, ce qui est pour le moins, normal, si vous me le permettez. Elle est tirayée entre ses sentiments qui je suis certaine, sont purs comme de l'eau de roche, et entre la peur naturelle qu'elle ressent envers votre nom de famille. - Mais elle voyait mon air peu convaincu - Ben évidemment ! Sinon pourquoi elle insisterait autant à savoir pourquoi vous avez acheté cette villa et pourquoi est-elle aussi bien protégée?! Elle vous a au summum de son amour et de son estime... ! Et vous ne pouvez pas lui demander d'effacer des siècles d'histoire sombre par bleu ! Je m'explique? Votre famille s'est attribuée toutes les horreurs qui ont pu arriver depuis la naissance de la magie ! Elle est descendante de Merlin, et vous, je ne vous apprends rien, vous êtes le descendant de celle que l'on connait sous le nom de la Fée Morgane. - Voyant ma tête virer de la nervosité à la surprise - Ah vous ne le saviez pas? Pourquoi pensez vous que les femmes de votre côté paternel ont une moitié de cheveux blanche et l'autre noire? C'est la marque des descendants de Morgane, pour qu'ils soient reconnus de tous. Plus de 10000 ans nous sépare de cette époque à présent mais la marque est toujours là. Vous êtes deux oxymores mon cher, destinés à être des contraires toute votre vie, à moins que votre amour soit vrai et pur !

Là... s'en était trop pour moi. Je n'arrivais pas à le croire ! J'étais donc prédestiné à perdre Jane à un moment ou un autre de ma vie parce que deux imbéciles ont préféré de s'entre tuer plutôt que de tirer un coup?! Je refuse !

- Thaddéus, nous vivons des temps extrêmement sombres. Avoir un enfant, c'est la plus belle chose qui puisse arriver à une personne, mais ce n'est pas une décision à prendre à la légère. C'est votre mère qui devrait être entrain de vous dire ces choses là, pas moi ! Mais folle comme elle est... ! - Elle se leva et prit son manteau sous son bras - Je vois bien que vous regrettez de ne pas avoir été là pour le petit Mansour, et je sais que vous feriez un excellent père malgré votre jeune âge. Mais ne mettez pas l'amour que Jane a pour vous péril à cause du blabla de la vieille dame que je suis !

- Madame Phalange -dis-je après avoir poussé un soupir - J’ignore comment aborder cette situation. A l'heure qu'il est je devrais être entrain d'embrasser cette femme que j'aime et entrain de lui faire l'amour dans coin recoin et pièce de cette maison, et au lieu de cela, regardez moi ! Je suis sur le point de vous demander une clope !

Aussitôt dit aussitôt fait. La vielle dame me jeta la cigarette qu'elle avait dans la main et me dit de lui promettre que ça serai la seule.

Elle me dit au revoir en me prenant dans ses bras puis me demanda de ne pas l'accompagner jusqu'à la porte.



- MADAME PHALANGE -

C'est moi qui ai foutu le bordel et c'est à moi de réparer ! Après avoir demandé au jeune Thaddéus de ne pas m'accompagner à la porte mais de rester réfléchir, je me précipitait furtivement vers la chambre où Miss Harrinton se reposait, pas sans m'être perdue dans ce dédale de couloir avant, bien sûr ! Une fois arrivée, j'ouvris doucement la porte pour éviter de la déranger si elle dormait.

Mais la porte se mit à grincer et j'entendis la voix de la demoiselle m'inviter à entrer. La chambre était sombre, illuminée uniquement par le sol en aquarium, ce qui la plongeait dans une couleur bleu marine.

- Navrée de vous importuner ma chère enfant, je viens vous dire quelques mots avant de partir si vous me le permettez. - Jane se mit à l'aise, appuyant son dos contre le sommier. - Alors voilà, je m'excuse. Je m'excuse pour tout ce qui s'est passé tout à l'heure, je n'ai pas pu m'empêcher d'entendre les éclats de voix de Thaddéus... - Puis, je lui pris la main et commençais à parler en regardant sa manucure et lui caressant le dos de la main affectueusement avec mon pouce - Je n'ai pas été très fine tout à l'heure. Mais il me semble que justement parce que je suis une vieille femme comme vous l'avez si bien dit, j'ai plus d'expérience que quiconque sous ce toit. J'ai eu des enfants moi aussi. C'est difficile à croire je le sais, mais oui j'ai un fils, et j'ai eu une fille, paix à son âme. Mon fils, Edward, je l'ai eu très jeune, à l'âge de seize ans, avec un homme qui plus tard devint l'un des premiers mangemorts de Vous Savez Qui. J'étais terrifiée à l'époque je me rappelle. Je voulais à tout prix éviter que ma famille soit au courant, j'étais toujours élève à Poudlard, et cette histoire a fini en drame. Mais ce qui m'a fait m'accrocher pendant toutes ces années de lute contre la société en général, c'était ce petit bout de moi qui avait grandi dans mes entrailles et qui apportait toute la joie et le bonheur dont j'avais besoin. C'était une époque difficile; Lord Voldemort montait en puissance chaque jour, nous étions en guerre également, et une adolescente enceinte d'un mangemort, ça faisait parler les mauvaises langues... Hors, nous sommes à une époque bien plus avancée ma chère enfant, et Thaddéus n'a rien d'un mangemort, vous le savez très bien. Vous ne pouvez pas le blâmer d'appartenir à cette famille. Ils ont tous les défauts du mondes, mais il y a une chose que vous ne devez pas nier, c'est qu'ils sont soudés comme les particules d'un diamant. Si vous choisissez Thaddéus, vous choisissez également sa famille. - Puis, posant ma main ridée sur son ventre - Et cela serait injuste que ce petit être qui grandit en vous en paye les conséquences. Thaddéus regrette de ne pas avoir eu son premier né près de lui, ça je peux vous l'assurer connaissant l'importance que donnent les Bakkali à chaque membre de leur famille, et il est conscient qu'il est trop tôt pour avoir un enfant avec vous, mais cela le détruirait une bonne fois pour toutes s'il se voit retirer une autre chance de devenir père. Thaddéus a énormément changé depuis qu'il vous a rencontré. J'ai connu un jeune homme attiré par le sex sans contrôle, se fichant royalement de TOUT, et jamais satisfait de rien. A présent je vois un homme heureux; un homme comblé; un homme amoureux.

Elle me répondit mais me levais entendant des bruits de pas approcher dans le couloir. - Oups ! Je file, je ne suis pas sensée me trouver ici. Réfléchissez bien mon enfant. - Et je transplannais chez moi.


- THADDÉE -





J'étais resté affalé sur le sofa lorsque Madame Phalange partit. J'avais encore des palpitations et je commençais à avoir une migraine monstrueuse à cause de la cigarette de que Madame Phalange m'avait donné, la première et la dernière de ma vie, ce truc est infecte, alors je demandais à Dolores de m'apporter un cachet d'aspirine moldue qui était étonnement très efficace contre le mal de crâne et un verre d'eau. Quelques minutes plus tard, je pris la décision d'aller voir Jane, plus calmement. Une fois arrivé au seuil de sa porte, je toquais avant d'ouvrir la porte en douceur. Elle était adossée sur le lit.

- Chérie je... - Je laissais échapper un soupir et m'assis à côté d'elle, prenant ses deux mains dans les miennes et déposant un baisé dessus. - J... J'ai peur. J'ai peur de ce qui est entrain de nous arriver. J'ai juste envie de tout plaquer et rentrer à Londres et me réveiller demain me disant que tout ceci n'est pas réel. Je... Je sais que tu as encore plus peur que moi parce que ce n'était pas dans nos plans toute cette histoire de bébé, ce n'était pas prévu, et que tu es terrifiée par ce qui va suivre. Mais nous devons rester soudés.
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MessageSujet: Re: Une évolution dans la vie de deux oxymores   Une évolution dans la vie de deux oxymores EmptyVen 10 Jan - 20:33

Je venais d’apprendre une terrible nouvelle à laquelle je ne m’attendais pas. J’étais enceinte et cela avait été confirmé par ma mère. Je ne savais pas quoi faire et j’étais perdue devant ce fait : j’avais un bébé dans le ventre et le père était Thadée. J’étais toute seule dans la chambre aquarium car je lui avais demandé de me laisser tranquille et nous nous étions pour la première fois sévèrement disputés et il avait dit des choses blessantes même si je n’avais pas été en reste avec lui non plus même si je n’avais pas voulu le blesser contrairement à lui. J’avais détesté sa voix et ses gestes quand furax, il m’avait craché au visage « on a un sacré problème ma belle, parce qu’il est hors de question que je leur tourne le dos pour tes beaux yeux ». Son ton méprisant résonnait à chaque syllabe prononcée et j’étais beaucoup trop fière pour oublier et ne rien dire. Il avait abaissé notre relation à une vulgaire histoire. Sa famille avait beau avoir fait des efforts avec moi, je ne voulais pas voir mes enfants en contact avec eux de peur de les voir devenir comme eux. Ils faisaient des efforts mais ce n’était qu’une façade, ce n’était pas leur vrais eux et même si je les remerciais vraiment des efforts et que je commençais à les apprécier, cela ne me concernait que moi…là, on parlait d’un bébé et je serais à jamais lié avec eux quoique je fasse ou décide de faire avec Thaddéus.

En entendant la porte grincée, j’invitais la personne a entré de peur de voir Thadée entré, je me contractais mais ce n’était que Nany. Je me détendis et la regardais en silence, s’approcher du lit où j’étais allongée.

-          Navrée de vous importuner ma chère enfant, je viens vous dire quelques mots avant de partir si vous me le permettez. – Je compris que cela allait être long alors je me relevais un peu et me calais contre le montant du lit. - Alors voilà, je m'excuse. Je m'excuse pour tout ce qui s'est passé tout à l'heure, je n'ai pas pu m'empêcher d'entendre les éclats de voix de Thaddéus... –Je fis la moue et regardais par la fenêtre, blessée encore par les paroles de Thaddéus puis je haussais les épaules pour signifier à Nany que ça n’avait pas d’importance. Après tout nous étions au XXIe siècle et une femme pouvait se débrouiller seule mais elle me prit la main et commença à caresser son dos tout en continuant de me dire ce qu’elle avait sur le cœur. Je n'ai pas été très fine tout à l'heure. Mais il me semble que justement parce que je suis une vieille femme comme vous l'avez si bien dit, j'ai plus d'expérience que quiconque sous ce toit. J'ai eu des enfants moi aussi. C'est difficile à croire je le sais, mais oui j'ai un fils, et j'ai eu une fille, paix à son âme. Mon fils, Edward, je l'ai eu très jeune, à l'âge de seize ans, avec un homme qui plus tard devint l'un des premiers mangemorts de Vous Savez Qui. Je haussais les sourcils devant cet aveu et ce fait que je ne savais pas. Ma famille ne m’avait rien dit de tout cela.Je ressentie de la peine pour Nany car ça a dû être l’horreur d’avoir eu un enfant d’un mangemort et surtout à cette époque- J'étais terrifiée à l'époque je me rappelle. Je voulais à tout prix éviter que ma famille soit au courant, j'étais toujours élève à Poudlard, et cette histoire a fini en drame. Mais ce qui m'a fait m'accrocher pendant toutes ces années de lutte contre la société en général, c'était ce petit bout de moi qui avait grandi dans mes entrailles et qui apportait toute la joie et le bonheur dont j'avais besoin- Je baissais la tête devant cet aveu car au final, la famille Bakkali était connu depuis toujours pour sa position du côté du mal mais depuis quelques années, elle ne faisait plus les gros titres. La position de Nany avait été pire que la mienne même si au fond, si je gardais cet enfant, je serais regardée et jugée par la société ; du moins par les sorciers de la magie blanche. L’amour pour un enfant était donc si fort pour ne pas faire regretter à cette femme, sa venue ?  C'était une époque difficile; Lord Voldemort montait en puissance chaque jour, nous étions en guerre également, et une adolescente enceinte d'un mangemort, ça faisait parler les mauvaises langues... Hors, nous sommes à une époque bien plus avancée ma chère enfant, et Thaddéus n'a rien d'un mangemort, vous le savez très bien. Je la regardais en souriant légèrement car oui je savais que Thadée n’était pas un mangemort mais ce n’est pas vraiment lui, le problème même si je ne lui pardonnais pas ses paroles- Vous ne pouvez pas le blâmer d'appartenir à cette famille. Ils ont tous les défauts du mondes, mais il y a une chose que vous ne devez pas nier, c'est qu'ils sont soudés comme les particules d'un diamant. Si vous choisissez Thaddéus, vous choisissez également sa famille. C’est bien ça qui me ralentissait et qui était le souci, si je gardais cet enfant, je ne pourrais pas empêcher la famille de le côtoyer et je ne voulais pas que mon enfant subisse leur influence et devienne un monstre d’égoïsme, de fierté, d’arrogance et vénal. Puis, posant sa main ridée sur mon ventre ce qui me surprit et me fit sursauter, mal à l’aise - Et cela serait injuste que ce petit être qui grandit en vous en paye les conséquences – Je regardais mon ventre, sans pouvoir en détacher le regard. ça je le savais bien ! Je ne pouvais pas faire payer un petit être les erreurs de ceux qui l’ont fait. Il était innocent et pur et je ne savais pas si je pouvais me résoudre à tuer un bébé. Concrètement et étant médecin, mes collègues me diraient que ce n’était pas encore un bébé, juste un embryon mais pour moi, ce n’était pas le cas. Il vivait, il grandissait donc il était vivant même s’il mourrait séparé de moi, il n’en reste pas moins vivant…En réfléchissant, non ! Non ! Je ne pouvais pas tuer un être innocent, pur qui se sentait en sécurité dans mon ventre, à l’abri de tous. Il était un mélange de Thadée et de moi, une partie de moi. Il avait besoin de moi. Ce sont les paroles de Nany. -Thaddéus regrette de ne pas avoir eu son premier né près de lui, ça je peux vous l'assurer connaissant l'importance que donnent les Bakkali à chaque membre de leur famille, et il est conscient qu'il est trop tôt pour avoir un enfant avec vous, mais cela le détruirait une bonne fois pour toutes s'il se voit retirer une autre chance de devenir père.Je baissais la tête honteuse, me rappelant les paroles que j’avais dites à Thaddée dans la peur. L’accusez de ne pas s’occuper de son fils, de ne pas l’avoir élevé alors qu’il venait de me montrer une chambre pour lui et me dire ses espoirs concernant Mansour. J’avais été injuste. La panique me rendant blessante. -Thaddéus a énormément changé depuis qu'il vous a rencontré. J'ai connu un jeune homme attiré par le sexe sans contrôle, se fichant royalement de TOUT, et jamais satisfait de rien. A présent je vois un homme heureux; un homme comblé; un homme amoureux. J'en étais moins sûre...
 
-          Toutes vos paroles sont vraies Nany mais je ne peux m’empêcher d’avoir peur. J’aime Thadée mais cela va trop vite et même si sa famille a fait des progrès pour moi ; je me sentirais comme épiée et dans une cage dorée avec un bébé. Je ne pourrais pas les empêcher de le voir et je n’ai pas envie que mon enfant devienne comme eux. Et si jamais, ça devait ne pas fonctionner avec Thadée, jamais ils ne me laisseraient mon enfant et il n’est pas question que je leur laisse. Je n’ai pas peur de la réaction de ma famille, c’est la sienne dont je me méfie. Je protège mes arrières et je protège cet enfant. Tout ça n’a rien à voir avec mon amour pour Thadée. Rien.
 
Je me tues car j’entendis du bruit dans le couloir et Nany sembla pressée de partir d’un coup. Elle se leva tout en s’expliquant.

-          - Oups ! Je file, je ne suis pas sensée me trouver ici. Réfléchissez bien mon enfant. Dit-elle en transplanant.

Je soupirais et posant la main sur mon ventre, je regardais le sol pour y voir la vie marine. Voyant les poissons nager en balançant leur nageoires et queue, les espèces aussi différentes se côtoyer et nager côte à côte pour se séparer selon leurs occupations, je souris. Je vis une famille de poisson clown nager près du lit et je sentis un élan d’amour pour la petite vie qui grandissait en moi à chaque minute. Je vis un énorme poisson nager droit sur eux et essayer d’avaler un petit. Les parents filèrent avec les petits mais un bébé poisson fit gober. Ahuris, je n’arrivais pas à détacher mon regard de la scène…. Ma décision était prise.
Au même moment, j’entendis toquer à la porte. J’arrachais alors mon regard de l’aquarium et je vis Thadée entrer dans la chambre à son tour. J’avais comme une image de déjà vu pensais-je amusée malgré moi. Je le regardais mais ne dis rien, gardant le silence, encore blessée par ses paroles même si je n’étais plus en colère et paniquée. Il n’avait pas l’air à l’aise mais je ne lui facilitais pas la tâche, le fixant de mes yeux. Il se lança, hésitant.

- Chérie je... – Il laissa échapper un soupir et s'assit à côté de moi, prenant mes deux mains dans les siennes et déposant un baisé dessus. Je me radoucis un peu et le regardais moins durement. - J... J'ai peur. J'ai peur de ce qui est entrain de nous arriver. J'ai juste envie de tout plaquer et rentrer à Londres et me réveiller demain me disant que tout ceci n'est pas réel. Je... Je sais que tu as encore plus peur que moi parce que ce n'était pas dans nos plans toute cette histoire de bébé, ce n'était pas prévu, et que tu es terrifiée par ce qui va suivre. Mais nous devons rester soudés.

Il ne semblait pas hésiter une seconde sur le fait que je garderai l’enfant ou non. Cela me piqua quelque peu comme si je n’avais pas le choix et pas mon mot à dire. Je décidais de lui donner une petite leçon.

- Tu sembles bien certains que je veuille garder cet enfant déclarais-je. Rien ne m’y oblige. Comme tu dis, ce n’était pas prévu et nous avons peur. Le plus simple est de faire arrêter cette grossesse au plus vite.

Il me regarda avec des yeux ronds et se demandant quelques secondes si j’étais sérieuse ou pas mais voyant que je le restais il me répondit.

-          Nous sommes au XXIe siècle Thadée et les femmes peuvent décider si oui ou non, elles décident de garder un enfant ou pas. C’est mon corps et ma vie. J’ai beau être guérisseuse, je suis aussi une femme. Rien ne m’y empêche et vu comment tu t’es emporté tout à l’heure, j’ai double raison d’y songer répliquais-je une fois encore.

Le silence se fit où je vis Thadée un peu désarçonné. Je soupirais et lui pris la main.

-          J’y ai songé mais je ne vais pas le faire. Pas parce que je suis guérisseuse mais parce que je suis moi et que je ne me vois pas tuer un petit être qui s’accroche à moi et qui a besoin de moi pour grandir. Mon ventre est sa plus grande protection et le restera…mais parce que j’ai envie de le garder. Cela n'a rien à voir avec toi ou ta famille. Il est innocent et pur et…que je t’aime Thadée. Je t’aime toi seulement, toi uniquement pas toute ta famille.

Je décidais de lui confier mes craintes même si ça devait le mettre encore une fois en colère.

-          Ils ont beau faire des efforts, ça n’empêche que justement, ils font des efforts, ce n’est pas vraiment eux. Quand j’étais toute seule, ça n’avait pas d’importance mais maintenant j’ai un petit ou une petite à prendre en compte…Je ne veux pas qu’il soit entaché par l’influence de ta famille qui devienne mauvais. Je suis une mage blanche, c’est mon essence et j’en mourrai si mon enfant devenait mon contraire. Tu es quelqu’un de bien, je le sais et je le sens mais je ne pourrai pas empêcher ta famille de voir et de passer du temps avec notre enfant…je le sais…j’ai peur que tu les laisses faire n’importe quoi…et si un jour je devais te perdre ou toi me perdre, je ne veux pas que mon enfant me soit retiré par ta famille et toi. Je ne le supporterai pas. Je ne t’en priverai pas mais est-ce que vous me renverrai la politesse, je n’en suis pas si sûr. Et si tu devais choisir entre ta famille et moi, tu choisirais ta famille, sans aucune hésitation, tu me l’as bien fait comprendre tout à l’heure !! Alors ne me parle pas de rester souder!!  d’où mon inquiétude avec un enfant dans le tableau.

Je me fis plus intransigeante pour que les choses soient bien comprises, dès maintenant.

-          Je garde cet enfant mais prend en compte que si un jour, plus rien ne va entre nous, je ne resterais pas à cause de notre enfant. Je partirai et on fera le nécessaire pour qu’il ou elle passe du temps avec ses deux parents de manière juste et équitable. Deuxièmement si ta famille cherche à me l’enlever, je vous jure que je vous tue, jusqu’au dernier. Troisièmement, tu as intérêt de faire attention à leur attitude et à ce qu’ils feront avec lui ou elle quand notre bébé viendra au monde sinon, ça ne pourra que casser entre nous car je ne me tairais pas sur ce sujet et je ne laisserai rien passer même au détriment de notre couple car entre notre enfant et toi et ta famille, je choisis mon enfant. Quatrièmement, tu me reparles encore comme ça, je t’étripe. Compris ??
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Thaddée Bakkali
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MessageSujet: Re: Une évolution dans la vie de deux oxymores   Une évolution dans la vie de deux oxymores EmptySam 11 Jan - 21:26

Après l'avoir rejoint dans ma chambre, je décidais de dévoiler mes craintes face à la décision qu'elle prendrait vis à vis de toute cette pantomime. Et ce qu'elle finit pas me répondre me laissa quelque peu froid.

- Tu sembles bien certains que je veuille garder cet enfant

- J'ose espérer que c'est le cas - Répondis-je.

- Rien ne m’y oblige. Comme tu dis, ce n’était pas prévu et nous avons peur. Le plus simple est de faire arrêter cette grossesse au plus vite. - Alors ça y est. Pas de mini Thaddée ou de mini Jane qui gambaderait dans tout cet espace et cette maison. Pas de rires ni de pleurs aiguës qui nous réveilleraient en pleine nuit, ni plus tard entendre la porte de la chambre grincer et entendre en somnolant " Papaaa, j'ai peur", et pouvoir prendre cette petite créature dans mes bras, l'allonger près de sa mère et moi et pouvoir sentir sa respiration et ses petits battement de cœur à l'unisson avec les miens. Je restais silencieux. Déjà parce que je ne savais pas quoi dire, et même si je l'aurai su, rien ne serait sorti de ma bouche, rien d'autres hormis un maléfice. Face à ma tête, qui ne devait pas être des plus belles à voir, Jane me prit la main avant de continuer -  J’y ai songé mais je ne vais pas le faire. - Mon visage s'illumina soudainement mais pour bien calmer ma joie, Jane continua -  Pas parce que je suis guérisseuse mais parce que je suis moi et que je ne me vois pas tuer un petit être qui s’accroche à moi et qui a besoin de moi pour grandir. Mon ventre est sa plus grande protection et le restera…mais parce que j’ai envie de le garder. Cela n'a rien à voir avec toi ou ta famille. - Mytho - Il est innocent et pur et…que je t’aime Thaddée. Je t’aime toi seulement, toi uniquement pas toute ta famille.

- Je t'aime Jane, n'en doute jamais, mais je ne peux tout simplement pas accepter que tu renies les miens pour ce qu'ils ont fait. Tu comprends? Tout comme je ne peux pas permettre qu'ils touchent à un seul de tes cheveux mon amour. Mais laisse leur une chance, une seule.

Elle me sourit puis repris un air grave qui ne me disait rien qui vaille. - Ils ont beau faire des efforts, ça n’empêche que justement, ils font des efforts, ce n’est pas vraiment eux. Quand j’étais toute seule, ça n’avait pas d’importance mais maintenant j’ai un petit ou une petite à prendre en compte…Je ne veux pas qu’il soit entaché par l’influence de ta famille qui devienne mauvais. Je suis une mage blanche, c’est mon essence et j’en mourrai si mon enfant devenait mon contraire. Tu es quelqu’un de bien, je le sais et je le sens mais je ne pourrai pas empêcher ta famille de voir et de passer du temps avec notre enfant…je le sais…j’ai peur que tu les laisses faire n’importe quoi…et si un jour je devais te perdre ou toi me perdre, je ne veux pas que mon enfant me soit retiré par ta famille et toi. Je ne le supporterai pas. Je ne t’en priverai pas mais est-ce que vous me renverrai la politesse, je n’en suis pas si sûr. Et si tu devais choisir entre ta famille et moi, tu choisirais ta famille, sans aucune hésitation, tu me l’as bien fait comprendre tout à l’heure !! Alors ne me parle pas de rester souder!!  d’où mon inquiétude avec un enfant dans le tableau.

Wooooww.... Elle partait loin.... - Jane, Jane, shut, écoute moi s'il te plaît - dis-je calmement. - Tu te rends compte de ce que tu dis? J'veux dire, penses tu réellement qu'avec tout l'amour que j'ai pour toi je sois capable de t'empêcher de voir notre enfant si les choses finissent par mal tourner entre nous?! - Elle haussa les épaules comme pour me dire " à toi de me le dire" - Non mais... Ok, je reprends. Il est certes hors de questions que tourne le dos à ma famille pour quoi que ce soit et qui que ce soit. Autant être clairs, dès à présent. Mais je crois en nous ! Et je crois en notre amour, et je crois en ce qui est entrain de grandir en toi ! - dis je regardant son ventre - Jane, cette petite chose en toi, est ta chaire et la mienne, nos sangs dansant un tango, notre ADN en extase; ce petit est la signature gravée pour l’éternité de nos deux familles ! Et jamais je ne permettrai qu'il grandisse sans sa mère ! Jamais !

Elle me sourit de toutes ses dents, mais comme Jane est une véritable tête brûlée très difficile à convaincre, elle finit par ajouter quelques petites... concessions on va dire?

- Je garde cet enfant mais prend en compte que si un jour, plus rien ne va entre nous, je ne resterais pas à cause de notre enfant. Je partirai et on fera le nécessaire pour qu’il ou elle passe du temps avec ses deux parents de manière juste et équitable.

- Oublies la première, ça n'arriveras pas.

- Deuxièmement - dit elle me coupant la parole sur un ton plus élevé pour me faire comprendre qu'elle n'a pas fini de parler. - Si ta famille cherche à me l’enlever, je vous jure que je vous tue, jusqu’au dernier. - Cela me fit sourire - Troisièmement, tu as intérêt de faire attention à leur attitude et à ce qu’ils feront avec lui ou elle quand notre bébé viendra au monde sinon, ça ne pourra que casser entre nous car je ne me tairais pas sur ce sujet et je ne laisserai rien passer même au détriment de notre couple car entre notre enfant et toi et ta famille, je choisis mon enfant. Quatrièmement, tu me reparles encore comme ça, je t’étripe. Compris ??

- Ca y est? Tu as dis tout ce que tu avais à dire? Bien, à mon tour. Primo, on est entrain de parler d'avoir un enfant, pas entrain de signer les accords d'un divorce. - Je jetai mon débardeur au sol - Deuzio, j'acceptes chacune des conditions que tu as dis, sauf une, ne pas laisser la famille l'influencer. D'abord parce que c'est impossible, et ensuite parce qu'il a le droit de connaître ses origines obscures tout comme il connaîtra les origines de sa mère, à parts égales - Je balançais mes chaussures, il faisait déjà nuit - Tertio, je veux que tu prennes un congé dès que les effets de la grossesse commencerons à se faire sentir. - Je jetai mon pantalon dans les airs - Et pour finir, quarto, je ne veux plus de disputes comme celle ci. C'est épuisant, on devient méchants l'un envers l'autre et ça ne sert à rien. Maintenant - j'enlevais mon boxer - Miss Harrinton, je vous propose que l'on fasse la paix et qu'on s'amuse un petit peu comme nous seuls savons le faire ! - Il y a un moment qu'elle avait compris où je voulais en venir, elle souriait fasse au spectacle que je lui offrais. Grimpant sur le lit à quatre pattes, je me plaçais au dessus d'elle et nous commençâmes à nous embrasser. Toutes cette tension devait bien ressortir d'une manière alors autant que ce soit celle ci ! Je vais vous épargner les détails, utilisez votre imagination !

Après avoir fini les 6 ou 7 rounds, nos corps fiévreux et tremblants ne tenant plus, je m'allongeais à côté d'elle et posais un baisé sur sa tête qui était appuyée sur mon bras. Elle s'endormie profondément et je restais dans le noir de la chambre à réfléchir à cette journée pour le moins étrange, avant de sombrer dans le sommeil également.

Il était environ huit heures du matin que je fût réveillé par le cri d'un coq au loin dans le voisinage. Jane dormait encore comme un sac de pommes de terre et j'en profitais pour remettre mon boxer, aller prendre une douche  et préparer un petit déjeuné. Une demie heure plus tard, j'arrivais dans la chambre, Jane était entrain de se réveiller.

- Bonjour mon trésor ! - dis-je poussant doucement la porte et portant un plateau avec tout ce qu'on allait manger. Bacon et œufs brouillés, jus d'orange frais et pur, tartines au chocolat, des donuts, des pancakes, et des croissants. - Bien dormi? Oh la vache ! Tu fais une drôle de tête - riais-je en voyant ses cheveux en bataille tandis qu'elle soufflais un coup. Je posais l'assiette sur le lit et retourna me placer auprès d'elle. Elle était toujours nue sous la couverture ce qui ne tarda pas à faire son effet, mais même si de bon matin elle était toujours partante, là aillant mal dormi, je pense bien qu'elle m'aurait poussé hors du lit. Elle m'embrassa toute fois en souriant avant de s'attaquer avec deux yeux pétillants à son petit déjeuné.

Nous mangions en silence quand une pensée me traversa l'esprit.

- Jane? - dis-je en avalant une bouchée - Tu ne m'as jamais présenté ta famille, et vu les circonstances actuelles, tu ne crois pas qu'il serait temps pour moi de les rencontrer?
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Jane Harrinton Bakkali
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MessageSujet: Re: Une évolution dans la vie de deux oxymores   Une évolution dans la vie de deux oxymores EmptyMer 15 Jan - 23:24

- Ils ont beau faire des efforts, ça n’empêche que justement, ils font des efforts, ce n’est pas vraiment eux. Quand j’étais toute seule, ça n’avait pas d’importance mais maintenant j’ai un petit ou une petite à prendre en compte…Je ne veux pas qu’il soit entaché par l’influence de ta famille qui devienne mauvais. Je suis une mage blanche, c’est mon essence et j’en mourrai si mon enfant devenait mon contraire. Tu es quelqu’un de bien, je le sais et je le sens mais je ne pourrai pas empêcher ta famille de voir et de passer du temps avec notre enfant…je le sais…j’ai peur que tu les laisses faire n’importe quoi…et si un jour je devais te perdre ou toi me perdre, je ne veux pas que mon enfant me soit retiré par ta famille et toi. Je ne le supporterai pas. Je ne t’en priverai pas mais est-ce que vous me renverrai la politesse, je n’en suis pas si sûr. Et si tu devais choisir entre ta famille et moi, tu choisirais ta famille, sans aucune hésitation, tu me l’as bien fait comprendre tout à l’heure !! Alors ne me parle pas de rester souder!!  d’où mon inquiétude avec un enfant dans le tableau.

Thadée fit un geste d’apaisement avec son bras pour que je me calme ; comme ça ne suffisait pas, il prit la parole.


- Jane, Jane, shut, écoute moi s'il te plaît – dit-il calmement. - Tu te rends compte de ce que tu dis? J'veux dire, penses tu réellement qu'avec tout l'amour que j'ai pour toi je sois capable de t'empêcher de voir notre enfant si les choses finissent par mal tourner entre nous?! – Honnêtement,  je n’en savais rien pare que même s’il m’aimait là, il pouvait très bien me faire payer plus tard ce qui n’aura pas fonctionné entre nous si cela devait arriver. Je haussais donc les épaules comme pour lui dire « à toi de me le dire » - Non mais... Ok, je reprends. Il est certes hors de questions que je tourne le dos à ma famille pour quoi que ce soit et qui que ce soit. Autant être clairs, dès à présent. Mais je crois en nous ! Et je crois en notre amour, et je crois en ce qui est entrain de grandir en toi ! – dit-il en regardant mon ventre - Jane, cette petite chose en toi, est ta chaire et la mienne, nos sangs dansant un tango, notre ADN en extase; ce petit est la signature gravée pour l’éternité de nos deux familles ! Et jamais je ne permettrai qu'il grandisse sans sa mère ! Jamais !

Je fus soulagée, je dois bien le dire devant la certitude de Thadée et sur sa promesse de ne jamais m’enlever mon enfant quoiqu’il arrive. Je décidais de croire en sa parole, en lui. Jamais, il ne permettra une chose pareille. Je lui souris de toutes mes dents mais je préférais tout de même mettre les choses aux clairs tout de suite pour éviter les malentendus. La discussion avait été ouverte autant la finir jusqu’au bout.

- Je garde cet enfant mais prend en compte que si un jour, plus rien ne va entre nous, je ne resterais pas à cause de notre enfant. Je partirai et on fera le nécessaire pour qu’il ou elle passe du temps avec ses deux parents de manière juste et équitable.


- Oublies la première, ça n'arriveras pas.


- Deuxièmement – dis-je en lui coupant la parole sur un ton plus élevé pour lui faire comprendre que je  n'avais pas fini de parler. - Si ta famille cherche à me l’enlever, je vous jure que je vous tue, jusqu’au dernier. - Cela le fit sourire mais je ne relevais pas son impertinente arrogance  - Troisièmement, tu as intérêt de faire attention à leur attitude et à ce qu’ils feront avec lui ou elle quand notre bébé viendra au monde sinon, ça ne pourra que casser entre nous car je ne me tairais pas sur ce sujet et je ne laisserai rien passer même au détriment de notre couple car entre notre enfant et toi et ta famille, je choisis mon enfant. Quatrièmement, tu me reparles encore comme ça, je t’étripe. Compris ??


- Ca y est? Tu as dis tout ce que tu avais à dire? Bien, à mon tour. Primo, on est entrain de parler d'avoir un enfant, pas entrain de signer les accords d'un divorce. – Il jeta son débardeur par terre, je le regardais intriguée - Deuzio, j'accepte chacune des conditions que tu as dis, sauf une, ne pas laisser la famille l'influencer. D'abord parce que c'est impossible, et ensuite parce qu'il a le droit de connaître ses origines obscures tout comme il connaîtra les origines de sa mère, à parts égales – Ce fut au tour des chaussures d’être dégagées. J’essayais de rester attentive à ce qu’il me disait car cela concernait notre enfant mais je commençais à avoir une vague idée de ce qu’il était en train de faire- Tertio, je veux que tu prennes un congé dès que les effets de la grossesse commencerons à se faire sentir. – Il jeta son pantalon dans les airs, ce n’était plus permis de douter de ses intentions. Je clignais des yeux en me rappelant sa demande de congé. Je n’avais pas prévu de prendre de congé de mon côté !  - Et pour finir, quarto, je ne veux plus de disputes comme celle ci. C'est épuisant, on devient méchants l'un envers l'autre et ça ne sert à rien. Maintenant – Il enleva son boxer. Plus de doute. Je hochais la tête à sa dernière demande - Miss Harrinton, je vous propose que l'on fasse la paix et qu'on s'amuse un petit peu comme nous seuls savons le faire ! –  je souris face au spectacle qui me donna. J’admirais son corps et je lui fis signe d’approcher du lit pour que je profite encore des plaisirs charnels. Il répondit tout de suite à mon invitation en grimpant sur le lit à quatre pattes ce qui me fit rire tandis qu’il se plaçait au-dessus de moi et nous nous embrassâmes avant de commencer à nous détendre complètement et nous faire plaisir comme nous savions le faire.

Bien plus tard dans la nuit, fatiguée et en sueur, je reposais près de Thadée, ma tête sur son bras, je reçus un baisé sur le sommet de ma tête. Je bâillais et clignais des yeux lourds de fatigue et je finis par m’endormir comme un masse, épuisée par cette journée inattendue et mouvementée en émotion. Je dormis d’une traite et ne me réveilla que lorsque j’entendis du bruit dans la villa et que je sentis le froid à côté de moi. Thadée avait donc quitté le lit. Je me frottais les yeux au moment où mon homme poussa joyeusement la porte.


-  Bonjour mon trésor ! – Il avait les mains encombrées d’un plateau où une multitude de choses se trouvait. J’étirais le cou pour voir ce qu’il avait préparé et je vis du Bacon, œufs brouillés, du jus d'orange frais, des tartines au chocolat, des donuts, des pancakes, et des croissants. Rien qu’en les regardant, je salivais déjà, gourmande comme j’étais.

- Bonjour mon amour…marmonnais-je
- Bien dormi? Oh la vache ! Tu fais une drôle de tête – rit-il en regardant mes cheveux en bataille
- Maaaiiiss !!! Thadée !! répliquais-je boudeuse comme une enfant. J’ai très mal dormi et toi tu me réconfortes comme ça ?! Sale type !

Il  posa l'assiette sur le lit et retourna se placer à mes côtés. Je n’avais pas revêtu de nuisette car j’avais été trop épuisée par notre nit d’amour et je sentis que je faisais de l’effet au mâle en rut à côté de moi mais je n’avais pas envie de le faire ce matin, pas après avoir si mal dormi ; puis…je regardais le petit déjeuner avec envie, mes yeux pétillants de gourmandise. Je l’embrassais tout de même car son geste était adorable et que je l’aimais. Le silence du repas était salvateur, un peu de calme durant le petit déjeuner c’était sacré, rien ne pouvait m’en détourner. Il fut toutefois rompu par Thadée qui venait d’avoir comme une illumination si j’en juge par le mouvement brusque qu’il venait d’avoir.

- Jane?  Tu ne m'as jamais présenté ta famille, et vu les circonstances actuelles, tu ne crois pas qu'il serait temps pour moi de les rencontrer?

Je ne m’attendais pas à ça alors j’avalais de travers la gorgée de jus d’orange que j’avais dans la bouche. Pourquoi il pensait à ça maintenant ? Parce que j’attendais un enfant ?


- Il n'était pas convenu que tu les vois tout de suite, tu sais. Je n'avais pas de raisons pour te les présenter. Pourquoi veux-tu les rencontrer ? Parce que je suis enceinte ? Ce n'est pas une obligation. Ils ne sont pas si vieux jeu que ça, tu sais , quoique... J’ai mon père Christian et mon frère aîné, Ronald. Ma mère est morte quand j’étais jeune. Elle s’appelait Elisabeth.  Ils ne sont pas vieux jeu mais tu as raison, je dois les prévenir que je suis enceinte…Mon père voudra te rencontrer, je pense.


Je me levais en chipant un croissant et me dirigeais vers la salle de bain.

- Tu vas devoir bien te comporter mon cœur parce que mon père est le premier homme dans mon cœur. Si tu ne lui plais pas, ça ne pourra pas le faire entre  nous annonçais-je en me faisant couler un bain pour me nettoyer de la nuit que nous avions passé.

Je me dirigeais vers le lit et tout sourire, je donnais un baiser à Thadée tout en lui parlant

- Il n’y a pas de raison que ça ne passe pas, si ? Je vais prendre un bain pour me détendre.

Je fermais la porte tout en laissant un entrebâillement tout de même et me plongeais avec délice dans l’eau chaude et parfumée. Je dois reconnaître que c’était mon péché mignon, je ne pouvais pas me supprimer ce luxe. Je fermais les yeux et posais les mains sur mon ventre. Je me concentrais pour percevoir la vie que j’avais en moi. Pour entendre le miracle de la vie que j’étais en train de vivre. Je voulais entendre mon enfant comme ma mère l’avait entendu.
Après quelques instants de silence, j’entendis des petits battements et je souris d’émerveillement. J’étais donc bien la porteuse d’une minuscule vie. J’allais retirer ma main quand je perçus un autre rythme, plus calme et plus espacé que le premier, je fronçais les sourcils et me concentrant davantage, je perçus bien deux battements…c’est-à-dire…deux vies…mais alors…deux vies signifie… deux bébés !

- Thadée !! Thadée !! l’appelais-je un peu choquée et paniquée.

Il arriva en courant

- J’ai voulu entendre le bébé alors j’ai posé mes deux mains sur mon ventre….mais….chacune de mes mains a senti un battement…tu comprends, deux mains, deux battements… J’attends deux bébés, Thadée. On n’a pas perçu le deuxième car il est plus tenue et fragile que le premier….Je suis enceinte de jumeaux….
déclarais-je effarée et étranglée par les larmes devant la tournure que prenait ma vie. Déjà qu’un bébé c’était la tourmente alors deux…ça allait être difficile.
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Thaddée Bakkali
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MessageSujet: Re: Une évolution dans la vie de deux oxymores   Une évolution dans la vie de deux oxymores EmptySam 18 Jan - 14:29

Bonjour mon trésor ! - dis-je poussant doucement la porte et portant un plateau avec tout ce qu'on allait manger. Bacon et œufs brouillés, jus d'orange frais et pur, tartines au chocolat, des donuts, des pancakes, et des croissants. - Bien dormi? Oh la vache ! Tu fais une drôle de tête - riais-je en voyant ses cheveux en bataille tandis qu'elle soufflais un coup - Maaaiiiss !!! Thadée !! J’ai très mal dormi et toi tu me réconfortes comme ça ?! Sale type ! - Un petit rire m'échappa et je posais l'assiette sur le lit et retourna me placer auprès d'elle. Elle était toujours nue sous la couverture ce qui ne tarda pas à faire son effet, mais même si de bon matin elle était toujours partante, là aillant mal dormi, je pense bien qu'elle m'aurait poussé hors du lit. Elle m'embrassa toute fois en souriant avant de s'attaquer avec deux yeux pétillants à son petit déjeuné.

Nous mangions en silence quand une pensée me traversa l'esprit.

- Jane? - dis-je en avalant une bouchée - Tu ne m'as jamais présenté ta famille, et vu les circonstances actuelles, tu ne crois pas qu'il serait temps pour moi de les rencontrer?

A mes mots, elle avala de travers son jus d'orange et manqua de s'étrangler puis, reprenant son souffle, elle me répondit:

- Il n'était pas convenu que tu les vois tout de suite, tu sais. - Ok, ça commence bien ... -  Je n'avais pas de raisons pour te les présenter. - Pardon?! - Pourquoi veux-tu les rencontrer ? Parce que je suis enceinte ?

- Parce que tu es enceinte. - Je marque une pause - Parce que ça fait 6 mois qu'on est ensemble - Marque une autre pause - Parce que tu as accepté de rencontrer ma famille lorsque je te l'ai proposé, et que je veux rencontrer la tienne. C'est mon droit légitime. A moins que tu ai honte de moi... - Elle leva les yeux en l'air à cette dernière phrase pour me faire comprendre que je disais des bêtises.


- Ce n'est pas une obligation. Ils ne sont pas si vieux jeu que ça, tu sais , quoique... J’ai mon père Christian et mon frère aîné, Ronald. Ma mère est morte quand j’étais jeune. Elle s’appelait Elisabeth.  Ils ne sont pas vieux jeu mais tu as raison, je dois les prévenir que je suis enceinte…Mon père voudra te rencontrer, je pense.

- Je le pense aussi. Et on va la faire cette rencontre. Ici. On doit juste tout organiser !  Je m'occuperai de tout !

Devant mon enthousiasme et mon visage d'enfant à qui on a offert une glace, elle sourit et m'avertit en se levant, croissant à la main, pour aller prendre un bain. - Tu vas devoir bien te comporter mon cœur parce que mon père est le premier homme dans mon cœur. Si tu ne lui plais pas, ça ne pourra pas le faire entre  nous - Ceux à quoi, assis sur le lit, choisissant la prochain truc qui finirai dans mon estomac, je répondis - Ah... Bon... ! - Puis elle revint à la chambre pris mon visage entre ses mains et m'embrassa avant d'ajouter - Il n’y a pas de raison que ça ne passe pas, si ? Je vais prendre un bain pour me détendre - Et elle finit pas un clin d’œil. - Non, non, aucune raison ! - Répondis-je envoûte. Wouah, ce qu'elle me faisait comme effet... J'étais vraiment amoureux.

Après avoir fini de manger, je rangeais le plateau et appelais Dolores pour qu'elle vienne faire la chambre. Quand celle ci embarqua le plateau de petit déjeuné, non sans m'avoir sermonné en premier bord car je l'avais fait moi-même, j'entendis Jane crier mon nom dans la salle de bain.

- Thaddée !! Thaddée !!

Pris de surprise, je fonçais dans la salle de bain, pensant qu'elle s'était blessée ou qu'il lui était arrivé quelque chose de grave. J'ouvris la porte et je la trouvais nue, et tremblante dans la baignoire remplie d'eau. Elle avait les yeux rouges et une mine crispée, une larme s'échappant de chaque œil avant de disparaître parmi les autres gouttes qui perlaient sur ses joues.

- Que se passe t-il ?!

- J’ai voulu entendre le bébé alors j’ai posé mes deux mains sur mon ventre….mais….chacune de mes mains a senti un battement… - répondit-elle confuse. Je n'arrivais pas à comprendre où elle voulait en venir - Tu comprends, deux mains, deux battements… J’attends deux bébés, Thaddée. On n’a pas perçu le deuxième car il est plus tenue et fragile que le premier…. - J'étais sans voix... - .Je suis enceinte de jumeaux…. ! - Ajouta-t-elle étranglée par les larmes.

Je réagis enfin - Des jumeaux?! Tu es sûre de ce que tu dis?! - Elle hocha la tête en vitesse avant d'exploser en sanglots. Ma pauvre Jane, un enfant était déjà une charge, alors deux... - Hey, hey, hey... - dis-je tout doucement en m'asseyant sur le bord de la baignoire pour la prendre dans mes bras. - Chérie, ça va aller. Ca va aller. - Je caressais ses bras et lui déposait des petits baisés sur la tempe.- Ca va aller, ce n'est pas un drame... - Ma voix était douce et réconfortante, je passais d'un volume oscillant entre bas et chuchotement. Elle essuya ses larmes et respirant à petits coups, je l'aidais à sortir de l'eau. Je pris une serviette et l'aidais à s'essuyer avant de l'enrouler dedans et la serrer fort dans mes bras. - On va être des parents géniaux Jane, je te le promet. Des jumeaux !  Plutôt que de voir ça comme une catastrophe, vois plutôt ça comme une double dose de bonheur et de joie ! - Je me décollais d'elle et la pris par les épaules - Jane, regarde moi. Regarde moi bébé - Elle leva ses yeux encore larmoyants vers moi - Tout va bien se passer. D'accord? Tout ira à merveilles. Je te le promets. Ne t'inquiète pas. Tu veux que je t'accompagne chez toi? Tu as vécu trop d'émotions entrer hier et aujourd'hui. - Elle acquiesça et après nous être préparés, nous transplannions dans sa chaumière en Angleterre.

Hadès, son renard vint à notre rencontre tout content mais voyant nos têtes, il comprit que sa maîtresse n'était pas en grande forme. J'accompagnais ma femme jusqu'à sa chambre où elle décida de se reposer et je redescendis m'occuper du renard, discuter avec lui même s'il ne comprenait rien, et lire un livre sur l'histoire de Merlin et La Fée Morgane, nos ancêtres respectifs. Jane descendit de nombreuses heures plus tard, vaincue par la faim. Je lui préparais un encas. Elle avait l'air un peu plus calme et rassurée. Elle se blottit contre moi dans le divan et nous restâmes en silence jusqu'à nous endormir.

Un mois était passé. Jane avait retrouvé le sourire et son énergie. Son ventre avait grossi de quelques centimètres mais rien de choquant ni de révélateur. Nous partions au travail tous les jours, puis on se retrouvait le soir à Desengaño 21 ou au 4 rue du Chant des Oiseaux, où dans n'importe quel bar ou restaurant dans le pays que nous voulions, selon ce qu'on avait envie de manger ! Nous faisons attention également à ne pas trop la fatiguer car comme elle l'avait dit elle même, un de nos bébés était plus faible que l'autre. Nous étions entrain de préparer la rencontre avec son père et son frère. Elle aurait lieu chez moi à Desensgaño 21 en Espagne, et j'avais décidé de cuisiné moi-même. Mes parents, Goya et Mehdi également seraient là car nous avons décidé d'annoncer la nouvelle aux deux familles en même temps. Moi comme elle craignions l'arrivée de ce jour. Comment les deux familles allaient réagir à l'annonce, comment la famille de Jane allait prendre le fait qu'elle fréquentait un mage noir et qu'elle était enceinte de lui... Toutes ces questions nous trottaient dans l'esprit, mais nous étions ensemble dans cette galère. Je savais que ma famille allait réagir positivement à la venue au monde de mes enfants. Chaque membre est d'une importance extrême chez les Bakkali.

Le fameux jour arriva. J'avais préparé avec l'aide de Dolorès et Mme. Phalange des tortillas espagnoles et des salades de toutes sortes pour l'entrée, une énorme Paella espagnole comme plat principale et des salades de fruits pour le dessert. J'étais un vrai chef ! Mehdi et Goya m'avaient apporté des bouteilles de leurs caves et ma mère allait apporter du vin de son propre vignoble.

Le soir, Mehdi et JannaLynn fûrent les premiers à venir.

- Comment ça va frangin? - Me dit il .

- Ca va et toi? JannaLynn tu es magnifique ! - dis-je me tournant vers ma belle sœur. - Vous n'avez pas amené Louise?

- Non, on l'a laissée avec sa baby-sitter. Où est Jane? - Celle ci apparût derrière moi - Aaaah Jane, ma chère Jane, tu es ravissante ! - Mehdi appréciait beaucoup son médecin depuis toujours, il adorait l'enquiquiner, la taquiner et l'énerver, mais ça partait d'un bon sentiment.

Ensuite ce fut le tour de mes parents d'arriver, suivis de Goya et Mycroft, son mari. Nous étions tous dans le salon marocain à parler et rigoler après leur avoir fait visiter la maison.

- Donc, vous allez aménager ensemble? - Demanda ma mère pleine de douceur. Voilà une question qu'on ne s'était pas posés ! - Ca ne me regarde pas, mais - Elle alluma une cigarette et ajouta en se dirigeant vers la fenêtre - Mais je crois que c'est très sérieux entre vous alors... !! - Maman... Elle était excitée comme une puce. C'était une femme géniale malgré ses excès de colère et son passé noir. Mais prenant de l'âge, malgré ses crèmes et lotions de jeunesse, elle était devenue très sage et ses joues creuses et ses quelques rides de sexagénaire lui donnaient un air de femme aillant un long vécu et une expérience noble. J'adorai ma mère. Mon père, lui, approchant des soixante dix ans, avait le visage fatigué par tant d'années à Azkaban, mais il s'était adouci. Son visage ténébreux et ses cheveux grisonnants et en bataille montraient un homme qui avait usé de magie noire. Il faut dire que la pratique de cette sorte de magie fait des ravages sur l'apparence physique d'une personne. Il était encore en pleine force de l'âge mais il n'avait plus l'endurance d’antan.

Heureusement, face à notre mutisme devant la question de maman, nous entendîmes sonner à la porte. Mon cœur jouait de la batterie. J'allais rencontrer pour la première fois rencontrer ma belle famille. Jane et moi nous levâmes et, main dans la main, nous nous dirigeâmes vers la porte d'entrée, où Dolores attendait mon signal pour ouvrir la porte.

Celle ci s'exécuta et quand elle l'ouvrit, je vis entrer le "premier homme du cœur" de Jane suivi de celui qui devait sans doute être le frère de ma belle, vue le ressemblance.

- Monsieur Harrinton, soyez le bienvenue dans ma demeure. Vous m'honorez de votre présence ! - Je serrai la main du père puis me tournais vers le frère - Merci d'avoir accepté de venir Ronald, vous permettez que je vous appelle ainsi? - Il répondit en me serrant la main également puis Jane prit la parole.

Je tremblais encore de la tête aux pieds et tandis que nous nous dirigions vers le salon où étaient assis les membres de ma famille, Madame Phalange me prit à part.

- Thaddéus, calmez vous par Vulcain, vous tremblez comme une feuille ! C'est votre belle famille, pas des trolls ! Tenez vous droit bon sang ! Où est passé votre fière allure?! Allez, buvez ça, ça va vous détendre ! Cul sec !- Elle me tendit un shooter de cognac immonde et me collant une tape sur la fesse, elle me fit rejoindre les invités.

Ils avaient déjà fini les présentations et Dolores venait de servir à chacun ce qu'il souhaitait. Je les rejoignis et les questions commencèrent à fuser dans tous les senses. Oh misère... !!
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Jane Harrinton Bakkali
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MessageSujet: Re: Une évolution dans la vie de deux oxymores   Une évolution dans la vie de deux oxymores EmptyLun 20 Jan - 23:55

-          Thadée !! Thadée !

J’étais paniquée et je ne pensais plus à rien, à part qu’il devait venir. Il arriva rapidement dans la salle de bain avec un air inquiet sur le visage.  Je levais mon visage pour le regarder et je sentis des larmes couler le long de mes joues avant de tober avec un « ploc » dans l’eau de la baignoire. Les yeux rougis, je le vis approcher sans réagir.


-          Que se passe t-il ?!
 
-           J’ai voulu entendre le bébé alors j’ai posé mes deux mains sur mon ventre….mais….chacune de mes mains a senti un battement… - répondis-je  confuse. Tu comprends, deux mains, deux battements… J’attends deux bébés, Thaddée. On n’a pas perçu le deuxième car il est plus tenue et fragile que le premier…. - .Je suis enceinte de jumeaux…. ! – Ajoutais-je étranglée par les larmes.


Il ne réagit pas tout de suite et je restais là, à le regarder sans rien pouvoir dire non plus.


-          Des jumeaux?! Tu es sûre de ce que tu dis?! – Je hochais la tête en vitesse pour lui faire comprendre que j’étais absolument sûre de ce que je disais. J’étais seule dans la salle de bain et j’avais pu entendre que le bruit de mon..mes enfants. J’éclatais en sanglot en y repensant. Je venais à peine de me faire à l’aidée que j’allais être mère ; que je devais de me refaire à cette idée mais en multipliant par deux -  Ma pauvre Jane, un enfant était déjà une charge, alors deux... Mes pleurs redoublèrent devant les paroles de Thadée qui n’était pas réconfortante à cet instant et il dû le comprendre - Hey, hey, hey... – dit-il  tout doucement en s'asseyant sur le bord de la baignoire pour me prendre dans ses bras afin de m’apaiser. Je me laissais faire et je m’y accrochais même de peur de sombrer littéralement. Je fermais les yeux en me concentrant sur son odeur qui imprégnait ses vêtements - Chérie, ça va aller. Ca va aller. – Ses caresses sur mes bras et ses baisers sur ma tempe me calmèrent graduellement  comme un enfant en crise. Je me focalisais sur le timbre de sa voix qui était grave mais douce et mélodieuse ; et cela fonctionnait. Je calmais mes pleurs avant de les éteindre complètement. - Ca va aller, ce n'est pas un drame... –  la douceur dans sa voix me rassura sur sa réaction face à la nouvelle et ses paroles concordaient également. Il ne pensait qu’à mon bien-être en cet instant.

J’essayais alors les sillons que les larmes avaient dessiné sur mes joues et je respirais à petit coup en essayant de reprendre un rythme lent et calme contrairement aux saccades qui me prenaient encore à cause de ma panique. Thadée m’aida à sortir de la baignoire et me sécha et finit par m’enrouler dans la serviette et me serrer fort contre lui. Entourée de ses bras, je posais ma tête sur son torse


-           On va être des parents géniaux Jane, je te le promet. Des jumeaux !  Plutôt que de voir ça comme une catastrophe, vois plutôt ça comme une double dose de bonheur et de joie !, je ne répondis rien car les yeux fermés, je mettais branché sur les vibrations de sa voix dans sa poitrine, entendre quelqu’un parler tout en mettant l’oreille sur sa poitrine, ça m’avait toujours réconforté. La seule personne avait qui je le faisais était mon père quand j’étais petite. Ça m’avait toujours calmé et rassuré. Je faisais comme une transition sans même que Thadée ne s’en aperçoive.

Il se décolla de moi et me pris par les épaules

-          Jane, regarde-moi. Regarde moi bébé – Je levais alors mes yeux vers les siens - Tout va bien se passer. D'accord? Tout ira à merveilles. Je te le promets. Ne t'inquiète pas. Tu veux que je t'accompagne chez toi? Tu as vécu trop d'émotions entre hier et aujourd'hui. 


J’acquiesçais car je voulais être chez moi, au chaud, entourée de mes affaires. Nous transplanâmes alors dans ma chaumière. Hadès vint me voir, je lui fis une caresse rapide mais je n’avais pas le cœur à l’ouvrage et il le vit bien. Je montais alors, sous bonne garde de mon homme vers ma chambre. Je me couchais et dormis presque immédiatement. Je ne descendis qu’en début de soirée, mieux moralement et physiquement. J’avais le ventre qui gargouillait sans discrétion pour réclamer la nourriture dont je l’avais privé durant ces longues heures de sommeil. Thadée, en homme attentionné, me prépara un gros encas, car je devais manger pour trois maintenant et une fois terminée, on alla sur le canapé, blottit l’un contre l’autre, dans un silence calme et réparateur, réfléchissant sans doute à notre vie qui venait d’évoluer à une vitesse folle.

Un mois était passé.  Je mettais faite à l’idée d’être une femme enceinte et enceinte de jumeaux par surcroît. J’avais retrouvé mon sourire, ma joie de vivre et mon énergie. J’avais pris du ventre mais cela restait discret. Les gens pensaient sans doute que j’avais pris un peu de poids mais personne ne me fit de remarques encore. Durant ce mois, nous avions construit une routine avec Thadée pour nous voir chez lui ou chez moi. Nous profitions pour sortir au restaurant ou dans des bars ou bistrot pendant que nous le pouvions encore pour manger en amoureux et déguster de très bons plats de toutes les cultures inimaginables. Je faisais attention à ce que je mangeais et buvais, toutefois, car j’avais un petit qui était plus faible que l’autre et il n’était pas question que je perde un de mes enfants. Thadée était au petit soin avec moi quand nous étions ensembles et il veillait à ce que je ne me fatigue pas inutilement et trop car savoir qu’un de nos enfants était faible, l’inquiétait beaucoup même si je lui avais expliqué que pour le cas des jumeaux, il arrivait souvent que l’un des deux prenne le pas sur l’autre. Je contrôlais leur souffle et leur rythme chaque jour, matin, midi et soir pour faire le nécessaire et même si un fœtus était plus faible, il n’en restait pas moins une forte tête car il s’accrochait. Je souris à cette pensée car cela était bien un trait de caractère de Thadée.
Durant cette période, j’avais envoyé un hibou à mon père et à mon frère pour qu’il se libère en vue d’un repas avec moi et Thadée. Je ne leur avais pas dit pour la grossesse. J’attendais d’être en face d’eux. Je ne voulais pas leur annoncer cela par voie postale. J’étais si impatiente de les revoir. Je les adorais et je ne les voyais pas assez souvent et j’en avais pris conscience avec ma nervosité et mon impatience qui étaient devenue insupportable sans compter les effets de la grossesse qui commençaient à pointer le nez. Ma nervosité se transformait en panique quand je pensais que ma famille allait rencontrée celle de Thadée. Cette rencontre plus la nouvelle, tout en même temps…j’avais dit à Thadée que nous étions fous et même si je voyais qu’il avait peur malgré ses efforts pour me le cacher, je savais que cela serait un moment fatidique dans nos vies. Mon chéri avait décidé de cuisiner lui-même et je ne le privais pas de cette distraction, car en attendant ça l’occupait et il n’échafaudait pas mille réactions de la part de mon père et de Ronald.

Le jour arriva. J’avais pris ma journée à l’hôpital pour aider Thadée et Dolorès à tout préparé pour ne pas que je devienne une pile électrique mais en réalité, je n’avais pas grand-chose à faire, vu comment j’étais surprotégée depuis la découverte de ma grossesse double. Je savais le menu et il me plut et j’étais pressée de manger, ma gourmandise accentuée par mon état.
Je m’habillais simplement mais avec goût sans rien mettre près du corps et la sonnerie sonna peu de temps après que nous ayons fini de nous vêtir. C’était Mehdi et Jannalynn qui étaient là, je reconnus leur voix, alors sortant de la chambre, je pris le chemin de l’entrée après avoir soufflé un bon coup pour faire descendre la pression. J’entendis alors Mehdi


-           Non, on l'a laissée avec sa baby-sitter. Où est Jane? – J’apparus derrière Thadée et mon patient sourit à ma vue. Aaaah Jane, ma chère Jane, tu es ravissante ! 
 
-          Merci Mehdi ! déclarais-je en embrassant  mon patient. Tout va bien ? Et toi Jannalynn? questionnais-je en lui faisant la bise.

Les parents de Mehdi ne tardèrent pas à arriver, suivies de Goya et de Mycroft. Tout se passait bien. Tout le monde était de bonne humeur et détendu. Nous étions allés au salon marocain, Thadée l’appréciait beaucoup. Il ne restait plus que mon père et mon frère.  Nous avions fait visiter la maison à la famille Bakkali dans son ensemble (le cercle restreint) et tout le monde en discutait.

- Donc, vous allez aménager ensemble? - Demanda la mère de Thadéé, pleine de douceur depuis la fête. Je ne savais pas quoi répondre car on n’en avait pas discuté ensemble et à la tête de Thadée, il était dans le même cas que moi, sa mère continua - Ca ne me regarde pas, mais… - Elle alluma une cigarette et ajouta en se dirigeant vers la fenêtre, pendant que je me levais, loin dans la pièce tout en restant naturelle pour ne pas la vexer mais pour ne pas respirer la fumer - Mais je crois que c'est très sérieux entre vous alors... !! – C’est vrai que ça l’était et elle ne pouvait imaginer à quel point !


- Maman...

Nous ne savions pas quoi répondre et heureusement, la sonnerie de la porte d’entrée retentit. Sauver par le gong comme on dit. Je souris de toutes mes dents. Papa me sauvera toujours le moment venu pensai-je comme une enfant et je regardais Thadée, il avait changé de tête et viré un peu de couleur. Je lu claquais un bisou sur la joue pour le détendre. On se leva et main dans la main, je le conduisis à la porte où il donna le feu vert à Dolorès quand il jugea être prêt.


- ça va bien se passer, mon amour. Tu verras, ils sont très gentils et merveilleux comme tu es, ils ne pourront qu’approuver.

La porte s’ouvrit et je vis mon père et mon frère, sur le perron. 

Une évolution dans la vie de deux oxymores 5ba58310      Une évolution dans la vie de deux oxymores Effnt-10
Mon frère                                                                                                Mon père



Je poussais un cri et me jetais dans les bras de mon père adoré.
 Il me serra fort contre lui en m’embrassant et me caressant le dos comme lorsque j’étais enfant.


-          Bonjour ma petite ! Tu m’as l’air en forme dis-moi.
-          Bonjour papa ! Je vais très bien !   Ronald !! Toujours les cheveux en bataille m’exclamais-je en riant et en l’embrassant. Comment va mon grand-frère préféré ?
-          Préféré ? Vraiment ? Quelle chance vu que je suis le seul plaisanta-t-il.  Il me tendit les bras et je lui plaquais un bisou sur la joue qu’il me rendit.

Je  revins vers Thadée et ouvrit mon bras pour le présenter


-          Papa, Ronald, je vous présente Thaddeus Bakkali ou Thaddée pour les intimes ; mon compagnon. Thadée voici, mon père Christian Harrinton et Ronald Harrinton.
 
-          Monsieur Harrinton, soyez le bienvenue dans ma demeure. Vous m'honorez de votre présence ! - Il serra la main de mon père puis se tourna vers mon frère - Merci d'avoir accepté de venir Ronald, vous permettez que je vous appelle ainsi? 
 
-          Bien sûr, comme je vous appelerai Thaddeus ! ça sera beaucoup plus simple. Vous savez quand ma soeur demande, on obéit répondit Ronald, à l’aise en rendant sa poignée de main à cher Bakkali, nerveux.
 
-          Enchanté de faire votre connaissance Thaddeus ! J’espère que ma fille ne vous martyrise pas trop ? plaisanta mon père pour essayer de détendre Thadée car il ressentait sa nervosité étant comme moi, sensible aux ondes.  C’est pourquoi j’avais mis un écran protecteur autour de mon ventre pour qu’il ne capte pas les deux bébés.
 
-          Allons, rentrons !! On sera mieux à l’intérieur et il y a les parents et frère et sœur de Thadée qui sont là aussi.


Ma famille me suivit et Thadée resta parler avec Madame Phlange qui était des nôtres. Mon père et mon frère l’avaient d’ailleurs reconnu et saluer avec joie. Les présentations furent faites entre les Bakkali et les Harrinton. Tout se passa correctement et sans heurt. Même s’ils avaient compris à qui, il avait affaire, mon père et Ronald restèrent eux-mêmes et détendu. C’était comme ça, dans ma famille, on faisait confiance à chacun de nous. Si je jugeais bon de les présenter c’est qu’ils en valaient la peine. Je sentis une fierté pour mes trois hommes en les regardant parler et se mélanger comme une seule et même famille. Toutes mes craintes s’envolèrent. Je fis signe à Dolorès de préparer les verres pour l’apéritif et les petits canapés qui les accompagnent.  Là, comme si l’alcool déliait les langues, les questions fusèrent.


- Dis-moi ma fille, pourquoi cette soudaine urgence pour ce repas ?


-  Et pourquoi avec la famille de Thadée, surtout !! On n’a rien contre vous mais ça faisait deux ans qu’on n’avait pas vu Jane et elle nous demande et ce n’est même pas une réunion de famille… Tu as encore fait une bêtise ?


- Ronald !! Je ne suis plus une petite fille ! Je voulais vous voir c’est tout…comme tu le dis, ça faisait longtemps et…comme je suis avec Thadée maintenant, je voulais vous le présenter.


- J’en suis content ma petite mais il n’y a pas autre chose ? Je te connais tu sais..


- Vous êtes bizarre tous les deux répliqua Goya avec sa franchise particulière.


-  Elle a raison, on a l’impression que vous attendez l’éruption du Vésuve ! s’exclama Ronald.


- Vous avez des problèmes ? questionna père Bakkali


- On devrait peut-être arrêter de les harceler, ils parleront le moment venu proposa Mycroft, gentiment comme  à son habitude.

Je le remerciais d’un sourire et ouvrit la bouche pour prendre la parole quand Goya revint à la charge.


-          On ne les harcèle pas ! On veut qu’il accouche ! On dirait deux piquets. D’ailleurs Jane, tu as encore pris du poids !


-          Tu en n’as pas marre de surveiller mon poids Goya !!


-          Elle est jalouse parce que tu as de belle forme c’est tout, tenta de blaguer mon frère.


-          Vous êtes impossible ! Je regardais et il vint se placer près de moi- On vous a demandé de venir pour passer du temps avec vous, pour que vous fassiez connaissance également car avec Thadée, c’est très sérieux…sérieux au point où… je suis enceinte ! Oui je suis enceinte, j’attends des jumeaux et ça depuis un mois. C’est pour ça que j’ai grossi !! répliquais en fusillant du regard Goya.

Ils me regardèrent tous silencieusement sans rien dire, sans rien faire et je commençais un lever un sourcil.


-          Tu crois que je les ai tués par un choc émotionnel ? demandais-je à Thadée mi-figue, mi-raisin.

Là, les réactions explosèrent et s’enchaînèrent au point où je dus m’asseoir et je laissais Thadée gérer la suite immédiate en ponctuant ses réponses par les miennes mais en regardant mon père, je captais son regard et je ne lus qu’aucune colère mais plutôt de la peur et de la confusion ainsi qu’un peu de méfiance. Ronald était un peu choqué et un peu méfiant mais il ne semblait pas en colère non plus. Ils regardaient tous les deux, plus attentivement, Thadée. Tout n’était pas encore joué même avec les Bakkali.
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Thaddée Bakkali
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MessageSujet: Re: Une évolution dans la vie de deux oxymores   Une évolution dans la vie de deux oxymores EmptyMar 21 Jan - 17:02

Lorsque je rejoignis tout le monde au salon, je restais appuyé contre le colonne d'entrée de la pièce, essayant de garder mon calme. Le père de Jane alias Beau Papa fût le premier à tendre le perche.

- Dis-moi ma fille, pourquoi cette soudaine urgence pour ce repas ?

-  Et pourquoi avec la famille de Thaddée, surtout !! - Répliqua Ronald, qui voyant la tête de ma famille, se dépêcha de se justifier - On n’a rien contre vous mais ça faisait deux ans qu’on n’avait pas vu Jane et elle nous demande et ce n’est même pas une réunion de famille… Tu as encore fait une bêtise ?

- Ronald !! Je ne suis plus une petite fille ! Je voulais vous voir c’est tout…comme tu le dis, ça faisait longtemps et…comme je suis avec Thaddée maintenant, je voulais vous le présenter. - J'étais touché par ses mots même si en vérité, l’initiative venait de moi !

- J’en suis content ma petite mais il n’y a pas autre chose ? Je te connais tu sais..

- Vous êtes bizarre tous les deux - répliqua Goya avec sa franchise particulière, cigarette au bec et un regard de rayon x.

- Elle a raison, on a l’impression que vous attendez l’éruption du Vésuve ! - s’exclama Ronald.

- Vous avez des problèmes ? - Questionna mon père, sur le point de sortir un chéquier

- Non papa, range ton chéquier et garde ton argent on a aucun problème ! - Répondis-je agacé par cette agression de la part de nos convives. Je pris place prêt de Jane.

- On devrait peut-être arrêter de les harceler, ils parleront le moment venu ! - Proposa Mycroft avant que Goya revienne à la charge. - On ne les harcèle pas ! On veut qu’ils accouchent ! On dirait deux piquets ! D’ailleurs Jane, tu as encore pris du poids ! - Je fusillais ma sœur du regard.

-Tu en n’as pas marre de surveiller mon poids Goya !!

- Tu as grossi c'est un fait, t'as pas à en avoir honte ! Je me demande juste comment Thaddée peut rester avec toi avec tous ce gras !

- Goya, il suffit ! - Grogna mon père. Mehdi profitait du moment, pour lui cette scène valait tout les rires du monde !

- Elle est jalouse parce que tu as de belle forme c’est tout ! - Tenta de blaguer mon beau frère. Aïe aïe aïe...

- Et vous Ronald, pourquoi n'êtes vous pas accompagné? Vous ne savez pas "le" manier? - Alleeeez... Encore une attaque ! - Goya, tais toi ! - Dis-je les yeux virant au bleus. Mais Jane perdit patience et...

- Vous êtes impossible !  On vous a demandé de venir pour passer du temps avec vous, pour que vous fassiez connaissance également car avec Thdadée, c’est très sérieux…sérieux au point où… je suis enceinte ! - Mehdi étouffa un rire -  Oui je suis enceinte, j’attends des jumeaux et ça depuis un mois. C’est pour ça que j’ai grossi ! - Jane était furieuse, je le voyais bien, mais cette annonce plongea toute la maison dans un silence sépulcral.

- Tu crois que je les ai tués par un choc émotionnel ? - Me demanda Jane mettant sa main dans la mienne. Nous étions tous les deux debout attendant une réaction qui ne tarda pas à venir.

- Oh Pu-tain... HOHOHOHOHO - Rigola Goya.

- Mais comment ça enceinte?! - Démarra ma mère se levant d'un bond. - Pourquoi n'avez vous rien dit avant ?! - Ce fût mon père qui en rajouta - Thaddéus, souviens toi de la dernière fois ! Avoir un enfant n'est pas un jeu ! - Jane s'assit, épuisée par tant ce brouhaha - Félicitations petit frère ! - Dit Mehdi à mon grand étonnement, et JannaLynn nous félicita aussi. Le père de Jane et son frère gardaient le silence, je cherchais à faire taire tout le monde et je vis qu'ils me regardaient tous les deux d'un air méfiant .

- CA SUFFIT STOP !! TOUT LE MONDE ASSIS IPSO FACTO ! - Criais-je. Tout le monde s'assit sans rechigner - Je veux le silence ! Je vais répondre à vos questions une par une. Maman, si on a rien dit c'est parce que je vous connais, vous allez vous emballez et vous ne nous foutrez pas la paix ! Et je voulais d'abord rencontrer ma belle famille - je me tournais vers eux avant d'ajouter - si vous me permettez bien entendu, pour faire cette annonce ! Ensuite, oui papa, je me souviens de la dernière fois, on oublie pas qu'on a un fils aussi facilement ! JannaLynn et Mehdi, merci beaucoup pour vos félicitations. Toi Goya, vas te faire foutre et noie toi dans ton venin ! Quelqu'un d'autre doit ajouter quelque chose?! Non? Alors à table !

Je sonnais la cloche et Dolores apparût avec sa baguette, faisant léviter au dessus de nos têtes tous les plats et les posant sur la longue table de la salle à manger.
J'avais Jane à ma droite, son père à ma gauche, en face d'elle. Le repas commença en silence, personne n'osait parler et mes yeux étaient toujours d'un bleu glace. Jane posa sa main sur ma cuisse sous la table pour me détendre. Petit à petit, cela fît effet et mes yeux redevinrent marron foncé, leur couleur naturelle. C'est à ce moment que le père, se tourna vers moi.

- Thaddéus? - Je levais mon visage vers lui - Votre père à soulevé un point qui me traîne dans la tête... Il a dit "souviens toi de la dernière fois" -puis s'adressant à mon père - Corrigez moi si je me trompe Lord Raphaël. - Mon père prit un air sérieux. Cette histoire l'énervait plus qu'autre chose.

- Évitons les sujets fâcheux et susceptibles de semer la discorde quand on est à table ! - Dit mon père d'un ton sévère. Je plantais mes yeux dans son regard et fit un mouvement plus ou moins discret avec ma main pour lui demander de se taire.

- En effet et je comprends que vous vouliez en savoir plus. - Je pris une serviette pour m'essuyer la commissure des lèvres, puis, me raclant la gorge - Alors, je suis déjà père. J'ai eu un fils il y a environ dix ans. Je venais tous juste de quitter Durmstrang et je sortais avec une élève de Poudlard, la fille de Dean Thomas, vous le connaissez peut être? Nous avons eu un enfant et sa famille m'a interdit de m'en approcher. J'ai bataillé auprès des miens pour avoir sa garde mais ils ont été plus forts. Comprenez la crainte de mon clan, on s'est déjà vus retiré un membre de notre famille, et nous ne voulons pas que cela arrive de nouveau. D'ailleurs, ça n'arrivera pas - Je tournais mon visage vers Jane et lui sourit avant de m'adresser au père à nouveau - J'aime votre fille Mr. Harrinton, je l'aime plus que ma propre vie ! Et je sais qu'elle m'aime aussi !

- Tout cela est bien beau Thaddéus, mais comprenez notre inquiétude à nous aussi - Ajouta le frère de ma compagne. - Si jamais les choses ne se passent pas comme prévues pour vous et ma sœur, comprenez bien qu'il est hors de question que nous nous laissions faire, mages noirs ou pas !

- Cela ne concerne que Jane et moi Ronald, et personne d'autre autour de cette table - Je mitraillais chacune des personnes assises - Nous en avons déjà parlé, et nous sommes mis d'accord. Vous n'avez aucune inquiétude à vous faire. Je comprends votre crainte mais je peux vous assurez que Jane sait me remettre à ma place quand il le faut et je ne suis pas un voyou. Jamais je ne laisserai quoi que ce soit arriver à Jane ou à nos futurs enfants.


Je sentis le regard fier de ma mère et mon père se poser sur moi. Il fallait faire honneur à la famille et je pense avoir réussi. Je suis peut être le plus jeune mais également le plus diplomate, c'était un des traits de caractère qui attiraient Jane en moi, et je savais qu'elle devait être très fière de moi.
Ils avaient l'air un peu plus détendus, j'étais content qu'ils fassent confiance à Jane. Si elle m'a choisi moi, c'est qu'il doit bien y avoir une raison, à part le sexe.

- Et donc, des jumeaux ? - Dit Mehdi qui avait gardé le silence tout le long - Comment allez vous vous en occuper si tu habites ici et Jane à Londres?

- C'est vrai ça - ajouta Mycroft - Désolé, je sais que je ne peint ni coupe rien dans toute cette histoire, mais Mehdi soulève un point important... Chérie, tu peux me passer le sel?

Tous nous regardaient en silence, attendant une réponse de notre part. Un silence assez énervant je dois dire.

- Roh et puis zut, tant pis... Madame Phalange ! - Dis-je à haute voix, et la vieille dame arriva doucement avec une petite boîte dans la main qu'elle me tendit. - Je voulais attendre que vous soyez tous partis pour faire ça mais vu que vous ne me laissez plus le choix...

Je me levais et me mis à genoux devant Jane, le cœur battant la chamade, ouvrant la petite boîte et laissant briller de milles feux une bague en or couronnée d'un diamant rose pâle.  - C'est pas vrai?! - Dit Goya de l'autre côté de la table se couvrant la moitié du visage avec les mains.

- Jane Harrinton, Calamity Jane, mon amour. Me ferais-tu l'immense l'honneur d'accepter de m'épouser, et de passer le reste de ta vie à mes côtés?
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Jane Harrinton Bakkali
Directeur de St Mangouste
Jane Harrinton Bakkali


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MessageSujet: Re: Une évolution dans la vie de deux oxymores   Une évolution dans la vie de deux oxymores EmptyDim 26 Jan - 21:01

-          Tu crois que je les ai tués par un choc émotionnel ? demandais-je à Thadée devant le silence de nos familles mais la réponse vint immédiatement par la réaction de Goya qui fut la première à réagir suivit des autres qui se jetèrent pratiquement pour parler à sa suite.
 
-           Oh Pu-tain... HOHOHOHOHO - Rigola Goya
 
 Comment ça enceinte? - Démarra  Catherine qui se leva d'un bond. - Pourquoi n'avez vous rien dit avant ?! - Ce fût son père Raphaël qui en rajouta - Thaddéus, souviens toi de la dernière fois ! Avoir un enfant n'est pas un jeu ! 


Ça commençait mal, si tout le monde réagissait comme ça… Je fus piquée par la réaction des parents de Thadée. Nous prenaient-ils pour des enfants irresponsables qui n’avaient pas réfléchi à la situation à tête reposée ? Goya, j’étais habituée et je me fichée de son avis mais devant toute cette agitation, je pris une chaise et je m’assis, épuisée par ce brouhaha infernal qui empêchait que l’on se parle normalement et calmement. C’était pire qu’à l’hôpital, c’est pour dire. Je passais une main sur mon front et fermais les yeux. Je tournais la tête vers mon frère et mon père et je vis qu’ils me regardaient avec sollicitude mais ils ne semblaient pas heureux ou du moins, ils avaient besoin d’être rassuré. Je commençais à perdre patience quand Thadée devança mon intention et se mit à élever la voix pour que tout le monde la ferme, une bonne fois pour toute.

- CA SUFFIT STOP !! TOUT LE MONDE ASSIS IPSO FACTO ! – Cria t-il. Je le regardais avec reconnaissance et avec fierté devant sa mine imposante et son autorité. Je sentis mes muscles se délier petit à petit et je me décontractais. Je regardais alors nos familles en silence. Thadée reprit car tout le monde attendait la suite de son coup de gueule. Moi aussi d’ailleurs. Je posais une main sur mon ventre et m’installais confortablement. - Je veux le silence ! Je vais répondre à vos questions une par une. Maman, si on a rien dit c'est parce que je vous connais, vous allez vous emballez et vous ne nous foutrez pas la paix ! Et je voulais d'abord rencontrer ma belle famille. Je fus surprise de le voir parler ainsi à sa mère car devant moi, il les défendait et m’avait dit qu’ils seraient emballés etc et là, il leur dit le contraire, qu’on avait attendu parce qu’ils allaient être envahissants ?? Il m’avait dit que je devrai faire avec et il nous sort ça. Je réprimais un sourire mais ne dis rien. Il se tourna vers mon père et mon frère en continuant sans attendre la réponse de sa mère - Si vous me permettez bien entendu, pour faire cette annonce ! Ensuite, oui papa, je me souviens de la dernière fois, on n’oublie pas qu'on a un fils aussi facilement ! JannaLynn et Mehdi, merci beaucoup pour vos félicitations. Toi Goya, vas te faire foutre et noie toi dans ton venin ! Quelqu'un d'autre doit ajouter quelque chose?! Non? Alors à table !


Il les avait tous cloué le bec et je m’en délectais. Je n’avais plus aucun doute sur sa propension à respecter ce que nous avions dit et ce qu’il m’avait promis. Dolores fut appelée par la clochette pour nous apporter les plats. Ces derniers lévitèrent jusqu’à nous et vinrent se poser délicatement sur la table. Je n’étais pas habituée à être servie ainsi surtout que je n’habitais pas chez Thadée, je passais quelques jours par-ci par-là mais je continuais à être dans ma petite chaumière accueillante. Depuis que j’étais enceinte, donc un mois Thadée n’arrêtait pas de trouver des excuses pour que je passe le plus de temps ici pour que je ne me fatigue inutilement à me préparer mes repas, faire mon ménage ou encore milles et une petite chose. J’avais encore donc le réflexe de me lever parfois. Je souris et me rassis lentement pour me caler au dossier. Nos invités se levèrent et je  les regardais tous se lever pour aller se mettre autour de la grande table, étant déjà assise, je les observais et Thadée avait réussi à les contenir. Je les regardais tous s’asseoir sans mot dire, comme des enfants pris en faute.  J’étais entourée de Thadée, de mon père et mon frère n’était pas loin. Je leur souris d’un sourire calme et tranquille pour les rassurer. Le repas commença en silence, personne n'osait parler. Je tournais la tête du côté de mon homme et je vis qu’il avait encore ses yeux d’un bleu éclatant.  Sa colère n’était pas encore retombée, je passais alors sous la table pour la poser sur sa cuisse afin de l’apaiser. Je fis une légère pression ainsi qu’un mouvement apaisant et je le sentis graduellement se détendre. Ses pupilles redevinrent alors marron noisette. Je lui souris et lui fis une mimique de baiser.

Mon père se tourna alors vers Thadée en risquant à prendre la parole. Je l’encourageais d’un mouvement de la tête.

-          Thaddéus? - Il leva son visage vers lui - Votre père à soulevé un point qui me traîne dans la tête... Il a dit "souviens-toi de la dernière fois" -puis s'adressant à Raphaël-  Corrigez moi si je me trompe Lord Raphaël. -  Raphaël Bakkali prit un air sérieux. Je ne le connaissais pas encore parfaitement mais quand il avait cette tête là, cela signifiait que les choses étaient graves pour lui. Je compris alors que l’histoire du fils de Thadée était encore très sensible. Je notais ce détail dans une partie de mon cerveau pour plus tard.
 
-           Évitons les sujets fâcheux et susceptibles de semer la discorde quand on est à table ! – déclara le père de Thadée d'un ton sévère.  Je fronçais les sourcils, mécontente qu’il parle ainsi à mon père.
 
 
-          Mon père a le droit de poser cette question, vu la situation.  C’est mon père, pas un enfant qu’on réprimande.


Thadée fit un geste pour que son père se taise et il se tourna vers le mien pour le renseigner. Je lui en fus reconnaissante.


-          En effet et je comprends que vous vouliez en savoir plus. – Il prit une serviette pour s'essuyer la commissure des lèvres, puis, se raclant la gorge - Alors, je suis déjà père. J'ai eu un fils il y a environ dix ans. Je venais tous juste de quitter Durmstrang et je sortais avec une élève de Poudlard, la fille de Dean Thomas, vous le connaissez peut être? Nous avons eu un enfant et sa famille m'a interdit de m'en approcher. J'ai bataillé auprès des miens pour avoir sa garde mais ils ont été plus forts. Comprenez la crainte de mon clan (je levais les yeux au ciel en entendant le mot clan, ça faisait vraiment secte ou mafieux), on s'est déjà vus retiré un membre de notre famille, et nous ne voulons pas que cela arrive de nouveau. D'ailleurs, ça n'arrivera pas – Il tourna son visage vers moi et me sourit avant de s'adresser à mon père à nouveau - J'aime votre fille Mr. Harrinton, je l'aime plus que ma propre vie ! Et je sais qu'elle m'aime aussi !


Je lui pris la main et la serrais tout en lui souriant. On se tourna vers Ronald qui avait prit la relève de mon père.

- Tout cela est bien beau Thaddéus, mais comprenez notre inquiétude à nous aussi. Si jamais les choses ne se passent pas comme prévues pour vous et ma sœur, comprenez bien qu'il est hors de question que nous nous laissions faire, mages noirs ou pas !


-          Cela ne concerne que Jane et moi, Ronald, et personne d'autre autour de cette table - Il mitrailla chacune des personnes assises. Je ne dis rien car il n’avait pas tort et qu’il incluait aussi sa famille dans le lot- Nous en avons déjà parlé, et nous sommes mis d'accord. Vous n'avez aucune inquiétude à vous faire. Je comprends votre crainte mais je peux vous assurez que Jane sait me remettre à ma place quand il le faut et je ne suis pas un voyou. Jamais je ne laisserai quoi que ce soit arriver à Jane ou à nos futurs enfants.
 
-          Ne t’inquiète pas Ronald. J’ai clairement dit à Thaddée ce que je comptais avoir et ne pas avoir quand nous avons réfléchi si je gardais les bébés ou pas. Je ne me laisserais pas faire et si jamais ça ne fonctionne pas entre nous deux, on n’a réglé ce côté-là. Jamais je ne perdrais mes enfants mais Thadée ne les perdra pas non plus. Je sais que je peux compter sur toi et papa et je vous en remercie. Thadée fait attention à moi et il ne pourrait pas être mieux, je vous assure et sa famille aussi. Ils sont des mages noirs mais ils sont corrects. Je suis bien ajoutais-je en allant les embrasser tous les deux. Je suis contente que vous soyez là, ça ajoute à mon bonheur.
 
Je me remis à ma place et je regardais Thadée, fière de lui car il était resté ferme mais diplomate et sympa avec mon père et mon frère. Il avait mis des limites mais sans pour autant être désagréable. Il n’aurait pas pu mieux faire.  Ronald et papa se détendirent et mes paroles avaient eu le but escompté. Il me faisait confiance comme toujours comme j’avais confiance en eux.


-          Et donc, des jumeaux ? - Dit Mehdi qui avait gardé le silence tout le long - Comment allez vous vous en occuper si tu habites ici et Jane à Londres?

- C'est vrai ça - ajouta Mycroft - Désolé, je sais que je ne peins ni coupe rien dans toute cette histoire, mais Mehdi soulève un point important... Chérie, tu peux me passer le sel?


Tous nous regardaient en silence, attendant une réponse de notre part. Un silence s’installa car franchement, nous n’avions pas encore pensé à cela. Nous avions le temps et nous profitions au maximum de notre temps à deux. C’était le plus important car nous allions être parents mais nus n’avions pas passé beaucoup de temps ensemble.  Et avec les deux bébés, nous n’allions pas pouvoir en profiter et j’avais besoin de connaître encore plus intiment et parfaitement le père de mes enfants. Mais raisonnablement, je suis consciente que mon cottage est trop petit pour accueillir toute ma future famille, Thadée compris. Je n’avais que deux chambres  et aux fils du temps, cela serait étroit même si aux débuts cela pouvait convenir. Toutefois, je connaissais suffisamment Thadée à ce stade pour savoir qu’il ne voudrait pas que je vive dans mon cottage, tellement il était habitué à un grand confort et au luxe. Je regardais Thadée en haussant les épaules.


-          Nous avons le temps de penser à ça Mehdi mais je pense que nous allons finir par habiter ici même si mon cottage, je le garderai car il est assez grand. Rien ne nous oblige à choisir.
 
-          Oui  mais vous n’allez pas les trimballer sans arrêt à travers le globe répliqua Catherine appuyée par son mari.

- Roh et puis zut, tant pis... Madame Phalange ! – Dit Thadée à haute voix, et la vieille dame arriva doucement avec une petite boîte dans la main qu'elle lui tendit. - Je voulais attendre que vous soyez tous partis pour faire ça mais vu que vous ne me laissez plus le choix...

Je le regardais intriguée. Qu’est-ce qu’il allait faire. Je l’interrogeais du regard.
 
-          Qu’est-ce qu’il y a Thadée ?

Pour tout réponse, il se leva et mis un genou à terre devant moi. Je le regardais interloquée et choquée ne sachant pas quoi faire. Il m’avait déjà fait le coup du genou à terre mais là, il y avait tout le monde, et il avait une boîte dans la main. Ça ne pouvait être que ça mais en même temps, on ne se connaissait depuis si peu et même si j’étais enceinte, ce n’était pas une raison de me faire ce genre de proposition et encore moins parce qu’il y avait la présence de mon père et de mon frère.  J’étais indécise mais excitée et mon père battait la chamade, devant ce spectacle et ce qui allait arriver dans quelques secondes. Il ouvrit la boîte et les reflets du soleil traversèrent les grandes baies vitrées et vinrent frapper le joyau qui était une bague en or couronnée d’un dimant rose pâle.


-          C'est pas vrai?! - Dit Goya de l'autre côté de la table se couvrant la moitié du visage avec les mains.
 
-           Jane Harrinton, Calamity Jane, mon amour. Me ferais-tu l'immense honneur d'accepter de m'épouser, et de passer le reste de ta vie à mes côtés?
 
-          Je…(je me raclais la gorge qui était obstruée d’un coup)….Thadée…euh..oui, oui, j’accepte déclarais-je un sourire aux lèvres à la fois émue et tendue car ma vie prenait un rythme effréné et j’avais l’impression d’être dans des montagnes russes et que je ne contrôlais plus rien. La vitesse étant trop rapide, les tournants imprévisibles. 

J’embrassais Thadée qui s’était relevée et lui dis tout doucement dans l’oreille pour que ça ne soit entendu que de moi.


-          Ce n’est pas à cause des enfants et de ma famille présente, n’est-ce pas Thadée ? Parce que si c’est ça, je veux que tu saches, que tu n’as aucune obligation envers moi ou eux…on n’est plus à un siècle où il faut que les parents soient mariés pour légitimer les enfants.


On se rassie à table et tout le monde, encore une fois parla en même temps après une période de silence. Je me tournais vers mon fiancé.


-          Décidément, nous avons mis en place une opération pour les tuer d’apoplexie, aujourd’hui rigolais-je pour détendre l’atmosphère. Du coup Mehdi, je pense que la réponse à ta question est réglée, je vais devoir venir habiter ici. Thadée ne voudra jamais aller à mon cottage plaisantais-je.  

Nous mangeâmes la suite du repas et je complimentais Thadée sur sa cuisine. Je me régalais et me resservis deux fois du plat sous les regards moqueurs de Goya. Je la fusillais du regard et mangeais ostensiblement. Mon père me donna des anecdotes sur la grossesse de ma mère quand elle m’attendait et je remarquais des ressemblances. Cela me réchauffa le cœur, me réconforta et je me sentis proche de ma mère. Je fus émue et je dû faire un effort pour ne pas pleurer. Arrivée au dessert, je regardais l’heure et inquiète me demandait s’il allait venir. Pendant un mois où Thadée avait organisé cette journée, j’avais de mon côté monter un projet pour mon cher fiancé. Je mettais lancer sans plus réfléchir sinon j’aurai peut-être fait marche arrière ne sachant pas comment cela serait pris par mon amour et sa famille.

C’est le bruit de la sonnette qui me fit émerger de mes pensées et comme une pile, je me levais d’un bout.


-          Je vais ouvrir !! Ne bouge pas déclarais-je précipitamment à Thadée le voyant se lever. Je partis en vitesse avant qu’il ne me tienne tête.

Heureusement qu’il était en conversation avec mon père et qu’il était courtois car ça l’a empêché de faire sa tête de mule. Je partis ouvrir et je souris devant mes visiteurs. Je les rassurais en disant qu’il y avait ma famille, que j’étais là et que rien ne lui arriverait et que comme convenu, ils pouvaient passer le prendre en début de soirée. Cela nous laissait toute l’après-midi ensemble.  Je leur souris et l’encourageais  à me suivre à l’intérieur de la maison. Sur le chemin, je le rassurais à son tour en parlant des personnes présentes et de Thadée, beaucoup de Thadée.


-          Tu verras par toi-même. Il sera très heureux de te voir. Il ne va pas en croire ses yeux. N'aie pas peur, ils ne sont pas méchants. Je t'assure.

Arrivée dans la salle à manger, je raclais ma gorge et demandais l’attention de tout le monde.


-          Excusez-moi ! J’ai un invité en plus.

Je poussais alors le jeune garçon devant moi avec un sourire.


-          Les grands-parents de Mansour après de nombreuses discussions avec moi, l’a autorisé à venir passer l’après-midi avec nous. N’est-ce pas merveilleux ? Mansour, je te présente, ton oncle Mehdi et ta tante Jannalynn, là c’est ta tante Goya et ton oncle Mycroft.Là, c’est ton grand-père Raphaël, là ta grand-mère Catherine.  Ici, c’est mon père Christian Harrinton, à côté mon frère Ronald et enfin, lui, c’est Thaddeus, ton…père.  Tout le monde, voici Mansour, le fils de Thaddéus.


Ça y est les dés étaient jetés « alea jacta es » comme avait dit César. Pour la troisième fois en quelques heures un silence accueillit ma présentation.


-          Ils sont un peu surpris, ne t’inquiète pas rassurais-je Mansour devant la tête des Bakkali surtout et le petit n'était pas à l'aise avec tous ces regards sur lui et devant tant d'inconnus. Je me rapprochais de lui et lui caressais la tête. Ils attendent ce moment depuis très longtemps.
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Thaddée Bakkali
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MessageSujet: Re: Une évolution dans la vie de deux oxymores   Une évolution dans la vie de deux oxymores EmptyMar 28 Jan - 14:21

- Jane Harrinton, Calamity Jane, mon amour. Me ferais-tu l'immense honneur d'accepter de m'épouser, et de passer le reste de ta vie à mes côtés?

L'angoisse... Tous me regardaient impressionnés par cette audace et cette demande en mariage tout à fait inattendue. Je sentais mes muscles se raidir, les veines de mon corps se marquant à chaque battement de cœur, attendant la réponse de celle qui depuis quelques mois partageait ma vie et allait devenir la mère de mes enfants.

- Je… - elle se raclais la gorge qui était obstruée d’un coup - ….Thaddée…euh..oui, oui, j’accepte !! - Dit elle en se levant. Je me levais également et nous embrassâmes avant de nous serrer dans les bras. Elle me dit doucement à l'oreille pour que les autres n'entendent pas - Ce n’est pas à cause des enfants et de ma famille présente, n’est-ce pas Thaddée ? Parce que si c’est ça, je veux que tu saches, que tu n’as aucune obligation envers moi ou eux…on n’est plus à un siècle où il faut que les parents soient mariés pour légitimer les enfants.

Ce à quoi j'ai répondu aussi discrètement que possible - Jane, à chaque fois que tu doutes de moi, je suis pris d'une vive envie de t'étrangler... Depuis quand est-ce que je suis les protocoles et depuis quand je m'intéresse à légitimer quoi que ce soit? JE TE VEUX ! Je te veux toi et personne d'autre !

Nos corps se détachèrent et et nous reprîmes nos places assises, sous le regard ébahi de nos deux familles. Mon frère Mehdi se leva et se mit à applaudir, suivi bientôt par Mycroft, JannaLynn, puis Goya ainsi que mes parents et Ronald. Tous applaudissaient et nous félicitaient. - BRAVO ! - Cria Mycroft, et enfin le père Harrinton se leva également et se mit à applaudir énergiquement à son tour. Jane était toute émue, moi j'étais aux anges. Que pouvais-je demander de plus? Une magnifique maison, un travail, j'allais être papa pour de vrai cette fois, et je venais de demander en mariage l'amour de ma vie. Nous étions à présent fiancés. Notre vie prenait de la vitesse et ne ralentissait face à aucun virage dangereux, mais j'aimais ça. J'ai toujours aimé l'adrénaline, le goût du danger, l'imprévu et l'insouciance ! La vie courte et chaque jour elle nous livre des surprises, vivons la comme il se doit, sans freins, sans contrôle... Traçons la route sans reflections comme le taureau qui décorait la blason de ma famille !

Tout le monde reprit son calme et ce fût mon père qui prit la parole le premier:

- Thaddéus, je ne sais plus si tu es courageux ou inconscient, mais en tous cas tu as hérité ce côté téméraire de je ne sais qui et qui personnellement me laisse froid. - Il nous regarda Jane et moi - Vous allez vous marier donc...? Je n'ai aucun problème avec vous Mademoiselle Harrinton, au contraire, je sais que vous serez une belle fille formidable, mais je pense que tout cela va beaucoup trop vite.

- Rooh, papa, ils sont adultes, ils savent ce qu'ils font ! - Répondit Mehdi prenant notre parti - Et puis il est toujours recommandé d'avoir un médecin dans son cercle intime ! Imagines le jour où tu seras sur ton lit de mort, peut-être que Jane sera la seule à pouvoir te donner un sursis et prolonger ta vie de quelques années !

- Encore une fois papa, ça ne regarde personne d'autres que nous - Dis-je lassé par tant de réticence à chaque nouvel événement.

- Décidément, nous avons mis en place une opération pour les tuer d’apoplexie, aujourd’hui ! - Rigola Jane pour détendre l'atmosphère. - Du coup Mehdi, je pense que la réponse à ta question est réglée, je vais devoir venir habiter ici. Thaddée ne voudra jamais aller à mon cottage !

- Mais c'est faux ! J'adore ton cottage ! Il est petit, étroit, on ne peut rien faire à part lire et b.... - Je réfléchis pour une fois avant de parler et sortir une gaffe monumentale - ... et bien manger ! Après je pense que vue que la famille va s’agrandir, il vaut mieux en effet que tu t'installes ici avec moi mon amour, effectivement ! Et si ça ne nous plait plus, on pourra toujours partir ailleurs !

La suite du repas continua sans encombres. Tout le monde mangeait ce que j'avais préparé. Jane me félicita car sans vouloir me jeter des fleurs, la paella était exquise ! J'étais content qu'elle se serve puis se reserve, sous le regard moqueur mais pour une fois gentil de ma sœur. Goya avait compris, qu'à présent Jane ferait parti de la famille. Elle devait donc la protéger elle et nos enfants tout comme toute notre famille protège ses membres. Les discussions allaient bon train, politique, animaux, fêtes, sport, travail... tout le monde parlait à tout le monde ! JannaLynn avec papa, maman avec Ronald et Mehdi, Jane avec Mycroft, Goya et moi avec Harrinton Père, quand soudain, nous entendîmes sonner à la porte.

- Tiens..? Excusez moi - dis-je me préparant à me lever, mais je fût coupé par Jane qui se leva précipitamment  - Je vais ouvrir !! Ne bouge pas !! - Cria-t-elle en courant.

Je n'allais pas la courser, j'étais en pleine conversation avec mon futur beau père, alors après quelques secondes de silence je replongeais dans la conversation avec Christian et Goya. Puis, deux minutes après, je vis le visage de ma mère et mon père se décomposer petit à petit tandis qu'ils regardaient derrière moi, suivi de celui de tous les autres et installant un silence dans la salle. Je me tournais pour voir ce qui les mettait dans cet état.

- Excusez-moi ! J’ai un invité en plus ! - S'exclama Jane, poussant un petit garçon métisse et aux cheveux longs et bouclés à s'approcher. Je reconnaissais cette crinière de lion, cette couleur ébène, ces yeux foncés, il s'agissait de Mansour, mon fils, mon premier né. Je restais sans voix. Jamais je n'avais vu mon fils d'aussi près. Je regardais Jane dans les yeux, l'interrogeant, me demandant qu'est-ce qu'elle avait fait ! Et elle ressenti la détresse dans mon regard, tandis que mon visage restait appuyé sur mon bras.

Une évolution dans la vie de deux oxymores 74531111

- Les grands-parents de Mansour après de nombreuses discussions avec moi, l’ont autorisé à venir passer l’après-midi avec nous. N’est-ce pas merveilleux ? - Je n'en revenais pas. Elle prit Mansour par les épaules et commença à lui faire faire un tour de table -  Mansour, je te présente, ton oncle Mehdi et ta tante Jannalynn, là c’est ta tante Goya et ton oncle Mycroft ! Là, c’est ton grand-père Raphaël, là ta grand-mère Catherine.  Ici, c’est mon père Christian Harrinton, à côté mon frère Ronald et enfin, lui, c’est Thaddeus, ton…père.  Tout le monde, voici Mansour, le fils de Thaddéus. Ils sont un peu surpris, ne t’inquiète pas, ils attendent ce moment depuis très longtemps.

- Et toi, tu es qui? - Demanda Mansour en levant la tête vers Jane. Catherine, ma mère, se leva immédiatement après la réponse hésitante de Jane. - Mansour? Viens là mon petit, viens ! - dit-elle accroupie, ouvrant ses bras. Timidement, Mansour se dirigea vers elle. Elle le serra fort dans ses bras - Je suis ta mamie mon chéri. Il y a longtemps que j'attends ce moment !! - Mon père se baissa aussi et le prit dans ses bras se présentant à son tour. Les autres gardions le silence. Je n'en revenais pas.

- Ca va aller Thaddéus? - Je sentis la main de Christian Harrinton se poser sur mon épaule, me tirant de mes rêves. - Hmm? Oui, oui... ! Jane, je peux te parler? - Sans lui laisser le temps de me répondre, je la pris par la poignée et la tirais vers notre chambre.

- Jane, qu'as tu fais?! Tu aurais pu me prévenir ! - lui dis-je dans tous mes états. J'étais à la fois heureux, stressé, en colère, ému, inquiet... Une symphonie de sensations impossible à gérer en même temps ! Et bien entendu, Mme. Phalange n'étais jamais vraiment loin. - Thaddéus, n'êtes vous donc pas heureux de voir votre fils? - Je répondis - SI ! Si ! Je suis extrêmement heureux !! - Et comme toujours... -  Ben alors? Que faites vous là, rejoignez les autres et profitez de votre fils !! - La vieille dame claqua des doigts et disparu. Je plaquais Jane contre le mur, et lui collais le baisé le plus passionné que je pouvais réussir à offrir.

- Merci mon amour, merci ! Merci ! - Et la laissant souriante, je courais en direction de la grande salle à manger, où je trouvais tout le monde entrain de rigoler avec Mansour et lui, complètement à l'aise dans ses baskets entrain de raconter ses aventures de petit gamin de 10 ans.

- Pas de doute possible ! C'est bien ton fils Thaddée ! - Rigola Goya. Puis, regardant l'heure - Bon, il est temps que nous partions Mycroft et moi, Calix est seul à la maison. - Ils se levèrent, et saluèrent tout le monde, puis Goya s'approcha de Jane. - Tu viens de marquer un sacré point Jane ! Bienvenue dans la famille ! - Elle la serra dans ses bras puis se pencha vers son ventre - Et vous deux, évitez de transformer votre maman en baleine !! - Dit elle s'adressant aux embryons en rigolant. Mehdi et JannaLynn suivirent, ils devaient aller retrouver leur petite, mes parents partirent avec eux dans la voiture ensorcelée de Mehdi.

- Nous allons partir également - Dit Christian Harrinton s'approchant de nous avec son fils. - Ce fût une excellente idée de faire ce repas, mais je crois que vous avez besoin d'un peu d'intimité. - Il se tourna vers moi - Thaddéus, j'ai été agréablement surpris de faire votre connaissance, et je sais à présent pourquoi Jane a choisi un mage noir ! Vous êtes vous même, fidèle à votre caractère. Je suis sûr que vous la rendrez heureuse. Quant à toi ma fille, - il ouvrit ses bras et Jane se jeta sur lui - Tu vas avoir des responsabilités maintenant ! Tu es devenue une femme et ce n'est que maintenant que je me rends compte que ma petite princesse a grandi ! Prends soins de toi et de ton fiancé, il est très amoureux de toi, je le ressens ! Tout comme tu l'es !

Ronald Harrinton me pris dans ses bras, me mettant quelque peu mal à l'aise. J'ai compris qu'il avait la même manie que Goya, c'était sa manière de montrer son affection. - J'espère un jour pouvoir vous appeler Thaddée au lieu de Thaddéus ! Prenez soins de ma sœur ou sinon... ! - Blagua-t-il.  

Les deux hommes partirent et Jane et moi nous regardâmes avant de lâcher un loooooong soupirs d’apaisement avant de nous mettre à rire. Ca c'était bien passé ! Maintenant, il s'agit de passer du temps avec Mansour. Il était resté avec Madame Phalange et Dolores. Nous nous dirigeâmes vers le salon et Mansour nous regarda. Je tremblais d'angoisse. Et si je n'étais pas comme il m'avait imaginé?

Jane me posa un baisé sur la joue et me crasse le long du bras pour me calmer puis me laissa seul avec lui. Je m'approchais de lui et m'assis à son côté.

- Alors, tu es mon papa? - me demanda-t-il de sa voix innocente. - Je... - silence - Oui, je suis ton père Mansour.

- Pourquoi on ne s'est pas vus avant? - demanda-t-il. - Parce que, mon grand, la vie a fait que nos deux familles ne sont pas très amies, alors on a dû nous séparer. Je ne sais pas combien de temps tu vas rester ici, mais le temps où tu es là, je veux te connaître... fiston ! Alors?! Parles moi de toi ! Qu'est-ce que tu aimes?

Et ainsi, je restais discuter avec mon petit garçon pendant des heures, nous partîmes faire un tour dans toute la maison, je lui montrais les écuries avec tous les animaux, je lui montrais une chambre et lui expliquais qu'il pouvait venir quand il le souhaitait car cette chambre était la sienne.

Vint malheureusement l'heure où l'on sonna à la porte et quand Dolores ouvrit, je vis apparaître mon ennemi numéro un. Dean Thomas en personne était venu récupérer le gamin. A sa droite, Willow, sa fille, mon ex, la mère de Mansour. Jane et moi étions devant l'entrée, Mansour entre nous deux.

- Au revoir papa ! - Dit il en tendant ses bras vers moi. - Je le pris et l'embrassais en le serrant contre mon corps. - Au revoir fils ! - Puis, une fois ses pieds au sol, il s'approcha de Jane et la serra fort avec ses petits bras. Elle eu la larme à l’œil. - Au revoir Jane ! - Il courra vers les Thomas qui sans échanger un mot, montèrent dans une calèche tirée par des chevaux ailés et disparurent.

Dolores ferma la porte, et je me tournais vers Jane.

- Quelle journée !- Je l'embrassais tenant son visage dans ma main, tandis qu'elle posait la sienne dessus.

Nous nous dirigeâmes vers notre chambre pour nous préparer à aller au lit. Nous prîmes un bain ensemble, parlant de cette journée folle, de ce que Mansour et moi nous étions dis, de la rencontrer avec sa famille et les impressions que j'ai eu d'eux, avant de bien entendu finir notre bain dans des ébats sexuels sauvages et qui reprirent de plus belle une fois dans le lit, car bientôt, nous allions devoir nous en passer pour un long moment, et même si Jane me permettait l'accès quelques fois à la "porte des artistes" je préférais de loin et elle aussi l'entrée principale !

Le temps passait, et les choses devenaient de plus en plus concrètes. Nous revoyons nos familles souvent, ils nous rendaient visite, de temps en temps, le ventre de Jane grossissait de plus en plus et nous ne pouvions plus garder cela pour nous, alors nous fîmes une réception avec les membres les plus proches et les collègues de Jane pour annoncer la nouvelle. Elle eu lieu chez Mehdi, qui avait acheté un immense manoir. Chaque ville en possède une, la maison qui fait peur à tous les enfants. Celle Londres était Thorn hill, le manoir de la famille Bakkali-Owen, avec son propre cimetière.

Trois mois en tout s'étaient écoulés depuis nos fiançailles. Pas de mariage en vue pour le moment, il faut déjà que Mehdi se marie avec JannaLynn et que Jane retrouve une forme habituelle. Nos deux bébés, dans le ventre de leur mère avaient grandi, et étaient en excellente santé. Arriva le jour où, nous devions faire une échographie pour connaître leurs sexes.
Ce fût Sophie elle même qui s'en chargea. Quel était notre bonheur et notre joie lorsqu'elle nous annonça que nous attendions un garçon et une fille !

Rentrés à la maison, j'annonçais la nouvelle à Mansour, qui passait maintenant une semaine sur deux avec nous, et qui devint fou de joie à l'idée d'avoir un petit frère et une petite sœur.

La nuit tombée, Jane et moi nous trouvions dans notre lit, oui, notre lit, j'aime dire ça, car elle s'était définitivement installée avec moi. Nous étions allongés en tenu légère à cause de la chaleur qui annonçait l'arrivée de l'été. Bien sûr, nous gardions en mémoire la guerre qui pouvait éclater à n'importe quel moment, et nous n'oublions pas nos devoirs comme le travail ou les missions pour l'Ordre et je m'en voulais de la laisser seule pendant des périodes variant d'une journée à deux semaines. Mais j'étais toujours très bien accueilli par ma fiancée lorsque je rentrais. Elle comprenait que c'était important et que la survie de notre en dépendait. - Jane, mon cœur, tu as pensé à des prénoms pour les enfants? - Elle me répondit et j'ajoutais en m’accommodant contre le lit - Tu ne m'as jamais parlé de ta mère Jane, à part qu'elle est décédée. Elle s'appelait comment?

Elle me regarda et posa son livre avant de parler. Je l'écoutais attentivement tandis qu'elle me parlait de sa maman. Elle l’idolâtrait, je pouvais le sentir à ses paroles, tout comme elle idolâtre Christian et Ronald. Cette pensée me fit sourire car elle m'accusait d'être trop fusionnel avec les miens mais que de son côté c'était exactement pareil. Quand elle finit de me parler de sa mère:

- Et si nous appelions notre fille Elvira, comme elle?
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MessageSujet: Re: Une évolution dans la vie de deux oxymores   Une évolution dans la vie de deux oxymores EmptyLun 3 Fév - 13:58

Arrivée dans la salle à manger, je raclais ma gorge et demandais l’attention de tout le monde.

-          Excusez-moi ! J’ai un invité en plus.

Je poussais alors le jeune garçon devant moi avec un sourire.


-          Les grands-parents de Mansour après de nombreuses discussions avec moi, l’a autorisé à venir passer l’après-midi avec nous. N’est-ce pas merveilleux ? Mansour, je te présente, ton oncle Mehdi et ta tante Jannalynn, là c’est ta tante Goya et ton oncle Mycroft.Là, c’est ton grand-père Raphaël, là ta grand-mère Catherine.  Ici, c’est mon père Christian Harrinton, à côté mon frère Ronald et enfin, lui, c’est Thaddeus, ton…père.  Tout le monde, voici Mansour, le fils de Thaddéus.

Ça y est les dés étaient jetés « alea jacta es » comme avait dit César. Pour la troisième fois en quelques heures un silence accueillit ma présentation.


-          Ils sont un peu surpris, ne t’inquiète pas rassurais-je Mansour devant la tête des Bakkali surtout. Ils attendent ce moment depuis très longtemps.
 
-          Et toi, tu es qui ? demanda Mansour en levant la tête vers moi.  C’est alors que je me souviens que je ne m’étais pas présentée au petit garçon et apparemment sa mère et son grand-père n’avait pas jugé utile de lui dire la situation.
 
-          Je suis Jane… la compagne de ton… papa.

Il ne dit rien et continua de regarder les personnes qui le regardaient avec des yeux ronds ou des yeux gourmands prêts à le dévorer comme ceux de Catherine qui fut la première à réagir. Elle s’accroupit pour se mettre à la hauteur de Mansour et l’appela en tendant les bras.
-          Mansour ? Viens là mon petit, viens !


Je vis l’émotion étranglée la vieille Catherine et je commençais à me dire que j’avais eu raison de batailler pour que le petit vienne aujourd’hui avec les deux familles. Mansour se dirigea timidement vers la vieille dame qu’était sa grand-mère et se laissa cajoler, un peu mal à l’aise mais je pouvais le comprendre. Ce n’était pas facile pour lui et pour eux non plus. Je pense que je deviendrai folle si j’étais privée d’un enfant.


-          Je suis ta mamie mon chéri. Il y a longtemps que j’attends ce moment !

Raphael rejoint sa femme et prit le petit dans ses bras.  Pendant que les autres regardaient en silence, pétrifiés comme des statues. Je ne voyais pourtant aucun basilic et aucun sortilège de pétrification. Je restais perplexe quant à leur réaction. Je ne comprenais pas. Je regardais mon père pour lui faire comprendre mon incompréhension et il hocha la tête en se dirigeant vers mon fiancé, en lui posant une main sur l’épaule.


-          Ca va aller Thaddéus ?
-          Humm ?? Oui, oui… ! Jane, je peux te parler ??

Sans attendre ma réponse, il me prit par le poignet et il me traina vers notre chambre. Je fronçais les sourcils devant son attitude.

-          Qu’est-ce qui te prends enfin ?? questionnais-je en le regardant fermer la porte.
-          Jane, qu’as-tu fais ? Tu aurais pu me prévenir ! me lança t-il dans tous ses états. Je voyais les émotions se succéder à une vitesse folle sur son visage.
-          C’était une surprise. A ton avis, j’ai passé mon temps à faire quoi quand tu stressais à mort pour la préparation de ce repas ? Je me suis occupée en allant rendre visite au Thomas. Je pensais que ça te ferait plaisir !! A quoi ça sert de faire une chambre à ce garçon si quand il est là, tu ne réagis pas ou si mal ? grognais mécontente.
 
-          Thaddéus, n'êtes vous donc pas heureux de voir votre fils? Demanda Nany qui était toujours là à n’importe quel moment. 

Je haussais les sourcils devant cette manie mais il semblerait que Thadée l’écoute particulièrement alors, je m’assis sur le lit et n’ajoutais plus un mot.
 
-           SI ! Si ! Je suis extrêmement heureux !!
 
-           Ben alors? Que faites vous là, rejoignez les autres et profitez de votre fils !! 
 
 Elle claqua des doigts et disparu. Je me levais légèrement agacée et allais quitter la pièce quand Thadée me plaqua contre le mur tout en me colla un baiser passionné que je n’avais encore jamais eu. Enfin !! Ce n’était pas trop tôt !! Un vrai gamin !! pensais-je.

- Merci mon amour, merci ! Merci ! Exulta t-il en partant de nouveau dans la salle. Je le regardais partir, le sourire aux lèvres tout en secouant la tête.


- Je ne vais pas avoir deux enfants mais trois. Votre père est un vrai gosse, les jumeaux. J’espère qu’au moins un de vous me ressemble, sinon, je sens que je vais me jeter du haut de la falaise marmonnais-je en me rasseyant sur le lit pour me reposer un peu. 

Ces émotions et la marche rapide de Thadée m’avait fatiguée. Porter des jumeaux était vraiment un calvaire. J’avais l’impression d’être au bagne avec deux boulets aux pieds. Je soufflais et soupirais. J’étais pressée qu’ils soient là, pour les voir enfin et pour me sentir un peu plus légère. Dire que j’étais qu’à mon quatrième mois. Mon père toqua à la porte et me souris en me voyant.


- Tu te sens lourde et tu te fatigues vite.

C’était plus un constat qu’une question de sa part. Je hochais la tête et il me confirma que c’était normal, que maman avait eu cette impression –ci comme toutes les femmes enceintes d’ailleurs. Elle en avait qu’un dans le ventre alors avec deux, j’avais une immense excuse plaisantais-je. Il m’aida et on rejoignit les autres. A mon arrivée, j’entendis la voix de Goya, ravie.

- Pas de doute possible ! C'est bien ton fils Thaddée ! Puis, regardant l'heure - Bon, il est temps que nous partions Mycroft et moi, Calix est seul à la maison. - Ils se levèrent, et saluèrent tout le monde, puis Goya s'approcha de moi. - Tu viens de marquer un sacré point Jane ! Bienvenue dans la famille ! – Je répondis à son embrassade et à son petit câlin, habitude de Goya. Puis, elle s’éloigna un peu de moi en regardant mon ventre pour parler aux bébés. Et vous deux, évitez de transformer votre maman en baleine !! - Dit elle en rigolant.


-          Je me sens déjà baleine, si tu savais répliquais-je amusée et soulagée du comportement de ma future belle-sœur. Les autres suivirent et tout le monde semblait avoir accepté que je sois enceinte et que Thadée et moi fûmes fiancés. C’était déjà ça. Je pense que l’apparition de Mansour a sauvé la situation qui s’était quelque peu enlisée.
 
-          Nous allons partir également - Dit papa en s'approchant de nous avec Ronald-
 
-          - Oh, je pensais que vous resteriez ici pour une nuit au moins. Ça fait trop court ce repas…
 
-           Ce fût une excellente idée de faire ce repas, mais je crois que vous avez besoin d'un peu d'intimité. 

 Il se tourna vers mon fiancé


-  Thaddéus, j'ai été agréablement surpris de faire votre connaissance, et je sais à présent pourquoi Jane a choisi un mage noir ! Vous êtes vous même, fidèle à votre caractère. Je suis sûr que vous la rendrez heureuse. Quant à toi ma fille, - il ouvrit ses bras et je me jetai sur lui, lovée- Tu vas avoir des responsabilités maintenant ! Tu es devenue une femme et ce n'est que maintenant que je me rends compte que ma petite princesse a grandi ! Prends soins de toi et de ton fiancé, il est très amoureux de toi, je le ressens ! Tout comme tu l'es !


- Oui papa, mais tu sais, les petites princesses même si elles deviennent des femmes, elles ont besoin de leur père jusqu’au bout. Promets-moi de revenir dès que tu le pourras.


Soulagée de sa réponse, je l’embrassais et le laissais partir ainsi que Ronald. Je le serrais fort et lui plaquais un bisou sur la joue en riant puis le laissais dire au revoir à Thadée. Devant l’accolade et la réaction de mon homme, je souris.


- J'espère un jour pouvoir vous appeler Thaddée au lieu de Thaddéus ! Prenez soins de ma sœur ou sinon... ! - Blagua-t-il.  

Nous les regardâmes partir avant de pousser un soupir de soulagement devant la fin et la réussite, oui on peut dire que ça s’est bien passé, de ce repas.  Nous nous regardâmes avec Thadée avant de rire. Nous étions vivants ! Tout le monde l’était ! Il ne restait plus que Mansour et je poussais Thadée vers le salon pour qu’il profite enfin de son fils. Je sentis le corps de Thadée trembler à côté de moi, je lui posais une main rassurante sur le bras et je lui fis un petit baiser sur la joue suivit d’une caresse qui avait le don d’apaiser mon homme sur le champ. Ce fut le cas et il finit par s’approcher de Mansour, calme et de s’asseoir à côté de lui. Je restais en retrait pour les regarder puis une fois que la conversation fut lancée, je m’éclipsais en silence, pour aider au rangement de la cuisine. Une fois terminée, je passais devant la salle à manger mais elle était vide. Thadée devait montrer le domaine à son fils. Rassurée et lui faisant confiance, j’allais m’allonger sur une bergère pour lire un peu. Je dû m’assoupir car je sursautais en entendant les voix des garçons revenir de l’extérieur. Je demandais à Dolores de préparer un goûter pour Mansour et il me posa des questions sur moi en attendant son quatre heures. Je lui expliquais que j’étais la directrice de Saint-Mangouste mais que j’étais avant tout guérisseuse et je lui déclarais que j’habitais avec son père et qu’il allait avoir des frères ou des sœurs bientôt en lui montrant mon ventre.

Sans nous en rendre compte, le temps avait passé et la sonnerie annonça la fin de la soirée. Mansour devait partir. Nous lui prîmes ses affaires et le conduisîmes à la porte. Dean Thomas et Willow étaient là pour récupérer Mansour. La mère du garçon était belle et je comprenais ce qui avait poussé Thadée à avoir une relation avec elle. Dean avait le visage fermé. Personne ne parla mais je remerciais le grand-père et la mère de Mansour par un signe de tête


-          Au revoir papa ! dit-il en tendant ses bras vers Thadée qui le prit et l’embrassa en le serrant.
-          Au revoir fils !

En les voyants ainsi, je sus que Thadée serait un bon père avec nos enfants et je fus heureuse qu’il ait vu son fils aujourd’hui. Il le méritait. La situation n’était pas juste. Il se tourna alors vers moi et il me serra fort de ses petits bras. Je lui souris avec tendresse et je sentis une larme me couler le long de la joue. Quelle émotivité, je vous jure !
 
-          Au revoir Jane !
-          Ne fais pas attendre ta mère et ton grand-père. File mon chéri ! répliquais-je en lui donnant un baisé sur la tête.

Il courut rejoindre sa mère et ils partirent dans la calèche. On ferma notre porte et on se regarda avec Thadée.

-          Quelle journée ! s’exclama Thadée en prenant mon visage entre ses mains tendis que je posais les miennes sur les siennes.
-          Comme tu le dis. Je ne ferais pas ça tous les jours. C’est épuisant.

On ne tarda pas à se diriger dans notre chambre. On décida de prendre un bain ensemble car la baignoire immense était faite pour ça ! (à quoi d’autre sinon ?). Je laissais Thadée me parler de sa journée avec son fils, de nos familles, et tout en l’écoutant, je lui caressais le torse du bout de mes doigts, puis je m’allongeais sur lui et l’écoutais parler, mon oreille sur sa poitrine pour entendre son cœur battre. J’adorais vraiment entendre les échos des vibrations de sa voix dans sa poitrine. Ça m’apaisait. Je sentis le membre viril de mon fiancé se raidir et avec un sourire, je me plaquais plus contre lui d’un mouvement de hanche fluide, l’excitant consciemment. Sa réaction ne se fit pas attendre et nous fîmes l’amour passionnément dans la baignoire en mettant de l’eau partout. Nous finîmes par sortir et sans s’arrêter nous continuâmes sur le lit. Je pouvais encore faire l’amour avec mon homme mais je savais que bientôt mon ventre serait trop gros pour faire quoique ce soit. Nous en profitions car cela ne faisait pas de mal à nos enfants. Bien sur, je comptais faire plaisir à mon bel étalon, en lui faisant ce que je lui avais fait à l’hôpital la première fois que nous avions couché ensemble. Il avait adoré, me semble t-il. Je comptais bien continuer à donner du plaisir à mon chéri. Je préférais jouer de mes mains plutôt que laisser Thadée se placer derrière moi. Je dois bien avouer que je n’aimais pas du tout.

Les semaines passèrent et nous profitions de chaque moment pour être ensemble et pour préparer la venue des deux bébés dans notre maison. Oui, j’avais définitivement emménagé chez Thadée parce que cela était plus grand et parce que chaque enfant avait sa chambre, surtout Mansour. J’avais tenu à garder mon cottage tout de même. Hadès était venu avec moi et il se plaisait beaucoup ici.  J’adorais décoré les chambres de mes enfants et acheter tout ce qu’il leur fallait. Thadée participait et choisissait autant que moi. Mon ventre ne cessait de grossir et je ne voyais plus le bout de mes chaussures maintenant. Je me demandais bien quand est-ce qu’il allait s’arrêter de grossir. On dirait une grosse pêche mûre, prête à exploser.
Nous avons annoncé la nouvelle officiellement à la famille proche des Bakkali et à mes collègues lors d’une soirée chez Mehdi et Jannalynn dans leur manoir de Londres.  Mon père et mon frère vinrent pour cette occasion mais je les avais revus régulièrement depuis le repas. Je ressentais le besoin de les voir et Thadée ne fit rien pour m’en dissuader. J’essayais de passer du temps avec sa famille aussi car elle allait devenir la mienne et je dois dire qu’ils étaient adorables avec moi.

Un samedi matin, on se leva de bonne heure car nous avions rendez-vous à l’écographie pour savoir le sexe des bébés et voir si tout allait bien. J’avais fait un suivi régulier à cause de l’un de mes petits qui était plus faible que l’autre mais cela s’était arrangé et ils avaient fini par partager la place et ce que je mangeais. Sophie nous accueillit, radieuse devant mon état. Je rigolais car j’avais arrêté de travailler le week-end pour me reposer et cela lui faisait plus de travail mais elle semblait sur un nuage quand même. Je n’étais pas encore arrêtée car je ne voulais pas. Je tenais encore tête à Thadée car je me sentais bien. Je lui assurais que je prenais des pauses toutes les heures pour ne pas me fatiguer et il avait fini par abdiquer…pour le moment mais le jour viendra où je devrai trouver quelqu’un pour me remplacer car je voulais profiter de mes enfants. J’étais très impatiente de savoir le sexe de mes jumeaux pour enfin leur donner un prénom. On n’avait pas encore cherché avec Thadée car nous attentions le sexe. Quand Sophie me mit le gel sur mon ventre montgolfière, je souris à Thadée et attendis en regardant l’écran.


-          Alors ??? Alors Sophie ? Tout va bien ?
-          Tout va très bien ! Vous voulez écouter le cœur de votre fille et de votre fils ?
-          Notre fille et notre fils ?? Un garçon et une fille ? Des jumeaux de chaque sexe ? Thadée, c’est merveilleux!

Sophie nous assura que nous attendions une petite fille et un petit garçon. J’allais avoir les deux sexes en une seule fois.


-          Nous ne faisons pas les choses à moitié, mon chéri rigolais-je heureuse. Nous allons devoir trouver des prénoms maintenant !

Excité comme un enfant, Thadée ouvrit la porte de notre maison et appela son fils Mansour qui passait maintenant une semaine sur deux avec nous. Il s’était approprié sa chambre et il passait beaucoup plus de temps avec son père qu’il avait appris à connaître. J’aimais bien ce petit garçon qui n’était pas le mien mais que je choyais comme si c’était le cas. Thadée lui annonça qu’il allait avoir un frère et une sœur.


-          Tu ne peux pas être déçu comme ça plaisantais-je en lui ébouriffant sa grande tignasse.

Le petit sauta de joie et je souris heureuse et sereine.  Le soir même, dans notre lit, sur les draps car il commençait à faire très chaud et enceinte, je supportais de moins en moins les températures, je parlais avec mon homme. Je profitais qu’il soit là car parfois, il partait de la maison et ne revenait que deux semaines plus tard. Ça me pesait surtout dans mon état mais je ne pouvais pas l’empêcher d’aller en mission. Je passais alors ces moments avec Mansour et le petit garçon faisait tout pour me faire rire et prenait soin de moi, comme son père. Il était mûr pour son âge et très responsable. Une fois que Thadée était de retour, je me consacrais exclusivement qu’à lui et lui faisais tout ce qu’il aimait en cuisine, en activité et au lit, même si ce n’était que des fellations, il semblait apprécier. J’étais pressée que ma grossesse se termine pour pouvoir sentir Thadée de nouveau en moi, ne faisant qu’un. Mon Thadée étant là, je me collais à lui-même si j’avais un peu chaud. Le contact de sa peau me calma comme un calmant J’étais confiante et en sécurité. Ma moitié était là. C’était tout. J’essayais de ne pas penser aux risques qu’il prenait et au fait que je ne pouvais ne plus le revoir. Alors que je lisais en silence, j’entendis Thadée parler.


-          Jane, mon cœur, tu as pensé à des prénoms pour les enfants? 
-          Oui et non. Je voulais que l’on choisisse ensemble donc je n’ai pas arrêté mon choix.

Il se releva en se calant contre le dossier du lit et je me remis en position confortable contre lui.


-          Tu ne m'as jamais parlé de ta mère Jane, à part qu'elle est décédée. Elle s'appelait comment?

Je le regardais en silence et posais le livre que j’étais en train de lire.

-          Tu as l’art de poser des questions à des moments invraisemblables commençais-je.  Ma mère s’appelait Elisabeth Elvira Hortense Harrinton. Elle était douce et très gentille avec mon frère et moi. Jamais je ne l’ai entendue élever la voix ni nous punir. Elle nous expliquait toujours que c’était mal ou bien ce que avions fait et s’assurait que nous ayons compris ce qu’elle venait de nous dire. Elle fait beaucoup de choses avec nous : des sorties, des promenades au parc, en forêt, dans les magasins. Quand nous avions une idée, elle nous encourageait toujours à la faire mais si nous avions commencé quelque chose, elle voulait absolument que l’on termine. Elle n’aimait pas que nous n’allions pas à la fin de nos entreprises et envies. Elle adorait mon père et le regardait avec des étoiles dans les yeux et faisait toujours en sorte qu’il soit choyé que nous soyons là ou pas. Je ne sais pas comment elle faisait mais elle arrivait à passer du temps avec papa sans pour autant nous délaisser et que nous ayons l’impression que nous n’existions plus. J’aimerai pouvoir être comme elle quand les bébés seront là. M’occuper d’eux comme il faut mais continuer à être aux petits soins pour toi, mon amour. Elle aidait mon père dans son don de guérisseur. Elle l’était aussi mais c’était moins développé dans sa branche familiale. Elle…elle est tombée malade…très malade. J’étais assez grande pour m’occuper d’elle alors je l’ai fait jour et nuit, priant pour qu’elle reste avec nous. Mon père a fait tout ce qu’il a pu mais elle ne guérissait pas…Je n’avais pas encore conscience de mes facultés à l’époque …et parfois je me dis que si elles avaient été déjà là, j’aurai pu sauver ma mère… C’était la personne la plus douce, calme, gentille et compréhensive que je connaisse Thadée. Elle me manque…mais je la vois quand je fais appel à mes ancêtres…mais je dois résister à la tentation de l’appeler tout le temps. Ce ne serait pas sain…


-          Et si nous appelions notre fille Elvira, comme elle ?
-          Tu es sûre… ? Alors oui !! Je veux appeler ma fille Elvira ! Merci mon amour murmurais-je émue par sa proposition. Je n’aurai pas espérée mieux. Je sentis les larmes couler jusqu’à mon menton. Pour un garçon, as-tu une idée ?


Nous discutâmes et nous nous mimes d’accord pour Ezra. Ainsi, nos enfants s’appelleront Ezra et Elvira. Heureuse, j’embrassais mon futur mari et je m’endormis car la fatigue commença m’envahir.

Les mois passèrent et me déplacer me demandait beaucoup de temps et d’énergie. J’avais fini par prendre un congé jusqu’à la fin de ma grossesse qui était dans moins d’un mois. Thadée partait toujours en mission, la chambre d’Elvira et Ezara était terminée. Il avait tout ce qu’il fallait. Goya avait organisé une baby shower pour moi avec mes collègues et amies pour me détendre et que les bébés soient gâtés. Catherine était là également et Mansour avait voulu être présent pour surveiller si tout se passait bien. J’étais à mon 8e mois et quelques semaines et la fin approchait. Je la sentais même si c’était encore trop tôt pour ça. Cependant, les jumeaux naissent plus tôt que d’habitude selon les statistiques. Alors que je buvais un verre d’eau, je sentis une contraction. Je grimaçais légèrement et posais ma main sur mon ventre comme un geste d’apaisement. Je regardais la montagne d’habits, de peluches ainsi que parcs, poussette, brosse douce pour bébé, rubans etc quand une autre contraction plus forte que la première me frappa de plein fouet. J’émis un petit cri qui fit tourner la tête de Goya. A ma grimace de douleur et mes mouvements respiratoires, elle comprit que les contractions étaient de plus en plus proches.  Ayant déjà bu et mangé le gâteau, nous mimes fin à la baby shower en remerciant tous le monde. Une fois seule avec ma future belle-mère,  ma future belle-sœur et Mansour, je criais à une nouvelle contraction plus forte.


- Goya…elles sont espacées de 4 minutes, elles sont de plus en plus fortes. Je dois aller à l’hôpital, tout de suite. Les enfants veulent sortir.
-          Mais tu ne dois pas accoucher pas avant un petit mois !
-          Les jumeaux sont rarement jusqu’au terme. S’il te plait, fais un sac pour moi et les enfants.

Catherine me prit et m’emmena à Saint-Mangouste. Après que j'ai confié Mansour à Dolores malgré ses protestations. J’envoyais un hibou à mon père qui préviendra Ronald de lui-même. J’en en envoyais un aussi à Thadée pour qu’il vienne tout de suite. Je m’en fou où il était, je le voulais près de moi !

Arrivée, Sophie comprit et m’installa à l’étage de la maternité et une équipe s’occupa de moi. C’était un peu troublant que mes employés s’occupent de moi mais je n’avais voulu aucun autre lieu. Madame Phalange fut aussi appelée. J’avais de plus en plus mal et je respirais aussi calmement que je le pouvais pour rester calme.


-          Mais où est Thadée !??
-          Laisse-lui le temps de recevoir ton hibou, Jane répliqua sa mère.
-          Je veux ma mère. J’ai besoin de ma mère.
-          Elle n’est pas là mon enfant mais je suis si besoin.

Je hochais la tête et la remerciais. Je priais pour que mon homme arrive à temps et que mon père arrive aussi. Je voulais qu’il soit là avec Ronald. Une fois installée, il n’y avait plus qu’à attendre que le travail commence.  Entre temps, mon père et Ronald était arrivés. Ils étaient auprès de moi et je fus soulagée, plus sereine. Les paroles de mon père me calmèrent ainsi que les taquineries de Ronald mais je m’inquiétais de l’absence de Thadée. Je voulais qu’il soit là et priait Rowena qui ne lui soit rien arrivé.


-          Comment vas-tu ma chérie ?
-          Ça va, j’ai….rrrraaahhhh criais-je quand une contraction plus forte me déchira les entrailles. Salope de Roosevelt de mes deux !! La vache !
-          Quel vocabulaire Jane !! hurla de rire Ronald. Où trouves-tu toute ces insultes.
-          Ronald !!
-          J’arrête, j’arrête ! déclara t-il en réprimant un sourire.

Mon père semblait désemparée face à ma douleur et il essaya de m’apaiser avec ses mains, cela m’aida même si je sentais encore les contractions et mon col qui s’ouvrait de plus en plus.


-          Par tous les saints, où est le fichu père de ses diables ?!! hurlais-je en crispant les traits devant un nouvel assaut de la part d’Elvira et Ezra.
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Goya Bakkali
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MessageSujet: Re: Une évolution dans la vie de deux oxymores   Une évolution dans la vie de deux oxymores EmptyMar 4 Fév - 18:08

Quelques semaines après avoir rencontré la famille de Jane, avoir appris que mon frère allait se marier et que sa futur femme attendait des jumeaux,  je dû me résoudre à accepter Jane définitivement dans la famille. Deux branches de notre noble lignée allaient porter son sang, ce qui fait qu'automatiquement, Jane sera placée elle et sa famille sous la protection des Bakkali. Il ne faut pas oublier également que ce fût grâce à elle que nous pouvions à présent voir Mansour, l'aîné de mes neveux et le premier fils de Thaddée. Elle rendu une énorme faveur à la famille et cela effaçait à mon sens, toute notre rivalité. Je continuais cependant à lui balancer quelques piques cinglants mais de bonne augure cette fois, histoire de ne pas tout changer dans mes relations avec elle.

Des mois et des semaines étaient passés. Mehdi et JannaLynn avaient organisé un grand gala à Thorn Hill, leur nouveau manoir, avec tous les Bakkali et les amis de la famille, ainsi que les amis et la famille et collègues de travail de Jane pour qu'ils soient au courant de toutes ces nouvelles. Un truc intime, environ 700 personnes.

D'autres semaines étaient passées et je décidais d'organiser une Baby-Shower dans mon penthouse pour obliger les gens à offrir des cadeaux aux nouveau nés. Bande de radins. Tout se passait bien, les invitées étaient nombreuses entre la famille, les amies de Jane, ma mère, mes tante, mes grands mère, mes cousines, Calix et Mansour jouaient ensemble dans la chambre, et les cadeaux, poucettes, talismans de protection, les félicitations, s’accumulaient autour de nous. Avec ma mère, nous avions acheté des tonnes de réserve de cigarettes à la fumée non toxique pour les femmes enceintes, histoire de pouvoir fumer tranquilles sans devoir sortir sur le toit.

Nous étions entrain de parler et rigoler comme des poules dans un corral quand soudain, je distinguais un petit cri. Par réflèxe, je regardais vers Jane. Elle était assise et se tenait le ventre, toute pâle, livide même. Une autre grimace vint décorer son visage. Oh oh...

- Bon, allez c'est fini, toutes dehors allez ! - Dis-je à haute voix, me promenant dans le living en tapant des mains. Les invitées ne semblaient pas faire attention, alors j'ouvris la porte d'entrée - CA-SSEZ VOUS !!! - Criais-je et toutes sortir sans demander d'explications. Jane s’efforçait de réparer en remerciant au fur et à mesure qu'elles quittaient mon penthouse.

Une fois seules Jane, maman et moi, Jane cria de toutes ses forces, agressée par une nouvelle contraction.

- Goya… - Dit-elle la gorge serrée. - Elles sont espacées de 4 minutes, elles sont de plus en plus fortes. Je dois aller à l’hôpital, tout de suite. Les enfants veulent sortir.

- Mais tu ne dois pas accoucher pas avant un petit mois ! - Dis-je allumant une cigarette et posant ma main sur son front pour dégager sa frange.

- Les jumeaux sont rarement jusqu’au terme. S’il te plait, fais un sac pour moi et les enfants.

- Roh lala... Ils ne sont pas nés qu'ils emmerdent déjà leur monde... ! Allez à St'Mangouste je vous rejoindrai ! - Je me dirigeais vers ma chambre pris un sac Chanel et commença à mettre dedans certaines des choses que les invitées avaient apporté à la baby-shower, à savoir peluches, habits, biberons, tire-lait, et autre bizarreries que jamais je n'utiliserai ! Je mis aussi quelques habits à moi dans le sac pour Jane. Elle allait être la nouvelle maman la plus chic de tous les temps !

Je repartis au salon et vit que Mansour boudait parce qu'on l'avait obligé à rester avec Dolores. Je demandais à Dolores de garder mon fils Calix aussi et sortit du penthouse, où JannaLynn m'attendait dans la voiture ensorcelée de mon frère. Elle démarra et nous dirigeâmes en trombes vers St'Mangouste, où Jane avait été admise dès son arrivée.

Arrivée à l'étage de la maternité, il y avait ma mère, les deux hommes Harrinton et l'équipe de soins au complet, prêts à intervenir. Mais pas Thaddée. Je regardais l'heure il n'avait toujours pas fini sa réunion avec l'Ordre.

Une violente contraction qui arracha un cri aigu Jane donna le top départ de l’accouchement.

- Par tous les saints, où est le fichu père de ses diables ?!! - Hurla-t-elle.

L'équipe de la maternité nous fit sortir de la salle, laissant uniquement ma mère avec elle, le temps que Thaddée arrive. Cet imbécile allait rater la naissance de ses gosses ! Sans réfléchir, je transplannais au QG aux Etats Unis, dans la salle de réunions. Je poussais la porte et interrompis tout le monde.

- Navrée de t'interrompre Jason, mais Thaddée, tu dois impérativement aller à St'Mangouste immédiatement ! C'est le jour !!

- Quoi?! - Lâcha-t-il se levant d'un bon - Mais il reste encore un mois !!

- Eh ben tes enfants en ont décidé autrement ! Allez, on y va !

- Je viens aussi ! - Dit Mehdi en se levant et prenant sa canne.

Nous transplannâmes tous ensemble dans le service de maternité et après avoir parlé à une infirmière pour lui expliquer que Thaddée est le père, elle lui donna une combinaison stérile et le fit entrer dans la salle, et faisant sortir ma mère toute décoiffée et se massant la main pour atténuer la douleur que Jane lui avait infligé en la lui serrant.
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Thaddée Bakkali
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MessageSujet: Re: Une évolution dans la vie de deux oxymores   Une évolution dans la vie de deux oxymores EmptyJeu 6 Fév - 15:37

- Jane, mon cœur, tu as pensé à des prénoms pour les enfants?

- Oui et non. Je voulais que l’on choisisse ensemble donc je n’ai pas arrêté mon choix.

Je calais mon dos contre le sommier du lit avant de continuer à parler.

- Tu ne m'as jamais parlé de ta mère Jane, à part qu'elle est décédée. Elle s'appelait comment?

Elle me regarda en silence avant de poser son livre et dire:

- Tu as l’art de poser des questions à des moments invraisemblables! ! - Je haussais les épaules en silence. - Ma mère s’appelait Elisabeth Elvira Hortense Harrinton. Elle était douce et très gentille avec mon frère et moi. Jamais je ne l’ai entendue élever la voix ni nous punir. Elle nous expliquait toujours que c’était mal ou bien ce que avions fait et s’assurait que nous ayons compris ce qu’elle venait de nous dire. Elle fait beaucoup de choses avec nous : des sorties, des promenades au parc, en forêt, dans les magasins. Quand nous avions une idée, elle nous encourageait toujours à la faire mais si nous avions commencé quelque chose, elle voulait absolument que l’on termine. Elle n’aimait pas que nous n’allions pas à la fin de nos entreprises et envies. Elle adorait mon père et le regardait avec des étoiles dans les yeux et faisait toujours en sorte qu’il soit choyé que nous soyons là ou pas. Je ne sais pas comment elle faisait mais elle arrivait à passer du temps avec papa sans pour autant nous délaisser et que nous ayons l’impression que nous n’existions plus. J’aimerai pouvoir être comme elle quand les bébés seront là. M’occuper d’eux comme il faut mais continuer à être aux petits soins pour toi, mon amour. Elle aidait mon père dans son don de guérisseur. Elle l’était aussi mais c’était moins développé dans sa branche familiale. Elle…elle est tombée malade…très malade. J’étais assez grande pour m’occuper d’elle alors je l’ai fait jour et nuit, priant pour qu’elle reste avec nous. Mon père a fait tout ce qu’il a pu mais elle ne guérissait pas…Je n’avais pas encore conscience de mes facultés à l’époque …et parfois je me dis que si elles avaient été déjà là, j’aurai pu sauver ma mère… C’était la personne la plus douce, calme, gentille et compréhensive que je connaisse Thaddée. Elle me manque…mais je la vois quand je fais appel à mes ancêtres…mais je dois résister à la tentation de l’appeler tout le temps. Ce ne serait pas sain…


Après un petit moment de réflexion, je lui fis la proposition d'appeler notre fille Elvira, comme sa mère; j'étais sûr que ça lui ferait plaisir et sa réaction ne se fît pas attendre.

- Tu es sûre… ? - Je dis oui en hochant la tête avec un sourire. - Alors oui !! Je veux appeler ma fille Elvira ! Merci mon amour ! - Murmura-t-elle émue. - Je n’aurai pas espérée mieux. - Elle essuya une larme de joie qui avait coulé le long de sa joue et me dit - Pour un garçon, as-tu une idée ?

- Oui chérie, j'ai quelques idées de prénoms, comme Adrien, Auguste, Clifford, Hiram, Cocran... - Mais je voyais sa tête devant les prénoms que je débitais. Elle n'était pas du tout convaincue et elle se mordait la lèvre pour éviter de rire. - T'en aimes aucun hein? Que penses - tu de Pendelton? Non? Amsél? - Mais elle ne se retint plus et commença à rire. - Ezra?

Enfin ses yeux s'illuminèrent comme si ce prénom était une révélation. - Elvira et Ezra Bakkali Harrinton. Ça sonne à merveilles je trouve !

Nous nous embrassâmes et éteignîmes les lumières pour nous endormir.

Les mois étaient passés. Je partais toujours en missions qui duraient plusieurs jours, mais quand je rentrais, Jane était aux petits soins avec moi. Malgré la présence de Dolores, ma fiancée s’entêtait à me préparer mon plat préféré. Nous passions tout notre temps ensemble, blottis l'un contre l'autre ou faisant des activités entre nous. Sexuellement parlant c'était beaucoup calme, une fellation ou un cunnilingus de temps en temps pour nous stimuler faisaient notre bonheur, mais il me tardait que les bébés arrivent au monde pour redécouvrir la chair de Jane, me retrouver de nouveau en elle, enveloppé par la chaleur de son corps. Le ventre de Jane était devenu tout rond, ses seins avaient doublé de volume également car elle commençait à produire du lait, et elle avait de plus en plus de mal à se déplacer sans se tenir le dos pour rester droite à cause du poids des deux petits monstres.

Un jour, j'étais en réunion avec les membres du conseil de l'Ordre de la Salamandre, à savoir moi, Mehdi, Stanley, Azar, Leah et Jason. Goya en fait également parti mais comme à son habitude, elle avait décidé d'en faire qu'à sa tête et ne pas y participer, préférant faire une baby-shower chez elle en honneur à ma belle et nos bébés. Nous discutions de la future bataille qui aurait lieu de manière imminente lorsque Goya poussa violemment la porte de la salle de réunions.

- Navrée de t'interrompre Jason, mais Thaddée, tu dois impérativement aller à St'Mangouste immédiatement ! C'est le jour !!

- Quoi?! - Lâchais-je me levant d'un bond - Mais il reste encore un mois !!

- Eh ben tes enfants en ont décidé autrement ! Allez, on y va !

- Je viens aussi ! - Dit Mehdi en se levant et prenant sa canne.

Nous nous précipitâmes lui et moi vers Goya et elle nous fît transplanner jusqu'au service de maternité de St'Mangouste, où elle nous conduisit jusqu'à la salle où se trouvait Jane. Ronald et Christian Harrinton étaient là, JannaLynn, Mycroft, mon père Raphaël... Après un échange de politesse et courtoisie rapides, une infirmière à qui Goya dû expliquer que j'étais le père me donna une combinaison adéquate pour entrer au bloc et être auprès de Jane.

Catherine, ma mère, sortit de la pièce en se massant la main - Si maigre et tellement de force... Quelle poigne ! - Dit -elle râleuse devant la douleur que Jane lui avait infligée en lui tenant et serrant la main. J'entrais donc à mon tour. Mme. Phalange était la personne la mieux indiquée malgré son âge et sa retraite, pour faire naître nos enfants. Elle avait fait naître Jane et sa mère avant elle, il était normal qu'elle fasse de même pour la nouvelle génération.

- Allez ma petite, poussez ! - Disais Mme. Phalange la tête entre les jambes de Jane.

Je me précipitait vers Jane qui hurlait à chaque fois que l'ordre de pousser lui était donné. Elle était pâle, en sueur, les cheveux ébouriffés et plaqués contre son visage, sa nuque, son cou, à cause de la sueur et des larmes salées de douleurs qui coulaient de ses yeux. - Vas y mon amour, tu peux le faire pousse ! - Et arrachant un autre cri, elle poussa de toutes ses forces.

- Voilà le premier ! Il est sorti ! C'est le garçon ! - Dit Madame Phalange entre les pleurs du bébé, les cris de Jane et en le passant à une infirmière. -Autour de la demoiselle maintenant ! Poussez Jane !

Et nous reprîmes de plus belles. Jane me broyait la main tandis que je faisais de mon mieux pour la rassurer et l'encourager. - C'est bien ma chérie, la moitié du travail est fait ! Autour d'Elvira à présent ! Tu peux le faire mon amour ! Vas y ! - Pendant encore deux heures le travail continua. La petite Elvira avait décidé de rendre folle de douleur la pauvre Jane, mais enfin elle commença à sortir.

- Je l'ai, je l'ai ! - Cria Mme. Phalange. - Infirmière, mettez la dans une couveuse, vite !

- Il y a un problème Madame Phalange? - Questionnais-je inquiet. - Non, non, elle est juste un peu plus petite que son frère mais elle est en excellente santé ! Il faudra qu'elle passe quelques jours das la couveuse après de sa mère mais elle va très bien Thaddéus, ne vous inquiétez pas !

J'étais rassuré. Je me tournais alors vers Jane qui était épuisée, toujours en sueurs et en larmes, et me penchais vers elle pour l'embrasser. - Tu as été formidable mon amour, je suis fier de toi ! J'étais un homme heureux et maintenant je suis un homme comblé ! - Je l'embrassais de nouveau puis posais un baisé sur son front. Les infirmières apportèrent notre petit garçon et le posèrent dans les ras de sa mère pour que nous puissions le voir et qu'elle le nourrisse. Elvira arriva dans une couveuse. Elle était légèrement plus menue que son frère mais ce n'était qu'une mesure de sécurité pour l'observer et voir si elle est solide ou pas.

Ezra et Elvira. Ils venaient d'arriver au monde. Ça y est. Ils ne ressemblaient encore ni aux Bakkali ni aux Harrinton. Tout ce que nous pouvions remarquer, c'est qu'Ezra a les yeux couleur café comme sa mère et moi, et qu'Elvira a les yeux gris bleus, qui plus tard, finiraient d'un bleu éclatant comme ceux de sa grand mère Catherine.

Une évolution dans la vie de deux oxymores 80205610

Je restais encore un peu avec ma petite famille, avant de finalement sortir et laisser Jane se reposer et les infirmières tout préparer et mettre en ordre pour l'emmener dans une chambre. Je sortis et rejoignis nos familles au cinquième étage, à la cafétéria. Mehdi fût le premier à me voir.

- Ah ! Alors, ça s'est bien passé Thaddée?

- Comment va ma fille Thaddéus? - Demanda Christian Harrinton.

- Et les jumeaux? - Ajouta mon beau frère Ronald.

- Oui, tout s'est très bien passé et tout le monde va bien ! Jane a été emmenée dans une chambre pour se reposer et Elvira et Ezra sont avec elle. Elvira est légèrement moins costaud que son frère, alors elle est dans une couveuse en observation, mais Madame Phalange et le docteur Kénaël disent qu'il n'y a aucun problème, que ça arrive souvent qu'un des jumeaux soit plus faible à la naissance.

- Oui, cela peut arriver. - Confirma le père de Jane, médecin aussi.

- Oh mon chéri je suis tellement contente pour vous ! Je suis fière de toi et Jane - Dit ma mère en m'enlaçant.

- Quand pourrons nous les voir? - Ajouta Goya en fumant sa cigarette malgré les panneaux d’interdiction de fumer.  - J'ai envie de voir à quoi ils ressemblent, si ça se trouve ils ne sont pas de toi !

- Goya, laisse ton frère tranquille ! Mais oui, quand pourrons nous les voir? - Demanda mon père.

- Eh bien je crois qu'on peut y aller maintenant mais pas longtemps, ils faut la laisser reprendre des forces.

Nous nous dirigeâmes donc vers la chambre où était Jane. J'ouvris la porte doucement et nous entrâmes. Elle avait les deux bébés dans ses bras, chacun tétant de chaque sein. C'était une image attendrissante. Elle était belle ma Jane, le rose lui était monté aux joues et sa peau brillait avec les rayons de soleil qui entraient depuis la fenêtre. Nous avions perdu le fil du temps elle et moi, mais Mycroft s'empressa de nous dire que nous étions tous là depuis bientôt 24 heures. Woauh.

Après les échanges et les félicitations, tout le monde repartit et Goya revint trente minutes plus tard avec Mansour.

- Voilà, la petite famille au grand complet ! Des bisous ! - Et elle disparut dans un tourbillon de fumée violette.

Mansour approcha tout doucement du lit et observa les deux bébés.

- Fils, je te présente Ezra et Elvira, ton frère et ta sœur. - Dis-je fier comme un paon.

- Ils sont tout petits !! - Dit il les yeux grands ouverts. - Dis papa, je pourrais leur enseigner à grimper aux arbres?

- Oui, mon grand, mais laisse leur le temps de grandir encore un peu - Dis-je en rigolant - Comme tu dis, ils sont tout petits !

Je pris place près de Jane et collais ma tête à la sienne et me mis à observer mes trois enfants, mes trésors à moi.


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MessageSujet: Re: Une évolution dans la vie de deux oxymores   Une évolution dans la vie de deux oxymores EmptyMer 12 Fév - 23:13

Je ne cessais de réclamer le père de mes enfants qui avaient décidé de sortir avant la date prévue. Catherine, la mère de mon fiancé était restée auprès de moi pour me soutenir en attendant que Thadée arrive. Mon père et mon frère étaient partis pour éviter le surplus de personnes. Ma belle-mère ne cessait de me dire que son fils allait arriver, que Goya était partie le chercher. Je hochais la tête mais ne répondis rien, concentrée sur mes contractions qui étaient de plus en plus violentes et rapprochées. Je n’allais pas tarder à accoucher, je le sentais.  Nous avions demandé à Nany de m’accoucher car elle l’avait fait pour ma mère et qu’elle avait fait ça des centaines de fois. Puis Thadée avait semblé extrêmement soulagé que ce soit elle qui s’en occupe, alors, j’avais laissé faire. Estelle, une infirmière vient m’annoncer que le père des enfants était arrivé. Je grommelais quelque chose puis je sentis que Catherine essayait de me faire lâcher prise. Sans m’en apercevoir, j’avais serré sa main avec force. Je la lâchais donc et elle partie pour laisser la place à Thadée. J’haletais suite à une poussée des enfants et quand je le vis entrer dans la salle, je l’accueillis à ma façon.


-          Ce n’est pas trop tôt !! J’ai cru que j’allais accoucher sans toi !! Je t’aurai tué dès que j’aurai eu fini Thadéeus Bakkali !


Dès qu’il s’approcha de moi, je lui pris la main qu’il me tendait et je le fusillais du regard avant qu’une contraction me fasse crier, une nouvelle fois. Je sus qu’il était temps que je fasse sortir les deux petits êtres qui étaient en moi. Je ne pouvais plus retarder. Madame Phalange me le confirma immédiatement en mettant sa tête entre mes jambes.


-          Allez ma petite, poussez !

Je hurlais de toutes mes forces tout en poussant aussi longtemps que je le pus. Je mettais toujours demandé pourquoi les femmes criaient mais maintenant que j’étais à leur place, je comprenais. Ça nous donnait un soutien, une force pour réussir le travail qui attendait. Je hurlais à chaque fois que je devais pousser comme si mes hurlements pouvaient faire le travail plutôt que moi. Je faiblissais de plus en plus devant l’effort que me demandaient mes deux bébés et je n’en pouvais plus. J’avais marre. J’avais très chaud, j’étais en sueur (tout ce que je détestais !!) et je me sentais sale avec mes cheveux ébouriffés et mon visage brouillé par les larmes de douleurs mélangé au goût salé de la sueur. Je ne rêvais que d’un bain et de dormir.  Puis tout ce monde autour de moi et en train de regarder mon vagin !! J’étais agacée !


-          Vas-y mon amour, tu peux le faire pousse !!
-          Mais c’est ce que je fais !! hurlais-je tout en poussant encore une fois aussi longtemps que je pu. J'avais l'impression que mes entrailles étaient en train de se déchirer ainsi que mon vagin.
-          Voilà le premier !! Il est sorti ! C’est le garçon !
- Quel gentleman tentais-je de plaisanter


Je soufflais de soulagement en laissant retomber la pression sur mes muscles. Je regardais mon bébé qui criait et j’essayais de le voir mais il fut donné à une infirmière pour qu’elle s’occupe de lui en attendant que je termine le travail.


-          Au tour de la demoiselle maintenant ! Poussez Jane !


Je contractais de nouveau mes muscles et je poussais à nouveau en priant pour que ce soit vite terminé car mes forces étaient parties. Je serrais la main de Thadée à chaque poussée.


-          C’est bien ma chérie, la moitié du travail est fait ! Au tour d’Elvira à présent !
-          J’en peux plus Thadée…Je suis fatiguée… haletais-je en le regardant, la chaleur aux joues. Ça fait un mal de chien …
-           Tu peux le faire mon amour, vas-y !


J’essayais aux mieux de suivre les instructions que je recevais et de rester forte mais Elvira attendit deux heures avant de se décider à sortir et de me laisser en paix. Je fus soulagée et heureuse quand j’entendis qu’elle était sortie et effectivement, je la sentis passer d’abord avec difficulté au niveau de la tête et des épaules puis, elle glissa rapidement et je ne sentis plus rien. Mes forces partirent et je fermais les yeux.


-          Je l’ai, je l’ai cria Nany. Infirmière, mettez-la dans la couveuse, vite !


Je les rouvris brusquement et regardais Thadée, affolée. Il croisa mon regard et questionna Nany pour nous deux.


-          Il y a un problème Madame Phalange ?
-          Non non, elle est juste un peu plus petite que son frère mais elle est en excellente santé ! Il faudra qu’elle passe quelques jours en couveuse auprès de sa mère mais elle va très bien Thaddéus, ne vous inquiétez pas !


 Je laissais la tension de mon corps disparaître et je m’affalais comme une poupée de chiffon pendant que l’équipe rangeait et nettoyait tout autour de nous. Entre mes larmes et la sueur, je tournais la tête vers Thadée, il avait l’air heureux… Il se pencha vers moi et m’embrassa.
 
-          Tu as été formidable mon amour, je suis fier de toi ! J'étais un homme heureux et maintenant je suis un homme comblé !
 
-          Tu as intérêt de t’occuper de ta fille et de ton fils car j’ai fait largement mon travail et je suis épuisée murmurais-je à la fois émue et fatiguée en lui souriant.

Il m'embrassa de nouveau puis posa un baiser sur mon front.


-          Je veux les voir. Je veux voir Ezra et Elvira. Amenez-les moi demandais-je car je me sentais vide de l’intérieur et après 8 mois à porter mes deux bébés, ne pas les avoir sous les yeux m’inquiétais et me faisais sentir bizarre.

Les infirmières apportèrent notre petit garçon et le posèrent dans mes bras pour que nous puissions le voir. Quand je le vis, je sentis une immense vague d’amour sortir de mon cœur et envelopper ce petit être qui était mon enfant et que je venais de mettre au monde.  Je sortis un de mes petits seins et le donnais à Ezra pour qu’il mange. Il chercha puis finis par trouver mon mamelon et suça. Je m’attendris devant ses gestes et son petit visage et ses minuscules mains potelées. Avec son petit bonnet blanc, je ne savais pas s’il avait encore des cheveux. Je sentis des larmes de bonheur, cette fois, couler le long de mon visage. 

Je tournais la tête quand je vis la couveuse entrer dans la chambre. Je me redressais avec l’aide de Thadée pour voir ma fille.  Elle me parut tellement petite, allongée là-dedans, que mon cœur se serra. Ezra n’était déjà pas très grand et gros mais Elvira l’était encore moins. Je demandais à ce que la couveuse soit mise aussi près que possible de moi et je la dévorais des yeux. Elle était aussi magnifique que son frère. A la vue de ces deux petits bouts de chou, je sentis mon cœur se gonfler d’amour et de fierté.  J’étais maman, ça y est. J’avais deux petits bébés à aimer, chérir et protéger. Je les aimais déjà plus que ma propre vie. Etant des enfants nous ne verrions pas toute de suite leur ressemblance mais on le verra bien assez tôt. Une fois qu’Ezra fut nourri et qu’Elvira le soit également, je commençais à laisser le sommeil me rattraper et sans le sentir, je m’endormis avec mon fils sur le haut de ma poitrine, sa tête près de la mienne. 


Quand je me réveillais, j’étais dans une chambre spacieuse et mes deux enfants étaient près de moi, chacun dormant paisiblement. Thadée n’était pas là. Une infirmière vint me voir et je lui demandais si je pouvais prendre mes enfants avec moi, dans mes bras. Elle regarda Elvira et les constances et donna son feu vert. Je me trouvais alors avec un bébé dans chaque bras, tétant dans leur sommeil, mon cœur fondit, seule pour un moment privilégié mais alors que je me faisais cette réflexion, la porte s’ouvrit doucement et la tête du père de mes enfants apparut doucement au coin de la porte, je lui fis signe de venir et je vis que toute la famille le suivait. Je leur fis signe de faire le moins de bruit possible à cause de mes deux amours qui dormaient.
Tout le monde nous félicita et petit à petit, la famille partie pour nous laisser tranquille. Goya revint une demi-heure plus tard avec Mansour qui était resté à la maison.

- Voilà, la petite famille au grand complet ! Des bisous ! -
Et elle disparut dans un tourbillon de fumée violette après que je l’ai remercié.

Mansour approcha tout doucement du lit et observa les deux bébés.

- Fils, je te présente Ezra et Elvira, ton frère et ta sœur.
 – Déclara Thadée fier comme un paon ce qui me fit sourire. Comme-ci, il avait accouché lui –même. Je secouais la tête amusée.

- Ils sont tout petits !
! – Dit-il les yeux grands ouverts. - Dis papa, je pourrais leur enseigner à grimper aux arbres?

- Oui, mon grand, mais laisse leur le temps de grandir encore un peu – lui répondit son père en rigolant - Comme tu dis, ils sont tout petits !

Il prit place près de Jane et colla sa tête à la mienne et se mit à observer ses trois enfants. Je le sentis serein et calme. Heureux tout simplement. Je laissais ma tête contre la sienne, détendue. Puis la fatigue me rattrapa et je le laissais reprendre nos bébés pour qu’ils les prennent un peu à son tour. Je m’endormis.

Je passais une semaine à l’hôpital pour qu’Elvira soit bien surveillée. Je me reposais dès que je le pouvais mais avec deux petits à nourrir ce n’était pas simple. Je ne voulais pas de l’aide des infirmières car je voulais me faire un rythme quand je retournerai chez moi. Je pris par contre tous les conseils que l’on me donnait. Je commençais à m’inquiéter de tout, est-ce qu’ils ont assez mangé ? Assez chaud ? Trop chaud ? Mal ou pas ?? etc. J’avais beau être médecin quand on est dans le rôle de la mère, ce n’est plus la même chose.

Nous avions fait les papiers auprès de la mairie pour que les enfants soient déclarés et Thadée inscrit comme étant le père reconnu des jumeaux  que nous avions décidé de baptiser : Ezra Edward Bakkali Harrinton et Elvira Malena Bakkali Harrinton. Je tenais à garder mon nom de jeune fille et je voulais que mes enfants le gardent aussi. Thadée avait tout prévu pour notre retour à la maison et je me laissais guider. Une fois les enfants, dans leur lit, le babyphone branché et Mansour, chez les Thomas vu que c’était leur semaine, on alla dans notre chambre et on se mit au lit. On commença à parler de notre bonheur et du virage à 360° qu’avait pris notre vie puis nous nous endormîmes profitant du silence de la maison. On se réveilla quand les enfants pleurèrent pour l’heure du manger. Je m’installais dans le rocking chair que Thadée avait acheté et je donnais le sein à Elvira en première et quand se fut fait, je la passais à Thadée pour le rituel du rôt alors que je m’occupais d’Ezra.

Nous avions une organisation qui nous permettait de passer du temps chacun avec nos enfants pour en profiter le plus possible à part égale. Une fois rendormie, on se réfugia dans notre chambre et cette fois-ci, je sautais sur Thadée pour profiter de lui au maximum. J’avais dit que je garderai du temps pour notre couple et je comptais bien m’y tenir. Ça m’avait bien manqué durant ma grossesse !! J’étais mère et femme également. La famille vint nous voir régulièrement pour voir les petits. Mansour s’occupait avec sérieux de son frère et de sa sœur. J’avais demandé à papa et à Ronald de rester dormir ici pour quelques temps pour qu’ils profitent aussi des enfants. Ils avaient refusé de dormir chez nous mais ils étaient à Londres. Je soupçonnais que les pleurs la nuit étaient la cause de leur refus ainsi que le peu d’intimité que l’on pouvait avoir avec Thadée et je ne fus pas fâchée. Ma vie avait commencé au ralenti mais je crois que je mettais bien rattraper durant cette année écoulée. Je me retrouvais avec une grande maison, un fiancé et trois enfants ! Beau travail Jane !
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Thaddée Bakkali
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MessageSujet: Re: Une évolution dans la vie de deux oxymores   Une évolution dans la vie de deux oxymores EmptyMer 19 Fév - 17:39

Une semaine s'était écoulée depuis la naissance des jumeaux. Jane était restée à l'hôpital durant cette période avec Elvira le temps de vérifier que tout était normal pour notre petite fille.
Jane faisait un travail formidable en tant que mère, elle s'occupait à merveilles de nos enfants, et moi j'effectuais des allés et retours entre notre maison à Desengaño 21 pour finir de préparer la chambre des bébés et acheter d'autres objets, meubles et jouets dont nous aurions sans doute besoin, et St'Mangouste au moins une dizaine de fois par jour, et il m'est également arrivé de passer une nuit ou deux avec ma famille dans un lit d'appoint.

J'avais des papillons dans le ventre et j'adorais cette sensation. Jane finit par rentrer à la maison. Ce fût Mehdi qui la ramena avec sa Panther Deville volante, les bébés étant trop fragiles pour supporter les secousses d'un transplannage sans se briser les os. La maison était prête pour accueillir ma petite famille et dès que nous avons fini de tout installer, nous allâmes à la mairie pour les enregistrer. Elvira Malena et Ezra Edward Bakkali - Harrinton. Jane a voulu unir son nom de famille au miens et je n'y voyais aucune objection; je savais qu'elle y tenait beaucoup.

Une fois tout le tintouin administratif fini, nous rentrâmes chez nous et nous occupâmes de nos enfants qui étaient restés sous la surveillance de Dolores. Mansour était quant à lui chez sa mère pour la semaine, c'était à eux de le garder. Une fois les bébés au lit, Jane et moi prîmes la direction de notre chambre et nous mîmes au lit. Nous avions passé une petite demie heure à parler de notre bonheur et ce virage de 180° qu'avait prit notre vie en l'espace d'un an, en nous faisons des papouilles et en nous cajolant, avant de sombrer dans les bras de Morphée, morts d'épuisement. Nous nous réveillâmes vers les 03:00 du matin quand les deux petits monstres décidèrent qu'il était de temps de faire la fête et commencèrent à pleurer pour avoir le sein.

Ma fiancée et moi nous levâmes, la tête à l'envers et nous en occupâmes. J'allumais la lumière du petit salon prè de leur chambre et Jane se posa sur la rocking chair pour donner le sein à Elvira tandis que j'essayais de calmer Ezra. Une fois notre fille rassasiée, nous échangeâmes les enfants et je me retrouvais à faire le rituel du rototo avec ma fille tandis qu'Ezra tétait en silence.

Une fois qu'ils se rendormirent, je fût le premier à retourner dans la chambre, prêt à faire l'amour à mon oreiller, mais disons que la mère de mes enfants avait décidé qu'il était temps que je reprenne un de mes devoirs conjugaux que nous n'accomplissions plus depuis quelques mois déjà !

-Mhhhmhm... Qu'est ce que tu fabriques ? - Dis-je en sentant la main de Jane se faufiler dans mon caleçon et caresser mes poils pubiens. Elle me sourit et commença à m'embrasser. - Tu es sûre de vouloir? - Questionnais - je entre deux baisés. Cela faisait à peine une semaine et des poussières qu'elle avait mis au monde nos enfants, alors je me demandais si ça n'allait pas être douloureux pour elle. Elle acquiesça en souriant et nous nous lançâmes dans des ébats torrides jusqu'aux premières lueurs du matin. C'était bon !!  Qu'est ce que ça m'avait manqué !!  

La famille venait souvent nous voir, surtout les trois grands parents qui étaient enchantés. Catherine, ma mère, donnait de très bons conseils à Jane et la traitait avec beaucoup d'amour, comme si elle était sa propre fille. Elle l'aidait avec les enfants, l'emmenait souvent boire un verre que toutes les deux, faire du shopping, et moi ça me faisait plaisir de les voir devenir intimes. Maman a toujours été très proches de JannaLynn et Mycroft, et elle était entrain de faire de même avec Jane.

Ronald et Christian venaient aussi nous voir souvent. Jane leur avait proposé avec mon appui de rester passer quelques jours avec nous. Ce n'était pas les chambres qui manquaient mais ils ont jugé qu'il serait mieux s'ils venaient tout simplement nous rendre visite.  Les pleurs des enfants sans doute et certainement le désir de ne pas vouloir se montrer envahissants et nous laisser dans notre intimité.

Quant à papa, il se chargeait de me dire comment on éduque un enfant et tout le tralala et il gardait ses airs sérieux mais quand il était avec ses petits enfants, il devenait gâteux.

Dix jours plus tard, nous commencions à nous adapter au rythme de vie de parents. Nous étions organisés de manière à ce qu'on passe tous les deux du temps avec les jumeaux, Jane était en congé maternité, et moi je faisais des éclipses entre le quartier général de la Salamandre et chez nous pour voir où nous en étions. Une réunion était prévue aux Trois Balais avec les chefs de chaque groupe et quelques notables, pour préparer une attaque afin de récupérer Poudlard.

En attendant, l'heure était à la fête ! En effet, il était temps de faire baptiser les bébés. Ainsi, nous étions toutes et tous réunis dans une petite chapelle donnant sur la mer. Le soleil brillait, les oiseaux chantaient, et la brise méditerranéenne apportait un peu de fraîcheur. Tous bien habillés, nous attendions que Jane arrive avec nos enfants, chacun dans un bras.

À l'extérieur, maman était avec Jane.

- Catherine Ombrage -

- Jane, c'est quoi cette petite mine triste? - Demandais je à ma belle fille en écrasant ma cigarette.

Elle respira un bon coup et me répondit en regardant le ciel - J'aurai aimé qu'elle soit là...

Je compris alors qu'elle pensait à sa mère. Je m'approchais d'elle par derrière posant mes mains sur ses épaules et regardant le ciel à mon tour je lui dis doucement - Elle est là.


- Thaddée Bakkali -
Maman entra en première et alla s'assoir à côté de papa. Jane suivit et tout le monde se tourna vers elle. Elle approcha de mes parents et ma mère posa une main sur les bébés pour les bénir, puis elle s'approcha de son père qui donna à son tour sa bénédiction, avant qu'elle ne me les donne. Je pris mes petits trésors dans mes bras, puis le pasteur demanda aux membres de la famille d'approcher. Jane regardait au loin, un sourire aux lèvres, et la porte de la chapelle se ferma seule, doucement.

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MessageSujet: Re: Une évolution dans la vie de deux oxymores   Une évolution dans la vie de deux oxymores EmptyVen 28 Fév - 17:29

Depuis que nos poupons étaient nés, ma vie semblait rythmée par les envies et besoins. J’avais peu de temps pour faire autre chose que de m’occuper d’eux et encore moins s’occuper de moi mais je réussissais tout de même à dégager du temps pour faire quelques corvées et m’occuper de mon fiancé et le père de mes enfants.  Je venais de mettre les enfants dans leur lit pour qu’il dorme paisiblement après leur collation. Je me laissais aller sur le canapé en poussant un soupir de soulagement pour ce temps de détente que j’avais  réussi à avoir mais j’eus un sourire attendri et maternel en pensant à Ezra et Elvira. Mes bébés, mes amours, mes chéris. Ma vie.


Je me laissais à mes pensées et ces dernières me firent dériver jusqu’à Thadée, l’amour de ma vie. Je ne regrettais pas de mettre laissé porter par mes sentiments et ce que me dictait mon cœur malgré mes réticences. Depuis cette décision qui m’avait fait trembler, j’avais connu le bonheur et l’amour. De la passion torride, de la passion explosive, de la passion aventurière, de la passion enfantine mais aussi de la tendresse amoureuse, de la tendresse douce, de la tendresse attentionnée. Selon chaque contexte et circonstances, Thadée réagissait comme j’en avais besoin. J’avais trouvé un amour complet. Une personne qui me correspondait. Quelqu’un qui m’apportait quelque chose et à qui j’apportais également un petit quelque chose. C’était un homme que j’aimais et qui me promettait de belles choses. Cet homme était un homme bien malgré que ce soit un Bakkali, il était bon et je savais qu’il pouvait s’améliorer encore si nous lui donnions les moyens et les chances.


J’étais heureuse également que nos familles s’entendent bien et la venue des bébés avaient renforcé les liens plus rapidement que la normal. Tout était donc pour le mieux  pour moi. Nous. J’étais en congé maternité car je voulais voir grandir mes enfants et être là pour eux dans leurs premières années. J’avais nommé le Dr Kenaël comme directeur adjoint pour me représenter sur place tandis que moi, étant  à la maison, je m’occupais du côté administratif (emploi du temps, décharges, gardes, factures, approvisionnement, embauches, congés, etc…) ou encore de nouveaux remèdes.  Je ne pouvais pas retourner au travail mais je ne pouvais pas rester sans travailler. J’avais besoin de m’aérer l’esprit pour ne pas craquer comme la plupart des jeunes mères.
Thadée avait décidé de baptiser les enfants. Je n’étais pas contre même si j’avais pensé leur laisser le choix plus tard. Toutefois nos familles attendaient le baptême alors nous en fîmes un. Les enfants pourront toujours changer plus tard s’ils le veulent. La petite cérémonie fut préparée avec une relative efficacité. Nous avions acheté avec mon père des petites robes blanches pour Ezra et Elvira avec des petits bonnets. De son côté, la mère de Thadée avait voulu s’occuper du repas. Je l’avais donc laissé faire avec plaisir ! Je n’avais jamais été porté sur la cuisine. Je commençais seulement à m’y mettre pour être bonne pour les enfants au moment de leur petit pot. Je voulais leur faire des petits pots maison pour éviter tous les produits chimiques dans les aliments industriels.


Le jour J, je préparais les enfants avec l’aide de Catherine. Les invités arrivèrent par un flux fin et interrompus. En voyant mes petits bébés ainsi vêtus, je fus émue et je sentis mon cœur se serrer à la pensée de l’absence de ma mère. J’aurai voulu qu’elle soit là et qu’elle assiste à ce spectacle et qu’elle puisse voir mes enfants, ses petits-enfants. Un manque cruel me perça la poitrine et je sentis des larmes commencer à refluer vers mes yeux.  Je respirais profondément et fis part de mes sentiments à Catherine qui me réconforta en me disant qu’elle était là, avec moi et que ma mère était là, avec moi, en regardant vers le ciel. Je souris de manière contrite et la remerciais. Elle partie et je mis les petits chaussons à Elvira et Ezra. Puis, restant toujours triste, je déposais mes enfants sur le sol pour leur sécurité et je fis appel à ma mère. Je savais que ce n’était pas raisonnable et sain de faire ce que j’étais en train de faire mais j’en avais besoin aujourd’hui. Je voulais montrer mes enfants à ma mère, qu’elle les voit. Qu’elle soit fière.  Je fis alors appel à mes ancêtres me promettant que ce serait la dernière fois, que je ne le ferais pas avant plusieurs dizaines ou vingtaine d’années.  Ma mère apparut et je lui présentais Elvira et Ezra. Elle fut réjouie et les larmes aux yeux, elle se pencha vers mes enfants pour les voir de plus près. Nous parlâmes de la grossesse, de l’accouchement et des premiers moments à la maison. Je parlais de papa et de Ronald qui étaient là et venaient voir les enfants régulièrement, qu’ils étaient en bonne santé. Tous mes ancêtres firent leur apparition quand ma mère les appela pour leur montrer fièrement ses deux petits-enfants qui viennent de naitre. Je fus tout de même réprimandée par mon arrière grand maman qui me rappela les conditions pour faire appel aux ancêtres. Je m’excusais et expliquais mes raisons et elle se laissa attendrir après de nombreuses excuses et la promesse que je ne le referai plus. Ensuite, tout le monde se concentra sur Elvira et Ezra.


Après un quart d’heure, je les fis partir car c’était l’heure que je descende avec les enfants dans l’église où devait avoir lieu le baptême. Tous les invités étaient présents sur les bancs et attendais. Thadée était devant le prêtre et attendais l’entrée des enfants. Un dans chaque bras,  je remontais l’allée jusqu’aux parents de Thadée. Je les laissais donner leur bénédiction à Elvira et Ezra. Puis, une fois terminée, je les présentais à Ronald et papa. Le dernier sur mon chemin fut Thadée. Je lui donnais les enfants un par un et il les cala contre le recoin de ses épaules. Je fis un pas sur le côté et le laissais devant ; et attendis que le prêtre demande à la famille d’approcher pour prendre mon père par le bras ainsi que mon frère puis, suivit de Catherine et Raphaël,  nous approchâmes de l’autel pour bénir nos enfants. Les deux choses les plus magnifiques et merveilleuses  qui nous soient arrivées même si notre vie à cinq avec Mansour n’était pas terminée.


Prochain moment important de notre vie, le prochain tournant dans la vie des deux oxymores sera leur mariage aux îles.
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Une évolution dans la vie de deux oxymores
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