Forum basé sur l'univers d'Harry Potter ! Notre secret a été percé à jour : les modlus savent que nous existons et la guerre a commencé
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Merci à tous de penser à cliquer sur CHAQUE ETOILE TOP SITE lors de vos visites pour faire connaître notre forum
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

 

 Un mariage paradisiaque

Aller en bas 
+3
Edith Bakkali
Mehdi Bakkali
Thaddée Bakkali
7 participants
AuteurMessage
Jane Harrinton Bakkali
Directeur de St Mangouste
Jane Harrinton Bakkali


Date d'inscription : 26/12/2014
Messages : 186

Un mariage paradisiaque Empty
MessageSujet: Un mariage paradisiaque   Un mariage paradisiaque EmptySam 7 Nov - 16:02

Nous avions, Thaddée et moi, fait le voyage jusqu’à Bali avec les deux enfants (encore bébé) pour notre mariage. Mon fiancé m’avait demandé en mariage, il y a un an et il était temps de conclure cette demande. L’impatience de Thaddée était à son comble. C’était mignon et amusant à la fois. Ma vie se déroulait à 100 à l’heure depuis notre rencontre mais rien n’était fait sans réflexion et à la va vite. Cela allait vite mais naturellement car notre histoire était passionnée mais également tendre. Nous nous comprenions et nous nous complétions.

Tout était prêt. Tous nos invités étaient arrivés au grand hôtel que nous avions réservé. Nous avions fait une petite fête le soir-même pour accueillir tout le monde et parler avec ceux qui avaient pris la peine de se déplacer pour assister à l’un des moments le plus fort de nos vies. Je suis montée me coucher assez tôt pour me reposer et être en forme demain. Elvira et Ezra restent avec leur grand-mère durant la nuit et le matin afin que je sois entièrement à ma préparation : pour être belle aux yeux de mon futur mari.

La chambre qui m’avait été donné, était grandiose, surtout le lit. Je n’avais jamais vu un  lit de cette taille. Je passerais sans aucun doute, une excellente nuit entre les draps. Toutefois, en le voyant aussi grand, je ne pus m’empêcher de penser qu’il conviendrait mieux à un couple. Mes pensées dérivèrent vers Thaddée, mon homme. Sa rencontre avait bouleversé ma vie bien tranquille et sérieuse ; et, il faut bien le dire : solitaire.
Cela n’avait pas été facile de le laisser entrer, j’avais résisté mais en fin de compte, j’avais laissé parler mon cœur et mon corps. Je n’avais pas eu à le regretter depuis. J’étais heureuse et épanouie comme aucune femme. J’avais un homme beau comme tous dieux grecs réunis, fort, protecteur, sombre quand il le désire, avec une petite dose enfantine. C’était le cocktail qui me convenait parfaitement. Et pour illuminer encore ce tableau, j’avais donné naissance à deux jumeaux. Deux petits êtres qui étaient le subtil et extraordinaire mélange entre nous deux. Que demander de plus ? Thaddée avait répondu à cette demande en voulant m’épouser. Et honnêtement, qu’est-ce que j’aurai pu répondre d’autre que : oui ?

Je me laissais tomber sur le lit, en étoile de mer et regardais le plafond avec un sourire aux lèvres, en pensant, à Thaddée et mes enfants mais surtout Thaddée. C’était notre moment, notre journée. Qu’est-ce que je pouvais aimer notre relation. Je m’étais découverte, une vraie passion pour le sexe avec lui. On ne s’ennuyait jamais et nous ne manquions jamais une occasion. La vie avec Thaddée était excitante.

Soudain, être seule dans cette chambre me parut incongrue. Qu’est-ce qu’on s’en fichait si les futurs mariés se voyaient avant le mariage et s’ils dormaient ensemble. A quoi bon ? Ce n’est pas comme si j’étais encore vierge…. J’aurai dû mal à le faire croire avec Ezra et Elvira qui sont nos portraits. Je me levais du lit et me dirigeais vers la porte et l’ouvris avec entrain…..quand….je me retrouvais nez à nez avec la mère, les sœurs et des invités qui me bloquaient le passage.

-          Qu’est-ce que vous faites ici ?!!
-          Nous t’empêchons d’aller rejoindre ton futur mari, pardi !
-          Vous n’êtes pas sérieuse !
-          On ne peut plus répondit calmement la mère de Thaddée.

-          Ce n’est pas comme si ma virginité devait être protégée. Au cas où, la présence de vos deux petits-enfants Bakkali-Harrinton, ne vous avait pas mis sur la voie : je ne suis plus, une jeune fille.
-          Ça n’a rien à voir avec ce détail. C’est la coutume. La tradition. Tu nous remercieras plus tard.
-          Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre…. Laissez-moi passer.

Je tentais à passage mais elles firent front.

-          Non.

Je n’en revenais pas. Je restais coite. Elles étaient bien décidées. Je me tournais alors vers Goya.

-          Pour une fois que tu peux être utile, tu ne vas pas me dire que tu suis cette coutume archaïque d’un autre âge.
-          Je m’y suis pliée aussi. Tu feras pareille et arrête de geindre comme une femelle en chaleur.

Je la fusillais du regard et me retint de la frapper, je me contentais d’une menace rageuse.

-          La prochaine fois que tu viens me voir pour de l’aide, médicale ou non ; je te tuerai.

Je tournais des talons, la tête haute et leur claquais la porte au nez. Elles finiront par s’en aller.

-          Ne t’imagine pas que l’on va partir. Nous allons dormir ici, devant ta porte.Chacun sa nuit. Les femmes dans leur chambre, les hommes à la fête.
Je serrais les dents et rageais en silence. Je commençais à réfléchir à une solution pour aller voir Thaddée. Ce n’était même pas question de sexe. Je voulais tout simplement le voir. Passer un dernier moment avec lui avant que nous soyons mariés. Je ne saurai l’expliquer mais j’en avais besoin. Juste tous les deux. Ensemble. En paix.
Je regardais par la serrure en faisant le moins de bruit possible pour observer à leur insu. Je mis mon œil droit dans la serrure et tombais œil à œil avec un autre. La tête se recula et je reconnus Goya avec un sourire carnassier au visage. « Je vais lui tordre le cou » pensais-je.

Je partis dans la salle de bain et pris un bain tout en réfléchissant. Je devais être fatiguée car je m’endormis dans l’eau sans m’en rendre compte. C’est une sensation de froid qui me réveilla. En sursaut, je me redressais, perdue et désorientée. Je sortis de l’eau et après m’être séchée ; je me dirigeais de nouveau vers la porte. En passant je vis que nous étions le matin, le soleil n’était pas encore levé mais il n’allait pas tarder. Un coup d’œil dans la serrure suffit à voir qu’il n’y avait plus personne. Les chieuses étaient parties. J’allais ouvrir la porte fenêtre de ma chambre et m’y adossais, nue, laissant les vagues de fraicheur et de chaleur typique de Bali, léchaient ma nudité. Tout n’était que quiétude.

Après un temps de relaxation et de réflexion, je partis farfouillée dans ma valise, en sortit un maillot de bain, vert d’eau et l’enfilais avec un kimono blanc en dentelle et nouais un foulard que Thaddée m’avait offert pour notre première année autour de mes cheveux. Je restais pied nu et me faufilais à l’extérieur de ma chambre et en longeant les murs (c’était le comble tout de même !!), j’allais vers la chambre de mon futur mari. Arrivée, je toquais, espérant qu’il réponde.

Evidemment, rien ne suivit, j’insistais encore et encore mais rien. Je soupirais. Je n’imaginais pas l’état dans lequel il devait être. Pourquoi c’était toujours aux femmes d’êtres sages pendant que les mecs se transformaient en épave la veille du jour J. Comme si le mariage représentait le dernier jour du condamné. Je râlais. Je repensais aux paroles de Goya. Il avait intérêt à ne pas être avec quelqu’un d’autre sinon il pouvait tout oublier. 
J’interpellais un groom dans le couloir en lui demandant s’il pouvait ouvrir la porte mais avec un sourire timide, il déclara qu’il ne pouvait pas. La direction avait fait savoir que la chambre de ce client ne devait pas être ouverte pour sa fiancée : moi. Ordre de la famille du marié. Je sortis un « rrrrraaaaaaaaahhh » de colère. Le groom me regarda en s’excusant et partit sans demander son reste. Véritablement, la famille Bakkali me tapait sur le système. C’était les pires sorciers noirs, les débauchés de A à Z et ils faisaient tout ce cirque le jour de notre mariage à Thaddée et moi. S’il était dans le coup, j’allais le frapper. Je regardais à gauche et à droite et après avoir vidé mon esprit de tout sentiment, je m’assis et fis sortir ma projection astrale de mon corps (qu’est-ce qu’il ne fallait pas faire, franchement pour parler à son fiancé, à son mari dans quelques heures. Fichu belle-famille !). Je me sentis sortir de mon propre corps. Je passais la porte et me retrouvais dans la chambre de Thaddée. Tout était plongé dans le noir. Tout était silencieux. Je m’approchais du lit. Il était seul mais dormait comme un bébé. Je souris devant ce spectacle. Je restais silencieuse à le regarder, inondée par une vague d’amour pendant quelques instants. Je m’approchais alors et murmurais à son oreille.

-          Lève-toi et retrouve moi au bord de la falaise aussi vite que tu le peux, sans te faire voir avec les gens de l’hôtel et ta famille et les invités.

Il remua et je partis. Je savais qu’il avait entendu et qu’il viendrait. Je fis le chemin inverse qu’à l’aller et ma forme spectrale rentra de nouveau dans mon corps ; qui reprit vie. J’inspirais à fond et clignais des yeux à plusieurs reprises pour me reconnecter. Je me levais et je descendis les étages en utilisant les accès secondaires pour ne croiser personne. Une fois dehors, il ne faisait pas froid. Tiède, une bonne température ! J’allais vers la falaise et ayant trouvé un excellent promontoire à l’écart et désert, je m'installais. On ne voyait pas l'hôtel. La mer se trouvait en face de moi, en bas une plage de sable se faisait lécher par le remous des vagues. Les rochers étaient recouverts de végétation et les falaises n’étaient que flore luxuriante. Nous aurons un beau spectacle de levée de soleil. Je fis apparaître notre petit déjeuner en prenant ce qui se trouvait dans la cuisine de l’hôtel : du raisin, du fromage mou qui ressemblait à du babybel, une baguette, de la confiture, du beurre, des oranges, des poires, des cerises, des croissants et une bouteille de jus de goyave. 
Je m’y assis et attendis Thaddée avec l’impatience d’une adolescente.
Revenir en haut Aller en bas
Thaddée Bakkali
Professeur de Magie Noire
Thaddée Bakkali


Date d'inscription : 15/11/2019
Messages : 180

Un mariage paradisiaque Empty
MessageSujet: Re: Un mariage paradisiaque   Un mariage paradisiaque EmptySam 7 Nov - 17:40

Ca y est, le jour approchais à grand pas. Jane et moi nous étions lancés depuis un peu plus d'un an dans une histoire de passion dévorante. Pourtant rien ne laissait prédire que Calamity, comme je m'amuse à l'appeler, allait finir par tomber sous mon charme, elle qui au départ m'avait presque rejeté à cause de ma pratique de magie noire. Et elle n'était pas la seule à avoir été envoûté. Moi, je suis raid dingue d'elle. Quand je l'ai connue grâce à Mehdi et Goya, je m'étais juste dit " Ok, elle, c'est pour mon lit". Un coup à tirer de temps en temps et hop, à la niche comme d'habitude. Mais un désir brûlant commença à naître en moi, et je dû me résoudre après pas mal d'épreuves, que je suis tout simplement amoureux d'elle.

Notre histoire allait à une vitesse folle. En un an et demie, nous avions franchis toutes les barrières de nos corps, aménagé ensemble et eux deux enfants, des jumeaux, symboles de notre amour pur et sincère. Jane est exactement la femme dont j'ai besoin. Elle sait mesurer le temps du rire et le temps du sérieux, elle est sensible, belle, intelligente, un tantinet sévère même avec moi (je ne vois absolument pas pourquoi) mais qui a énormément d'amour à donner. De l'amour qu'elle avait conservé pendant des années, repliée sur elle-même sans amis, sans amours. Elle s'était isolée même de sa famille, mais je suis heureux d'être parvenu à briser, avec beaucoup d'efforts, cette tour de glace qu'elle s'était créée.

Le fait est qu'à présent, nous sommes à Bali ! La ville où plus jeune je venais profiter des vacances avec mes amis de Durmstrang. Quoi de mieux que des plages tropicales, des cocktails au soleil et des filles bronzant sur le sable chaud pour se remettre de toute une année dans le climat froid de la Bulgarie? Mais tout cela, c'est du passé. J'étais devenu un homme responsable depuis ma rencontre avec Jane, un père de famille et j'avais laissé loin derrière moi ces conneries. Surtout que cette fois ci, ce voyage à Bali, ce n'est pas pour moi ou pour mes amis que je le fait, c'est pour épouser la femme de ma vie. Je voulais un mariage de rêve, un mariage dont on se souviendra longtemps encore après ma mort, un mariage digne de la reine que j'allais épouser.

Nous avions fait le trajet à la moldu car nos deux bébés, Ezra et Elvira ainsi que mon fils aîné, Mansour étaient encore trop jeunes pour transplanner. Voiture de Covadonga jusqu'à Madrid, avion de Madrid jusqu'à Copenhague, puis encore avion jusqu'à Bali. Autant dire qu'à l'arrivée, nous étions crevés. Nous fîmes tout de même une petite fête le soir, avec les invités déjà présents à l'hôtel pour les accueillir et les remercier de le présence. Jane partit se coucher plus tôt que nous autres, moins raisonnables, mais son absence finit par m'ennuyer et je partit me coucher à mon tour, faisant d'abord une halte dans sa chambre où je la regardais dormir paisiblement. J'hésitais à la réveiller pour un dernier swing sous les draps mais je me désistais à la fin, submergé par une vague d'amour intense que je ressentais rien qu'en la voyant là, caressée par la brise fraîche et humide de cet incroyable ville. Je quittais la chambre un sourire bête sur le visage, et je croisais un escadron dirigé par ma mère, qui partait en direction de la suite de Jane pour veiller à ce qu'elle ne quitte pas la pièce pour me rejoindre. La tradition familiale ! - Et toi mon fils, tu vas te coucher tout de suite ! Quelle tête auras tu demain sinon?! - Elle m'embrassa et je souhaitait bonne nuit à toutes ces dames.

Une fois dans ma chambre, je pris une douche rapide dans laquelle, repensant à Jane à moitié nue dans son lit, je dû me soulager moi-même de mon instinct le plus primaire, puis, fatigué et détendu, je finis par m'endormir dans le lit.

Plongé dans mon sommeil, j'entendis un petit chuchotement doux qui me fit frémir. Je reconnus la voix de ma fiancée, comme un caresse sur mon oreille. - Lève-toi et retrouve moi au bord de la falaise aussi vite que tu le peux, sans te faire voir avec les gens de l’hôtel et ta famille et les invités. - Puis le néant. J'ouvris mes yeux quelques secondes plus tard et me rendis compte que c'était l'aube. Je bâillais un coup et m'étirais longuement pour faire craquer tous mes os. Je n'avais clairement pas assez dormi ! J'étais plus habitué à me réveiller vers 15:00 !! Les yeux à moitié fermés, les cheveux en bataille et un filet de bave prêt à couler de mes lèvres, je me levais et prit la direction de la salle de bain pour le laver le visage à l'eau froide afin de me secouer un peu. Une fois, fait, je me brossais les cheveux, les dents pour enlever l'haleine du matin, et ouvrit ma valise, que je n'avais pas défaite en arrivant pour piocher des habits. Un short de bain bleu nuit, une chemise blanche en coton d'Egypte et des claquettes ! Nous étions à Bali tout de même !

Une fois prêt, je suivis les indications qu'elle m'avait dicté pendant mon sommeil. Personne ne devait me voir, encore moins ma famille. Alors, à pattes de velours, me cachant de mur en mur, j'accédais à la sortie de l'hôtel avec une discrétion digne d'un James Bond, puis me mit en marche jusqu'à la falaise. La température était tiède, malgré l'obscurité qui se dissipait peu à peu avec l'apparition des premiers rayons de soleil, et su sable et la poussière s'accumulait sur mes pieds à chaque pas que je faisais sur chemin caillouteux. Une fois arrivé à la falaise, je vis mon amour allongée, soutenant le haut de son corps à l'aide de ses bras, ses jambes à la peau bronzée par le soleil croisées l'une sur l'autre, regardant au loin, la mer. Une drap de pic-nic était au sol, avec dessus du pain, de la confiture, des jus, du fromage, des poires, des raisins... Sourire aux lèvres, je m'approchais d'elle en silence et lui posais un baisé sur le haut de sa tête puis je m'assis en séparant mes jambes pour qu'elle puisse se caler contre moi. - Bonjour mon amour - Caressant son corps doucement, elle commença à faire de même sur mon genoux et le bas de ma cuisse. Un dernier instant seuls avant d'unir nos vies à jamais. Un moment de de bonheur pur entourés par la jungle tropicale, par le bleu de la mer et par la verdure des plantes. Le levé du soleil commença à pointer son nez. Bientôt nous serions mariés. Tout était prêt, et nous deux étions là, insouciants, nous délectant simplement de notre amour à cet instant.


Revenir en haut Aller en bas
Jane Harrinton Bakkali
Directeur de St Mangouste
Jane Harrinton Bakkali


Date d'inscription : 26/12/2014
Messages : 186

Un mariage paradisiaque Empty
MessageSujet: Re: Un mariage paradisiaque   Un mariage paradisiaque EmptySam 7 Nov - 23:25

Je n’ai pas eu attendre beaucoup. Thaddée vint me rejoindre. Je sus que c’était lui sans même avoir besoin de me retourner. Je fermais les yeux, avec un sourire sur le bout des lèvres, à son contact : son baiser sur le sommet de mon crâne.

-          Bonjour mon amour.

C’était dit d’une façon douce et tendre, malgré que je l’aie tiré du lit de si bonne heure. Tout en me parlant, il s’était mis derrière moi, et passant une jambe de chaque côté de mon corps ; je me retrouvais adossé à lui, contre son torse. Je me calais avec délice et je posais une main sur le haut de sa cuisse, qui était à plat et l’autre main sur son genou car il avait levé cette dernière. Nous ne dîmes rien. Aucun son ne sortit de notre bouche mais il se passa mille choses entre nous. Et avec une densité telle que nous n’en avions jamais connu.

Thaddée commença à caresser mon ventre et le creux entre ma poitrine, du bout de ses doigts ; pendant que je lui caressais de la même manière le genou ou le haut de la cuisse, d’un air absent. Il y avait juste le plaisir de l’avoir avec moi et de le sentir si près de moi ; dans un décor paradisiaque ; pour un mariage qui le sera tout autant. Je fermais les yeux en écoutant le son de la mer sur les rochers, le sable. Le son de la respiration de mon futur mari ainsi que les mouvements de sa poitrine en harmonie avec sa respiration. Cela m’avait toujours calmé. Aujourd’hui ça n’échappait pas à cette règle. Nous allions bientôt être mariés et je ressentais à la fois de l’impatience, de l’amour, de la tendresse mais aussi un peu de stress. Allez, savoir pourquoi ? Je ne savais pas mais c’était bien là. C’est une des raisons pour lesquelles je voulais, j’avais besoin de voir Thaddée, seule et en paix.
 
Le soleil commença à poindre à l’horizon. Je fis apparaître nos lunettes de soleil et nous les mîmes pendant que l’astre luisant se leva dans le ciel, juste devant nos yeux. Juste au –dessus de la mer. C’était magnifique. Sublime. Nos derniers instants en tant que fiancés. Dans quelques heures, je serai une femme mariée. Je ne pouvais pas rêver mieux comme fin et début de vie. Une fois que le spectacle fut terminé ; et le soleil haut dans le ciel ; je restais encore contre Thaddée. Ces moments de bonheur, de plénitude étaient rare. Il y avait une connexion entre nous mais en ce moment, elle était particulière, comme intensifié et pleinement éclatante.



-          Est-ce que tu savais que ta famille et quelques invités allaient faire le pied de grue devant ma porte ?? Je voulais te voir hier soir. Juste être avec toi, à tes côtés. Je me sentais seule. Impossible de sortir ! Ta mère et Goya m’ont fait tout un speech sur la tradition, les hommes en train de s’amuser, les femmes au lit, etc. J’allais les étrangler !

Bien évidemment, il était au courant.


-          Comment tu as pu les laisser faire ?! Toi ! Tu ne voulais pas être avec toi avant le mariage, même pour un câlin passionné. Tu m’étonnes ! Je devrais te tuer comme je les tuerai, elles ! J'ai même pensé pendant un instant que tu pouvais ne pas être seul.



Je lui expliquais alors l’histoire du groom, de la direction payée et la manière dont je me suis prise pour entrer en contact avec lui et le comble que ça représente et l’absurdité de la chose. Puis, j’arrêtais de parler et me relevais de sa poitrine et commençais à picorer le petit-déjeuner.

-          Oublions ça ! J’ai réussi à t’avoir ce matin. C’est ce qui compte.

Je lui fis manger des raisins et il les prit de mes doigts sans hésitation. Je souris et nous continuâmes à manger tranquillement le copieux petit-déjeuner que j’avais emprunté. A la fin, nous nous allongeâmes sur la couverture et je vins me mettre sur lui. J’aimais m’allonger sur lui, comme une enfant, les jambes en l’air et le menton posé soit sur sa poitrine soit entre mes mains.



-          Il doit être 7 heures maintenant. Dans 4 heures, nous serons en train de nous marier. Qu’est-ce que tu ressens ? 

- Moi, je suis excitée et heureuse comme jamais. Maintenant que je t’ai vu, le stress est partit.

Je me penchais et vint chercher ses lèvres pour lui donner un baiser tendre et amoureux.


-          Je suis impatiente d’être Madame Bakkali-Harrinton. J’en suis fière. Je t’aime Thaddeus Leopoldo Bakkali. Je veux t’avoir comme mari ; et cela plus que jamais.



Je l’embrassais encore mais de plus en plus passionnément et avec une avidité dévorante !! Une passion qui n’était pas charnel mais sentimental. Une bestialité et une avidité amoureuse. J’avais un élan d’amour possessif, gourmand et impératif. Puis cet élan se transforma en désir charnel. Je voulais faire l’amour avec Thaddée une dernière fois en tant que fiancé. Homme et femme non marié même si honnêtement ça ne changeait pas grand-chose. J’avais juste envie de mon homme à cet instant. Nous fîmes l’amour tendrement et amoureusement et avec une intensité propre aux événements. C’était peut-être l’effet Bali. Toutes les choses étaient vécues à 2 000%.


L’heure était venue de se séparer. Sinon tout l’hôtel partirait à notre recherche. 

Nous retournâmes vers la bâtisse, main dans la main. Si quelqu’un nous voyait, cela n’avait plus aucune importance. Nous avions eu un moment rien qu’à nous. Cela ne loupa pas, ils étaient sur des chardons ardents et nous fûmes accueillis par les Bakkali avec des remontrances, des airs scandalisés. Mais rien ne me toucha. Je gardais mon sourire béat, le souvenir de cette falaise et de ce petit-déjeuner et j’adressais à Thaddée à sourire espiègle alors que je partais à droite et lui à gauche avec chacun, un cortège de femmes et d’hommes pour moi et lui. Je saluais Philomena qui venait de me rejoindre et qui était mon témoin, avec Sophie. Elle me sera les doigts et me fis un clin d’œil suivit d’un sourire pour me soutenir et me dire sans mots qu’elle comprenait et qu’elle savait. Je la remerciais. C’était la seule personne avec qui j’étais assez proche pour lui demander d’être mon témoin. Je ne m’étais pas fait d’amie véritable, trop sur mon travail. Sophie, secouait la tête, toujours pas convaincu de mon choix d’époux. Je ris et la rassurais.

Dans ma chambre, Goya continua à parler ainsi que ma future belle-mère, je n’écoutais rien du tout et ne leur répondis pas. Je me contentais de les laisser faire ce qu’elle devait faire et avaient prévu de faire. Une vraie poupée barbie sous leur doigt. Une tête à coiffer et à maquiller, comme les jouets pour les enfants moldus. Après, j’avais coupé mes cheveux récemment donc il n’y avait rien à faire, à part, les brosser, leur donner du mouvement et faire en sorte que cela tienne avec un sort. Le maquillage, j’avais demandé quelque chose d’à la fois naturel et travaillé. Une fois que Goya fit claquer ses doigts devant mes yeux pour que je revienne à moi ; je me rendis compte qu’elles avaient terminé.


-          Waouh… !! C’est parfait ! Exactement ce que je voulais !
-          Ouai, bah ça n’a pas été facile avec cette tête là ! Tu n’as pas dormi de la nuit ou quoi ? Et tu t’es réveillée à quelle heure pour sortir avec mon frère ?! Une vraie calamité pour le visage.
-          Ça valait le coup, crois-moi répliquais-je le sourire aux lèvres.
-          Ferme la bouche, tu baves et tu vas gober des mouches.
-       Ne lui parlez pas comme ça! Même si j'ai dû mal à comprendre ce que vous pouvez lui trouver à ce Bakkali.
-       Elle l'aime tout simplement. Ces choses-là ne s'explique pas répondit Philomena avec douceur comme d'habitude.



Je tirais la langue à Goya et souris à Philomena tout en rassurant Sophie; et je me levais pour passer ma robe de mariée. J’avais eu dû mal à la choisir mais j’avais enfin trouvé, LA robe pour CE jour. Elle était magnifique et j’espérais qu’elle plairait à Thaddée. Je sortis la housse de l’armoire et l’ouvris. Je sortis la robe et la suspendis à la porte de l’armoire pour que Goya (gestionnaire de tenue), Philomena et Sophie, mes témoin, la voit. 
Tout le monde approuva même Goya, même si elle atténua son compliment par une critique. Je souris et allais dans la salle de bain enfiler mes dessous sexy et en dentelle ainsi que ma robe. Une fois passée, je retournais dans la chambre où Philomena m’aida à fermer la robe pendant que Sophie plaçait correctement le jupon autour de moi. Goya sortit les bijoux que je mettrais.
Une fois habillée, coiffée, maquillée et parée. Je pris mon bouquet de lotus et de fleurs de frangipanier, fleurs typique de Bali.

-          Je suis, enfin, prête.
-          Dans les temps, répondirent mes trois compagnes.

Goya et Sophie partirent pour prévenir que la mariée arrivait. Pendant ce temps là, Philomena me souhaita tout l’amour qu’il puisse exciter ainsi qu’un conseil original : m’amuser et de profiter de cette journée unique en ne pensant qu’à Thaddée et moi. Je l’embrassais et la remerciais pour tout et surtout son amitié. Je me retins de pleurer.

Mon père arriva sur ses entre faits et Philomena partit discrètement. Il resta bouche bée devant moi et finit par me dire, avec émotion, que j’étais magnifique et que ma mère serait fière de moi ; que je lu ressemblais. L’émotion était palpable entre nous et je lui fis un énorme câline et baiser sur la joue.


-          Tu seras toujours le premier homme dans mon cœur, papa.



Je l’embrassais encore. Nous prîmes le chemin de la sortie et à ma grande surprise, je vis Ronald, mon frère sur le pas de la porte. En me voyant, un sourire éclatant se dessina sur son visage et il me serra fort contre lui.


-          Tu es une vraie beauté, frangine ! Sois heureuse.
-          Merci Ronald. J’aimerai que tu le sois aussi !
-          Ne t’inquiète pas pour moi. Je suis bien comme ça pour l’instant. Je peux profiter de mes neveux et nièces tranquillement.

Nous nous embrassâmes et je descendis avec eux, les marches du grand escalier de marbre de l’hôtel. Une haie d’honneur faite par le personnel de l’hôtel m’accueillit jusqu’à la sortie et je les remerciais chaleureusement. Une fois dehors, je descendis un grand escalier de pierre seule.
Un mariage paradisiaque Knight10



On me prit en photo. Mon père me rejoignit. Mon frère partit devant nous pour être installé à mon arrivée. Jusqu’à la plage, des arches de fleurs avaient été installées et c’était tout bonnement beau et colorés. Une chanson se faisait entendre en arrière fond.


 Je n’avais pas de chaussures, c’était un choix car je voulais sentir le sable sous mes pieds. Une fois sur la plage, que l’on avait privatisée ; je pus voir l’estrade avec le maire qui était là, les invités rassemblés mais je ne pouvais pas encore voir Thaddée. 
J’avançais le cœur léger et impatient mais surtout remplie d’amour. Je tournais et arrivais entre les deux rangées de chaises et je pus le voir. Il était magnifique dans son costume noir. Une prestance comme jamais. Un vrai régal pour les yeux. Je le dévorais des yeux, le regard brillant. Je sentis une pression de mon père, sur mon bras, pour que je ralentisse le pas et je ris sous cape tout en regardant mon père qui me souriait. A côté de Thaddée, je vis Mansour, aussi beau que son père, dans son ensemble, que nous avions choisi ensemble. Il avait opté du coup pour le bleu nuit. Celui que je préférais. A coté de Mansour, il y avait dans leur poussette ouverte et en position assise, Elvira et Ezra, également en tenue, calme et intrigués par tout ce monde. Puis nos amis et notre famille en arrière plan. Tout était parfait. Absolument parfait. Je sentis l’émotion poindre le bout de son nez. Je retins mes larmes. Je ne devais pas être défigurée avant d’être arrivée à Thaddée. Je voulais qu’il garde une vision indélébile de ce moment.

J’avais l’impression que l’allée était sans fin mais nous nous arrêtâmes enfin. Mon père sur la demande du maire se présenta comme celui qui allait donner cette femme à cet homme et il allait s’asseoir après m’avoir donné un dernier baiser. Je me tournais alors vers Thaddée qui tenait ma main dans la sienne. Je plongeais mes yeux dans les siens.
La cérémonie commença.
Revenir en haut Aller en bas
Thaddée Bakkali
Professeur de Magie Noire
Thaddée Bakkali


Date d'inscription : 15/11/2019
Messages : 180

Un mariage paradisiaque Empty
MessageSujet: Re: Un mariage paradisiaque   Un mariage paradisiaque EmptyDim 8 Nov - 1:39

Je venais de rejoindre Jane en haut de la falaise. Adossée contre moi, elle me caressait le le genoux et la cuisse toujours en regardant ailleurs. Moi, je lui caressais le ventre, son entre deux seins, son cou, sa nuque. Il y avait une profonde connexion entre moi et cette femme qui m'attirait depuis le premier jour et qui aiguisait tous mes sens, me rendant chaque instant encore plus fou amoureux d'elle. Nous n'échangions pas le moindre mot, nous profitions juste de ces dernières heures ensembles en tant que fiancés. Le regard a absent, le corps et l'esprit sereins, nous écoutions les douces mélodies des vagues qui venaient mourir sur la côte et sur les rocher des falaises. Le soleil commença à briller de plus en plus fort, obligeant Jane à stopper ses caresses sur ma cuisse pour faire apparaître d'un coup baguette nos lunettes de soleil, puis une fois sur nos visages, elle reprit doucement ces douces caresses, faisant frémir toutes les particules de mon corps et hérissant chacun de mes poils, de la nuque aux chevilles.
Le soleil éclatant caressais l'océan indien, donnant la voix aux écumes des vagues sur le sable qui commençaient à apparaître timidement.
J'étais en paix avec moi même, l'amour de ma vie allait bientôt faire partie de moi pour toujours je l'espère. Je respirais le bonheur.

- Est-ce que tu savais que ta famille et quelques invités allaient faire le pied de grue devant ma porte ?? Je voulais te voir hier soir. Juste être avec toi, à tes côtés. Je me sentais seule. Impossible de sortir ! Ta mère et Goya m’ont fait tout un speech sur la tradition, les hommes en train de s’amuser, les femmes au lit, etc. J’allais les étrangler ! - Dit d'une voix douce, presque somnolente, celle qui dans quelques heures deviendrait ma femme. Continuant mes caresses, je ne peux résister à mon envie de rire et je répondis - Oui, je suis au courant ! Je les ai croisées en rentrant dans ma chambre hier soir ! Tu aurais pu transplanner dans ma chambre, pourquoi ne l'as tu pas fait? Et ça se vente d'être serdaigle !  - Dis je pour la taquiner, ce qui finit par fonctionner car elle colla une tape sur mon genoux, avant de se retourner vers moi et me dire - Comment tu as pu les laisser faire ?! Toi ! Tu ne voulais pas être avec moi avant le mariage, même pour un câlin passionné. Tu m’étonnes ! Je devrais te tuer comme je les tuerai, elles ! J'ai même pensé pendant un instant que tu pouvais ne pas être seul ! - Changeant de position, je me mis à rire devant cette tirade. C'était tous les jours la même histoire, elle voulait tuer tout le monde tout le temps ! - Bien sûr que si, tu sais que de nous deux je suis le plus demandeur ! Des câlins et des bisous sous la couette avec la femme que l'on aime, quoi de mieux comme enterrement de vie de garçon? Mais la tradition des Bakkali est bien celle-ci ! Et détrompes toi, ce n'est pas les hommes à la fête et les femmes au lit ! Chacun fait ce qu'il veut en réalité, mais il est vrai que les femmes sont celles qui gèrent toute célébration et y mettent une rigidité stricte ! Quant à être avec une autre femme... ou homme dans le lit, j'ai essayé de voir avec la petite serveuse de piña-colada et son petit copain, tu sais celle à la peau ébène? - Mais elle me foudroya du regard - Ok, j'arrête ! - M'exclamais-je en riant. Elle me poussa pour se dégager de mon étreinte et commença à piocher dans le délicieux petit déjeuné qu'elle nous avait prévu. Bientôt, elle commença à jouer avec moi en me faisant manger des raisins que je reprenais de ses doigts ou de ses lèvres sans aucune hésitation.

A la fin, je m'allongeais sur la couverture, ma chérie au dessus de moi, son menton calé contre mon torse et son regard plongé dans le mien. Je remis une mèche rebelle derrière son oreille et posais l'autre main sur le creux de son dos, avant de lui faire des caresses de bas en haut, tout doucement. Nos regards plongés l'un dans l'autre, elle me dit -Il doit être 7 heures maintenant. Dans 4 heures, nous serons en train de nous marier. Qu’est-ce que tu ressens ? - Finit-elle par me demander - J'aimerai que cet instant dure pour l'éternité - Répondis-je toujours caressant son dos. Elle sourit puis me dit - Moi, je suis excitée et heureuse comme jamais. Maintenant que je t’ai vu, le stress est partit. - Elle approcha ses lèvres des miennes et me déroba un baisé.

- Je t’aime Thaddeus Leopoldo Bakkali. Je veux t’avoir comme mari ; et cela plus que jamais. - Elle marqua une pause et je dis - Moi aussi je t'aime Jane, et il me tarde que tu devienne ma femme ! - Puis elle ajouta - Je suis impatiente d’être Madame Bakkali-Harrinton. J’en suis fière. - Ces derniers mots… J'ai été saisi ! Je n'en revenais pas ! Non seulement elle voulait m'épouser mais en plus rattacher mon nom de famille au sien !! Avec tout ce que cela implique d'être une Bakkali ! Je sentis ma gorge se nouer de bonheur, le bonheur m'empêchant même de respirer. Je déglutis pour décoincer ma gorge et pouvoir enfin m'exprimer - Wouah Jane… ! C'est… ! Quel honneur ! Quelle belle preuve d'amour ! Je suis…- Mais elle me fit taire en m'embrassant de nouveau. Un baisé passionné, un baisé que seuls elle et moi savions échanger et comprenions toute sa signification. Je pris son visage entre mes mains, démontrant qu'elle était à moi et à moi seul, et je la sentis se mouvoir au dessus de mon, son bassin basculant frénétiquement contre mon sexe. Je pris ses hanches fermement entre mes mains puissantes il faut dire et après quelques instants de tendresse passionnée, nous retrouvâmes notre instinct animale pour une durée indéterminée, enhardis par une fièvre sauvage qui nous possédait à chaque fois que nos corps s'effleuraient. Et comme à notre habitude, nous fîmes l'amour dans ce décors sauve comme si nos âmes en dépendaient, comme s'il n'y aurait plus de lendemain.

Heureusement, ou malheureusement, l'heure arriva de retourner à l'hôtel car tout le monde devait être à notre recherche, et, effectivement, arrivés à l'entrée, nous retrouvâmes ma mère, raide comme un I, le regard glacial et les bras croisés au dessus de sa poitrine, accompagnée de quelques autres femmes et de l'autre côté, mon père, un sourire et un regard taquins, voulant dire "Je sais ce que vous êtes partis faire, coquins" avec le père de Jane et nos frères respectifs. Sous leurs commentaires, nous fûmes séparés après avoir échangé un dernier sourire puis nous fûmes trainés chacun vers un côté pour nous préparer.
Une fois dans la chambre, mon père m'ordonna d'aller sous la douche tandis que lui et Mehdi s'occupaient des bagues. Mycroft se chargea de repasser ma chemise qui s'était froissée dans la valise, Christian, mon beau-père faisait des allés et retours entre ma suite et celle de Jane,  Ronald était parti me chercher de l'eau pour calmer mon excitation qui allait crescendo au fur et à mesure que l'instant I approchait… Nous étions tous entrain de faire quelque chose.

- Thaddéus? - Demanda mon père en toquant à la porte de la salle de bain - Dépêches toi, tu dois encore t'habiller ! Ce n'est pas digne d'un gentleman de faire attendre sa future femme ! Et ton frère demande où sont les habits de tes enfants ! - Je répondis à mon père que je sortais dans cinq minutes et que les habits des bébés et ceux de Mansour étaient dans le salon de la suite.
Quand je sortis, je vis mon père s'affairer sur les boutons de manchettes de Mansour, Mehdi se battre contre le ruban de la robe d'Elvira et Ronald venait de finir d'habiller Ezra. - Pourquoi c'est nous les hommes qui nous coltinons les enfants? - Demanda Mehdi épuisé par le ruban qu'il réussit enfin à attacher correctement. - Eh je suis un homme aussi tonton ! Et les femmes ne sont pas là pour être à ton service ! - Répondit mon fils en donnant un petit coup de pied à son oncle ce qui nous fit rire tous. - Tu as raison mon fils, tu es un homme, un très bel homme ! - lui répondis-je. Et il partit tout content rejoindre son cousin Calix et leur copain Franz qui étaient déjà prêts dans le couloir. Je pris mes habits et remerciais Mycroft de les avoir repassés. J'enfilais ma chemise en premier, suivie de mon pantalon. Bashar, mon meilleur ami, me jeta les chaussette à la figure et Mehdi, je vous donne dans le mille, les chaussures en pleine poire ! - Mehdi, n'amoche pas ton frère un quart d'heure avant la cérémonie ! - Le repris notre père. Celui-ci, s'approcha de moi et m'aida à faire mon nœud papillon, avant de me prendre par les épaules et me dire - Je suis fier de toi mon garçon. - Il me sourit, prit mon visage entre ses mains puis me serra fort contre lui. Cela remua quelque chose en moi, voir ce vieille homme grisonnant qu'était mon père montrer qu'il était fier de moi. Jamais auparavant il ne m'avait dit cela. Une fois séparé de son étreinte, je pris une posture droite et lui serrai la main pour lui montrer que j'étais bel et bien devenu un homme.  


Un mariage paradisiaque Theo_j10Un mariage paradisiaque Theo_j11


Une fois prêt, nous prîmes la direction de la plage, là où la cérémonie devait avoir lieux. C'était magnifiquement décoré. Des arcs blancs couverts de roses blanches étaient disposés çà et là sur le sable, des bancs en file couverts de draps blancs pour que les invités puissent s'assoir, des bouquets de fleurs étaient disposés partout autour de l'estrade où, devant l'autel, le maire attendait patiemment notre arrivée. Mon frère, Mycroft et Bashar vinrent prendre place derrière moi. Ils étaient mes témoins tous les trois. Chacun avait un objet spécial que je devais offrir à Jane. Mehdi avait la broche avec les enseignes de la famille, à savoir, le taureau en or, un serpent en argent et un chien en bronze; notre signe qu'à présent je partagerai pour toujours avec ma promise. Mycroft avait nos alliances, et Bashar, quant à lui, avait le collier ensorcelé qui contenant ma part d'ombre et que je remettais à Jane pour lui prouver que par amour pour elle, je pourrai abdiquer à la magie noire.


Un mariage paradisiaque Matela11Un mariage paradisiaque Collie11


- Calmes toi, tu vas juste te passer la bague doigt ! - Me dit Mehdi qui remarqua que je n'arrêtait pas de bouger sur place. - Ou la corde au cou ! - Ajouta pour blaguer Ronald mon beau-frère qui venait d'arriver,  ce qui nous fit rire. - La mariée arrive, tenez vous prêts ! - Nous dit-il avant de retourner s'assoir. Nous vîmes deux nuages de fumée noire approcher à toute allure et se poser au sol, balayant le sable sous leurs pieds. Il s'agissait de Goya et ma mère, venues s'assoir au premier rang après s'être occupées de Jane. Elle s'assirent toutes les deux à côté de papa et ma sœur Edith. Soudain, la musique débuta, annonçant l'arrivée de la marié, qui dans quelques minutes allait devenir MA mariée.

Accompagnée par la musique, elle arriva pieds nus accrochée au bras de son père. Elle était ravissante ! J'ai dit ravissante? Non !! Elle était époustouflante ! Mon sourire laissait transparaitre mes dents blanches trahissant le bonheur que je ressentais, la fierté que j'éprouvais de la voir arrivée en robe de mariée, se dirigeant vers moi pour devenir mienne ! Derrière elle, je vis Philoména tenir l'arrière de sa robe et le fils de celle ci ouvrait le passage en jetant des pétales de roses avec Calix et Mansour. Soudain, plus rien ne m'entourait, je voyais juste Jane, approcher de moi au ralentit sur le rythme de la musique, et je fût tiré de mon rêve lorsque son père dit au maire qu'il était celui qui allait donner cette femme à cet homme. Je jetais un regard sur Christian, mon beau-père et lui fit u signe de la tête, pour le remercier de sa confiance et lui montrer mon respect. Je pris ensuite la main de Jane. Je vis qu'elle souriait de bonheur elle aussi. C'était nôtre journée, nôtre moment. Nous étions le roi et la reine ce jours là. - Tu es magnifique - Murmurais-je.

Le maire demanda à tous les invités de s'assoir car la cérémonie allait commencer.

- Je suis heureux de vous accueillir, mesdames et messieurs, ce Vendredi 8 Août dans cet hôtel afin de célébrer l’union de Jane Harrinton avec Thaddéus Léopoldo Bakkali.
En tant qu’officier de l’état civil, c’est toujours avec grand plaisir que je reçois, sous le de Bali les futurs époux qui ont choisi la voie du mariage. Un engagement civique et moral qui suppose pour les époux un respect mutuel et un accompagnement de chaque jour. Je pense pouvoir parler au nom de vos familles, de vos amis et de tous ceux qui vous sont chers et qui sont ici aujourd’hui en vous souhaitant beaucoup de bonheur. Mais chacun sait qu’il y aura aussi des jours d’épreuve et c’est dans ces moments-là que l’amour, la présence, la communication et l’implication de chacun dans le mariage prendront toute leur valeur et leur importance.
Je suis heureux de vous unir et vous félicite chaleureusement. Je vous souhaite une longue vie côte à côte ainsi que beaucoup de bonheur. Nous allons à présent procéder à l’échange des vœux de mariage entre mademoiselle Jane Harrinton et monsieur Thaddéus Léopoldo Bakkali.


Je pris le temps de me râcler la gorge avant de commencer à lire un sonnet de William Shakespeare, qui décrit exactement ce que je ressens pour elle.




Dois-je te comparer à un jour d’été ?
Tu es plus belle et plus tempérée :
Les vents rugueux secouent les bourgeons chéris de Mai,
Et le bail de l’été est décidément bien trop court :
Parfois trop brûlant, l’œil du ciel brille intensément,
Mais souvent son teint d’or s’estompe,
Et ainsi toute beauté décline,
Par le pur hasard ou par le cours changeant de la nature :
Mais ton été éternel ne disparaîtra pas,
Et ne sera pas dépossédé de tes grâces,
La mort ne se targuera pas de ton errance dans ses ombres,
Quand, dans les lignes éternelles, tu grandiras,
Tant que tu respireras ou que les yeux verront,
Cela durera longtemps et cela me donnera la vie.


Après cela, Jane échangea ses voeux avec moi puis, je me tournais vers Mycroft qui avait les alliances. Je les pris et suivant les indications du maire, je lui enfilais la bague en or et diamants. Elle en fit de même avec moi puis Bashar ouvrit la boîte où le collier se trouvait. Un collier en argent et diamants. - Avec ce collier, je veux te prouver mon amour éternel. Dedans, j'ai enfermé une partie de moi qui a fait beaucoup de mal. En te la donnant, je t'offre une partie de ma vie. - Puis enfin, la broche avec les armoiries de la famille vint orner sa robe au niveau de sa poitrine - Tu es Jane Harrinton, tu es mon épouse, tu es donc officiellement membre de notre famille.

Après un dernier échange de procédés, le maire me dit - Vous pouvez embrasser la mariée - Et je ne me fit pas prier pour m'exécuter. Je partit en quête de son visage, ses lèvres, son odeur; avec ce baisé, nous venions de sceller notre vie. Une musique de fête se fit entendre et tous les invités se levèrent pour nous applaudir, ainsi que les employés et responsables de l'hôtel. Une fois nos lèvres séparés avec beaucoup de mal, je lui tint la main et la levais au ciel, faisant briller nos alliances aux rayons du soleil et montrant à tous que ça y est, nous étions enfin devenus mari et femme.
Les invités, famille comme amis levèrent leurs baguettes au ciel et envoyèrent une rafale de sortilèges qui se transformèrent en feu d'artifices. Jane et moi riions de bonheur, j'en avais la larme à l'œil. Je venais d'épouser ma Calimity, l'amour de ma vie.
Mais la fête était loin d'être terminée ! Il était temps que les jeunes mariés ouvrent le bal !

Une fois toutes les acclamations, bravos et applaudissements finis, je trainais mon épouse, (CA Y EST JE PEUX LE DIRE !! ) sur la piste de danse et, sous les ordres du maestro, l'orchestre commença à jouer un tango avec Mehdi au violon. Nous ouvrâmes la danse, puis, petit à petit, les couples commencèrent à se mettre ensemble et à nous rejoindre. - Ca y est, Madame Bakkali, nous l'avons fait - susurrais-je à son oreille. - Tu es à moi seul maintenant ! Plus d'excuses pour te faire appeler miss ! Tu es devenue une Lady à présent !


Revenir en haut Aller en bas
Goya Bakkali
Membre de la Salamandre
Goya Bakkali


Date d'inscription : 20/02/2018
Messages : 55

Un mariage paradisiaque Empty
MessageSujet: Re: Un mariage paradisiaque   Un mariage paradisiaque EmptyDim 8 Nov - 5:39

Qui l'aurait cru, un jour, que Polo allait finir par se passer la bague au doigt ?! On me l'aurait dit encore un an en arrière, j'aurai ri à en vomir mes poumons. Mais c'était bien le cas aujourd'hui, c'était réel ! Et il n'épousait pas n'importe qui, attention ! Ni plus ni moins que Jane Harrinton, une des femmes les plus canons d'Angleterre ! Décidément, il se passe des ces choses dans ce monde… ! Enfin bref, je ne vais pas épiloguer là dessus. Je suis bien heureuse qu'il ait enfin trouvé chaussure à son pied !

Nous étions tous à Bali, un paradis perdu en Indonésie. C'est là que Thaddéus et Jane avaient décidé de se marier. Pour quelle raison? Très bonne question. Après avoir fait une petite fête le soir de l'arrivée des mariés à l'hôtel, avec ma mère, ma sœur, mes tantes et mes grands mères, nous avons décidé de monter un escadron militaire devant la suite de Jane. La tradition le voulait, les mariés ne passent pas la nuit ensemble la veille du mariage, et connaissant la fournaise hors de contrôle que ces deux là ont entre leurs jambes, nous étions bien obligées de monter la garde ! Et ça n'a pas raté ! Vers les deux heures du matin, alors que nous étions toutes sans exceptions entrain de transformer le couloir de l'hôtel en fumoir, Jane finit par céder à la tentation et ouvrit la porte se retrouvant nez à nez avec nous. -Qu’est-ce que vous faites ici ?!!
- Nous t’empêchons d’aller rejoindre ton futur mari, pardi ! - répondit mère.
- Vous n’êtes pas sérieuse !
- On ne peut plus.
- Ce n’est pas comme si ma virginité devait être protégée. Au cas où, la présence de vos deux petits-enfants Bakkali-Harrinton, ne vous avait pas mis sur la voie : je ne suis plus, une jeune fille.
- Ça n’a rien à voir avec ce détail. C’est la coutume. La tradition. Tu nous remercieras plus tard.
- Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre…. Laissez-moi passer.

Jane tenta de forcer le passage mais maman lui tint tête. - Non.
- Pour une fois que tu peux être utile, tu ne vas pas me dire que tu suis cette coutume archaïque d’un autre âge.
- Je m’y suis pliée aussi. Tu feras pareille et arrête de geindre comme une femelle en chaleur.
- La prochaine fois que tu viens me voir pour de l’aide, médicale ou non ; je te tuerai.
- Mais oui, c'est ça, en attendant, vas te coucher. Et si Thaddée te manque, bois de l'eau, ça va te calmer. - Elle ne répondit rien et tourna les talons, alors j'en profitais pour rajouter une couche - Ne t’imagine pas que l’on va partir. Nous allons dormir ici, devant ta porte. Chacun sa nuit. Les femmes dans leur chambre, les hommes à la fête ! Et tant fait pas, je sais que le taux de testostérone de Thaddée est aussi élevé que celui d'un troupeau de taureaux en rut, mais rien ne dit qu'il n'est pas avec une beauté exotique à l'heure qu'il est, HAHAHA !!

J'adorais la faire vriller ! Bien entendu, ce que je venais de dire était un ramassis de conneries, mais nous Bakkali somme très à cheval sur les coutumes. Elle referma la porte et nous nous assîmes toutes par terre, décidées à lui barrer le passage coûte que coûte. Mes grands mère, mes tantes et ma mère qui étaient toutes des femmes d'un certain âge décidèrent d'aller se coucher. Elle n'avait clairement plus la force de tenir toute une nuit éveillées. - Allez y, je me charge d'elle. - Edith aussi partit. - Traitresse !

Trouvant le temps long et ce silence suspicieux, je me suis amusée à regarder depuis le trou de la serrure. Bingo ! Je suis tombée sur l'œil de Jane qui essayait d'épier notre départ. Je reculais un peu pour lui montrer ma tête avec un sourire de joker et lui fit un petit coucou avec la main. Je l'entendis rager derrière la porte et j'explosais de rire avant d'incendier une autre cigarette. - Je ne bougerai pas d'ici ! - Mais au bout de quelques heures, le sommeil commença à me gagner. Je devais trouver un moyen d'aller me reposer tout en étant sûre que Jane resterait enfermée dans cette maudite chambre. Après un court instant de réflexion, je descendit à la réception de l'hôtel et déposais une coquette somme d'argent en cash pour que personne ne laisse Jane accéder à la suite de Thaddée si celle ci osait sortir. - Et gare à vous si j'apprends qu'il se sont vus cette nuit. Vous voyez tout cet argent? Je vais y mettre le feu et devant vous ! - Et une fois menacés, je pris la direction de ma suite où mon fils et mon mari dormaient déjà.

Le lendemain matin, au réveil, je rejoignis tous les invités au restaurant de l'hôtel où le petit déjeuné était servi. La tête en miettes, je versais tout le contenu de la cafetière dans mon thermos et partit m'assoir avec mon père. Prenant mon petit déjeuné, nous discutions politique interne et secrets du ministère étant donné que je suis la directrice du département des mystères. Puis enfin vint l'heure de nous préparer. Je remontais la chambre où je pris une douche froide pour finir de me réveiller. Emmitouflée dans un peignoir, cheveux au vent, je commençais par aider Calix à choisir la tenue qu'il fallait. Décidément ce garçon me ressemblait beaucoup trop, plein de gringues de prévues et impossible de se décider quand il le faut. J'optais pour le costume blanc ! Allez, ça, c'était fait. A moi ! Cigarette accrochée aux doigts, je passais de valise en placard en dressing à la recherche d'une tenue car la robe que j'avais choisi la veille ne me convenait plus. Je finis par trouver mon bonheur en retrouvant une robe de gala que je n'avais encore jamais porté ! Alléluia ! Mon mari quant à lui était déjà prêt, tout beau dans son costume bleu électrique, en velours, et chemise noire, pantalon noirs et chaussures cirées. Il était beau comme un dieu ! - Bien dormi ? - Me demanda-t-il m'embrassant sur la joue - Tu parles ! J'ai passé des heures à surveiller que l'autre gourde qui va me servir de belle-sœur n'aille pas dans la chambre de Polo... ! - Je retirais ma clope de la bouche et l'écrasais dans le cendrier. - Tu peux m'aider? - Lui demandais-je pour qu'il referme ma robe par derrière. - Tu devrais te calmer un peu avec elle, Thaddée est amoureux, et elle va faire parti de la famille à présent. - Encore un qui allait faire des vols sans moteurs depuis le balcon… - Roooh, ça va, je l'aime bien, elle est juste un peu coincée par moments ! J'aimerai qu'elle se libère un peu ! Et puis autre chose, elle est plus vieille que moi ! - Je courais dans tous les sens entre les chaussures, le maquillages, les parures, les bijoux. - Et?- s'enquit Mycroft. - Et? Comment ça et? Je suis plus vieille de Thaddée, et elle est plus vieille que moi ! Il va épouser une vieille ! - Face à mes commentaires, Mycroft alluma une cigarette et vint me la planter dans la bouche. - Ne dis pas ça devant eux s'il te plaît et essaye de te comporter correctement ! - M'implora-t-il. Tsssss... !

Un mariage paradisiaque Jon-ko10Un mariage paradisiaque Calix10Un mariage paradisiaque Goya10

Une fois tous prêts, chacun prit une direction. Moi je pris à droite pour aller dans la suite de Jane. Je trouvais déjà ma mère sur le point de faire une syncope car Jane était introuvable. Bientôt, nous fûmes rejoints par les hommes de la famille racontant les mêmes propos sur Thaddée. Nous nous dispersâmes dans l'hôtel à leur recherche et ce n'est qu'environ deux heures et demie plus tard que nous les vîmes arriver, souriants comme des ados. Nous les séparâmes et nous emmenâmes Jane jusqu'à l'étage pour la préparer.

Mère et moi-même étions sur le pied de guerre. Jane avait une sacrée réputation que ce soit en tant que médecin ou en tant que beauté, c'est indéniable, mais il était hors de question que mon frère se retrouve sur l'autel avec une femme au visage bouffi, des cernes arrivant jusqu'au cou et les cheveux en fils barbelés. -On ne sait plus si c'était de l'art abstrait ou de l'humain ! - S'écria ma mère dans tous ses états. Tout le monde courait partout dans la chambre, amenant maquillage, bijoux, parures, chaussures, robe, crèmes, vernis. J'étais entrain de la remettre à neuf, et croyez moi ce n'était pas une mince à faire ! - Voiiiiiilà ! Enfin ! - M'exclamais-je une fois le tableau restauré. - Waouh… !! C’est parfait ! Exactement ce que je voulais !
- Ouais, bah ça n’a pas été facile avec cette tête là ! Tu n’as pas dormi de la nuit ou quoi ? Et tu t’es réveillée à quelle heure pour sortir avec mon frère ?! Une vraie calamité pour le visage.
- Ça valait le coup, crois-moi ! - Répliqua ma belle sœur le sourire aux lèvres.
- Ferme la bouche ! Tu baves et tu vas gober des mouches. Répondis-je avec un relent de vomi accroché à ma gorge après les avoir imaginer faire leurs affaires.
- Ne lui parlez pas comme ça! Même si j'ai dû mal à comprendre ce que vous pouvez lui trouver à ce Bakkali.
Ma mère passa à l'attaque. Insulter ses enfants? Osez, seulement.- Ce Bakkali est mon fils et le futur époux de Jane, alors avalez cela à l'eau chaude ou disparaissez avant que je ne vous transforme en quelque chose de plus hideux que votre visage, ce qui ne sera pas facile à faire ! - Je fis  un doigt d'honneur à la vielle folle appelée Sophie, qui venait de se faire toute petite face à ma mère.
- Elle l'aime tout simplement. Ces choses-là ne s'explique pas ! - Répondit Philomena, la témoin de Jane. - Tiens, encore une bisounours... ! - Soufflais - je allumant une autre cigarette.

Jane enfin prête, elle décida de nous montrer la robe qu'elle avait choisi pour le mariage. Wow ! Eh ben ça je ne m'y attendais pas. Autant ses goûts vestimentaires étaient douteux à tout instants, autant là, elle allait mettre le paquet ! Elle allait porter une magnifique robe…

- Blanche… ? - Questionnais je sur un ton ironique.- Parce sue t'es toujours vierge… !

Ma future belle sœur sourit et partir dans la salle de bain pour s'habiller. Maman et moi fumions une cigarette tout en discutant avec Philoména et Sophie, attendant le retour de la belle. Jane sortit de la salle de bain et je fut frappée par la beauté qui se dégageait d'elle. Je n'avais rien à dire, elle était juste sublime. La coiffure et le maquillage se mariant parfaitement à son visage, la robe lui collait au corps comme une seconde peau. Toujours dans l'originalité, elle déclara qu'elle refusait de porter les talons car elle voulait sentir le sable sous ses pieds. Soit ! Je me suis levé et partit chercher la petite Samsonite où je gardais précieusement les bijoux de toutes les étapes du mariage. Dans chaque niveau de la petite valise, étaient rangés colliers, bagues, couronnes, boucle d'oreille. J'avais fait un travail colossal à choisir les parures en magasin. Une fois que le tout fût assemblée, Jane était devenue une œuvre d'art. Sophie Philomena, mère et moi avions un sourire jusqu'au oreilles tellement nous étions satisfaites du travail que nous avions fait. Maman était heureuse comme tout, je le voyais à ses yeux. Elle considérait Jane comme sa propre fille et cela depuis le début ! Christian, le père de la mariée arriva dans la chambre voir si sa fille était prête et quand il l'a vit, il ne put retenir sa joie. Sa fille se lança à ses bras et lui dit qu'il serait toujours le premier homme de sa vie - Attends un peu qu'il soit mort…- Lâchais-je à mi-voix. Ma mère me pinça sous le bras pour me faire taire. Je n'avais jamais le droit de rien dire…

Le mariage allait enfin pouvoir commencer. Maman et moi sortîmes par la fenêtre avec notre grâce à notre vol de mangemorts pour prendre nos places à l'avant, sur le banc de la famille des mariés. Je fis un clin d'oeil, accompagné d'un sourire. J'étais heureuse pour mon petit frère. La musique commença, annonçant l'arrivée de la mariée accrochée au bras de son père. Mon fils, le fils de Thaddée et celui de Philoména jetaient des pétales de roses à leur passage, et Philoména suivait derrière, tenant la robe de Jane. La cérémonie commença et ils échangèrent leurs vœux, leurs alliances, leurs promesses d'une vie ensemble, et enfin Thaddée put embrasser la mariée. Nous tous les invités nous sommes levés pour les applaudir, les couvrir de Bravos et les acclamer, moi la première ! Ensuite, vint le moment de la danse. Un tango ! Merveilleux ! Jane et Thaddée ouvrirent le bal puis deux par deux, nous commençâmes à les rejoindre sur la piste. Mehdi joua du violon quelques notes avant d'ensorceler l'instrument pour qu'il continue de jouer seul tandis que lui dansait avec JannaLynn. Moi j'étais au bras de Mycroft, riant aux éclats car ce moment me rappelait mon propre mariage dix ans auparavant. Il me faisait tourner et virevolter dans un style qui lui est propre, un mélange de tango, de salsa et de zumba. Il n'a jamais été fort pour les danses de salon ! Je remarquais Calix et Mansour entrain d'inviter deux fillettes à danser avec eux ce qui me fit rire. Ils étaient beaux gosses et mignons à souhaits avec les deux gamines.

Une fois la danse terminée, il était temps de passer à table. L'hôtel avait sorti toutes ses tables et chaises à l'extérieur sur la plage pour l'évènement. Il y avait énormément de bouches à nourrir il faut bien le dire, entre les invités, la famille, les autres clients de l'hôtel avec qui nous avions sympathisé et qui étaient eux aussi présents au mariage, les employés de l'hôtel notamment les dames de chambres, les grooms et les serveurs-es qui s'occupaient très bien de nous depuis notre arrivée. Un traiteur avait été engagé par l'hôtel et nous eûmes droits à des spécialités balinaises, marocaines et occidentales. Une symphonie de saveurs, de textures, de couleurs et de parfums se dégageait de chaque plat, et tout le monde se fît plaisir.
Ensuite, avant le dessert, il y eu les discours. Ronald, Papa, Mehdi, Bashar, Maman, Edith et... et moi !
Quand ce fût mon tour, avec déjà plusieurs verres d'alcool dans le nez, je me levais en titubant et prit le microphone.

- Bonjour tout le monde... Je... Et puis merde ! On vous as suffisamment remercié d'être là alors je passe directement au vif du sujet. - Je me tournais vers Jane, non sans mal car j'avais un tournis monumental. Elle tenait Elvira dans sur ses genoux. A côté d'elle, Thaddée, fier comme un paon avec leur fils Ezra et collé à lui, son fils à lui, Mansour. - Jane, quand Mehdi a eut l'idée de te faire rencontrer Polo... Je... J'étais curieuse de voir à quoi tu ressemblais. Et je n'ai pas été déçu de voir une beauté comme toi débarquer ! Mais. Mais... Hips ! Pardon !... J'ai vu devant moi, un cadavre. Un cadavre froid... gelé même... Rouillé, coincé... Un peu comme les serrures d'une vieille maison à l'abandon ! Bref, je t'ai détestée. Maiiiis avec le temps... A force de te fréquenter... Hips … ! J'ai quand même fini par t'apprécier. Tu fais désormais partie intégrante de la famille, même si c'"tait déjà le cas depuis la naissance des jumeaux, hips ! Alors saches que je t'aime, ma sœur. Bon, j'aurais toujours un commentaire méchant à ton égard, ça n'en doute pas - Je la vis sourire et lever ses yeux au ciel - Mais enfin voilà ! Bon, je vais peut-être m'arrêter de boire quelques heures moi, et aller me coucher ! Bonne nuit ! - Je lâchais le micro qui tomba au sol et je partis aidée par Mycroft, sous les applaudissement de l'assemblée, vers ma suite où je me jetais sur le lit pour comater jusqu'au soir, lors de la fête marocaine.
Revenir en haut Aller en bas
Mehdi Bakkali
Directeur de Serpentard
Mehdi Bakkali


Date d'inscription : 14/09/2014
Messages : 214

Un mariage paradisiaque Empty
MessageSujet: Re: Un mariage paradisiaque   Un mariage paradisiaque EmptyDim 8 Nov - 20:43

Vous devez vous demander si je suis fier de ma connerie, n'est ce pas? Eh bien oui ! Ce blind date était la meilleure idée qui m'ai jamais traversé l'esprit ! Mon frère et mon médecin, ensemble ! Quelle histoire ! Mais pour la savoir en entier, je vous propose de vous rendre sur les différents récits qu'ils ont bâti à eux deux, racontant en de manière TRES DETAILLEE leur histoire et d'autres informations TRES CROUSTILLANTES.

Bali, ou l'île du Plaisir comme il me plaît de la nommer. Rah, ce soleil brûlant, ces plages paradisiaques, cette végétation sauvage, se sable doré, le température élevé et l'humidité suinteuse perlant sur les corps... Grrr ! Mais stop ! J'ai quelqu'un dans ma vie avec qui je suis très heureux et une gamine à élever et à protéger ! Et puis nous étions là pour Thaddée surtout, qui avait décidé avec Jane que leur mariage aurait lieu là-bas, dans ce petit coin de Paradis perdu.

Le soir de notre arrivée, nous fîmes une petite fête, ou un apéro devrais-je dire pour passer du temps ensemble car il y a avait des personnes que nous n'avions plus depuis longtemps.
Plus tard dans la nuit, chacun et chacune regagna sa suite ou sa chambre d'hôtel. Le mariage allait avoir lieux le lendemain et tout le monde était excité à l'idée de voir Polo se marier. On y croyait pas encore nous même ! Thaddée était le petit dernier de la famille, il a été pourri gâté plus que nous autres et en grandissant, il était devenu le parfait Don Juan, une espèce de gigolo qui passait de lit en lit sans se soucier du reste. Un délinquant quoi, mais un délinquant qui a de la classe, faut l'avouer !

Les préparatifs commencèrent tôt le matin. Nous, membres de la famille et amis intimes avions le devoir de préparer les futurs mariés. Il fallait que Thaddéus soit un dieu aux yeux de son épouse. Il arborait un somptueux costume noire avec chemise blanche et nœud papillon noir.
Plus tard, dans la journée, quand tout fût préparé, Bashar, Mycroft et moi nous plaçâmes derrière Thaddée car nous étions ses témoins. Jane arriva, éclatante de beauté et la cérémonie pût commencer. Lorsque je tendis une des broches avec l'insigne de notre famille à Thaddée, je pris ma place sur le premier banc auprès de JannaLynn et pris ma fille Louise sur les genoux, pour continuer à assister au spectacle.

Un mariage paradisiaque Mehdi_10Un mariage paradisiaque 12436810Un mariage paradisiaque Chiwet10

Les jeunes mariés échangèrent leurs alliances et s'embrassèrent, puis vint le moment de faire le bal traditionnel, à savoir un tango, qui, avec le Paso Doble formaient la spécialité des Bakkali. Je m'approchais donc de l'orchestre et pris mon violon qui était posé là, et, au signal du maestro qui attendait que tous les invités et les mariés se mettent en place, je commençais à jouer les premières notes du Tango Otra Luna, un chef-d'œuvre créé par le célèbre compositeur Carlos Libedinsky. Jane et Thaddée ouvrirent la danse, et une minute plus tard, la piste fût remplis de couples qui dansaient aux aussi au rythme douces, tristes et romantiques de la musique. Je murmurais une petite formule magique à mon violon qui continua de jouer la musique seul pour aller danser avec ma charmante JannaLynn. Mon bras autour de sa taille, ma main sur sa main, nous dansions tout doucement, perdus dans notre bulle. Bali était magique, et ce mariage apportait une arôme de romantisme que l'on flairait dans le ciel. - A quand notre tour? - Me demanda ma belle à l'oreille. Je reculais mon visage avec un sourire au lèvres - Bientôt, chérie, bientôt - Lui répondis-je. Nous continuâmes à danser danser au rythme des musiques qui se suivaient jusqu'à l'heure du repas. Le traiteur engagé et l'hôtel avaient fait un excellent travail. Toutes les tables et les chaises du restaurant étaient dehors, un buffet des 15 mètres se tenait à la limite de la plage, couvert par une pergola pour éviter que les oiseaux viennent picorer le menu qui était constitué de spécialités occidentales, marocaines en l'honneur de Thaddée, ainsi que balinaises. Tout était délicieux.

Après manger, avant de passer au dessert, qui était une pièce montée de 7 étages et qui devait être coupée par les mariés, il fallait procéder aux discours des témoins et des proches. Plusieurs discours défilèrent, entre le beau-père de Jane, son frère, notre père à nous, Edith, maman, Bashar, l'ami de Thaddée, puis enfin ce fût mon tour. - Dire que ce mariage est parti d'un blind date ! Je n'ai rien de spécial à dire à mon frère et à sa charmante épouse. Je souhaite juste de dire que je suis fier de lui et que je suis ravi que mon médecin fasse à présent parti des nôtres ! Je peux l'embêter autant que je veux maintenant ! Jane, bienvenue dans la famille ! Je vous souhaite de vivre heureux pour toujours ! - Je fût applaudi puis je repartis m'assoir à ma place. Ce fût ensuite Goya qui décider de lever son verre en l'honneur des mariés, avec un discours chaotique coupé de "hips", de compliments et d'insultes. Du Goya à l'état brut !

Ma soeur partir désaouler dans sa chambre, escortée par son mari qui le tenait pour ne pas qu'elle s'explose la figure. - Bon, eh ben si personne n'a plus rien à dire, je propose que les mariés coupent ce merveilleux gâteau ! - M'exclamais-je pour détendre l'atmosphère malaisante que Goya venait de créer. Les deux tourtereaux se levèrent et se dirigèrent vers le banquet, où la pièce montée était posée au centre. Au plus haut étage, une statuette en sucre représentant les mariés dans une position compromettante fit élever les Oh et Ah de tous les convives. J'étais mort de rire face à Jane et Thaddée car c'était moi qui devait me charger de la commande du gâteau ! - C'était trop tentant ! - Mais tout le monde finit par rire car ce n'était un secret pour personne qu'ils n'y allaient pas de main morte au coïte !

La tarte fût coupée, les parts mangés, les époux acclamés et quelques heures plus tard, tout le monde était rentré dans sa chambre pour se reposer, car la nuit venue, une tout autre ambiance était prévue !
Revenir en haut Aller en bas
Edith Bakkali
Anciens de Poudlard
Edith Bakkali


Date d'inscription : 03/04/2020
Messages : 35

Un mariage paradisiaque Empty
MessageSujet: Re: Un mariage paradisiaque   Un mariage paradisiaque EmptyLun 9 Nov - 1:24

C'est avec beaucoup d'émotion que je me rappelle du jour où j'ai reçu chez Madame Tonks la lettre m'invitant au mariage de mon petit frère Thaddéus. Hana et sa petite famille aussi avaient reçu une invitation. N'oublions pas que feu Stanley di Salvo est un de nos cousins et qu'elle a été son épouse jusqu'à son meurtre. Cependant, j'ignorais si la louve était prédisposée à faire un si long voyage et faire la fête avec nous. La mort de Stanley a été un tremblement de terre pour le monde sorcier, alors imaginez pour sa veuve et ses enfants. J'essayais d'être présente le plus possible sans pour autant être envahissante.
Mais avant d'aller au mariage, il me fallait régler un problème de taille. Goya m'a vu à Pré-aux-Lards lorsque Seth Melkor fût retransformé en enfant. Et bien entendu, elle n'avait pas manqué l'occasion de le dire à toute la famille. J'avais reçu une lettre dans une enveloppe noire, fermée avec le le sceau familial: Un taureau, un serpent et un chien.
C'était une invitation de la famille à aller les voir à Fort Bakkali, car il était temps que je donne une explication à mon retour soudain chez les sorciers après 16 longues années d'absence. Accompagné de mon frère Thaddéus, nous nous étions rendus au Maroc, à Tanger, pour cette confrontation qui au départ avait des allures de procès. Famille maternelle et paternelle était réunie le jour de mon arrivée et j'ai bien cru qu'ils allaient m'arracher la tête, mais finalement le résultat n'avait pas été si mauvais. Seule Goya, la plus hargneuse de tous bouillonnait à l'intérieur. Il allait vraiment falloir que je découvre à quoi est due toute cette rage, cette haine, cette colère qui l'habite. Et j'étais aussi impatiente de faire plus connaissance avec Jane Harrinton, la fiancée de Thaddée. J'avais eu l'occasion de la rencontrer lors d'un entretien pour travailler à St'Mangouste, mais c'était un cadre de travail et je n'ai pas osé approfondir le fait que j'étais la sœur de son futur époux pour éviter qu'elle croit que j'attendais de sa part un traitement de faveur.

Je ne voulais pas passer beaucoup de temps avec la famille à Bali, alors j'avais demandé à mon frère de me donner la date exacte de son arrivée à bon port pour que j'arrive le même jour. Je savais que certains étaient partis avec une semaine d'avance pour les préparatifs du mariage. Le jour J, je reçu le patronus de Thaddée da la chambre que j'occupe dans les Highlands. Il me l'avait envoyé pour me prévenir de son départ. Je fis un calcul rapide du temps qu'il mettrait avec les transports moldus jusqu'à Bali en prenant compte le décalage horaire entre les différents pays car moi j'étais en Ecosse, lui en Espagne et le mariage en Indonésie. Le calcul fait, j'attendis patiemment le lendemain en gros pour tansplanner sur l'île où devait avoir lieu la fête.

Deux cérémonies devaient avoir lieu de ce que j'avais compris, une traditionnelle occidentale qui se déroulerait sur la plage qui était privatisée pour l'évènement, et la deuxième cérémonie, traditionnelle marocaine car Thaddée avait eu la brillante idée de partager notre culture avec sa future femme et nos invités qui n'ont jamais pu assister à ce genre d'évènements auparavant. Il me fallait donc deux tenues. Heureusement, j'avais encore tous mes modèles cousus de ce que j'avais pu embarquer avec moi du monde des moldus et j'avais exactement ce qu'il me fallait pour chaque cérémonie !

Arrivée à Bali le lendemain, je pris un taxi-scooter qui m'emmena jusqu'à l'hôtel. L'Isle était absolument magnifique. Les maisons étaient pour la plus part faite en paille et en terre, quelques pierres pour isoler des intempéries. D'autres villas beaucoup plus occidentales étaient à l'autre extrémité, là où si situait l'hôtel où je me dirigeais. Les collines et les paysages étaient dignes d'un compte de fée. De chaque coin nous pouvions voir la jungle entourant Bali, ainsi que la mer qui était plate comme du papier. La température était douce et le soleil brillait haut et fort dans le ciel, illuminant chaque particule de lumière existante. Du vert, du rouge, du bleu, du jaune, de l'ocre, cela me rappelait les marchés des Kasbah marocaines. Les odeurs des fruits et légumes fraîchement cueillis ainsi que celle des épices me faisait frimousser l'estomac. Les gens avaient des vies simples travaillant les terres où ils plantaient du riz ou allant pécher les poissons au large des côtes de l'Océan Indien.
L'hôtel était quant à lui, situé au pied d'une falaise, jouxtant la plage. Une fois arrivée, je payais et remerciais mon chauffeur puis me dirigeais à la réception où je leur confirmais ma réservation. Ils me donnèrent une clé et à peine eu-je le temps de me retourner, je reconnus des invités, des amis proches et des membres de la famille. Chacun vaquait à ses occupations. Certains discutaient en buvant un verre dans le lounge, d'autres, principalement ceux de ma famille, courraient à droite et à gauche préparant l'arrivée de Jane et Thaddée et mettant en place les derniers préparatifs pour le lendemain.

Je dis saluait les personnes et discutais un peu avec elles, puis je partis dans ma chambre prendre une douche et respirer l'air pur qui rentrait depuis le balcon et les fenêtres. J'avais de la chance, ma fenêtre donnait sur la mer !!

Quelques heures plus tard, maman vint me prévenir de l'arrivée de mon frère et ma belle-sœur et que nous allions prendre un apéritif au bord de la piscine. Je m'habillais en petite robe à cause de la chaleur et descendit. Je traversais le hall menant jusqu'au luxuriant jardin où des criquets chantaient, et je suivis le chemin illuminé par des chandelles jusqu'à arriver à la piscine. Je vis ma famille en petit comité qui discutait. Les enfants étaient quant à eux déjà au lit. Je rejoignis le petit groupe et saluais tout le monde. Je put faire la connaissance du père et du frère de Jane et je pris place à côté de Mehdi. - Tu peux me servir une coupe? - Lui demandais-je en souriant - Ouep ! - Il prit la bouteille de vin et un verre à pied puis me servit. - Merci ! - J'allumais une cigarette puis me tournais vers Jane et Thaddée. - Je suis contente de vous voir ! Vous avez fait bon voyage? - leur demandais-je remettant mon zippo dans mon sac. - Nous sommes épuisés !- Répondit mon frère. - Plus jamais je ne suivrais les idées de cette folle ! - Nous rîmes tous lorsque Jane le mordit à l'épaule.

Nous passâmes une excellente soirée puis nous retournâmes tous dans nos chambres pour être en pleine forme le lendemain. Ce que je n'avais pas prévu, c'est que ma mère me réquisitionne pour monter la garde devant la chambre de Jane. J'ignorais que cette pratique se faisait encore dans la famille, alors j'acceptais sans piper. Une fois sur place, je me retrouvais avec grand mère Annabelle et tante Emmanuelle, toutes les deux arborant leurs magnifiques cheveux mi-blancs mi-noirs; Goya toujours prête à emmerder tout le monde et maman.
Des grooms nous avaient apporté des chaises pour que l'on puisse s'assoir. Elles avaient prévu de rester là toute la nuit? Ce fût Goya qui eu la gentillesse de répondre à ma question à - Connaissant Thaddée et sa libido de dragon, il risque de débarquer à tout moment pour voir sa promise. Hors de question qu'ils se voient cette nuit !

Quelques heures plus tard, Jane ouvrit la porte et se retrouva nez à nez avec nous toutes. Elle fit son possible pour qu'on la laisse passer mais ma mère demeurait inflexe. Jane essaya de trouver de l'aide en s'adressant à Goya qui était encore pire que maman puis abandonna et repartit à l'intérieur.
Une heure après, nous tombions toutes de sommeil et nous retournâmes dans les chambres, laissant seule Goya qui tenait plus que tout à ce que la tradition soit respectée. J'ai droit à un "Traitresse" de sa part lorsque je l'abandonnais à mon tour pour aller me coucher, chose que j'aurai dû faire depuis des heures au lieu de suivre cette tradition débile.

Je me réveillais vers le coup de 09:00 du matin. Je savais que l'hôtel était déjà en mouvement depuis bien plus longtemps que cela, j'entendais les ordres de ma mère et mon père raisonner contre tous les murs de la bâtisse. - Pouuufffff… - Je me levais avec beaucoup de mal, les cheveux hirsutes. Direction la baignoire. Je fis couler un bain et plongeais dedans pour me réveiller. - Aaaaaaahhh… Ca fait du bien… - Dis-je tout bas et me prélassant contre le dossier de la baignoire, fermant les yeux et respirant calmement. - EDITH !! IL EST NEUF HEURES ET TU ES ENCORE DANS TON BAIN?!! - Je manquait de me tuer en entendant hurler la voix se ma mère et la voyant sur le seuil de la porte de la salle de bain. - Comment t'es rentrée?! - Questionnais-je reprenant doucement mon souffle et essayant de faire baisser le shot d'adrénaline qu'elle m'a infligé. - On s'en fiche de comment je suis rentrée ! Dépêches toi ! Le mariage est à onze heures ma fille ! Allez ! - Et elle disparut aussi vite qu'elle était arrivée. - Contente de voir que rien n'a changé dans cette famille… Aucune intimité ! PFFF !! - Je quittais mon bon bain parfumé au bois de santal à contrecœur et me dirigeais enroulée dans une serviette vers ma boîte de maquillage. Assise devant un miroir, cendrier briquet et cigarette à disposition, je commençais à mettre mascara, eye-liner, rouge à lèvres et fond de teint tout en entonnant une chansonnette. - Voilà, ça c'est fait ! Bon, et j'en fais quoi de cette tignasse? - Dis je attrapant mes cheveux entre mes doigts et les  tirant vers l'avant pour que je puisse les juger comme il faut. - Boh, un coup de peigne et c'est fini, je ne vais pas non plus… Oh non… - Je me surpris à parler toute seule; encore une fois. J'avais décidément passé trop de temps à vivre seule et il allait me falloir plus que quelques mois chez Hana pour que ça passe ! Je chassais cette idée de la tête et me mis à brosser mes cheveux jusqu'à leur donner une forme ondulée.

Satisfaite du résultat, je pris la direction du placard où était les robes et le caftan que j'avais ramené pour le mariage. J'hésitais entre la rose et la noire. Mon choix s'arrêta finalement sur la noire. Avec les parures argentés avec les Onyx incrustés et les talons Louboutin, c'était le choix idéal ! Prête !


Un mariage paradisiaque Edith_10

Je regardais l'heure, 10:30. Encore une demie heure avant la cérémonie. Je pris mon éventail en plûmes de cygne, mon petit sac à main et descendit à la réception où, je vis assise comme un pacha, grand mère Annabelle entrain de griller une clope avec son long fume-cigarettes. Elle portait une somptueuse robe grise avec des motifs de serpent, maculée de strass et de cristaux de perles avec de la fourrure de chien viverrin au niveau du col qui commençait au début de sa poitrine, laissant tout son buste à l'air libre. Un collier argenté en forme de serpent ondulé ornais son vieux cou ridé, mais son maquillage lui enlevait une bonne quinzaine d'année.


Un mariage paradisiaque Cruell10

- Bonjour grand mère, je peux me joindre à toi? - Lui demandais-je lui faisant un bisous sur la joue. - Ouiii, assieds toi ma chérie. Tu as bien dormi?

- Ma foi, pas assez !

- Hmm, comme tes frères, une vraie marmotte depuis l'enfance ! Il n'y a que Goya qui ne dort jamais ! Avec ce qu'elle boit et ce qu'elle fume, en plus de ne pas dormir et ne pas manger, je me demande combien de temps encore on va l'avoir avec nous ! - Je ne répondis rien. - Alors, tu es contente d'être de retour dans ta famille?

- Ecoute, oui, mais je ne regrette rien à ma fugue, saches le ! - Répondis-je sur un ton sec pour que ce soit bien clair. - Oh tu sais ma chérie, ce n'est pas moi qui vais te dire quoi que ce soit, je m'en fiche ! Hahahah ! Tant que tu ne me ramènes pas un sang de bourbe et que tu ne fasses pas des bâtards sang-mêlé, tout va bien ! D'ailleurs, il n'y a pas un prince charmant dans ta vie qui souhaite agrandir notre noble famille? - Elle s'était soudainement redressée, ses yeux gris ardoise perçant les miens. - Je suis lesbienne. - Je la vis pâlir devant l'annonce. Je souris intérieurement, satisfaite de sa réaction. Elle se laissa tomber sur le sofa et tira une dernière fois sur sa cigarette, soufflant la fumée vers le plafond avant de l'écraser directement sur la table. - Décidément entre Thaddéus et toi, nous sommes servis chez les Bakkali. Viens, aide moi à me lever, tu veux bien? Je suis vieille et tu viens de me mettre un pied dans la tombe avec ton saphisme. - Je ris car je voyais que bien que contrariée, elle gardait son humour. - Tu vas voir la tête de ton père quand il va l'apprendre… ! Mais t'en fais pas, je ne dirais rien. On s'amuse mieux quand on est spectateur d'un scandale que quand on en est l'instigateur.

Je la remerciais pour sa discrétion et nous nous dirigeâmes vers la plage où tout était prêt. Les décorations étaient magnifiques, entre les arcs et les voûtes blanches décorées de roses, les bancs recouverts de tissus blancs, les gens habillés comme des stars hollywoodiennes, tous beaux, tous fiers de leurs accoutrements, jugeant les habits des autres et comparant leur style avec celui de tout le monde. Ahlala, ces sang purs… !

Nous prîmes place sur les bancs. Thaddée avait un sourire d'enfant sur le visage. Il était heureux, cela rayonnait dans ses yeux. La musique commença et nous nous levâmes tous pour accueillir la mariée. - Elle est absolument magnifique ! - M'exclamais-je. - Mouais, heureusement que je suis passé par là, sinon nous aurions eu un troll en guise de mariée ! - Répondit ma sœur toujours aussi rabat-joie. - Très bien jouée sœurette ! - Répondis-je pour la conforter dans son égo. Ils étaient beaux les mariés, là, l'un à côté de l'autre, prêts à s'unir pour la vie. Une larme de joie coula le long de ma joue que j'essuyais doucement. Ce n'était à moi que ça allait arriver ! Ils échangèrent leurs vœux qui étaient absolument magnifiques, suivis de leurs alliances et de la broche rattachant Jane à la famille, ainsi qu'un collier contenant la partie obscure de Thaddée. Cela nous scotcha sur place tous autant que nous sommes. Nous nous regardâmes, et je vis ma mère tout d'un coup virer au blanc. Je compris que cela n'était pas prévu au programme. Je pinçais ma lèvres avec mes dents car cette tête de ma mère signifiait que quelqu'un allait passer un sale quart d'heure avec elle en tête à tête. Mais ce n'était pas le moment de me préoccuper pour mon frère. Il était heureux et c'est ce qui comptait !

S'en suivit le bal ! Un tango ! Evidemment, connaissant Thaddée, quelle autre danse de salon voudrions nous si ce n'est la plus sensuelle? Je décidais de partir m'assoir n'aillant pas de cavalier-ère. Je regardais les mariés danser suivis par tous les autres couples tout en me ventilant avec l'éventail et buvant une coupe de champagne. Je pensais à Hana et les jumelles di Salvo, j'espérais qu'elles allaient bien, et qu'Hana débarquerait à un moment de la fête. J'avais énormément d'affection pour elle et ses filles. Soudain, mon neveu Mansour approcha de moi - Tu viens danser avec moi, tata? - Me demanda-t-il me tendant la main. Un vrai gentleman, tout beau dans son costume bleu nuit. - Eh bien si c'est proposé avec tant d'élégance, je dis oui ! - Je lui pris la main et le suivis jusqu'à la piste de dans où il commença à vouloir imiter les pas de son père. Thaddée était un pro du tango, et le gamin voulait être comme lui ! Moi je veux bien, mais pas au péril de me fracasser la figure ! Je dansais, ou plutôt, j'essayais de maintenir l'équilibre, avec ce neveu que je connaissais depuis quelques mois à peine et qui m'avait déjà offert plus de rires que n'importe qui d'autres dans mon entourage. C'était un sacré numéro, son père tout craché à son âge !

Après cette séance danse-sport-torture, nous passâmes à table. Une grande table de buffet était dressée avec plein de mets délicieux. Rien que l'odeur me mettait l'eau à la bouche, surtout que je n'avais rien mangé depuis la veille à mon arrivée ! La dernière chose que mon estomac a eu le plaisir d'accueillir en son sein était un croissant et une tasse de café voilà maintenant près de vingt quatre heures !
Je vous avoue que j'ai goûté à tout ! Les traiteurs avaient fait un melting pot de recettes marocaines, occidentales et balinaises pour faire honneur à la culture de chacun des deux mariés mais également à la ville qui nous accueillait pour célébrer leur union !
Ensuite nous portâmes un toast après différents le discours des membres de la famille et amis proches. Quand ce fût mon tour, je me levais timidement et prit le micro entre mes mains. - Bonjour à toutes et à tous ! Voilà, euh… Comme mes prédécesseurs, je vous remercie à tous d'être là pour célébrer l'union de Jane et Thaddée… Je n'ai malheureusement pas eu le plaisir d'avoir une relation normale avec ma famille, et j'aurai aimé partager une certaine complicité avec chacun de mes frères ainsi que ma sœur, leurs compagnons ainsi que mes neveux et nièces donc je n'ai ni souvenirs, ni histoires drôles à partager avec vous. En revanche, je veux vous lire ce poème écrit pas Maya Angelou, et qui, il me semble, vous mettra d'accord avec moi sur le fait que c'est une description de Jane en tous points !



(J'y ai apporté des modifications au moment de traduire)

Beaucoup de gens se demandent où mon secret se cache
Je suis mignonne, et modelée pour convenir à la taille de mannequin
Mais quand je commence à le leur dire:
Ils pensent que je raconte des bobards.
Je dis,
C'est dans le port de mes bras
La cadence de mes hanches
Le rythme de ma démarche,
La courbure de mes lèvres.
Je suis une femme
Phénoménalement
J’entre dans une chambre
Tout aussi cool que vous, s’il vous plaît,
Et tous les hommes se lèvent
Ou tombent à genoux.
Ils essaiment autour de moi
Comme une ruche d’abeilles domestiques.
Je dis,
C’est le feu de mes yeux,
Et le flash de mes dents,
Le swing de ma taille,
Et la joie de mes pieds.
Je suis une femme
Phénoménalement.
Les hommes eux-mêmes se demandent
Ce qui les fascine tant en moi
Ils s'y évertuent
Mais ne parviennent pas à atteindre
Mon mystère intérieur.
Quand j'essaie de les éclairer
Ils disent qu’ils ne voient toujours pas.
Je dis,
C’est dans la voûte de mon dos,
Le soleil de mon sourire,
Le roulement de ma poitrine,
La grâce de mon style.
Je suis une femme
Phénoménalement.
Maintenant vous comprenez
Pourquoi je ne baisse pas la tête.
Je n'ai pas à crier, ou sauter à ce sujet
Ni même parler fort,
Quand vous me voyez passer
Cela devrait vous rendre fiers
Je dis,
C’est dans le clic de mes talons,
Les vagues de mes cheveux,
La paume de ma main,
Le don de ma tendresse,
Parce que je suis une femme
Phénoménalement.
Femme phénoménale,
Nous toutes ici
Et Jane !



Je reposais le micro joignant mes mains et saluait tout le monde en m'inclinant tandis qu'on m'hurlait des bravos et des applaudissements. Thaddée me fit signe d'approcher et, une fois penchée vers lui, Il m'embrassa sur la joue; baisé que je lui rendis et je souris ensuite à Jane et à leurs bébés qui me regardaient avec leurs grands yeux avant de me rassoir. Mehdi et Goya firent leurs discours à leur tour, puis nous nous levâmes tous pour nous diriger vers la grande table où se tenait la pièce montée avec au dessus, une décoration pour le moins intrigante. Une figurine de Jane et Thaddée en… Non, je ne vais pas le dire ! Je sentis mes yeux sortir leurs orbites et je mis ma main devant ma bouche pour étouffer un rire ! C'était un coup de Mehdi, c'est lui qui était chargé de commander la gâteau, et à en voir sa tête et son rire, ça ne pouvait être que lui. Les invités commencèrent à rire devant la mine de Thaddée qui finit par se détendre aussi et rigoler.

Main dans la main, les jeunes mariés coupèrent la tarte et échangèrent une cuillerée de gâteau. D'abord ce fût Jane qui donna un bout à Thaddée, et vice versa. Ensuite tout le monde prit une part et il en resta encore pour les plus gourmands qui voulaient en reprendre. Je pris soin de mettre une part de côté pour ma sœur et demandais à un des employés de l'hôtel d'avoir la gentillesse de bien vouloir la mettre dans le frigo-bar de sa suite. Je le remerciais avec un sourire et je me mêlais à la foule, discutant avec les collègues de travail de mon frère pour faire leur connaissance, la famille de Jane et d'autres personnes que je n'avais plus revu depuis longtemps.

Durant l'après midi, il ne se passait rien. Nous avions chacun regagné ses quartiers pour nous reposer. Certains dormaient, d'autres profitaient du soleil pour bronzer avant de rentrer en Angleterre, quelques uns étaient entrain de se baigner dans l'océan ou dans la piscine et les plus vieux étaient dans le bar-club du jardin entrain de fumer et picoler à l'image des bons vivants qu'ils étaient. Moi, j'attendais le soir avec impatience. La cérémonie européenne était un succès, maintenant je voulais voir ce qui était prévu pour la partie marocaine ! Le rendez vous était fixé dans la grande salle de fêtes de l'hôtel, au fond de la propriété à 21:00. J'avais le temps pour une petite sieste !

Je me suis réveillé vers 19:00. Parfait timing ! Le soleil brillait de plus en plus timidement et donnait une couleur ocre et violacée au ciel, c'était splendide. Il était temps que je me prépare ! Même rituel que ce matin, fond de teint, far à joues, far à paupières, eye-liner, rouge à lèvre gloss, fond de teint et tout le ramdam ! Que c'est compliqué d'être une femme ! Mon maquillage restait néanmoins très naturel et en petite quantité. Ensuite, direction le placard de nouveau où je pris mon caftan, un modèle que j'avais moi-même dessiné. Contrairement aux caftans traditionnels, celui ci se portait comme une robe d'été. Il était blanc avec des points bleu turquoise, orné ensuite avec les motifs des habits traditionnels marocains, qui avaient été cousus à la main par un artisan couturier. Cet homme avait de l'or dans les mains !


Un mariage paradisiaque 12464510

Maquillée, habillée, j'apportais la touche finale en ajoutant mes bijoux et mes talons Jimmy Choo cette fois-ci, et j'étais prête. J'entendis quelqu'un toquer à ma porte et je vis le frère de Jane, Donald ou Ronald je crois. - Bonsoir ! - S'exclama-t-il. - Bonsoir ! Que puis-je faire pour vous… ? - J'hésitais quant à son prénom. - Ronald ! Ronald Harrinton, le frère de la mariée. - Je souris en hochant la tête - Je me suis aperçu que vous n'aviez pas de cavalier au bal, alors je me demandais si vous voudriez m'accompagner à la soirée marocaine? A moins que vous n'aillez déjà quelqu'un qui vous attende ! - Il était charmant cet homme, et très gentil, mais j'espérais sincèrement qu'il n'allait pas croire que nous allions coucher ensemble après ou quoi que ce soit ! Les garçons, j'ai eu ma dose d'adolescente en ébullition et assoiffée de découvertes, mais pour moi il était clair comme de l'eau de roche que j'aimais les femmes. - Eh bien c'est avec plaisir que j'accepte votre proposition Ronald ! Par contre je préfère vous le dire tout de suite, je suis lesbienne et pas prête de changer de bord, même si j'avoue que vous êtes mignon ! - Déclarais-je en souriant. - Nous y allons? - Il était à l'aise dans ses basquettes ! Non, en fait il s'en foutait je crois. Soit j'ai dû lui faire de la peine en me voyant seule ou alors il voulait se montrer galant, ou alors, ou alors, ou alors…. tellement de questions et si peu de réponses !

Nous traversâmes le long couloir de l'étage et descendîmes les escaliers en papotant de tout et de rien, et du déroulement de la cérémonie. Il était fort sympathique ! Une fois arrivés au rez-de-chaussée , je vis des hommes, des cavaliers habillés en gardes royaux, ornés de bijoux, sabres et fusils, montés sur leurs chevaux sellés avec grâce et noblesse. Je venais de retomber en enfance. Des hommes en jabadors et djellabas et des femmes en caftans multicolores et brillants, tous et toutes des invités, pénétraient dans l'enceinte de cet immense bâtiment. Là, Thaddée avait mit le paquet ! Il avait ramené la Fantasia marocaine jusqu'à Bali, il m'épatait ! Et quand je m'arrête à penser à tout ce qu'il fait, je confirme de plus en plus l'amour qu'il éprouve envers son épouse !



(Je vous laisse cette vidéo pour que vous la décriviez comme bon vous semble.)
(Ali Ben Fellah, Marrakech.)


Une fois tous arrivés, nous vîmes les mariés arriver dans le ciel, assis sur un tapis volant se dirigeant vers leurs places. La garde royale qui patientait au fond du grand terrain arriva sans prévenir au triple galop et tira un coup de fusil dans le ciel si puissant que les oiseaux de la jungle prirent leur envol.

Jane et Thaddée descendirent du tapis volant. Ils étaient absolument magnifiques. Thaddée dans son jabador blanc le portant fièrement et à sa main, son épouse Jane, avec un caftan époustouflant, des parures à rendre la vue aux aveugles tellement elles étaient étincelantes… Une princesse digne des comptes des mille et une nuit.
Tout le monde applaudit les mariés qui s'essayèrent à leur places, deux trônes en bois peint en or, rembourrés et couverts de velours. L'orchestre commença ensuite à chanter, la fête pouvait commencer.



(Je traduis que jusqu'à 04:28)

A Lala Yilali, a lala yilali
A Lala Yilali, a lala yilali
A Lala Yilali, je suis chez mon chéri.
A Lala Yilali, a lala yilali
A Lala Yilali, a lala yilali
A Lala Yilali, je suis chez mon chéri.
Approches toi, approches toi
Approches moi avec courage
Approches toi, approches toi
Approches moi avec courage
Si tu veux que tes yeux brillants
Me séparent de ma mère.
A Lala Yilali, a lala yilali
A Lala Yilali, a lala yilali
A Lala Yilali, je suis chez mon chéri.

Ces beaux yeux ténébreux
Depuis la fenêtre je les distingue
Tes beaux yeux ténébreux
Depuis la fenêtre je les distingue
Que Dieu maudisse le diable
S'il un jour il me les prend
A Lala Yilali, a lala yilali
A Lala Yilali, a lala yilali
A Lala Yilali, je suis chez mon chéri.

Bienvenue soit cette beauté
Dans son cœur.
Et que le seigneur fasse qu'il la protège
Et la préserve à ses côtés.
A Lala Yilali, a lala yilali
A Lala Yilali, a lala yilali
A Lala Yilali, je suis chez mon chéri.
A Lala Yilali, a lala yilali
A Lala Yilali, a lala yilali
A Lala Yilali, je suis chez mon chéri.
A Lala Yilali, a lala yilali
A Lala Yilali, a lala yilali
A Lala Yilali, je suis chez mon chéri.
A Lala Yilali, a lala yilali
A Lala Yilali, a lala yilali
A Lala Yilali, je suis chez mon chéri.
Revenir en haut Aller en bas
Jane Harrinton Bakkali
Directeur de St Mangouste
Jane Harrinton Bakkali


Date d'inscription : 26/12/2014
Messages : 186

Un mariage paradisiaque Empty
MessageSujet: Re: Un mariage paradisiaque   Un mariage paradisiaque EmptySam 14 Nov - 18:37

J’étais sur le point de dire oui à Thaddée. Mon père venait de me lâcher la main et de la poser dans celle de mon futur mari. Je me sentais apaisée et heureuse. Je saluais celui qui allait nous marier. Je jetais un coup d’œil à mes enfants, aux témoins de Thaddée, aux miens, à nos familles et nos amis. Puis mon dernier regard se posa sur Thaddée et je ne le quittais plus des yeux. J’écoutais les paroles de promesse entre les époux.
J’étais très sérieuse et je ressentais le moment solennel.
-          Je suis heureux de vous accueillir, mesdames et messieurs, ce Vendredi 8 Août dans cet hôtel afin de célébrer l’union de Jane Harrinton avec Thaddéus Léopoldo Bakkali. En tant qu’officier de l’état civil, c’est toujours avec grand plaisir que je reçois, sous le de Bali les futurs époux qui ont choisi la voie du mariage. Un engagement civique et moral qui suppose pour les époux un respect mutuel et un accompagnement de chaque jour. Je pense pouvoir parler au nom de vos familles, de vos amis et de tous ceux qui vous sont chers et qui sont ici aujourd’hui en vous souhaitant beaucoup de bonheur. Mais chacun sait qu’il y aura aussi des jours d’épreuve et c’est dans ces moments-là que l’amour, la présence, la communication et l’implication de chacun dans le mariage prendront toute leur valeur et leur importance. Je suis heureux de vous unir et vous félicite chaleureusement. Je vous souhaite une longue vie côte à côte ainsi que beaucoup de bonheur. Nous allons à présent procéder à l’échange des vœux de mariage entre mademoiselle Jane Harrinton et monsieur Thaddéus Léopoldo Bakkali.

En guise de vœux et de promesse, Thaddée me récita un poème que je ne connaissais pas mais les vers étaient tellement beaux que je fus émue qu’il puisse éprouver ça pour moi. Je savais qu’il m’aimait mais pas à ce point mais je n’étais pas au bout de mes surprises.
-          Je n’ai pas de poème pour toi mon amour. Je n’ai que mon amour à te donner, ma sincérité, mon cœur et mon corps. En vain j’ai lutté. Rien n'y a fait. Et rien n’y fait.  Je ne puis réprimer mes sentiments. Je t’aime et t’admire avec une ardeur que je ne peux décrire. Jamais de ma vie il ne m'avait été donné de voir si une personne si doux, si amoureux, si compréhensif, si enfantin mais en même temps, si homme, si virile et si protecteur. Un mélange équilibré de lumière et d’ombre. Toute en complexité mais d’un côté si simple. Tes yeux me font me perdre dans l'immensité d'un amour que je n'avais jamais connu jusqu'alors.Je ne puis cesser de songer à toi ou d’être avec toi. Nos amis, ici, présents on essayé mais rien n’y a fait et rien n’y fait. J’ai besoin de toi, de ta présence et de ton amour. Toutes tes apparitions, tant ici qu'ailleurs, ont eu pour effet de me porter à croire que le monde, sans toi, perdrait son plus beau joyau. C’est ainsi que j’ai l’honneur de te demander d’accepter ma main pour que tu deviennes mon mari.


Les vœux terminés, Mycroft apporta les alliances à Thaddée et ce dernier me mit ma bague. Magnifique comme tout ce que m’offrait Thaddée. Je lui passais à mon tour son alliance en argent et or, gravée de Calamity à l’intérieur. Je pensais que c’était terminé mais je vis Bashar se lever,  sous la demande de Thaddée,  avec un coffret dans les mains. Thaddée l’ouvrit et il en sortit le collier le plus resplendissant que je n’ai jamais vu. Tout en argent et diamant. Il a dû couter une fortune. 
 
-  Avec ce collier, je veux te prouver mon amour éternel. Dedans, j'ai enfermé une partie de moi qui a fait beaucoup de mal. En te la donnant, je t'offre une partie de ma vie.
 
Je n’en revenais pas…. Ce n’était pas possible. Thaddée venait d’enfermer sa partie noire là-dedans ???!!! Comment c’était possible ?! Tu remues ménage se fit entendre dans l’assemblée. Je tournais pas les yeux mais je savais qu’il devait s’agir de la famille Bakkali qui-il semblerait- ne s’attendait pas à cela, tout comme moi. - Puis enfin, la broche avec les armoiries de sa famille vint orner ma robe au niveau de ma poitrine - Tu es Jane Harrinton, tu es mon épouse, tu es donc officiellement membre de notre famille.
Après un dernier échange de procédés, le maire lui dit :
 
-          Vous pouvez embrasser la mariée 
Nous partîmes en quête du visage l’un de l’autre et nous échangeâmes LE baiser de notre vie. Qui scellait nos promesses et notre amour. Une musique de fête se fit entendre et tous les invités se levèrent pour nous applaudir, ainsi que les employés et responsables de l'hôtel. Une fois nos lèvres séparés, Thaddée me tint la main et la leva au ciel, faisant briller nos alliances aux rayons du soleil et montrant à tous que nous étions, mari et femme, maintenant et pour toujours.

Les invités, famille comme amis levèrent leurs baguettes au ciel et envoyèrent une rafale de sortilèges qui se transformèrent en feu d'artifices. Nous riions de bonheur, Thaddée et moi, avec la liesse générale. Nous étions en fête. Et nous allions la faire.

Une fois toutes les acclamations, bravos et applaudissements finis, je fus entraîné par mon mari sur la piste de danse et, sous les ordres du maestro, l'orchestre commença à jouer un tango avec Mehdi au violon. Nous ouvrâmes la danse, puis, petit à petit, les couples commencèrent à se mettre ensemble et à nous rejoindre.

-           Ca y est, Madame Bakkali, nous l'avons fait – me susurrait-il à son oreille. - Tu es à moi seul maintenant ! Plus d'excuses pour te faire appeler miss ! Tu es devenue une Lady à présent !

 
-          Madame Jane Harrinton Bakkali. Ça sonne bien, je trouve répliquais-je en lui souriant et l’embrassant sur la lèvre.

Je n’eus plus aucune occasion de parler car je n’étais pas une danseuse experte et même si j’avais appris la danse depuis que j’étais avec mon mari (  Smile ), je devais tout de même me concentrer surtout pour un tango. Je me laissais tout de même guider par Thaddée qui était le roi de cette danse. Nous allions nous rappeler, toute notre vie, de ce Tango sensuel. Je vous le garantis.
Nous continuâmes à danser mais bientôt, il était temps de se reposer car nous allions faire une autre cérémonie. En effet, deux mariés, deux cultures différentes, respect mutuel, donc deux cérémonies. Nous avions fait celle occidental ; ce soir, très tard, nous allions faire un mariage marocain. Je ne savais rien de l’organisation et du déroulement d’un mariage marocain. Je n’avais rien fait sur cette partie. Thaddée avec sa famille avait tout gérer et organisé. J’allais dans une surprise totale. Un vrai cadeau. Je réfléchissais aussi à un cadeau pour mon bel époux car je ne lui avais encore rien donné et je tenais à le faire.

Nous prîmes le déjeuner sur une grande terrasse sur la plage. Un énorme buffet avait été installé et monté. Chacun était libre de choisir ce qu’il souhaitait. Il n’avait qu’à le dire aux nombreux serveurs. Ces derniers ainsi que les membres du personnel de l’hôtel avaient également un buffet pour eux qu’ils mangeront après leur service. Ils n’auront pas à faire le service de ce soir, si j’avais bien compris car tout serait marocain même le personnel.

Bien évidemment, il y eut les innombrables discours de nos invités à notre intention. Nous passèrent, la famille et les amis ; Goya se fit remarquer par son manque d’ébriété mais nous la connaissions et Mycroft géra tout de suite sa femme pour qu’il ne lui arrive rien, Mehdi fit le sien également et a relancé l’ambiance après Goya, Edith fut gentille et mignonne. Je les remerciais tous avec chaleur. Je me sentais vraiment acceptée et exceptionnelle avec tous ces compliments. J’avais Ezra sur mes genoux et Thaddée tenait Elvira. Notre petite famille. Elle était belle. J’en avais de la chance !! Sans blague de la part de Mehdi, rien n’aurait été pareil, du coup, elle vint au moment du cadeau, quand tout le monde s’aperçut que les petites figurines nous représentants étaient en train de faire des pirouettes amoureuses ! J’en étais scotchée ! Il n’avait pas fait ça !! Je rougis de honte et je devins rouge mais après un moment de stupeur choqué ; un éclat de rire traversa la salle. Je ne savais plus où me mettre !

Après un excellent repas, des bavardages, des amusements, nous montâmes dans notre chambre (une autre que celles que nous avions) : celle de la suite nuptiale et nous nous mîmes au lit, seul, car les jumeaux faisaient leur sieste, gardés par Dolores et Madame Phalange qui nous avaient accompagnés pour nous suivre dans cette étape de notre vie, en tant qu’amie de notre famille et fidèles alliées. Bien évidemment, après toutes ces émotions  et tout cet amour, nous finîmes par dormir. Il fallait des forces pour garder les yeux ouverts toute la soirée et la nuit !

Nous nous réveillâmes à 19 heures pour se préparer  car la cérémonie avait lieu deux heures plus tard. Je fus aidée par Goya qui s’était vu assigné pour me trouver mes tenues de mariée marocaine. Quand je la vis arriver avec trois blouses de protection, je ne compris pas. Elle m’expliqua alors avec sa gentillesse habituelle (qui n’avait rien d’accentuer avec l’alcool : ironie !) que les mariées marocaines, changeaient de tenues régulièrement. Elle m’en avait pris que trois, je devais déjà la remercier. Je hochais la tête en écoutant les explications de ma belle-mère : plus il y a de tenues et plus elles sont ouvragées, plus elles montrent que la mariée est riche et belle. Je me laissais de nouveau faire pour la coiffure, le maquillage et les bijoux. C’était vraiment différent mais j’étais curieuse. Je suis aussi passée par l’étape de l’henné qui symbolisait l’amour, la tendresse des époux. Je regardais fascinée. A la fin, j’étais parée d’un caftan bleu nuit et richement brodé d’or, avec une traine de la même couleur mais tout en voilage transparent, ainsi que d’une tiare. Cette robe, je ne devais la porter qu’à mon entrée ; ensuite, je devrais mettre un beau caftan blanc et enfin au moment de partir avec Thaddée pour notre lune de miel, je devrais en avoir un beige. Ils étaient tous beaux et je remerciais Goya.
Un mariage paradisiaque 12428410


Pour accéder au restaurant que Thaddée avait privatisé pour notre deuxième cérémonie, il fallait prendre la voiture. Je descendis alors et une limousine m’attendait. Je montais mais nous nous arrêtâmes avant le restaurant, sur une étendue. Thaddée m’attendait et il se tenait fièrement dans ses habits traditionnels marocains. Ça lui allait comme une seconde peau. Nous nous embrassâmes en nous complimentant.



-          Je ne suis pas habituée mais tout ça est très joli même si ce n’est pas mon genre habituel.

Il m’expliqua que nous allions arriver en tapis volant. J’ouvris la bouche de surprise.

-          Comme dans Aladdin !


Je sautais d’excitation. J’adorais les Disney. Alors j’étais fan de ce que mon mari avait prévu. Nous nous assîmes sur un superbe tapis de soie et avec un sort, il se mit à voler. Le vol durant quelques minutes et je pus voir un immense bâtiment à l’architecture oriental. Le lieu était gigantesque. Tout était illuminé. Il y avait des palmiers partout, des tables, une grande piscine, etc. Et beaucoup, beaucoup de monde.



Le tapis descendit et nous fûmes déposés au sol sous les applaudissements et les chants de tout le monde. Une cavalcade se fit entendre ainsi que de nombreux coups de fusils. Je regardais partout comme une enfant, ne voulant rien rater. Thaddée me conduisit vers deux grands trônes en bois, peints en or, rembourrés et couverts de velours. L'orchestre commença ensuite à chanter, la fête pouvait commencer. Une chanson se fit entendre et mon mari me chuchota les paroles à l’oreille en me les traduisant. Je lui souris, d’un sourire plein d’amour et de joie. Devant nous, une haie de personnes, habillés aussi en tenue traditionnelle, accueillait les invités qui venaient nous saluer, comme si nous nous n’étions pas vus plus tôt dans la journée. Des feux d’artifices étaient tirés, des rires se faisaient entendre, des chants sans arrêt en arrière fond.
 
Goya me fit signe de me lever, car les salutations étant finis, je devais changer de caftan et mettre le blanc. Ce que je fis, dans une pièce, réservé à cet effet. 
Un mariage paradisiaque 82036710

Je revins sous les applaudissements de tous et Thaddée et moi fûmes mis dans des « carrés » avec des coussins, des trônes encore une fois et j’eus la surprise d’être porté par des hommes qui dansaient. Je dus me retenir de ne pas tomber tout en affichant un sourie. Heureusement après quelques minutes, je m’étais faite aux balancements. Les danses étaient très chastes et je compris vite, que les mariés devaient danser avec leurs bras, le plus souvent.  La fête continua sans interruption jusqu’à minuit entre une bellu dance (j’étais sous le charme)  et Fantasia  et c’est seulement à ce moment-là, que le repas fut servi.


-          Je n’ai jamais mangé des choses aussi délicieuses ! Tout est bon ! me confiais-je à Thaddée. Pourquoi tu ne manges pas plus marocain à la maison ??

La nuit passa et le petit matin aussi. L’heure fut arrivée que je change une nouvelle fois, pour quitter les lieux avec Thaddée, je mis alors le caftan beige. 
Un mariage paradisiaque 12005810


Je le rejoignis sous la haie d’honneur et tous les vœux des invités et leurs applaudissements. J’avais fait un bisou à mes enfants sans les réveiller et j’étais entièrement à Thaddée maintenant. Je ne savais pas où nous allions. C’était encore une fois, une surprise.
Revenir en haut Aller en bas
Astoria G. Malfoy
Membre du Ministère
Astoria G. Malfoy


Date d'inscription : 29/10/2020
Messages : 16

Un mariage paradisiaque Empty
MessageSujet: Re: Un mariage paradisiaque   Un mariage paradisiaque EmptyMar 17 Nov - 18:11

La maîtresse du Manoir des Malfoy c'était levée aux aurores ce matin là car, voyez vous, un mariage se profilait à l'horizon - celui de Jane Harrinton et de Thaddeus Bakkali.

Les Bakkali, les Malfoy ainsi que les Greengrass, avaient toujours eux et su préserver au fil du temps de bonnes relations et certains avaient même fini eux aussi par s'unir par les liens du mariages. Astoria songeait principalement là à Goya Bakkali et a son époux Mycroft - un Lestrange qui n'était autre que le cousin de son propre époux, Drago. Et hormis ses liens subtiles et pourtant existant du sang, Astoria était également une bonne amie de Medhi, un Bakkali pur et dur. Ce dernier était à la présidence et à la gérance de tout ce qui concernait de près ou de loin les familles de sang pur. Vous comprenez donc bien que, même en dépit de tout cela, qu'ils se serait tout de même connu et côtoyé d'une façon ou d'une autre. D'autant plus que Goya Bakkali était elle aussi Directrice d'un département au Ministère de la magie à Londres. Alors, pas de doute possible, les Bakkali, les Malfoy et les Greengrass étaient depuis toujours - ou presque - étroitement liée. Disons seulement que leurs liens subtiles de sang et que les sombres idéaux qu'ils partageaient et nourrissaient depuis si longtemps, leurs assuraient plus ou moins à tous et à chacun une bonne entente - pour ne pas dire une simple tolérance respective vis à vis de certains.

Quoi qu'il en soit, Astoria avait été grandement ravie de recevoir son invitation. Elle aimait beaucoup les mariages, bien que c'était la première fois qu'elle était convié à un mariage mixte - un mariage mêlant deux origines pour le moins très différentes l'une de l'autre - voilà simplement ce qu'Astoria voulais dire par mariage mixte. Une chose qu'elle avait grande hâte de voir de ses propres yeux, bien qu'elle allait devoir patienter encore un peu car, la veille du mariage une soirée allait avoir lieu mais, cette dernière était exclusivement réserver à la famille proches des mariés. Drago et elle ne serait donc présent que le lendemain pour la cérémonie du mariage et la fête prévu juste après celui-ci. Et cette dernière était elle spécialement prévu pour les proches certes mais, surtout pour les amis - d'après ce que Medhi avait pu lui en dire. Alcool, danse, fumer et autres débauches. Songeait elle alors. Astoria semblait presque s'en délecter d'avance tant elle avait besoin de se détendre un peu. Avec toutes ses affaires en cours au Ministère, cela n'allait point lui faire de mal de changer un peu d'air - même le temps d'un instant. De ne se soucier de rien d'autre que la fête, des tenues qu'elle allait porter et du nombre de verre qu'il lui serait alors donné et possible de boire. Et puis, Bali. Quel merveilleux endroit pour se dire oui. 

Tout collait et tout semblait lui convenir à la perfection. Alors la vieille au soir, pendant que les familles Bakkali et Harrinton s'extasiaient et s'adonnaient à la fête familial, Astoria elle avait passé sa soirée à faire les valises qu'il emporteraient avec eux à l'hôtel. Habituellement elle aurait confié cette tâche à son elfe de maison - Tallula - mais, avec toutes les tenues hors de prix qu'ils venaient tous de s'offrir pour l'occasion elle préférait s'en charger elle-même...

Et ce matin là donc, Astoria c'était levé aux aurores. Repassant point par point sa soirée de préparation, vérifiant et revérifiant que rien ne manquait. Et se ne fut que lorsqu'elle en fut entièrement convaincu qu'elle daignait attendre patiemment l'heure d'enfiler sa robe de cortège. Lorsque ce moment tant attendu finissait enfin par arriver, Astoria s'apprêtait de sa sublime robe de style occidental prévu pour la cérémonie. Sa robe était d'un vert émeraude pour le moins raffiné et faite de velours. Elle complétait ensuite sa tenue de quelques bijoux en or puis, elle s'en était allé aider Drago à nouer son nœud papillon - son costume était tout aussi raffiné et dans les même tons de couleur que la tenue de son épouse - laissant ainsi les garçons se débrouiller à l'étage en espérant sincèrement qu'ils en sortent par eux-mêmes. 


Un mariage paradisiaque 16f65210

Quand enfin ils furent tous fin près, les Malfoy se prirent un à un par la main avant de transplanner à Bali, directement sur la plage privatisé ou allait avoir lieu la cérémonie. Ce ne fut qu'à cette instant précis qu'Astoria regrettait presque d'avoir choisi de porter des talons hauts, car ses derniers s'enfonçaient aussitôt dans le sable. Mais, ne laissant aucunement son désarroi prendre le dessus, Astoria faisait face et ne semblait absolument pas manquer d'assurance en dépit de cette drôle de situation. Accoudée à son époux, ils cherchaient ensemble les sièges qui leurs avaient été réservé. Marchant la tête haute, la dame des Malfoy saluait avec bon plaisir tous ceux qui croisaient son regard et elle se surprenait même à échanger quelques sourires avec certains. Admirant dans le même temps les arches de fleurs qui décorait le lieu. Enfin, lorsqu'ils eurent tous pris place, une chanson se fit entendre en arrière plan et la mariée faisait enfin son entrée au bras de son père, accompagné par des enfants qui jetaient des fleurs sur leur passage. C'était une scène plutôt jolie à regarder et la mariée elle était d'une beauté et d'une jeunesse sans parelle. Puis, lorsque le père de cette dernière la confiait aux mains du jeune et très beau Bakkali, ils ne tardèrent pas à échanger leurs vœux, se promettant l'un à l'autre dans cette vie - dans la joie et dans la tristesse. Dans l'ombre et dans la lumière. Et plus que tout, ils se promirent de s'aimer à tout jamais. Astoria en eu presque qu'une larme à l'œil au moment ou ils finirent par s'échanger leurs alliances. Cela lui rappelait intensément le moment ou elle-même avait partagé ce moment si fort avec son cher et tendre il y a quelques années de cela maintenant.

- C'est si beau... Souffla t-elle.
- Eh bien, je ne suis pas très doué lorsqu'il s'agit de m'étaler en sentiment mais, je suis forcé d'admettre que la cérémonie était pour le moins réussite. Lui susurrait il à l'oreille. Voudrais tu danser maintenant ? Lui proposait il enfin lorsque les mariés avaient finalement ouvert le bal dans un sensuel tango parfaitement réalisé. 
- Avec plaisir mon Amour. Ils attendirent tout de même que d'autres membres de la famille virent les rejoindre sur la piste avant de se lancer.

Pendant un long moment, tous dansèrent au rythme du tango, de la zumba et au son de bien d'autres style de musique qu'Astoria ne connaissaient pas vraiment. Il fallait avouer qu'en dehors de la musique classique, voir même certains opéra, qu'Astoria n'écoutait pas grand chose. Mais, ce qui était certain c'est qu'elle passait un agréable moment en compagnie de tous et de son époux. S'en suivait ensuite l'annonce du repas ainsi que les nombreux discours de remerciement de la part d'un bon nombre des membres de la famille Bakkali. Remerciement et félicitations s'enchaînent donc pendant qu'Astoria en profitait tout de même pour dégustait quelques met marocain main verre à la main. Un verre qu'elle levait à chaque fin de discourt. Beaucoup usèrent de mot tendre, ampli de gratitude et d'une gentillesse sans nom. Mais, le discours qu'elle avait - et de loin - préférait était celui de Goya. Claire, amusant et bourrée il fallait bien l'avouer. Mais, les mots avait été très bien choisi et ce discourt collait parfaitement à la personnalité forte de Goya.

Le reste de l'après-midi, paru ensuite bien calme lorsque les festivité occidentale prirent fin. Mais, cela n'était qu'un mal pour un bien car, un tant soit peu de repos avant le retour à la fête était plutôt bienvenu après s'être autant lâcher sur la piste de danse et sur la nourriture. Laissant carte blanche à Scorpius et Hypérion pour le reste de l'après-midi, Astoria et Drago s'en était allait rejoindre leur chambre. La fête marocaine ne commencerait point avant 21 heure le soir même, ils avaient donc largement le temps de dormir un peu et peut-être de s'étreindre dans un langoureux câlin. Après tout pourquoi ne pas profiter de cette instant pour revivre eux aussi la douce nuit de leur lune de miel. 
Plus tard, lorsque l'heure fu venu, Astoria prenait grand plaisir à enfiler son caftan. Ce dernier était lui aussi d'un vert profond et il était orné de somptueuse broderies et joliment perlé par endroit. Admirant le reflet que lui renvoyait le miroir, elle semblait fort satisfaite du résultat. Maquillé, coiffée, elle complétait cette tenue ci d'une cape - signe de richesse selon Medhi - et de quelques bijoux - bracelet et boucles d'oreille en or. Une fois parfumé, elle aidait Drago à enfiler son Jababor, lui avait optait pour des tons on ne peu plus sombre que son caftan.

Un mariage paradisiaque 405b5010


- Tu le porte merveilleusement bien, malgré ton air très british.
- Et toi alors, j'aurais presque envie de t'épouser une seconde fois en te voyant ainsi. Tu es parfaite.
- Presque ? Demandait-elle en levant un sourcil.
- Je t'épouserais tous les jours de ma vie si c'était possible. Tu le sais. Corrigeait-il remarquablement bien. Satisfaite de cette réponse, elle l'embrassait tendrement.

Laissant les garçons, qui avait entre temps rejoint la chambre pour se reposer à leurs tours, les époux Malfoy eux s'en allaient bras dessus bras dessous jusqu'à la salle des fêtes de l'hôtel. Ils arrivèrent juste à temps pour voir les mariés arriver en tapis volant. Très original et de circonstance. Songeait alors Astoria ravie du spectacle. Ils prirent ensuite place dans, ce qui ressemblait fortement à des trônes fait de bois, emplis de coussins et de velours. Un orchestre se mit à chanter dans le même temps, la fête pouvait enfin commencer. Devant les mariés, une haie de personnes s'étaient formée pour les accueillir, les saluer et les féliciter une énièmes fois. Des feux d'artifices firent également leurs entrées pour enjoliver la fête. Plus tard, la mariée avait une nouvelle fois changée de tenue, elle avait troqué sa tenu d'arrivé pour un caftan beige, tout aussi magnifique que le précédant. Astoria n'avait de cesse de l'admirer, profitant tout de même de la soirée. Dansant volontiers lorsque Drago l'invitait, buvant quelques verres et discutant avec grand plaisir lorsqu'elle avait l'occasion d'échanger quelques mots avec Medhi, Mycroft et Goya. Elle en avait également profiter pour faire davantage connaissance avec le reste de la famille Bakkali et certains membres de la famille de Jane à présent une Bakkali elle aussi, il fallait pas l'oublier. La soirée suivait alors son court dans les chants, la musique, la nourriture qui était elle aussi divine. Et au petit matin, lorsque la mariée avait enfiler sa dernière tenu - qui annonçait dans le même temps la fin de la soirée - Drago semblait quelque peu soulagé. Il n'avait pas l'habitude de ce genre de soirée et les quelques verres qu'il avait bu commençait à lui monter à la tête. Astoria, pour sa part, s'amusait comme une folle - bien qu'elle commençait elle aussi à ressentir les effets de l'alcool. 

Enfin, lorsque Jane fit sa dernière apparition dans son caftan beige au côté de Thaddée, tous les invités virent former une dernière haie d'honneur dans des applaudissements vives et enjoués. Ils étaient alors sur le départ, vers ce qui Astoria le souhaitait pour eux, une lune de miel inoubliable.


Dernière édition par Astoria G. Malfoy le Mer 18 Nov - 8:57, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Sylvius Césarius
Directeur Poudlard
Sylvius Césarius


Date d'inscription : 01/08/2014
Messages : 863

Un mariage paradisiaque Empty
MessageSujet: Re: Un mariage paradisiaque   Un mariage paradisiaque EmptyMar 17 Nov - 20:40

Je n'en avais pas envie mais j'avais dis que je ferais des efforts pour aplanir les différents entre Medhi et moi.
De plus, j'aimais bien Jane et elle nous avait aidé à préparer la potion dont nous nous apprêtions à bombarder le monde pour que le secret de notre existence soit de nouveau actif et que cette guerre stupide cesse. Il était temps de revenir au temps d'avant celui où peu de moldus savaient que nous existions et qui nous étaient chers.
J'attendais en bas de l'escalier en coustume avec les deux jumeaux.
Ma fille et ma femme descendirent de l'étage, elles étaient splendides toutes les deux.
- Mon amour, tu es radieuse. Les années n'ont pas de prise sur toi.
Elle rougit et se contenta de venir prêt de moi et de réajuster ma cravate.
- Et toi, toujours aussi charmeur, c'est bien pour cela que je t'aime comme au premier jour.
- Allez nous sommes deux.

Les enfants nous regardaient avec les yeux écarquillés comme à chaque fois que notre amour s'étalait au grand jour. Nous sourîmes et nous primes la main.
Les enfant les prirent et nous transplanames vers le lieu du mariage.
Il y avait déjà beaucoup de monde ce qui nous permis de rester discret, je détestais pas dessus tout me faire remarquer ! Déjà parce que je préférerais la discrétions et ensuite car je n'avais aucune envie de commenter la guerre, dire non aux nombreuses sollicitation pour redevenir Ministre de la magie.
Je vis quelques anciens collègues que je saluais de la tête et nous nous éloignâmes.
Je vis au loin Mat et Téodora que je saluais de la tête, Mat me répondis, il souriait ce qui était bon signe. - Mat est là, me dis Mafalda
- Oui, je l'ai vu.
- Thadée et lui sont proches ?
- Non, je pense que c'est jane qui l'a invité. Mais comme Medhi et Téodora sont très proche, il est possible qu'elle soit là pour cela aussi. Le principal, c'est qu'ils soient présents et qu'ils s'amusent.

Ma femme ne me répondit rien, se contentant de m'embrasser.
Les enfants virent leur cousine et partirent la rejoindre tandis que Seth restait proche de nous.
- Ne t'inquiète pas Seth, personne ne sait qui tu es.
- Oui Sylvius.
Je voyais bien qu'il s'inquiétait quand même mais la musique commença et la cérémonie débuta.
Nous vîmes passer Tahdée et jane. Elle était vraiment resplendissante.

- Te te souviens ? me sussura Mafalda
- A jamais ! répondis-je en lui prenant la main pour que nous puissions nous approcher.

Un peu plus loin, je vis Medhi, je lui fis un grand signe de main tandis que je m'approchais de Jason qui se trouvait la avec Malory sa fiancé.
Revenir en haut Aller en bas
https://thetenebrospoudlard.forumactif.org
Thaddée Bakkali
Professeur de Magie Noire
Thaddée Bakkali


Date d'inscription : 15/11/2019
Messages : 180

Un mariage paradisiaque Empty
MessageSujet: Re: Un mariage paradisiaque   Un mariage paradisiaque EmptyMer 25 Nov - 16:00



- Ca y est, Madame Bakkali, nous l'avons fait Tu es à moi seul maintenant ! Plus d'excuses pour te faire appeler miss ! Tu es devenue une Lady à présent ! - Lui susurrais-je à l'oreille. - Madame Jane Harrinton Bakkali. Ça sonne bien, je trouve !  répliqua-t-elle en me souriant et m'embrassant sur la lèvre.

J'étais aux anges ! Dansant un tango avec ma femme (vous allez souvent m'entendre dire ça, "ma femme" !!) ! Elle se débrouillais plutôt bien ! Les leçons que je lui avas donné quand j'insistais pour qu'elle danse avec moi avaient donné leur fruit ! Je faisais cependant garde à ne pas effectuer des mouvements trop techniques, histoire qu'elle ne se casse pas la figure parterre ou qu'elle se fracture une cheville ! Nous dansions entourés des autres danseurs et danseuses qui étaient nos invités, murmurant de paroles douces et des petites vans, rigolant à voix basse, profitant de notre journée à nous et préparant secrètement nos plans pour la nuit. Vous imaginez bien que cette nuit, après les festivités, il va sans dire que nous n'allions pas beaucoup dormir ! Non, nous avions d'autres plans en tête, des plans qui commencent par S... ou par B; comme vous voulez !

Après avoir fini de danser, nous passâmes à table et je fut ravi de voir le fabuleux banquet que le traiteur engagé ainsi que les cuisines de l'hôtel nous avaient préparés ! Un mélange de cultures, d'odeurs et de saveurs de d'Orient à Occident. Installés à la table centrale, nous mangions en riant et passant un excellent moment à papoter avec nos familles qui continuaient de nous féliciter tandis que j'arborais un regard fière et un sourire de bonheur. Mon fils aîné quitta un moment la table des enfants et vint me serrer dans ses bras puis posa un bisou sur la joue de Jane. - Je dois t'appeler maman, maintenant? - Lui demanda-t-il. - Nous rîmes devant l'expression de son visage, un peu comme les chiots qui découvrent un nouveau jouet. Voyant le désarroi de Jane, je répondis à sa place - Tu peux continuer à l'appeler Jane mon grand, ce n'est parce que Jane est et moi sommes mariés que Willow n'est plus ta mère ! - Il nous sourit et prit nos tête pour les rapprocher afin que Jane et moi nous embrassions devant lui. - Allez file, petit malin ! - Dis-je lui collant une tape sur la fesse avant qu'il ne parte en courant et riant rejoindre ses copains de Poudlard, pour leur dire "papa et Jane se sont fais un bisous sur la bouche, beeeeurrrk !"

Après avoir mangé, Madame Phalange, souvenez vous d'elle, mon ancienne logeuse ainsi que Dolores, notre gouvernante, qui étaient toutes deux devenues de véritables amies et alliés, nous ramenèrent nos bébés. Je pris Elvira sur les genoux, Jane avait Ezra. Je les remerciais pour tout ce qu'elles avaient fait pour nous et ce qu'elles faisaient encore, puis elle retournèrent s'assoir à leur table avec d'autres invités moins virulents que les Bakkali et compagnie. Arriva donc l'heure des discours. Les parents, mon frère et mes sœurs, quelques amis, chacun et chacune à sa façon, nous avaient souhaité beaucoup de bonheur et une longue vie à deux.

Arriva le moment du dessert, et nous nous dirigeâmes tous vers la grande table en bord de mer où était dressée une énorme pièce montée de 7 étages, et d'autres gâteaux moins imposants étaient aussi disposés sur la table si jamais la pièce montante n'aurait pas été suffisante pour nourrir tous nos convives. La surprise fût de taille lorsque je vis la petite sculpture en sucre sensées représenter les mariés, tout sur le pic de la tarte. Toujours dans l'originalité et l'extravagance, mon cher frère qui s'était occupé de la commande avait eu la très bonne idée de nous représenter Jane et moi en position Levrette. Je sentis la gêne monter en moi, pas vis à vis de moi, non; ça n'a jamais été un secret pour personne que ma vie sexuelle battait son plein depuis mes 14 ans ! J'étais gêné pour Jane qui devint rouge de honte puis se laissa enfin aller aux rires lorsqu'elle vit que tout le monde s'en foutait et qu'en effet, le clin d'œil que nous avait fait Mehdi avec cette idée était loin d'être faux !

Plus tard, quand nous finîmes de manger, tous remplis à n'en plus pouvoir et le diabète sur le point de faire son apparition suite au sucre que nous avions ingurgité, nous prîmes tous congé et chacun fît sa vie, attendant la grande fête, celle que j'avais préparé depuis des mois sans donner le moindre détail à Jane. C'était les parents qui payaient et vu la quantité de zéros qu'il y avait dans marqués dans leur chèque de Gringotts, il était hors de questions que je prive mon épouse du plus beau, du plus joyeux, du plus romantique et fantastique des mariages du monde ! Ce qui allait suivre cette nuit était digne des comptes de fées et de princesse, et, c'était le cas de le dire, Jane était une princesse. MA princesse, pour être exacte !!

Nous n'étions que tous les deux, allongés dans ce grand lit. Les jumeaux faisaient leur siestes sous le regard bienveillant de Dolores et Izaskun Phalange. Avec Jane nous avions ce petit truc à nous. Ne rien dire pendant un long moment, juste profiter du bonheur d'être ensemble, en nous contentant d'exister et de nous aimer. Nous n'avions pas besoin de parler, juste être l'un près de l'autre. Un caresse sur la joue, une mèche de cheveux remise derrière l'oreille, une pichenette, et nous voilà relancés pour la deuxième fois de la journée dans une chorale d'orgasmes et de gémissements, puis lentement, poétiquement, nous nous endormîmes. Heureusement, Jane avait pensé à mettre un réveil sur son appareil moldu, un "téléphone portable" je crois que ça s'appelle. Tellement efficace et pratique que même Mehdi s'en était acheté un ! Le réveil sonna à 19:00, et après une long moment passé sous la couverture à nous frotter les jambes l'un contre l'autre et ricaner doucement en nous embrassant, nous nous levâmes pour nous préparer pour la fête qui devait avoir lieu deux heures plus tard.

Même rituel que ce matin, nos familles pénétrèrent dans la suite sans crier garde et nous trouvèrent dans le lit, nus, recouverts par les draps. - C'est pas vrai, encore?! - S'exclama ma mère. - Mes enfants, vous aurez tout le temps du monde pour cela, allez, levez vous ! Jane, suis moi ! - Mon frère me tira hors du lit et ma mère tira Jane de son côté et nous poussèrent chacun vers une direction pour nous préparer. Jane allait être pouponnée par les femmes et moi, par les hommes ! J'étais impatient de découvrir ceux à quoi Jane ressemblerai une fois son caftan sur le dos. J'étais persuadé qu'elle serait absolument magnifique !

Mon frère m'apporta mes habits. Contrairement à Jane, j'avais le choix entre me changer chaque fois qu'elle devait changer de tenue ou garder la même tout le long de la soirée. Je fis donc une entorse à la tradition et décidait de garder le même jabador beige accompagné de son selham (cape) de la même couleur, chaussettes blanches, babouches beiges et bague de mariage. Les cheveux bien coiffés, la barbe taillée au millimètre, je me faisais retoucher par mon père les quelques détails infiniment petits mais qui faisaient toute la différence, comme par exemple un poil de barbe qui serait plus long que les autres. J'étais prêt. Aillant largement d'avance sur Jane, j'en profitais pour passer du temps avec mon beau frère et mon beau père, qui avaient été aidés par Mehdi et Mycroft à enfiler leurs habits traditionnelles. Il faut dire que les nombreux lacets à nouer, les boutons des jabadors, plus compliqués à fermer que les boutons de chemises, étaient tout un art à exécuter. - Vous êtes à l'aise dans vos vêtements? - Questionnais-je pour m'assurer qu'ils leurs convenaient et qu'il étaient bel et bien à leur taille. - Oui, oui, c'est très bien ! Et très beaux vêtements. J'aime beaucoup votre... selham...? C'est comme ça qu'on dit? - Questionna le père de Jane pour me montrer qu'il s'intéressait à moi et à ma culture. - C'est cela, un selham. Vous voulez l'essayer? - Répondis-je en dénouant le lacet au niveau de mon cou sans lui laisser le temps de répondre et plaçant l'habit sur ses épaules. J'attachais le nœud comme il se doit et je pris mon Tarbouch puis lui mettre sur la tête. - Voilà, un vrai marocain ! - M'exclamais-je. Il se regarda dans le miroir et se trouva bel homme, se mettant de face et de profil alternativement, se complimentant lui même, ce qui me fit sourire. Il me rendit mes vêtements puis nous allâmes à la bâtisse où devait avoir lieu le mariage.

Nous autres les hommes arrivâmes sur les lieux avant les femmes, non pas par tradition mais pour vérifier que tous les présents qu'un mari doit offrir à sa femme sont bel et bien tous là. Deux coffres forts remplis de parures, d'argent, d'or et de tissus luxueux, bracelets, colliers, strass, perles, diamants... Une caverne d'Ali Baba ! Ces présents offerts par le marié et sa famille servent de garantie pour prouver que l'homme est capable de subvenir aux besoins de son épouse. C'était la tradition, et tout ce qui était dans ces coffres s'ajoutait au patrimoine de l'épouse en question. La garde montée, me fit un salut faisant incliner leurs chevaux devant moi et présentant leurs Barouds (fusils oriental) ou leurs sabres. L'orchestre des Gnawa (musique subsaharienne) commença à jouer des musiques traditionnelles de fêtes pour chauffer l'atmosphère jusqu'à l'arrivée de la mariée. Et elle ne tarda que peu à arriver. Une limousine blanche décorée de rubans et de roses colorées approchais, ses phares illuminant toute l'allée. La voiture vint se garer à mon niveau, et Mehdi, en tant que frère du marié, ouvrit la porte et présenta sa main à Jane pour l'aider à sortir. Je fût littéralement stupéfixé face à elle. Le caftan lui allait à ravir ! Si bien que je ressentis un frisson sous le pantalon de mon jabador ! , Elle était parée d’un caftan bleu nuit et richement brodé d’or, avec une traine de la même couleur mais tout en voilage transparent, ainsi que d’une tiare et d'autres bijoux.

- Tu es merveilleuse ! - Lui dis je lorsque je pris sa main dans la mienne, traversant la haie d'honneur que formaient les cavaliers de la Fantasia, accompagnées par une armée de Naggafat (Prêtresses) qui chantaient des louanges en arabe afin de nous bénir, nous protéger et nous accompagner dans ce voyage que nous entamions. - Je ne suis pas habituée mais tout ça est très joli même si ce n’est pas mon genre habituel. - Répondit-elle un peu submergée par tout ce qui se passait. - T'inquiète pas chérie, tu y prendras goût ! Regardes comme tout est super ! C'est magique ! - M'exclamais-je le sourire d'oreille à oreille. Arrivé un certain moment, nous bifurquâmes sous les indications du maître de cérémonie vers un petit couloir étroit et nous arrivâmes vers une cours dont le sol était fait de marbre. Au dessus, un tapis ! Exactement ce que j'avais demandé ! Je devais remercier Bashar de m'avoir ramené ça d'Egypte ! Un magnifique tapis volant au motifs orientaux sur lequel Jane et moi prîmes places, confortablement assis - Je me suis dit qu'un peu de hauteur te ferait plaisir ! - Puis caressant la surface de ma main, celui ci commença à léviter en douceur, et nous entraîna à une centaine de mètres au dessus du sol ! - Comme dans Aladdin ! - S'exclama-t-elle surprise. - Regardes mon amour, profites de cette vue ! Cette nuit, je t'offre Bali !

Volant dans le ciel noir et étoilé de l'île, le spectacle qui s'offrait à nos yeux était merveilleux ! Nous pouvions voir la végétation de la jungle au loin, dense et ténébreuse cachant tous ses mystères, les cascades déversant leurs eaux dans la mer et les rivières, explosant contre les roches et les récifs en mille écumes, en dessous de nous, les lumières de la ville qui brillaient timidement face à l'immense salle des fêtes de l'hôtel d'où échappaient voix, rires, et chansons mélangés au bruit des services de thé à la menthe, jus, petits gâteaux ou verres d'alcool !M'inclinant légèrement vers la droite, je dirigeais le tapis vers le l'endroit où se tenait la fête et où tous les invités nous attendaient, nous les mariés. Nous arrivâmes et descendîmes du tapis main dans la main sous les acclamations de tous. Le tapis s'envola vers la petite cour où nous l'avions pris. Jane et moi nous dirigeâmes vers nos trônes, en souriant sincèrement à nos invités, répondant aux félicitations et remerciant tout le monde de leur présence. Des flash d'appareils photos brillaient dans tous les sens, tout le monde voulait nous approcher ! S'en était presque étouffant !

Une fois assis, les festivités commencèrent. L'orchestre entonna un chant marocain pour ouvrir les festivités, hommes et femmes de tous les âges dansaient traditionnellement ou du moins, essayaient de le faire, mais tous dans la bonne humeur. Une femme d'un certain âge, de petite taille, rondelette et toute ratatinée, arriva. C'était La Hannaya (tatoueuse au henné) Elle installa son petit tabouret en osier à côté de Jane qui me regarda intriguée - Laisse toi faire ! - Lançais-je d'une vois rassurante. Elle sortit une seringue et prépara le henné dans un bol. Elle versa de l'eau bouillante dans le bol puis ajouta la poudre de henné, puis commença à remuer une petite cuillère dedans pour mélanger et aérer la substance. Ensuite elle pressa avec la force ses petits doigts potelés 2 citrons entiers puis se remit à mélanger la mixture qui commença à prendre une teinte grisâtre, pas très agréable à regarder, et enfin, elle ajouta la touche finale, un yaourt nature, qu'elle mélangea avec tout le reste. Elle prit la seringue d'une main et demanda à Jane d'ouvrir sa main et de la poser sur l'accoudoir de son trône. La Hannaya se mit alors à l'ouvrage, dessinant doucement et méticuleusement des cercles et des lignes, des points, des angles sur la peau douce de mon épouse, tout en soufflant doucement de l'air de ses poumons pour faire sécher le liquide au fur et à mesure, afin de pouvoir tatouer la deuxième main par la suite.


Un mariage paradisiaque 2dfd9010


Vint mon tour, et malgré ma réticence car je n'aimais pas la texture du henné et cela depuis mon enfance, elle finit tout de même par me dessiner un soleil sur la paume de la main et au centre, le signe du Taureau, mon signe à moi. - Shokran a lalla ! (Merci, Lady)- Lui dis-je gentiment pour la remercier. Elle fit une révérence et je fît un signe de tête à Mehdi pour qu'il l'emmène se restaurer et qu'il lui donne quelques billets. - Fais gaffe à pas salir ton caftan avec le henné, Goya risquerai de faire une syncope ! - Déclarais-je riant doucement.

Je me levais pour danser parmi les invités et Jane fît de même. La danse marocaine, pour les femmes, consistes un mouvement alterné du bassin et le haut du corps, les bras ouverts dans les aires et faisant cliqueter leurs bracelets et autres bijoux, dont la Mdamma (ceinture en or ou en argent avec des pierres précieuses incrustées.) au rythme de la musique. Les hommes... Les hommes on a pas de danse exacte à suivre, on fait juste les cons en bougeant n'importe comment, improvisant des pas, sautant dans tous les sens, balançant nos bras en avant et en arrière imitant les femmes... ! Et puis, le gong fût sonné. Il était temps d'assister au spectacle des Tbourida (Cavalerie). Assis sur des bancs de pierres couverts de coussins en velours, le spectacle fût effarant ! Les cavaliers armés de leurs Baroud (mousquets) faisaient un défilé devant nous, l'un après l'autre présentant leurs montures puissantes et musclées, soigneusement décorées de parures orientales et tatoués au henné, puis ils allèrent tous se placer au fond du grand paddock. Au signal de leur chef, ils arrivèrent tous au triple galop et à trois mètres de nous, ils levèrent leurs armes au ciel et tirèrent un coup une fois. La fumée des mousquets enveloppa le ciel quelques secondes, le temps pour eux de retourner au fond du terrain et refaire leur numéro. Le bruit des coups de feu était impressionnant ! Il nous fallait, les deux premiers coups, quelques secondes pour retrouver notre ouille. Ensuite s'en suivit un spectacle de voltige à dos de cheval ailé. Les cascadeurs étaient absolument divins dans leurs costumes noirs brodés d'argent. Et leurs compagnons à quatre pattes étaient tout aussi impressionnants que leurs semblables non-ailés. Des figures de voltige furent effectuées au sol comme dans le ciel ! Malgré l'habitude de fréquenter ce genre de spectacles, j'en était toujours aussi hypnotisé. Mais je réussis à détourner mon regard du spectacle pour regarder Jane. Je voyais l'éclat du bonheur dans ses yeux et son sourire impressionné.

Après le spectacle équestre, vint le moment où la famille du marié, c'est à dire, ces bons vieux Bakkali et associés, de présenter les deux coffres remplis de cadeaux à la marié, et les déposer à ses pieds sur l'estrade où étaient nos trônes, fermés. Puis le traditionnel échange: La marié fait manger une datte son épouse, elle fait de même, puis c'est à son tour à elle de lui faire boire un gorgée de lait dans un verre de cristal orné d'argent, et ensuite ce fût à moi de lui faire boire. Nous nous assîmes de nouveau puis une danseuse de Belly Dance fit son entrée. Hum ! Comment dire? Je ne prétends pas tromper celle qui venait à peine de me dire oui, mais je dois avouer que cette jeune femme à la chevelure noire et aux formes généreuses avait de quoi me titiller ! - PASSONS, AVANT QUE JANE NE M'ETRANGLE ! -




Après ce spectacle, Jane se leva et s'éloigna de moi pour suivre Goya. Je la pris la le poignet, comme lorsqu'elle me tourna le dos à St'Mangouste. Elle se tourna vers moi - Je t'aime - Ma voix était couverte par la musique et le bruit mais je savais qu'au mouvement des lèvres elle avait compris. Elle me sourit puis suivit ma sœur qui s'impatientait. Elle était partie changer de tenue. - Tout vas comme tu veux petit frère? - Me dit Mehdi qui vint s'assoir à la place de la mariée, une coupe de champagne à la main et Mansour sur les genoux. - C'est super papa ! Je veux que tu te maries tous les jours ! - Je ris face au commentaire de mon fils qui passait un excellent moment. J'avais eu l'occasion de le voir danser lui aussi mêlé à la foule avec ses copains de l'école. Je fis un signe à mon fils pour qu'il approche et je l'embrassais avant de le laisser rejoindre la piste de danse pour tenter sa chance avec la danseuse de charme. Je me tournais alors vers mon frère. - Oui, c'est plus que ce que j'espérais ! Merci à vous tous pour tout ça, vraiment ! Je suis au paradis ! - M'exclamais-je en hurlant pour me faire entendre. Je lui pris sa coupe de champagne et avalait son contenu cul-sec, mais je failli m'étrangler lorsque je vis Jane arriver dans sa deuxième tenue, un somptueux caftan blanc pur. Je me levais pour l'accueillir et Mehdi quitta la place de Jane, chantant en chœur les prières des Naggafat. Les valets arrivèrent avec deux Amariat, deux coupoles en bois peintes en or, décorées et remplies de coussins. Jane et moi prîmes place chacun dans le sien et en quelques secondes, les valets nous portèrent sur leurs épaules, nous faisant tanguer dans tous les sens au rythme des chants et de la musique. Moi je suivais le rythme en applaudissant et je regardais Jane en riant face à ses efforts pour maintenir l'équilibre tout en essayant de danser en bougeant les bras. J'en était plié de rire !! Les valets se rapprochèrent pour nous maintenir côte à côte, et j'en profitais pour embrasser Jane. Je lui tint la main tandis que les invités nous acclamaient de nouveau. Nous étions roi et reine.

Les valets nous déposèrent au bout d'une vingtaine de minutes. Il était temps que les mariés aillent s'amuser avec le reste des personnes présentes. Nous nous sommes donc mêlés aux invités et nous avons dansé avec eux, bu du thé, rigolé, parlé, et bien entendu, quelques baisés furent échangés lorsque poussés par la foule, nous nous retrouvions l'un à côté de l'autre.

Il devait être environ six heures du matin, le temps était passé beaucoup trop rapidement ! Jane repartit avec Goya, pour enfiler sa toute dernière tenue qui devait être assortie à la mienne. Elle revint dans un caftan beige avec une longue cape accrochée à sa taille. Elle arborait une couronne de lauriers en or et des boucles d'oreilles en feuille de laurier, en or elles aussi. La dernière représentation eut lieu, un jongleur-cracheur de feu. Le feu représentant le danger et la passion, c'était exactement ce qui nous définissait notre couple. Les flammes étaient impressionnantes d'autant plus que cet homme était un crac-mol et donc dénué de toute magie. Aucune tricherie dans son œuvre !

Enfin, accompagnés par l'orchestre et le chœur qui chantait l'Avé Maria de Caccini en œcuménisme religieux synonyme d'amour et de paix, l'heure arriva pour nous de quitter la fête. Les invités pouvaient continuer s'ils le souhaitaient mais les mariés devait partir passer "leur première nuit ensemble." Une véritable pantomime mais bon ! C'était comme ça ! Une licorne blanche à la queue et crinière teinte au henné nous attendait à la sortie de cet espèce de palais. Elle était majestueuse, toute en muscle, respirant la puissance. Sa crinière et sa queue étaient tressés, ses sabots noirs brillaient au clair de lune et sa corne était taillée comme un dard. La selle marocaine qui reposait sur son dos était de couleur or avec des broderies rouges et vertes; un code de couleurs qui représentait d'une part le drapeau de mon pays et la couleurs des lions, symboles de celui-ci.





Un mariage paradisiaque Selle10

- Après toi, mon amour ! - Jane monta sur l'animal et je pris place derrière elle, l'entourant avec mes bras pour tenir la bride. Sous une dernière vague d'applaudissements, nous partîmes au petit trot d'abord puis au galop, direction Villa ThaJane, la maison que Goya et Mycroft nous avaient offert en cadeau de mariage. Nous allions donc découvrir à quoi elle ressemblait et passer notre toute première nuit ensemble là-bas. Nous avions un peu perdu de vu les enfants, mais avec leurs grands parents ainsi que Phalange et Dolores, nous étions tranquilles car ils étaient en sécurité.
Après un quart d'heure de cavalcade au bord de la mer, sentant la brise fraîche du matin et les écumes des vagues nous éclaboussait aux rythme du galop de la licorne, nous nous aventurâmes dans un petit sentier de sable, couvert de végétation sauvage. Le chemin était sombre, seuls quelques frêles rayons du soleil levant arrivaient à traverser l'abondante verdure, et puis là, devant nous, dans une petite clairière, se dressait une belle villa à la fois rustique et moderne, à l'effigie de Jane et moi.


Un mariage paradisiaque Bali10


- Eh bah putain... ! - M'exclamais-je ébloui par les lumières qui décoraient la maison. Nous descendîmes de la licorne que je lui mis une tape sur le flanc pour qu'elle reparte à la salle des fêtes. - Waouh c'est magnifique ! Je ne m'attendais vraiment pas à ça ! - Main dans la main, toujours avec nos habits marocains, nous fîmes le tour de la maison pour voir à quoi ressemblait l'extérieur, pour commencer. Il y avait des guirlandes colorées accrochées aux arbres devant l'entrée, petit paillasson avec écrit dessus Just Married et des rubans avec des bouquets de fleur étaient disséminés sur les troncs d'arbres, les rebords des fenêtres et les colonnes en bois. A l'arrière, descendant des marches en pierre, nous découvrîmes une très belle piscine avec de la buée qui en sortait et qui valsait dans les lumières reflétées, provenant de l'intérieur. Des transats étaient posés devant, sous des parasols fermés, un petit bar-club au coin du mur. - [Je te laisse décrire l'intérieur si tu le souhaites] - Le tour de la propriété fini, nous retournâmes à l'avant où, sous une pierre marquée d'une rose, se trouvait la clé de notre nouveau petit nid. Nous entrâmes et découvrîmes les nombreux cadeaux portant des rubans et des étiquettes avec les noms des personnes nous les aillant offerts. Mais la fatigue était bien trop présente pour nous amuser à les découvrir de suite ! Nous continuâmes la visite de la maison et je remarquais un grand globe terrestre, comme celui qui était chez nous. Je m'approchais et tentais de l'ouvrir. Bingo ! Un pot rempli de glaçons tenait au frais une bouteille de champagne Dom Perignon 1959, de Moët & Chandon. A côté du pot étaient posées deux coupes de cristal fin sur lesquelles étaient gravés notre date de mariage. Je me tournais pour voir Jane mais elle avait disparu. Je pris la bouteille et les coupes puis me lançais à sa recherche dans cette maison que je devais encore découvrir. Une petite partie de cache-cache à 06:30 du matin, pourquoi pas ! Je répétais son prénom dans la maison lorsqu'enfin je découvris une porte entre-baillée. Je la poussais doucement - Jane? - Et suivit la trace de ses vêtement qui étaient tous éparpillés en quasi-ligne droite, vers une autre porte. J'ouvris cette dernière et je trouvais Jane dans la baignoire, avec juste assez d'eau pour recouvrir ses tétons. Un frisson me traversa le dos. Je posais la bouteille et les coupes sur le comptoir et commençais par retirer mon selham, mes babouches, mes chaussettes puis mon jabador, me retrouvant en boxer. - Je sais que tu ne bois pas, mais aujourd'hui est une occasion spéciale. Je veux t'enivrer jusqu'à l'extase ! - Je retirais le seul tissus qui couvrait mon intimité, laissant libre champ à "Mini Thaddée" qui avait pris en taille et en muscle à la vue de cette Jane nue qui me rendait fou ! Je me plongeais à mon tour dans la baignoire et embrassais la mère de mes enfants. - Tu es ma femme, j'en reviens pas ! - Dis-je en riant, n'arrivant toujours pas à réaliser que ça y est, nous étions mariés ! - Je veux que tu me fasse une promesse ! Promets moi que quoiqu'il puisse nous arriver, nous resterons toujours soudés ! - Je servis le champagne dans les coupes - Alors? A nous? - Nous trinquâmes et fîmes l'amour encore une fois. Je ne me lassais et ne me lasserai jamais de son corps. La preuve encore fût qu'une fois partis nous coucher, j'enchaîner avec trois rounds supplémentaires avant de tomber d'épuisement sur ses seins, aux alentours de 09:00 du matin.
Revenir en haut Aller en bas
Goya Bakkali
Membre de la Salamandre
Goya Bakkali


Date d'inscription : 20/02/2018
Messages : 55

Un mariage paradisiaque Empty
MessageSujet: Re: Un mariage paradisiaque   Un mariage paradisiaque EmptyLun 21 Déc - 13:59

Réveil.

Le cheveux en bataille, un filet de bave dégoulinant de la commissure de ma lèvre finissait sa course sur mon oreiller peinturluré de maquillage. Les yeux mi- ouverts, j'essayais de me resituer dans le temps et dans l'espace. Doucement, je me levais le corps tremblant de fatigue. J'avais soit beaucoup trop dormi soit pas assez ! - Ma foi… ! - Dis-je le dos appuyé contre le sommier su lit, passant un main dans les cheveux puis massant mes yeux et le haut de mon nez. Coup d'œil à droite, coup d'œil à gauche, je constatais que Mycroft n'était pas là mais je l'entendais marcher dans le séjour de notre suite. Je savais que c'était lui rien qu'à ses pas, et je savais qu'il était entrain de s'habiller car comme il fait toujours, il s'habillais en dansant et chantonnant des paroles de chansons. - Pffff.... Et merde, le mariage... ! MYCROFT  !! - Gueulais-je. Mon mari arriva dans la chambre. - Chéri, tu me faire couler un bain et commander une tisane s'il te plaît?

Mon mari acquiesça sans mot dire et je trouvais enfin la motivation de quitter le lit. Je retirais ma robe qui avait pris plus que cher lorsque je dormais. Elle était toute froissée et mon collier m'avait laissé des traces de quasi strangulation à force de bouger dans le lit en dormant. Je me précipitais dans le bain et allumais une cigarette, puis Mycroft m'apporta ma tisane lorsqu'un des employés de l'hôtel la ramena. - Merci. Tu es déjà prêt... J'ai dormi longtemps? - Questionnais-je regardant mon mari arborant son beau jabador en velours gris avec ornements blancs cousus à la main et ses babouches blanches. - Tu as dormi 7 heures chérie... Heureusement cette nuit nous faisons la fête, tu seras en pleine forme ! Et évite de trop picoler cette fois !

Je lâchais un simple "hmm" à sa remarque quant à mon alcoolisme. Oui j'aime la boisson. Siroter un verre toute seule ou boire jusqu'à l'ivresse lors d'une cérémonie, j'aime être en état d'ébriété, ça me permet de fuir un peu ce monde de fous dans lequel nous vivons et les problèmes qu'il engendre. Enfin bref, j'essuyais cette pensée dans revers de main et profitais de mon bon bain et de la tisane bien chaude.
Une fois mon bain fini, je me dépêchais de me préparer à mon tour. Le mariage marocain aurait lieu dans une heure environ.


Un mariage paradisiaque 4ca2e810


Prête ! Caftan, parures, talons hauts, maquillage, coiffure… J'étais divine ! Calix quant à lui portait un jabador vert émeraude avec des ornements argentés et un selham rouge sang. On aurait dit le drapeau du Maroc ! Mais tant mieux, c'est ce qu'il souhaitait ! Bras dessus, bras dessous et notre me tenant la main, nous arrivâmes au somptueux restaurant que Thaddée voulait pour la cérémonie. Et quelle cérémonie ! Des spectacles de belly dance, de tbourida, de belly dance, des plats qui circulaient dans tous les sens, des serveurs qui couraient à droite et à gauche, de la musique, des chats, des danses, de la joie, des rires, du champagne, des feux d'artifices, des cracheurs de flammes... !! Absolument extraordinaire. Le matin venu, les jeunes mariés s'éclipsèrent à dos de licorne et au triple galop vers la villa que Mycroft et moi leur avions offerts pour leur nuit de noces. Comme s'ils en avaient besoin teh ! Lorsque tous les invités commencèrent à partir, je remarquais que les deux grandes malles où étaient les présents que la famille du marié offre à la fiancée étaient restés là. Ils avaient les hormones en bataille ou quoi?! A quel moment on oubli des trésors pareille pour aller jouer à faire des bébés?!
D'un claquement de doigts, les deux malles se mirent à flotter et me suivre. Je quittais le restaurant accompagnée de ma mère, mon mari, mon frère, mon fils et mon père et nous nous dirigeâmes vers l'hôtel pour nous reposer. Une fois dans la suite je claquais des doigts à nouveau et les deux malles se posèrent à terre. Il était prévu qu'on se voit le soir même pour une dernière petite fête entre jeunes de notre âge. Je leurs emmènerai à ce moment là.

Nous passâmes le plus claire de la journée à dormir. Nous étions toutes et tous éreintés par tant de danses et tant de chants. La tête en vrac et migraineuse, je me réveillais vers 20 heures. Toujours d'humeur acrimonieuse, même rituel que la veille: Prendre un bain, m'habiller, faire la fête. A cela vint s'ajouter en début de liste une petite partie de jambes en l'aire avec Mycroft qui s'était réveillé excité comme un cheval. Après tout, un petit coup me décoincerai peut-être tous les nerfs du dos ! Excellent réveil !

Cette fois ci, plus simple qu'un caftan ou une robe de soirée, j'optais pour un tailleur décontracté noir et blanc, avec en dessous juste un top en dentelle fine sans soutifs. Je vous avoue que j'étais restée sur ma faim même si Mycroft était un excellent mâle qui se préoccupait plus de mon plaisir que du sien ! Alors peut-être qu'à un moment quand… L'alcool aura coulé à flot, la température sera montée et que ma veste sera "accidentellement tombée" il remarquera que je n'ai rien sous mon top et qu'on jouera un petit peu entre les arbres de la savane?


Un mariage paradisiaque New-pr12


Je souris à cette pensée. Je dois l'admettre, Mycroft est un homme en or et je suis bien chanceuse de l'avoir. Je dois peut-être commencer à prendre soin de lui, ça fait dix longues années qu'il me subit sans dire un mot.

Le moment de partir vers leur villa arriva. Je rejoignis tous les invités dans le hall d'entrée de l'hôtel. Les deux malles remplies de cadeaux pour Jane flottaient derrière moi, car je n'avais pas oublié de les récupérer avant de partir pour leur donner. Ceux d'entre nous qui jouaient d'un instrument de musique avaient leurs jouets entre les mains. Ils allaient certainement nous détester à cause du vacarme qu'on allait faire ! J'ouvris la route avec Mycroft car nous étions les seuls à savoir où était la villa et nous quittâmes l'hôtel en parlant et riant avec tout le monde. Mehdi et JannaLynn discutaient avec Astoria Greengrass, ma collègue au ministère ainsi qu'avec son mari, Draco Malfoy, le frère de Jane discutait avec ma sœur Edith tout en suivant le mouvement. Hmmm... Il va falloir que je m'en mêle ! Mais pas maintenant. Il y avait aussi Mme. Phalange, la seule personne âgée du lot, qui faisait montait la moyenne d'âge des invités, mais malgré ses 84 ans passés, elle avait gardé son esprit jeune et plein de fougue.

Arrivés au pied de la maison, nous nous positionnâmes tous devant l'entrée et sous les ordres de mon époux, musicien de son état, nous brisâmes le calme et le silence entourant la maison brutalement au rythme de sa baguette de maestro.




Ce fût l'entrée électrique des percussions qui fit bouger les deux tourtereaux car une lumière à l'étage s'alluma. Nous vîmes bientôt les deux amants sortir sur le balcon de leur chambre. A leur tête, je devinais que nous venions de les réveiller, ce qui me fit rire.
Ils étaient surpris de nous voir tous là, en concerto rien que pour eux ! Faut dire que les invités étaient tous au courant qu'il y aurait une dernière soirée chez eux, mais eux étaient les seuls à ne pas être au courant !

Revenir en haut Aller en bas
Jane Harrinton Bakkali
Directeur de St Mangouste
Jane Harrinton Bakkali


Date d'inscription : 26/12/2014
Messages : 186

Un mariage paradisiaque Empty
MessageSujet: Re: Un mariage paradisiaque   Un mariage paradisiaque EmptyMer 23 Déc - 18:57

On venait de quitter la réception en dos de licorne pour aller se retrouver en amoureux dans la villa que Mycroft et Goya nous avaient offerte pour célébrer notre union. Nous ne l’avions encore jamais vu mais je savais qu’elle nous plairait. Au pire, on pourra faire des changements. Sur le chemin, je me laissais aller contre le dos de Thaddée pour profiter de son odeur et de sa force. Cette journée a été épuisante et forte en émotion !! J’étais maintenant mariée  et avec l’homme que j’aimais ! Nous avons été entourés de nos amis et de nos familles. Tout avait été parfait et paradisiaque.


La brise marine était rafraichissante et je me sentais légère comme une plume ! Je ne voyais toujours rien mais je sentais que nous allions bientôt arrivés car Thaddée regardait autour de lui. Sur la plage, un petit sentier était caché et couvert de végétation sauvage. Le chemin était sombre, seuls quelques frêles rayons du soleil levant arrivaient à traverser l'abondante verdure, et puis là, devant nous, dans une petite clairière, se dressait une belle villa à la fois rustique et moderne, à l'effigie de Thaddée et moi. J’étais éblouie car elle était superbe. Ni trop petite, ni trop grande et ni prétentieuse ! Elle était parfaite et superbe. Je l’aimais déjà ! Je souris de béatitude devant la piscine, la terrasse et la maison.


Elle était faite de pierres et de bois. Du lierre poussait et recouvrait les murs de la maison.  Je pouvais voir qu’il y avait deux terrases/jardin, un au-dessus de la véranda ; l’autre carrément sur le toit de la maison. Je pouvais voir plusieurs tonnelles et parasols ainsi que des baldaquins et des couchages.  Au fond, il me semblait que c’était une cuisine d’été car tout était ouvert. La piscine était éclairait et l’eau brillait de mille feu. Tout était magnifique et chaleureux. Il y avait de la modernité mais aussi de la végétation. Des chaises longues alignées au bord de l’eau. Magique, c’était le mot. Je n’avas d’ailleurs pas de mots. Je restais silencieuse, les yeux ébahis de surprise et d’amour devant notre villa. Je tombais amoureuse de cette villa. Cette villa qui était littéralement celle de l’amour car elle allait abriter notre nuit de noce. La nuit de l’apothéose de cette journée paradisiaque. Notre mariage. Je risquais de bouloir rester dans ce pays, cette villa pour y élever et donner de l’amour à mes enfants et à mon mari. « Mon mari… Mon mari ! » Que cette expression sonnait mélodieusement à mes oreilles. Cela faisait bizarre mais bizarre de la meilleure des façons. J’allais vivre en union avec quelqu’un. Je ne me définissais dorénavant pas seulement avec ma personne mais aussi avec lui. J’étais plus complète. Je faisais partout d’un couple maintenant, d’un tout.

Je revins à moi quand j’entendis l’exclamation de Thaddée auprès de moi.


-          Eh bah putain... ! Waouh c'est magnifique ! Je ne m'attendais vraiment pas à ça !

-          Tu n’étais pas venue toi non plus ? questionnais-je. Je l’adore ! Elle est exactement comme dans mes rêves.  Tout est un rêve.

Main dans la main, toujours avec nos habits marocains, nous fîmes le tour de la maison pour voir à quoi ressemblait l'extérieur de manière plus approfondie. Il y avait des guirlandes colorées accrochées aux arbres devant l'entrée, petit paillasson avec écrit dessus Just Married et des rubans avec des bouquets de fleur étaient disséminés sur les troncs d'arbres, les rebords des fenêtres et les colonnes en bois. Thaddée ne me laissa pas passer la porte sans me porter. Je fus étonnée qu’il fasse honneur à cette tradition moldue mais elle me fit rire mais également extrêmement plaisir. Je l’embrassais tout en riant aux éclats. Mon humeur était aussi légère qu’une plume. J’étais tout simplement heureuse. La plus heureuse des femmes. L’intérieur était tout aussi spacieux que l’on pouvait s’y attendre de la part des Bakkali mais je me sentais beaucoup mieux que dans notre maison en Espagne car je me retrouvais là-dedans. Je retrouvais des éléments de mon cottage. Tout était à la fois moderne mais ancien. Un ancien que l’on avait modernisé et qui était du meilleur goût au niveau de la décoration. C’est ce qui se faisait actuellement. Au total, il y avait 6 chambres donc 1 chambre pour nous et les autres pour des enfants ou une chambre d’amis. Eh oui, Ezra et Elvira étaient nos deux enfants mais nous comptions avoir d’autres enfants dans un avenir. Nous avions donc toute la place nécessaire. Ensuite, il y avait une cuisine assez spacieuse mais sans prétentieux. Un salon très spacieux avec un énorme canapé de style marocain qui convient à notre mode de vie (la culture de Thaddée mais bien évidemment parce qu’ils nous arrivaient de nous endormir sur le canapé, de jouer avec nos enfants dessus, de chahuter ensemble comme des gosses, de regarder la télévision affalés comme des marmottes). Une salle à manger tout à fait correct. Tout était parfait. C’était le seul mot qui sortait de mes lèvres.  Les chambres étaient tout aussi confortables et bien aménagés.


Justement dans le salon, il y avait une montagne de présents de la part de nos invités pour nous souhaiter toutes félicités conjugales. Nous ne le déballâmes pas car nous étions trop fatigués pour bien les apprécier. Nous ne manquerions pas de le faire dans les prochains jours et de les remercier avec une carte comme il se devait. Il y avait une dernière pièce dont on n’avait pas ouvert la porte. En le faisant, nous vîmes une grande bibliothèque. Elle était extraordinaire. Des livres par centaine. Tous rangés en ordre, derrière des vitrines. Un gros et grand tapis avec deux grands fauteuils à haut dossier qui avaient l’air confortables. Il y avait un globe terrestre comme dans la maison en Espagne. Thaddée s’y approcha et l’ouvrit. Un sourire éclata sur son visage et je vis qu’il y avait un pot avec des glaçons et une bouteille de champagne. A côté du pot, deux coupes de cristal fin sur lesquelles était gravée notre date de mariage. C’était un super souvenir. D’un coup de baguette, je rajoutais « Thajane » pour quelque chose de plus personnel et intime. Puis, je partis sans faire de bruit en laissant Thaddée à sa bouteille de champagne.


Je n’étais pas encore sûr de mon chemin mais j’avais une assez bonne mémoire et je retrouvais mon chemin. J’enlevais toutes les couches de vêtements que je pouvais porter et il y en avait !! Plus j’enlevais une couche, plus je me sentais plus légère et rafraichie ! Je regardais derrière moi et je vis une traînée de vêtements. Thadée pouvait aisément me retrouver s’il le souhaitait. Je me fis couler un bain et me plongeais dedans avec délice car après toutes ces tenues, toutes ces heures et toutes ces danses, toute cette nourriture et boissons, je sentais respirer à nouveau.


Je fermais les yeux de délice et je sentis que la porte était poussée. J’ouvris un œil et vis mon mari sur le seuil. Je vis un frisson le parcourir et il me parcouru aussi. Nous étions liés et soudés. Il posa la bouteille et les coupes sur le comptoir et commença par retirer son selham, ses babouches, ses chaussettes puis son jabador, se retrouvant en boxer.


-          Je sais que tu ne bois pas, mais aujourd'hui est une occasion spéciale. Je veux t'enivrer jusqu'à l'extase ! 
-          Je n’ai pas besoin de champagne pour ça mon chéri et au lieu de parler, passe à l'acte répliquais-je hardiment et tout aussi excitée.


Nu, il se tint devant moi. La fatigue avait coulé sur ma peau comme de l’eau. Je pouvais désormais rester éveillée des heures. Thaddée se plongea à son tour dans la baignoire et m’embrassa.



-          Tu es ma femme, je n’en reviens pas ! – Dit-il en riant.  Je veux que tu me fasses une promesse ! Promets-moi que quoiqu'il puisse nous arriver, nous resterons toujours soudés !
 
-          Je te le promets, amour de ma vie. Nous serons toujours ensemble, quoiqu’il arrive. On se soutiendra.

Je repensais à son cadeau, sa part d'ombre que j'avais toujours autour du cou et je me promis de lui donner tout ce qu'il souhaitait dans la mesure de mes moyens. Et de lui donner mon cadeau demain matin.

Il servit le champagne dans les coupes


-          Alors? A nous?

-          A nous, mon amour.

Nous trinquâmes et fîmes l'amour encore une fois. Nous recommençâmes plusieurs fois, jamais fatigués, jamais insatiables de nos corps et de notre amour. C’est comme si à chaque friction de peau, nous retrouvions notre amour comme au premier jour, comme si nous nous retrouvions après une longue absence. Nous finîmes par nous endormir vers 9h00 du matin, épuisée jusqu’à la moindre fibre de notre corps. C’est un joyeux tintamarre qui nous tira de nos songes. Nous avions la tête en vrac comme si elle avait été frappé avec un marteau. J’avais mal aux muscles, à TOUS mes muscles. Les percussions devinrent de plus en plus fortes. Nous nous extirpons de notre lit en grommelant.

-          Thaddée….c’est quoi cet infernal bruit. Encore une surprise ?? Je voudrais tellement dormir et n’être qu’avec toi, dans ce lit !

Nous vîmes alors plusieurs personnes en bas de notre terrasse. Tous des amis ou des membres de la famille mais de notre âge. 

-          Encore une tradition marocaine ?
murmurais-je du bout des lèvres à Thaddée

Je criais alors.

-          Qu’est-ce que vous faites là ??! Notre nuit n’est pas terminée ! Je veux être seule avec mon mari et en profiter ! Thaddée, dis-leur insistais-je en me tournant vers lui.

Revenir en haut Aller en bas
Mehdi Bakkali
Directeur de Serpentard
Mehdi Bakkali


Date d'inscription : 14/09/2014
Messages : 214

Un mariage paradisiaque Empty
MessageSujet: Re: Un mariage paradisiaque   Un mariage paradisiaque EmptySam 6 Fév - 3:35

La pièces montée fût coupée et mangée, et les verres de champagne furent servis et vidés. L'heure s'enchaîna ensuite sur la fête et la bonne humeur puis vint un moment où tout le monde s'éclipsa dans sa chambre pour se reposer et attendre l'arrivée de la fête traditionnelle marocaine, qui commençait à 21:00. Avant d'aller me reposer, je pris le temps de discuter avec Astoria et Draco Malfoy, amis intimes de la famille depuis des siècles et des générations de par la pureté de nos sangs et de par l'alliance, même lointaine, de ma sœur Goya avec leur cousin Mycroft Lestrange. Jettant un coup d'œil circulaire sur les invités, je distinguais à quelques mètres plus loin, Sylvius et Mafalda Césarius, ma belle sœur et son mari. Celui-ci me fit des grands gestes de la main pour me saluer. Je lui rendis par la pareille, car, d'un commun accord après une visite de Sylvius à Thorn Hill, nous avions décidé de limer nos aspérités pour le bien de nos épouses qui sont sœurs ainsi que pour éviter une guerre fratricide entre sorciers en faveur des moldus et ceux qui sont contre.

Le soir arriva. Vêtu d'un jabador rouge sang orné d'or, d'un selham et des babouches noirs, je descendis à la réception de l'hôtel pour attendre JannaLynn qui mettait un temps fou à se préparer ! On croirait presque qu'elle n'avait jamais porté de caftan avant ce soir tant elle s'emmêlait entre les différents lacés du corsé marocain ! Mais une fois prête, la plus jolie fille de l'hôtel, et son ventre qui commençait à pointer le bout de son nez portant notre fils, arriva dressée sur ses beaux talons Casadei Blade à 700 galions, une vrai fortune !! - Eh ben enfin, j'ai failli attendre ! - Lui déclarais-je pour blaguer. - Madame ! - Je lui présentais mon bras auquel elle s'agrippa et nous dirigeâmes vers la belle voiture que nous avions réservés pour l'occasion.

Le mariage avait été un franc succès ! Les danses, la musique, les chants, les spectacles de tbourida, cracheurs de flammes et de voltiges étaient absolument incroyables et hypnotisant comme toujours. Les décorations orientales me replongèrent en enfance lorsque je passais mes vacances à Fort Bakkali, la château familiale dans le nord du Maroc.
J'étais très satisfait de travail que nous avions accompli, et plus important, mon frère était aux anges. Avec Goya, nous n'avons jamais été très tendres avec lui, on l'a toujours un peu laissé à l'écart car nous étions les deux plus âgés de la fratrie et aussi les plus tordus et fidèles aux croyances et traditions de la famille, mais à cet instant rien ne me faisait plus plaisir que de voir mon frère heureux et dévorer des yeux son (à présent) épouse. Epouse qui semblait directement sortie d'un compte de fée. Jane était absolument rayonnante, caftan après caftan, elle attirait tous les regards et j'ai même surpris des commentaires à droite et à gauche disant que c'était injuste que ce soit Thaddée qui l'épouse ! Je me contentais de sourire à ces personnes qui étaient ou non de la famille, en accompagnant mon sourire par un petit regard rouge écarlate pour les mettre en garde. Ca fonctionnait à tous les coups ! D'ailleurs je remarquais que Louise avait hérité de ce don elle aussi, sauf que ses yeux à elle sont bleus et quand ils changent de couleur ils deviennent violets. Mais en attendant, elle n'avait aucun contrôle sur ce don et nous ignorions encore à quelle émotion il correspond.

Quand la fête arriva à sa fin, les jeunes mariés partirent pour leur nuit de noces montés sur une licorne et ils allèrent passer leur soit disant "première nuit" ensemble dans la villa que Mycroft et Goya leurs avaient offerts en cadeau de mariage, un peu à l'écart des autres, dans une petite clairière au milieu de la jungle de Bali.
La maison était plongée dans une semi-obscurité car elle était illuminée par les différente lampes et guirlandes ainsi que par les dernier rayons du soleil couchant qui se reflétaient directement au dessus.
Nos instruments de musique en main, et sous la direction de mon beau frère Mycroft, musicien et chef d'orchestre, nous entonnâmes la fameuse symphonie of the Epic Khorramshahr, une mélodie au rythme accéléré et au allures de départ pour la guerre.

Je surveillais tout mouvement dans la maison tout en agitant mon bras par dessus mon violon, puis une lumière à l'étage finit enfin par s'allumer. Ce sont deux jeunes amoureux qui venaient de se réveiller, encore un tantinet somnolant, qui se tenaient en face de nous, perchés sur rembarde de la terrasse de leur chambre. Une fois la symphonie terminée et les applaudissements terminés, Jane fut la première à parler. - Qu’est-ce que vous faites là ??! Notre nuit n’est pas terminée ! Je veux être seule avec mon mari et en profiter ! Thaddée, dis-leur ! - Ajouta-t-elle regardant mon frère avec insistance. - Roooh, Jane, ça va ! Tu l'as pour l'éternité ton mari, et puis ce n'est pas comme si tu ne connaissais pas déjà chaque particule de son corps ! Tandis qu'une dernière fête avec les copains ne vous fera pas de mal ! Ouvrez ! - M'exclamais-je tout sourire. - Oui, et bien que je puisse comprendre que vous ne pouvez résister l'un comme l'autre à l'appel de la chair, cela n'excuse en rien l'oubli des deux malles remplies de cadeaux pour Jane ! Allez, descendez ! On a ramené le nécessaire pour passer une dernière soirée de folie ! - Ajouta Goya.

- Non ! Laissez nous en paix ! - S'écria Thaddée avec un sourire qui trahissait son ton pseudo-sérieux. - Vous avez entendu la miss, notre nuit n'est pas finie ! Allez, ouste ! - Dit-il accompagnant ses paroles par un geste de la main. - Bon, très bien, vous l'aurez voulu ! Alohomora ! - La porte de leur maison s'ouvrit lorsque j'ensorcelais la serrure. - Entrezl es amis, faites comme chez vous !  

J'invitais tous les convives à entrer et à peine à l'intérieur, les nombreuses bouteilles d'alcool, de la bière au pastis en passant par le rhum et la vodka commencèrent à se vider petit à petit. La musique aussi démarra en trombe. Un merengue ! (prononcé Méréngué)! Excellent ! Jane et Thaddée arrivèrent enfin après quelques minutes, le temps de se préparer. Ils étaient radieux, beaux ,et je voyais Jane prête se diriger vers moi, prête à m'égorger tandis que je dansais au rythme endiablé de la chanson avec Goya à défaut de danser avec ma fiancée qui rappelons le était enceinte. Mais Thaddée la coupa dans son élan en lui chopant le bras et la retournant vers lui pour la faire danser. Il avait sa manière bien à lui de la retenir, toujours en attapant son bras fermement, virilement, et la tournant vers lui. En même temps, elle était fine comme une fleur et lui fort comme un boeuf, il n'avait pas besoin de faire un gros effort pour la tourner vers lui ! Collé à son corps, il ne la lachait plus, dansant de manière très sensuelle. Ah ce Thaddée pensais-je. Arriva un moment où nous changeâmes de partenaires et me retrouvais à danser avec Jane - Fais pas cette tête, avoue que tu t'éclates ! - Dis-je tout en dansant avec ma belle sœur qui petit à petit commença à se détendre et profiter du moment.



Danse à aprtir de 00:20.
Revenir en haut Aller en bas
Thaddée Bakkali
Professeur de Magie Noire
Thaddée Bakkali


Date d'inscription : 15/11/2019
Messages : 180

Un mariage paradisiaque Empty
MessageSujet: Re: Un mariage paradisiaque   Un mariage paradisiaque EmptyMer 24 Fév - 0:02

- Je sais que tu ne bois pas, mais aujourd'hui est une occasion spéciale. Je veux t'enivrer jusqu'à l'extase ! - Déclarais-je m'approchant doucement de la baignoire, la bouteille de champagne dans une main et les deux verres à pieds signés clinquant dans l'autre, un sourire enjôleur dessiné sur mes lèvres. J'étais excité à n'en plus pouvoir, ma soif de sexe n'était jamais assouvie lorsque je me retrouvais face à ma femme, Jane.- Je n’ai pas besoin de champagne pour ça mon chéri et au lieu de parler, passe à l'acte ! - Répliqua mon épouse hardiment et tout aussi excitée.

Je ne me fis pas prier. Rapidement, je commençais à me déshabiller, ne prenant même pas le temps de déboutonner les nombreux boutons de mon jabador et m'entre-mêlant dans mon selham, tandis que Jane me lançait des regards de biche. Nu, je me tins devant elle, frimant en montrant mon corps ainsi que mon sexe prêt à lancer ses assauts, je plongeais à mon tour dans la baignoire et l’embrassais. Je vous épargne les détails crus, mais sachez qu'à la fin de notre premier round d'ébats, il ne restait quasiment plus d'eau dans le bain. Tout ce qui n'avait pas inondé le sol avait dû s'évaporer tant nous avions fait monter la température !!

- Tu es ma femme, je n’en reviens pas ! – Annonçais je en riant après avoir pris le temps de m'allonger auprès d'elle dans la baignoire. - Je veux que tu me fasses une promesse ! Promets-moi que quoiqu'il puisse nous arriver, nous resterons toujours soudés ! - Avant d'attendre sa réponse, je visais fixais le robinet e argent de la baignoire et celui ci s'enclencha laissant couler une bonne eau tiède pour amortir  les courbatures de nos exploits sexuels que nous attendions tous les deux à notre réveil, le lendemain. - Je te le promets, amour de ma vie. Nous serons toujours ensemble, quoiqu’il arrive. On se soutiendra.

Je servis le champagne dans les coupes puis lui tendit la sienne. - Alors? A nous? - Elle me regarda droit dans les yeux et répondit à son tour - A nous, mon amour.

Nous trinquâmes et fîmes l'amour encore une fois. Nous recommençâmes plusieurs fois, jamais fatigués, jamais insatiables de nos corps et de notre amour. C’est comme si à chaque friction de peau, nous retrouvions notre amour comme au premier jour, comme si nous nous retrouvions après une longue absence. Nous finîmes par nous endormir vers 9h00 du matin, épuisée jusqu’à la moindre fibre de notre corps.
Epuisés par le mariage puis par notre nuit de noces, nous avions passé la journée à dormir. Je reprenais conscience que lorsque je ne sentais plus le corps de Jane contre le miens, et ne bougeais que pour me coller à elle avant de sombrer à nouveau dans le sommeil. Nous ne nous étions même pas préoccupé de nos magnifiques jumeaux que nous étions sensés récupérer durant la journée. Mais nos parents devaient bien se douter que nous n'avions pas passer la nuit à dormir !!

C'est un joyeux tintamarre qui nous vint nous tirer des nos rêves, aux alentours de 20:30. J'ouvris les yeux doucement, reconnaissant les notes mélodieuse d'une des compositions de mon beau-frère Mycroft. Les percussions devinrent de plus en plus intenses, ce qui, malgré notre mal de crâne et notre envie de rester sous les draps, nous obligea à quitter non sans grommeler, notre lit d'amour. - Thaddée….c’est quoi cet infernal bruit. Encore une surprise ?? Je voudrais tellement dormir et n’être qu’avec toi, dans ce lit !

Je ne répondis rien. Je poussais juste un long soupir et mis mon oreiller sur le visage et couvrant mes oreilles pour éviter la lumière et le bruit, en vain. Je soufflais un coup puis je me levais à mon tour pour me diriger vers le balcon de notre chambre qui donnait sur l'entrée de la maison. Nous vîmes alors plusieurs personnes en bas de notre terrasse. Tous des amis ou des membres de la famille mais de notre âge. - Encore une tradition marocaine ? - Murmura Calamity du bout des lèvres. - Pas que je sache, ou alors je manque cruellement de connaissances concernant ma culture... -La musique arriva à sa fin et Jane cria alors -  Qu’est-ce que vous faites là ??! Notre nuit n’est pas terminée ! Je veux être seule avec mon mari et en profiter ! Thaddée, dis-leur ! - Insista-t-elle en se tournant vers moi. Je n'eue pas le temps de répondre que Mehdi s'exclama - Roooh, Jane, ça va ! Tu l'as pour l'éternité ton mari, et puis ce n'est pas comme si tu ne connaissais pas déjà chaque particule de son corps ! Tandis qu'une dernière fête avec les copains ne vous fera pas de mal ! Ouvrez ! - ceux à quoi Goya ne manqua pas d'ajouter - Oui, et bien que je puisse comprendre que vous ne pouvez résister l'un comme l'autre à l'appel de la chair, cela n'excuse en rien l'oubli des deux malles remplies de cadeaux pour Jane ! Allez, descendez ! On a ramené le nécessaire pour passer une dernière soirée de folie !

Je levais les yeux au ciel et leur répondis mais ironiquement, car en vérité, j'avais bien envie de faire la fête moi aussi ! - Non ! Laissez nous en paix ! Vous avez entendu la miss, notre nuit n'est pas finie ! Allez, ouste ! - Déclarais-je accompagnant mon geste d'un balayage avec la main. Mehdi dû remarquer mon ironie ou alors encore une fois il n'en fît qu'à sa tête, il rétorqua - Bon, très bien, vous l'aurez voulu ! Alohomora ! - La porte s'ouvrit, obéissant à son enchantement. - Entrez les amis, faites comme chez vous ! - Et sans se faire prier, amis et famille inondèrent la maison !

Je vis Jane sur le point de s'arracher les cheveux. Je ris face à sa tête. - T'inquiète pas, va ! Je te promet que toutes les autres nuits de notre vie seront à nous deux, et seulement nous deux. - Je posais un petit bisous sur le bout de son nez avant de la prendre par le poignet et la précipiter avec moi sous la douche pour nous réveiller, puis me préparer à rejoindre la fête. J'en profitais pour faire une petite gâterie à Jane sous l'eau qui coulait sur nous puis une fois prêts, nous descendîmes les escaliers pour arriver dans un salon où alcool, conversations et danses endiablées étaient déjà dans l'ambiance ! Goya et Mehdi dansaient dans un côté, Edith papotait avec JannaLynn et Ronald, Mycroft et Mme. Phalange, qui malgré ses 84 ans était là, faisaient des paris sur lequel des deux aura bu le plus de shooters en fin de soirée, et d'autres invités encore faisaient la fête. Arrivé un moment, je vis Jane s'élancer vers Mehdi d'un pas ferme et décidé. - Oh misère... !! - Je me précipitais vers elle avant qu'elle n'arrive à lui et la pris par la main pour la tourner vers moi et la faire danser. - Viens là toi !

Collés, serrés, nous dansions au rythme du merengue si sensuellement que les fenêtre finirent par s'embuer ! A un moment durant la danse, nous échangeâmes de partenaires et je me retrouvais à danser avec Goya tandis que Mehdi faisait tournoyer Jane. - Sympa l'idée des coupes avec les gravures dessus ! C'ést de toi ? - Questionnais-je ma sœur tout en dansant - Oui ! Contente que cela t'ai plut ! Je veux que tu saches que je n'ai rien contre ta femme, petit frère, vraiment, je valide totalement ton choix ! Mais je ne sais pas pourquoi, je ne peux pas m'empêcher d'être mesquine avec elle ! Je dois être comme Mehdi, qui aime bien châtie bien !

Je ris face au commentaire de ma sœur qui me fit un clin d'œil et quitta la piste de danse pour rejoindre son mari.

Encore longtemps, les musiques se succédèrent ainsi que les danses, les jeux d'alcool, les conversation puis vint l'heure d'un karaoké. Plusieurs chansons se succédèrent, puis vint mon tour, moi, qui n'aime pas du tout être le centre de l'attention contrairement aux autres Bakkali, de prendre le micro, encouragé par l'alcool et mes sentiments envers ma femme.


Paroles en français : https://www.lacoccinelle.net/248155-leonard-cohen-dance-me-to-the-end-of-love.html

A la fin, applaudi, je posais le micro et partit embrasser ma femme avec fougue et amour.
Les premières lueurs du soleil commençait à apparaître, et j'avais passé une excellente soirée. Nos invités nous firent une dernières surprise, dessinant sur un mur nos prénoms, Thaddée et Jane, puis nous célébrant avec des bougies fontaines.

(Je te laisse faire la fin avec la vidéo)
Revenir en haut Aller en bas
Jane Harrinton Bakkali
Directeur de St Mangouste
Jane Harrinton Bakkali


Date d'inscription : 26/12/2014
Messages : 186

Un mariage paradisiaque Empty
MessageSujet: Re: Un mariage paradisiaque   Un mariage paradisiaque EmptyMer 10 Mar - 18:21

Après une telle journée avec deux superbes célébrations ainsi que réjouissances auprès de tous ceux qui comptaient pour nous : famille et amis et très tard dans la nuit ; Thaddée m’avait fait signe de le suivre. Il était temps que l’on quitte cette dernière fête ; ce dernier mariage. Pour le prix d’un mariage, j’en avais eu deux. Deux belles unions. Nous étions partis nous réfugier dans la villa offerte par Mycroft et Goya.



Bien évidemment, nous avions inauguré les lieux par une scène d’amour et de sexe aussi torride voir plus que tout ce qui existait déjà. Nous étions des maîtres dans ce domaine-ci avec mon CHER MARI. J’avais trouvé mon partenaire idéal et rêvé. Je n’avais pas eu le coup de foudre comme certains le disent mais ça ne m’empêchais pas d’aimer comme une folle cet homme qui était désormais le mien. Je pourrais mourir pour lui. Je ferais n’importe quoi pour lui. Je savais que je ne pourrais plus vivre sans lui et son contact sur ma peau. Il était une partie de moi désormais. Une partie que j’avais trouvé avec difficulté et que j’avais attendu des années mais que je venais de coudre à mon âme et dans mon cœur. Il m’enveloppait de sa présence, de sa tendresse, de sa force, de sa sécurité et de son amour aussi vibrant qu’un séisme de magnitude 10 sur l’échelle de Richter. Je ne pouvais plus me passer de lui, de sa peau et de sa présence. Il m’apportait beaucoup trop pour que je puisse m’en séparer trop longtemps. Et nous avions fait deux enfants ensemble. De beaux enfants qui étaient la synthèse de nos deux ADN. Oui, il m’avait donné tellement de choses. Une partie de lui au sens figuré comme au sens propre quand je pensais au magnifique collier autour de mon cou.



Quand vint enfin le moment où nos corps n’en pouvaient plus ; nous nous couchâmes et dormirent comme des marmottes. Alors que j’avais l’impression que cela ne faisait pas longtemps que nous avions fermé les yeux. Je fus réveillée par un tintamarre à rendre fou un sourd. Je me réveillais difficilement et j’entendis Thaddée remuer et grommeler.

-          Thaddée….c’est quoi cet infernal bruit. Encore une surprise ?? Je voudrais tellement dormir et n’être qu’avec toi, dans ce lit !



Nous vîmes alors plusieurs personnes en bas de notre terrasse. Tous des amis ou des membres de la famille mais de notre âge. 

-          Encore une tradition marocaine ? murmurais-je du bout des lèvres à Thaddée

-          Pas que je sache, ou alors je manque cruellement de connaissances concernant ma culture... 

Je criais alors.

-          Qu’est-ce que vous faites là ??! Notre nuit n’est pas terminée ! Je veux être seule avec mon mari et en profiter ! Thaddée, dis-leur
insistais-je en me tournant vers lui.

-          Roooh, Jane, ça va ! Tu l'as pour l'éternité ton mari, et puis ce n'est pas comme si tu ne connaissais pas déjà chaque particule de son corps ! Tandis qu'une dernière fête avec les copains ne vous fera pas de mal ! Ouvrez ! - S'exclama Mehdi, mon beau-frère tout sourire.



Qu’est-ce que je pouvais répondre à ça. Il n’avait pas tort mais ça ne changeait en rien mon idée de vouloir me recoucher illico presto sous la couette avec mon mari à côté de moi et de ne rien faire. Juste me prélasser nue dans notre lit.

- Oui, et bien que je puisse comprendre que vous ne pouvez résister l'un comme l'autre à l'appel de la chair, cela n'excuse en rien l'oubli des deux malles remplies de cadeaux pour Jane ! Allez, descendez ! On a ramené le nécessaire pour passer une dernière soirée de folie ! - Ajouta Goya.



Mince !! Mes malles ! Contenant les cadeaux que l’on m’avait offert en tant que mariée ! Quelle gaffe !

-          Non ! Laissez nous en paix ! - S'écria Thaddée avec un sourire qui trahissait un ton pseudo-sérieux.

-          Sérieux ? C’est comme ça que tu comptes les faire partir ?! Bah on n’est pas couché ! répliquais-je mi figue-mi-raisin en levant les yeux au ciel.

-          Vous avez entendu la miss, notre nuit n'est pas finie ! Allez, ouste ! - Dit-il accompagnant ses paroles par un geste de la main.

-          Bon, très bien, vous l'aurez voulu ! Alohomora !

La porte de leur maison s'ouvrit toute seule.

-          Evidemment murmurais-je en grognant tandis que j’entendais Mehdi invité tous le monde à rentrer en faisant comme chez eux ! Aucun savoir vivre. Il n’avait jamais été un jeune marié ou quoi ?? Bah oui pensais-je bêtement. On avait tendance à l’oublier mais Jannalynn et lui n’étaient pas mariés.

-          Bah ce n’est tout de même pas une raison grommelais-je pour moi-même. Ça se paiera.



Thaddée se rapprocha de moi et me murmura à l’oreille pour m’apaiser.

- T'inquiète pas, va ! Je te promets que toutes les autres nuits de notre vie seront à nous deux, et seulement nous deux,
promit-il en posant un petit bisou sur le bout de mon nez avant de me prendre par le poignet et me précipiter avec lui sous la douche pour nous réveiller et nous préparer pour rejoindre nos « invités ».  Nous fîmes un câlin rapide sous la douche car l’eau nous avait réveillés et que nous étions d’humeur taquine.



Une fois prêt, nous descendîmes pour rejoindre la fête et nous mêler aux fêtards qui avaient déjà bien entamés les bouteilles et les enceintes à vrai dire. L’ambiance était déjà endiablée sans nous alors pourquoi être là mais maintenant que j’étais levée autant faire la fête, non ? Je me dirigeais déjà vers Mehdi pour lui dire ma façon de penser sur sa manière de faire des fêtes et sur le respect de la lune de miel des mariés mais avant que je puisse l’atteindre, Thaddée m’avait attrapé le bras et avec mon élan me fit faire demi-tour. Son frère était sauvé. Je lui fis comprendre par un regard qu’il n’avait fait que retarder la prise de bec avec mon beau-frère. Puis je me laissais à la danse et ne pensais plus à rien à part le corps de mon mari, collé au mien. La danse fit que je me retrouvais entre les bras de Mehdi. Je plissais les yeux pour le fusiller du regard. A quoi, mon beau-frère répliqua.



- Fais pas cette tête, avoue que tu t’éclates !



Je laissais un silence avant de lancer un :

-          MMMoooouuuuuaaaiiiii…..MAIS tu me le paieras un de ces jours, sale emmerdeur !



Puis je me laissais aller et je profitais de cette nouvelle fête. Décidément, je n’aurai jamais fait autant la fête que durant ces deux derniers jours. Mais qu’importe. Je m’amusais. J’étais heureuse. Je respirais le bonheur et ça, c’était une sensation qu’il fallait garder le plus longtemps possible.



Quand je promenais mon regard, je voyais que de la joie et de l’excitation dans le regard des gens. Je suivais le mouvement avec joie. Puis vint le tour des immanquables des soirées : paris, jeux et enfin le karakoé. Beaucoup de personnes se prêtèrent au jeu même les plus discrets et timides comme mon cher et torride Thaddée (un homme tellement complexe qu’il était impossible de le résumer en quelques phrases).  Il chanta tellement bien et avec son cœur qu’il fut applaudi par tous nos amis. Il reposa le micro aussi vite qu’on lui avait donné et vint m’embrasser avec fougue et amour ; comme lui seul pouvait le faire. Je lui répondis avec les mêmes sentiments et la même passion. Bien évidemment, le micro me fut donné. Je le pris avec joie car j’adorais chanter. Je choisis une des chansons qui me faisait vibrer comme Thaddée le faisait et je me mis à chanter avec toute la sincérité et toutes les émotions que je pouvais faire sortir.








Puis je me jetais dans les bras de Thaddée en le serrant dans mes bras.



Nos invités nous firent une dernière surprise en dessinant, sur un mur, nos prénoms, puis nous célébrant avec des bougies fontaines. Nous les remerciâmes avec un petit discours en les poussant à continuer de s’amuser mais ailleurs. En effet, la maison était vide, avec plus aucunes bouteilles et rien à manger. Nous décidâmes d’aller en ville, dans un hôtel de type haussmannien où j’appelais pour réserver un étage complet ainsi que des chambres pour les invités trop fatigués ou alcoolisés pour bouger mais aussi pour les couples qui voulaient passer du bon temps. J’aimais mes amis mais pas question qu’ils fassent dans les chambres des enfants ou dans la nôtre et il n’y avait pas assez de chambres dans la villa pour tout le monde.



Des limousines vinrent chercher toute la smala et nous conduisit à l’hôtel où des boissons et à manger nous attendait à profusion ainsi que tout le nécessaire pour faire la fête.  Elle dura jusqu’au matin et tout était sans dessous dessus. Je ne pourrais pas tout vous raconter car j’étais trop concentrée sur mon petit univers mais surtout je ne me souvenais plus de rien. Je me rhabillais avec la robe d’hier soir d’un rose très pale. Mais la suite où j’étais était dans un tel état que j’eu dû mal à retrouver mes affaires. C’est en regardant les restes de la soirée que des brides de celle-ci me revint et je commençais à retrouver mes affaires à commencer par ma chaussure qui était dans un plat, mon foulard qui était suspendu au lustre en cristal. Je me souvins que je l’avais utilisé comme lasso pour faire venir Thaddée à moi ; puis une fois fait, je l’avais lancé en l’air sans me faire de soucis. Des ballons trainait un peu partout, des plumes jonchés le sol avec des oreillers multicolores éventrés un peu partout. J’eus de nouveau un flash d’une bataille qui avait été plus que réussi et par la même occasion, je réussi à trouver mon petit sac sous des oreillers, près du canapé et de la table basse, sur un lit de plume.



Dans le couloir, des centaines de miroir étaient accrochés mais il y avait des traces de lèvres au rouge à lèvres dessus. Je me souvins alors qu’avec toutes les filles, nous nous étions amusées à les embrasser tout en nous remaquillant au cours de la soirée. Je laissais mes pas me diriger vers la plus grande chambre car mes souvenirs me rappelèrent qu’avec Thaddée nous avions fait une partie d’échec hier soir. Oui oui des échecs mais pas des simples échecs. Non ! Vous nous connaissez. Un streap-échecs. A chaque pièce de supprimer, nous devions enlever ou dénouer nos vêtements. Je tapais dans une pièce justement. Pièce qui m’avait permis d’ordonner à Thaddée d’enlever son tee-shirt. Je récupérais mon manteau sans faire de bruits car Thaddée était encore endormi et je quittais la pièce puis la suite.



Je devais aller prendre des nouvelles de mes enfants que nous avions trop négligés et me ressourcer pour pouvoir offrir mon cadeau à Thaddée. Je descendis dans les rues de la ville et alors que j’étais sur la route, j’entendis Thaddée m’appeler. Je souris mais continuais mon chemin. Je lui avais laissé un mot pour lui demander de me rejoindre dans deux heures près de la falaise où nous nous étions rejoins avant la première cérémonie sur la plage.






Je demandais à un chauffeur de m’emmener à l’hôtel pour que je puisse me changer et me laver afin d’être présentable et je partis rejoindre mes enfants qui étaient à la piscine de l’hôtel avec leurs grands-parents Bakkali et mon père. Ils furent ravis de me voir et je fis un bisou à mes deux anges tout mouillés. Je les inondais de bisous et de caresses et demandaient si tout c’était bien passé. Pas de catastrophe à l’horizon. En restant une heure avec eux, j’eus le temps de me ressourcer. Je les laissais à nouveau mais lançais un «  à tout à l’heure » à mes beaux-parents et à mon père car nous dinions avec eux ce soir.



Je pris un sac, préparais  ce dont j’avais besoin et en suivant les instructions que l’on m’avait donné à l’accueil, je planifiais tout. J’attendais la venue de Thaddée sur la falaise. Une fois qu’il me rejoignit, je lui bandais les yeux et lui demandais de me faire confiance. Je le montais dans un 4x4 et je me dirigeais vers la grotte qui me permettrait d’aller en Egypte en quelques secondes en toute sécurité. Je descendis Thaddée et le fis marcher en lui donnant la main. Je le fis transplaner et on se retrouva dans une grotte semblable à celle quittée mais en Egypte. Je le sentais. Une fois à « destination », je le fis s’asseoir.

-          Attends encore quelques minutes.



Je me changeais le plus rapidement possible et une fois que se fut fait et que j’avais installé tout ce dont j’avais besoin pour le rituel, je lui enlevais le bandeau. Il put me voir habillé en égyptienne et les bras écartés.

Un mariage paradisiaque Captur11



-          Je t’avais promis un cadeau hier matin mais avec toutes ses fêtes, je ne te l’ai pas encore donné ; et à vrai dire, je n’aurai pas pu, j’étais trop bien fatiguée et un peu alcoolisée aussi. D’ailleurs c’était la première et la dernière fois.



Je lui souris pour lui faire comprendre que je ne regrettais rien.

-          Tu m’as offert une partie de toi. Tu m’as donné ta partie sombre et l’a enfermé dans ce collier que je porte autour du cou. Je tiens moi aussi à te donner une partie de moi, que j’espère, tu feras bon usage…. Je vais te donner un peu de ma magie. Elle pourra guérir quelqu’un gravement blessé et le sauver. Elle sera enfermée dans ces deux petits cylindres. Je ne peux pas te donner plus que deux petits cylindres. Je transgresse déjà les règles en le faisant mais je sais que tu seras faire ce qu’il faut et ne pas en abuser. Je ne pourrai pas les remplir quand elles seront vides. Garde-les précieusement et utilise-les avec méfiance et assurance. Les conséquences pourraient être dangereuses pour toi, pour moi et pour les deux personne qui tu décideras de sauver. Ne perds pas et protège ce bracelet et garde ce secret. PERSONNE ne doit savoir et être au courant.

 
Je lui demandais s’il avait bien compris ce que je venais de lui dire et ce que ça impliquait puis une fois que je fus rassurée, je commençais le rituel qui devait faire sortir un peu de ma magie ancestrale. Il était tellement complexe, ancien et liés à l’Egypte que je devais le faire selon leur rite.  Je commençais et rapidement, je sentis mes forces diminuer mais je continuais et après une demi-heure, une lueur rose sortit de mes mains et vint se loger dans les cylindres du bracelet. Dans un souffle, je l’attachais au poignet de Thaddée et m’assis tout en lui souriant pour le rassurer.



Un mariage paradisiaque Bracel10


  Nous avons eu un très beau mariage. Deux extraordinaires cérémonies. De merveilleux cadeaux. De très joyeuses fêtes et maintenant nous sommes VRAIMENT liés l’un à l’autre de manière tangible et véritable. Nous n’avons pas un lien fictif par les paroles mais par les cadeaux que nous nous sommes faits.


Puis je l’embrassais tendrement et je me laissais aller sur son épaule en me disant que je me souviendrai de ce mariage toute ma vie et ma mort puisque je deviendrai comme mes ancêtres, un « fantôme ».
Revenir en haut Aller en bas
Thaddée Bakkali
Professeur de Magie Noire
Thaddée Bakkali


Date d'inscription : 15/11/2019
Messages : 180

Un mariage paradisiaque Empty
MessageSujet: Re: Un mariage paradisiaque   Un mariage paradisiaque EmptyJeu 27 Mai - 7:19

Et ils vécurent heureux, et eurent beaucoup d'enfants.

RPG Terminé ! Merci à toutes celles et ceux qui ont suivi et participé à cette aventure dans la vie de ThaJane ! Beaucoup d'autres suivront, on vous le promet !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Un mariage paradisiaque Empty
MessageSujet: Re: Un mariage paradisiaque   Un mariage paradisiaque Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Un mariage paradisiaque
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Un mariage se profile à l'horizon.
» Préparation du mariage de Lili et Hary
» Invitation au mariage de Lili Godolphin et Harry Allauch

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ténébros Poudlard :: Londres et autres lieux :: Ailleurs dans le monde-
Sauter vers: