Sujet: Déambulons pauvres enfants [libre] Dim 24 Mai - 11:11
Déambulons pauvres enfants sous titre
Cela faisait déjà deux mois, deux mois que je n'étais pas sorti de mon bureau, que je passais ma vie enfermé à double tours. Comment pouvais-je faire autrement ? Le monde avait changé, je savais que depuis longtemps je n'y avais plus ma place, plus d'importance, j'étais oublié. Peut être que je voulais simplement être oublié. Les rideaux tirés, seul un simple faisceau de lumière traversait la pièce poussiéreuse. Tout était caché, obscur à tel point que je ne me souvenaient plus de la forme exacte de cette pièce. J'avais la tête posée sur mon bureau qui ,pour la première fois de toute ma carrière, était complètement dérangé, éventré de papiers et de dossiers incomplets. J'avais retourné tous les tableaux et les photos de la salle, je ne supportait plus leurs visages, les gestes appartenant au passé de ces photos qui jamais ne s'arrêtent de bouger. Tous les cadres étaient retournés, les armoires aux protes complètement rouillées se dressaient de toute leur hauteur face aux murs, face à moi comme si elles tentaient de m'appeler. Tous les jours quelques avions de papiers tentaient de passer sous la porte qui me séparait du monde pour m'apporter quelques nouvelles ou quelques autres messages de fonctionnaire. Les avions s'entassaient déjà depuis un moment sur le seuil de ma porte. Je pensais que c'était mieux ainsi, que c'était peut être ma place ,dans l'ombre. Je sentis alors une main, un touché chaleureux bien que froid comme l'acier. Je leva la tête et vis cette main ,main que je connaissait depuis longtemps, celle d'un détraqueur. Il glissa sa main entre mes doigts ,je redressa alors ma tête, le fin rayon e lumière traversa à nouveau la pièce illuminant le visage de l'ami que j'avais oublié. Sa main quitta alors la mienne, chose étrange je le vis s'éloigner pour gagner le secrétaire qui se trouvait au fond de la pièce. Il l'ouvrit et revint à mes côtés en voletant gracieusement. Il me prit la main, y déposa quelque chose et la referma puis recula à nouveau. Je rapprocha ma main du faisceau de lumière et l'ouvrit pour observer le petit objet déposé à l'intérieur. Je vis alors un anneau, l'anneau que j'avais reçu quand j'étais adolescent, un anneau qui signifiait beaucoup pour moi. Je le glissa à ma main droite, regardant pendant quelques instants le bijoux que j'avais fini par oublier mais qui fit resurgir en moi des joies passées. Je me leva alors, pris ma baguette, me nettoya grâce à un sort, remis ma cape violette et sortit de cette pièce obscur. Je fus d'abord éblouie par la lumière et songea déjà à rebrousser chemin mais c'est alors que je sentis la main du détraqueur se joindre à la mienne comme pour dire ''on luttera ensemble''. Je pris le premier train pour Poudlard, j'avais besoin de revenir en ce lieu où j'avais grandis fut un temps. Je vis la foule, les élèves marcher à travers les couloirs ,passer me regardant étrangement pour certains. Je rejoignis alors une tour pour observer Poudlard du haut de ce perchoir comme je l'avais fais autrefois, quand j'étais encore élève. J'étais là, face au vide, sentant de détraqueur au fond de mon coeur, il ne pouvait venir à Poudlard sous peine de déclencher la panique mais je le sentais, au fond de mon être, dans mon coeur, dans mes pensées. J'entendis alors un bruit d'arrière moi, quelqu'un arrivait en ce lieu
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