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 Un mariage se profile à l'horizon.

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2 participants
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Jane Harrinton Bakkali
Directeur de St Mangouste
Jane Harrinton Bakkali


Date d'inscription : 26/12/2014
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MessageSujet: Un mariage se profile à l'horizon.   Un mariage se profile à l'horizon. EmptyMer 18 Mar - 23:08

Mes enfants, mes bébés avaient grandi. Un an et demi avait passé depuis leur naissance et leur baptême. Nous étions fiancés avec leur père et nous avions laissé passer cette année et demi pour que notre attention soit exclusivement ou presque sur nos enfants. Nous avions réussi à profiter de nos poupons tout en gardant une vie de couple. Maintenant qu’ils avaient grandis Elvira et Ezra étaient moins exigeants et nous pouvions nous libérer quelques heures par-ci par-là. Ainsi, on avait pris la décision d’annoncer le mariage. Il était prévu pour le mois d’août. Et nous avions choisis une destination particulière : Bali.

Nous étions au mois de janvier et j’avais encore huit mois pour organiser notre journée. Je commençais par faire la liste des invités avec Thadée car il n’était pas question que je me débrouille celle avec toutes ces choses à faire. Ce n’était pas nécessairement le lot de la future mariée ! Pas avec moi en tout cas.

Bien sûr, les invités allaient être nombreux du côté de Thadée. Rien que la famille Bakkali, je remplissais une salle des fêtes ! Trêve de plaisanterie, le chiffre des Bakkali était impressionnant et comme ils étaient familles, on se devait d’inviter tout le monde. C’était aussi simple que cela. De mon côté, je n’avais que mon père et mon frère. Cela allait vite. Je ne pouvais décemment pas inviter le spectre de mes ancêtres à mon mariage, ça ferait drôle de sensation même si les Bakkali étaient connus pour leur originalité, c’était une gamme au-dessus. J’invitais quelques collègues de travail comme Mathéo Kenaël, Sophie, Harry Allauch, etc. Je poussais l’invitation à Philomena Albacova Kenaël car nous nous entendions très bien toutes les deux et elle m’aidait souvent sur les champs de bataille en faisant un premier travail de tri et d’organisation. De plus, elle était la femme de l’un de mes meilleurs médecins. Mat Dursley était aussi sur ma liste tout comme les autres professeurs. Je ne les connaissais pas beaucoup et réciproquement mais je ne me voyais pas ne pas les inviter. Nous étions un même groupe même si Saint-Mangouste était à part d’une certaine façon. Thadée invita aussi le groupe de la Salamandre. Au final, j’eus l’impression que tout le monde magique se retrouverai à notre mariage si tout le monde acceptait notre invitation.

Je soufflais devant le nombre de personne et donc de l’énorme préparation que cela demandait. Puis, je souris, car plus on était de fous, plus on riait ; selon un dicton moldu.

J’embrassais Ezra et Elvira avant de les laisser à Dolores pour que je puisse aller à Londres, commander nos faires parts de mariage à un imprimeur renommé de la capitale. Une fois sur place, je travaillais avec lui pour faire un essai et un prototype de notre faire part. J’étais exigeante car je voulais une photo de Thadée et moi mais je tenais également un mettre une photo de nos enfants. Ils devaient être représentés. De plus, je voulais que ce soit simple mais chic et magnifiquement et finement ornés. Une fois satisfaite, je repartis de l’imprimeur avec un exemplaire pour le montrer à Thadée afin d’avoir son avis.

Pour le deuxième endroit où je devais aller, je me dirigeais vers l’une des grandes rues de Londres, celle des agences de voyages. Bali….Ce n’était pas la porte à côté et j’avais besoin d’aide pour assurer le confort du séjour de mes invités et trouver un endroit pour accueillir tout le monde. Je restais plus longtemps que l’imprimeur et repartis avec d’innombrables magazines à feuilleter avec Thadée pour choisir le lieu qui nous conviendrait.

Le jour commençait à s’éteindre et je transplanais immédiatement à la maison pour m’occuper de mes deux trésors. Je déposais mon fardeau sur la grande table du salon et partis dans la chambre des enfants en les appelant. Ils m’accueillirent avec des gazouillis et des grands sourires où l’absence de dents les rendait trognons. Je rigolais et leur fis des chatouilles avant de leur dire que j’allais leur donner le bain. Je partis dans la salle de bain attenante à leur chambre et je fis couler l’eau du bain en mettant en place un tapis anti-dérapant, leur petit siège pour qu’ils barbotent dans l’eau et le thermomètre pour que je puisse contrôler l’eau du bain. Une fois le rituel organisé, je revins dans la chambre et je pris Ezra pour le déshabiller sur la table à longer tout en lui parlant ce que j’avais fait durant mon absence. Eh oui, j’avais pris l’habitude de parler à mes bouts de choux. Je déposais alors Ezra dans son siège en douceur, puis, un regard dans la salle de bain, je m’empressais tout en étant douce, de déshabiller Elvira à son tour et de rejoindre Ezra en posant Elvira sur son siège. Je me mis alors à jouer avec eux tout les mouillant et en les lavant.

Sur ces entrefaites, j’entendis Thadée arriver. Il nous rejoignit dans la salle de bain.



-          Bonsoir mon cœur. Comment s’est passé ta journée ?
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Thaddée Bakkali
Professeur de Magie Noire
Thaddée Bakkali


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MessageSujet: Re: Un mariage se profile à l'horizon.   Un mariage se profile à l'horizon. EmptyVen 27 Mar - 0:13

Si je me plains de ma vie actuelle, c'est que je suis un ingrat. En effet, vous n'êtes pas sans savoir que depuis 2 ans, ma vie a subi un changement drastique !  Depuis 2 ans je partage ma vie avec la fabuleuse Jane Harrinton. Qui aurait cru qu'un jour moi, Thaddéus Leopoldo Bakkali Ombrage allais enfin décider par me caser et mettre kes pieds au sol une bonne fois pour toutes? J'ai toujours été un homme qui refusait d'avoir des responsabilités, qui refusait d'avoir des limites, qui refusait de vivre une vie "normale". Travailler, fonder une famille, vieillir en paix et mourir, nan, pas pour moi. Du moins, c'est ce que je pensais jusqu'à rencontrer ma fiancée Jane.

Je ne vais pas vous raconter notre histoire depuis le début ni notre première rencontre chaotique, pour cela, je vous conseille de tout reprendre depuis le début.
Et je disais donc, depuis deux ans, Jane partageait ma vie.
Je l'aime et elle m'aime aussi. Et nous n'avions absolument pas perdu notre temps, au bout de quelques mois de relations, nous découvrions que nous allions être parents, de jumeaux qui plus est ! Et cela fait maintenant un an et demi que nos trésors étaient venus au monde. Ezra et Elvira, Elvira et Ezra, nous les aimions plus que tout au monde. Bien sûr, j'éprouvais le même amour pour mon fils aîné, Mansour, qui habitait maintenant à demi temps chez nous. Et j'étais ravi que Jane s'en occupe comme son propre fils. Cela me faisait vraiment chaud au coeur.

En parlant de Mansour, il avait atteint à présent l'âge d'intégrer Poudlard et chose pas étonnante, il a fini à Serpentard pour le plus grand malheur de Dean Thomas, son grand père maternel !  Un Bakkali vrai de vrai ! Nous étions très fiers de lui.

Durant ces deux années, deux Saint Valentins avaidnt été célébrées sous le signe de Venus, déesse de l'amour et la fertilité. Je dis cela car nos enfants ont xertainement été conçus la nuit de notre première Saint Valentin, qui avait été torride je me souviens. Jane et moi étions déchaînés comme jamais et le sommier du lit avait encaissé toute la nuit jusqu'à l'aube où il décida qu'il n'en pouvait plus et tomba en miettes sur le sol en aquarium de notre chambre.

Puis ce fut le tour de nos anniversaires respectifs, ainsi que ceux de nos trois enfants. Nous avions emmené Mansour à Tivoli World pour son anniversaire, il avait adoré ce parc d'attractions. Les bébés avaient eu une petite fête en famille chez Christian, mon beau père et reçurent de nombreux cadeaux.

Pour fêter notre première année de couple, Jane et moi avions pris une suite à l'hôtel Cortez, à New York. Petit week end en amoureux, restaurants étoilés, champagne, câlins sous la couette et jaccuzi avaient été les mots d'ordre de ce premier anniversaire de notre couple.

Et comme vous le savez, pour boucler la bouche de noq familles concernant notre avenir, j'avais demandé Jane en mariage devant tous pour clore la discussion une bonne fois pour toutes, et c'est ainsi qu'elle et moi nous sommes fiancés. Mais je n'étais pas convaincu de cette demande. Non pas que je refusais de me marier, bien au contraire, mais la manière dont s'est déroulée la demande... On peut faire mieux !

Enfin bref , je m'égare. Nos bébés avaient à présent un an et demi, et je m'étais définitivement rangé et laissé de côté ma vie de débauche, de hippie et de globe trotteur pour me dédier corps et âme à ma petite famille.

Jane, malgré ses réticences à devenir mère s'est avérée être une excellente maman. Toujours à se préoccuper du confort de nos enfants, toujours à demander après eux " ils ont mangé, ils ont fait caca, pipi, ils ont froid, pas trop chaud..." Et je répondais à chaque fois en souriant car je la trouvais tout simplement adorable.

Malgré la grossesse, son corps était resté inchangé. Pas le moindre petit gramme n'est venu s'ajouter à son corps. Toujours très fine, presque maigre, des petits seins bien accrochés n'étaient pas tombés durant l'allaitement et, attention, son vagin était intacte ! Il n'avait pas pris une seule ride pour mon plus grand plaisir !

Côté relation, tout allait pour le mieux. Ailalnt chacun de nous son petit caractère, j'avais au départ un peu peur de ce que cela pouvait donner. Je craignais de devoir donner des coups de cornes et en recevoir mais non, hormis une petite engueulade par ci par là, rien de bien grave depuis la dernière fois, quand nous avions appris pour la grossesse. Des petites disputes de couple qui finissaient par des je t'aime à la fin.

Nous étions au mois de Janvier et le mariage était prévu pour Août. Nous avions donc sept mois pour tout organiser, et bien sûr, ne pouvant pas avoir des idées normales, j'ai proposé d'aller célébrer l'événement à Bali ! Je voulais un mariage original, mêlant la culture asiatique que Jane aime tant (surtout la nourriture !), aux fêtes de mariages occidentales et marocaines. Pourquoi marocaines? Ben parce que nous sommes marocains avant tout, nous, les Bakkali, et je voulais que Jane découvre cette partie de mes origines, et pourquoi pas durant le mariage?

Je rentrais à Desengaño 21, notre magnifique domaine, où je fut accueilli par quelques chevaux et Hadès, le renard de Jane, ou plutôt devrais je dire à présent, NOTRE renard. Il me fit la fête et passant le seuil de la porte d'entrée, je lui offris une friandise et passais ma main derrière son oreille, il adorait ça.

Dolorés vint me débarasser de mon trench et de mon parapluie et me dit que "Madame est dans la salle de bain des enfants" avec son accent espagnol que Jane commençais à décrypter à présent. Je la remerciait dans sa langue natale et me dirigeait vers ladite pièce, où, appuyé contre le bord de la porte, je vis Jane jouer avec Elvira et Ezra en les aspergeant doucement avec de l'eau tandis qu'ils barbotaient en rigolant.

D'un mouvement de main et de doigts, je fis apparaître quelques bulles de mousse qui explosaient en petites goutes multicolores faisant rire les deux bambins à vive voix.

-  Bonsoir mon cœur. - Me dit ma bien aimée se tournant vers moi en souriant -  Comment s’est passé ta journée ?

Je m'approchais d'elle et posais un baisé sur son front avant de répondre et remettant une mèche rebelle devant ses yeux, derrière son oreille.

- Longue ! Vous m'avez manqué ! - Dis-je. - Et toi? Pas trop épuisante ? Philoména m'a dit qu'elle t'a vue chez un imprimeur à Londres, tu as commandé les faire part ?

Elle me répondit puis je l'aidais à finir le bain des enfants. Nous les séchâmes et les habillâmes avant de les mettre au lit.

- J'ai une réservation chez Torino Grill; j'ai oublié de te le dire ! Dolores n'a rien préparé et vue l'heure qu'il est elle est certainement déjà partie rejoindre Mme. Phalange au bingo !

Jane hésita un moment puis décida de se changer pour aller dîner. Nous appelâmes Goya pour garder les enfants le temps que nous rentrions et après m'avoir traité de tous les noms, ma soeur accepta et arriva en transplannant, cigarette au bec et sac Cardin dans les mains, entrain de chercher ses allumettes.

- N'oublie pas d'aérer si tu fumes dedans Goya, et pas devant les enfants s'il te plaît.

- Faites pas chier et dégagez ! Déjà que je vous rends service... J'ai un fils moi aussi ! Pas de mon sang, mais je l'ai élevé au biberon, je sais ce que je fais ! Allez ouste ! Amusez vous bien, et bon appétit ! - Répondit Goya avec son mordant habituel et son sourire + bise, sa marque de fabrique.

Ainsi, Jane et moi prenions la route de Torino Grill et une fois à table ; et aillant commandé, nous parlions amoureusement des projets pour le mariage, les décors, la musique, les tenues, les plans de tables, les faire parts, les fleurs, la nourriture, puis elle m'exposa la liste des invités.

Une fois tous les Bakkali cités, je l'interrompis avalant une gorgée d'eau.

- Il en manque une. - Elle me regarda interloquée. - Ajoute Edith Samia Savigny Bakkali, la sœur jumelle de Mehdi. Ma grande deuxième soeur !
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Jane Harrinton Bakkali
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MessageSujet: Re: Un mariage se profile à l'horizon.   Un mariage se profile à l'horizon. EmptyDim 5 Avr - 22:13

A ma phrase de bienvenue, Thaddée s’approcha de moi et me déposa un baiser sur le front avec une douceur et une tendresse qui me firent sourire de bonheur. Puis, il fit un geste qui devenait une habitude entre nous, une marque de tendresse, il replaça une de mes mèches de cheveux qui s’était échappée, derrière mon oreille.
 
-          Longue ! Vous m’avez manqué ! dit-il. Et toi ? Pas trop épuisante ? Philomena m’a dit qu’elle t’as vu chez un imprimeur à Londres, tu as commandé les faire parts?
 
-          Elle a été chargée mais agréable. C’était bien moi oui, je suis allée voir un imprimeur que l’on m’a recommandé et j’ai travaillé avec lui sur des modèles. J’en ai ramené un pour te le montrer. Tu ne vas pas te défiler comme tous les fiancés. Tu vas réellement m’aider avec ce mariage expliquais-je en souriant mais avec une once de fermeté tout de même.
 
 
A deux, nous finîmes le bain des jumeaux en s’occupant d’un chacun. J’avais mon fils tandis que Thaddée avait sa fille. Nous les séchâmes et les mîmes en pyjama. Le repas avait été donné donc nous les couchâmes après que je leur ai lu une histoire, une routine que j’avais mise en place, comme ma mère avant. Enfant, j’avais apprécié et même si Ezra et Elvira étaient encore que des nourrissons, je tenais à le faire. Les enfants étaient loin d’être bêtes. Alors que je fermais la porte de la chambre en douceur après avoir allumé une veilleuse, je me dirigeais vers le salon.
Thaddée était là, à m’attendre dans le canapé, je m’assis sur ses genoux.
 
-          J'ai une réservation chez Torino Grill; j'ai oublié de te le dire ! Dolores n'a rien préparé et vue l'heure qu'il est elle est certainement déjà partie rejoindre Mme. Phalange au bingo !
J’hésitais car je pensais passer une soirée tranquille à la maison mais c’est vrai qu’il n’y avait rien de prêt et que je n’avais aucune idée de repas possible ce soir. Il y avait des soirées comme ça ou rien ne vous venait à l’esprit. Le restaurant était une bonne alternative mais je ne voulais pas laisser les enfants. Puis, je cédais car sortir tout les deux, nous feras du bien et nous devions parler et un bon repas n’était pas de refus dans ces cas-là. Là, c’était mon ventre qui parlait.
Je me soupirais en souriant tout en me laissant choir en arrière sur Thaddée puis me levait pour me changer. Je mis un pantalon et un pull fin puis je m’attachais les cheveux en queue de cheval. Pendant ce temps-là, mon fiancée appela sa sœur Goya pour qu’elle garde les jumeaux. Dans le hall, j’entendis la voix de ma future belle-sœur, je me pressais alors de finir de me préparer. Je passais par la chambre d’Elvira et Ezra et regardais si tout allait bien. Soulagée, je partis saluer Goya qui, comme à son habitude était revêche et fumait.

- N'oublie pas d'aérer si tu fumes dedans Goya, et pas devant les enfants s'il te plaît.
 
Thaddée était un papa très attentionné, il ne faut pas croire.


- Faites pas chier et dégagez ! Déjà que je vous rends service... J'ai un fils moi aussi ! Pas de mon sang, mais je l'ai élevé au biberon, je sais ce que je fais ! Allez ouste ! Amusez vous bien, et bon appétit ! -
Répondit Goya avec son mordant habituel et son sourire et sa bise.
Je secouais la tête devant ce langage mais bon….c’était Goya et fau fond, elle avait bon cœur. Un ours à la guimauve en vérité, revêche et sèche mais fondante comme tout. Je me passerai de lui dire ça, je ne voulais pas qu’elle me saute au visage et me plante ses griffes de sorcière.


Ainsi, Thaddée et moi prîmes la route de Torino Grill et une fois à table ; et aillant commandé, nous parlions amoureusement des projets pour le mariage, les décors, la musique, les tenues, les plans de tables, les faire parts, les fleurs, la nourriture.
Je sortis de mon sac, l’exemple de faire part que j’avais préparé avec l’imprimeur et lui demandais son avis afin de lancer ou non les impressions pour que les invitations soient lancées.
Après quelques détails, le sujet fut clos et nous passâmes justement aux invités qui concernaient plus Thaddée qu’autre chose. Il devait vérifier que tout le monde soit invité dans sa famille vu que je ne les connaissais pas tous, loin de là. Su ce point, il devait faire de A à Z. Il m’avait déjà donné une liste alors j’étais en train d’énumérer les Bakkali car les Harrinton étaient vite passés quand il m’interrompit avant que je passe aux amis, en levant un doigt avant de prendre une gorgée d’eau. Cela me mit la puce à l’oreille. Qu’est-ce qui se passait ?

- Il en manque une. – Je le regardai interloquée. - Ajoute Edith Samia Savigny Bakkali, la sœur jumelle de Mehdi. Ma deuxième grande soeur !
Je restais un moment interloquée devant sa révélation. Je ne pouvais pas, le regardant en me demandant s’il était sérieux ou si c’était une blague pour me mettre en rogne ou pour me faire un stupide poisson d’avril. J’arquais un sourcil devant sa mine sérieuse et un peu mal à l’aise devant mon silence. Ainsi, il était tout à fait sérieux, il y avait bien une sœur, une sœur dont je n’avais jamais entendu parler, une sœur que personne à ma connaissance ne mentionnait et Thaddée me lançait ça comme s’il m’annonçait que demain, il ferait beau. Je n’en revenais pas. Ces Bakkali franchement… Je me raclais la gorge et tout en continuant de le fixer, je me mis mes avant-bras sur la table tout en les croisant et je me penchais légèrement.

-          Je vois…et si nous nous n’étions pas mariés ? Est-ce que j’aurai eu vent de son existence tout de même ou cela aurait été aléatoire  de me le dire ? Tu peux me dire pourquoi, je n’ai pas entendu parler de cette Edith avant ce soir là ? Et pourquoi tu me le dis là et que tu veux l’inviter, je ne comprends pas tout.
Sur ces entrefaite, le serveur nous apporta notre entrée ; je me calais contre le dossier de ma chaise, remercia le serveur avec mon plus beau sourire et attendis que Thaddée prenne la parole en commençant à piocher dans mon assiette.
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Thaddée Bakkali
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MessageSujet: Re: Un mariage se profile à l'horizon.   Un mariage se profile à l'horizon. EmptyLun 6 Avr - 11:40

Assis dans le restaurant attendant notre commande, Jane et moi parlions amoureusement de nos plans pour le mariage. Elle m'avait clairement fait comprendre qu'il était hors de question que je la laisse tout gérer seule comme tous les jeunes fiancés. Ça tombe bien, je ne voulais pas la laisser gérer seule, car je voulais l'impressioner à mon tour avec mes idées.

Mon amoureuse me montra les faire parts qu'elle avait commandé chez un imprimeur. Il était joliment décorées avec des broderies dorées sur les bords. Une photo de Jane et moi avec nos enfants venait ajouter une touche de sensibilité. J'avais beaucoup aimé. Ensuite, elle a commencé à me réciter la liste des invités. Les Harrinton d'abord car peu nombreux comparés aux Bakkali qui étions en tout 188 exactement, en comptant egalement les femmes qui ont rattaché notre nom au leur lors des unions, et bien entendu, nos enfants étaient inclus. Mais avant qu'elle ne se lance sur les amis ui étaient invités, je l'interrompis en levant un doigt pour marquer une pause le temps de boire une gorgée d'eau. Un dernier membre allait s'ajouter à la liste, portant les Bakkali au chiffre 189.


- Il en manque une. – Jane me regarda interloquée. - Ajoute Edith Samia Savigny Bakkali, la sœur jumelle de Mehdi. Ma deuxième grande soeur ! - Ajoutais je souriant et posant mon verr sur la table. Mon sourire s'effaça laissant place à mon air sérieux qu'elle n'aimait pas, et elle comprit que ce n'était pas une blague. Face à son silence, je me sentais un peu mal à l'aise. Il est vrai que j'aurai dû lui parler d'Édith, la soeur jumelle de Mehdi et par conséquent ma soeur.

Elle mis ses avant bras sur la table, croisés l'un au dessus de l'autre et se pencha légèrement en avant.

 - Je vois…et si nous nous n’étions pas mariés ? Est-ce que j’aurai eu vent de son existence tout de même ou cela aurait été aléatoire de me le dire ? - Questionna-t-elle. Je respirai un bon coup et fit rouler mes yeux. - Tu peux me dire pourquoi, je n’ai pas entendu parler de cette Edith avant ce soir là ? Et pourquoi tu me le dis là et que tu veux l’inviter, je ne comprends pas tout.

- Édith.. ! - Mais je fut interrompu par le serveur qui nous avait apporté notre commande. Je le foudroyais du regard avec un sourire faux pour le remercier et à peine le dos tourné, je plantais mes yeux dans ceux de Jane. Couteau et fourchette à la main, elle me regardait en piochant dans son assiette, attendant que je lui éclaire l'esprit à propos de cette fameuse soeu dont presque tout le monde ignore l'existence. Prenant ma fourchette et mon couteau également, je repris mes explications tout en mangeant. - Edith, Hum ! Pardon - je me raclais la gorge - Édith est ma soeur oui. Et c'est la soeur jumelle de Mehdi. Rassures toi,  elle n'est pas du tout comme lui. En fait elle n'est pas du tout comme la famille, et c'est pour cela que tu n'en as jamais entendu parler. Elle coupa les ponts avec la famille il y a longtemps ; quand je n'étais qu'en deuxième année à Durmstrang et elle en quatrième à Poudlard. Tu ne l'as pas rencontrée pendant tes années d'études à l'école ? Tu n'as qu'un an de plus qu'elle et Mehdi, tu sais? Et si je ne t'en ai jamais parlé jusqu'à présent c'est parce que je ne voulais pas te voir disparaître ! Edith est partie car elle ne partage pas les mêmes valeurs et principes que nous. Elle est très différente, mais elle reste ma soeur, et je veux la voir à notre mariage. Tu aurais sans aucun doute entendu parler d'elle même si on ne se mariait pas; on ne parle d'elle que très rarement mais une fois qu'une personne rentre dans notre cercle, elle est au courant de toutes nos histoires. - Comme pour la provoquer, je lui souris et ajoutait finissant par un clin d'oeil - J'espère que tu as l'estomac bien accroché ! Je te prie de m'excuser de ne pas t'en avoir parlé avant ma chérie, mais ça concerne Mehdi plus que moi. En tous cas je l'ai recontactée et l'ai invitée au mariage et devines quoi? Elle a accepté !

Elle me répondit puis nous continuâmes le dîner en tête à tête en parlant des projets que nous allions avoir ensemble. Depuis quelques temps je voulais un chien et je décidais de lui en parler. Je refusais d'imposer un animal dans la maison si tout le monde n'est pas d'accord. Elle accepta me disant qu'elle dirait toujours oui pour un animal, puis arriva le dessert. Nous restâmes jusqu'à tard la nuit, et avant de partir, je commandais deux coupes de champagne. Jane ne boit pas d'alcool mais à force d'insister, elle finit par céder. Quand elle finit sa coupe, en dessous des glaçons au fond su verre, brillait un petit cercle. Elle me regarda comme pour me dire "qu'est ce que c'est ? " puis le sortit. Una bague, une bande en or et l'autre en or blanc, perlée de petites perles de diamants.

Je lui pris la bague des mains - Nous sommes déjà fiancés certes mais la demande à la maison était en fait une issue de secours pour faire taire la famille ! - Je me mis à genoux devant elle, tous les clients et les employés du restaurant nous observant. - Jane Harrinton, veux te fevenir ma femme, et me faire l'honneur de t'aimer, de te chérir et de te protéger pour toujours et à jamais?

Elle accepta puis sous les applaudissements des gens, je me levais - Mesdames et messieurs j'épouse la mère de mes deux enfants !!! - Criais - je me donnant en spectacle avant de prendre Jane entre mes bras et l'embrasser fougueusement.

Nous rentrâmes chez nous en marchant doucement puis une fois arrivés, Goya était allongée par terre, sur le tapis du salon avec à côté d'elle Elvira et Ezra. ils dormaient tous les trois en silence, paisiblement.

Nous etouffâmes un rire puis emmenâmes les deux bébés dans leur lit. Je pris Goya dans mes bras et l'emmenais à la chambre d'amis, puis Jane et moi montâmes nous coucher à notre tour, après avoir pris un bon bain.

Nous restions tous les deux en silence dans notre lit, dans le noir, illuminés par le reflet naturel de l'eau de mer sus nos pieds. Nous nous regardions dans les yeux en silence, elle me caressait les cheveux et moi, du bout de l'index, je lui caressais le bras, l'épaule, les côtes avant de finir par nous endormir.

- Un mois plus tard, à Fort Bakkali -


Nous étions à Tanger au Maroc, ville dirigée d'une main de fer par mes ancêtres depuis plusieurs siècles. Nous y étions réunis au château familiale qui à présent était à Mehdi. Les préparatifs du mariage avançaient doucement mais sûrement. Tout était stocké dans l'aile gauche du château pour tout emmener à Bali le moment venu.

Le soir, nous nous réunissâmes tous dans une des grande salles à manger, sinistrement décorée au style gothique. Papa et maman, Goya et Mycroft, Mehdi et JannaLynn, Jane et moi, et les enfants étaient avec Almaoulat, dite Amma ou  Mamie selon les générations. Elle avait été notre nounou ainsi que celle de père et de notre grand mère avant lui.

Quand maman a fini de manger, elle alluma une cigarette avant de faire passer le paquet à Mehdi et Goya, sa manière à elle de dire avec la complicité de mon frère et de ma soeur qu'il était temps d'arrêter de se goinfrer et que nous devions parler. Elle entama la conversation en expirant un nuage toxique de fumée et souriante,

- Jane ma chère, tu vas bientôt faire parti de la famille de manière intégrale à présent. Le mariage est ce qui lie légalement deux familles, en plus du lien de sang qui est maintenant scellé grâce à la naissance de mes petits enfants. - Elle se leva doucement de table, s'appuyant de ses  mains douces, ridées et squelettiques mais très bien entretenues et sa parfaite manucure rouge sang sur le bord de la table avant de partir vers le fond de la salle à manger et revenir avec une enveloppe dans ses mains. - Ceci mon fils - dit elle secouant l'enveloppe dans la main et me regardant - Est votre cadeau de mariage de notre part ton père et moi. Nous espérons qu'il vous plaira. - Elle glissa la lettre sur la table pour nous l'envoyer et quand avec Jane nous l'ouvrâmes, la caverne d'Ali Baba était devant nous. Mes parents nous offraient de payer toutes les dépenses du mariage, couvrir tous les frais et les salaires des employés, les traiteurs, les personnels de ménage, les billets première classe pour les invités de Jane qui iraient en transports moldus, les réservations des hôtels à Bali, les repas, les fêtes... Mes parents voulaient tout payer.

- Le cadeau vous plaît - il mes enfants? - Demanda mon père - Oh ça oui ! Chérie c'est formidable tu trouves pas?!  - Jane n'en revenait pas. Elle commença par refuser mais ma mère coupa court - Non Jane ! Pas question !  C'est un cadeau et les cadeaux ça ne se refuse pas ! Polo est notre fils et en t'épousant tu vas devenir notre fille aussi en quelques sortes ! Et puis c'est la moindre des choses, tu es la seule qui a réussi à dompter la bête !

Je me levais de table et me dirigeais vers eux, posant un baisé sur la tempe de chacun de mes parents.

- Et maintenant c'est notre tour ! - Dit JannaLynn avec son ton adorable et toujours joyeux . - Nous, on a pensé à un truc plus... comment dire?... Bref Thaddée, tu connais ton frère, sa passion pour les animaux qu'il partage avec toi ! Il a voulu vous prendre un serpent en animal de compagnie mais je ne pense pas que Jane soit très fan, je me trompe? - Dit elle en souriant. Mehdi se leva et s'approcha de sa compagne et posa una main sur son épaule - Alors JannaLynn m'a convaincu pour qu'on vous offre un chien ! - De sa baguette, Mehdi envoya un Alohomora sur une porte dérobée du château et cette petite boule de gras toute blanche et une tâche marron sur le visage surgir vers nous en sautant et glapissant. Un bébé Bulldog Anglais !

- Mais nâaaaan ?! Hahahahahaha !! - Explosais je de rire et de joie. - Nous en parlions il y a quelques semaines en plus de prendre un cgi6en pas vrai mon amour ?  - Mais Jane était déjà trop occupée à câliner et cajoler l'animal.

- Tout ses papiers et documents sont à vos noms, il a tous ses certificats, tous ses papiers sont à jour ! Il ne lui manque plus que le nom ! - Dit Mehdi ravi de voir que le petit chiot avait fait forte impression.

- Hum hum ! Je crois c'est à notre tour Mycroft et moi de vous offrir notre cadeau ! - Dit Goya. Elle tira une dernière late sur sa cigarette avant d'écraser le mégot et se lever - Mycroft, mon chéri, tu peux te lever? - Dit elle foudroyant son mari. Mycroft qui est un homme de bonne foi, se leva d'un bond et se plaça à côté de la vipère qui était sa femme avant de prendre la parole - Nous, on a pas vraiment sû quoi prendre, alors attendons d'être à Bali pour que vous puissiez voir le cadeau de mariage qu'on vous offre. En attendant, prenez ça ! C'est un avant goût ! - Il donna une eveloppe à Jane. Elle ouvrit et jetant un regard dessus, je pus lire Acte de propriété, ce qui attira mon attention et je lus en même temps que Jane, découvrant que ma soeur et mon beau frère nous avaient offert une maison à Bali pour avoir de l'intimité et pour y passer des vacances ou des weeks ends en amoureux. - C'est une blague ?! - M'exclammais-je plus pour moi que pour eux et relisant le papier.

Mes yeux brillèrent en plongeant dans ceux de Jane, un sourire se dessina sur mon visage. On savait elle et moi ce qui allait arriver dans cette maison à Bali !

- Alors? Le cadeau ? - Interrogea Goya impatiente mais toute souriante. Je la pris dans mes bras et le posais un baisé sur la tête. Elle serra ses bras autour de moi avant de me lacher en souriant et je me dirigeais vers Mycroft pour le prendre dans mon bras également.

Je laissais Jane remercier tout le monde et après encore une petite demie heure de conversations et de rigolade, nous fîmes nos adieux et rentrâmes chez nous à Desengaño 21, où une longue nuit de passion nous attendait !


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Jane Harrinton Bakkali
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MessageSujet: Re: Un mariage se profile à l'horizon.   Un mariage se profile à l'horizon. EmptyLun 13 Avr - 23:08

-          Je vois…et si nous nous n’étions pas mariés ? Est-ce que j’aurai eu vent de son existence tout de même ou cela aurait été aléatoire  de me le dire ? Tu peux me dire pourquoi, je n’ai pas entendu parler de cette Edith avant ce soir là ? Et pourquoi tu me le dis là et que tu veux l’inviter, je ne comprends pas tout.

Sur ces entrefaite, le serveur nous apporta notre entrée ; je me calais contre le dossier de ma chaise, remercia le serveur avec mon plus beau sourire et attendis que Thaddée prenne la parole en commençant à piocher dans mon assiette.

-          Edith…commença t-il avant d’être interrompu par le serveur qu’il foudroya du regard. Un début de sourire se dessina sur mes lèvres mais je repris vite une moue interrogatrice. Edith, hum ! Pardon – il se racla la gorge comme si le morceau qu’il allait manger était trop gros pour passer. Je me demandais bien ce qui se passait avec cette Edith car franchement pour que les Bakkali ne parle pas d’elle, c’était juste hallucinant….si l’on pensait que pour eux la famille était tout et que c’était un véritable clan. Elle avait dû faire quelque chose d’horribles pour être ainsi banni….hum…horrible…ou pas, peut-être même le contraire… ça se trouve elle s’était mariée avec un moldu ! Voilà quelque chose d’horrible pour les Bakkali pensais-je. Voilà à quoi je pensais dans ma tête alors que je regardais Thaddée et attendais qu’il crache le morceau.Édith est ma soeur oui. Et c'est la soeur jumelle de Mehdi. Rassures toi,  elle n'est pas du tout comme lui. J’arquais un sourcil car cela semblait confirmer mes hypothèses. En fait elle n'est pas du tout comme la famille, et c'est pour cela que tu n'en as jamais entendu parler. Elle coupa les ponts avec la famille il y a longtemps ; quand je n'étais qu'en deuxième année à Durmstrang et elle en quatrième à Poudlard. Tu ne l'as pas rencontrée pendant tes années d'études à l'école ? Tu n'as qu'un an de plus qu'elle et Mehdi, tu sais? Et si je ne t'en ai jamais parlé jusqu'à présent c'est parce que je ne voulais pas te voir disparaître ! Edith est partie car elle ne partage pas les mêmes valeurs et principes que nous. Elle est très différente, mais elle reste ma soeur, et je veux la voir à notre mariage. Tu aurais sans aucun doute entendu parler d'elle même si on ne se mariait pas; on ne parle d'elle que très rarement mais une fois qu'une personne rentre dans notre cercle, elle est au courant de toutes nos histoires. - Comme pour me provoquer, il me souris et ajoutait finissant par un clin d'oeil - J'espère que tu as l'estomac bien accroché ! Je te prie de m'excuser de ne pas t'en avoir parlé avant ma chérie, mais ça concerne Mehdi plus que moi. En tous cas je l'ai recontactée et l'ai invitée au mariage et devines quoi? Elle a accepté !
 
-          Tiens donc….Tu sais que je ne connaissais pas tout le monde….Le prénom Edith me dit quelque chose mais moi et les noms de famille ça fait deux. Je ne me préoccupe pas des noms, je pense des personnes par leur prénom….


Je pris un morceau de pain dans la corbeille et lui lançais au visage en lui disant avec un ton mauvais.

-          Dire à sa fiancée qu’elle est vieille n’est pas une bonne idée quelques mois avant le mariage et la nuit de noce, mon petit chéri insistais-je sur ce surnom surtout sur l’adjectif.

Je mangeais puis je répondis à quelque chose qui m’avait interpellé.


-          Donc en fait Edith est partie parce qu’elle vous trouve tous psychopathe à tendance mégalomane snobinard….hum…une très bonne femme en fin de compte. Je sens qu’elle va me plaire ta sœur. Elle a dû en baver avec vous et je suis heureuse qu’elle vienne à notre mariage !


Nous continuâmes de parler de nos projets une fois ce sujet terminé. Les faires parts plaisaient à Thaddée alors j’irai demain à l’imprimeur pour les imprimer le plus rapidement possible. C’était déjà ça de fait, ainsi que les invités. Le mariage se passera à Bali car Thaddée voulait aller ailleurs, faire quelque chose de vrai hors du commun et j’aimais l’idée.  Puis, comme un cheveu sur la soupe, il me demanda s’il pouvait prendre un chien. Devant sa mine d’enfant, je ris à gorge déployée en me moquant de lui


-          Bien sûr que le nenfant peut prendre un notre animal m’exclamais-je. Puis plus sérieusement, je lui dis que je ne serais jamais contre un animal. On en n’a jamais assez ! Je dirai toujours oui mon amour mais préviens moi quand même.


Le dessert arriva vite et j’avais mangé sans vraiment faire attention à ce que je mangeais. Ce qui était bon signe. Je n’étais pas encore blasée de mon fiancé. Je le regardais amoureusement tout en dégustant ma glace. Avant de partir, Thaddée commanda deux coupes de champagne. J’eus beau protester que je ne buvais pas d’alcool et que je n’en voulais pas mais il ne me laissa pas le choix. Je fis la moue et pour lui faire plaisir, je bus des lèvres la flute que l’on m’avait mise entre les mains. Je mis beaucoup de temps à la boire car je n’aimais pas ça mais arrivé aux glaçons (avec soulagement), j’entendis un cliquetis et une forme ronde. Je fis des yeux ronds et regardais Thaddée avec un regard interrogateur. Devant son encouragement, je sortis la chose de mon verre et la chose se révéla être une bague. Une bague ! Une bague ! Une bague, une bande en or et l'autre en or blanc, perlée de petites perles de diamants.


-          Pourquoi tu as mis une bague dans mon verre ?


Il me la prit des mains tout en parlant.


-          Nous sommes déjà fiancés certes mais la demande à la maison était en fait une issue de secours pour faire taire la famille ! 
-          Charmant comme aveu…déclarais-je.

Il se mit à genoux devant moi, tous les clients et les employés du restaurant nous observant.

-          Jane Harrinton, veux-tu devenir ma femme, et me faire l'honneur de t'aimer, de te chérir et de te protéger pour toujours et à jamais?


Emue, j’acceptais sous les applaudissements de parfaits inconnus.


-          Mesdames et messieurs j'épouse la mère de mes deux enfants !!! – Cria-t-il et je ris avec les autres devant cette exclamation plein d’amour et de fougue et d’ailleurs, il finir par me prendre dans ses bras tout en m’embrassant fougueusement.

Je devais me rappeler cette soirée toute ma vie. Bien plus marquante que celle à la maison. Il avait bien fait de refaire sa demande et cela valait bien une flute de champagne !

Nous rentrâmes chez nous en marchant doucement puis une fois arrivés, nous trouvâmes Goya allongée par terre, sur le tapis du salon avec à côté d'elle Elvira et Ezra. Ils dormaient tous les trois en silence, paisiblement. Je fus attendrie devant ce spectacle en me demandant comme ils avaient pu arriver ici. Je ris sous cape suivis de mon homme mais pour ne réveiller personne, on se calma doucement. Thaddée s’occupa de sa sœur avant de coucher les enfants avec moi. Tout le monde couchés, nous montâmes nous coucher à notre tour sans oublier de prendre un bain avant ! Rien ne valait un bain le soir.

Nous restâmes tous les deux en silence dans notre lit, dans le noir, illuminés par le reflet naturel de l'eau de mer sus nos pieds. Nous nous regardions dans les yeux en silence, dans un cocon d’amour et de plénitude. Je lui caressais les cheveux et lui, du bout de l'index, me caressait le bras, l'épaule, les côtes. On finit par s’endormir.
 
Un mois s’était écoulé durant lequel les invitations avaient été envoyées, le voyage de Bali pour tous les invités, organisé ; l’hôtel privatisé pour accueillir nos invités ; les fleurs choisies ; les repas aussi car nous comptions un dîner, un petit déjeuner et un déjeuner pour le lendemain. Il nous restait à choisir nos témoins et nos tenues. Je devais également trouver un cadeau de mariage pour mon futur mari. J’avais un peu de mal mais je finirai bien par trouver.

Ce soir là, nous étions à Tanger au Maroc, ville des Bakkali si nous pouvions le dire. Nous étions réunis au château familial qui à présent était à Mehdi. Tout était stocké dans l'aile gauche du château pour tout emmener à Bali le moment venu. La grande majorité était les cadeaux que nous recevions par nos invités et que nous enverrons après à Bali. Cela faisait déjà ça en moins dans les bagages de nos amis et familles. Dans une des grandes salles à manger, sinistrement décorée au style gothique que j’appréciais mais pas avec la touche Bakkali. J’avais l’impression d’être dans le château de Dracula. Les parents Bakkali, Goya et Mycroft, Mehdi et JannaLynn, Thaddée et moi étions réunis, et les enfants étaient avec Almaoulat, dite Amma ou  Mamie selon les générations qui en parlait. Elle avait été la nounou de Thaddée et de ses frères et sœurs ainsi que des générations antérieures. Je me demandais bien quel âge, elle pouvait avoir et si elle pouvait vraiment s’occuper de poupons de quelques mois mais personne ne semblait inquiet…sauf moi. J’exprimais mes craintes à Jannalynn et elle me rassura et m’invita de toute façon à aller voir mes enfants si j’en ressentais le besoin. Je lui souris et la remerciais.

La matriarche des Bakkali après avoir exhalée une bouffée de nicotine, prit la parole.
 
- Jane ma chère, tu vas bientôt faire parti de la famille de manière intégrale à présent. Le mariage est ce qui lie légalement deux familles, en plus du lien de sang qui est maintenant scellé grâce à la naissance de mes petits enfants. 


Tout cela était bien solennel et faisait un peu entrée de secte pensais-je en riant intérieurement en éprouvant un peu de gêne car je pense que je ne me ferais jamais aux Bakkali et à leurs manières étranges.

Elle se leva doucement de table, s'appuyant de ses  mains ridées et squelettiques mais très bien entretenues, sur le bord de la table avant de partir vers le fond de la salle à manger et revenir avec une enveloppe dans ses mains.

-          Ceci mon fils - dit elle secouant l'enveloppe dans sa main et en regardant Thaddée - Est votre cadeau de mariage de notre part ton père et moi. Nous espérons qu'il vous plaira. 


Elle glissa la lettre sur la table pour nous l'envoyer et quand nous l'ouvrâmes avec Thaddée, je fus stupéfaite. Les parents de Thaddée nous offraient de payer toutes les dépenses du mariage... mais quand je dis tout c’est tout…même jusqu’à payer le personnel tels que les serveurs et les femmes de ménage. Ses parents voulaient tout payer. Je n’en revenais pas.

-          Le cadeau vous plaît- il mes enfants? - Demanda Raphaël
 
-          Oh ça oui ! Chérie c'est formidable tu ne trouves pas?!  
 
-          Euh….si…si.. formidable….mais, c’est trop. Je veux dire c’est NOTRE mariage, on doit payer au moins quelque chose. On ne peut pas…. Mais je ne pus terminer car Catherine me coupa la parole.
 
-           Non Jane ! Pas question !  C'est un cadeau et les cadeaux ça ne se refuse pas ! Polo est notre fils et en t'épousant tu vas devenir notre fille aussi en quelque sorte ! Et puis c'est la moindre des choses, tu es la seule qui a réussi à dompter la bête !
 
-          De ce point de vue là, c’est vrai que ça peut être vu comme un dédommagement pour les années futures à devoir le supporter plaisantais-je tout de même gênée de ne pas payer mon mariage.
 
Thaddée se leva de table et se dirigea vers eux, posant un baisé sur la tempe de chacun de ses parents. Il était ravi de ce cadeau donc je me tus.


-           Et maintenant c'est notre tour ! - Dit JannaLynn avec son ton adorable et joyeux. - Nous, on a pensé à un truc plus... comment dire?... Bref Thaddée, tu connais ton frère, sa passion pour les animaux qu'il partage avec toi ! Il a voulu vous prendre un serpent en animal de compagnie mais je ne pense pas que Jane soit très fan, je me trompe? - Dit-elle en souriant.
 
-          Certainement pas !! Je ne veux pas de ça chez moi ! Merci Jannalynn ! m’exclamai-je remerciant le ciel pour sa présence d’esprit. Je ne pouvais pas sentir ni même regarder ces bestioles. Ils me donnaient la chaire de poule.

Mehdi se leva et s'approcha de sa compagne et posa une main sur son épaule


-           Alors JannaLynn m'a convaincu pour qu'on vous offre un chien ! - De sa baguette, Mehdi envoya un Alohomora sur une porte dérobée du château et cette petite boule de gras toute blanche et une tâche marron sur le visage surgir vers nous en sautant et glapissant. Un bébé Bulldog Anglais !

- Mais nâaaaan ?! Hahahahahaha !! – Explosa Thaddée partagé entre le fou rire et une énorme joie.  Nous en parlions il y a quelques semaines en plus de prendre un chien, pas vrai mon amour ?  

J’avais pris l’animal tout de suite avec moi car je ne pouvais pas résister et je le cajolais sans faire attention aux autres et à ce qui se disait. Je caressais le chiot en pensant qu’il allait faire des heureux mais qu’une certaine gouvernante allait râler. Je souris et ne pensais pas que je pourrai être plus heureuse.  Je revins vers les autres quand quelqu’un se racla la gorge.

- Hum hum ! Je crois c'est à notre tour Mycroft et moi de vous offrir notre cadeau ! - Dit Goya. Elle tira une dernière inspiration sur sa cigarette avant d'écraser le mégot et se lever - Mycroft, mon chéri, tu peux te lever? - Dit-elle foudroyant son mari. - Nous, on n’a pas vraiment su quoi prendre, alors attendons d'être à Bali pour que vous puissiez voir le cadeau de mariage qu'on vous offre. En attendant, prenez ça ! C'est un avant goût !

Il me donna une enveloppe. Intriguée, je l’ouvris en cherchant un indice dessus. Je pus découvrir un acte de propriété au nom de Thaddée et du mien. J’ouvris de grands yeux encore une fois et je sentis que mon futur marié lisait en même temps que moi. Nous nous retrouvions avec une maison à Bali !

-          …oohh….non…
 
-          C'est une blague ?! s’exclama Thaddée.
 
-           Alors? Le cadeau ? - Interrogea Goya impatiente mais toute souriante.
 
-          Une maison…à Bali ! Vous ne faites pas de cadeaux normaux ici ! Et ce n’est pas vraiment notre cadeau ?? Vous vous fichez du monde ou quoi ? C’est suffisant….largement suffisant !
 
Je remerciais tout le monde encore sous le choc des énormes cadeaux que nous avions eu. Puis, il fut l’heure de rentrer. Les enfants dormaient déjà et avec l’euphorie des présents, nous passâmes une nuit de passion avec Thaddée.
Le lendemain, je partis à Londres faire du lèche vitrine pour ma robe de mariée ne sachant pas encore ce que je voulais. Je ne faisais que regarder ne sachant pas quoi prendre. Je fis plusieurs essayage mais sans succès. Je n’arrivais pas à me décider sur le modèle, le tissu et la forme. Je laissais tomber mes recherches et partis me reposer dans un salon de thé. Il y avait aussi la question des témoins. Je ne savais pas à qui demander. Les derniers préparatifs étaient les plus difficiles. Je poussais un soupir de découragement puis, je me dis que j’avais encore du temps devant moi pour ne pas me précipiter. J’allais d’abord trouver des tenues pour mes deux trésors mais pour cela j’avais besoin de Thaddée. Qu’il choisisse avec moi. Je rentrais donc à la maison et l’attendis impatiente.


-          Mon amour, il faut choisir des tenues pour Ezra et Elvira. Tu peux te libérer pour chercher avec moi ? Comment s’est passé ta journée ?


-          Je n’arrive pas à me décider sur ma robe et je ne sais pas qui prendre en témoin. As-tu une idée pour toi ?
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Thaddée Bakkali
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MessageSujet: Re: Un mariage se profile à l'horizon.   Un mariage se profile à l'horizon. EmptyMer 15 Avr - 0:47

Le lendemain du repas à Tanger dans le chateau familiale, je partis tôt le matin de notre domaine. Ma future femme dormait encore et avant de partir, je pris soin de donner le biberon aux bébés pour qu'elle n'aie pas à le faire en se réveillant.
Je lui avais laissé un mot sur sa coiffeuse pour la prévenir et lui dire de ne pas s'inquiéter de mon abscence si matinale.

En effet, vivant en Espagne, j'étais parti pourMadrid, la capitale, afin d'y retrouver de très vieux amis aillant étudié avec moi à Durmstrang. Après notre dernière année, ils avaient décidé de s'installer dans leur pays natal pour y fonder une marque de vêtements très spéciale, et en vue du mariage qui approchait et la surprise que je réservais à Jane, je devais voir et revoir avec eux tous les catalogues de tissus, de modèles, de couleurs et de parures pour mes différentes Djellabas, Kondorat et Jabadors. Bien sûr, la tenu tradionnelle occidentale du marié était prévue, mais étant marocain, je voulais faire un mélange des deux origines.

Pourquoi être allé chez ces deux amis? Eh bien parce que leurs habits sont magiques ! Ils s'adaptent parfaitement au corps de la personne qui les porte, et ils sont fabriqués avec une légère couche de fibre d'écailles de dragons qui protègent contre les sortilèges et les armes moldus si jamais nous étions attaqués en plein mariage. Goya qui avait un goût extrêmement raffiné et étant une experte en matière de beauté et d'élégance, m'avait accompagné pour dessiner des croquis de ceux à quoi les différentes tenues et caftans que Jane allait porter pourraient ressembler. Toujours avec sa cigarette au bec, elle déssinait au crayon, traçait à la règle, prenait des mesures sur un mannequin, ajustais la taille, modifiais le col, changeait la couleur, ajouttais des ornements... Elle était toute décoiffée et avait vidé la reserve de café de la boutique tant elle était fatiguée mais concentrée sur son travail.

En début d'après midi, après 7 heures passées dans l'arrière boutique à exploiter le cerveau de ma sœur, je l'invitais chez nous à Desengaño 21 pour une collation. Arrivés, Hadès et Marquis, le renard et le bulldog arrivèrent en courant pour me faire la fête. Il n'en fût cepandant pas de même pour Goya qui dès qu'elle caressa le renard celui ci manqua de lui arracher les doigts.

- Sale bête ! - Dit elle en sautant en arrière. - Un jour j'aurai ta peau en écharpe et ta tête accrochée dans mon salon ! - Goya aimait les animaux, mais surtout si elle les portait sur elle. - Si Jane t'entendais...

Une fois rentrés, je trouvais le sac de Jane posé près de l'entrée. Elle était déjà rentrée? - Jane ? - Dis je en haussant la voix pour qu'elle m'entende. - Mon amour ! - Répondit elle dans la maison. Je suivis le son de sa voix et la trouvais assise dans le canapé du salon. - Mon amour, il faut choisir des tenues pour Ezra et Elvira. Tu peux te libérer pour chercher avec moi ?

- Bien sûr ma chérie, avec plaisir ! - Déclarais je embrassant le haut de sa tête. Je m'assied à mon tour dans le canapé près d'elle, jambes écartés, bras appuyés le long du dossier et mon trench toujours sur le dos. Elle s'allongea le long du canapé, sa tête appuyée sur ma jambe. -Comment s’est passé ta journée ? - Questionna - t- elle d'une voix douce le regard distrait. Passant ma main dans ses cheveux, jouant avec ses boucles je répondis - Un peu fatigante. Mais bon, j'ai toujours un peu d'énergie pour aller choisir les habits des jumeaux.

-  Je n’arrive pas à me décider sur ma robe et je ne sais pas qui prendre en témoin. As-tu une idée pour toi ? - Je n'eu pas le temps de répondre que nous entendâmes Goya lacher des jurons au fond, vers la cuisine. Jane me regada étonnée puis se mit en position assise, regardant derrière nous. Goya arriva avec une bouteille de vin fermée et deux coupes dans ses mains, une pour moi et l'autre pour elle. - Saloperie de renard... - Grommela - t - elle une fois rentrée. - Ah Jane ! Quand tu en auras assez de cette bestiole fais le moi savoir, ça sera avec plaisir que je l'écorcherai ! - Elle me tendit la coupe et se pencha pour embrasser Jane. J'attendis qu'elle me serve le vin pour répondre aux questions de ma fiancée tandis que je me levais pour prendre un verre dans le placard du salon et servir de la limonade à ma future femme. - Euh du coup chérie, oui, j'ai une vague idée de ce que je vais porter, mais rien de concret. Quant aux témoins, il y a mon frère déjà ! On va éviter une guerre fratricide ! - Rigolais je - Eeeeeet ensuite... je ne sais pas, je pense à Mycroft. Tu penses qu'il voudra, Goya ? - Finis je par demander à ma soeur qui comme à son habitude cherchait ses allumettes. -S'intérrompant, elle me répondit tout en cherchant - Oui...? Mm, Mycroft? - Je fixais sa cigarette des yeux et celle ci s'enflamma - Eh beh voilà ! Super, merci ! Donc oui... euuh..  Ah oui voilà Mycroft... Attends mon Mycroft?! Non mais tu rigoles?! Bien sûr qu'il voudra !  Il en sera ravi !

- Eh ben voilà, de mon côté c'est réglé ! Ne te prends pas la tête mon cœur, tu finiras bien par trouver quelqu'un  pour être ton témoin ! Tiens Goya par exem... - Mais Goya coupa court - NON ! Ça n'arrivera pas ! Souviens toi Polo, la dernière fois que j'ai été témoin d'un mariage je me suis retrouvée mariée aussi l'année suivante ! Alors non ! - Nous rigolâmes devant la tête qu'elle faisait. - Par contre je peux t'aider à choisir ta robe de mariée si tu veux. Je peux même faire des croquis et s'il y en a un qui te plais on le fabrique ! Qu'en penses tu? Ou alors on a la robe de maman, un peu vintage mais écoute... ! - Décidément le vin était monté à la tête de Goya plus rapidement qu'espéré. Nous rigolâmes tous les trois encore une petite heure avant que ma sœur ne se décide à partir - Bon ben moi je dois y aller, et puis surtout j'arrête de boire ! Bourrée à 15:00, je bats des records ! Allez, bisous et Jane chérie, tu me tiens au courant pour ta robe, ton renard et sa peau, tout ! ! Hips ! Oh putain je tiens plus debout, je suis ronde comme une queue de pelle ! Hips ! Hahahahahaha ! - Elle transplanna en titubant allez savoir où.

Une fois partie, Jane et moi nous levâmes pour aller trouver de beaux habits pour nos poupons ainsi que pour Mansour. C'était mon fils, il se devait d'être au mariage de son père ! Surtout que Jane l'aimait beaucoup et s'occupait de lui comme s'il était issu d'elle.

Arrivés en centre ville, nous faisions du lèche vitrine devant les boutiques en nous renseignant sur les modèles d'habits qu'ils avaient pour des enfants d'un an et demi. On nous présenta plusieurs modèles et Jane et moi nous mîmes d'accord sur l'un d'eux qui irait à ravir aux jumeaux (je te laisse décrire si tu veux !). Ensuite, le tour de trouver des habits pour Mansour. On lui trouva un petit 31 fantastique ! Chemise blanche, pantalon bleu nuit et veste de costume gris ardoise. Pour les chaussures, des baskets assorties au tout !



- Quelques mois plus tard -



Le mariage approchait à grands pas. Toutes était prêt pour la cérémonie et les fêtes. Hotels réservés depuis des mois, faire parts envoyés et réponses reçues, cadeaux expédiés à Bali, et l'amour était toujours présent. Jane avait fini par trouver son bonheur en robe de mariée mais j'ignorai si elle avait trouvé des demoiselles d'honneur. Il faut dire que Jane a été renfermée sur elle même pendant un long moment et je ne lui connaissait aucune véritable amie à part Sophie sa secrétaire. Mais je ne voulzis pas lui mettre la pression avec le sujet. Quand nous avions quelque chose à nous dire, nous étions sincères, alors tant qu'elle ne me disait rien sur le sujet, je ne m'inquiétais pas plus que cela. En revanche ce qui me préoccupait ce sont nos nuits de folies. Un jour où l'autre on se retrouverait avec une équipe de football à elever tellement nos rapports sexuels par jour étaient nombreux et sans protéctions !

Nous avions passé les premiers mois à tout mettre en ordre et tout préparer pour que tout soit parfait, et maintenant nous profitions du temps que nous avions pour faire l'éducation de nos enfants, profiter d'activités diverses et nous occuper de notre travail. Avec ce qui arrivait dans le monde, je ne travaillais plus réellement, les cours à Poudlard n'étaient toujours pas répartis malgré la récupération du château. Je passais alors le plus claire de mon temps à m'occuper du domaine. Mr.Godolphin venait souvent chez nous pour m'apprendre des choses sur nos équidés, chevaux comme sombrals et il me nnait des conseils d'approche, de dressage et m'enseignais à comprendre la bête.
Je faisais également beaucoup de sport. Je voulais conserver ma silhouette à vie, et le mariage n'est pas une excuse pour ne plus prendre soin de sa beauté. J'avais réussi à motiver Jane pour qu'elle s'y mette aussi avec moi quelques fois mais quand elle rentrait de ses longues et épuisantes journées de travail, tout ce qu'elle voulait c'était un bain, un câlin et dormir.

Et tout cela mêlé au stress du mariage qui devenait de plus en plus lourd à porter, certaines tensions commencèrent à naître mettant nos nerfs à rude épreuve. Je me souviens de ce jour où elle était rentrée beaucoup plus tard que d'habitude, de très mauvaise humeur, et qu'elle me gueula dessus pour avoir laissé traîner un des jouets des enfants dans le salon. Moi, j'étais sous la douche et je l'entendais crier à travers toute la maison sans vraiment ditinguer ce qu'elle hurlait.

Puis, elle ouvrit la porte de la salle de bain et me trouva sous la douche entrain de chantonner sans faire attention à elle. Elle s'approcha de moi et commença à défouler sa colère sur moi, puis quand elle se tiurna pour partir, je la choppais par le cou et l'attirais vers moi toute habillée, t lui collais un baisé fougueux et passionné. Elle me rendit le baisé en fermant les yeux et à nous deux nous retirâmes ses fringues et fimes l'amour sous l'eau douce et chaude, entourées de buée.

Cepandant, nous allâmes nous coucher tout de suite après. Pour la détendre, j'entrepris de lui faire un massage pour relaxer ses muscles et sa posture tendue, appuyant légèrement du bout des doigts le long de son dos, de bas en haut, me concentrant sur les zones qui lui faisaient le plus de bien, remontant vers le cou, puis les fesses, les jambes et les pieds. Elle finit par s'endormir nue et brillante d'huile de massage, épuisée par son travail. - Bonne nuit, Calamity ! - Soufflais à son oreille et déposant un baisé sur sa joue. Je m'endormis à mon tour, serrant mon bras autour d'elle, blottis l'un contre l'autre.

Le lendemain matin, ce fût Marquis, notre Bulldog qui nous réveilla. Il avait 6 mois et était devenu un sac de gras et de bave. Ses jappements nous réveillèrent. Il sautait sur la vitre du sol en aquarium pour essayer de choper un requin blanc qui passait sous notre maison. -Hmm... Marquis... Shuuut... ! - Dis je en m'étirant et en bâillant. - Pffff... Quelle heure est il? -Puis, regardant le cadran solaire déssiné sur la fenêtre de la chambre - Oh putain... Bali... ! Jane, mon amour, il faut se lever, on est en retard pour Bali !
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Jane Harrinton Bakkali
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MessageSujet: Re: Un mariage se profile à l'horizon.   Un mariage se profile à l'horizon. EmptyDim 19 Avr - 0:44

Lorsque j’entendis du bruit, je sus que c’était Thaddée. Cela me faisait cela toujours cela quand il rentrait dans une pièce. Il y avait comme un courant d’électricité qui nous reliait et mes petits poils sur la nuque ou sur les bras se soulevaient à son approche.

Je ne laissais pas le temps à mon fiancée de se poser que je lui demandais de m’aider et de m’accompagner pour choisir les tenues pour nos deux adorables bébés : Ezra et Elvira. Je voulais que l’on soit deux pour choisir. C’était important pour moi. Ils étaient une partie de chacun de nous et je me faisais un devoir et Thaddée aussi de participer tous les deux à toutes les étapes de la vie de nos bambins. Cette Fois-ci, c’était pour leur tenue au mariage de leurs parents. Cela n’arrivait qu’une seule fois dans la vie d’un enfant, du moins je l’espérais pour les miens. 

- Bien sûr ma chérie, avec plaisir ! –
Déclara-t-il en m’embrassant le haut de la tête. Puis il s’assied de façon décontractée sur le canapé et ayant une journée mitigée, je m’allongeais également et posais ma tête sur l’une de ses jambes tout en prenant des nouvelles de sa journée à lui ! C’était important pour moi de savoir s’il s’était passé quelque chose de particulier durant la journée ou s’il était de bonne humeur.

- Comment s’est passé ta journée ? 

J’avais le regard au loin car les derniers préparatifs du mariage me causés du souci. Je bloquais sur la robe ou plutôt sur mes tenues car Thaddée étant marocain, il souhaitait que sa famille (les enfants et moi) connaisse sa culture et les us et coutumes. Je le comprenais parfaitement et j’avais accepté un mariage marocain avec quelques touches occidentales pour ma famille. Nous faisions donc un mariage mixte et ouvert à l’image de notre couple. Puis, j’avais un problème avec les témoins. J’avais conscience que je mettais concentré exclusivement sur mon travail et ma vocation depuis de nombreuses années, négligeant totalement le côté social de ma vie. Le résultat ? Je n’avais aucune idée de témoin pour mon mariage. Qui voudrait bien me servir de témoin pour l’acte d’amour et de fidélité que j’allais promettre et juré ? Le constat était dur. Je n’avais pas d’ami. Juste des connaissances de travail ou des personnes avec lesquelles je m’entendais bien mais aucune personne qui jouait le rôle de l’ami(e). Personne pour parler de tout et de rien, personne pour échanger mes impressions, personne avec qui rire, personne avec qui pleurer, personne pour garder mes secrets, personne qui me confiait ses secrets, personne avec qui douter ou réfléchir sur tout et n’importe quoi. Cela en était affligeant…vraiment.

C’est la main de Thaddée dans mes cheveux, jouant avec mes boucles qui me fit revenir vers la réalité. 

 - Un peu fatigante. Mais bon, j'ai toujours un peu d'énergie pour aller choisir les habits des jumeaux.
- Merci mon cœur.
 
Je laissais un silence avant d’avouer un Thaddée mes petits soucis.

- Je n’arrive pas à me décider sur ma robe et je ne sais pas qui prendre en témoin. As-tu une idée pour toi ? 


Il n’eut pas le temps de répondre car nous entendîmes quelqu’un lâcher des jurons. Je fronçais les sourcils puis en réfléchissant bien, cela ne pouvait être que Goya qui jurait ainsi, comme une poissonnière. Je regardais Thaddée, étonnée qu’il ait ramené sa sœur ici et qu’il ne me l’ait pas dit également. Je nous croyais seuls et tranquilles. Je changeais alors de position pour me mettre assise. Une position moins intimiste et détendue que celle précédente. Goya arriva avec une bouteille de vin fermée et deux coupes dans ses mains.

- Saloperie de renard... - Grommela- t- elle une fois arrivée dans le salon. Ah Jane ! Quand tu en auras assez de cette bestiole fais le moi savoir, ça sera avec plaisir que je l'écorcherai ! 

J’arquais un sourcil avant de répliquer sans préambule.

-          Ah Goya ! Quand tu en auras assez de vivre, fais le moi savoir, ça sera avec plaisir que je t’écorcherai dis-je d’une voix totalement tranquille tout en souriant pour accentuer mes derniers mots.

Il n’était pas question que l’on touche à Hadès. Celui qui le faisait, je le tuerai sans aucune hésitation. Parler de « l’égorger » pour en faire une fourrure me donnait des envies de meurtre. Comment pouvait-on tuer un animal pour se le mettre sous le dos après comme des hommes préhistoriques. C’était dégoutant et révoltant à tout égard. Toutefois ma tirade aussi violente qu’elle était, ne changea pas l’humeur de Goya qui tendit une coupe à son frère avant de m’embrasser. Elle servit les deux verres et Thaddée se leva pour remplir un verre de limonade pour moi.

- Euh du coup chérie, oui, j'ai une vague idée de ce que je vais porter, mais rien de concret. Quant aux témoins, il y a mon frère déjà ! On va éviter une guerre fratricide ! – Rigola-t-il - Eeeeeet ensuite... je ne sais pas, je pense à Mycroft. Tu penses qu'il voudra, Goya ?

 - Oui...? Mm, Mycroft? – marmonna-t-elle distraite à chercher de quoi allumer sa cigarette. Je n’aimais pas qu’ils fument dans la maison surtout depuis que les enfants étaient là mais rien à y faire. Je passais un temps fou avec Dolores à désinfecter les tissus et l’air de la maison pour qu’ils soient le plus purs possible. Thaddée fixa la cigarette et celle-ci s’alluma, ce qui fit ramener Goya à nos questions. Eh beh voilà ! Super, merci ! Donc oui... euuh..  Ah oui voilà Mycroft... Attends mon Mycroft?! Non mais tu rigoles?! Bien sûr qu'il voudra !  Il en sera ravi !

- Eh ben voilà, de mon côté c'est réglé ! Ne te prends pas la tête mon cœur, tu finiras bien par trouver quelqu'un  pour être ton témoin ! Tiens Goya par exem...
- Mais Goya coupa court - NON ! Ça n'arrivera pas ! Souviens-toi Polo, la dernière fois que j'ai été témoin d'un mariage je me suis retrouvée mariée aussi l'année suivante ! Alors non ! - Nous rigolâmes devant la tête qu'elle faisait. - Par contre je peux t'aider à choisir ta robe de mariée si tu veux. Je peux même faire des croquis et s'il y en a un qui te plaît on le fabrique ! Qu'en penses-tu? Ou alors on a la robe de maman, un peu vintage mais écoute... ! 

- Ecoute, je sais que tu aimes dessiner Goya alors fais moi des croquis pour ma robe marocaine et je verrai pour celle occidentale.  Ça t’occupera ! Pour les témoins, je suis d’accord. Ce n’est pas une bonne idée. Je vais bien finir par trouver !

Goya prit donc les choses en main pour une partie de ma tenue et cela la rendait euphorique. Tant mieux ! Elle resta encore une bonne heure avec nous à parler tout en buvant la bouteille de vin à elle toute seule. Je fronçais les sourcils mais ne dis rien. Je faisais attention à ce que la médicomage en moi ne ressorte pas trop pour ne pas barber mon entourage mais je n’en pensais pas moins.

- Bon ben moi je dois y aller, et puis surtout j'arrête de boire ! Bourrée à 15:00, je bats des records ! Allez, bisous et Jane chérie, tu me tiens au courant pour ta robe, ton renard et sa peau, tout ! ! Hips ! Oh putain je tiens plus debout, je suis ronde comme une queue de pelle ! Hips ! Hahahahahaha ! –

Elle transplanna en titubant. C’était un miracle qu’elle ne se soit pas désartibulée. Je secouais la tête et fis la remarque à Thaddée qu’il aurait du accompagné sa sœur pour s’assurer qu’elle n’arrive je ne sais où. On sera bien beau si elle atterrissait sur la tête d’une ou d’un moldu en plein centre ville ou si elle se retrouvait dans le désert de Gobi au lieu de son penthouse.

Le sujet se clôtura rapidement et nous partîmes avec les jumeaux et Mansour pour leur trouver des tenues. Nous regardâmes les vitrines de plusieurs boutiques à la fois spécialisées dans les évènements tels que les mariages et les baptêmes mais aussi dans des boutiques lambda. Nous nous décidâmes à entrer dans une boutique et nous présentâmes notre demande à une vendeuse. Elle nous fit entrer dans un salon privé pour que nous puissions nous asseoir et elle partir sélectionner des tenues pour nos deux bambins et Mansour. Ce dernier était pressé de choisir ses vêtements « classe » pour faire comme les adultes et je ris. La sélection fut rapide et le défilé des tenues commença. De manière générale, nous étions d’accord avec Thaddée sur les tenues ce qui facilitait la vie à la fois pour la vendeuse mais aussi pour nous. Cela prendrait moins de temps que si nous n’avions eu aucun goût en commun. Les premiers modèles ne nous convainquirent pas du tout mais nous en réservâmes deux. Il nous restait plus qu’à faire notre choix. Finalement nous choisîmes des ensembles qui se mariaient bien pour les jumeaux : blanc et marron claire. Une robe  à nœud pour Elvira et pantalon et gilet en lin pour Ezra. 



Un mariage se profile à l'horizon. Enfant10




Mes chéris allaient être élégants. Je demandais que l’on fasse les ensembles dans un tissu confortable et léger pour qu’ils ne soient pas engoncés dans leurs tenues et trop chaud. Je ne voulais surtout pas que ce soit inconfortable pour eux. J’étais persuadée que l’on pouvait avoir des vêtements chics mais qu’ils soient confortables à porter !

Le tour de Mansour arriva et il orchestra lui-même la décision. Nous n’étions que là en tant que spectateurs et pour souligner, affirmer ou contredire si cela ne nous convenait pas. Toutefois, Mansour avait un goût aussi sûr que son père ! Il se trouva un petit 31 fantastique ! Chemise blanche, pantalon bleu nuit. Il essaya l’ensemble et je fus émue. Nous hésitâmes sur la couleur du pantalon : beige ou bleu. Ne sachant pas, on prit les deux, on verra le moment venu. Pour la soirée qui pouvait être fraîche, nous lui prîmes une veste de costume grise. Pour les chaussures, des baskets immaculées assorties au tout !

Un mariage se profile à l'horizon. Mansou10


Une fois les dernières recommandations faites, nous fîmes envoyer nos paquets chez nous. Ainsi nous étions libres pour aller au chemin de traverse pour faire goûter les sundaes et les glaces célèbres de Fortarômes aux enfants. Nous primes une place sur la terrasse, dans le chemin de traverse sous un parasol bicolore rose et bleu turquoise et nous savourâmes ce moment en famille, sous un doux soleil. Les enfants se mirent de la glace partout et firent des grimaces à cause du froid de la glace ; ce qui nous firent rire tous les trois. Il n’y avait que les enfants pour faire des grimaces à la fois rigolotes et mignonnes à vous donner envie de croquer leurs joues joufflues. Je pris des photos pour l’album que je voulais faire de mes enfants. J’étais heureuse.

A la fin de la journée, nous rentrâmes et les enfants partirent au lit tout de suite après manger sans rechigner, même Mansour. Même nous, nous dormîmes comme des enfants.
 
Les mois passèrent  et tous les préparatifs furent terminés avant le mariage. Cela nous donna du temps pour s’occuper des enfants et de nous. Honnêtement, ne nous étions pas réservés pour la lune de miel. Nous ne pouvions pas faire plus que ce que nous faisions déjà. Je devais d’ailleurs parler avec Thaddée pour que nous protégions nos ébats sinon nous n’allions pas tarder à avoir plus de place dans cette maison, ce qui était peu dire vu la taille de cette dernière. Thaddée me poussait à faire du sport mais je n’avais pas du tout ça en tête après mes grosses journées à l’hôpital. Ce n’est pas comme si je piétinais et marchais toutes la journée, sans compter monter et descendre 36 000 escaliers. Puis, en faisant l’amour avec Thaddée je fais le petit pourcentage de sport que je ne faisais pas en travaillant. Tous mes muscles travaillaient alors je ne voyais pas l’intérêt de faire encore plus de sport que cela. J’étais fatiguée et je ne demandais que mon lit confortable, mon oreiller moelleux et des calins d’amour.

Sur l’état de nerf que j’étais avec le travail et le mariage qui était après demain (après demain, oh mon dieu, c’était passé en mode accéléré ou quoi ?), je me montrais parfois irritable et cela m’arrivait de m’en prendre à Thaddée mais il trouvait toujours le moyen de me calmer et de tirer avantage de la situation. Un vrai obsédé pensais-je en souriant mi-figue, mi-raisin. Heureusement que j’aimais le faire avec lui ! Un soir, je faillis tomber sur un jouet alors je lui criais dessus pour lui dire de ranger. Sous la douche, il ne répondit rien. Frustrée, je commençais à partir quand il me prit par la nuque et me fit entrer dans la baignoire. On se retrouva à faire l’amour. Doublement épuisée, je partis me coucher tout de suite. Un amour, Thaddée entreprit de me faire un massage pour me relaxer et détendre mes muscles. Il le fit aux endroits sensibles et si bien que je finis par m’endormir sous ses mains.

Je fronçais les sourcils car du  bruit venait de rompre le lien qui me retenait dans la sphère du rêve. Cela ressemblait à des jappements. J’émis des plaintes et j’entendis Thaddée remuer et marmonner quelque chose que je ne compris pas à cause du brouillard dans lequel je plongeais encore. Cela devait être Marquis, notre bulldog anglais. Le cadeau de mariage de Mehdi et Jannalynn.

-          Hum…Marquis….Chhuuttt entendis-je Thaddée murmurer et cela me fit penser à une scène dans un dessin animé de Disney. Pfff… Quelle heure est-il ?

Je tournais de l’autre côté voulant encore dormir quelques instants mais l’exclamation de Thaddée me fit ouvrir les yeux. C’est plus son ton que ses paroles que je n’avais pas encore saisi.

- Oh putain….Bali ! Jane, mon amour, il faut se lever, on est en retard pour Bali !
- Hein ???... puis peu à peu ses paroles pénétrèrent dans ma conscience et je me mis sur mes fesses soudainement. Oh non !! On ne s’est pas réveillé ! Le réveil n’était pas mis ?

Je me levais et me jetais sous la douche pour me laver. Puis rapidement, je sortis et m’habillais d’un fin chemisier et d’un jean gris délavé. 

Un mariage se profile à l'horizon. Keira10

Je sortis de la chambre et partis prendre mon petit déjeuner avant d’aller réveiller les enfants. J’avais de la chance, ils dormaient très bien. J’avalais un verre de jus d’orange et des tartines de beurre. Dolores arriva et me poussa hors de la cuisine pour me faire comprendre qu’elle s’occupait du petit déjeuner de Thaddée et de la préparation des deux biberons. A pas de loup, j’entrais dans la chambre de mes enfants et les regardais dormir avant d’allumer le petite poste pour les réveiller à l’aide d’une musique douce en fond sonore très bas.






Petit à petit, ils papillonnèrent des yeux et je sentis mon cœur fondre et s’arrêter devant la vague immense d’amour qui me submergea. Je souris en pleurant doucement et je pris Ezra qui me tendit ses bras et lui parlais doucement.

-          Bonjour mon petit ange. Tu as bien dormi. Je suis désolée de vous réveiller mais avec Papa et grand frère Mansour nous allons faire un voyage.

Je pris alors Elvira.

-          Bonjour mon petit chaton. Oh oui c’est dur. On va rester là pendant que les biberons chauffent.

Je m’assis sur le rocking chair que Thaddée avait acheté et me mis à bouger tout doucement tout en profitant de cet instant. Cinq minutes plus tard, les jumeaux commencèrent à réclamer à manger et en même temps Dolores apparut dans l’entrebâillement de la porte. Je hochais la tête et sortis pour donner le petit déjeuner à mes deux amours. Dolores alla réveiller Mansour et Thaddée était en train de s’habiller.

Une heure plus tard, tout le monde était prêt. Nous fermâmes la maison et primes le chemin de l’aéroport. Avec trois enfants, il était impossible de transplaner alors nous prîmes les transports moldus. Heureusement que la magie existait. Nous nous étions levés en retard mais avec l’aide de la magie nous avons pu faire le peu de bagages en un temps record, tout comme les ranger dans la voiture et nettoyer derrière nous. Merci la magie !

Dans l’avion, tout se passa correctement. Les enfants furent un peu énervés à cause de la longue durée du vol (15h !!) mais nous fîmes le maximum pour les occuper et enfin on arriva le lendemain à 8h. Dans ma tête, je me dis que plus jamais on ne fera ça. C’était beaucoup trop long pour des enfants et même pour moi. Tout le monde était fatigué même si nous avions voyagé avec le confort le plus ultra. Un chauffeur nous attendait. Il devait s’occuper de nous durant notre présence à Bali grâce aux parents de Thaddée.

-          C’est la dernière étape et on sera arrivé. On pourra se reposer et manger tranquillement et se dégourdir les pieds. Il y a une piscine à l’hôtel et la mer aussi ris-je pour détendre l’atmosphère car Mansour en avait marre, comme tout le monde.

Arrivés à l’hôtel, on nous conduisit à notre suite et on se laissa tous tomber sur le lit ou le grand canapé.

-          Enfin !!Quelle idée d’aller aussi loin ! Pourquoi on a fait ça Thaddée ? questionnais-je pas si sérieuse que ça car je savais pourquoi.

On passa le reste de la journée à se reposer, manger, et prendre le soleil dehors en se laissant dorloter par les employés de l’hôtel et les parents de Thaddée qui étaient déjà là. Au fur et à mesure, nos invités arrivèrent et nous les saluâmes. Le soir, nous fîmes un grand repas dehors autour de la piscine de l’hôtel, dans une ambiance détendue. Tout le monde alla se coucher tôt car la cérémonie occidentale avait lieu à 10h30, sur la plage. Je voulais qu’elle ait lieu sur la plage, j’en avais toujours rêvé. Après nous prendrions des photos puis viendra le vin d’honneur et le déjeuner. Ensuite, les invités seront libres toute l’après-midi et rendez-vous à 21h00 pour la cérémonie ou plutôt la partie marocaine du mariage qui équivaut plus à la fête. Dolores et les parents de Mehdi avaient pris les enfants en charge pour cette nuit et demain afin que nous soyons reposés et libres pour que l’on soit concentré que sur nous.

Je saluais tout le monde et j’embrassais mon mari avant de lui dire à demain.

-          N’oublie pas, tu ne vas pas dans ma suite. Tu en as une autre pour cette nuit lui rappelais-je sous les rires de tout le monde.

Après plusieurs baisers, je partis enfin et montais me coucher pour être fraîche et belle demain pour mon tendre et aimé fiancé qui sera à cette heure, demain, mon mari. Je fermais les yeux sur cette pensée.
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Thaddée Bakkali
Professeur de Magie Noire
Thaddée Bakkali


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MessageSujet: Re: Un mariage se profile à l'horizon.   Un mariage se profile à l'horizon. EmptyMer 22 Avr - 9:21

Jane et moi nous levâmes en vitesse, nous étions en retard pour nous rendre à Bali. Heureusement que Marquis était venu jouer dans notre chambre ! Jane se précipita vers la salle de bain pour prendre une douche pendant que moi je m'occupais de Marquis et Hadès, leur préparant leur stock de nourriture et d'eau pour les jours où nous serions absents. Les autres quadrupèdes du terrain avaient suffisamment d'herbe, de paille et de foin pour l'année alors nous ne nous en occupions jamais. Jane sortit en courant enroulée dans une serviette, me vola un bisous et alla se préparer tandis que moi je me précipitais à mon tour sous la douche, vite fait, juste de quoi me rafraîchir, je n'avais pas le temps de faire un soin complet.

Une fois la douche finie, j'envoyais un sortilèges dans nos dressings pour que les valises se fassent elles mêmes, pour éviter de perdre du temps à les faire. Je courais vers la cuisine prendre mon petit déjeuné avec Mansour qui était déjà prêt et Dolorès qui faisait chauffer les biberons pour Elvira et Ezra.

Une fois que j'eu finis, je rejoignis ma fiancée dans la chambre des jumeaux, et le spectacle que je vis était attendrissant. Ils étaient tous les deux tête appuyée contre son torse, ses bras les les tenant sous le dos et ils tenaient eux même leurs biberons, pendant qu'elle se balançait doucement sur la rocking chair. Je ne pus m'empêcher de prendre mon polaroid et faire une photo de ce moment de douceur. Une fois tout le monde prêt, nous prîmes la voiture moldue de Jane, une Peugeot 5008 (clin d'oeil)  et nous traversâmes l'Espagne depuis notre ville, Ribadesella jusqu'à Madrid pour prendre l'avion à Bali. Je maudissais Jane en silence durant le trajet car elle refusa que l'on transplanne avec les bébés. D'un côté elle n'avait pas tort, ils étaient encore trop fragiles, mais 5 heures de route en voiture et 15 heures d'avion.... Vous aurez compris dans quel état nous étions tous !

Une fois arrivés à Bali, fatigués malgré le confort de la première classe, et avec une atroce migraine à cause de la fatigue des enfants qu'on a du occuper de diverses manières, un employé de mes parents vint nous chercher avec une immense Cadillac Escalade. Parfait, nous avions énormément de bagages entre Jane, Mansour, les jumeaux, Dolores et moi ! La voiture prit son envol et se dirigea vers notre hôtel où mes parents et certains membres de la famille étaient déjà sur place.
On se dirigea directement vers notre chambre, épuisés et nous laissâmes tomber sur le lit de la suite de Jane.

- Enfin !!Quelle idée d’aller aussi loin ! Pourquoi on a fait ça Thaddée ? - Demanda ma fiancée le visage plaqué contre un oreiller. Je relevais ma tête, les yeux mi-fermés d'épuisement - Je te déteste Jane Harrinton ! - Et je commençais à la chatouiller, jusqu'à ce que Dolorès vienne nous voir pour nous demander de nous taire afin de coucher les enfants. Nous étouffâmes un rire et on s'allongea un moment en silence tous les deux. J'aimais beaucoup quand ce silence s'installais entre nous, la seule connexion qui nous reliait étaient nos regards l'un dans l'autre, nous découvrant, nous explorant, et pénétrant nos âmes. Avant que l'un de nous s'endorme, nous décidâmes d'aller saluer la famille qui devait certainement nous attendre pour déjeuner. Nous nous dirigeâmes vers le hall d'entrée de l'hôtel et en effet ils étaient là, mes parents, Mehdi et JannaLynn, Goya et Mycroft, mes grands pères, mes grand pères, mes oncles et tantes, tous nous saluaient et nous félicitaient. Jane avait été entourée de toutes les femmes de la famille qui étaient là pour la complimenter et lui souhaiter la bienvenue.

Le soir, quand tout fût plus calme, le père et le frère de Jane arrivèrent. Je me précipitais vers eux pour les saluer et les conduire au bord de la piscine, là où nous étions tous. Jane se leva immédiatement et se jeta dans les bras de son père. Je dois avouer que j'étais un peu jaloux de tout cet amour infini et inconditionnel qu'elle avait envers lui et contre lequel je ne rivalisais pas. Quand les plus âgé(e)s et ceux qui avaient des enfants allèrent se coucher, Jane décida de partir aussi se reposer. Le voyage avait été long et la cérémonie de mariage devait avoir lieu le lendemain à 10:00 du matin à la plage. Je me levais pour l'accompagner mais elle refusa. Elle mit ses bras autour de mon cou et devant tous les autres elle dit - N’oublie pas, tu ne vas pas dans ma suite. Tu en as une autre pour cette nuit ! - Elle m'embrassa tandis que les autres rigolaient. Dans une succession de baisés entre chaque syllabe que je prononçais - Je... Ne... Te... Promet... Rien ... ! - Je lui souhaitais une bonne nuit et l'embrassais une dernière fois. Elle se détacha de mon corps et prit la route vers la réception pour demander la carte d'accès de sa suite. Je l'observais depuis la piscine, elle prit sa carte et se tournant pour reprendre sa route, elle me sourit et disparu. - Aaaaah Thaddée; sacré Thaddée ! - Dit Mycroft faisant apparaître un tas de bières cachées par le sortilèges Evanesco. - Tu l'aimes beaucoup hein ? - Demanda mon frère en se servant et m'en passant une. - Les gars, je me marie avec elle demain, qu'est ce que vous croyez ?! Bien sûr que je l'aime ! - Dis je en riant et dansant sur le gazon - Ronald, à partir de demain nous serons une seule et même famille ! - M'exclammais-je. Je lui passais une bière tandis qu'il me regardait assis sur l'herbe, en souriant - J'épouse ta sœur demain Ronald, c'est.... Je n'arrive pas à y croire ! - Mehdi, Ronald, Mycroft, Bashar et Clifford commencèrent à rire, heureux de me voir nager dans le bonheur. - D'ailleurs ! Tu as décidé ce que tu vas lui offrir? - Demanda Ronald - Je ne dirai rien, c'est promis ! - Je m'arrêtais de danser et m'assis par terre, posant ma bière à côté de moi. Cherchant dans mes poches, je sortis un tout petit morceau de tissus, en velours bleu marine, brillant grâce à la lumière des flammes dansantes des torches et des bougies autour de nous - Ça ! - Je dépliais le tissu et leur montrais. - Qu'est ce que c'est ? - Demanda Bashar - Bashar mon ami, tu m'as appris à faire ! C'est de la magie de chez vous !- Je leur expliquais ce que c'était et ils restèrent tous muets. Clifford rompit le silence - Eh beh mazette, tu ne fais pas les choses à moitié Thaddéus... Tu l'aimes à ce point? - Questionna-t-il. - Oui ! Oui je l'aime à ce point. Ronald, j'espère qu'après le mariage demain, j'aurai le plaisir de t'appeler Ron ! - Lui dis je d'un ton sérieux, voulant dire " Bon, tu m'appelles par mon diminutif, je t'ai respecté mais là on franchit un cap, c'est mon tour" et posant ma main sur son bras. Il me regarda d'un air sérieux pendant quelques secondes puis, commençant à sourire il me dit - Alors je vais t'appeler Polo !! - Et il se jeta sur moi suivi de Mehdi et de mes deux amis en criant et riant jusqu'à ce qu'à entendre ma tante Emmanuelle crier - TAISEZ VOUS BANDE DE VOYOUS ! - Depuis sa fenêtre ce qui nous fit partir en fou rire. - Portons un toast alors ! - S'exclama mon frère - A l'amour, et à ThaJane !

- A ThaJane ?! - Explosa de rire Mycroft - Tu es sérieux?! - Et nous continuâmes à rigoler et passer du bon temps jusqu'à tard dans la nuit.

Aux alentours de deux heures du matin, je me décidais à aller me coucher. Je pris la direction de ma suite lorsque je passais à côté de celle de Jane. Aillant le double de sa carte d'accès, je pénétrais dans l'appartement et marchais sur la pointe des pieds jusqu'à la chambre. Jane était là, en nuisette grise en soie, la tête posée sur son coussin et dormant tournée vers la droite. La fenêtre ouverte éclairait son visage grâce aux reflets de la lune et l'aire frais aérais la pièce pour dégager la chaleur humide de ce pays. Je restais un instant, hésitant entre la rejoindre dans son lit ou la contempler. J'optais pour la deuxième option, puis, quand elle se tourna de l'autre côté, je m'éclipsais craignant qu'elle ne sente ma présence.

Je rentrais ma suite, prit une douche rapide dans laquelle je me suis soulagé de mes envies les plus charnelles et partit me coucher aussi, aillant cette image de Jane, ma fiancée qui demain, à la même heure, sera devenue mon épouse.



FIN DU RPG

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