J'étais un peu dans mes petits souliers et mon coeur battait la chamade car je m'inquiétais un peu pour la soirée qui allait se dérouler. je faisais le fier -et oué mon gars, qu'est ce qui t'a prit de te mettre dans un pétrin pareil en invitant une sorcière chez tes parents ? me dit ma conscience. mais je ne l'étais pas. Peux être que je l'aime tout simplement lui répondis-je mentalement alors que je proposais à Téodora de se mettre près du feu pour se réchauffer.

Elle se tourna vers moi et j'en profitais pour la prendre dans mes bras afin de la rassurer même si je dois bien l'avouer je me demandais qui de nous deux en avait le plus besoin.
 - Oui mon chéri, tous va bien, toujours aussi stresser mais ça devrait aller, lui dis-je avec un sourire et toi ca va ?

J'hésitais à lui répondre car je ne voulais pas augmenter son trouble, c'est pourquoi je feintais.
- Oui, comment cela pourrait-il ne pas aller, tu es près de moi.

Je me rendis alors compte qu'elle ne me regardait pas vraiment, elle regardait toutes les photos que mes parents avaient dans le salon.
 - Mat c’est toi sur cet photo n’est ce pas ?! puis elle éclata de rire ce qui augmenta mon trouble. Ne t’inquiète pas, tu est adorable sur la photos et puis tu l’es toujours Matti me dit-elle en m’embrassant.

- Et oui c'est bien moi lui répondis-je une fois le baiser terminé. Étonnant non, toutes ces photos qui ne bougent pas ! Cela me fait toujours curieux quand je viens ici car c'est tellement différent du monde où nous vivons et puis....
- Ah les voilà ! fit une grosse voix en provenance de l'entrée du salon. Voici mon fils et sa charmante.....Les yeux de mon père s’agrandir de surprise et je devinais sur son visage l'ébauche d'un immense sourire. Et bien mon fils, tu nous avais dit qu'elle était charmante mais elle est plus que cela, elle est divine.
Dans l'intervalle, il avait franchi les quelques mètres nous séparant et m'avait prit dans ses bras. Il s'écarta puis s'adressa à Téodora
- Et vous ! Je vous sers dans mes bras, je vous sers la main ?!!! Je ne sais jamais ce qu'il faut faire dans ces cas là !
J’étais effaré, mon père qui avait été le cousin de Harry Potter, qui avait échappé à la mort en fuyant sa maison, qui avait prit des risques fous pour recontacter son cousin et que je n'avais jamais vu tremblant ou peureux, était tout gené face à ma copine, l'amour de ma vie. Et pourtant il m'était arrivé de ramener des copines à la maison mais là, il était complétement timide.
- J'ai peur que tu mettes cette petite mal à l'aise dit ma mère en lui prenant la main.