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 Une nouvelle bouleversante

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Malory Olianov
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Malory Olianov


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MessageSujet: Une nouvelle bouleversante   Une nouvelle bouleversante EmptyDim 13 Déc - 17:09

Du temps  s’étaient écoulés depuis la dernière mission que j’avais effectuée avec Teo. Je n’avais pas eu à retourner en mission sur le terrain. Pour une fois l’inactivité ne me pesait pas. Elle me rassurait et je me complaisais dedans. Ce qui était à l’exact opposé de ma nature.  Beaucoup de choses avaient été remuées en moi et à un moment je ne me trouvais plus. Je ne savais plus ce que je voulais, ce que je souhaitais faire et où aller et surtout avec qui. Je voulais ne penser qu’à moi. Ce qui me ferait du bien à moi et pas aux autres. Penser à moi en priorité et pas en fonction des autres et les conséquences que cela auraient sur eux. J’eus un sourire devant ces pensées qui plairaient sans aucun doute à mon meilleur ami : Mehdi. Cela faisait un moment que je ne l’avais pas vu d’ailleurs. La dernière fois remontait à la fameuse soirée au Pré-au-lard et par la suite j’avais tout fait pour éviter tout le monde. Ce n’était pas étonnant.
J’allais mieux, je n’étais plus prostrée. Je parlais de nouveau et je me mélangeais aux autres. Toutefois, je me méfiais des hommes comme un smilodon enragé. Je n’étais plus affolée, bien au contraire, j’étais sauvage et farouche. Si j’estimais un regard mal placé, une distance trop restreinte ou je ne sais quoi encore ; j’attaquais le responsable sans aucun état d’âme. Quelques-uns en avait subi les frais et la rumeur avait du faire le tour car plus aucun homme ne s’approchait trop près ou ne faisait pas attention à ce qu’il faisait ou disait. Cela ne me dérangeait pas le moins du monde. Tout comme les rumeurs et les chuchotements me faisaient quelque chose. J’étais hermétique. J’entendais mais bizarrement, ça ne me touchait pas. Les remarques ou les regards glissaient sur moi. Mon impertinence et mon humour s’étaient encore aiguisés si cela était possible.
J’étais revenue chez moi, mon vrai chez moi. Le domaine que je partageais avec Lili et Harry. Je passais mes journées à écrire et à faire des promenades avec Chérubin, mon cheval ailé.  Je remercierai jamais Monsieur Godolphin, le père de Lili de me l’avoir offert. Depuis cette malheureuse affaire, je ne me sentais bien qu’auprès des animaux. Jamais Chérubin ne m’avait autant vu. J’avais fait des aménagements et des travaux pour agrandir et en accueillir plus. Je me reconstruisais petit à petit et partais souvent vagabonder et voyager. Je laissais mes passions prendre le dessus sur le travail et le sérieux. Me faisant une vie de solitaire. La seule personne avec qui je restais en contact régulier et pratiquement permanent était Teodora. La seule qui pouvait comprendre, la seule qui était maintenant une partie de moi car elle avait assisté et vécue la même partie de vie que moi.
Une nouvelle journée venait de se lever. J’ouvris les yeux pour accueillir le soleil du matin. Je frottais mes yeux et me redressais dans mon lit. Une vague de nausée vint alors et je me précipitais dans la salle de bain contigüe à ma chambre. Je trouvais alors les toilettes et leur dit bonjour en vomissant à l’intérieur. Je restais là pendant quelques minutes, la tête à l’envers, l’estomac retourné et me sentant barbouillée.
Je grommelais. Je détestais vomir. Cela ne m’arrivait jamais. Peut-être que je me suis levée trop précipitamment.
       -  Je dois couvrir quelque chose ou j’ai mangé quelque chose qui n’est pas passé.
Je me levais lentement et me débarbouillais le visage et me lavais les dents. Evidemment, le dentifrice me donna de nouveau la nausée et je me retrouvais de nouveau en train de dire bonjour à la cuvette. J’abandonnais et m’assieds par terre en attendant que la vague passe comme elle était venue.
Je pus me lever après une heure sur le carrelage des toilettes. Je me lavais entièrement et longtemps puis je sortis. Je farfouillais dans ma trousse à pharmacie et avalais un médicament contre les vomissements. Je n’y pensai plus de la matinée jusqu’à ce que les nausées me reprirent au moment de manger. A l’odeur de la nourriture.
-          Je dois vraiment être malade murmurais-je car j’aimais bien manger.
La journée se passa ainsi mais le soir je pus manger et j’en oubliais les désagréments de ce matin. Ce n’est que le lendemain matin, quand je me retrouvais encore aux toilettes et que je grommelais que je me souvins que je n’étais pas bien. Là j’étais certaine que je n’avais rien mangé de périmé ou de mauvais. Je fronçais les sourcils avant de blanchir à vue d’œil. Je me levais précipitamment sans prendre garde aux meubles devant moi et devant le calendrier de mon bureau, je blanchis de nouveau. Deux mois s’était écoulés et je n’avais pas eu mes règles depuis tout ce temps. Je m’habillais en vitesse et partis vers Saint-Mangouste. Je devais avoir un avis médical et immédiatement. Je sentais le sang pulser dans mes veines qui étaient prêtes à exploser devant le flux vertigineux de mon sang. Je sentais mes joues rosirent du fait de cette circulation accélérée. Je tentais de me dire que ce n’était pas, que ce n’était pas possible, que je n’avais pas mérité ce genre de choses, que cela arrivait toujours quand on ne le voulait. Ma vie est comme un mauvais film. J’arrivais dans le hall de Saint-Mangouste et demandais à l’accueil à rendez-vous urgent avec le premier médecin femme qui pouvait me prendre ; que j’attendrai aussi longtemps que nécessaire.

-          Pour quel motif voulez-vous voir un médecin, Miss….
-          Excusez-moi..., miss Olianov. Je ne préfère pas le dire.
-          Cela va être problématique tout comme votre préférence pour une femme médecin. Elles ne sont pas nombreuses et on n'est très surchargé. 
-          Ce n’est pas une préférence mais une obligation à moins que vous acceptiez le risque que je tue votre collègue sans le faire exprès. Surtout si c’est ce que je redoute.
La standardiste ne me regardait plus avec amabilité et le sourire de bienvenue et de circonstance avait quitté son visage. Allons bon.

-          Je vous assure, je ne suis pas là pour faire des histoires. J’ai juste besoin d’un avis médical sur un problème que je rencontre. J’ai peur. Et que je ne peux voir qu’une femme à cause d’un traumatisme récent, lié aux hommes.
J’étais agacée de devoir me justifier mais si je voulais voir quelqu’un, je devais être dans les bonnes grâces de cette sorcière efficace. Mon explication eut l’air de la convaincre car elle retrouva son visage plein de sollicitude, même un peu trop à mon goût et me signala qu’une femme médecin allait venir me voir dès que possible.
Je m’assis sur une chaise avant de me relever immédiatement et de faire les cents pas dans tout le hall de l’hôpital.
 
-          Ce n’est pas possible, pas possible. Pas ça, je vous en supplie pas ça, pas ça… Je n'ai rien fait pour mériter ça. Ma vie c'est la débâcle totale.
Je ne sais pas combien de temps se passa ainsi mais j’entendis mon nom résonner dans le hall.

-          Miss Olianov ?! Miss Olianov !
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Jane Harrinton Bakkali
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MessageSujet: Re: Une nouvelle bouleversante   Une nouvelle bouleversante EmptyMer 23 Déc - 17:28

On venait de frapper à mon bureau et je levais la tête des dossiers que j’étais en train de remplir afin de les ranger dans les sorties. C’était quelque chose que j’aimais bien faire. Cela me permettait de voir le travail de toute l’équipe et les bons soins administrés à nos patients. Grâce à nous, toutes ces personnes pouvaient rentrer chez elles.
Sophie semblait préoccupée.


-          Qui y a-t-il Sophie ? Vous me semblez bien anxieuse.
-          Nous venons d’admettre une patiente qui demande à n’être soigné que par une femme médecin.
-          Cela va être compliqué. Nous ne sommes pas beaucoup à l’hôpital. C’est bien un point qui me dérange d'ailleurs.
-          Je le sais bien Miss Jane.
-          Vous a-t-elle dit pourquoi, elle ne voulait pas être auscultée par un homme ?
-          Non, seulement que ce n’est pas un caprice mais une nécessité.
-          Edith est-elle là aujourd’hui ?
-          Oui mais elle est déjà occupée et ses rendez-vous s’enchainent.
-          Hum…Je vais aller voir notre patiente.
-          Bien Miss.


Je me levais alors de mon fauteuil et j’enfilais ma blouse.



-          Donnez-moi son dossier, Sophie.




Elle me le tendit et je le pris en le feuilletant immédiatement.



-          Miss Olinaov?! C’est bien Miss Malory Olianov ?
-          Oui, Miss.




Je pressais le pas car il y avait quelque chose qui clochait. Miss Olianov n’allait jamais à l’hôpital, je ne l’avais jamais vu se soigner ou même tomber malade. Qu’elle vienne de son plein gré était quelque chose de tout à fait étrange et exceptionnel. Je remerciais Sophie qui se remit derrière son bureau du hall me laissant aller à la rencontre de Miss Olianov.


Je la vis qui faisait les cent pas dans le hall.  Je l’appelais pour mettre fin à son angoisse, car il n’y avait pas de doute, elle était terrifiée et angoissée. Je la sentais démunie pur la première fois que je la connaissais.



-          Miss Olinov ?! Miss Olianov ?!


Elle semblait tellement prise dans ses pensées qu’elle ne faisait pas attention à son environnement. Je répétais ma demande et elle tourna enfin les yeux vers moi.



-          J’ai cru comprendre que vous vouliez être auscultée par une femme médecin seulement. C’est bien ça Miss ?
-          Venez avec moi. Je vais m’occuper de vous, immédiatement.




Je la fis entrer dans une salle de consultation.


-          Dites-moi, qu’est-ce qui vous amène à l’hôpital, Miss Olianov ? Et pourquoi, vouliez-vous une femme médecin ?
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Malory Olianov
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MessageSujet: Re: Une nouvelle bouleversante   Une nouvelle bouleversante EmptyLun 28 Déc - 15:33

J’étais sur les nerfs ! J’avais l’impression que le sol tremblait et se mouvait tel un serpent sous mes pieds. Je n’avais plus d’équilibre. J’étais tellement dans mon monde et mes angoisses que je n’ai pas entendu le docteur Harrinton m’appeler la première fois.

Je me retournais  au bout de la deuxième fois.


-          J’ai cru comprendre que vous vouliez être auscultée par une femme médecin seulement. C’est bien ça Miss ?
-          Oui docteur Harrinton. Je suis désolée mais je ne peux pas faire autrement. J’ai vraiment besoin de voir quelqu’un.
-          Venez avec moi. Je vais m’occuper de vous, immédiatement.
-          Merci, docteur Harrinton ! Vraiment !

Elle commença à marcher et je la suivis sans ajouter un mot, la suivant au pas et avec empressement. Je n’allais pas laisser cette chance passer ! Elle ouvrit une porte et je rentrais dans la salle de consultation en me répandant en remerciements.


-          Je sais que vous êtes très prise, merci de me prendre en urgences !

Elle fit un geste de la main pour me faire comprendre que ce n’était pas un problème. Elle ajouta un sourire pour que je me détende définitivement.


-          Dites-moi, qu’est-ce qui vous amène à l’hôpital, Miss Olianov ? Et pourquoi, vouliez-vous une femme médecin ?


Je ne savais pas, par où commencer et comment expliquer ma présence ici et surtout mon exigence. Je ne savais pas si Jane Harrinton savait ce qui m’était arrivée. Avec difficulté et gêne, je commençais à lui expliquer ce qui s’était passé durant ma mission sans entrer dans les détails de cette dernière mais tout en racontant les sévices dont j’avais été victime d’où mon exigence d’une femme médecin.


-          Je vais mieux qu’il y a trois mois mais ce n’est pas encore tout à fait fini. Je ne peux toujours pas laisser un homme inconnu me regarder et me toucher. Je vais mieux avec mes amis et mon compagnon mais mes progrès s’arrêtent là. Je ne vous parle pas d’un médecin alors.

Jane me rassura et m’assura de sa compréhension et me proposa même son aide si besoin sur ce point.


-          Merci, Docteur Harrinton mais j'ai été aidée….Pour les raisons de ma venue ici…je ne me sens pas très bien depuis quelques jours. Cela ne se passe que le matin. Je me sens barbouillée et j’ai des nausées et je vomis systématiquement. De plus, j’ai un retard dans mon cycle… je veux avoir la confirmation ou non de ma pensée.

Elle hocha la tête et se retourna pour chercher quelque chose sur le plan de travail.


-          Tout va bien ? Qu’est-ce qui se passe ?
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Jane Harrinton Bakkali
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MessageSujet: Re: Une nouvelle bouleversante   Une nouvelle bouleversante EmptyLun 28 Déc - 16:39

-          Je vais mieux qu’il y a trois mois mais ce n’est pas encore tout à fait fini. Je ne peux toujours pas laisser un homme inconnu me regarder et me toucher. Je vais mieux avec mes amis et mon compagnon mais mes progrès s’arrêtent là. Je ne vous parle pas d’un médecin alors.
 
-          C’est déjà un énorme progrès Miss Olianov. En si peu de temps, en être en à ce stade c’est la preuve d’une grande force morale et d’un grand courage. Vous pouvez être fière de vous. Vous n’avez pas à vous excuser ; ce qui vous est arrivé est traumatisant pour tout le monde.
 
 
-          Merci, Docteur Harrinton….Pour les raisons de ma venue ici…je ne me sens pas très bien depuis quelques jours. Cela ne se passe que le matin. Je me sens barbouillée et j’ai des nausées et je vomis systématiquement. De plus, j’ai un retard dans mon cycle… je veux avoir la confirmation ou non de ma pensée.
Je hochais la tête et me retournais pour prendre le nécessaire pour une auscultation mais je savais déjà la réponse à la question implicite de Miss Olianov. Je l’avais su dès que j’avais été suffisamment près d’elle. Ma perception grandissait de plus en plus mais de la même manière, je devais faire des efforts pour ne rien laisser paraître aux personnes qui étaient en face de moi ; ne pas rentrer dans leur vie et ne pas m’incruster, ne pas intervenir. Cela était difficile mais il ne fallait pas faire de boulettes. Avec Miss Olianov, c’était compliqué car elle était extrêmement perspicace. Et sa remarque allait le prouver encore une fois de plus.
-          Tout va bien ? Qu’est-ce qui se passe ?
-          Rien, je prépare juste tout ce qu’il me faut pour un examen approfondi. Dans ce genre de situation, il vaut mieux prendre ses précautions.
Je mis des gants tout en posant une question à Miss Olianov.
-          Avez-vous eu des rapports sexuels avec votre compagnon récemment ?
J’attendis sa réponse avec une certaine nervosité car en fonction de sa réponse que je savais bien avant qu’elle n’ouvre la bouche, je sus que j’allais bouleverser sa vie. En effet, elle venait de me dire qu’elle ne pouvait pas laisser les hommes inconnus la toucher et la regarder et que c’était tout ce qu’elle pouvait accepter de ses amis masculins et son compagnon alors avoir des relations sexuelles avec son compagnon, je pense que c’était pas au goût du jour.
Sa réponse sortit nette de sa bouche et je laissais planer un silence avant de me reprendre et de me retourner.
-          D’accord. Je préfère demander avant de faire votre examen.  Nous pouvons commencer déclarais-je en souriant comme je pouvais.
Je la fis allonger et je commençais à faire mon travail de médecin. Je pris les constances habituelles comme tout médecin se devait de le faire. Puis, je me concentrais sur le but de la visite de Miss Olianov. Après des examens poussés et complets, je rangeais mes instruments et nettoyais autour de moi. Puis, je me tournais alors vers Miss Olianov.
-          Miss Olianov, vous êtes effectivement enceinte…


Je la vis agrandir les yeux de stupeur même si au fond d’elle, elle s’en doutait bien. Je m’approchais d’elle car elle devenait blanche et qu’elle tremblait comme je n’avais jamais vu trembler quelqu’un.
-          Ça va aller, Miss Olinaov ?
Silence.
-          Miss ? Malory ?!
-          De combien, vous êtes enceinte ?


Elle ne put ouvrir la bouche, alors, elle hocha la tête.
-          3 mois environ…


Elle semblait se statufier comme morte. Elle ne bougeait plus et ne semblait ne plus respirer. Je m’approchais d’elle et lui posais une main sur l’épaule.
-          Ça va aller, miss ? Voulez-vous que j’appelle quelqu’un ?
-          Il y a une possibilité, oui mais ce n’est pas la seule. Vous avez eu des relations avec votre compagnon à cette époque, non ?

Elle ne pouvait pas me répondre. Elle me regarda en silence mais je compris que oui. Je serrais mon étreinte et me mis à son niveau en m’asseyant sur un tabouret près de la table d’auscultation.
-          Voulez-vous faire un test de paternité ? C’est possible, maintenant. Il me faut juste l’ADN de votre compagnon par exemple. Voulez-vous ?
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Malory Olianov
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Malory Olianov


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MessageSujet: Re: Une nouvelle bouleversante   Une nouvelle bouleversante EmptyLun 28 Déc - 17:09

-          Avez-vous eu des rapports sexuels avec votre compagnon récemment ?
-          Non

Bien sûr que non. Je pouvais seulement lui parler, le laisser me regarder et me toucher mais de manière légère et rapide ; nous ne parlons absolument pas de relation. Ce n’était tout simplement pas possible. Si je devais être enceinte, ça ne remontait pas à ces dernières semaines.

-          D’accord. Je préfère demander avant de faire votre examen.  Nous pouvons commencer.

Jane Harrinton me sourit dans une tentative de sécurité et de réconfort. Je me sentis mon seul. Elle me fit allongée sur une table de consultation pour commencer l’examen. Je ne pensais pas que cela pouvait durer aussi longtemps ! Mais j’avais un ensemble de test à passer selon le docteur Harrinton. Je la laissais faire, je savais qu’elle savait ce qu’elle faisait. Le résultat et le pronostic tomba sans appel.

-          Miss Olianov, vous êtes effectivement enceinte…

Malgré que je me doutais du diagnostic, je fus remplis de stupeur car maintenant c’était concret. Ce n’était pas juste une idée, une pensée ou une possibilité. C’était vrai. Inéluctable et bien vrai. Je sentis les couleurs quitter mon visage. Je ne me sentais mal et les tremblements commencèrent sans interruption. Je n’arrivais pas à les arrêter. Ils n’arrêtaient pas malgré toute ma volonté.

-          Ça va aller, Miss Olinaov ?

Silence.

-          Miss ? Malory ?!
-          Euh…oui…je…Combien ?
-          De combien, vous êtes enceinte ?

Je ne pus parler. Ma voix m’avait quitté alors, je hochais la tête pour me faire comprendre.

-          3 mois environ…

Je m’arrêtais de bouger et même de respirer. L’horreur dans toute sa splendeur. Je ne pouvais y croire. Ça ne pouvait pas m’arriver. Pourquoi à moi ? Vraiment ? Je ne pense pas avoir mérité cette épreuve. Je sentis Jane Harrinton s’approcher de moi et poser sa main sur mon épaule.

-          Ça va aller, miss ? Voulez-vous que j’appelle quelqu’un ?
-          3 mois…. Ça veut dire….
-          Il y a une possibilité, oui mais ce n’est pas la seule. Vous avez eu des relations avec votre compagnon à cette époque, non ?

Je la regardais en silence mais je lui dis la réponse par le regard. Elle serra son étreinte et se mit à mon niveau en s’asseyant sur un tabouret près de la table d’auscultation.

-          Voulez-vous faire un test de paternité ? C’est possible, maintenant. Il me faut juste l’ADN de votre compagnon par exemple. Voulez-vous ?
-          Oui je veux bien….J’ai besoin d’une confirmation. Il n’est pas possible que j’avorte le cas échéant, n’est-ce pas ?



Elle me fit comprendre qu’en effet, ce n’était pas possible. Le délai était dépassé. 3 mois c’était trop tard. Je me retrouvais donc enceinte soit de Jason, soit de mon violeur et j’avais une chance sur deux ; mais dans les deux cas, je ne pouvais pas avorter. Je dois garder ce bébé et je serai maman dans 6 mois si tout se passait bien… Maman alors que je ne l’avais pas demandé, pas voulu et que ma vie était sans dessus dessous et que j’étais au plus bas dans mes relations sociales. Je n’étais pas contre les enfants, rien contre l’idée d’être maman. Au contraire ! Je voulais des enfants et je voulais être maman mais pas là, pas comme ça ; alors que je n’étais pas aux mieux de ma forme. J’étais encore une épave…Puis si c’était l’enfant de cet….ce…..comment j’allais faire ??.....Et à bien y réfléchir, je savais que jamais non plus, je n’aurais pu avorter et tuer un petit être innocent qui n’avait rien demandé. Je sais qu’à ce stade, certains ne le considérait pas comme un enfant mais moi, si. Comment allais-je aimer cet enfant si c’était le fruit des évènements traumatisants que j’avais subi, l’enfant de cet….homme. Comment ??
J’étais sous le choc. Bouleversée. Il fallait dire que la nouvelle était bouleversante.
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Mehdi Bakkali
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MessageSujet: Re: Une nouvelle bouleversante   Une nouvelle bouleversante EmptyMar 29 Déc - 0:21

Encore une longue et épuisante journée… Encore un millier de galions dans mon compte Gringotts… Et rien de nouveau n'a encore été inventé pour les dépenser… - Je poussais un long soupir face à mon verre de thé vert à la menthe, préparé à la marocaine, posé sur la table de verre de la véranda. Il était 09:00 du matin et j'étais réveillé depuis 06:30. J'aimais me lever tôt pour assister au levé du soleil derrière les collines de Thorn Hill (d'où le nom, Hill voulant dire Colline) et je restais là, assis sans bouger, la buée sortant de ma bouge à chaque expiration et le froid entrant depuis l'entrouverture de la porte coulissante qui menait de la véranda au jardin. Les jambes croisées l'une sur l'autre, je me faisais verser du thé par Hander, mon elfe de maison, lui aussi fidèle allié, à chaque fois que je finissais mon verre. Il pouvait rester des heures portant la théière orientale entre ses mains, ses yeux rivés sur l'endroit exacte de la table où je posais le verre, prêt à verser dès que ce dernier serait vide.

Bon, neuf heures, il serait temps que je décolle de ce siège avant de prendre racine dedans ! Bâton de marche à la main, je pris la direction de la chambre. JannaLynn dormait encore, bien sûr, comment pouvait-il être autrement? Elle était éreintée par son travail au ministère. Heureusement, Louise n'était pas une enfant difficile et elle avait une armada de gens qui s'occupent d'elle pour nous permettre de souffler sa mère et moi.
Je me précipitais vers le dressing et pris mes habits puis m'éclipsais dans notre salle de bain pour prendre une douche. J'essayais de faire le minimum de bruit pour ne pas réveiller la femme de ma vie. Elle méritait de se reposer.

Une fois douché, coiffé, rasé et habillé, je sortis de la salle de bain et de la chambre et me précipitais vers mo, bureau, situé un étage plus bas pour vérifier s'il me manquait des copies des B.U.S.E.S des cinquième à corriger, puis me mit au travail concernant l'organisation des Serpentards pour cette nouvelle année qui allait débuter dans un Poudlard flambant neuf, restauré et fonctionnel après avoir été démoli par les moldus.
Concernant les moldus, tout s'était bien calmé depuis que Seth MelkorSekhmetCésariusOwen était redevenu un enfant. Mais ce n'était que l'œil du cyclone, le calme avant l'hécatombe qui pouvait éclater à n'importe quel instant et nous en étions bien conscients.  

Penché sur mes plannings de l'année, lunettes au bout du nez, une plume dans la main droite, une clope dans la main gauche et éclairé par une lampe victorienne car je n'aimais la lumière du jour, je finis par en avoir marre et par relever ma tête, balançant la plume sur le bureau, faisant tomber des cendres sur le tapis et lâchant un - Poooooouuuuufffff !!!! - Un ras le bol en toute règle. Il fallait que je sortes prendre l'air !

Ni d'une ni de deux, je traversais tout le manoir jusqu'au sous sol, là où était situé le garage et je pris l'Hispano-Suiza 1934 et démarrais en trombes, sortant du garage en troisième et traversant tout le jardin jusqu'à la grille d'entrée de la demeure à toute allure. Celle ci s'ouvrit doucement et de nouveau, j'enclenchais le levier de vitesse, direction Londres ! A cause des technologies moldus, je préférais rouler sur la terre ferme plutôt que de prendre les airs, sait-on jamais s'ils ont des appareils capables de nous détecter, et si le levier d'invisibilité beug, je suis certain de me faire canarder, là haut, dans le ciel. Ici, sur les routes anglaises, je restais un citoyen lambda qui malgré moi, pouvait passer pour un sang de bourbes tant que je ne dégaine pas ma baguette ou montre mes pouvoirs magiques.

Arrivé à Londres, je me promenais un peu en voiture, observant les moldus exister et faire leur vies banales et mornes. - Décidément ils sont vraiment pire que tout… Une mine de dégoût sur le visage, je virais à droite et prit la direction de St'Mangouste, hôpital sorcier ! Voilà, j'avais besoin de quelque chose appartenant à mon univers ! Je pénétrais dans la cours et garais la voiture en biais et occupant deux places d'ambulances puis descendit et entrait dans le hall de l'établissement en balayant d'un silence les insultes des brancardier. - Sophie ! - Dis-je en arrivant au niveau de l'accueil quand je vis la secrétaire de Jane - Comment ça va vieille bique? Avez vous prévu de mourir un jour? Non, ne me dîtes rien, gardons la surprise, c'est plus excitant ! - Je la voyais devenir rouge comme un tube de dynamite, prête à exploser, mais je ne lui laissais pas le temps. - Ma belle sœur est là? Je dois la voir d'urgence. - Questionnais je- Elle-est-oc-cu-ppée... - Répondit-elle en grognant. - Non, je ne crois pas, non, tututu... Où est-elle? - Questionnais-je à la jeune infirmière se tenant près de Sophie. Elle avait l'air nouvelle, étant donné que contrairement au reste du personnel, celle ci me souriait. - Salle 8, monsieur. - Répondit-elle gentiment - Merci beaucoup, miss ! - Je lui esquissais mon plus beau sourire et Sophie la bombarda du regard avant de me courser dans les couloirs pour m'arrêter. - Monsieur Bakkali, sortez d'ici immédiatement, vous n'avez pas le droit ! Monsieur Bakkali je vais appeler la sécurité, ouste ! - Mais je continuais d'avancer en souriant, j'adorais foutre le Dawa à l'hôpital. Cela énervait Sophie et faisait rager Jane !

- Ah, salle 8 ! - J'ouvris la porte et comme une diva -  Helloooooo Jane, c'est ton beau frère préféré !!! Bah... Qu'est ce tu fouts là, toi? - Malory. Malory était ici. Ma meilleure amie à St'Mangouste, elle qui ne s'est jamais plaint même d'un atchoum? Jane me fusillais du regard, Malory je vous en parle même pas. Ce fût Sophie qui brisa le silence - Navrée Miss Harrinton, j'ai essayé de l'arrêter, mais vous savez comment est monsieur Bakkali, un bourrin, avec tout le respect que je lui dois ! - Je jetais un regard à Malory. Un regard inquisiteur mais bienveillant, pour lui demander "Qu'as tu?" Mais je n'insistais pas. - Je crois que je vais vous laisser... - Dis-je prenant un air plus grave et inquiet et commençais à fermer la porte, mais j'entendis à l'intérieur qu'on me demandait de rentrer.
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Malory Olianov
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MessageSujet: Re: Une nouvelle bouleversante   Une nouvelle bouleversante EmptyMar 29 Déc - 22:17

Alors que nous étions occupées à parler concernant la nouvelle que je venais de recevoir, nous entendîmes des éclats de voix dans le couloir. Je vis le docteur Harrinton lever la tête, se tourner vers la porte tout en fronçant les sourcils de désapprobation. Elle n’avait pas l’air d’apprécier que l’on fasse du grabuge dans l’hôpital. Elle n’eut pas le temps de se lever pour aller voir la cause de tout ce ramdam que la porte de la salle d’auscultation où nous étions s’ouvrit avec fracas sur…..MEHDI!

-          Helloooooo Jane, c'est ton beau frère préféré !!! Bah... Qu'est ce tu fous là, toi?

Je serrais la mâchoire pour ne pas l’investiguer devant tout le monde. Je me retins de me lever et de le tuer sur le champ devant tout le monde. Je me contentais de le tuer avec mon regard pour lui faire comprendre qu’il est allé trop loin ! Débouler ainsi dans les salles d’auscultation ! Le docteur Harrinton était tout aussi furieuse que moi si j’en jugeais les mitraillettes qui lu sortaient des yeux. Personne ne parlait. Le silence fur rompu par la dame de l’accueil, celle qui m’avait prise en charge à mon arrivée.

-          Navrée Miss Harrinton, j'ai essayé de l'arrêter, mais vous savez comment est monsieur Bakkali, un bourrin, avec tout le respect que je lui dois ! 

Un bourrin ?! Elle était bien polie cette dame ! Bien trop poli ! Quelle dignité et respect pour les visiteurs et patients. J’en restais muette mais je sentais l’agacement monter en moi devant la salle d’auscultation qui était devenu un hall de gare. On se croirait dans un bar. Sérieusement, je pouvais être en paix, tranquille ?! La frustration et l’agacement montait, mélangés à de l’amertume, de la peur et de la solitude que je sentais les larmes menaçantes au bord de mes pupilles. Je détournais les yeux de la porte d’entrée pour regarder le mur opposé mais j’eus le temps de croiser le regard de Mehdi inquisiteur par ma présence ici mais soudainement bienveillant. Il s’inquiétait de me voir ici, moi qui ne venait jamais à l’hôpital ni voir un médecin. Je compris sa question silencieuse mais j’avais tout de même détourné les yeux. Cela le décida à s’en aller car je l’entendis annoncer avec plus de modération.

-          Je crois que je vais vous laisser... 

La porte était en train de se refermer. Je croyais que c’est ce que je voulais mais en sentant Mehdi partir, je ressentis ma solitude en plein visage. J’étais là en train d’apprendre que j’étais enceinte et j’étais toute seule à encaisser la nouvelle. Jason n’était pas là, il était je ne sais où à surveiller je ne sais quel endroit et j’apprenais par la même occasion que cela pouvait être l’enfant de mon violeur. J’avais besoin de quelqu’un là maintenant. D’une personne qui me connaissait, qui m’appréciait, qui avait de l’importance pour moi et qui me soutiendrait et qui me secouait aussi. Avant que je ne puisse analyser tout cela, ma bouche parla avant mon cerveau.

         Mehdi…. ! Reviens….

Il entendit mon appel car la porte s’ouvrit doucement et je vis sa tête par l’entrebâillement.

-          Nous allons avoir une sérieuse discussion sur le respect de la vie privée des autres et les règles en place dans un hôpital, espèce de crétin prétentieux des Alpes. Je n’ai jamais vu un casse-couille pareil ! Et au vu des paroles de la secrétaire, j’imagine que ce n’est pas la première fois que tu le fais ! Tu n’es qu’un emmerdeur de première qui se croit au-dessus des autres, tu le sais ça ?! De quel droit, tu entres ainsi dans les salles de consultation ?! Et si j’avais été nue ?! Ou quelqu’un d’autre ?! Tu te rends compte ?! Sale crapaud visqueux et égoïste ! Je vais te foutre une raclée, tu ne vas rien comprendre et arrêter ça tout de suite.

J’avais parlé de plus en plus fort jusqu’à hurler à la fin. Ma colère et mon agacement se mélangeaient à ma peur et je parlais sans comprendre ce que je disais car je pleurais en même temps. Je laissais tout partir et Mehdi prenait tout. Ce n’était pas forcément juste même si ce qu’il avait fait était impardonnable. Je sentais le regard de tout le monde sur moi mais pour la première fois de ma vie, je m’en foutais. Je laissais les larmes couler.

-          Oh…Mehdi….qu’est-ce que je vais faire ? sanglotais-je.
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Jane Harrinton Bakkali
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MessageSujet: Re: Une nouvelle bouleversante   Une nouvelle bouleversante EmptyMer 13 Jan - 20:49

Je venais d’annoncer à Miss Olianov qu’elle était effectivement enceinte comme elle semblait le redouter. Quand elle m’en expliqua les raisons, je ne pouvais que comprendre son désarroi, sa peur et son affolement. Elle semblait perdue et seule. Voir ma patiente dans cet état me serra le cœur. Je lui proposais alors un test de paternité, si elle le souhaitait. Ça pouvait lui apporter une certitude bien plus salutaire et bénéfique que le doute perpétuel et langoureux durant toute une vie ; que ce soit pour elle et pour son enfant ; qui voudra sans doute savoir, le moment venu.
 
J’étais surprise de la voir seule en pareil moment. Je savais par des commérages que Miss Olianov était une femme solitaire depuis la fin de ses années d’études à Poudlard. Une soi-disant déception amoureuse qu’il la blessée et marquée. Elle était toujours généreuse, fidèle et souriante avec les autres mais malgré cette bonne humeur de façade ; on pouvait ressentir et voir un voile de tristesse au fond de ses yeux. Aujourd’hui, on le voyait plus que jamais. Elle s’était repliée et jetée dans le travail, tête baissée sans jamais s’arrêter. Toujours selon les rumeurs, elle était avec Jason Eiwaz maintenant et cela l’aidait à s’ouvrir lentement et sûrement. Pourquoi n’était-il pas là, aujourd’hui, alors ? Peut-être qu’il était occupé de son côté aussi pour faire face aux évènements dramatiques qui avaient lieu un peu partout dans le monde magique.
 
Je détournais mes pensées de la vie de ma patiente. Toutes ces indiscrétions ne me concernaient pas, tant que cela n’impactait sa santé directement. Miss Olinaov me posa une question que j’attendais depuis que je lui avais annoncé la nouvelle. J’étais même étonnée qu’elle ne me l’ait pas demandé avant.
 
-          Oui je veux bien….J’ai besoin d’une confirmation. Il n’est pas possible que j’avorte le cas échéant, n’est-ce pas ?
 
Au ton de sa voix, je compris qu’une fois encore, elle se doutait de la réponse mais je lui répondis avec le plus de douceur possible.
 
-          Au vue du temps de votre grossesse….il est trop tard pour commencer une interruption de la grossesse. Elle est trop avancée pour le faire…je suis désolée Miss Olianov….Je ne peux rien faire dans ce sens.
 
Je vis la détresse prendre de plus en plus de place dans les yeux de ma patiente à l’annonce qu’elle avait une chance sur deux d’être enceinte soit de son compagnon Jason Eiwaz, soit de son violeur et qu’elle ne pouvait rien contre cet état des choses car il était trop tard pour interrompre cette grossesse. J’allais me lever et faire ce que je n’avais encore jamais fait : rompre la barrière entre le médecin et son patient pour la réconforter en tant que femme. Une femme réconfortant une autre femme mais je fus interrompu par des éclats de voix dans le couloir. Je fronçais les sourcils devant ce brouhaha inacceptable dans l’enceinte de l’hôpital : un lieu de repos et de guérison. Qui pouvait bien mettre une pagaille pareille ?!
 
Je ne tardais pas à avoir la réponse avec la porte de la salle de consultation qui s’ouvrit à la volée avec un Mehdi, le sourire aux lèvres, pimpant ; avec un air d’arrogance et de propriété qui m’horripila les poils du corps. J’avais envie de lui faire ravaler son sourire.
 
-          Helloooooo Jane, c'est ton beau frère préféré !!! Bah... Qu'est ce tu fous là, toi?
 
Non mais où se croyait-il ?!! Je le fusillais du regard. Je priais pour que mes yeux puissent le mitrailler sur place pour qu’il devienne poussière et retourne sous terre pour me laisser tranquille. Cette famille allait me rendre folle. Il avait poussé le bouchon très loin en entrant ainsi dans une salle en plein consultation. Je sentis la colère me colorer le visage en rouge et je frémis de fureur. Il venait de passer la ligne et je me retenais de le désintégrer, séance tenante. Si j’ouvrais le collier que m’avait offert Thaddée lors de notre mariage, je pourrai le faire. Idée tentante….que je ne fis qu’effleurer car bien évidemment, je ne ferai jamais une chose pareille.
 
-          Navrée Miss Harrinton, j'ai essayé de l'arrêter, mais vous savez comment est monsieur Bakkali, un bourrin, avec tout le respect que je lui dois ! 
 
-  Je ne vois pas pourquoi vous lui devez du respect Sophie alors que très visiblement Mehdi Bakkali ne connaît pas le sens de ce mot et qu’il ne l’applique pas ici répondis-je platement et froidement en regardant mon beau-frère dans les yeux. 

Pour une fois de sa vie, il dût comprendre que son attitude était inacceptable car il se décida à bouger et à se retirer avant que je puisse retrouver un semblant de calme pour pouvoir m’adresser à lui sans l’étrangler.
 
-          Je crois que je vais vous laisser... 
 
La porte était en train de se refermer et je soufflais un coup quand Miss Olianov surprit tout le monde en interpellant Mehdi avec une telle détresse que je la regardais les yeux grands ouverts. Elle devait avoir besoin de quelqu’un plus que je ne pouvais, moi, lui apporté. La présence d’un ami et malgré tous ses défauts, il semblerait que c’était ce que Mehdi était pour Miss Olianov, si je regardais son changement d’attitude devant la présence de Miss Olinaov dans la salle et de sa réaction de se retirer sans autre blague ou provocation. Je les regardais, intriguée, tous les deux. C’était la première fois que je voyais Mehdi en présence d’ami et ça ne semblait pas être n’importe quelle amie pour lui.
 
-          Mehdi…. ! Reviens….
 
Il fit passer sa tête dans l’entrebâillement.
 
-          Nous allons avoir une sérieuse discussion sur le respect de la vie privée des autres et les règles en place dans un hôpital, espèce de crétin prétentieux des Alpes. Je n’ai jamais vu un casse-couille pareil ! Et au vu des paroles de la secrétaire, j’imagine que ce n’est pas la première fois que tu le fais ! Tu n’es qu’un emmerdeur de première qui se croit au-dessus des autres, tu le sais ça ?! De quel droit, tu entres ainsi dans les salles de consultation ?! Et si j’avais été nue ?! Ou quelqu’un d’autre ?! Tu te rends compte ?! Sale crapaud visqueux et égoïste ! Je vais te foutre une raclée, tu ne vas rien comprendre et arrêter ça tout de suite.
 
Alors là j’étais estomaquée. Il venait de se faire remettre à sa place de manière efficace et sans ambages. Je n'avais encore jamais vu et entendu personne parler ainsi à Mehdi, même pas son frère ou sa soeur. Cela aurait mérité des applaudissements si Miss Olianov n’allait pas si mal moralement et si on n’avait pas ressenti sa détresse émotionnelle au fil de sa diatribe. L’émotion l’avait prise et elle pleurait à chaudes larmes maintenant. Et un dernier appel de secours franchit ses lèvres avant qu’elle ne se laisse aller.
 
-          Oh…Mehdi….qu’est-ce que je vais faire ? sanglota-t-elle.

-       Rentre et dépêche-toi de fermer cette porte ! Tout le monde n’est pas obligé d’assister à la scène. Je suis sûre que Miss Olianov veut être tranquille déclarais-je à Mehdi. Sophie, vous pouvez y aller et je ne veux être dérangé sous aucun prétexte.
 
Elle hocha la tête et partit aussi vite et discrètement qu’elle était silencieuse. Je me mis à un peu à l’écart et appelais Mehdi d’un coup de tête, laissant ainsi à ma patiente le temps de se calmer un peu.
 
-          Elle est venue me voir d’urgence pour être ausculter car elle craignait d’être enceinte. Après un examen approfondi, je lui ai confirmé que c’est bien le cas. Elle est enceinte de 3 mois. De ce qu’elle m’a dit….il y a une possibilité que le père soit Jason Eiwaz, son compagnon ou bien…l’homme qui l’a violé durant sa mission d’infiltration. Je ne peux pas interrompre la grossesse. Elle sera mère dans 6 mois.
 
Je me tournais vers elle pour la regarder et murmurais à Mehdi.
 
-          Elle semble une femme forte mais ça n’en reste pas moins un être humain qui a besoin d’être entouré et cajoler comme tout le monde. Elle a besoin qu’on prenne soin d’elle, qu’on soit avec elle, qu'on l'aime. Il me semble qu'elle en manque. 
 
Je les laissais alors parler pendant que je nettoyais le matériel utilisé lors de l’examen en me faisant la plus absente et discrète possible.
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MessageSujet: Re: Une nouvelle bouleversante   Une nouvelle bouleversante EmptyJeu 14 Jan - 8:24

Avant que je ne put refermer la porte derrière moi, j'entendis - Mehdi…. ! Reviens…. - mon nom prononcé à l'intérieur. Le ton employé était semblable à un SOS. J'ouvris la porte de nouveau et je vis Malory, les yeux larmoyants, rouges et gonflés, me regardant droit dans les yeux avec un air de reproche. Elle laissa libre cours à la rage qui la consumait. - Nous allons avoir une sérieuse discussion sur le respect de la vie privée des autres et les règles en place dans un hôpital, espèce de crétin prétentieux des Alpes. Je n’ai jamais vu un casse-couille pareil ! Et au vu des paroles de la secrétaire, j’imagine que ce n’est pas la première fois que tu le fais ! Tu n’es qu’un emmerdeur de première qui se croit au-dessus des autres, tu le sais ça ?! De quel droit, tu entres ainsi dans les salles de consultation ?! Et si j’avais été nue ?! Ou quelqu’un d’autre ?! Tu te rends compte ?! Sale crapaud visqueux et égoïste ! Je vais te foutre une raclée, tu ne vas rien comprendre et arrêter ça tout de suite.

Je m'étais appuyé contre le bord de la porte, jambes croisées attendant la fin de sa diatribe. Cela n'était pas la première fois que je recevais des menaces de la part de Malory mais jamais auparavant elles n'avaient été aussi violentes et remplies de colère. Par expérience, et après avoir travaillé dessus, je savais que dans ces situations la meilleure chose à faire pour ne pas envenimer la situation était de ne pas y répondre. Ignorer et continuer comme si de rien était. Je respirais un coup, un peu blasé car je savais qu'en faisant cela, Jane et Sophie penseraient que Malory avait réussi à me recadrer. Bon allez, me taire une fois et étant données les circonstances, ça ne peut faire que du bien ! - Oh…Mehdi….qu’est-ce que je vais faire ? - Sanglota-t-elle. Qu'est ce tu vas faire, qu'est ce que tu vas faire… Pour t'aider faut déjà que je sache ce que tu as ! - Déclarais-je.

- Rentre et dépêche-toi de fermer cette porte ! - Me demanda Jane qui n'avait, encore une fois, pas apprécié que je m'invite dans l'hôpital pour l'embêter comme d'habitude. - Tout le monde n’est pas obligé d’assister à la scène. Je suis sûre que Miss Olianov veut être tranquille. Sophie, vous pouvez y aller et je ne veux être dérangé sous aucun prétexte.

La vielle Sophie partit et je refermais la porte derrière elle. Une fois tourné vers mon médecin et ma chère amie, Jane me fit un signe de tête pour la rejoindre au fond de la pièce, à l'écart de Malory. - Qu'a-t-elle, au juste? - Questionnais-je Jane en regardant par la fenêtre. Quand elle se mit à parler, je baissais la tête, fixant mes chaussures pour me concentrer sur ses paroles. - Elle est venue me voir d’urgence pour être ausculter car elle craignait d’être enceinte. Après un examen approfondi, je lui ai confirmé que c’est bien le cas. Elle est enceinte de 3 mois.
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- Quoi?! - Dans ma tête c'était bombe atomique. Je relevais la tête rapidement vers Jane puis me tournais vers Malory qui était toujours assise devant le bureau, nous tournant le dos. Mon regard se figea alors sur celui de Jane. - De ce qu’elle m’a dit….il y a une possibilité que le père soit Jason Eiwaz, son compagnon ou bien…l’homme qui l’a violé durant sa mission d’infiltration. - Je n'arrivais pas à y croire ! Malory était pour le moment incapable de s'occuper d'elle même, alors d'un gosse ! Elle était toujours en mission et quand elle ne l'était pas elle déprimait dans un coin ou un autre dans le monde. Et si Jason avait été le père de l'enfant ça n'aurait pas été mieux, occupé lui aussi à plein de choses ! D'ailleurs j'ignorais complètement ce qu'était devenu Jason ! Et pire, si le bébé est effectivement le fruit de son viol alors là on allait devoir s'accrocher car ça allait secouer !! - Mais attends, attends, attends... Jane, Malory est inapte à devenir mère dans son état actuel ! Et je ne parle pas que de là de suite mais émotionnellement elle est instable ! Encore, si le gamin est enfant de Jason, ma foi, ça peut encore être un minimum réparable mais si c'est un bâtard de sang de bourbe... Elle peut avorter rassures moi ?! - Mais je vis le visage de Jane faire une moue et sa tête bouger doucement de droite à gauche en signe de négation. Négation qu'elle appuya avec ses mots. - Je ne peux pas interrompre la grossesse. Elle sera mère dans 6 mois.


Nos visages s'orientèrent alors vers Malory. - Oh pu-tain... - Murmurais-je. - Décidément, elle les auras toutes faites...

- Elle semble une femme forte mais ça n’en reste pas moins un être humain qui a besoin d’être entouré et cajoler comme tout le monde. Elle a besoin qu’on prenne soin d’elle, qu’on soit avec elle, qu'on l'aime. Il me semble qu'elle en manque. - Je jetais un coup d'œil à Jane. - C'est une femme forte en effet, mais crois moi, elle bien plus fragile que ce qu'elle même voudrait se l'avouer...Je vais aller parler avec elle, un peu, voir si j'arrive à la consoler. On prend un café à ta pause? - Jane hocha la tête puis je m'approchais de mon amie et posais mes mains sur ses épaules. - Bon, Jane m'a raconté grosso modo ce qui t'angoisse. - Je me mis devant elle et fléchis mes jambes pour que nos visage soient au même niveau. Sortant un mouchoir de ma poche, je lui essuyais les larmes qui coulaient sur ses joues et lui séchais les yeux. - Regardes toi, tu es toute bouffie ! - Déclarais-je tapotant le contour de ses yeux gonflés par les larmes. - Je veux savoir ce qui te préoccupe le plus Malory, avoir un enfant ou ne pas savoir qui est le père? Dans tous les cas, si tu ne veux pas avoir un bébé, tu n'as aucune raison de subir ça, on est d'accord? Je suis avec toi et te soutiens peu importe ta décision… tant que je ne fasse pas le baby-sitter ! - Lui dis-je avec un clin d'œil. Je réussis à dessiner un petit sourire sur ses lèvres qui s'éclipsa aussi rapidement qu'il était apparut. - Si tu veux avorter, on peut aller en Suisse ou en Espagne, là bas à trois mois tu peux encore te le faire retirer, mais je veux que tu réfléchisse d'abord à tout ce ramdam. - Je lui laissais le temps de répondre. - Et Jason, tu vas lui dire? Si tu ne t'en sens pas capable, je peux m'en charger, ça sera l'occasion de le revoir d'ailleurs.

Après sa réponse, je me levais prêt à partir à la cafétéria attendre Jane. - Malory, viens me voir à Thorn Hill quand tu auras réfléchis, d'accord? - Puis je m'adressais à ma belle-sœur - Jane, je serai en haut, à la cafétéria. Mesdames… ! - Je fis une légère révérence et fermais la porte derrière moi pour partir en boîtant avec ma canne prendre un café, en attendant que mon médecin/belle-sœur me rejoigne.
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MessageSujet: Re: Une nouvelle bouleversante   Une nouvelle bouleversante EmptyDim 7 Mar - 18:12

Perdue et dans tous mes états, j’appelais Mehdi à l’aide. Je ne savais pas quoi faire et dans un total manque de cohérence je lui demandais tout en sanglotant.

- Oh….Mehdi…qu’est-ce que je vais faire ?


- Qu'est ce tu vas faire, qu'est ce que tu vas faire… Pour t'aider faut déjà que je sache ce que tu as ! – Déclara mon meilleur ami avec son raisonnement cartésien sans failles.

Je n’avais pas la force de lui dire ni le courage à vrai dire. Je me sentais vidée de toute vie.  Ma diatribe m’avait complètement éreintée et je n’avais plus de colère enfouie. En fait, je n’avais plus d’émotions du tout. Elle avait au moins servie à ça. J’étais anesthésiée. Je détournais la tête ne me préoccupant plus de lui.  Je n’aurai peut-être pas dû lui demander de rester avec moi. Maintenant qu’il était là, je ne savais pas si je devais lui dire….s’il allait m’aider.

Heureusement le Docteur Harrinton était là et c’est elle qui continua la conversation pour éteindre ce silence gênant et lourd de conséquences.


- Rentre et dépêche-toi de fermer cette porte !  Tout le monde n’est pas obligé d’assister à la scène. Je suis sûre que Miss Olianov veut être tranquille. Sophie, vous pouvez y aller et je ne veux être dérangé sous aucun prétexte.

Une fois que la salle étai de nouveau un lieu privé et calme, je la vis faire signe à Mehdi de la suive. Je me concentrais alors sur ce ventre qui allait gonfler. Sur ce bébé qui allait changer ma vie à partir de maintenant. Beaucoup de choses allaient être remise en question. Cela va me demander des efforts pour prendre soin de moi et de mon corps mais aussi des autres. Je vais avoir la responsabilité d’un petit être en permanence. Moi, qui était plutôt solitaire et tête brulée. Avoir la responsabilité de quelqu’un était un poids. Je ne savais pas si j’en avais les qualités. Puis l’autre point qui concernait la paternité de l’enfant me brisait complètement. Ça ne faisait pas longtemps que j’étais en couple avec Jason. Nous n’avons pas appris à vivre ensemble, à partager vraiment des choses ; à cause de la guerre et des morts qui nous entourait et nos métiers respectifs. Alors un enfant dans tout ce chahut ? Est-ce que cela n’allait pas tuer notre couple naissant ? Surtout….si ce n’était pas Jason, le père. Je ne sais pas comment je vais faire, ce que NOUS allons faire. Je devais prévenir Jason de la situation.

Alors que j’en étais là de mes réflexions, je sentis les mains de Mehdi sur mes épaules. Je levais alors la tête vers lui à m’en décrocher le cou. Attendant qu’il prenne la parole. J’étais anxieuse de sa réaction.


- Bon, Jane m'a raconté grosso modo ce qui t'angoisse.

Je ne dis rien. Attendant la suite qui n’allait pas manquer de venir. Je fus toutefois rassurée par son ton gentil et réconfortant. J’aimais quand il avait cette voix simple, sincère et profonde mais elle était rare. Je savais donc à ce moment-là qu’il serait avec moi et qu’il ne me lâchera pas, que j’allais pouvoir compter sur lui. Il se mit devant moi, à mon niveau en s’agenouillant. Sortant un mouchoir de sa poche, il m’essuya les larmes qui coulaient sur mes joues et me séchait les yeux.


- Regardes toi, tu es toute bouffie ! – Déclara-t-il en tapotant le contour de mes yeux gonflés par les larmes. Je le regardais silencieusement appréciant sa tendresse amicale et sa présence. Je me laissais faire comme une petite fille.


- Je veux savoir ce qui te préoccupe le plus Malory, avoir un enfant ou ne pas savoir qui est le père? Dans tous les cas, si tu ne veux pas avoir un bébé, tu n'as aucune raison de subir ça, on est d'accord? Je suis avec toi et te soutiens peu importe ta décision… tant que je ne fasse pas le baby-sitter ! – me dit-il avec un clin d'œil.

J’esquissais un sourire devant sa remarque tellement mehdienne (oui un nouveau mot  ) puis ma situation me submergea de nouveau.


- Si tu veux avorter, on peut aller en Suisse ou en Espagne, là bas à trois mois tu peux encore te le faire retirer, mais je veux que tu réfléchisses d'abord à tout ce ramdam. Et Jason, tu vas lui dire? Si tu ne t'en sens pas capable, je peux m'en charger, ça sera l'occasion de le revoir d'ailleurs.


- Je suis préoccupée à la fois sur l’arrivée d’un enfant mais aussi pour la question du père. Je ne mène pas une vie adaptée pour un enfant. Je ne suis jamais chez moi, jamais posée, toujours en mission à travers le monde Je bouge sans arrêt, j’explore. Est-ce que je vais savoir m’occuper de quelqu’un ? Le protéger? Est-ce que j’ai assez d’amour en moi pour en donner à ce bébé… et… avec Jason comment ça va se passer dans les deux cas de figure ? Mais d’un côté, je ne me vois pas avorter. Je ne le veux pas… Le bébé n’a rien demandé…..

Un silence s’abattit dans la pièce. Je relevais la tête et affirmais avec une voix décidée et ferme.

- Je vais garder ce bébé. Peu importe le père.


Mehdi se leva


- Malory, viens me voir à Thorn Hill quand tu auras réfléchis, d'accord? Puis il s’'adressais à sa belle-sœur - Jane, je serai en haut, à la cafétéria. Mesdames… ! -Il fit une légère révérence et fermait la porte derrière lui.

Ma décision était prise mais j’irai tout de même le voir rien que pour m’aérer l’esprit. Le docteur Harrinton m’expliqua que les résultats seront là, maximum dans 15 jours. D’habitude c’est plus rapide mais avec les attentats qui augmentent tout était au ralentit. J’écoutais ses recommandations. Je pris un nouveau rendez-vous avec elle dans 15 jours et la quittais tout en la remerciant pour m’avoir donné de son temps en urgence. Je m’excusais de nouveau auprès de Sophie et je retournais chez moi. Je devais réfléchir à la manière de le dire à Jason et il y a une autre personne qui sera là pour moi si je lui en faisais part. Pour l'instant, elle n'est pas là mais en mission mais elle reviendra bientôt.
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MessageSujet: Re: Une nouvelle bouleversante   Une nouvelle bouleversante EmptyDim 7 Mar - 19:05

Je demandais à Mehdi de me suivre dans le fond de la salle d’auscultation afin de lui parler de l’état de santé de Miss Olianov puisqu’elle lui a demandé de rester, je me devais de le mettre au courant apparemment. Mon beau-frère ne perdit pas de temps en question vaine et autres chamailleries.

- Qu’a-t-elle au juste ?

Il prenait une attitude décontractée mais je sentais bien qu’il était un peu crispée et dans l’attente. Il attendait vraiment avec sérieux et concentration ma réponse.


- Elle est venue me voir d’urgence pour être ausculter car elle craignait d’être enceinte. Après un examen approfondi, je lui ai confirmé que c’est bien le cas. Elle est enceinte de 3 mois.


- Quoi?! – Il cria presque d’effarement tout en relevant rapidement sa tête pour regarder si je ne lui faisais pas une mauvaise plaisanterie. Quand il s’aperçut que j’étais tout à fait sérieuse ; il se tourna pour jeter un œil à son amie qui nous tournait le dos et semblait plonger dans ses pensées qui devaient aller dans tous les sens. Je repris alors la parole pour finir d’expliquer à mon beau-frère.

- De ce qu’elle m’a dit….il y a une possibilité que le père soit Jason Eiwaz, son compagnon ou bien…l’homme qui l’a violé durant sa mission d’infiltration


- Mais attends, attends, attends... Jane, Malory est inapte à devenir mère dans son état actuel ! Et je ne parle pas que de là de suite mais émotionnellement elle est instable ! Encore, si le gamin est enfant de Jason, ma foi, ça peut encore être un minimum réparable mais si c'est un bâtard de sang de bourbe... 


- Qu’est-ce que tu veux que j’y fasse Mehdi ? Je sais que ce n’est pas le bon moment mais je n’y peux rien. Ce n’est pas comme si c’était moi qui l’avais rendu enceinte. Et ne parle pas comme ça!!


- Elle peut avorter rassures moi ?!


Je fis une moue et bougeais la tête de droite à gauche en signe de négation. Négation que j’appuyais par des mots au cas où il voudrait encore insister.


- Je ne peux pas interrompre la grossesse. Elle sera mère dans 6 mois.


Nos visages s'orientèrent alors vers Miss Olianov.

- Oh pu-tain... – Murmura Mehdi - Décidément, elle les auras toutes faites...

Je levais les yeux au ciel avant de marmonner.


- Comme si elle en avait fait exprès. Tu fais de drôles de réflexion parfois ! Tu devrais choisir tes mots avec plus de soin. 


Après un temps de méditation où j’observais Miss Olinaov, je lui dis en toute sincérité et inquiétude.


- Elle semble une femme forte mais ça n’en reste pas moins un être humain qui a besoin d’être entouré et cajoler comme tout le monde. Elle a besoin qu’on prenne soin d’elle, qu’on soit avec elle, qu'on l'aime. Il me semble qu'elle en manque. 

Il me jeta un coup d’œil avant de répondre avec un accent de sincérité qui ne trompait pas.


- C'est une femme forte en effet, mais crois moi, elle bien plus fragile que ce qu'elle même voudrait se l'avouer...Je vais aller parler avec elle, un peu, voir si j'arrive à la consoler. On prend un café à ta pause? 

Je hochais la tête puis le laissais rejoindre son amie pendant que je nettoyais mes instruments et complétais le dossier médical de Miss Olianov. Il me restait à étiqueter un flacon pour le prélèvement du fœtus. 

Je me levais au moment où Mehdi semblait sur le point de partir.


- Jane, je serai en haut, à la cafétéria.
- Je t’y rejoins dans quelques minutes.
- Mesdames… ! – Il fit une légère révérence et fermait la porte derrière lui.
- Vous semblez aller mieux Miss. Je vous fais le prélèvement qui ne durera que quelques secondes et vous pourrez partir.
 
J’utilisais ma magie pour le faire et non tous les instruments et autres objets barbares puis je pris un rendez-vous avec elle pour dans 15 jours.


- Je vous donnerai les résultats à ce moment-là. Normalement c’est plus rapide mais avec le contexte de guerre, les choses sont plus lente puis je vérifierai votre état terminais-je en souriant.

Elle se leva et après des remerciements chaleureux, je la regardais partir. Je soupirais devant la vie et ses surprises ; puis en consultant ma montre ; je vis que ça faisait 10 minutes que mon beau-frère m’attendait.

- Il va encore râler…ou pas pensais-je en le revoyant avec Miss Olianvov. Puis je secouais la tête en riant. Il ne faut pas rêver non plus.

Je montais les étages pour le rejoindre au salon de thé.


- Alors pourquoi venais-tu me voir à part pour ma seule présence qui illumine ta journée et pour me faire péter une durite?
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MessageSujet: Re: Une nouvelle bouleversante   Une nouvelle bouleversante EmptyJeu 27 Mai - 10:55

Je quittais le bureau de Jane après une légère révérence pour saluer mes deux amies. Je montais les escaliers menant vers la cafétéria d'un pas lent et lourd, réfléchissant à ce qui venait de se passer. La grossesse inespérée de Malory allait bien entendu ajouter du piquant à nos aventures et ce n'est pas pour me déplaire, mais je ne pouvais cesser d'imaginer comment ma meilleure amie et confidente allait s'en sortir dans ce rôle de mère. Elle allait devoir conjuguer sa maternité avec son travail qui était loin d'être de tout repos... Et puis la réaction de Jason... Comment allait-il prendre la nouvelle? j'imagine déjà Malory lui dire "chéri, je suis enceinte mais je ne sais pas s'il est de toi !". Mamma mia, quelle catastrophe !

Arrivé à la cafétéria, je commandais un earl gray et me mis à le siroter en silence, attendant l'arrivée de Jane qui pointa le bout de son nez au bout d'un petit quart d'heure. - J'ai failli attendre ! - Lui déclarais-je sur un ton blagueur même si le cœur ne s'y prêtait pas. - Alors pourquoi venais-tu me voir à part pour ma seule présence qui illumine ta journée et pour me faire péter une durite? - Je la regardais, passif, je lui laissais le temps de s'assoir - Oui, l'idée de base était de venir faire une raffra mais vu ce que j'ai découvert en arrivant ici, je t'avoue que l'idée me laisse froid. - Je fis un signe de main à la serveuse pour qu'elle s'approche et lui demandais un autre thé - Tu veux boire quelque chose Jane? C'est pour moi. - Jane fit sa commande et je payais. Ca me faisait plaisir de l'inviter, et puis nous n'avions jamais eu l'occasion de boire quelque chose en tête à tête. C'était la première fois depuis que nous nous connaissions.

- Alors, je ne vais rien te demander vis à vis de Malory Olianov, car je sais que tu ne me répondras pas. Pas besoin d'être médecin pour connaître le serment d'Hypocrate et je respecte. En revanche, j'aimerais que tu me parles de toi si tu as le temps. Comment tu te sens? Tu prends le temps de vivre, ou tu es toujours occupée à courir dans tous les couloirs de cet hôpital?

Pendant qu'elle me répondait, je vis Malory arriver elle aussi, et se diriger vers le comptoir de la cafétéria. - Malory ! - Mon amie se tourna doucement vers nous - Ne reste pas seule, viens ! - Dis-je accompagnant mes paroles d'un geste de la main. Mon amie arriva d'un pas traînant et le regard vide et prit place à notre table. - Tu as besoin de te changer les idées mon chat ! Et j'ai le meilleur remède pour ça ! - Je sortis la petite flasque de brandi qui était cachée dans la poche intérieur de ma veste et en versait un petit peu sans ma tasse de thé, avant de la pousser vers mon amie - Tiens, ça va te remettre sur pattes !
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