Et si nous repartions de zéro?

Directeur de Serpentard Date d'inscription : 14/09/2014 Messages : 214

Je suis une personne au caractère très fort, trop fort même diront certains. Je ne me laisse jamais piétiner et je n'ai pas peur d'aller au courant contraire à celui de mes proches jusqu'à ce qu'une dispute éclate. J'ai toujours été fidèle à ma personne et je n'ai jamais rien laissé passer à qui que ce soit. Cela m'a en effet attiré beaucoup de foudres de la part d'amis proches et moins proches, créant des zones d'ombre entre nous pour finalement passer à être des amis à des inconnus.

JannaLynn, ma future épouse, la mère et de ma fille et mon mon seul et unique amour me reprochais souvent de ne pas y aller de main morte. Elle n'était pas une sainte non plus, elle avait adopté la magie noire tout comme sa famille et la mienne et partageait les même idées que moi. Une chose en entraînant une autre, les relations avec sa sœur Mafalda et notre beau frère Sylvius Césarius s'étaient peu à peu, détériorées, et cela depuis qu'elle et moi étions encore des jeunes élèves de Serpentard, à Poudlard. Néanmoins, les deux sœur Owen restaient très proches malgré leurs valeurs différentes. J'étais également resté très proche de Mafalda, tout comme à l'inverse, JannaLynn était restée très proche aussi de Sylvius Césarius. En revanche nous deux les hommes, nous ne pouvions pas nous voir sans avoir envie de nous étrangler.

Cependant, Sylvius et moi avions joins nos forces quelques semaines plus tôt pour nous battre contre son fils bâtard, Seth Melkor, ou Seth Césarius devrais-je dire à présent, étant donné que grâce à la magie d'Aerendhil, il était redevenu un enfant de huit ans. Ce combat avait été un véritable désastre. Je dois dire que j'avais cherché la mouche en lui crevant un œil et lui infligeant le sortilège Doloris; et en répercussion, il avait réussi à me casser un bras et une jambe. Jamais personne n'avait réussi à me battre en duel, et une très grande envie de meurtre m'habitait depuis cette fameuse nuit, mais j'avais fait la promesse à JannaLynn de ne pas chercher à me venger sur un enfant de huit ans, d'autant plus que maintenant, il était notre neveu en quelques sortes.

Un jour, à Thorn Hill, notre manoir, j'étais en compagnie de ma fille, Louise. Habillé en peignoir, je lui enseignais les lettres de l'alphabet pour qu'elle apprenne tout doucement à les identifier et à les écrire. JannaLynn était sortie avec Goya et Jane faire du shopping et la maison était bien silencieuse. Seuls les elfes de maison faisaient leurs tâches ménagères en silence et des employés de la maison, il ne restait que Charles, mon fidèle majordome. Il arriva au boudoir lorsque quelqu'un sonna à la porte du manoir. - Monsieur? - Demanda-t-il. Je relevais la tête des feuilles qui étaient sous mon nez. Louise était à côté de moi entrain d'essayer d'écrire la lettre f en minuscule mais elle avait un petit peu de mal. - Monsieur Césarius attend à la porte. - Sylvius? Mais qu'est ce qu'il foutait là? - Eh bien faites le entrer, il ne va pas rester planté dans le vestibule jusqu'à sa mort ! Allez le chercher ! - Nous avions vécu une scène assez étrange Sylvius et moi le soir de l'attaque chez lui. En effet, il s'était jeté sur moi pour m'éviter un sortilège et nous nous étions retrouvés tous les deux allongés sur le canapé. C'était la première fois que nous avions été si près l'un de l'autre et je ne pus m'empêcher de lui balancer une réplique cinglante !

Mon beau frère arriva derrière Charles qui le fit entrer. J'embrassais ma fille et la posais au sol pour qu'elle aille saluer son oncle tandis que je me saisissais de mon bâton de marche pour me lever. Il ne restait aucune séquelle des blessures que Seth m'avait infligé si ce n'est un goût amère de défaite, mais la piège qui s'était refermé sur mon tibia durant la récupération de Poudlard m'avait bien ruiné la jambe droite. - Sylvius, quelle surprise ! - Dis je m'approchant de lui et mettant ma main sur son épaule. - Je t'en prie, entres et installes toi. Charles, vous apporterez un whisky pour moi, un jus de pommes pour Louise et pour Sylvius ce qu'il voudra. - Mon majordome partit chercher les boissons et des gâteaux après avoir pris note de ce que voulait Césarius - Alors, que me vaut cette visite? - Questionnais-je sur un ton aimable, allumant une cigarette et exhalant un nuage de fumée toxique. D'un coup de baguette, j'ouvris les fenêtre pour ne pas intoxiquer mon invité surprise ainsi que ma petite princesse au boucles d'or

Directeur Poudlard Date d'inscription : 01/08/2014 Messages : 863

Il était temps, plus que temps même que Medhi et moi ayons cette conversation que nous aurions dû avoir depuis si longtemps.
Il était mon beau frère, quoique je lui reprochais, Janalynn l'avait choisi lui !!!! Et quelque soit ses opinions, il avait autant le droit que moi de les avoir et si elle l'avait choisi alors il y avait quelque chose de bon en lui ! Quelque chose que je devais trouver, quelque chose qui nous servirait dans cette guerre !
La décision prise, j'en parlais à Mafalda, ma chère et tendre épousé, toujours prompt à décrypter les gens avant les autres ! Toujours la main sur le cœur, prête à écouter et pardonner. Un peu bout de femme tellement forte que je l'écoutait souvent. A vrai dire, son avis était le premier que je prenais avant toute autre chose. Elle était toujours là et les mots qu'elle me dit ce jour là résonnaient encore en moi.
- Il était temps mon amour ! Toi, un si grand sorcier, ajouta-t-elle en souriant pour se moquer de moi, il t'aura fallu bien le temps pour comprendre une chose aussi simple...si Jana et moi apprécions Medhi, c'est qu'il doit avoir un petit quelque chose non ?
- Tout petit alors ! avais-je répondu en plaisantant avant de venir déposer un baiser sur ses lèvres.

Plusieurs jours avaient passés ensuite où j'avais été débordé par le travail. Puis il était venu chez nous et nous avions été attaqué par Seth. Nous avions trouvé de l'énergie de nous battre ensemble, c'est que tout n'était pas foutu. Si nous avions pu collaborer ainsi, alors nous pouvions le refaire. C'est pourquoi, dès que j'eus un instant de libre, je transplanais vers la résidence de Thorn Hill où il habitait avec sa famille.

Je n'aimais pas ce lieu tape à l’œil et qui disait à tous "regarder comme nous sommes pété de tune". Tout le contraire de nous. Mafalda et moi avions beau venir tous les deux de famille riche, j'avais beau avoir été ministre de la magie et ensuite directeur de Poudlard. J'avais beau avoir écrit des lires qui se vendaient bien, nous n'aimions rien de mieux que le charme désuet de notre maison de Pré aux lards. Chez les Césarius, on aimait vivre caché, j'avais appris cela de mes parents et je trouvais cela pratique.
Je franchis le portail puis enfilait les jardins à la française qui entouraient le manoir. Je franchis le grand escalier qui menait vers la grande porte et tirait la sonnette. Un majordome vint me voir et ouvrit la porte.
- Monsieur le ministre !
- Bonjour, répondis-je très gentillement. Je souhaiterais parler au maître des lieux.
- Je vais le chercher Monsieur ! Prenez la peine d'entrer.

Je le suivais et me trouvais dans une espèce de vestibule. Le mot qui me vint pour le qualifier fut clinquant ! Oui, c'était clinquant !

- Merci Charles, dis-je en pénétrant à sa suite dans le salon où se trouvait Medhi, alors qu'il refermait la porte.

En face de moi, Medhi était là avec ma nièce Louise. J'étais content de voir la petite, je l'adorais et les rares moments passés avec elle étaient toujours des moments de plaisir. Elle se précipita vers moi et se jeta dans mes bras afin de me faire un énorme câlin que je lui rendais avec plaisir. Medhi se leva péniblement. Les blessures de la baston avec Seth étaient bien visibles chez lui.

- Sylvius, quelle surprise ! me dit mon hôte en mettant sa main sur mon épaule. Je t'en prie, entres et installes toi. Charles, vous apporterez un whisky pour moi, un jus de pommes pour Louise et pour Sylvius ce qu'il voudra.
- Un coca 0 ! dis-je en regardant Charles. Oui, je sais, c'est une boisson moldu mais je suis sûr que vous n'aurez aucun mal à en trouver, lui dis-je en souriant.

- Alors, que me vaut cette visite? dit Medhi en allumant une cigarette.
- Je suis venu pour que nous reprenions notre conversation ! Nous avons été certes interrompu par un malotru mais comme nous sommes des gentlemans, nous pouvons reprendre là où nous l'avons laissé.

Je m'assis dans le fauteuil moelleux qui se trouvait en face de la cheminée. A côté de moi, Louise vint s'assoir et me tint la main. Je la retirais délicatement et caressais ses cheveux.
- Louise, j'ai oublié quelque chose, dis-je en ouvrant ma veste de cuir. Je retirais un paquet long et fin.
- QU'est ce que c"est ?
- Ouvres le ma grande !

Devant moi, elle ouvrit et en sortit une baguette magique. Une toute petite baguette.
- Elle est superbe ! Et elle lance des sorts ?
- Des sorts d'enfants mais oui, elle en lance. Je l'ai fait exprès pour toi. Par contre elle a un défaut !
- Ah oui, me répondit tristement ma nièce.
- Oui, elle ne jette que des gentils sorts ! dis-je en éclatant de rire.

Louise me regarda puis elle éclata de rire puis me sera de nouveau dans mes bras.
- Merci Tonton !
- Avec plaisir ma princesse.

Je me tournais de nouveau vers Medhi.
- Désolé, je n'ai pas pu résister au plaisir de lui offrir ce jouet mais je ne suis pas venu pour cela Medhi. je suis venu pour enterrer la hache de guerre. L'heure est grave et nous avons besoin de tous et toute pour surmonter ce qui nous attend. Car ne te détrompe pas Medhi, Seth n'était et n'est qu'un leurre, le vrai ennemi est ailleurs et il va attaquer ! Je ne sais pas quand mais cela arrivera et nous aurons besoin d'être uni. Un et indivisible, terminais-je en m'enfonçans dans le fauteuil pour étudier sa réaction.

Directeur de Serpentard Date d'inscription : 14/09/2014 Messages : 214

Mon beau frère avait demandé à Charles, le majordome de lui apporter une boisson moldue, un Coca zéro. Coup de bol pour lui, c'était la seule chose moldue que je buvais et trouvais succulente, alors effectivement, nous en avions tout un stock. Charles fit un signe de tête approbatif puis s'éclipsa. Entre temps, j'avais allumé ma cigarette et attendait que Sylvius me donne une réponse. - Alors, que me vaut cette visite? - Interrogeais-je croisant les jambes et ouvrant les fenêtres avec ma baguette. - Je suis venu pour que nous reprenions notre conversation ! Nous avons été certes interrompu par un malotru mais comme nous sommes des gentlemans, nous pouvons reprendre là où nous l'avons laissé. - Un sourire se dessina sur mes lèvres - Précisons tout de même que ce malotru est ton fils ! - Déclarais-je sur un ton taquin.

Ma fille partit s'installer à côté de son oncle. Elle n'avait pas eu l'occasion de beaucoup le voir depuis sa naissance, mais elle l'appréciais énormément, et pareil pour sa tante Mafalda. Je souris à l'image que je voyais, de Sylvius assis confortablement sur le sofa et ma petite Louise collée à lui comme une tique. Il avait un petit cadeau pour elle, une baguette miniature, pour qu'elle puisse s'amuser à jeter des sorts. - Par contre elle a un défaut ! - Dit Sylvius sur un ton grave. - Ah oui? - Répondit Louise sur un ton triste avec sa petite voix gracile.- Oui, elle ne jette que des gentils sorts ! - Déclara son oncle en riant. Je souris en levant les yeux au ciel. Des "gentils sorts" comme si nous avions en tête de lui enseigner le sortilège Doloris dès 3 ans ! Nous allions tout de même attendre qu'elle aille à Poudlard avant ! C'était attendrissant de voir cet homme avec qui la connexion n'était jamais passée être aussi gentil avec la petite. Louise se mit à rire aussi puis le serra dans ses bras. - Merci Tonton ! - S'exclama-t-elle avant de venir se blottir contre moi. - Avec plaisir ma princesse.

- Regarde papa ! C'est chouette, je peux faire comme maman et toi maintenant ! - Dit elle toute contente en me montrant la baguette - C'est bien ma puce, et puis elle est toute jolie ! Tonton Sylvius a fait du bon travail ! Va jouer avec Hander dans le jardin, amuses toi à lui jeter des sorts ! - Ma fille sauta immédiatement au sol et partir en courant chercher notre elfe de maison pour lui faire la misère. Mon regard se tourna ensuite vers Sylvius qui était entrain de me regarder, attendant que ma fille quitte la pièce. - Désolé, je n'ai pas pu résister au plaisir de lui offrir ce jouet mais je ne suis pas venu pour cela Mehdi. je suis venu pour enterrer la hache de guerre. - Charles arriva avec mon whisky et le coca de Sylvius. Je lui fis un signe de tête pour le remercier et un autre de la main pour qu'il nous laisse tranquilles. Je continuais d'écouter mon beau frère qui n'avait pas fini son discours - L'heure est grave et nous avons besoin de tous et toute pour surmonter ce qui nous attend. Car ne te détrompe pas Mehdi, Seth n'était et n'est qu'un leurre, le vrai ennemi est ailleurs et il va attaquer ! Je ne sais pas quand mais cela arrivera et nous aurons besoin d'être uni. Un et indivisible ! - Il se laissa aller dans le fauteuil, s'enfonçant dedans pour se mettre à l'aise. Je continuais de fumer en silence, et prit une gorgée de mon verre de whisky avant de parler.

Je pris une grande aspiration, las de ce Seth Melkor Sekhmet Césarius. - Ce crétin de Seth n'est qu'un leurre un effet, mais un leurre puissant. Souviens toi de ce qu'il a fait chez les Eiwaz, de ce qu'il a fait chez toi à Prés aux Lards, et rappelles toi qu'il m'a cassé un bras et une jambe.... Heureusement qu'Aerendhil a tout réparé, regardes ! - Dis-je bougeant mon bras et ma jambe. - Pas la moindre séquelle ! La canne c'est pour la foi où le piège à ours s'est refermé sur ma jambe quand nous avons récupérer Poudlard ! Mais je suis d'accord, quelqu'un d'autre tire les files... Seth est loin d'être quelqu'un d'intelligent, ce n'est qu'un ramassis de gonflette sans rien dans le crâne, mais il est fort physiquement... - Je marquais une pause pour écraser mon mégot dans le cendrier et allumer une autre clope. - Plusieurs hypothèses m'ont traversé l'esprit cela dit ! - Ajoutais-je posant la boite d'allumettes sur la table près du paquet. - Suis moi, veux tu? - Je me levais sans attendre sa réponse et me mit à marcher vers le deuxième étage de Thorn Hill, où étaient situés mon bureau ainsi que celui de JannaLynn et une petite salle de lecture. Pendant que nous marchions, je demandais après ma belle sœur le temps qu'on arrive à mon bureau. - Mafalda va bien? Comment a-t-elle prit la nouvelle sur Seth étant ton fils et redevenant un enfant qu'elle doit avoir sous son toit? Pas trop secouée?

Arrivés à mon bureau, j'ouvris la porte grâce à un système de polies et courroies que je pouvais activer en mettant le bout de ma canne dans un petit creux au sol et la faisant tournoyer dans le bon ordre des mouvements. La porte s'ouvrit. Au fond, derrière mon siège, plein de plans et d’écriteaux, de parchemins, de fils de toutes les couleurs allaient dans tous les sens et se rejoignaient tous sur tous une ville d'Egypte. - Ceci, mon cher, c'est les recherches que Stanley a laissé à l'Ordre de la Salamandre avant de se faire assassiner. Il avait entrepris ces recherches sur Lord Melkor avant qu'il ne soit vaincu, puis il laissa tout tomber quand il a été anéanti. Hors, je trouve cela tout de même fascinant que 8 ans plus tard, un enfant aillant été vieilli jusqu'à l'âge de 17 ans tout comme Jason, manifeste des signes d'une grande force physique, résistant même aux sortilège Doloris. - Je prit un parchemins entre mes doigts et me mit à l'observer. - Veut-il reprendre la mission que son père s'était proposé? Non, car il l'a traité de tous les noms. Est-ce juste un enfant qui a grandi sans affection errant dans les rues Égyptiennes et voulant prendre sa revanche sur la vie et sur les sorciers qui ont ruiné sa vie? Je ne crois pas, comme j'ai dit tout à l'heure il n'est pas assez intelligent et il n'a aucune autre ambition que celle de vouloir se montrer fort. Donc, la dernière hypothèse, qui est celle que tout le monde semble partager, c'est qu'il n'est qu'un leurre, un simple petit pion de pacotille qu'Aerendhil a vite fait de nous en débarrasser. - Mon beau frère semblait m'écouter attentivement. - J'ai étudié et analysé ces plans, épluché chaque manuscrit, étudié les valars dans les livres et suivi les instructions et les notes de Stanley une centaine de fois, et je retombe toujours sur la même question. - Je prit une grande bouffée d'aire et me laissais tomber sur mon siège de bureau, regardant les plans. - Pour commencer, Seth supporte bien le sortilège Doloris. Ensuite, il collabore avec les moldus, mais les moldus n'ont pas pu l'entraîner à supporter la douleur de ce sortilège pour des raisons évidentes, donc il y a forcément une tierce personne qui l'a formé. Troisièmement, et pour conclure, Arya n'a jamais été retrouvée n'est ce pas? - Je lançais un regard à Sylvius qui était à côté de moi. - Donc personne ne sait si elle est morte à la bataille contre la Secte Noire ni si elle a réussi à y survivre. Et si par hasard, c'était elle qui tirait les ficelles une à une? - Un silence de trois secondes s'installa dans la pièce - En tous cas, quoi qu'il en soit, je ne sais pas pourquoi, mais le fait est que tous les fils de couleur que tu vois mènent au même endroit; ici. - Déclarais-je pointant mon bâton de marche sur le point où les fils se rejoignaient. Il était situé sur un plan de l'Egypte, et signalait la ville d'Abou Simbel. - Je pense que si nous voulons avoir des réponses il va falloir aller chercher de ce côté de l'Afrique. Si ma mémoire est bonne, Teodora Lawrence m'avait dit un soir où elle était venue me voir, que tu lui as demandé de suivre Dursley en Egypte ? Je ne sais pas où ils en sont mais tu devrais leur envoyer un hiboux pour leur dire d'aller à Abou Simbel. - Je le laissais me répondre - Quoi qu'il en soit, tu as raison, nous devons nous tenir prêts à combattre et rester soudés. Je n'aime guère ce qui approche Sylvius,. Je n'aime guère du tout...

Nous redescendîmes au salon et reprîmes nos places respectives. - Ah au fait ! J'ai oublié de te remercier pour la baguette que tu as fabriqué à Louise. C'est très délicat de ta part ! Je suis sûr qu'elle va nous en faire voir de toutes les couleurs ! - Dis-je lâchant un petit rire. - Reprendras-tu un coca ou autre chose? Tu reste pour le dîner, bien entendu, ce soir c'est poulet en croûte de sel ! Et puis JannaLynn ne devrait plus tarder à rentrer, elle serait déçue de savoir que tu es venu et que tu n'a l'as pas attendue pour lui dire bonjour !

Directeur Poudlard Date d'inscription : 01/08/2014 Messages : 863

Pour le moment, tout se passait bien, en tout les cas la tension qui nous entourait en permanence avait baissé d'un cran.
Etait-ce le combat que nous avions mené ensemble. Ce n'était pourtant pas le premier mais celui avait été différent, nous avions agit de concert alors qu’auparavant nous avions toujours combattu (certes dans le même camp) loin l'un de l'autre.

Je dois dire que mon aversion du monde des ténèbres et de la magie noire était à son comble au moment où medhi était entré dans ma vie. Je n'avais pas non plus oublié l'attitude des serpentards au moment de la guerre contre Voldemort. Mais là, malgré son caractère de cochon, son habitude de n'en faire qu'à sa tête et son refus constant de toute autorité, Medhi avait plus ou moins agit en équipe. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, j'avais apprécié cela.

Un autre élément était déterminant, c'était la famille ! Louise nous manquait, Mafalda était attaché à sa soeur et moi aussi. Bien que trempant dans la magie noire, elle était moins "aristocrate" que Medhi et je crois que c'était surtout ce côté donneur d'ordre et se croyant au dessus du commun des mortels qui m’énervait. Mais aujourd'hui, je n'en voyais pas de trace.

J'étais encore perdue dans ces pensées lorsque Medhi m'interpella.
- Ce crétin de Seth n'est qu'un leurre un effet, mais un leurre puissant. Souviens toi de ce qu'il a fait chez les Eiwaz, de ce qu'il a fait chez toi à Prés aux Lards, et rappelles toi qu'il m'a cassé un bras et une jambe....
- En effet ! me contentais-je de répondre tandis qu'il continuait sur sa pensée.
- ....Heureusement qu'Aerendhil a tout réparé, regardes ! dit-il en bougeant son bras et sa jambe tout en m’expliquant qu'il gardait la canne pour le style que cela lui donnait puis il enchaîna en m'expliquant qu'il pensait que quelqu'un tirait les ficelles.
- Hum, hum, me dis-je. Que sait Medhi qu'il a gardé pour lui jouant encore les solitaires. Savait-il qui était derrière tout cela, avait-il des informations qui viendraient complétées celles que l'ordre des reliques de la mort nous avait trouvé. Notre réseau était mondial et très sûr. S'il n'avait rien trouvé, je doutais que quelqu'un puisse y arriver.

Il se leva et me demanda de le suivre à l'étage.
- Mafalda va bien ? Comment a-t-elle prit la nouvelle sur Seth étant ton fils et redevenant un enfant qu'elle doit avoir sous son toit ? Pas trop secouée ?
- Oui, elle va bien. Elle est surchargé de travail car Pandora est devenu le refuge de ceux qui sont sans rien. Moldu, sorciers, tout le monde est le bienvenu et toute l'île est désormais un hâvre de paix. C'était un refuge de valars donc rien ni personne ne peut la trouver. La magie y est tellement puissante que Seth ne peut pas revenir en arrière, c'est l'endroit idéal pour s'occuper du petit, j'y vais tous les jours. Les enfants sont ravis d'avoir un nouveau frère. Pour le reste, Mafalda sait bien que je n'y suis pour rien donc ça roule. De toute façon, tu connais ta belle soeur, c'est la plus forte des sorcières de sa génération et cela se double d'une générosité encore plus grande. J'aimais ma femme plus que tout au monde, je la respectais et à bien des égards, elle était mon double, l'autre moitié de moi.

Arrivés à son bureau, celui-ci recelait les traces d'une serie de recherche très approfondies, il croulait littéralement sous les documents, plans archives etc...
- Ceci, mon cher, c'est les recherches que Stanley a laissé à l'Ordre de la Salamandre avant de se faire assassiner. Il avait entrepris ces recherches sur Lord Melkor avant qu'il ne soit vaincu, puis il laissa tout tomber quand il a été anéanti. Hors, je trouve cela tout de même fascinant que 8 ans plus tard, un enfant aillant été vieilli jusqu'à l'âge de 17 ans tout comme Jason, manifeste des signes d'une grande force physique, résistant même aux sortilège Doloris.

Medhi se saisi d'un document puis continua à m'expliquer les théories que Stanley (paix à son âme) avait formulé tandis que je l'écoutais attentivement. Il ne m'apprit rien de nouveau mais son raisonnement était le bon.
- Je pense que si nous voulons avoir des réponses il va falloir aller chercher de ce côté de l'Afrique. Si ma mémoire est bonne, Teodora Lawrence m'avait dit un soir où elle était venue me voir, que tu lui as demandé de suivre Dursley en Egypte ?
- C'est exact, et il faudra que j'explique à Miss lawrence, ce que eux dire mission secrète ! dis-je en appuyant mon regard vers Medhi.
- Je ne sais pas où ils en sont mais tu devrais leur envoyer un hiboux pour leur dire d'aller à Abou Simbel.
- En fait Medhi, Mat sait très bien cela. Il a déjà été en mission là bas et c'est grâce à lui et Mey que nous avions pu récupérer Jason. Par contre, ce que tu viens de me dire nous conforte dans l'idée que c'est une bonne piste. Je vais le prévenir. Stanley et toi avez fait un gros travail, et cela te montre que nous devons tous coopérer.
- Quoi qu'il en soit, tu as raison, nous devons nous tenir prêts à combattre et rester soudés. Je n'aime guère ce qui approche Sylvius,. Je n'aime guère du tout...
- Moi nous plus Medhi, vraiment pas. Tu n'a pas connu la seconde guerre contre Voldmort et je crois que tu as peu échangé avec harry. Je sais que tu nous prends pour des croulants mais je t'assure que c'était la même chose. La différence était que nous luttions alors contre des mages noires ! Des mages qui pratiquaient la magie que tu aime, c'était les amis de tes parents medhi. Garde cela à l'esprit lorsque nous échangeons. C'est difficile pour moi d'oublier les morts, beaucoup de mes amis ont péri pendant cette période et plus encore durant la bataille de Poudlard. Mais là c'est pire, celui qui tire les ficelles a ajouté les moldus dans l'équation. Il a d'abord révélé notre existence, puis manipule les peurs des moldus. Ils ont juste peur de ce qu'ils ignorent et ne connaissent pas Medhi. Ils ne sont pas totalement responsables de leurs actes ! C'est l'objet de ma venu Medhi. Nous devons être uni ! C'est ce qui a fait que nous avons triomphé la première fois. Nous avions Harry certes, mais nous étions unis contre notre ennemis.

Tandis que nous parlions, nous redescendîmes au salon et reprîmes nos places respectives.
- Ah au fait ! J'ai oublié de te remercier pour la baguette que tu as fabriqué à Louise. C'est très délicat de ta part ! reprit Medhi comme si je n'avais rien dit. Je pensais qu'il devait digérer tout ce que je venais de lui dire. Je suis sûr qu'elle va nous en faire voir de toutes les couleurs.
- Je l'espère bien, c'est le but !répondis-je malicieusement. Mais souviens toi, elle ne pourra faire que des bonnes choses, cela compensera.
- Reprendras-tu un coca ou autre chose? Tu reste pour le dîner, bien entendu, ce soir c'est poulet en croûte de sel ! Et puis JannaLynn ne devrait plus tarder à rentrer, elle serait déçue de savoir que tu es venu et que tu n'a l'as pas attendue pour lui dire bonjour !
- Je n'avais pas prévu mais ce sera avec plaisir. Laisse moi prévenir le château, dis-je ne me levant. Je pris ma baguette puis fit apparaître un patronus. le faucon vint à la hauteur de ma bouche et je lui murmurais mon message. Le nuage argenté prit son envol, et traversa le mur avant de disparaître au loin....Voilà, Mafalda saura que je ne mange pas à Poudlard, ni à Pandora. Pour ce qui est de Pré aux lards, la maison est complétement détruite et il me faudra un peu de temps pour la reconstruire.

Je me tus quelques secondes avant de reprendre la parole.
- Oui, je sais cela doit te paraître étonnant mais j'ai l'intention de le faire de mes mains, à la moldu. Je n'utiliserais pas la magie. Parfois, il est des choses que j'aime faire à la bonne vieille méthode. Histoire de ne jamais oublié que je suis un sang mélé. Mon père disait souvent que le fait d'être un sorcier ne devait jamais me faire oublier ce que c'est que de suer ! Je souris en repensant à mon père, assassiner quelques mois plus tôt par les sbires de notre ennemi.

Je m'assis tranquillement dans le fauteuil et observais Medhi. Je ne savais pas ce qu'il pouvait penser ou ressentir mais en tout les cas, je ne sentais aucune tension.
- Alors si nous revenons à l'objet de ma visite ! Est-ce que je peux compter sur toi et les tiens Medhi ! Pouvons nous enterrer la hache de guerre le temps de mettre le monde sorcier à l'abri. Il sera bien temps après si tu le souhaites que nous réglions le sort de ceux qui ont franchis les limites. Mais cela sera dans les 2 camps, sorciers et moldus ! Jason à besoin de nous deux, le monde à besoin que nous soyons unis. Les sorciers qui veulent la paix et les moldus qui la veulent aussi. Il n'y a pas de troisième voie Medhi ! Soit nous nous unissons et nous vaincrons, soit nous serons éliminés les uns après les autres et notre ennemi ramassera les miettes et pourra ainsi dominer les modlus qui resteront. Il fera ce que Voldemort révait de faire. Et même si je connais ton penchant pour la magie noire et ta hantise des moldus, je ne crois pas une seule seconde que tu partage les fantasmes de domination des Moldus. Tu ne les aimes pas mais pas au point de vouloir les dominer et les diriger, non ce que tu veux toi, c'est que nos deux communautés ne se fréquentent plus. C'est aussi ce que nous avons l'intention de faire, nous voulons revenir en arrière et refaire ce qui a été fait il y a plus de mille ans en disparaissant de nouveaux aux yeux des moldus. Alors que decide tu ? Et avant que tu ne réponde, sache que quoique tu dises, je restetais tout de même pour dîner, terminais-je en lui faisant un clin d'oeil.

Directeur de Serpentard Date d'inscription : 14/09/2014 Messages : 214

Après être redescendus au rez de chaussée, je remerciais Sylvius pour la baguette qu'il avait fabriqué pour ma fille, et l'invitais à rester dîner. -Je n'avais pas prévu mais ce sera avec plaisir. Laisse moi prévenir le château ! - Je fit un signe en avant avec ma main tandis qu'il sortait sa baguette. Je pris une cigarette et l'allumais avant de me tourner vers lui, je vis son patronus traverser les murs de Thorn Hill puis il ajouta - Voilà, Mafalda saura que je ne mange pas à Poudlard, ni à Pandora. Pour ce qui est de Pré aux lards, la maison est complètement détruite et il me faudra un peu de temps pour la reconstruire. - Un silence plana au dessus de tête, une mine perplexe dessina mon visage et il s'empressa d'éclairer ma lanterne. - Oui, je sais cela doit te paraître étonnant mais j'ai l'intention de le faire de mes mains, à la moldu. - Je levais les yeux au ciel en crachant un nuage de fumée mais ne dis rien - Je n'utiliserais pas la magie. Parfois, il est des choses que j'aime faire à la bonne vieille méthode. Histoire de ne jamais oublié que je suis un sang mêlé. Mon père disait souvent que le fait d'être un sorcier ne devait jamais me faire oublier ce que c'est que de suer ! - Je m'étais assis sur un sofa tandis qu'il parlait de son père. Un sourire pointa sur les commissures de ses lèvres quand il repensa à son père. Cela devait être sans doute difficile de perdre son père d'une manière aussi soudaine et brutale. Etant de mauvais réconfort, je l'invitais juste à s’asseoir puis Charles nous amena un deux cocas zéros, un pour lui et l'autre pour moi. - Charles, dîtes à Evora que monsieur Césarius reste pour le dîner et de prévoir un couvert un plus. Ensuite allez chercher Louise dans le jardin. Il commence à faire sombre et sa mère va bientôt arriver, nous allons passer à table. - Je remerciais mon majordome et celui-ci s'éclipsa pour accomplir ses tâches. Je me tournais ensuite vers Sylvius, qui sirotait son coca attendant que je finisse de parler à Charles. Il me regardait. Je me demandais à quoi il pensait? Peut-être qu'il voyait devant lui ce qu'est devenu le jeune serpentard qui pendant sept années lui en avait fait voir des vertes et des pas mûres dans les couloirs de Poudlard? Si c'était le cas, je vous dirai que ce jeune homme a atteint la trentaine sans se faire tuer mais s'est pris un sacré coup de vieux. En effet, je faisais plus âgé à cause de ma barbe grisonnante, mon bâton de marche qui ne me quitterai à présent plus jamais et des rides qui dessinaient des reliefs à chaque extrémité de mes yeux, le contour de ma bouche ou mon front. Je me surpris à penser à ces détails lorsque Sylvius m'arracha de ma rêverie - Alors si nous revenons à l'objet de ma visite ! - Je le regardais, un sourire aux lèvres, l'encourageant à continuer de parler pour me rafraîchir la mémoire. - Est-ce que je peux compter sur toi et les tiens Mehdi ! Pouvons nous enterrer la hache de guerre le temps de mettre le monde sorcier à l'abri. Il sera bien temps après si tu le souhaites que nous réglions le sort de ceux qui ont franchis les limites. Mais cela sera dans les 2 camps, sorciers et moldus ! Jason à besoin de nous deux, le monde à besoin que nous soyons unis. Les sorciers qui veulent la paix et les moldus qui la veulent aussi. Il n'y a pas de troisième voie Mehdi ! Soit nous nous unissons et nous vaincrons, soit nous serons éliminés les uns après les autres et notre ennemi ramassera les miettes et pourra ainsi dominer les moldus qui resteront. Il fera ce que Voldemort rêvait de faire. Et même si je connais ton penchant pour la magie noire et ta hantise des moldus, je ne crois pas une seule seconde que tu partage les fantasmes de domination des Moldus. Tu ne les aimes pas mais pas au point de vouloir les dominer et les diriger, non ce que tu veux toi, c'est que nos deux communautés ne se fréquentent plus. C'est aussi ce que nous avons l'intention de faire, nous voulons revenir en arrière et refaire ce qui a été fait il y a plus de mille ans en disparaissant de nouveaux aux yeux des moldus. Alors que décides tu ? Et avant que tu ne réponde, sache que quoique tu dises, je resterais tout de même pour dîner. - Finit-il accompagnant ses paroles par un clin d’œil.

Je soufflais un coup, fatigué par ces discours de guerres, sorciers, moldus, limites, paix, retour en arrière. Cela faisait deux ans que les mêmes mots se répétaient encore et encore. - Aloooors... - Je pris ma baguette et la fit tournoyer. Une carte du monde de grande taille qui était sur une table arriva avec des figurines de blasons dessus et se posa sur la table qui nous séparait. Elle réprésentait les familles de sang pur les plus puissantes et influentes au monde, praticiennes de magie noir pour la plus part d'entre elles mais aillant toutes une règle commune, celle de ne jamais souiller leur sang en se mariant ou en se reproduisant avec des moldus. Accompagnant mes paroles avec ma canne, pour indiquer de quoi je parle, je répondis à Sylvius - Les Bakkali et les Urdangarín, les Orphéo, les Blackwood, les Nash, les Escarfail, les Owen, les de Saint-Juste ,les Valle-Inclán, les Lestrange, les Black, les Rosier, les Volturi, les di Salvo, les Nott, les Malefoy, les Goyle, les Zabini, les Frinking, les Jensen, les O'Maley ainsi que tous ceux qui sont répartis de ton côté de la table se joindront à la bataille, tu peux en être sûrs. En effet, je ne veux pas décimer les sang de bourbe, juste séparer nos mondes. Ils sont très bien dans l'ignorance de la magie et nous n'avons que faire d'eux dans notre monde. Toutefois je suis prêt à faire des concessions sur les nés moldus possédant des pouvoirs magiques. Ils pourraient devenir la nouvelle vague de sang purs s'ils ne se mélangent pas aux leurs.

Si nous étions dans le monde moldu, JannaLynn et moi serions certainement des membres de l'extrême droite et mon beau frère et Mafalda de l'extrême gauche !
Louise arriva tenant la main de Charles. - Ah ma princesse, tu t'es bien amusé? - Dis je le regard brillant. Ma fille était mon plus grand bonheur et ma plus belle fierté. - Ouiiiii !! J'ai joué avec Hander ! Je lui ai jeté plein d'eau avec la baguette, je crois qu'il a pris un rhume par ma faute ! - Dit-elle en riant. Nous entendîmes la porte d'entrée se fermer et la voix de ma petite amie se fit entendre dans le couloir. - Bonsoir, je suis rentrée ! - Mamaaaan !! -Louise sauta au sol et partir en courant en direction de sa mère. - Nous reprendrons la conversation plus tard ou une prochaine fois Sylvius. Il ne faut pas parler de sujets fâcheux auprès de JannaLynn, elle est un peu... sensible, en ce moment. - Il me questionna du regard - Cela reste entre toi et moi, mais je pense qu'elle est enceinte ! Shuut la voilà ! Vas dans la salle à mager, on va lui faire la surprise ! - Je suivis ma fille en vitesse pour laisser le temps à Sylvius de changer de pièce. - Bonsoir chérie ! Tu as passé une belle journée? - Lui demandais-je collant un baisé sur le haut de son front. - Oui, super, j'ai acheté plein de trucs et... Attends, il y a quelqu'un d'autre ? - Questionna-t-elle voyant une ombre passer du salon à la salle à manger. - Oui, nous avons un invité ce soir ! - Répondis-je. - Ah oui? Qui ça? - Demanda-t-elle d'une voix fluette, attachant ses cheveux en queue de cheval. - Vas voir par toi-même ! - Elle me lança un regard suspicieux puis elle ouvrit la marche jusqu'à la salle à manger. - Syl ! - S'exclama-t-elle voyant son beau frère. Elle s'approcha de lui et ils se serrèrent dans les bras. - Comment tu vas? Qu'est-ce que tu fais ici?! - Derrière JannaLynn, je fis un signe à Sylvius pour ne pas parler de sa réelle venue. Ma petite amie se tourna vers moi - Et toi? Tu ne pouvais pas me prévenir ?! Je serai venue avant ! - Ajouta-t-elle. - Et gâcher pareille surprise? Nooon, pas question ! - Répondis-je en souriant. Nous prîmes place à table et Charles, accompagné de trois valets servirent le dîné.

Directeur Poudlard Date d'inscription : 01/08/2014 Messages : 863

Je ne vais pas mentir, j'étais sur la défensive et mon côté détendu n'était que façade ! Je redoutais l’espièglerie de mon beau frère autant que ses emportements mais comme le disais souvent ma tendre femme "Aucune cause n'est jamais perdue" tant que tu n'as pas tout tenté. Et dans le cas de Medhi, je n'avais pas tout tenté, je m'étais contenté de l'ignorer.

Ce temps était révolu, l'ignorance n'avait rien donné, le raisonner non plus, il me restait la confrontation et la recherche de synergie. Je prendrais donc la synergie car nous avions au moins 2 points communs : nous aimions tous les deux des soeurs et nous voulions que les sorciers vivent en paix. A nous de trouver un terrain d'entente sur le comment faire.

J'attendais donc un peu anxieux sa réponse car la dernière option que j'ai posé plus haut, c'est à dire l'affrontement serait alors la seule à ma disposition. J'avais réussi à renouer le dialogue et le fil de ma relation avec Jason, je devais le faire avec Medhi.

Dans un premier temps Medhi ne dit rien, il me regardait simplement puis il laissa échapper un long soupir comme s'il expulsait une tonne de frustration lié aux événements des derniers mois.
- Aloooors...commença-t-il en faisant tournoyer sa baguette afin de faire apparaître une carte du monde. Il m'expliqua ensuite que tous les blasons qui vinrent se placer dessus représentaient les familles de sang pur qui pratiquaient la magie noire....Les Bakkali et les Urdangarín, les Orphéo, les Blackwood, les Nash, les Escarfail, les Owen, les de Saint-Juste ,les Valle-Inclán, les Lestrange, les Black, les Rosier, les Volturi, les di Salvo, les Nott, les Malefoy, les Goyle, les Zabini, les Frinking, les Jensen, les O'Maley ainsi que tous ceux qui sont répartis de ton côté de la table se joindront à la bataille, tu peux en être sûrs. En effet, je ne veux pas décimer les sang de bourbe, juste séparer nos mondes. Ils sont très bien dans l'ignorance de la magie et nous n'avons que faire d'eux dans notre monde. Toutefois je suis prêt à faire des concessions sur les nés moldus possédant des pouvoirs magiques. Ils pourraient devenir la nouvelle vague de sang purs s'ils ne se mélangent pas aux leurs.

Ces paroles me réconfortèrent et me chagrinèrent.
- Medhi, merci de ton honnêteté et je ne te reprendrais pas sur ce dernier point. Tu sais comme mes opinons ne sont pas en phase avec les tiennes. Mais je suis satisfait de voir que tu te joindras à nous le moment voulu afin de séparer nos mondes. Par contre, cela ne se fera pas sans mal Medhi ! La solution que nous envisageons aura des répercutions sur les tiens aussi.

Je lui racontais alors notre plan et les effets d'oubli que pouvait provoquer la potion sur la mémoire. Alors que j'allais entrer dans le détail de notre plan, Louise entra.
- Ah ma princesse, tu t'es bien amusé? lui dis Medhi. Cela mit fin à notre conversation.

Il est étonnant de voir comme des personnes comme Mehdi, aussi détestable en public, pouvait être aussi charmant en privé avec leurs amis et leur famille. C'était une facette de sa personnalité que je n'avais pas prit la peine de comprendre.
- Ce n'est pas le moment d'avoir des regrets Sylvius me maugréai-je, et puis tu n'en auras pas l'occasion de toute façon.

Alors que Louise racontait sa journée, Jannalynn fit son apparition.
- Nous reprendrons la conversation plus tard ou une prochaine fois Sylvius. Il ne faut pas parler de sujets fâcheux auprès de JannaLynn, elle est un peu... sensible, en ce moment.

Je regardais Medhi un peu surpris, ma belle soeur avait-elle un problème ? Une maladie que Mafadla et moi ignorions ?
- Cela reste entre toi et moi, mais je pense qu'elle est enceinte ! Shuut la voilà ! Vas dans la salle à manger, on va lui faire la surprise !

Enceinte !!! en pleine guerre, quelle idée mais d'un autre côté j'étais content pour eux et pour Louise qui allait enfin avoir un petit frère ou une petite soeur.

- Syl ! s'exclama Jannalynn lorqu'elle pénétra dans le salon et me vit.
Nous nous primes dans les bras et je fis attention de ne pas la serrer trop fort.
- Comment tu vas? Qu'est-ce que tu fais ici ?!
- Je vais bien ! Oh rien de grave juste quelques petite choses à régler avec Medhi sur son retour à l'école. Nous avons décider de la ré ouvrir dès le 1 septembre comme de coutume et puis les derniers événements m'ont fait comprendre que la famille c'est ce qu'il y a de plus précieux.

Je lui souris tandis que je fis un signe discret à Medhi pour lui faire comprendre que j'ai saisi son message.

Jannalynn se détacha de moi puis enguirlanda Medhi pour ne pas l'avoir prévenu puis nous nous installâmes à table.

- Alors dites moi comment se passe tes journées ? demandais-je à Jannalynn pour entamer la conversation.
- Pas trop mal commença-t-elle avant d'entrer dans le détails.

S'ensuivit de longs échanges sur nos activités respectives puis une plongée dans les souvenirs heureux que nous avions pu partager. Soyons honnêtes, il n'y en avaient pas beaucoup mais ils y en avaient tout de même. La plupart étaient en rapport avec la famille et nos enfants. Quelques uns encore de sa période d'élève. Le dîner se passait très bien et je ne regrettais pas une seconde d'être resté. Medhi se montra un hôte attentif.

- Et comment va ma soeur ? finit par demander Janna.
- Très très bien, elle a beaucoup de boulot avec les enfants, les réfugiés et notre nouveau garçon ! Oui je sais, ajoutais-je en voyant le regard de Medhi et Janna, cela doit voir paraitre très étonnant mais nous l'avons accueilli comme notre fils et il sera ainsi tant que nous n'aurons pas trouvé d'autre solution. Vous savez aussi étonnant que cela puisse paraître, ce petit est très sympa, très câlin et il a une soif d'apprendre incroyable. Comme quoi, même gavé de magie noire, on peut revenir du bon côté de la magie dis-je en souriant. Il y a de l'espoir pour vous deux, ajoutais-je en éclatant carrément de rire devant leur mine déconfite. Allons, je plaisante !

- Alors Medhi ! Quand puis-je compter sur toi au château ? lui demandais-je comme si de rien n’était.

Directeur de Serpentard Date d'inscription : 14/09/2014 Messages : 214

- Syl ! - s'exclama Jannalynn lorqu'elle pénétra dans le salon et le vit. -Comment tu vas? Qu'est-ce que tu fais ici ?! - dit-elle se séparant, switchant son regard entre Sylvius et moi. - Je vais bien ! Oh rien de grave juste quelques petite choses à régler avec Medhi sur son retour à l'école. Nous avons décider de la ré ouvrir dès le 1 septembre comme de coutume et puis les derniers événements m'ont fait comprendre que la famille c'est ce qu'il y a de plus précieux. - Répondit mon beau-frère me faisant un signe pour me faire comprendre qu'il avait bien compris mon message.

- Non mais... Chéri, des fois je me demande pourquoi je suis encore ta femme ! - Me dit JannaLynn pour me réprimander de ne pas l'avoir prévenue. - Bon, on ne va pas épiloguer éternellement là dessus, passons à table, vous voulez bien?

Charles, accompagné de trois vint nous servir. Notre cuisinière Evora, une cracmole brésilienne avait de l'or dans les mains. Moi qui avait pour habitude de manger que des cochonneries faciles à avaler à tous mes repas, je me délectait de chaque miette de ce qu'il y avait de servi tant c'était exquis ! -Alors dites moi comment se passe tes journées ? - interrogea mon beau frère. - Pas trop mal ! - Commença mon épouse avant de rentrer plus en détail. Elle expliqua que depuis le début de cette affaire avec les moldus, elle était épuisée par son travail. En effet, en tant qu'aurore, elle était souvent en mission de reconnaissance, interrogeait les prisonniers, arrêtait les criminels de guerre entre autres, mais elle trouvait toujours le moyen de concilier son travail et sa vie de famille. Et puis de mon côté, je ne lui mettais aucune pression. Vous dire que je ne m'ennuie pas des fois quand elle n'est pas là serait un mensonge. Mais j'avais aussi pas mal à faire entre la préparation des cours pour l'année qui devait suivre, gérer Thorn Hill, les affaires de l'Ordre, contrôler les sang purs d'une main de fer pour éviter un massacre, sans parler de l'éducation de ma fille, et l'organisation du programme des voyages, fêtes et évènements que nous devions effectuer le mois d'après. Bref, nous menions tous les deux une vie à cent à l'heure, une vie de militaires diraient certains, mais nous n'étions toujours pas tombés dans la monotonie et ça c'est génial. - Et comment va ma sœur ? - Finit par demander ma future femme.

- Très très bien, elle a beaucoup de boulot avec les enfants, les réfugiés et notre nouveau garçon ! - Je manquais de m'étouffer face à ces paroles. - Oui je sais, cela doit voir paraitre très étonnant mais nous l'avons accueilli comme notre fils et il sera ainsi tant que nous n'aurons pas trouvé d'autre solution. - Je laissais tomber ma fourchette dans l'assiette et pris un mouchoir pour m'essuyer lles lèvres. Il venait de me couper l'appétit. - Vous savez aussi étonnant que cela puisse paraître, ce petit est très sympa, très câlin et il a une soif d'apprendre incroyable. Comme quoi, même gavé de magie noire, on peut revenir du bon côté de la magie - Dit il en souriant. - Il y a de l'espoir pour vous deux - JannaLynn esquissa un sourire jaunâtre tandis que moi je gardais mon sérieux. Il dut remarquer que je trouvait que cela n'avait rien de drôle alors il ajouta. - Allons, je plaisante ! - Je finis par adoucir mon regard et sourire à un mon tour. Je restais sur mes gardes à chaque fois qu'il faisait une plaisanterie car avec lui et connaissant notre relation, je ne savais jamais si cela tenait du sarcasme ou de l'insulte.

- Alors Medhi ! Quand puis-je compter sur toi au château ? - Je pris une cigarette dans mon paquet accompagnée d'allumettes puis je répondis accompagnant mes mots d'un nuage toxique à chaque syllabe. - Eh bien ma foi, à ma connaissance, je ne t’ai pas encore tué, tu es donc toujours le patron ; à toi de me dire quand veux tu que je sois là ! Je choisirai mes horaires lorsque j’aurai pris ta place de directeur... ! - Répondis-je un sourire au coin des lèvres et finissant avec un clin d’œil. - Arrête de dire des bêtises toi ! - me dit JannaLynn en me tapant le bras. - Bon, messieurs, je suis désolée mais moi je suis morte. Cette journée shopping avec la belle famille m'a mise KO. - Elle se tourna vers moi puis dit - Goya a encore fait chauffer son passe bancaire, tu te doutes bien que j'ai fais de même ! - Je poussais un "pffff" levant les yeux au ciel. Elle se leva en souriant, posa un baisé sur mon front, passant ses mains dans mes cheveux - Bonne nuit chéri. - me dit-elle. - Bonne nuit mon amour. - Puis elle se tourna vers Sylvius qui s'était levé pour la saluer - Tu embrassera ma sœur pour moi et dit à mes neveux qu'ils me manquent ! - Elle lui fit la bise, le serra dans ses bras. - Charles, vous direz à Evora que c'était très bien, comme d'habitude ! Et toi, il est temps d'aller au lit jeune fille ! - Dit elle prenant Louise dans ses bras. - Bonne nuit tout le monde !

Ma femme et ma fille s'éclipsèrent, les valets débarrassèrent la table et je leur donnais quartier. Charles nous apporta m'apporta un dernier verre de scotch et une autre boisson à Sylvius que j'invitais à me suivre dans le boudoir. - Un cubain? - Lui demandais-je présentant la boîte à cigares. Il faut admettre que JannaLynn et moi avons un style de vie très victorien. Une fois installés, je fis un mouvement avec mon index pour que la fameuse carte où se trouvaient les familles de sang purs viennent du salon en flottant dans l'air pour se poser sur la table devant nous. - Pour en revenir à là nous nous étions arrêtés, tu as dis tout à l'heure que "la solution que nous envisageons" aurait des répercussions sur les miens. J'ai plusieurs questions à ce sujet. Tout d'abord, c'est qui "nous"? Et ensuite, quelles répercussions? Tu me connais bien Sylvius, pas complètement certes, mais assez pour ne pas me sous-estimer et faire des suppositions sur jusqu'où je peux aller pour protéger ma famille. - Mon voix grave était détendue, mais mon visage était dur. J'avais appris avec le temps à tempérer et garder mon calme face aux paroles capables de me mettre hors de moi, mais la sécurité de ma famille était tout ce qui m'obsédait depuis toujours et tout mon entourage savait qu'il ne fallait surtout pas me lancer dans cette voie là car j'étais capable de faire un carnage. Il m'expliqua le plan en détails et les fameuses répercussions. J'acquiesçais d'un mouvement de tête ou en plaçant des "oui" à chaque fois qu'il marquait une pause pour l'inviter à continuer et lui faire comprendre que je suivais son récit. A la fin, je répondis - D'accord, je comprends.

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