« Je suis comme je suis, je suis faite comme ça. Quand j'ai envie de rire, oui je ris aux éclats. J'aime celui qui m'aime. (...) Je suis comme je suis, je suis faite comme ça. Que voulez-vous de plus ? Que voulez-vous de moi ? » Jacques Prévert
La vie est à la fois quelque chose de beau et un si grand mystère. Une chose, que l'on essaye souvent, en vain, de définir par des mots - certains plus compliqués que d'autres ou dans nos actes. Mais au fond, la vie reste quelque chose d'aussi subtile et éphémère que le bonheur peut l'être lui-même. Mais il se pourrait bien finalement, que chacun puisse définir sa propre vie en lui donnant ou en lui trouvant un sens unique (voir divers celons les gens) et surtout propre à lui-même ? Chaque individu étant différent, pourquoi le sens de la vie serait il identique pour chacun ? Meyra c'était toujours posée la question, enfin celle-ci parmi tant d'autre : Y avait il un code conduite à suivre ? Une ligne de vie tracée pour chaque être vivant - un destin que l'on ne pouvait contourner quoi qu'il arriverait ? Une fatalité que l'on ne pouvait briser même avec le plus puissant des sortilèges ou encore un fil rouge que l'on ne pouvait couper malgré toutes nos tentatives désespérés pour y parvenir ? Y avait il, une autre issue possible à tout cela ? Pouvait on, en dépit de toutes ses éventuels prédestinations, choisir ce que nous voulions véritablement dans nos vies ? Pouvions nous être pleinement acteur et non spectateur de nos propres existences ? Tant de question et finalement si peu de réponse. Cela était si insatisfaisant. Comment la plupart des gens faisait pour vivre sans même y songer, sans même se poser la moindre question existentielle ? Ou est-ce elle qui s'en posée trop ?
Meyra se souvient encore parfaitement du temps ou elle étudier à Poulard. Déjà, elle se posait un bon nombre de ses questions et elle n'avait jamais était du genre à se laisser embobiner par de beau discours ou des faux semblants. Quand elle posait une question, elle aimait recevoir une réponses clair en retour. Ne réalisant pas toujours que certaines de ses questions pouvaient sembler très nébuleuses pour plus d'un. Têtu et terriblement curieuse, elle était le genre de personne un peu farfelue - pour ne pas dire étrange - qu'on appréciait soit à sa juste valeur ou alors, qu'on détestait purement et simplement - et là aussi à juste titre. Liée à la maison de Godric Gryffon, principalement à cause de sa désinvolture et de son courageuse, elle aurait néanmoins put faire une excellente Serdaigle, toujours en quête de savoir. Mais, son incapacité à respecter à lettre le règlement de l'école aurait certainement coûté très cher à la noble maison des aigles. Et puis, avec tant d'impertinence qui aurait put imaginer qu'elle finirait un jour par enseigner à Poudlard ? Ironie ou jeu du sort, nul ne le sait vraiment.
« Accepter la réalité, c'est l'accepter dans sa totalité, le plaisir comme la douleur, le bien comme le mal, le jour comme la nuit, l'été comme l'hiver. La réalité a un caractère alternatif, qui résulte du jeu des « Je veux » et des « C'est ainsi », des forces et des obstacles. » Raymond Queneau
Après la bataille de Poudlard, lorsque Lord Melkor fut vaincu et que l'esprit de Meyra fut libéré du mal qui avait embrumé son esprit des mois durant, la jeune femme en ressortait littéralement brisée. Plus tard, lorsqu'elle apprenait la disparition de son père, elle se brisa un peu plus encore. Ce fut là, lorsqu'elle eut atteint ce que beaucoup appelaient le
point de non retour qu'elle décidait, sans mot dire, de quitter à jamais l'Angleterre. Elle trouva en l'Institue de Salem un refuge. Un nouveau point d'attache, le début de quelque chose. Le début d'une nouvelle histoire. Un nouveau chapitre qu'elle pouvait commencer sans aucun jugement, sans avoir à affronter la pitié des gens qui connaissaient sa douleur. Beaucoup d'entre eux lui manqué terriblement. Son frère, en premier lieu. Mais, il semblait plus facile pour elle d'être loin de lui que d'avoir à lui faire face. Lui, qui ressemblait tant a ce père qu'ils avait tous deux perdus et ceux à tout jamais. Lui, qui comme Jason ignorait jusqu'à cette heure l'existence de sa fille.
Aurora, plus connu sous le simple nom de Rory, était issu de son histoire avec Jason, le fils de Nelson Eiwaz et nul autre que le filleul que Sylvius en personne, son propre frère. Elle s'en était toujours voulu de leurs avoir caché l'existence de la petite sorcière mais, elle s'en était déjà allait lorsqu'elle même avait découvert qu'elle portait la vie en elle. Son départ n'était en rien une excuse, cela allait de soit. Mais, les choses lui semblait si compliqué de son point de vu que pour la première foi de sa vie, Mey avait choisi la fuite et le mensonge. Et d'une certaine façon, cela n'aurait pas put en être autrement. A cette époque, Jason penchait du mauvais côté de la balance et avant d'être
ramener, elle aussi avait basculée. La guerre en avait changé plus d'un et de toutes les façon possible et imaginable. C'était lâche de sa part de n'avoir rien dit - de garder pour elle un lourd secret - elle le savait pertinemment. Mais, elle c'était déjà tant perdu depuis cette fameuse guerre qu'elle même ignorait ce qu'il aurait été bon de faire à cet instant là. Aujourd'hui, en y resongeant, elle aurait très probablement fait les choses de façons différentes. Mais, elle ne pouvait retourner en arrière, la seule chose qu'il pouvait lui être donné de faire, était une chose à la fois si simple et si difficile : rentrer et mettre de l'ordre dans ses affaires.
« Tout ce que nous avons à décider, c’est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti. » Gandalf
Salem. Cette institue basée au États-Unis, à était pour Meyra une véritable rédemption. Ce fut là qu'elle commençait à retrouvé un semblant de vie normal. Mais, ce ne fut qu'un an plus tard, lorsqu'elle fit la connaissance de Phoebus, que sa vie changea du tout au tout. Qu'elle même, à dire vra,i changea - ou du moins, qu'elle semblait à la fois changer et retrouver une part de ce qu'elle était autrefois. Phoebus, enseignait lui aussi à Salem et était un partisan influent de Lepidus opus - littéralement
opus enchanteur une fois traduit du latin. Ce dernier l'avait longuement observé avant de l'inviter à rencontrer la communauté de l'opus et de son côté, Meyra l'avait longuement ignorée avant de finalement lui accorder une chance.
Lepidus opus était une communauté fondée il y a des siècles de cela en Europe et qui avait migrée à Salem y a environ deux siècles de cela maintenant. Au départ, l'intention première de cette communauté était d'enseigner et d'apprendre la magie. De développer ses connaissances en la matière et d'optimiser ses pouvoirs tout en révélant ceux qui pouvaient demeurer bien caché à l'intérieur de chacun d'entre nous. Puis, à l'usure du temps il finit par rassembler un bon nombre de sorciers qui, ne souhaitant plus se séparer les uns des autres, fondèrent une véritable village - semblable à celui de Godric's Hollow en Angletterre - ou les non-mages n'avaient malheureusement pas leurs place. Aujourd'hui encore cela est reste vrai et la petite communauté de l'opus prospère encore et toujours dans un lieu tenu secret, à l'abri de bien des regards et finalement bien loin de Salem.
Et voilà presque quatre années désormais que la Pendragon les avait rejoint. Elle et sa fille, au côté de Phoebus qui au fil des années était devenu bien plus qu'un ami pour Meyra et qui était, par simple déduction, devenu ce qui se rapprochait le plus d'un père pour Rory. Ce fut également au cours de ses quatre années, que Mey se découvrait qu'elle possédait en elle le don, le pouvoir de guérison.
« Aujourd'hui à moi, demain à toi... » Proverbe français.
Aujourd'hui à moi... Voilà cinq ans que la petite Rory à vu le jour. Voilà quatre ans qu'elle s'épanouit au cœur de l'opus - auprès de sa mère et cet homme qu'elle se plaît à appeler
papa bien qu'ils ne partagent pas le même sang. Et voilà cinq ans que Meyra elle, se voit rongée par de terribles remords. Et chaque jour, ils grandissent un peu plus. S'enracinant plus profondément en elle.
... demain à toi... C'est pourquoi, à l'instant même où le monde est sur le point de partir une nouvelle fois en vrille, elle décide finalement de rentrer à la maison (en Angleterre) pour enfin mettre de l'ordre dans ses affaires. Pour enfin réunir sa famille et que que Jason puisse enfin rencontrer sa fille, car oui, elle est aussi à lui... Ce qui a motivé cette prise de décision ? La réponse est simple, elle vient d'apprendre que Jason à su faire taire la part d'ombre qui sommeil en lui et qu'il avait même fini par intégrer Poudlard au côté de Sylvius. Ajouté à cela une bonne dose de chaos quasi mondial depuis que le monde de la magie à été dévoilé au grand jour et aux yeux des moldus, cela donne clairement de quoi réfléchir, de quoi se remettre en question. Et l'envie de retrouver les vôtres devient alors omniprésente et soudain tout vous hante.