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 Louise

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Mehdi Bakkali
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Mehdi Bakkali


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MessageSujet: Louise   Louise EmptyVen 25 Déc - 23:57

Elle a bien grandit, Louise, cette enfant surprise surgie d'une grossesse inattendue et non voulue. Déjà 3 ans que je suis papa et JannaLynn maman. Je me rappelle que JannaLynn et moi nous étions décidés à suspendre la grossesse, avant que Jane ne nous annonce qu'il était déjà trop tard pour le faire et que ce faisant, nous tuerions cette enfant et infligerions une immense souffrance à la mère. Le processus put continuer mais depuis, je ne dormais plus. Je sentais en moi naître non pas l'envie mais le besoin de devenir père. C'est sans nul doute les paroles de Jane qui réveillèrent en moi comme en ma compagne cette petite chose invisible et inaudible que l'on appelle Horloge Biologique. Mais bien entendu, les questions que je me torturais à me poser étaient nombreuses. Celle qui me préoccupait le plus était sans doute de savoir si j'allais être un bon père. Je n'ai jamais été un tendre et j'ai usé de manigances, de magie noire, de sournoiserie et de manipulations pour toujours réussir à passer entre les mailles du filet de la justice, d'autant plus qu'à l'époque, feu Stanley était le directeur du département de la justice magique, alors il faisait de son mieux pour passer outre mes agissements, m'invectivant toutes fois quelques rappels à l'ordre afin de me calmer.
Ce n'est qu'une fois ce sentiment doux-amer de joie et de peur à l'idée de devoir élever un enfant, surtout dans cette période de guerre et de terreur contre les moldus, que je décidais de me ranger et mettre de l'eau dans mon vin. Je refusais l'idée que ma fille puisse manquer d'un père tout comme ce fût mon cas car mes deux parents étaient enfermés à Azkaban.

Aujourd'hui tout va bien. Ma fille fête ses trois ans. Elle est avec sa maman chez ses grands parents Owen. Le soir en rentrant, elle viendra en courant vers moi pour me faire un câlin comme à chaque fois. Et comme à chaque fois je la serrerai fort dans mes bras, la porterai jusqu'à la baignoire pour la laver pendant qu'elle me racontera sa journée et que j'écouterai tranquillement et répondant à ses discours toujours pleins d'enthousiasme. Ensuite je l'emmènerai à la salle à manger où nous dînerons tous les trois puis sa mère l'emmènera se coucher. Comme toutes les nuits, je passerai dans sa chambre vérifier si elle dort et si tout va bien, et je resterai assis par terre, sur le tapis, en dessous de sa fenêtre, avec à peine un peu de lumière du claire de lune illuminant son visage enfantin entrain de dormir, me maudissant pour avoir un jour osé songé à la faire avorter.

Cependant, avant tout cela, j'attendais la visite de cette chère Malory ! Malory... Voici une personne absolument exquise ! Ma sœur, comme j'aimais l'appeler dans mon bons jours, où manche à balais lorsqu'elle arrivait à m'emmerder, chose qu'elle faisait avec brio à chaque fois ! Mais comment ne pas l'aimer? Nous avions partagé tant d'aventures, bonne et mauvaises, tellement de rires, tellement de larmes, tellement de joie et d'amour, de colère et de tristesse… Elle avait été là lorsqu'avec JannaLynn nous étions séparés, elle avait été là lorsqu'à tour de rôles, mes fidèles amis Oxbow et Garde-à-vous avaient quitté cette terre pour rejoindre le paradis des chiens, elle avait été là lorsque j'ai fumé ma première cigarette, elle était la seule à être au courant de ma maladie, elle était également là lors de mes meilleurs fous-rires très souvent provoqués par sa personne, et encore tellement de moments forts partagés ensemble que je ne pourrai pas tous les citer, mais tout cela fit en sorte que 20 ans après notre rencontre, elle était toujours là, prête à tout pour moi et vice versa; et cela fût aussi ce qui me décida à faire d'elle la marraine de Louise.
Je savais que ma fille serait en sécurité avec celle qu'elle appelle tatie, si un jour il nous arrivait malheur à JannaLynn et moi.

Perdu dans mes pensés concernant mon ami et toujours affalé sur le divan mourant d'ennuie, je songeais à la réelle venue de cette amie ! Alors, nous avions beaucoup à discuter car cela faisait une éternité que nous ne nous étions plus vus notamment à cause de sa mésaventure lors de sa mission, et qui restera mémorable pour le restant de nos jours, malheureusement. Et la dernière fois que nous nous étions vu c'était par pur hasard dû à mon incontrôlable envie d'emmerder cette chère Jane qui me sert de belle-sœur, à St'Mangouste ! Mais malheureusement, la joie, elle, n'était pas au rendez vous… Je l'avais invitée boire un café un jour, pour parler de ce nouveau problème qui s'offrait à nous, et oui, je dis bien à nous car ce qui touche à mes amis proches, surtout elle, me touche aussi. Et ce jours arriva, en effet, c'était aujourd'hui, à l'occasion de l'anniversaire de Louise ! Malory étant sa marraine, elle ne pouvait pas manquer l'occasion de venir. Mais avec tout ce qui traîne dans sa tête, je pris l'initiative de l'appeler avant; ma princesse serait déçue de ne pas avoir sa "tatie" pour pareille occasion. Je profites donc de l'absence de ma fille et de sa mère pour une conversation à cœur ouvert avec ma "petite sœur".


J'étais encore enveloppé dans mon peignoir en soie noir et or. Allongé sur le divan du petit salon, les jambes étalés, les pieds à l'aire et mes orteils gelés par le froid à cause de ma réticence à cause de l'habitude que j'ai gardé de mon enfance à marcher pieds nus, j'entendis sonner. - CHAAAAAAAAAAAAAAAARRRRLES !!!!! - Hurlais-je à pleins poumons. Mon vieil ami et majordome courra jusqu'à l'entrée  (avec classe, bien sûr !) pour ouvrir à mon invitée qui était en réalité plus à l'aise sous mon toit que moi je ne le suis par moment ! Thorn Hill était un manoir hors normes, décoré avec finesse et raffinement mais par moments je le trouvais suffocant de par la surface immense qu'il occupe que ce soit en longueur, en largeur ou à cause de ses trois étages.

- LA GUEUSE ET ARRIVEEEEE?! - Criais-je de nouveau pour me faire entendre depuis la pièce où j'étais, changeant de position pour m'assoir. La porte s'ouvrit sans prévenir ce qui me fit m'assoir et je reconnus la voix de sistre de ma meilleure amie. - Toujours aussi mal éduqué. C’est comme ça que tu accueilles une copine. Il y a des progrès à faire, vieux crapaud ! - S'exclama-t-elle. Je levais les yeux au ciel avec ma cigarette à peine allumée et secouant l'allumette que je venais d'utiliser pour l'éteindre. - Parle pas d'éducation ou je t'en flanque une, vieille morue ! On toque à la porte avant d'entrer ! Imagines je suis cul nul ! On aurait rigolé téh ! - Je me levais et m'approchais d'elle en boitant avec ma canne. - Viens dans mes bras, j'ai envie de t'étreindre jusqu'à ce que mort s'en suivre ! - Dis -je en riant. Je voulais forcer exprès le contact physique. Son trauma était toujours présent et sa réticence à s'approcher du sexe masculin également, mais par la force, utilisons la force ! Mais je ne m'attardais pas non plus, cela dura deux secondes, je ne voulais pas l'incommoder plus que ça. - C'est bien, on arrête pas le progrès ! - Ajoutais-je en tapotant sur sa tête comme pour un chiot en plein dressage. Sa réponse à mon geste ne se fit pas attendre, elle m'embrassa et me pinça le nez par surprise lorsque je me rassis, tout en me disant - Comment vas-tu ? Tu es tout seul ? Pourquoi m’as-tu appelé ?

- Toujours autant de questions et si peu de patience pour les réponses… - Répondis-je me massant le nez pour calmer la douleur de son pincement - On dirait moi ! J'adore ! - Finis-je en un sourire. - Assieds toi, et tiens, des bulles pour les globules ! - Dis-je en lui jetant une canette de coca zéro à la figure qu'elle esquiva avec brio. - Tu n'as rien perdu à tes réflexes ! -


Dernière édition par Mehdi Bakkali le Lun 28 Déc - 23:03, édité 5 fois
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Malory Olianov
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Malory Olianov


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MessageSujet: Re: Louise   Louise EmptyLun 28 Déc - 19:43

Cela faisait quelques semaines que j’avais appris la nouvelle qui bouleversait toute ma vie. Je n’arrivais toujours pas à y croire ! Je n’arrivais pas à assimiler la nouvelle, à la comprendre et prendre conscience de ce qu’elle impliquait et changerait dans ma vie.

Je n’étais pas idiote, j’avais compris ce que m’avait annoncé le docteur Harrinton. Tout simplement, tout ça était trop abstrait, trop « irrél ». Oui maintenant que l’on m’avait annoncé la nouvelle de manière officielle, je sentais que mon ventre commençait à arrondir. Oh ! de manière subtile mais je le sentais. Le changement était là mais ce n’était pas encore assez pour me faire prendre conscience ce que cela allait changer et sous quelle forme, le changement allait avoir lieu. Je n’arrivais pas à m’imaginer mère et à concevoir que j’allais avoir un bébé. Surtout dans ces conditions. De cette manière. A cet instant. J’étais complètement perdue, désorientée et bizarrement et contradictoirement, je me sentais seule. J’avais prévenu Jason et les choses étaient encore plus difficiles.

J’avais besoin de prendre l’air et de voir du monde contrairement à avant. C’est pour ça que lorsque Medhi m’avait demandé de venir le voir, chez lui ; j’avais accepté sans hésiter. Ce n’était peut-être pas l’homme le plus tendre et le plus compréhensif qu’il soit mais c’était mon meilleur ami ; un frère même mais nous n’étions pas du genre à nous épancher sur nos sentiments. Il était dans ma vie depuis ma première année à Poudlard. Nous avions commencé par nous détester et à nous envoyer des piques, des vacheries mais c’était vite devenu une relation amicale forte. Dans tous les moments importants de ma vie, Mehdi avait été là, présent ; pas forcément comme on pourrait le penser mais il avait été là. Durant l’annonce de ma parenté avec les Olianov (d’ailleurs, ça l’avait soulagé que je sois une sang pur plutôt qu’une sang de bourbe comme il le disait), quand j’avais fait mon voyage en Egypte pour comprendre et apprendre à maîtriser les pouvoirs de mon ancêtre tombée dans les forces du Mal. Il m’avait aidé à maîtriser ces nouveaux pouvoirs et maintenant, ils ne me contrôlaient plus, c’était moi qui les contrôlais. Il était là aussi lors de ma carrière d’auror et je l’avais aidé lorsqu’il était directeur d’Azakaban. Nous avions aussi passé de bons moments aux trois balais à faire des soirées avec notre groupe d’amis, à assister à des soirées mondaines chez lui.

Je n’étais absolument pas d’accord avec lui sur beaucoup de choses mais j’aimais cette fichue tête de mule prétentieuse et parfois vulgaire. Il était tout ce qu’il pouvait être, je n’étais pas aveugle de tous ses défauts mais Mehdi était meilleur qu’il ne voulait le montrer. Plus gentil et compréhensif qu’il ne le montrait, qu’il ne voulait le montrer. J’appréciais mon ami et j’essayais de le rendre meilleur qu’il ne l’était sur certains points sans vouloir le changer. J’étais et je resterai auprès de lui autant de temps qu’il avait besoin et je suis sûre qu’il ferait de même pour moi. J’en étais persuadée. Il m’avait honoré en me demandant d’être la marraine de sa fille, Louise. Il avait eu dû mal à accepter la grossesse de Jannalynn et ne voulait pas être père mais à la fin de la grossesse, il était impatient de voir la petite, il s’était promis de prendre soin d’elle, de la chérir et c’est ce qu’il a fait dès l’instant où la petite est venue au monde et il continuait. Je l’ai vu s’améliorer pour sa fille ! Il pouvait donc le faire.

C’est pour ça aussi que je voulais le voir. Il allait me donner son sentiment et son vécu sur le fait d’être parent. Je ne sais pas s’il allait m’aider, si ça allait changer quelque chose mais au moins j’aurai un avis. Je pourrais parler à quelqu’un de ce qui m’arrive. J’avais aussi besoin de parler de Teo’. C’était indiscutable. Une évidence.

Je me préparais tout de suite et transplanais chez Medhi pour passer un moment avec mon meilleur ami. Pour passer une bonne après-midi. Un moment où je n’aurai pas à penser à autre chose que parler et rester détendue auprès d’un ami. Je ne sais pas si je verrai la petite Louise mais si c’était le cas, j’en serai heureuse. J’adorais cette gamine. Elle était importante pour moi. Aussi précieuse que si elle était ma fille. Et je ne la voyais pas assez. Je devais remédier à ça ! Je devais revoir tout le monde, tous mes amis.

Je sonnais à la porte du manoir et attendis qu’on vienne m’ouvrir. Ce fut Charles, le majordome que je vis.


-          Bonjour Charles ! Comment allez-vous ?
-          Bonjour Miss Olianov. Je me porte bien, merci Miss. J’espère que Miss va bien.
-          Je vais assez bien, merci Charles.
-          Si Miss veut bien me permettre, elle devrait prendre mieux soin d’elle.
-          Je crois que vous avez raison Charles. Je vais essayer de suivre votre conseil.

Je le laissais enlever ma cape et mon bonnet.


-          Où se trouve ce sale crapaud braillard et malveillant, Charles ?
-          Dans le petit salon, miss répondit Charles en retenant un sourire et en essayant de rester stylisé malgré ça.

Je lui fis un clin d’œil.


-          Ne vous dérangez pas, Charles, je connais le chemin.

Je partis vers le salon et ouvris la porte sans plus de façon.


-          Toujours aussi mal éduqué. C’est comme ça que tu accueilles une copine. Il y a des progrès à faire, vieux crapaud m’exclamais-je en souriant malgré son accueil bougon.

Je l’embrassais en lui pinçant la joue comme on le fait avec un enfant comme si de rien était.


-          Comment vas-tu ? Tu es tout seul ? Pourquoi m’as-tu appelé ?
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Mehdi Bakkali
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Mehdi Bakkali


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MessageSujet: Re: Louise   Louise EmptyMar 29 Déc - 17:53

- LA GUEUSE ET ARRIVEEEEE?! - Criais-je de nouveau pour me faire entendre depuis la pièce où j'étais, changeant de position pour m'assoir. La porte s'ouvrit sans prévenir ce qui me fit m'assoir et je reconnus la voix de sistre de ma meilleure amie. - Toujours aussi mal éduqué. C’est comme ça que tu accueilles une copine. Il y a des progrès à faire, vieux crapaud ! - S'exclama-t-elle. Je levais les yeux au ciel avec ma cigarette à peine allumée et secouant l'allumette que je venais d'utiliser pour l'éteindre. - Parle pas d'éducation ou je t'en flanque une, vieille morue ! On toque à la porte avant d'entrer ! Imagines je suis cul nul ! On aurait rigolé téh ! - Je me levais et m'approchais d'elle en boitant avec ma canne. - Viens dans mes bras, j'ai envie de t'étreindre jusqu'à ce que mort s'en suivre ! - Dis -je en riant. Je voulais forcer exprès le contact physique. Son trauma était toujours présent et sa réticence à s'approcher du sexe masculin également, mais par la force, utilisons la force ! Mais je ne m'attardais pas non plus, cela dura deux secondes, je ne voulais pas l'incommoder plus que ça. - C'est bien, on arrête pas le progrès ! - Ajoutais-je en tapotant sur sa tête comme pour un chiot qu'on éduque. Sa réponse à mon geste ne se fit pas attendre, elle m'embrassa et me pinça la joue par surprise lorsque je me rassis, tout en me disant - Comment vas-tu ? Tu es tout seul ? Pourquoi m’as-tu appelé ?

- Toujours autant de questions et si peu de patience pour les réponses… - Répondis-je me massant le nez pour calmer la douleur de son pincement - On dirait moi ! J'adore ! - Déclarais-je en un sourire. - Assieds toi, et prends, des bulles pour les globules ! - Dis-je en lui jetant une canette de coca zéro à la figure qu'elle esquiva avec brio. - Tu n'as rien perdu à tes réflexes !

Je lui fit un clin d'œil tout en ouvrant ma canette et me servit dans un verre. - Pour en revenir à tes questions, je vais très bien, je te remercie ! Si Sylvius ou Seth ne me tuent pas, c'est l'ennui qui s'en chargera ! - Je soupirais. Assis, je jetais un coup d'œil en direction de la fenêtre puis me levais avec l'aide de ma canne, pour regarder à les jardins de Thorn Hill. Toujours les yeux rivés sur l'extérieur, je continuais - Tu me connais, je n'aime pas être sans rien faire. Je hais cette période, il fait moche tout le temps… Regardes moi ce ciel… Ce n'est pas des nuages, c'est une couche remplie de pisse ! La flotte peut tomber à tout moment. - Je pris une taffe de ma cigarette suivie d'une gorgée de coca - Je ne suis jamais seul, sinon ! La maison est remplie de personnel, je ne me sentirais pas seul même si je les tuais tous un par un ! Leurs fantômes hanteraient le manoir rien que pour m'emmerder…  Ces terres sont maudites, tu le sais… - J'étais maussade, un peu comme si j'en avais marre d'avoir toutes ces personnes sous le toit à longueur de journée. Les collines de Thorn Hill étaient effectivement maudites, d'où le prix dérisoire auquel nous avions acheté la propriété. La nuit, fantômes, banshees errantes et autres poltergeist peu fréquentables hantaient les lieux, arrivant parfois à pénétrer dans l'enceinte du manoir mais nous avions des systèmes de sortilèges et des pièges efficaces pour eux, sans compter l'aide de Charles, qui était certes un majordome quinquagénaire et tout à fait charmant, mais redoutable adversaire une fois la baguette en main. Il avait fait fuir plus d'un esprit maléfique et ceux qu'il capturait étaient enfermés dans "Le Musée des horreurs" une pièce dans le sous sol où ces esprits sont captifs. - Et je t'ai appelée car c'est l'anniversaire de Louise. Je vois que j'ai bien fait de le faire, je ne vois pas de cadeaux entre tes mains, vieille verrue ! - Lui déclarais-je d'un air taquin.

Je repris place sur le divan, écrasais mon mégot et allumais une autre cigarette. - Tiens ! - Lui dis-je lui poussant tous mes paquets de clopes du bout des doigts, sur la table. - Sers toi !
Fumera, fumera pas? Je ne m'attardais pas sur la question et m'allongeais de nouveau, expulsant un nuage toxique par mon nez - Comment te sens tu? Et n'essaie pas de passer par quatre chemins, tu sais très bien ce à quoi je fais référence ! - Grinçais-je toujours allongé, sans la regarder, juste pointant mon doigt rigide en direction de son ventre
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Malory Olianov
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Malory Olianov


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MessageSujet: Re: Louise   Louise EmptyMar 29 Déc - 21:34

Comme toujours Mehdi m’accueillit en râlant et en étant avachi à ne rien faire dans son canapé, toujours en peignoir. Il n’avait décidément pas changé. Je me demandais d’un coup s’il pourrait vraiment m’aider ou pas.
Je ne me formalisais pas de son accueil. Au contraire, il me ravit et me fit remonter plein de souvenirs en tête. A nos débuts quand nous avions une amitié vache. L’amour vache cela existe, pour nous deux, c’était l’amitié.

-          Parle pas d'éducation ou je t'en flanque une, vieille morue ! On toque à la porte avant d'entrer ! Imagines je suis cul nul ! On aurait rigolé téh ! 

-          Tu as peur de quoi ? Que je tombe en pamoison devant ton corps ? Beurk, laisse-moi rire, tas de verrues répliquais-je un sourire en coin, ravie de le revoir.
Mehdi se leva et s’approcha de moi en boitant malgré sa canne. Je fronçais légèrement les sourcils mais ne pipa mots.

-          Viens dans mes bras, j'ai envie de t'étreindre jusqu'à ce que mort s'en suivre ! – Dit-il en riant.
D’un coup, je riais moins mais j’essayais de ne pas perdre mon sourire et ma bonne humeur. J’avais dépassé ce stade normalement même si je faisais en sorte de ne pas pousser le bouchon trop loin et de faire des accolades à tout bout de champs. Toutefois c’était Mehdi, je le connaissais depuis 20 ans et jamais cela n’a été ambigu entre nous. De toute manière, il ne me laissa pas le choix. C’était du Mehdi tout craché. Je lui fis une accolade affectueuse et fis même une petite pression au niveau de son dos pour lui témoigner de ma joie de le voir comme avant. Je le remerciais silencieusement car bien qu’il m’avait forcé la main, il ne s’éternisa pas et ne fis aucun commentaire. Cela pouvait agacer beaucoup de sorciers et sorcières, sa façon de faire mais pour moi ; et bien, oui parfois, il était pénible mais il était lui et il ne faisait jamais rien méchamment ; surtout pas avec moi.

-          C’est bien, on n’arrête pas le progrès ! – Ajouta-t-il avec une voix de gamin tout en me tapotant sur la tête comme pour un chiot en plein dressage. Je levais les yeux au ciel et je lui plantais un bisou sur la joue avant de lui pincer le nez comme au mauvais garnement. Car c’est ce qu’il était.
Il s’assit à la place qu’il venait de quitter et nous commençâmes la discussion ; enfin, JE la débutais en lui posant divers questions.

-          Comment vas-tu ? Tu es tout seul ? Pourquoi m’as-tu appelé ?
-          Toujours autant de questions et si peu de patience pour les réponses… répliqua Mehdi tout en se massant l’arrête du nez que j’avais sans doute, pincé trop fort.
-          On ne se refait pas, tu le sais.
-          On dirait moi ! J'adore ! ajouta-t-il avec un sourire. Assois-toi, et tiens, des bulles pour les globules !
- Contrairement à toi, j'attends des réponses et je les écoute rigolais-je
Il me jeta alors une canette de coca zéro à la figure que j’esquivais avec aisance avant de la rattraper d’un mouvement souple du poignet.

-          Tu n'as rien perdu à tes réflexes !
-          Pourquoi les aurais-je perdus, dis-moi ? Je n’ai rien perdu de mes aptitudes et je suis restée une bonne sorcière. Je l'espère du moins!
Il me fit un clin d’œil tout en ouvrant son soda et de le servir dans un verre.



-          Pour en revenir à tes questions, je vais très bien, je te remercie ! Si Sylvius ou Seth ne me tuent pas, c'est l'ennui qui s'en chargera ! 


Un soupir vint agrémenter sa réponse. Je compris alors qu’il s’ennuyait fermement et tournait en rond sans savoir quoi faire. Il se leva pour aller admirer la vue des jardins de Thorn Hill et toujours le regard rivé vers l’extérieur, il continua comme plongé dans ses pensées.



-          Tu me connais, je n'aime pas être sans rien faire. Je hais cette période, il fait moche tout le temps… Regarde-moi ce ciel… Ce n'est pas des nuages, c'est une couche remplie de pisse ! La flotte peut tomber à tout moment. 

Je souris car je le reconnaissais bien là. Je pris une gorgée de coca comme il venait de le faire à l’instant.

-          Tu as toujours eu tendance à exagérer, vieille caboche. Et rien ne t’empêche de sortir même sous ce temps. Tu n’as qu’à te protéger et faire comme si de rien était. Tu es vite maussade et tu as trop sensible aux changements de température et de temps. Une vraie loque. Heureusement que tu es seul, tu pourrais rendre dépressif n'importe qui.
 
-          Je ne suis jamais seul, sinon ! La maison est remplie de personnel, je ne me sentirais pas seul même si je les tuais tous un par un ! Leurs fantômes hanteraient le manoir rien que pour m'emmerder…  Ces terres sont maudites, tu le sais… 

 
-          Il n'y a que toi pour acheter une terre maudite. Tu l'as voulu, assume! Oui, je sais bien qu’il y a le personnel mais ils ne viennent pas de faire la conversation. Je parle d’amis, de JannaLynn et de ma petite Louise. Tu as l’air d’un rat mort. C’est pour ça que tu m’as appelé ? Pour que je te tienne compagnie  et déprime avec toi?
 
-          Je t'ai appelée car c'est l'anniversaire de Louise. Je vois que j'ai bien fait de le faire, je ne vois pas de cadeaux entre tes mains, vieille verrue ! – déclara-t-il d'un air taquin.
 
-          Par Rowena !! Aujourd’hui, c’est son anniversaire ??!! Je pensais que c’était dans une semaine ! Pourquoi tu ne m’as pas envoyé un hibou avant !? Quelle marraine indigne je fais. Je suis tellement déphasée que j’en ai oublié la date….bravo… !
Mehdi reprit place sur le divan, écrasa son mégot et alluma une autre cigarette.

-          Tiens ! –me dit-il en poussant tous ses paquets de clopes du bout des doigts, sur la table. - Sers-toi !

Bien évidemment, Mehdi n’attendit pas la réponse et continua ses affaires en se couchant sur le canapé. Je le connaissais par cœur. Je laissais les paquets où il était. Après tout, je n’étais pas toute seule maintenant, je ne devais pas être égoïste.

-          Comment te sens-tu? Et n'essaie pas de passer par quatre chemins, tu sais très bien ce à quoi je fais référence ! – Grinça t-il toujours allongé, sans me regarder, juste pointant son doigt rigide en direction de mon ventre

-          Si tu continues à m’intoxiquer encore longtemps, je risque de mourir d’un cancer des poumons avant la fin de ma visite.

Je pris ma baguette et jetais un sort de protection pour continuer d’avoir du bon air dans les poumons.

-          Tu pourrais faire un effort quand tu as des invités, sale cancéreux sur pattes.

Je me calais confortablement dans le fond du fauteuil à haut dossier et mis les pieds sur le tabouret à cet effet.

-          Je me sens bien, ne t’inquiète pas. Je sens que mon ventre s’arrondit. J’ai encore des nausées le matin mais moins grâce au Docteur Harrinton. Je ne vois pas ce que je pourrais te dire de plus. De toute manière, je n’y peux rien changer….
Mes yeux se perdirent dans le vague.

-          Je suis juste un peu déboussolée par la nouvelle malgré que trois semaines se sont écoulées….J’ai compris mais ça reste tellement abstrait pour moi. Je ne m’étais pas préparée à ça et puis, je n’ai toujours pas le résultat du test. Ça ne devrait pas tarder…. Je suis un peu dépassée par tout ça, à vrai dire et bizarrement seule.

Je laissais un petit silence avant de rire pour alléger l’atmosphère.

-          Mais tout ça, ce n’est rien ! Je suis une grande fille maintenant ! Par contre, tu vas bouger tes petites fesses dodues de ce divan et tu vas venir avec moi ! On va aller à Londres pour trouver un cadeau à ma petite fée ! Hors de question qu’elle arrive ce soir sans un cadeau de ma part.
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Mehdi Bakkali
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Mehdi Bakkali


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MessageSujet: Re: Louise   Louise EmptyVen 1 Jan - 1:32

Malory était posée sur le sofa en face du miens. Elle était venue car je l'avais appelée plus tôt dans la matinée pour qu'elle vienne me rendre visite et discuter un petit peu. Ma meilleure amie me manquait et la nouvelle concernant sa grossesse quelques semaines plus tôt avait fini de la mettre hors jeu. Des fois, vraiment, Jane devrait apprendre à museler son bec au lieu d'annoncer des mauvaises nouvelles aux gens !! J'en toucherai deux mots à Thaddée voir s'il peut essayer de lui faire dire des mensonges ou juste faire abstraction de la vérité ! Ah mais non ! Cet abruti lui a refilé sa part ténébreuse ! Crétin des îles ! - Comment te sens tu? Et n'essaie pas de passer par quatre chemins, tu sais très bien ce à quoi je fais référence ! - Grinçais-je toujours allongé, sans la regarder, juste pointant mon long doigt fin et  rigide en direction de son ventre.  - Si tu continues à m’intoxiquer encore longtemps, je risque de mourir d’un cancer des poumons avant la fin de ma visite. Tu pourrais faire un effort quand tu as des invités, sale cancéreux sur pattes. - Elle sortit sa baguette et plaça une boule de protection autour d'elle pour ne pas recevoir ma fumée. - Pffft ! Ridicule !


Elle se cala confortablement dans le fond du fauteuil à haut dossier et mis ses pieds sur le tabouret à cet effet. - Je me sens bien, ne t’inquiète pas. Je sens que mon ventre s’arrondit. J’ai encore des nausées le matin mais moins grâce au Docteur Harrinton. Je ne vois pas ce que je pourrais te dire de plus. De toute manière, je n’y peux rien changer…. - Ses yeux se perdirent dans le vague. Je me remis en position assise, pour l'écouter plus attentivement. - Je suis juste un peu déboussolée par la nouvelle malgré que trois semaines se sont écoulées….J’ai compris mais ça reste tellement abstrait pour moi. Je ne m’étais pas préparée à ça et puis, je n’ai toujours pas le résultat du test. Ça ne devrait pas tarder…. Je suis un peu dépassée par tout ça, à vrai dire et bizarrement seule. - Et c'est elle qui disait que j'étais déprimant?! Elle laissa un petit silence avant de rire puis reprendre la parole - Mais tout ça, ce n’est rien ! Je suis une grande fille maintenant ! Par contre, tu vas bouger tes petites fesses dodues de ce divan et tu vas venir avec moi ! On va aller à Londres pour trouver un cadeau à ma petite fée ! Hors de question qu’elle arrive ce soir sans un cadeau de ma part.

J'avais écouté attentivement ce qu'elle avait à dire. - Jane est une excellente docteure mais des fois elle devrait mentir aux gens plutôt que de leurs mettre une coup de matraque en leur disant la vérité ! Ou au moins omettre les détails ! Pour ce qui est de te sentir seule - Je fis une pause dans mes paroles et lui balançais un coussin à la figure - C'est uniquement ta faute ! Je suis là moi, tu le sais bien ! M'enfin bref, oui, allons chercher ce cadeau avant qu'elle ne vienne, je ne veux pas voir ma fille tristounette à cause de la marraine indigne que tu es ! - Finis-je ma lancée avec un clin d'œil. Je mis mes mains sur le bord du canapé pour prendre appui. Je regardais à droite et à gauche avant de souffler de lassitude. - Tu m'emmerde en vrai, tu vas me faire sortir sous ce temps… ! Je me levais enfin et Malory me fila ma canne. - Merci. Mais on fait vite hein?... CHAAAAAAAAAARLES !!! - Le majordome arriva et se tint droit, raide comme un i. - Charles, Malory et moi allons en ville; cette imbécile heureuse a oublié qu'aujourd'hui c'est l'anniversaire de Louise. Avez vous un journal à me prêter? - En silence, le majordome claqua des doigts et un journal apparu sur la table. - Merci mon bon Charles. - Je pris le journal et l'enroulais puis tapait Malory doucement sur la tête. - Alzheimer ! Allez, on y va !

Mon Majordome nous barra le passage - Monsieur ne veut-il pas prendre le temps de s'habiller? - Demanda-t-il. - Non. Je vais y aller comme ça, c'est très bien !  Je prends juste le Duffle Coat d'Armor Lux qui est à l'entrée.

Charles partit en direction de l'entrée pour m'apporter le manteau demandé et Malory et moi traversions toute la maison puis déballâmes les 104 marches qui mènes au sous-sol, où était situé le garage et d'autres pièces de la maison. - Bon, on prend la Panther Deville, on ira plus vite qu'avec l'Hispano-Suiza ! Je conduis et tu fais le retour, je vois à tes yeux que tu brûles d'envie de la conduire ! - Déclarais-je en riant devant ses yeux éblouis par la carrosserie de la voiture en question.


Louise Ap0410


Nous montâmes en voiture, et je tournais la clé. Le monteur lâcha un vrombissement puissant. - Allez, j'enclenche la première, et… - J'attendis que la porte du garage s'ouvre. - Go ! - J'appuyais sur la pédale d'accélération et la voiture démarra à toute allure et monta la petite pente qui mène vers l'extérieur. Sans freiner, je virais à gauche et passais à tout allure devant l'entrée de la maison où Charles attendait patiemment tenant mon manteau. Arrivé à son niveau, je sortis la main par la fenêtre et pris le manteau avant de continuer à accélérer pour traverser tout le domaine jusqu'à la route principale. - Merci Charles !! - Je vis le majordome faire un signe de tête depuis le rétroviseur puis il pénétra dans la maison et referma derrière lui. Ensuite je mis la musique à fond et fonçais vers Londres, située à 25 km de là à toute vitesse. En voiture, nous passions le temps en riant, et en papotant de tout et n'importe quoi et chantant au rythme de la musique.





- Wouuuhhhouuuuuu !!! Londres, on y est ! Prépares toi, les moldus sont inaptes à conduire !! AHAHAHAHAHA !!  ( Voir vidéo)




Après avoir doublé à droite et à gauche, pris un sens unique et causé 4 accidents, je réduisit la vitesse et tournais à droite. - Je ne vais pas me faire chier à trouver où me garer... On va la mettre à... Saint…  Mang… te… ! - Déclarais-je en prenant des virages dans des ruelles étroites jusqu'à l'hôpital des sorciers. Je pénétrais dans le parking et me garais à la place où Jane gare sa Peugeot 5008. Il y avait le panneau Directeur à cette place mais rien que pour l'embêter je me garais là. - Voiiiilà, garés. Allez, on y go ! - Nous sortîmes de la voiture et allumais une cigarette. Au loin, je vis un employé de l'hôpital me faire des signes pour dégager la voiture - Rooh, ta gueule… - Marmonnais-je allumant une cigarette. Nous quittâmes le parking et une fois dans la rue piétonne - Bon alors, as tu une idée de cadeau? Je te préviens, son cadeau le moins cher coûte 400 galions, fais en sorte d'atteindre en moins cette somme, espèce d'indigne et radine !
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Malory Olianov
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MessageSujet: Re: Louise   Louise EmptySam 23 Jan - 21:19

Mehdi semblait sincère et se préoccuper de mon sort alors je lui dis la vérité autant que je le pouvais. Il m’écouta attentivement pendant que je me lamentais sur mon sort comme une enfant. Je n’aimais pas me plaindre ; alors je mis fin rapidement au sujet sensible en détournant la conversation sur Louise, ma filleule préférée.
-          Jane est une excellent docteure mais des fois elle devrait mentir aux gens plutôt que de leurs mettre un coup de matraque en leur disant la vérité ! Ou au moins omettre les détails !
J’hausse les épaules pour lui faire comprendre que sa remarque était idiote.
-          Je venus la voir pour avoir la vérité, pas un semblant de vérité ou des mensonges. Vaut mieux savoir que ne pas savoir. Je te l’ai déjà dit, crapaud.
 
-          Pour ce qui est de te sentir seule – Il fit une pause pour prendre le temps de me balancer un coussin à la figure. - C'est uniquement ta faute ! Je suis là moi, tu le sais bien ! M'enfin bref, oui, allons chercher ce cadeau avant qu'elle ne vienne, je ne veux pas voir ma fille tristounette à cause de la marraine indigne que tu es ! – Finit-il dans sa lancée avec un clin d'œil.
 
-          Merci pour la compagnie….Je ne veux pas devenir aussi folle que toi !

 
Je me levais de mon fauteuil m’inclinais faussement tout en prenant mon sac.
-          Pour ma petite Louise, je n’ai aucune défense. Je le reconnais que je n’assure pas cette année mais elle n’en saura rien et je resterai sa marraine préférée, sauf si tu lui dis et tu n’es pas aussi cruel que ça ! rigolais-je en lui tapotant la joue (chose que j’étais bien la seule à pouvoir faire en dehors de Jannalynn).
 
-          Tu m'emmerde en vrai, tu vas me faire sortir sous ce temps… ! grogna t-il en regardant par les fenêtres.
 
-          Arrêtes de faire ton vieux et bouge-toi !
Il se leva enfin et je lui tendis sa canne quand il fut sur ses deux jambes.
-          Merci. Mais on fait vite hein?...

-          Je ne vais pas acheter la première chose venue, quelle idée !! Mais je te promets de ne pas traîner plus que nécessaire.
-          CHAAAAAAAAAARLES !!! 
Je me bouchais les oreilles. Qu’est-ce que je pouvais détester les gens qui hurle mais Mehdi l’avait toujours fait mais ça ne m’empêchait pas de l’aimer comme un frère. Le majordome arriva et se tint droit, raide comme un i, toujours stylisé et imperturbable. Je ne savais pas comment il faisait pour rester calme et stoïque ainsi.
-          Charles, Malory et moi allons en ville; cette imbécile heureuse a oublié qu'aujourd'hui c'est l'anniversaire de Louise. (Je haussais les sourcils de manière exagérée). Avez-vous un journal à me prêter?
En silence, le majordome claqua des doigts et un journal apparu sur la table. Je me demandais bien ce qu’il comptait faire avec ce journal alors que l’on sortait. Je ne tardais pas à avoir la réponse.
-          Merci mon bon Charles (Il prit le journal et l'enroulait puis me tapait doucement sur la tête.) - Alzheimer ! Allez, on y va !
Je tiquais un peu car Mehdi n’était pas du tout habillé pour sortir, avec son peignoir alors qu’on était au milieu de l’après-midi. On aurait dit un vieux garçon désœuvré. Heureusement que je le sortais !! Charles devait penser la même chose car il barra le chemin à son maître.
-          Monsieur ne veut-il pas prendre le temps de s'habiller?

-          Non. Je vais y aller comme ça, c'est très bien !  Je prends juste le Duffle Coat d'Armor Lux qui est à l'entrée.
Je haussais un sourcil. Il était sérieux ?! Non…. ??? SI ! Et Charles semblait être certain que oui car il partit en direction de l'entrée pour apporter à Mehdi le manteau demandé. Je ne pipais mot. Après tout, ça n’avait pas grande importance mais lui qui était toujours tiré à quatre épingles. Je suivis Mehdi à travers le dédale des pièces pour aller au sous-sol où je savais que mon ami rangeait ses voitures. Je ne me laissais jamais de les regarder. Il possédait une belle collection et elle me donnait tous envie. J’avais résister à la tentation d’en acheter une car en vérité, je n’aurai jamais l’occasion d’en profiter et de les conduire. C’était donc de l’argent jeté par les fenêtres et je détestais dépenser pour dépenser sauf pour les gens que j’aimais. Je ne dépensais rien à vrai dire, juste pour ma nourriture quand j’étais à la maison quand j’y étais sinon mes dépenses de travail étaient réglées par le Ministère. Je payais les frais pour Chérubin mais c’était tout donc si l’on ne comptait pas l’argent familial, je n’étais absolument pas à plaindre sur le plan financier et j’étais largement à l’aise. Mes moyens de locomotion étaient le transplanage ou le balai ou Chérubin. Quand je voulais un peu de vitesse sur les routes, je passais voir Mehdi pour un tour en voiture. Le seul hic c’est qu’il fallait descendre les centaines de marche du sous-sol. Une aberration dans ce manoir que je n’ai jamais compris. Surtout que Mehdi avait maintenant une canne. Ce n’était absolument pas pratique.
-          Bon, on prend la Panther Deville, on ira plus vite qu'avec l'Hispano-Suiza ! Je conduis et tu fais le retour, je vois à tes yeux que tu brûles d'envie de la conduire ! – Déclara-t-il en riant devant mes yeux éblouis par la carrosserie de la voiture en question comme si c’était la première fois que je la voyais.
 
-          Sérieux, tu vas me laisser la conduire ? Tu ne l’as encore jamais fait ! Pourquoi ? demandais-je soupçonneuse.
Nous montâmes en voiture, et il tourna la clé. Le monteur lâcha un vrombissement puissant. Un plaisir auditif. J’en frissonnais.
 
-          Allez, j'enclenche la première, et… - On attendit que la porte du garage s'ouvre. - Go ! 
La voiture sauta littéralement en dehors et dévora la pente menant à l’extérieur. Sans freiner, il vira à gauche et passa à toute allure devant l'entrée de la maison où Charles attendait patiemment tenant son manteau. Arrivé à son niveau, Mehdi sortit la main par la fenêtre et pris le manteau avant de continuer à accélérer pour traverser tout le domaine jusqu'à la route principale. J’étais excitée alors que l’on venait à peine de commencer à rouler. C’était exaltant et excitant la vitesse. J’ADORAIS !
-           Merci Charles !! 
Mehdi mit la musique à fond alors que nous prenions la direction de Londres qui n’était pas très loin. On se mit à brailler dans la voiture en chantant sur toutes les musiques qui passaient en se déchaînant comme des beaux diables. Je me laissais aller, à faire la folle et à profiter du moment présent !
On arriva dans la capitale et Mehdi ne ralentit pas pourtant.

-          Wouuuhhhouuuuuu !!! Londres, on y est ! Prépare-toi, les moldus sont inaptes à conduire !! AHAHAHAHAHA !!  

 
Après avoir doublé à droite et à gauche, prit un sens unique et causé 4 accidents, il réduisit la vitesse et tournait à droite.
- Sérieusement Mehdi !! Tu peux conduire vite mais bien !! Là, tu fais n’importe quoi !!! ça se trouve ces gens sont blessés ! Tu vas avoir dû mal à te garer.
 - Je ne vais pas me faire chier à trouver où me garer... On va la mettre à... Saint…  Mang… te… ! – Déclara-t-il en prenant des virages dans des ruelles étroites jusqu'à l'hôpital des sorciers. Je n’avais rien compris à ce qu’il m’avait dit mais quand il pénétra dans le parking, je reconnus l’endroit et me demandais pourquoi, il allait là. Je compris quand je vis la place de parking au nom de Jane Harrinton et directeur de Saint-Mangouste. L’emplacement était vide mais il finira pas gêner Jane si nous restions là.
- Voiiiilà, garés. Allez, on y go !
- Attends, tu vas gêner le Docteur Harrinton !
Il  ne m’écouta pas et je ne dis plus rien en n'en pensant pas moins. Il faisait vraiment tout ce qu'il pouvait pour la rendre folle. Elle finira pas le tuer, ce n'était pas possible autrement. Après, je savais que plus Mehdi embêtait une personne, plus il 'appréciait en réalité. On sortit de la voiture en suivant Mehdi qui alluma une autre cigarette. Au loin, je vis un employé de l'hôpital, fis des signes pour dégager la voiture
-           Rooh, ta gueule… - Marmonna Mehdi.
-          Toujours aussi charmant avec les autres à ce que je vois. Je suis bien contente de prendre le volant au retour.

Un fois dans la rue piétonne, mon ami ne perdit pas de temps.
-          Bon alors, as-tu une idée de cadeau? Je te préviens, son cadeau le moins cher coûte 400 galions, fais en sorte d'atteindre en moins cette somme, espèce d'indigne et radine.
 
-          Je lui achèterai ce que je veux et peu importe le prix. De toute manière, elle a 3 ans et s’en fiche que ça coûte cher. Du moment que ça lui plait.
Je pris les choses en main et je nous emmenais à Hamleys, le plus grand magasin de jouets de Londres. Le bâtiment était énorme et occupait tout un angle de rue. Il faisait plusieurs étages et si je ne trouvais rien, ici. Je ne trouverai rien pour ma petite fée.

Je me mis en mode guerrière, mode "mission". Je poussais Mehdi à l’intérieur et avec un sourire, je saluais les vendeurs. On nous donna un panier et Mehdi regarda ça comme si c’était un monstre du Loch Neiss. Je ris et je le pris avec une excitation de petite fille. Comme si j’allais acheter des jouets pour moi. Je trainais Mehdi dans mon sillage et nous passâmes à tous les étages. Je jouais avec les jouets, je fis des grimaces avec les peluches avec des mous d’enfants. J’actionnais tous les jouets sonores sans me soucier de faire du bruit ou de me faire remarquer. Après plusieurs heures ainsi, un des vendeurs vint me voir pour me dire de sortir si je n’achetais rien, avec une expression de mécontentement.
Je lui fis un sourire tout en annonçant.
-          Si j’étais vous, je me laisserai continuer mon petit tour d’exploration et cela pour plusieurs raisons. D’une ce n’est pas une excellente période pour moi ; deux, jamais je n’achèterai un jouet que je ne connais pas à ma filleule préférée et trois, si vous insistez, je n’achèterai absolument rien et vous serez perdant.
Je lui adressais alors le plus grand sourire que je puisse et attendis sa décision. Il inclina la tête pour signifier un « oui ».
-          Bon !! Où en étions-nous ??? Ah oui... il nous manquait le dernier étage. Allez viens et amuse-toi un peu au lieu de râler, tu me gaves !
Je découvris le dernier étage et je vadrouillais partout. Puis quand je pus tout voir, je prévins Mehdi que je savais quoi acheter à Louise.
-          Tu peux m’attendre dans le coin « attente » si tu veux, si tu as mal.  Je sais ce que je prends.

Je me mis alors en quête de prendre ce que j’avais repéré. Je passais alors en mode « acquisition » et ne fis pas attention aux autres et ne voyais pas leurs regards stupéfaits à chaque mouvement de bras pour prendre les jouets.
Je retrouvais alors Mehdi à la caisse et je n’avais pas un panier mais plusieurs et le vendeur qui m’avait interpellé me suivait en portant le reste. Il déballa le reste sur le comptoir en bois à côté de la caisse enregistreuse. Je me tournais vers Mehdi et lui présentais le jouet que le vendeur sortait des paniers.
-          Voilà une poupée molle en chiffon qu’elle pourra emmener partout avec elle pour dormir et une autre qui ressemble à un vrai bébé. Je sais qu’elle adore les poupées et que celle que je lui ai déjà acheté pour ses 1 an est abimée à force de la trimballer. Elle peut la changer en fonction de ses goûts alors je lui ai pris quelques accessoires pour les cheveux, les habits, etc. Un kit pour créer sa propre poupée, s'en construire une et lui donner vie sur autorisation des parents. ça c’est de la pâte à modeler qui lui permettra de sculpter tout ce qu’elle veut en donnant vie à ses créations. Je lui ai pris toutes les couleurs qui existent. Ça part tellement vite, la pâte. Bah là, tu vois, ce sont des peluches grandeur nature de ses animaux favoris ; là un costume de fée. Là un train en bois pour jouer avec les formes qu’elle peut tirer avec la ficelle qu’il y a au bout. Ça c’est un piano interactif, une flûte, une batterie. Elle a aussi des livres audios pour lui raconter les histoires sans qu’elle ait besoin de vous. Pour sa poupée, je lui ai pris un berceau, une petite cuisine et ça c’est une petite caisse enregistreuse.

Je me tournais alors vers Mehdi.
-          Alors tu en penses quoi ?? Elle va aimer ??

 
Je me tournais alors vers le vendeur qui me souriait et qui ne me lachait pas d’une semelle.
-          Merci Oswald. C’était très gentil et serviable de votre part. Je ne vous retarde pas plus longtemps.
-          C’était un plaisir pour moi, Miss.
Je payais mes achats et demandais que quelqu’un les amène à l’adresse du manoir avec de très beaux emballages. Nous sortîmes de l’agitation de l’intérieur pour celle de l’extérieur.
-          Veux –tu te poser à un endroit pour ta jambe et se rafraichir aussi ?
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Mehdi Bakkali
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Mehdi Bakkali


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MessageSujet: Re: Louise   Louise EmptyDim 16 Mai - 5:16

Nous étions enfin arrivés à Londres. Une fois en ville, je pris doucement la direction vers St'Mangouste, l'hôpital sorcier. Je ne voulais pas perdre mon temps à trouver une place où garer mon bolide tandis qu'à l'hôpital il y avait le parking. Doucement je tournais le volant dans le sens des ruelles étroites et sinueuses du vieux London jusqu'à l'hôpital puis je vis la place de Jane Harrinton, ma chère belle-sœur ainsi que médecin, qui était libre. Ma foi ! Opportuniste un jour et pour toujours, je n'hésitais pas une seconde pour aller stationner dessus ! Elle m'enverra une beuglante un jour, que je finirai par mettre dans un cendrier et nous nous reverrons une autre fois pour partager des bons moments en famille. C'est comme ça que ça marche entre Jane et moi !

- Voiiiilà, garés. Allez, on y go ! - Dis-je en mettant le frein à main et coupant le moteur. - Attends, tu vas gêner le Docteur Harrinton ! - S'écria Malory. Je ne prêtais pas attention à ses salades et sortis de la voiture sans dire un mot. Une fois dehors, j'allumais une cigarette et refermais la portière du véhicule, prêt à prendre la route vers les magasins de jouets mais une fois à la sortie du parking, j'entendis qu'une voix m'interpellait au loin. Me retournant, je vis un des employés du centre hospitalier me faire des grands signes de mains pour dégager la voiture.
Au loin, je vis un employé de l'hôpital, fis des signes pour dégager la voiture - Rooh, ta gueule… - Marmonnais-je. Et je lui tournais le dos pour reprendre ma marche. - Toujours aussi charmant avec les autres à ce que je vois. Je suis bien contente de prendre le volant au retour. ! - Lança mon amie. - Fais gaffe à ce que je ne change pas d'avis, petite grue ! Bon alors, as-tu une idée de cadeau? Je te préviens, son cadeau le moins cher coûte 400 galions, fais en sorte d'atteindre en moins cette somme, espèce d'indigne et radine ! - J'exhalais ma fumée du diable et Malory me répondit - Je lui achèterai ce que je veux et peu importe le prix. De toute manière, elle a 3 ans et s’en fiche que ça coûte cher. Du moment que ça lui plait !

J'arquais les sourcils avec une mine de dépit. Malory n'était pas connue pour jeter son argent par les fenêtres ! Du moins, pas pour se faire plaisir elle même, mais elle était toujours heureuse de dilapider son argent pour les autres ! Cela dit, j'étais curieux et un peu inquiet, de ce que cette vieille bique avait en tête d'acheter à Louise. Surtout que ma réticence à l'accompagner n'était pas infondée ! D'abord, il faisait moche, ensuite j'avais la flemme, et pour finir, toutes les fois où nous sommes allés acheter des cadeaux quelque part pour quelqu'un ensemble, elle ne pouvait s'empêcher de toucher à tout ! Par moments je me demandais qui était l'enfant, elle ou Louise ?!

Nos pieds nous menèrent directement vers le magasin Hamleys, le plus grand fabriquant de jouets sorciers d'Angleterre. Elle marquait des points, ce n'était pas le lieu le moins cher ! Une fois devant la porte, elle me poussa à l'intérieur du bâtiment et un des employés nous donna un panier. Enfin, il me le tendit mais je passais devant sans le prendre. Il n'y avait pas marqué "Caddie de courses" sur mon front ! Malory le prit alors. Je balayais une pensée soudaine en souriant. Coursière fût le premier mot qui me vint à l'esprit ! Et ce que je craignais le plus commença. Malory commença à jouer et à toucher à tout ce qui attirait son regard. Je tirais une de ces gueules… A chaque bruit ou couinement de jouet quelqu'un se tournait vers notre direction. A nous deux, nous faisions la paire ! Une adulte avec 7 ans d'âge mental et un homme qui fait plus vieux que son âge en peignoir et pantoufles !
Et comme à chaque fois, un employé arriva pour nous demander de cesser ce boucan ce à quoi cette chère Malory répondit - Si j’étais vous, je me laisserai continuer mon petit tour d’exploration et cela pour plusieurs raisons. D’une ce n’est pas une excellente période pour moi ; deux, jamais je n’achèterai un jouet que je ne connais pas à ma filleule préférée et trois, si vous insistez, je n’achèterai absolument rien et vous serez perdant. - Elle lui lança son plus grand sourire et il acquiesça d'un mouvement de tête affirmatif.

- Bon !! Où en étions-nous ??? Ah oui... il nous manquait le dernier étage. Allez viens !- Je poussais un soupir dans l'escalier nous menant au dernier étage, commençant à regretter de lui avoir rappelé que c'était l'anniversaire de Louise. -  Et amuse-toi un peu au lieu de râler, tu me gaves ! - Je fis une moue de désespoir. Que dire face à cette tête de mule? Je ne répondis rien, blasé, et me contentais de la suivre dans toutes les directions disant "oui, oui" à tout ce qu'elle me disait sans réellement prêter attention à ses palabres. Ce n'est qu'une fois qu'elle m'a épuisé et qu'elle me vit commencer à boiter plus difficilement qu'elle me dit - Tu peux m’attendre dans le coin « attente » si tu veux, si tu as mal.  Je sais ce que je prends. - Je dis alors sur un ton ironique et une mimique tout aussi ironique - Un vraie détail de ta part ! Merci ! Allez, dépêches toi !

Nous nous séparâmes alors, elle prit la direction des rayons et moi sortis à la terrasse du café. Je commandais un thé et des allumettes car j'avais laissé mon feu à la maison, et étant donné que nous étions envahis par les sangs de bourbes et que pour le moment ils étaient vainqueurs, il valait mieux faire profil bas et ne pas user de magie, pas même pour allumer une cigarette; allez savoir combien d'entre eux m'entouraient et combiens d'entre eux pouvaient être armés.
Je restais assis là pendant un quart d'heure ou vingt minutes, buvant mon thé à petite gorgées et scannant du regard chaque personne de la tête aux pieds, tentant d'identifier le moindre signe d'appartenance moldue ou sorcière, jusqu'à ce que Malory me rejoigne avec un sac remplis de jouets. Elle était toute souriante et satisfaite de ses achats. Je me levais alors lorsqu'elle posa le sac sur la table et commença à en extirper les objets. - Voilà une poupée molle en chiffon qu’elle pourra emmener partout avec elle pour dormir et une autre qui ressemble à un vrai bébé. Je sais qu’elle adore les poupées et que celle que je lui ai déjà acheté pour ses 1 an est abimée à force de la trimballer. Elle peut la changer en fonction de ses goûts alors je lui ai pris quelques accessoires pour les cheveux, les habits, etc. Un kit pour créer sa propre poupée, s'en construire une et lui donner vie sur autorisation des parents. ça c’est de la pâte à modeler qui lui permettra de sculpter tout ce qu’elle veut en donnant vie à ses créations. Je lui ai pris toutes les couleurs qui existent. Ça part tellement vite, la pâte. Bah là, tu vois, ce sont des peluches grandeur nature de ses animaux favoris ; là un costume de fée. Là un train en bois pour jouer avec les formes qu’elle peut tirer avec la ficelle qu’il y a au bout. Ça c’est un piano interactif, une flûte, une batterie. Elle a aussi des livres audios pour lui raconter les histoires sans qu’elle ait besoin de vous. Pour sa poupée, je lui ai pris un berceau, une petite cuisine et ça c’est une petite caisse enregistreuse.

Je tiquais sur certains des cadeaux. C'était acheté avec plaisir et de bon cœur, mais il était hors de questions que je laisse des livres audios remplacer JannaLynn ou moi-même lors de l'histoire du soir ! Mais je ne dis rien, pour le moment. - Bon, et bien c'est bien gentil tout ça mais le temps presse ! Allez, on y va ! - Par courtoisie, je pris le sac remplis de jouets et suivit Malory jusqu'aux caisses au rez-de-chaussée du magasin. Une fois le tout enregistré, Malory me demanda en sortant son argent du sac - Alors tu en penses quoi ?? Elle va aimer ?? - Puis elle se tourna vers le caissier - Merci Oswald. C’était très gentil et serviable de votre part. Je ne vous retarde pas plus longtemps. - Ce à quoi il répondit, les yeux brillants devant la somme d'argent liquidée par mon amie - C’était un plaisir pour moi, Miss.

Nous quittâmes le magasin puis une fois dehors je répondit à sa question - Louise va certainement aimer les cadeaux, même si je me demande ce qu'une gamine de trois ans peut bien faire d'une caisse enregistreuse… ! Mais elle a tellement d'imagination, elle lui trouvera bien une utilité ! En revanche je ne te garantis pas que nous ferons usages des livres audios pour l'aider à s'en dormir. Sa mère et moi sommes là pour ça ! - Elle répondit je ne sais pas quoi que je n'entendis pas car j'étais trop occupé à allumer une cigarette, et avec des allumettes avec le temps qu'il faisait, ce n'était pas une mince à faire. Une fois allumée, je repris la conversation avec Malory lorsqu'elle me demanda -    Veux –tu te poser à un endroit pour ta jambe et se rafraichir aussi ?- Je regardais l'heure. - Non, je ne préfère pas. Ca pue le sang de bourbe dans ces rues… Et puis j'ai déjà bu un thé en t'attendant. Rentrons à Thorn Hill, on boira un coup une fois arrivés.

Nous reprîmes la route en marchant en direction opposée à celle de l'arrivée et nous pénétrâmes dans le parking de St'Mangouste, où je vis Jane entrain de maudire tous les saints car il n'y avait aucune place où elle pourrait garer son 4x4 et que j'avais garé mon bolide sur la place qui lui était attribuée. - Pile à l'heure ! - M'exclamais-je sarcastique - Navré ma chère, mais nous avions plus important à faire que de sauver des vies comme tu le fais ! - Ajoutais-je comme un salopard - A ce soir pour l'anniversaire, n'oublies pas ! - Je crachais un dernier nuage toxique et pris place au volant de ma voiture sous le regard noir de Jane. - Oups ! Malory, on avait convenu que c'est toi qui ferait le retour ! - Je sortis alors tout doucement de la voiture, trainant ma jambe jusqu'à la porte passager et m'assied tout aussi doucement. J'adorais voir Jane bouillonner de rage face à mes agissements.

Malory, quant à elle, démarra et fit une marche arrière rapide comme l'éclaire pour laisser la place au docteur Harrinton. Une fois sortis de l'enceinte de l'hôpital je m'exclamais - J'adore l'emmerder !!!
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Malory Olianov
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MessageSujet: Re: Louise   Louise EmptyDim 22 Aoû - 0:21

Je venais de dévaliser le magasin de jouets pour ma filleule et cela m’avait redonné le sourire. Rien de mieux que de gâter un enfant pour se retrouver nous-mêmes dans un état d’esprit enfantin. Mehdi tarda à répondre à ma question qui était de pure forme puisque je ne comptais pas rendre mes achats et que je connaissais suffisamment ma chère petit Louise pour savoir qu’elle adorerait tout ce que je lui avais pris.

- Louise va certainement aimer les cadeaux, même si je me demande ce qu'une gamine de trois ans peut bien faire d'une caisse enregistreuse… ! Mais elle a tellement d'imagination, elle lui trouvera bien une utilité ! En revanche je ne te garantis pas que nous fassions usages des livres audios pour l'aider à s'en dormir. Sa mère et moi sommes là pour ça !



- Bien sûr qu’elle a de l’imagination, bien plus que son père ! Elle doit tenir de sa mère. Les lires audios ne sont pas là pour remplacer les parents mais pour compléter ce qu’ils peuvent apporter et elle peut les lire pour ses poupées. Un peu d’imagination, nom d’une chouette ! répliquais-je pendant que mon rabat-joie d’ami était en train d’essayer d’allumer sa cigarette. Je levais les yeux au ciel sans faire d’autres commentaires.

Nous marchions en silence. C’est cela qui était bien avec Mehdi, nous n’éprouvions pas le besoin de parler à tort et à travers juste pour meubler le silence. C’était inutile et nous avions dépassé ce stade depuis fort longtemps. Nous ne faisions pas semblant.


- Veux –tu te poser à un endroit pour ta jambe et se rafraichir aussi ?

Il regarda l'heure avant de me répondre mais je me doutais de cette dernière, connaissant le zouave marchant à mes côtés.


- Non, je ne préfère pas. Ca pue le sang de bourbe dans ces rues… Et puis j'ai déjà bu un thé en t'attendant. Rentrons à Thorn Hill, on boira un coup une fois arrivés.

Je n’ajoutais rien car même si je n’étais pas d’accord avec sa façon de parler, il avait raison. Il y avait une atmosphère de chasse à la sorcière qui flottait dans l’air. On se croirait durant l’Inquisition et durant les années noires d’Amérique quand les moldus cherchaient à débusquer toutes traces de magie et envoyaient au bûcher un tas d’innocents tout en publiant des pamphlets plus horribles les uns que les autres. Nous marchions d’un pas tranquille mais alerte tout de même en direction du parking de Saint-Mangouste. Arrivés, bien évidemment, nous vîmes le Docteur Harrinton grommeler devant le manque de place et surtout devant sa place prise par une autre voiture que la sienne. Il ne pouvait en être autrement, elle perdait du temps à essayer de garer sa voiture plutôt que de travailler.


- Pile à l'heure ! - s'exclama Mehdi sarcastique. Navré ma chère (mon œil, oui pensais-je), mais nous avions plus important à faire que de sauver des vies comme tu le fais ! – Ajouta-t-il comme un salopard. A ce soir pour l'anniversaire, n'oublies pas !


Il cracha un dernier nuage de fumée avant de s’asseoir à la place du conducteur sans faire attention à moi, qui avait croiser les bras dès son échange des plus mal poli et vulgaire avec sa belle-sœur et avec son oubli de me laisser conduire. Je lui laissais le temps de réfléchir, car il lui fallait du temps pour que ça monte au cerveau et que ça redescende. 3-2-1…


- Oups ! Malory, on avait convenu que c'est toi qui ferait le retour !
- Effectivement…

Il sortit doucement de la voiture, pour bien faire durer son petit manège à destination de sa belle-sœur.


- Et après, c’est moi, la gamine. On y croit tous…. Murmurais-je.

Pendant ce temps-ci, Jane Harrinton n’avait pas dit à mot et essayait de se calmer afin de ne pas regretter un meurtre qu’elle pourrait commettre en ce jour, en cette heure et en ce lieu. Je montais en vitesse quand Mehdi fut à l’intérieur et je mis le contact. Je fis une marche arrière sans attendre et je quittais le parking à vive allure sans prononcer un mot. Je sortis rapidement de Londres pour entrer dans la campagne anglaise tout en profitant des chevaux de la voiture de Mehdi.


- Tu es vraiment l’homme le plus insupportable de cette planète et oui, je sais que je viens de te faire le plus merveilleux compliment pour toi mais….réfléchis vraiment à ces paroles. Et ressaisis-toi, nom d’un chien ! Sortir comme ça, ne plus s’habiller, ne pas sortir. C’est déplorable même pour toi ! Quel exemple pour Louise, franchement.


J’accélérais encore ma vitesse de dépit et de frustration et entrais dans le domaine des Bakkali pile entre les deux piliers. Je ne ralentis pas l’allure et freinais à la dernière seconde devant la grande porte. Je laisserai au majordome le privilège de ranger la voiture en bas. Je ne voulais pas faire monter à Mehdi toutes les marches de sa cave.

Je sortis de la voiture et entrais dans le manoir pour me poser dans le grand salon. Je demandais un verre de jus et m’assis sur un des nombreux sofas. 

- Alors qu’est-ce que vous avez prévu ce soir ? Et tu as invité le monde sorcier dans son ensemble ? J’espère que tu as invité des enfants de son âge pour qu’elle puisse jouer et VRAIMENT profiter de cette soirée comme étant SA fête d’anniversaire.

Le majordome entra dans le salon.


- Où dois-je mettre les paquets qui se trouvent dans la voiture de Monsieur ?
- Mettez-les avec les autres cadeaux pour Mademoiselle Louise. J’imagine qu’il y a une pièce prévue à cet effet.
- Bien Mademoiselle
- Veuillez préparer également un bain chaud pour Monsieur. Il est temps qu’il se lave. Il pue et il est loin d’être présentable pour la soirée d’anniversaire de Miss Louise.


Il inclina poliment et de manière stylisée sa tête sans aucun commentaire et sortit. Je me levais et servais un verre à Mehdi.


- Profite ! C’est le dernier avant ce soir. Nous avons du travail pour te rendre présentable.
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