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 Il est temps de se dire adieu

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Malory Olianov
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Malory Olianov


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MessageSujet: Re: Il est temps de se dire adieu   Il est temps de se dire adieu - Page 2 EmptyDim 10 Mai - 17:12

Je présentais mes hommages à la reine.
-          Veuillez me pardonner, votre Majesté. Hier, je n’ai pas su vous remercier pour votre hospitalité comme j’aurai dû le faire. Votre cité étant une grande découverte pour moi, avait épuisé mes forces. La curiosité, je ne sais pas si c'est un vilain défaut mais elle est sans aucun doute, une grande mangeuse d'énergie.
 
-           Il n'y a pas de problème mademoiselle. Les amies d'Ethan sont les bienvenues ici et il est vrai qu'Embra est épuisante pour les humains lorsqu'ils arrivent pour vivre ici. Si vous restez, vous vous y habituerez.  Allez relevez-vous !
Le petit déjeuner fut à la fois marin et terrien. Je goûtais, curieuse, à tout ce que je ne connaissais pas. Il ne faut pas mourir bête, voilà ma devise. Je ne croisais pas le regard d’Ethan. Je ne pouvais pas et je n’en avais pas envie. J’avais peur d’y lire encore de la colère et de l’agacement comme j’en avais eu l’impression hier. Mon arrivée et leurs regards sur moi m’avaient déjà largement suffit pour une journée entière. Je mangeais donc en silence et concentrée sur mon assiette. Je ne faisais qu’écouter la princesse parlait gaiement et appelé Ethan « son amoureux » et la reine sourire devant l’ « entente » du frangin et de la frangine. Décidément les coutumes sur ce monde…
Au signal d’Ethan, nous prîmes congé de la reine et de la princesse. Je fis la révérence à la famille et attendis Ethan à la porte de la salle à manger. Il était en train de prévenir que nous ne reviendrons que dans la soirée pour dîner. Ainsi nous allions encore restés dans la cité sous-marine. Ça me laissera le temps de tout découvrir pensais-je et de me préparer à la nuit prochaine. Ethan vint me rejoindre et commenta ma tenue.
-          Tu as bien choisi ta tenue, si tu es d'accord, nous allons nous promener au fond de la mer.
Je le regardais mais sans vraiment le faire, mettant l’attention de mes yeux sur sa tempe plutôt que dans ses yeux.
-          Je suis impatiente de voir ça.
-       Avant de partir, allons dans la boutique dont je t’ai parlé hier.
Il partit devant. Je le suivis sans mot dire et après avoir traversés des couloirs, des escaliers et des salles, on finit par atteindre l’extérieur du château et se retrouver au milieu des rues. Plus exactement, la rue des commerçants. Je n’avais pas vu celle d’Ambre, n’ayant pas fait un tour dans la ville mais j’en eu uns vision ici, vu que c’était l’exact réplique de celle d’en haut. Je restée stupéfaite, au milieu de la rue. Les boutiques n’étaient pas là où elles devraient être !! Elles étaient en haut ! Suspendues ! Comme collées à un plafond ! Dans le ciel ! Quel phénomène étrange ! Je n’en revenais pas !!! Je regardais Ethan guettant une explication ou son approbation pour m’assurer que je n’étais pas folle et ses paroles me confirmèrent que je n’étais pas idiote et pas prise d’hallucination.
-           Oui tu as bien vue, il n'y a aucun escalier pour monter dans les boutiques. Comment fait-on doit tu te dire ! dit-il en se moquant un peu de moi ce qui lui valut un regard noir suivit d’un haussement d’épaule pour signifier que je me fichais que l’on se moque de moi pour mes questions.  Et bien, reprit-il, il suffit de nager tout simplement.
 
-          Tout simplement, hein…Comme si c’était normal d’avoir des boutiques dans le ciel et qu’il faille nager pour y entrer marmonnais-je en secouant la tête. Tous bizarres…
 
Je ne posais pas les questions qui me vrillaient la tête. Je le regardais comme s’il avait perdu l’esprit et ahurie je le vis frapper le sol de son pied droit et se donner une impulsion forte qui le fit décoller vers le haut, vers les commerces. Commerces, que je regardais la tête en l’air et qui donnaient l’impression de lampion suspendus dans le ciel. Vu que l’on voyait le sol des bâtiments, ces derniers étaient peints de milles couleurs comme une frise marine. Tous y allaient de leur œuvre d’art et en plus des enseignes sur les murs comme toute boutique normalement constituée, on pouvait voir les noms peints entre les dessins, sur les sols des bâtiments. Les noms ressemblaient là aussi à ceux du Chemin de traverse mais avec des petites particularités dû à l’emplacement de la citée dans le monde sous-marin. Ainsi « Fleury et Bott » était « Fleury et queue », « Ménagerie magique » était « Aquarium et Ménagerie sous marine », Madame Gipure portait le même nom mais au lieu de robes de sorcier, nous avions des habillements pour les queues de sirènes ainsi que des habits ambriens, le magasin de Florian Fortarôme était là mais il vendait en plus des algues glacées ainsi que des cornets et des pots de poissons. Je n’en revenais tout simplement pas. Je vis sur un panneau « allée des profondeurs », en y réfléchissant, je me disais que ça devait correspondre à l’allée des embrumes à Londres. Tout le monde savant que les profondeurs des océans et des mers étaient froides, silencieuses comme la mort, plus noires que la nuit.  C’était incroyable. Une fois l’impulsion terminée, Ethan se mit à brasser pour atteindre et parcourir les derniers centimètres qui lui manquaient pour être à l’entrée d’une boutique. Je ne l’avais pas remarqué avant mais à bien y regardé, je trouvais cette rue commerçante plus que familière. Soudain, comme un éclair de lucidité, je reconnus le Chemin de Traverse de Londres. C’était identique sauf la présence de boutique en lévitation.
Je reportais de nouveau mon attention sur Ethan qui était arrivé à la porte et qui m’attendait.
-          Tu me rejoins ? On doit monter là haut, me dit-il en lui montrant une boutique qui se trouvait au troisième étage. C'est la boutique dont je te parlais hier. Celle où nous trouverons un attrape rêve.
-          J’arrive et d’une grande impulsion je montais également puis je nageais jusqu’à Ethan et la boutique.
Je fis en sorte de m’arrêter à une certaine distance de lui et lui fis signe de rentrer et que je le ferais à sa suite. J’entrais alors à l’intérieur et je montais les étages pour atteindre la boutique que je ne connaissais pas. Il y avait des attrapes rêve partout !! Des murs au plafond, partout ! Des centaines de modèles des plus variés. Je ne savais pas lequel choisir et je laissais mes yeux les contempler tous car ils étaient tous superbes à mes yeux. Je n’y connaissais pas grand-chose en attrape rêve. 
Du fond de la boutique, une silhouette émergea d’une pièce et vint à notre rencontre. C’était une sirène et il était indien. Je réprimais un sourire devant le cliché qu’il était. Il nagea vers nous avec un sourire chaleureux sur les lèvres tout en étant grave. Ethan lui exposa la raison de notre venue et l’indien se tourna vers moi. Il me fixa pendant un long moment et mon sourire amusé disparu devant l’intensité de son regard. J’avais l’impression qu’il était en moi et qu’il lisait toute mon âme et toutes les blessures que je pouvais avoir. Je frissonnais devant cette intrusion mais ce n’était pas un frisson de peur ou de répugnance, plus une caresse douce et chaude, une vague d’apaisement.
-          Je vois furent les seules paroles qu’il prononça mais je savais qu’elle était vraiment véridique et qu’il avait vraiment vu. Je vis un loup se dessiner au fond de ses prunelles et j’ouvris des yeux ronds comme des billes et je sentis mon smilodon ressortir devant cette inspection.
Il me sourit tristement avant de prendre la parole.
-          Fermez les yeux et l’attrape-rêve dont vous aurez besoin vous conduira jusqu’à lui.
Je fermais toute de suite les yeux. J’avais toujours eu une grande affection et une grande curiosité et respect pour les croyances indiennes et je fis ce qu’il me disait et fermais les yeux en pensant à mes cauchemars et à mes autres blessures qu’elles soient sentimentales ou sociales. Puis, je sentis mes pieds bougés comme attiré par une force magnétique et je me laissais faire avec une méfiance au fond de moi. Après quelques pas, je me sentis tourner à droite puis encore à droite et à gauche et je me retrouvais sur la pointe des pieds.
-          Vous pouvez ouvrir les yeux, maintenant.

Je les rouvris et je vis devant moi un très beau attrape-rêve, tissé avec une spirale et blanc comme neige.

Il est temps de se dire adieu - Page 2 61czza10


 En réfléchissant, je ne pouvais pas mieux choisir. Le blanc pour l’apaisement, la pureté et la paix et le tourbillon qui était là pour tout emporter. Comme hypnotisée, je murmurais sans lâcher des yeux, l’attrape-rêve qui m’avait choisi :
-          Je le prends. C’est lui...
Je levais les yeux et les posais pour la première fois sur Ethan.
-          Merci… Il va mettre d’un grand secours et tu vas pouvoir dormir en paix maintenant…tout comme moi.
Je me tournais vers l’Indien qui se nommait Iotamané et chaleureusement, je lui exprimais ma gratitude tout en le payant pour cette protection. Quelque chose se passa entre nous, un lien ou une connexion basée sur la compréhension de l'un et de l'autre mêlée à un profond respect.
-          Que la paix vous suive, Miss.
-          Je reviendrai vous voir Iotamané
Nous sortîmes de la boutique, mon attrape-rêve enveloppé dans un papier et rangé dans un sac. Je le mis dans le sac en bandoulière que j’avais pris et regardais Ethan pour savoir la suite du programme.
-          Maintenant, la prochaine étape ??
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Ethan Dullac
Mort
Ethan Dullac


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MessageSujet: Re: Il est temps de se dire adieu   Il est temps de se dire adieu - Page 2 EmptyMar 12 Mai - 21:18

Maintenant que j'y pensais, face à l'hésitation de Malory, je me disais que quelque chose clochait. Alors que je montais en gardant un oeil sur mon amie, je commençais à me poser des questions sur son attitude depuis le petit déjeuner et j'en arrivais à la conclusion qu'elle était plutôt d'humeur chagrine voir un peu agacé. Non distante serait le mot le plus juste.
- Il faudra que je creuse ce sujet le moment venu ! J'ai peux-être eu une attitude qui l'a mis mal à l'aise. En même temps que je me disais cela, je réfléchissais à ce que j'avais pu faire mais rien ne me venait.

Au moment où je baissais de nouveau la tête, je vis Malory s’élever en même temps qu'elle me répondait.
- J’arrive !

L'impulsion qu'elle venait de se donner était forte et elle monta rapidement jusqu'à moi. Elle nagea.
- On dirait que tu as fais cela toute ta vie, lui dis-je.

Je ne sais pas si elle m'entendit ou si cela confirmait qu'elle faisait la tête mais elle ne me fit aucune réponse. Je passais outre et entamait un nouveau geste des bras afin de monter un peu plus haut.  

Arrivé à destination, je rentrais dans la boutique tandis que Malory y entra à son tour dès que je libérais le passage. J'étais déjà venu pas le passé mais trop peu pour me souvenir de tout ce qu'il y avait à y trouver ainsi que du patron. Je laissais Malory aller à sa guise tandis que je me dirigeais vers une vendeuse. Après un échange rapide, elle alla dans l'arrière boutique et revint avec ce que je lui avais demandé.
- Merci, lui dis-je doucement en éloignant afin de rejoindre Malory qui était déjà dans les étages.

Tout autour de nous, il y avait des attrapes rêves ; de toutes les formes, de toutes les couleurs, fait dans pleins de matériaux différents. Ils étaient accrochés sur des murs de bois marins. Tout autour de nous cette matière était présente. Seuls les marches et les piliers semblaient fait de pierre.

Un peu plus haut que moi, Malory avait l'air d'une petite fille. Elle regardait partout. Elle me faisait penser à l'une de mes petites nièces lorsque je l'avais emmené au parc Disney.

Du fond de la boutique, une silhouette émergea d’une et vint à notre rencontre. C’était une sirène. Elle avait les traits du visage indien, des peintures sur le visage et elle portait aussi une coiffe faite de plume. Partout ailleurs cela aurait été ridicule mais pas ici, pas dans ce cadre. Elle nous souriait.

- Bonjour !
- Qu'est ce que vous êtes venus chercher ici ?
- Mon amie ici présente, à de gros soucis la nuit. Suite à une situation traumatisante, elle fait des cauchemars. Ils sont si puissants que cela perturbe son sommeil. C'est tellement dur pour elle qu'elle me retrouver. Personnellement, j'en suis ravi mais je ronfle beaucoup. Du coup, la pauvre fait des cauchemars et après doit supporter ma petite personne. Oh, continuais-je, j'ai bien essayer de dormir par terre mais c'est trop dur. Bref, je me suis dis que vous pourriez faire quelque chose pour elle. Même si elle continue de dormir dans ma chambre, qu'au moins, elle dorme paisiblement et qu'elle se repose.
- Je comprends, me répondit simplement celui qui semblait être le gérant de la boutique.

Il se tourna vers Malory et la fixa un long moment. Je ne sais pas ce qu'il se passait mais Malory semblait elle aussi en transe, son regard noyé dans celui de la sirène. Je la vis frissonner mais je n'intervins pas, je voyais bien qu'elle n'était pas en danger. Je la vis même sourire. J'en éprouvais un petit pincement car depuis qu'elle était arrivé, je n'étais pas arrivé à la faire sourire. Au point, où je me demandais s'il était bien ici avec moi et si c'était une si bonne idée.

- Je vois furent les seules paroles qu’il prononça. Je ne voyais pas de quoi il parlait mais Malroy acquiesça. Elle eut un petit hocquet et son regard changea. Hum, son smilodon montre le bout de son nez, il y a avait un moment que je ne l'avais pas senti celui-là.

Elle ne prononça pas une seule parole ce qui était en soi très surprenant. C'est alors que la sirène reprit la parole.
- Fermez les yeux et l’attrape-rêve dont vous aurez besoin vous conduira jusqu’à lui.

Malory ferma les yeux et se dirigea vers l'un d'entre eux dont elle s'empara.
- Vous pouvez ouvrir les yeux, maintenant.

Elle les rouvris et tendis devant ces yeux celui qu'elle avait choisi.
- A priori, c'est le bon choix si j'en crois ton sourire dis-je à Malory.

Un sourire timide puis elle répondit à la sirène.
- Je le prends. C’est lui...

Elle me regarda enfin; c'était la première fois depuis le matin.
- Merci… Il va mettre d’un grand secours et tu vas pouvoir dormir en paix maintenant…tout comme moi.
- Mais je dormais tranquillement, et ça me manquera. C'est surtout pour toi afin que tu puisses reprendre des forces.

Malory se retourna et remercia Iotamané la sirène qui venait de l'aider.
- Que la paix vous suive, Miss.
- Je reviendrai vous voir Iotamané.
- Ah donc, elle pense rester ! Bonne nouvelle, me dis-je.
- Maintenant, la prochaine étape ?? me demanda Malory en sortant de la boutique.
- Laisses toi porter ! répondis-je en donnant un coup de pied sur le perron de la porte.

Après une descende de 2 mètres je me redressais et je nageais. Pour être pus exact, je planais vers un nouveau perron où je m’arrêtais.
- Allez, rejoins moi.

La malo que j'avais connu refis son apparition, sans aucune hésitation, elle se propulsa vers moi et me rejoignit très vite.
- Nous voici à la boutique des dessous ! Oui, oui des dessous. Je ne sais pas ce que tu as pris mais tu vas avoir besoin de dessous et d'autres affaires. J'ai demandé à Isri où elle venait et elle m'a dit que c'était ici. Ils sont très bien tu verras.

Je rentrais et Malory me suivit sans poser de question. Lorsque la vendeuse vint nous retrouver, je lui expliquais la situation et elle s'occupa de mon amie tandis que je m'assayais. Je l'avoue, de temps en temps, je jetais un œil vers la cabine et une fois, je vis la silhouette de Malo. Je souris, elle n'avait pas vieilli puis je me maugréais d'avoir eu cette pensée mais malgré tout, elle restait une femme superbe.

Lorsqu'elle ressortit, je payais puis ressortit et me dirigeais vers une autre boutique de robe, une autre de fringue, etc...Au bout de 2 heures, je l'invitais pour prendre un verre. L'auberge ressemblait beaucoup à une vieille taverne anglaise. Ce que je préférais, c'était lorsque le barman faisait sortir la bière de sa tireuse. Sur l'ombre terre, elle tombait dans le verre. Là, il fallait mettre le verre au dessus car lorsque le liquide sortait, il remontait. L'eau était partout et la gravité n'avait pas le même effet sur toutes les matières. Sur nous aucune sauf si nous donnions un mouvement à notre corps sur l'eau aucun, elle était présente partout mais la bière remontait. Et ne demandez pas pourquoi, je ne savais pas. Ermba était magique tout simplement.

Je restais dans le silence attendant qu'elle se lance mais elle ne dit rien alors je me levais.
- Allez viens, j'ai encore quelque chose à te montrer.

Après une marche de quelques minutes où nous admirâmes la ville et ses habitants, nous arrivâmes dans une petite dépression caché un peu à l'écart du mur d'enceinte de la cité.
Quelques pas encore, et nous arrivâmes là où je voulais aller.
- Voici le ranch skywalker.

Je n'eus pas le temps d'en dire plus, le propriétaire se présenta à nous.
- Vous êtes le prince Ethan ?
- Oui !
- La princesse Isri m'a prévenu. Il prit les paquets et les tendis à l'un des ses aides. Il les portera au château pour vous car vous allez avoir besoin de vos deux mains.

Lorsqu'il termina sa phrase, il claqua dans ses mains et deux sirènes arrivèrent et tenaient dans la main des hippocampes.
- Voici les montures que je vous ai réservé. Vous les déposerez au Wildcatter Ranch de l'autre côté de la cité. J'ai prévenu le propriétaire.
- Pour y aller, nous prenons le sentier 8.
- Oui et ne vous éloignez pas du sentier, certaines animaux peuvent être dangereux.
- Ne vous inquiétez pas pour nous.
- Oh oui pardon prince Ethan. J'oubliais.

Je le regardais de travers et il se tut. Je me tournais alors vers Malo.
- Tu verras c'est aussi facile que le cheval ou l’hippogriffe. Juste que cela balance un peu plus.

Je montais sur l'animal, en prit les rênes et une fois que je me fus assurer que Malory me suivait, je pris le chemin 8 lorsque nous arrivâmes devant le panneau indicateur.
- Tu verras c'est le chemin des abimes, il te plaira. Devant son silence, je décidais qu'il fallait crever l'abcès. Malory, tu peux me dire ce qui ne va pas ? J'ai fais quelque chose, dit quelque chose ? lui demandais-je en arrêtant ma monture pour lui faire face.
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Malory Olianov
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Malory Olianov


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MessageSujet: Re: Il est temps de se dire adieu   Il est temps de se dire adieu - Page 2 EmptySam 16 Mai - 18:07

Je venais de trouver un superbe attrape-rêve et qui correspondait aux problèmes de mon âme. Ainsi, j’aurai des nuits plus calmes et je pourrai dormir seule dans la chambre et le lit que l’on m’avait donné à Ambre ou à Ermbra


Je regardais alors Ethan, la première fois depuis ce matin et lui assura :


-           Merci… Il va mettre d’un grand secours et tu vas pouvoir dormir en paix maintenant…tout comme moi.

-          Mais je dormais tranquillement, et ça me manquera. C'est surtout pour toi afin que tu puisses reprendre des forces.


Je ne savais quoi penser de sa remarque qui n’allait pas avec les observations que j’avais faites et son attitude hier soir. Je haussais les épaules et me tournais alors vers la sirène indien pour le remercier.


-          Que la paix vous suive, Miss.

-           Je reviendrai vous voir Iotamané.



Je quittais alors la boutique tout en mettant à l’abri, dans mon sac, mon salut. Je me tournais vers Ethan pour lui demander la suite du programme de la journée car il ne m’avait encore rien dit, me réservant la plus complète surprise. J’aimais bien les surprises surtout de ce genre ! Je me demandais bien comment faire pour redescendre en bas et le regard interrogateur que je lançais à mon compagnon d’aventure était assez équivoque pour qu’il comprenne tout de suite.


-          Laisses toi porter ! répondit-il en donnant un coup de pied sur le perron de la porte.

Je le regardais faire puis je fis la même chose, je me jetais au milieu de la « rue » et je sentis que je descendais mais au lieu de revenir vers le sol, Ethan se laissa planer jusqu’à un autre perron. Sur son appel,  je le suivis sans hésitation et même avec une sorte d’exaltation en laissant le léger courant marin me déplacer sans oublier de faire attention aux autres passants qui peuplaient les hauteurs de la rue commerçante. Cela faisait un moment que je n’avais pas ressenti cette sensation grisante de l’excitation et je la laissais se répandre dans mon corps et j’en profitais en fermant les yeux. Cela me soulagea tellement de retrouver même une fraction de seconde, la moi d’avant qu’une boule d’émotion se forma dans ma gorge et je me retrouvais aphone. J’ouvris les yeux quand la sensation disparue et je me retrouvais auprès d’Ethan, sur un perron, d’une nouvelle boutique.


-          Où sommes-nous ?


-          Nous voici à la boutique des dessous ! Oui, oui des dessous. Je ne sais pas ce que tu as pris mais tu vas avoir besoin de dessous et d'autres affaires. J'ai demandé à Isri où elle venait et elle m'a dit que c'était ici. Ils sont très bien tu verras.


Je ne m’attendais tellement pas à cela que j’en restais bouche bée de surprise. Certes, je n’avais pas pris grand-chose, voulant, au  départ, me réfugier en Ecosse dans les Highlands, toute seule, pour réfléchir et apprendre à vivre avec ce que j’avais vécu. Ne comptant pas assister à des soirées ou sortir, je n’avais pris que deux chemises de nuit et aussi peu de lingerie car j’étais habituée à me débrouiller avec le minimum étant auror. J’avais une garde-robe au château mais il est vrai que les dessous ne faisaient pas partie du lot offert. Qu’Ethan pense à ce genre de choses me fit presque sourire vor rire. Moi, une femme, je n’y avais pas pensé et lui, un homme, oui. Je le suivis sans poser de questions devant la nécessité de prendre quelques petites affaires.


Je fermais la porte derrière nous et en me tournant, je pus voir que la boutique était très grande et surtout partagée en deux ; avec un coin pour les humains et un coin pour les sirènes. Je me dirigeais vers ce dernier pour observer, curieuse, comment les choses étaient faites et ce qu’ils proposaient pour les créatures marines. A y regarder de plus près, on s’apercevait que les modèles étaient les mêmes. Tout était identique, sauf les bas, qui ne comportaient pas de « jambes » comme pour les humains mais que des jupes de différentes longueurs pour habiller la queue. Il existait des modèles de jupes standards comme les nôtres mais aussi des jupes que l’on pouvait comparer à des pantalons car elle englobait toute la queue même la nageoire et cela permettait de changer de couleur de queue et de style en une fois. La mode était présente ici, dans cette cité et même pour les sirènes. Je n’en revenais pas. Cette ingéniosité me ravie et un sourire étira mes lèvres. Je retournais vers Ethan qui parlait avec une vendeuse et quand ils eurent finis, je fus emmené dans le « coin humain » et on me poussa dans une cabine d’essayage. Ethan s’assit sur un fauteuil rembourré pas très loin. La vendeuse m’apporta toute sorte de choses, des chemises de nuit, des nuisettes, de la lingerie de la plu simple à la plus sophistiquée et je devais tout essayer. Je fus particulièrement gênée que la vendeuse essaye de rentrer dans la cabine pour juger. Je lui affirmais que je pouvais très bien me débrouiller et après plusieurs tentatives, elle laissa tomber. Peut-être qu’Ethan avait ajouté son petit mot princier. J’essayais alors tranquillement tout ce qu’on me donnait mais pour les petites lingeries, j’eus dû mal et je ne les passais pas tout de suite. Après tout, c’était pour qu’elle plaise à quelqu’un et je ne voulais que personne ne les voit, je ne le pouvais pas. J’aurais l’air d’une aguicheuse. Puis, nous étions en guerre même si je savais que c’était une excuse car cela n’empêchait rien. Après une attente longue que je fis subir à tout le monde, où je m’étais regardé dans le miroir sans broncher pour faire face à ce corps et ce visage qui m’avaient donné tant de malheur. Je ne m’étais pas regardé depuis…je ne sais plus et me revoir me fis un choc. J’étais la même mais j n’avais plus cette lueur malicieuse et insolente que l’on me prêtait depuis ma scolarité à Poudlard. C’était comme si je n’étais plus vivante ; comme anesthésiée. Mort-vivante c’était le mot qui me venait. Mon corps fonctionnait et je pouvais respirer, marcher, courir…faire tous les gestes que je souhaitais mais mon âme ne brillait plus, elle n’était plus là. Je ne vivais plus.


Je pris alors un des ensembles et l’essayais enfin. Avec mon métier, je ne mettais jamais de choses sexy mais les rares fois où je n’étais pas en mission, je me lâchais mais cela faisait aussi une éternité et depuis mon retour chaque parcelle de mon corps était cachée. Me retrouvée, presque nue, dans une cabine d’essayage, avec des gens derrière le rideau et sous une cité sous-marine, ce n’était pas donné à tout le monde. Je ris alors ; d’un rire nerveux. Je calmais et poussais le rideau pour demander l’avis de la vendeuse, cette fois-ci et en poussant la tête hors de la cabine, je vis Ethan, toujours assis. Nos regards se croisèrent mais la vendeuse arriva à ce moment-là.


-          Cette fois-ci, j’ai besoin de votre avis…Je n’ai pas l’habitude…

-          Mais bien sûr, Miss !


Elle tira un peu le rideau et je me plaquais au fond et elle regarda et s’exclama.


-          Parfait ! Sublime. Il vous va à ravir et cette couleur donne du panache à votre corps ! Je vous l’emballe.


J’enlevais l’ensemble et lui tendis à travers le rideau et je rougis en voyant Ethan. Je tirais le rideau et marmonnais contre l’exubérance des vendeuses. Au bout d’une heure, qui me sembla une éternité, je déclarais que j’en avais marre et que j’avais tout ce qu’il fallait pour un siècle.


Ethan paya avant même que je sorte un mot de ma bouche. « Tu ne fais pas trop femme entretenue, ma fille pensais-je » avec humeur puis, je me rappelais que je n’avais pas de monnaie ambrienne de toute manière et je ne savais même pas, si elle était utilisée ici ou si cela en était une autre. Je me calmais alors et me promis de le rembourser à la première occasion. Je crus que les boutiques, c’était fini, mais Ethan n’était pas de cet avis et il me traina dans des boutiques de fringues les unes après les autres.


-          Tu as l’intention de me tuer en m’étouffant à petit feu, sous ses montagnes de vêtements ? Avoue ton crime Ethan Dullac ! m’exclamais-je en grogant tout en lui pointant un doigt accusateur pendant que l’on me faisait essayer une robe.


Au bout de deux longues heures interminables à m’habiller et déshabiller, j’avais l’impression d’être un mannequin en plastique de l’un des boutiques que l’on venait d’écumer. Je n’en pouvais plus. C’était épuisant et ça donnait chaud ! Je ne ferais pas de shopping durant 4 ans minimum, ça c’était assurée ! J’avais tout, habillée de la tête aux pieds et même le maquillage était passé au crible d’Ethan en allant dans une boutique du nom de Seaphora (de son nom de mer).


-          Pourquoi acheter tout ça ? ça rime à quoi ?


On se dirigea vers une vieille taverne décorée à la so british. Nous prîmes une table une table et commandèrent chacun une consommation. Je pris un thé pour ma part. Je m’étais placée de façon à observer le phénomène de la bière qu’Ethan m’avait raconté. Il avait raison !! Quand le barman tirait la bière de la tireuse, elle ne tombait pas comme on pourrait s’y attendre mais elle montait et flottait, et c’est avec un mouvement du poignée que le barman la happer dans une chope.


-          Sensass..! murmurais-je.


Ermba était magique tout simplement. On ne parla pas durant cette petite pause, m’étant promis de ne pas accentuer sa mauvaise humeur du matin et de cette nuit.


-          Allez viens, j'ai encore quelque chose à te montrer.


Quand il me disait ça c’est que quelque chose de spécial allait arriver. Nous marchâmes dans les rues piétonnes de la cité en admirant la ville, les bâtiments et les habitants. L’architecture me plaisait énormément. On se croirait au Moyen-Âge et étant férue d’Histoire, je trouvais cela mignon et authentique et cela donnait du caché. Tout ce que j’aimais. Quand aux habitants, ils avaient tous le sourire et semblaient sereins. Occupés dans leurs tâches sans se préoccuper des autres. Nous arrivâmes bientôt, à la limite de la vie, dans une petite dépression cachée un peu à l'écart du mur d'enceinte de la cité. Quelques pas encore, et Ethan s’arrêta. Je me demandais ce que nous faisions près des murs d’enceinte, quand il prit la parole.


         Voici le ranch skywalker.


Je ne pus répondre car un homme à l’aspect massif s’avança vers nous et apostropha Ethan.


-          Vous êtes le prince Ethan ?

-          Oui !

-          La princesse Isri m'a prévenu.


« Encore elle » pensais-je tout en m’en voulant de ressentir de l’agacement et un peu de jalousie, je dois bien l’avouer devant la princesse. C’était stupide de ma part et mal placé en plus vu que j’étais avec Jason, moi aussi. Il prit les paquets que nous tenions chacun de nos mains et les tendis à l'un des ses aides.


-           Il les portera au château pour vous car vous allez avoir besoin de vos deux mains.


Lorsqu'il termina sa phrase, il claqua dans ses mains et deux sirènes arrivèrent et tenaient dans la main des hippocampes. J’ouvris grand la bouche et sortis mes yeux de leur orbite. « Nooonnnn ! Quand même pas » pensais-je. Ils étaient magnifiques, d’un rose et d’un marron luisant avec des magnifiques petites gueules et des motifs superbes. Je n’en avais jamais vu d’aussi près et surtout domestiqués.


-          Voici les montures que je vous ai réservé. Vous les déposerez au Wildcatter Ranch de l'autre côté de la cité. J'ai prévenu le propriétaire.
- Pour y aller, nous prenons le sentier 8.
- Oui et ne vous éloignez pas du sentier, certaines animaux peuvent être dangereux.
- Ne vous inquiétez pas pour nous.
- Oh oui pardon prince Ethan. J'oubliais.


J’avais suivi la conversation et alors que j’allais mettre toute mon attention sur les hippocampes, la dernière remarque du géant m’intrigua et je tournais la tête vers Ethan quand je le vis regarder de travers notre interlocuteur. Qu’est-ce qu’il me cachait ? Ethan se tourna alors vers Malo comme ci de rien était.


-           Tu verras c'est aussi facile que le cheval ou l’hippogriffe. Juste que cela balance un peu plus.


Je hochais la tête et pris les rênes de mon hippocampe et me cala sur la selle. En effet ce n’était pas si différent à un détail près, la selle n’était pas posée de manière parfaitement horizontale et au début, on n’a l’impression que l’on va tomber en arrière mais on s’y faisait rapidement et je laissais la joie de la découverte m’envahir. Je suivis le chemin derrière Ethan en regardant derrière nous, l’homme nous regardait partir et je me concentrais devant en repensant à sa gêne devant Ethan. Je fronçais les sourcils. Cela me fit penser que j’avais laissé tomber mes questions sur Ethan mais les voilà, revenu à la surface. On arriva devant un panneau indicateur et Ethan se retourna pour m’expliquer.


-          Tu verras c'est le chemin des abimes, il te plaira.


Je hochais la tête pour lui signifier que j’avais entendu mais ne dis mot. Cela semblait l’agacer car il parla d’un ton exaspéré.


-          Malory, tu peux me dire ce qui ne va pas ? J'ai fais quelque chose, dit quelque chose ? me demanda-t-il en arrêtant sa monture pour me faire face.


-          Rien du tout marmonnais-je en essayant de passer quand même ; ce qui fit qu’il me tendit la main pour me laisser aucune chance de le contourner et il insista.


Je lui tins tête mais il refusa d’avancer et l’agacement monta des deux côtés et je finis par lâcher d’une traite, en colère.


-         Tu veux savoir? Bah je vais te le dire! Hier soir, je n’aurai pas dû aller dans ta chambre ! Tu ne voulais clairement pas et j’ai très bien vu que je t’embêtais, tu as m’as tourné le dos et dis aucune parole et j’ai bien senti ton ton ; mais tu n’as pas osé me mettre à la porte mais tu as quand même dit que je devais faire des efforts ! Non, non, non m’exclamais-je précipitamment en le voyant près à ouvrir la bouche. Tu as raison, je dois faire des efforts et je me suis promis hier soir avant de m’endormir d’en faire. Je n’irai plus te voir la nuit si j’ai peur ou si je fais un cauchemar et puis maintenant, j’ai mon attrape-rêve, c’est bien pour ça que tu me l’as offert, non ! … J’aurai dû penser que tu aurais une femme dans ta vie et que ma présence pourrait être gênante et je n’y ai pas pensé hier soir. Je te prie de m’excuser ! Pourquoi m’avoir invité alors ? Mais tu aurais pu me prévenir tout de même que je ne sois pas surprise devant la princesse Isri ! Vos coutumes ambrésiennes sont tellement étranges. C’est ta demi-sœur quand même ! …mais ça ne me regarde pas ! Excuse-moi ! C’est juste que….raah laisse tomber ! Reprenons la ballade marmonnais-je.


Je tournais la tête pour ne pas le regarder et caressais la peau à la fois calleuse et lisse de mon hippocampe.


-          Je ne veux pas en parler. Je n’aurai peut-être pas dû venir en fin de compte. Tu as ta vie et j’ai la mienne ; ton père et ton frère me l’ont clairement fait comprendre ; et tu as choisi…tout comme j’ai choisi. Tu n'avais décidément pas confiance en moi et c'est toujours le cas car je sais que tu me caches des choses! Tu ne me dois rien, on n'est plus ensemble, tu es passé à autre chose, je peux le comprendre après tout mais ... je ne sais pas, tu pourrais au moins me dire qui tu es dans ta totalité! Après tout, ça changera quoi? On n'est pas du même monde!! et je ne suis plus dans ta vie! Je te fais assez confiance pour être venue ici, pour faire toutes sortes de choses étranges, pour que tu m'aides même si je ne t'ai encore rien dit; et toi, tu continues de me cacher sur toi. En vérité, je ne sais rien de rien. Tu voulais savoir, bah tu sais! Voilà!
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Ethan Dullac
Mort
Ethan Dullac


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MessageSujet: Re: Il est temps de se dire adieu   Il est temps de se dire adieu - Page 2 EmptySam 16 Mai - 21:53

Depuis presque trois jours, Malory Olianov, mon amour perdu de l'ombre terre était venue ma rejoindre sur Ambre.

La décision de la faire venir avait été mûrement réfléchie, mûrement pensé. Je n'avais pas hésité une seule seconde, elle avait besoin de l'aide d'Ambre. Pas forcément de la mienne mais de ma patrie ! Ce pays magique, identique à nul autre était le centre de tout, enfin presque. Il était le centre des ombres à laquelle la terre appartenait. Le simple fait d'y être permettait aux blessures de guérir plus vite, à des maladies incurables d’être soignées et aux blessures de l'âme de se combler. Je l'avais vu, je l'avais vécu et je l'avais expérimenté.

Je sentais qu'elle allait mieux mais le chemin serait long. Pourtant depuis le matin, quelque chose s'était déréglée. Pourtant nous avions abordé ma disparition puis ma réapparition sans fard, non cela ne pouvait pas être cela. Il y avait autre chose alors je lui avais posé simplement la question et elle m'avait répondu que tout allais bien.  Je savais que cela n'étais pas vrai, le fait qu'elle marmonne en disait long.

- Allons Maloy Olinanov, lui dis-je en faisant exprès de l'appeler par son nom de famille afin de l'agacer un peu. Je vous connais assez bien pour savoir quand vous me racontez des kracks. Cela irait plus vite de me dire ce qui ne va pas !

Elle me tint tête encore quelques minutes, le temps qui nous arrivâmes en vu des l'abimes des frayeurs. C'était une crevasses qui bordait Embra et dont la profondeur atteignait les 20 000 mètres. Des créatures formidables et redoutables y habitaient. Celle-la, il valait mieux ne pas y descendre. D'autres étaient plus hospitalières et j’espérais pouvoir y emmener Malory si elle ne boudait plus.

Je commençais à me dire que j'avais tout imaginé lorsqu'elle se mit à parler sur un ton rapide.
- Tu veux savoir? Bah je vais te le dire!
- Il était temps !
- Hier soir, je n’aurai pas dû aller dans ta chambre ! Tu ne voulais clairement pas et j’ai très bien vu que je t’embêtais, tu as m’as tourné le dos et dis aucune parole et j’ai bien senti ton ton ; mais tu n’as pas osé me mettre à la porte mais tu as quand même dit que je devais faire des efforts !
Quoi ! Mais de quoi elle parlait ? On avait pas vécu la même scène. Elle n'avait pas compris que j'avais été volontairement lointain parce que je ne voulais pas qu'elle se sente mal. Je n'avais aucune envie qu'elle pense qu'elle n'était qu'un morceau de viande faire pour se faire sauter ou devant laquelle on bavait. Me voilà bien payé d'avoir voulu être prévenant. Je m’apprêtais à lui dire qu'elle se trompait mais elle enchaîna. J'avais ouvert le robinert et maintenant que l'eau était tiré il allait me falloir la boire jusqu'au bout. Je connaissais bien le spécimen de femme qui se trouvait en face de moi et je savais que je n'en avais pas fini.

- Non, non, non ! Tu as raison, je dois faire des efforts et je me suis promis hier soir avant de m’endormir d’en faire. Je n’irai plus te voir la nuit si j’ai peur ou si je fais un cauchemar et puis maintenant, j’ai mon attrape-rêve, c’est bien pour ça que tu me l’as offert, non !

- Oui mais pas pour ici, arrivais-je à baragouiner avant d'être de nouveau interrompu.
- J’aurai dû penser que tu aurais une femme dans ta vie et que ma présence pourrait être gênante et je n’y ai pas pensé hier soir. Je te prie de m’excuser ! Pourquoi m’avoir invité alors ? Mais tu aurais pu me prévenir tout de même que je ne sois pas surprise devant la princesse Isri ! Vos coutumes ambrésiennes sont tellement étranges. C’est ta demi-sœur quand même ! …mais ça ne me regarde pas ! Excuse-moi ! C’est juste que….raah laisse tomber ! Reprenons la ballade marmonna-t-elle.

Je tournais la tête pour ne pas me regarder et caressais la peau à la fois calleuse et lisse de son hippocampe. De mon côté, j'étais trop abasourdi pour répondre. J'étais sonné ! Je comprenais la raison de sa colère et de son ressentiment mais comme avait-elle pu croire une chose pareille. Isri et moi ! Ridicule. Retrouvant mes esprits, j'allais enfin pouvoir répondre mais elle repartit de plus belle.

- Je ne veux pas en parler. Je n’aurai peut-être pas dû venir en fin de compte. Tu as ta vie et j’ai la mienne ; ton père et ton frère me l’ont clairement fait comprendre ; et tu as choisi…tout comme j’ai choisi. Tu n'avais décidément pas confiance en moi et c'est toujours le cas car je sais que tu me caches des choses! Tu ne me dois rien, on n'est plus ensemble, tu es passé à autre chose, je peux le comprendre après tout mais ... je ne sais pas, tu pourrais au moins me dire qui tu es dans ta totalité! Après tout, ça changera quoi? On n'est pas du même monde!! et je ne suis plus dans ta vie! Je te fais assez confiance pour être venue ici, pour faire toutes sortes de choses étranges, pour que tu m'aides même si je ne t'ai encore rien dit; et toi, tu continues de me cacher sur toi. En vérité, je ne sais rien de rien. Tu voulais savoir, bah tu sais! Voilà!

Je tirais sur les rênes de mon cheval des mer et l’arrêtais au bord de l'une des abimes miroitantes qui se trouvaient sous nos pieds. Je descendais et fit quelques pas comme un boxeur sonné. Je m'étais attendu à tout sauf à cela. J'étais blessé profondément et rien ne pourrait réparer le mal qu'elle venait de me faire. Elle avait tout interprété, fallait-il que je m’explique, le mal était fait.
- Malory, si tu le souhaite, dis-je froidement en prenant ma baguette, je vais ouvrir un portail qui te permettra de repartir vers l'ombre terre. Il semblerait que ton séjour ici touche à sa fin. Je n'ai pas envie de me justifier. Ce que tu prends pour un manque de confiance ou je ne sais quoi, est juste un secret millénaire qu'il ne me convient pas de rompre. Il ne peut l"être que dans certains cas précis, et celui-ci n'en fait pas partie. Tu m'en vois désolé. Prends le comme tu veux, ton image de moi est si mauvaise que je ne vois pas ce que je pourrais y changer. Je pensais pouvoir aider la femme que j'aime mais je me suis trompé. Comme quoi, être un prince ne protège pas de la bétise.

Je continuais de marcher comme un lion en cage, je ne la regardais pas me contentant de fixer les abîmes. Sans nous en rendre compte, nous avions atteint le belvédère des illumination. Sous nos pas, le courant marin faisait défiler des étoiles des mers  lumineuse, des méduses géantes et tant d'autres qui donnaient l'illusion de se trouver face à un feu d'artifice. D'habitude ce spectacle me ravissait le cœur, mais là il me laissait le cœur froid.

- Oh ! Et puis comme tu as terminé, je te dirais juste que je suis seul depuis notre séparation, personne n'a prit ta place, Isri et moi étions promis l'un à l'autre et bien qu'emprunt d'amour fraternel, nos relations n'ont jamais dépassé ce stade. Nous en jouons beaucoup mais Isri préfère de loin les sirènes ou les humaines. D'ailleurs, tu lui a tapé dans l’œil. Pour terminer sur le sujet, j'ai juste voulu ne pas te brusquer et j'ai uniquement fais attention à ne pas te rappeler de mauvais souvenirs dans mon comportement. Et si je me suis retourné cette nuit, c'est pour ne pas te prendre dans mes bras. Je mourrais d'envie de te cajoler, de te prendre dans mes bras, mon désir pour toi est entier mais alors je n'aurais pas valu mieux que les hommes qui t'ont violé. Et puis tu es promise à un autre et je respecte cela. Tu dis que nous avons refais nos vies, c'est vrai pour toi et j'en suis content mais pas pour moi. Tu ne sais pas ce que c'est que le devoir lorsque tu appartiens à une famille comme la mienne ! Je n'ai rien choisi Malory, on me l'a imposé.

Je remontais sur mon hippocampe et la regardais tout en prenant ma baguette. De l'autre main, je pris une carte qui représentais une chambre dans un appartement que j'avais à Londres.
- Sur un simple mot de ta part, je peux te renvoyer sur l'ombre terre. Je te renverrais les affaires que tu as laissé ici dans la journée si cela te convient.
-
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Malory Olianov
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MessageSujet: Re: Il est temps de se dire adieu   Il est temps de se dire adieu - Page 2 EmptyVen 22 Mai - 17:19

Je venais de sortir tout ce que j’avais sur le cœur, poussé par les remarques et l’insistance d’Ethan. Après tout, je n’avais aucune envie d’en parler et il m’y avait forcé. Il avait superbement réussir surtout en m’appelant « Malory Olianov ».  Personne ne faisait ça et quand on le faisait, je tiquais encore plus avec mes amis et les personnes que j’aime.
Une fois que tout fut déversé sans faire attention à ses baragouinements, je restais silencieuse à caresser ma monture pour la calmer car à cause de l’éclat de voix, elle s’agitait. Je relevais la tête, une fois que je la sentis plus calme et je vis Ethan descendre de son hippocampe et faire les 100 pas. I semblait furieux et en pleine réflexion. Quand il se décida à prendre la parole, sa voix était froide et coupante. Je ne me laissais pas impressionnée. Je ne démordrai pas de ce que j’avais pu bien lui dire. Je n’étais pas une imbécile. Je savais très bien ce que j’avais vu. Je restais campée sur mon hippocampe, les sourcils froncés, attendant ce qu’il allait pouvoir me dire. Je sentais qu’il était en colère contre moi mais je n’y prêtais pas encore attention, trop concentrée sur la mienne.
-          Malory, si tu le souhaite, dit-il froidement en prenant sa baguette, je vais ouvrir un portail qui te permettra de repartir vers l'ombre terre. Il semblerait que ton séjour ici touche à sa fin. Je n'ai pas envie de me justifier. 
Alors ça c’était la meilleure ! Je fus estomaquée de voir qu’il préférait me faire déguerpir plutôt que te m’expliquer ce qu’il se passait et avouer simplement que j’avais raison pour hier soir et Isri. Je n’étais rien alors. Ma colère ne retomba pas le moins du monde, au contraire. Franchement ! J’allais lui dire ma façon de penser quand il continua sans attendre de réponse de ma part. La colère et la frustration qui émanaient de lui comme de moi chargeaient l’électricité autour de nous, faisant des remous dans l’eau. 
-          Ce que tu prends pour un manque de confiance ou je ne sais quoi, est juste un secret millénaire qu'il ne me convient pas de rompre. Il ne peut l’être que dans certains cas précis, et celui-ci n'en fait pas partie. Tu m'en vois désolé. Prends-le comme tu veux, ton image de moi est si mauvaise que je ne vois pas ce que je pourrais y changer. Je pensais pouvoir aider la femme que j'aime mais je me suis trompé. Comme quoi, être un prince ne protège pas de la bêtise.

J’allais ouvertement lui répondre et j’ouvrais la bouche pour faire exploser mon ressenti devant ses paroles blessantes quand je fus stoppée net comme si j’étais frappée par la foudre et atteinte d’aphonie. J’ouvrais et fermais la bouche comme un poisson. Je clignais des yeux plusieurs fois devant la révélation qu’il venait de faire inconsciemment ou consciemment. Il m’aimait encore… mais alors ?... Hou là là, qu’est-ce que j’avais fait ?! Je me mordis les doigts.
-          Ethan, j….

-           Oh ! Et puis comme tu as terminé, je te dirais juste que je suis seul depuis notre séparation, personne n'a prit ta place, Isri et moi étions promis l'un à l'autre et bien qu'emprunt d'amour fraternel, nos relations n'ont jamais dépassé ce stade. Nous en jouons beaucoup mais Isri préfère de loin les sirènes ou les humaines. D'ailleurs, tu lui as tapé dans l’œil. Pour terminer sur le sujet, j'ai juste voulu ne pas te brusquer et j'ai uniquement fais attention à ne pas te rappeler de mauvais souvenirs dans mon comportement. Et si je me suis retourné cette nuit, c'est pour ne pas te prendre dans mes bras. Je mourrais d'envie de te cajoler, de te prendre dans mes bras, mon désir pour toi est entier mais alors je n'aurais pas valu mieux que les hommes qui t'ont violé. Et puis tu es promise à un autre et je respecte cela. Tu dis que nous avons refais nos vies, c'est vrai pour toi et j'en suis content mais pas pour moi. Tu ne sais pas ce que c'est que le devoir lorsque tu appartiens à une famille comme la mienne ! Je n'ai rien choisi Malory, on me l'a imposé.

Je me sentis honteuse et bête. J’avais fait un caca nerveux de rien du tout et si je lui en avais parlé comme on avait l’habitude de le faire, rien de tout ça, n’aurait eu lieu. Je n’étais qu’une idiote impertinente et capricieuse. Je connaissais Ethan et je savais que je l’avais blessé. Je me maudis. Il essayait de m’aider et je fichais tout en l’air et je ne savais même pas pourquoi…Enfin, peut-être. Mon lien avec Ethan, je le pensais casser à jamais. Je pensais que pendant ces dix années, j’avais réussi à tourner la page mais il me suffisait de le voir ou même que l’on parle de lui pour que mes souvenirs de nos petits mois passés ensemble soient aussi clairs que de l’eau de roche, aussi frais dans ma mémoire. Cela me rappelait la période la plus heureuse et sereine de ma vie de gamine. Je n’avais pas réussi à le chasser de moi durant dix ans et je pris soudain conscience que je ne pourrais jamais le laisser partir. Il était à moi comme j’étais à lui. Rien ne changerait ça mais je savais aussi que c’était impossible. Que nous ne pourrions jamais être ensemble. Personne et encore moins sa famille le permettrait. Puis, il y avait Jason. Notre relation n’était pas au beau fixe, ça n’avait absolument rien à voir avec Ethan mais nous formions une belle équipe et nous nous comprenions. J’avais appris à le connaître, à l’apprécier à l’aimer même si cela avait pris énormément de temps. Je pris peur en prenant conscience de tout cela. La joie, le bien-être, l’amour et la tendresse et la paix que je trouvais quand Ethan était avec moi, je ne les trouvais nulle part ailleurs mais je ne pouvais pas y avoir accès et même étant disloquée et brisée comme tout le monde le soulignait, je n’éprouvais rien de tout cela avec Ethan. Qu’est-ce que j’avais fat pour mériter cela… J’étais une égoïste de faire subir cela aux deux hommes.
Je revins au moment présent quand Ethan passa près de moi pour remonter sur son hippocampe et en me regardant, il prit une sorte de carte de son autre main et de l’autre sa baguette
 
-           Sur un simple mot de ta part, je peux te renvoyer sur l'ombre terre. Je te renverrais les affaires que tu as laissées ici dans la journée si cela te convient.
 
Je descendis rapidement de ma monture aquatique et courus vers lui.
-          Ethan, excuse-moi !  Je ne pensais pas ce que j'ai dit... Je….je me suis laissée emporter et je ne sais pas ce qui m’a prit…enfin si… quand je t’ai vu avec Isri, je… j’ai été jalouse. Voir une autre t’embrasser alors que moi, je ne pouvais pas le faire m’a serré le cœur. Ça fait dix ans pour moi mais c’est comme ci c’était hier ! J’ai essayé de te haïr après que tu sois partie. J’ai détesté tout le monde et je ne faisais plus confiance et je n’ai pensé qu’au travail. Je ne faisais que ça et ça me convenait. Mais il suffisait que l’on mentionne ton nom ou qu’on me parle de toi pour que tout revienne en moi comme une vague. Puis, Jason est apparu et je l’ai ouvertement détesté et il me le rendait bien. On se crêpait le chignon pour tout et on est parti en mission et j’ai appris à le connaître. Je ne suis promise à personne. Je suis avec Jason et c’est suffisant, pas de promesses, pas de mariages, rien. Ça n’a rien à voir avec toi. Ce n’est pas la même chose et ça ne le saura jamais mais il compte d’une autre manière. Pendant 10 ans, j’ai espéré que tu reviennes et que où que tu sois partis, tu viennes me chercher et m’emmène. Je t’aurai suivi, nom d’un chien. Et ce qui me fait peur c’est qu’une partie de moi à encore envie de le faire. De rester ici et de ne jamais repartir. Mais ce n’est pas possible. Ta famille… et mon semblant de vie là-bas. Tout aurait été autrement si tu m’avais parlé à l’époque et demander de te suivre…TOUT ! hurlais-je en pleure d’un coup.

Je laissais les larmes coulées. Je ne fis rien pour les arrêter. C’était dix années de frustration, de blessure et de colère qui sortait et ça le devait depuis le temps que j’essayais de faire le deuil d’Ethan. J’avais refusé de le faire mais je sentis que nous étions arrivés à un tournant où il fallait que je le fasse car sinon, je nous rendrais malheureux tous les deux.

-          Je n’ai rien choisi non plus. Tout m’a été imposé. Ton départ, toutes les questions que je me posais sur le fait que tu sois parti sans un mot, sans aucune explication et sans me prendre avec toi ; le fait de vivre avec un souvenir pendant dix années. Je me disais que j’avais fait quelque chose de travers mais depuis que je suis ici, j’apprends qu’il n’en est rien.

Je m’approchais d’Ethan et avec hésitation à cause de notre dispute, des révélations et de mon traumatisme, je tendis la main pour lui toucher le bras.
-          Je veux rester ici. Je ne peux pas repartir là-bas. C’est trop tôt. S’il te plaît, pardonne-moi pour ce que j’ai dit. Je ne chercherai plus à savoir ce que tu ne peux pas me dire. Et excuse-moi d’avoir mal interprété pour hier soir mais je ne pouvais pas m’imaginer… Je n'ai jamais pensé à toi comme un pervers sinon je ne serais pas venu ici ou même me réfugier dans ta chambre.

Avec un sourire gêné , j’ajoutais.

-          Par contre, je ne m’excuse pas pour Isri ! et pour les autres qui rôderont, même si c’est égoïste.

Après un silence court.
-          Veux-tu bien me pardonner ? On fait la paix ? S’il te plaît, je n’aime pas quand tu es fâchée contre moi. Puis, je veux bien voir  l’allée des profondeurs. ..
Cela avait été éprouvant mais c’était nécessaire. Les choses et nos cœurs devaient être mis à nu pour que nous puissions avancer… ou pas. Car même si je devais retourner sur l’ombre Terre, la moitié de moi, restera ici, sur Ambre, avec celui que mon âme avait choisi. Un jour, proche ou lointain, j’étais sûre que je rejoindrai Ethan et que l’on pourra être ensemble. Il me suffisait d’être patiente et je le saurai tout en faisant mon possible pour être heureuse sur l’ombre Terre en attendant, avec Jason.
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Ethan Dullac
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MessageSujet: Re: Il est temps de se dire adieu   Il est temps de se dire adieu - Page 2 EmptyDim 24 Mai - 21:11

J'étais blessé, meurtri, abattu, je ne serais dire quels termes étaient le plus proche de la réalité, de ce que je ressentais au plus profond de moi. Pour une fois, mon passager noir ne réagit pas et ne chercha pas à sortir, ce qui m’étonnai grandement.

Les reproches que m'avait fait Malory étaient injustifiés, aucun n'était vrai, elle s'était trompé sur toute la ligne. Pour Isri, je ne lui en voulais pas, la relation que nous avions avait toujours été fusionnelle, nous avions été promis tant d'années que nous avions fini par être un couple même s'il ne s'était jamais rien passé. Et lorsque l'évidence c'était enfin faite jour dans la tête de nos parents, nous avions gardé une proximité forte. C'était ma demi-soeur, je l'aimais de cette amour là, simple, sincère.

Pour le reste, quoi dire ! Je venais de vider mon coeur, je me sentais vidé. Je ne la regardais plus, je n'osais pas. Elle risquait de voir la fureur en moi qui montait doucement. C'est elle qui vient à moi.
-Ethan, excuse-moi !  Je ne pensais pas ce que j'ai dit... Je….je me suis laissée emporter et je ne sais pas ce qui m’a prit…enfin si… quand je t’ai vu avec Isri, je… j’ai été jalouse...
Jalouse ?!!! mais de quoi, Pourquoi !
...Voir une autre t’embrasser alors que moi, je ne pouvais pas le faire m’a serré le cœur....
- Pourtant rien ne t'empêche !
...Ça fait dix ans pour moi mais c’est comme ci c’était hier ! reprit-elle comme si elle ne m'avait pas entendu. J’ai essayé de te haïr après que tu sois partie. J’ai détesté tout le monde et je ne faisais plus confiance et je n’ai pensé qu’au travail. Je ne faisais que ça et ça me convenait. Mais il suffisait que l’on mentionne ton nom ou qu’on me parle de toi pour que tout revienne en moi comme une vague. Puis, Jason est apparu et je l’ai ouvertement détesté et il me le rendait bien. On se crêpait le chignon pour tout et on est parti en mission et j’ai appris à le connaître. Je ne suis promise à personne. Je suis avec Jason et c’est suffisant, pas de promesses, pas de mariages, rien. Ça n’a rien à voir avec toi. Ce n’est pas la même chose et ça ne le saura jamais mais il compte d’une autre manière. Pendant 10 ans, j’ai espéré que tu reviennes et que où que tu sois partis, tu viennes me chercher et m’emmène. Je t’aurai suivi, nom d’un chien. Et ce qui me fait peur c’est qu’une partie de moi à encore envie de le faire. De rester ici et de ne jamais repartir. Mais ce n’est pas possible. Ta famille… et mon semblant de vie là-bas. Tout aurait été autrement si tu m’avais parlé à l’époque et demander de te suivre…TOUT ! hurla t'elle d’un coup en se mettant à pleurer.

Ce qu'elle venait de dire, je l'avais pressenti, moi aussi c'était un crève cœur, une tragédie. Le destin nous avait séparé, puis réuni de nouveau lorsque j'étais revenu à Poudlard comme élève 7 ans après en être parti. C'est le temps nécessaire m'avait dit Sylvius à l'époque pour qu'aucun élève qui t'a connu soit encore au château. Chaque fois que j'entendais dire que le ministre était là, je fonçais dans la grande salle et me cachais au fond, derrière tous les autres afin d'apercevoir Malory. J'avais eu l’occasion plusieurs fois de l'apercevoir mais je n'avais jamais osé le faire et lorsqu'elle était venu assister à un match de quidditch et qu'elle m'avait forcément vue, j'avais voulu aller lui parler et tout lui dire mais elle était sorti au bras du directeur adjoint Jason Eiwaz. j'avais alors compris qu'elle était passé à autre chose et le soir même avec l'autorisation de Sylvius, j'étais retourné quelques jours à Ambre. Le trimestre terminé, Sylvius m'avait fait revenir.

Toujours effondré, je regardais Malory qui pleurait près de moi et je n'osais pas intervenir, je ne voulais pas que mes gestes et paroles soit mal interprétés.
- Je n’ai rien choisi non plus. Tout m’a été imposé. Ton départ, toutes les questions que je me posais sur le fait que tu sois parti sans un mot, sans aucune explication et sans me prendre avec toi ; le fait de vivre avec un souvenir pendant dix années. Je me disais que j’avais fait quelque chose de travers mais depuis que je suis ici, j’apprends qu’il n’en est rien.
- Non, il n'en ait rien, je te le confirme. J'ai souvent voulu t'écrire mais je n'ai pas osé.

Malory s'approcha et toucha mon bras. Elle me brûlait, j'aurais voulu fuir mais je restais là, immobile attendant la suite.
- Je veux rester ici. Je ne peux pas repartir là-bas. C’est trop tôt. S’il te plaît, pardonne-moi pour ce que j’ai dit. Je ne chercherai plus à savoir ce que tu ne peux pas me dire. Et excuse-moi d’avoir mal interprété pour hier soir mais je ne pouvais pas m’imaginer… Je n'ai jamais pensé à toi comme un pervers sinon je ne serais pas venu ici ou même me réfugier dans ta chambre.

Ce qu'elle me disait venait mettre un peu de baume sur mon coeur. J'hésitais encore à la faire rester, il n’était pas utile de prolonger ce moment. Je l'avais fais venir pour aller mieux, cela marchait mais je m'affaiblissais, je sentais mes barrières se rompre.

- Par contre, je ne m’excuse pas pour Isri ! et pour les autres qui rôderont, même si c’est égoïste. Veux-tu bien me pardonner ? On fait la paix ? S’il te plaît, je n’aime pas quand tu es fâchée contre moi. Puis, je veux bien voir  l’allée des profondeurs.

Je m'éloignais de quelques pas sans dire un mot, mes pensées s'entrechoquaient à la vitesse de la lumière. Je n'arrivais plus à penser normalement, en tous les cas plus de façon rationnelle. J'étais déchiré en 2 : la passion ou la raison.
- Tu peux rester Malory ! Et comme je te l'ai déjà dis, il n'y a rien à excuser. La plupart des choses que tu as dite sur l'avant Ambre sont tout à fait vrai et je comprends ce que tu ressens. Oui, je t'ai abandonné c'est un fait.

Je continuais de faire les cents pas, ne voulant pas me retrouver à côté d'elle car j'avais trop envie de la prendre dans mes bras.
- Pour tout te dire, tu n'as pas eu d'explication car j'ai été enlevé de force par les soldats de mon père. Ce soir là, j'avais décidé de rompre avec toi pour rentrer mais je voulais te le dire en face et t'expliquer. Le problème, c'est que je faisais traîner mon retour depuis plusieurs semaines afin de profiter de toi chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde. Père n'en pouvait plus alors il a envoyé sa garde particulière et croit moi, tu ne peux rien faire contre eux.

Je m'approchais alors d'elle.
- Je n'ai rien décidé, et toi non plus nous sommes les victimes de choses qui nous dépassent. Je terminais en lui saisissant la main.

Sans porter aucune attention à ce qu'elle pensait, je me saisis de son menton et je déposais un baiser sur ses lèvres. Un smack chaste.
- Tu ne seras plus jaloux d'Isri ainsi et je te rassure, c'est la seule qui m'embrasse de cette façon mais je suis un prince et en plus très séduisant donc je ne peux rien faire lorsqu’une femme de jette à mon coup terminais-je en lui tirant la langue.

Je regardais mon montre, et constatais qu'il était déjà tard.
- Ne perdons pas de temps Malory, remonte sur ta monture, il ne fait pas bon être sur ce sentier la nuit venu.

Sans attendre je remontais sur ma monture et m'assurais qu'elle fasse la meme chose avant de prendre la direction que je voulais. Nous avancions très vite et très bien.
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Malory Olianov
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MessageSujet: Re: Il est temps de se dire adieu   Il est temps de se dire adieu - Page 2 EmptyDim 31 Mai - 0:53

J’attendis, fébrile, la réponse d’Ethan. Je venais peut-être de gâcher ma chance de rester ici encore un moment avec lui, chez lui. Juste nous deux et pas les autres que nous connaissions. J’avais besoin de passer du temps avec lui, de vivre ce que nous n’avions pas eu le temps de faire et de se parler à cœur ouvert. Cela m’aidait et me permettait de surmonter mon traumatisme. Je le sentais mais j’avais encore besoin de lui. Je ne le laisserai pas m’abandonner et me dégager une seconde fois. J’étais prête à défendre ma cause. Toutefois, je n’eus pas à le faire.

-          Tu peux rester Malory ! Et comme je te l’ai déjà dis, il n’y a rien à excuser. La plupart des choses que tu as dites sur l’avant Ambre sont tout à fait vrai et je comprends ce que tu ressens. Oui, je t’ai abandonné, c’est un fait.

Ses paroles contredisaient, son attitude tendue. Il continuait de faire les cent pas et il ne s’approcha pas de moi. J’espérais me faire pardonner. D’un côté, heureusement, qu’il ne venait pas vers moi, j’aurai été bien capable d’agir sans réfléchir et de me jeter dans ses bras.

-          Pour tout te dire, tu n'as pas eu d'explication car j'ai été enlevé de force par les soldats de mon père. Ce soir là, j'avais décidé de rompre avec toi pour rentrer mais je voulais te le dire en face et t'expliquer. Le problème, c'est que je faisais traîner mon retour depuis plusieurs semaines afin de profiter de toi chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde. Père n'en pouvait plus alors il a envoyé sa garde particulière et croit moi, tu ne peux rien faire contre eux.

Ce qu’il venait de me dire me crevait à la fois le cœur car dans tous les cas, il serait partie sans moi en rompant mais de l’autre, il m’aimait assez pour avoir retardé son départ au point que son père avait pris peur et était furieux pour lui envoyer une garde spéciale. Je commençais à ressentir de la colère envers le roi Obéron. Pourquoi la vie était –elle ainsi avec nous ? Qu’avions-nous fait pour devoir vivre ça !? Je repensais à notre relation à Poudlard et à nos supers moments ensemble, dans les traineaux au moment de Noel, dans le parc du château, près du lac, allongés dans l’herbe, sur notre banc où il m’avait adressé la parole pour la première fois et où j’étais tombée amoureuse à ce moment là. Nos rendez-vous volés et nos baisers échangés. Pour la première fois, je repensais à Ethan sans mentionner sa disparition et sans un gout amer dans la bouche.

Il s’approcha de moi et je le laissais faire

-          Je n'ai rien décidé, et toi non plus nous sommes les victimes de choses qui nous dépassent ajouta-t-il en me prenant la main.

Je fis taire la peur de mon corps et de mon cerveau et je laissais ma main dans la sienne, profitant de son contact en faisant un gros effort sur moi-même pour ne pas reculer et détaler comme un lapin.  Mon regard fut accroché par le sien et je me perdis dans ses iris. Je laissais faire. Mon corps semblait reconnaître le touché d’Ethan comme s’il avait sa propre mémoire. C’est pourquoi quand Ethan me saisit le menton et me fit un baiser simple et chaste sur les lèvres, je ne ressentis aucune terreur, aucun dégoût et aucune envie de prendre mes jambes à mon cou. Au contraire, je sentis des picotements au bout de mes doigts et dans le creux de mon ventre. Mes lèvres frémirent. J’étais sur le point de pleurer. Les larmes d’émotion montaient. Ce contact m’avait tant manqué. Mon corps pleurait ce que j’avais perdu, ce que je ne retrouvais peut-être jamais ou après plusieurs décennies. J’étais partagée entre une profonde tristesse, une fébrilité, la tendresse, la sécurité, l’envie et la culpabilité

-          Tu ne seras plus jalouse d'Isri ainsi et je te rassure, c'est la seule qui m'embrasse de cette façon mais je suis un prince et en plus très séduisant donc je ne peux rien faire lorsqu’une femme de jette à mon coup termina-t-il en me tirant la langue comme s’il voulait détendre l’atmosphère en percevant ce tourbillon de sentiments en moi. Il avait le chic pour faire ça. C’était sa signature. Je ris alors mélangé aux débuts de larmes et je le tapais gentiment sur l’épaule pour le rabrouer devant cette remarque vaniteuse et taquine.
 
-          J’espère bien sinon je te tuerai de mes mains rétorquais-je en essayant de paraître menaçante.

Je n’avais pas besoin de me cacher. Je savais qu’il me connaissait et que j’étais plus ou moins sérieuse et plus ou moins taquine. Un mélange complexe de vérité et de ressenti. Voilà ce que j’étais. Alors sur une impulsion, je lui rendis son baiser en profitant encore une fois de ce contact avant de me blottir dans ses bras. Je ne restais pas longtemps car c’était encore difficile pour moi mais tout de même assez longtemps pour apprécier la sécurité et le réconfort que me donna son étreinte et son odeur qui me frappa les narines en me ramenant encore une fois à mes souvenirs.

-          Ne perdons pas de temps Malory, remonte sur ta monture, il ne fait pas bon être sur ce sentier la nuit venu m’expliqua Ethan en regardant sa montre.

J’hochais la tête, obéissante et me remis sur mon hippocampe tandis qu’il faisait de même. Je le suivis sans mot dire, plonger dans le moment que nous venions de passer et d’échanger. Intense était le mot qui me venait. Intense dans les mots et les émotions. Nous avancions très vite sans s’arrêter et sans parler non plus. Ethan était devant et il semblait concentré ou perdu dans ses réflexions. Je ne fis rien pour le détourner car j’avais déjà à faire avec les miennes. De plus, je regardais autour de moi pour voir ce qu’il y avait autour de nous. Nous étions sur un chemin de sable fin qui changeait de couleur à chaque nouvelle direction. Une couleur pour chaque lieu ; ce  qui donnait un arc-en-ciel de chemin et je me fis la remarque que c’était une excellente idée pour les personnes qui n’avait pas le sens de l’orientation. Ils n’avaient qu’à suivre la couleur du sentier voulu. Autour du sentier, des herbes et plantes aquatiques dansaient au fil des mouvements de l’eau. Des touches de couleur venaient s’ajouter avec des fleurs au milieu de tout ce vert. Surprise, je sentis des effluves me parvenir et étonnée, je compris qu’elles venaient de ces dernières. Ainsi, les fleurs avaient aussi un parfum sous l’eau. Décidément cette cité me plaisait bien. Je me demandais soudain, s’il arrivait que des sorciers de l’ombre Terre vienne finir leur vie ici et si c’était autorisé.  En passant à la Terre comme une ombre que je compris que je m’étais incroyablement bien intégrée au monde ambrien d’Ethan et qu’il me plaisait plus que je ne le disais.

Malgré les touches de couleur et le parfum entêtant des fleurs, la luminosité baissait très rapidement et nous étions maintenant entre deux énormes falaises. Elles nous surplombaient littéralement et devant nous, il faisait sombre. Mon hippocampe ralentit sa nage et commença à hennir. Je le caressais pour le calmer mais au même moment un cri que je n’avais encore jamais entendu se fit entendre par de-là les falaises. Un cri long, froid et encore plus menaçant du fait du phénomène d’apesanteur et de lourdeur que l’on trouvait dans les profondeurs marines.

-          Qu’est-ce que c’était que ça ? De quelles créatures parlaient le propriétaire des hippocampes ?

Un autre cri me répondit. Je me rapprochais d’Ethan et sortit ma baguette pour ne pas être surprise.



Je croyais que si nous restions sur le sentier 8, il n’y aurait pas de soucis. C’est parce que je nous ai retardé que nous nous trouvons dans cette situation ? Décidément…Je crois que je vais rester ici me faire bouffer par ceux qui poussent ces cris.

Je suivis Ethan et restais près de lui. J'espérais seulement que nous étions presque arrivés à notre destination. 

-          Au moins, si on se fait déchiqueter, j’aurai eu un dernier baiser de ta part même si ça ressemblait plus à un smack d’enfant de primaire m’exclamais-je pour essayer de détendre la tension dans nos corps et autour de nous et pour me rassurer moi-même.

C’est alors que des ombres descendirent des falaises fonçant droit sur nous.


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Ethan Dullac
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MessageSujet: Re: Il est temps de se dire adieu   Il est temps de se dire adieu - Page 2 EmptyMer 3 Juin - 11:57

J’espérais que nous avions résolu l'essentiel de ce qui nous opposais. Pour aller mieux, elle devait laisser derrière elle certains dossiers. Le mien en faisait parti, elle devait fermer à tout jamais ce vide afin de pouvoir le remplir autrement.

Je repensais à ma vie d'avant alors que nous étions sur le chemin de sable de la voix 8. Je l'aimais bien car il changeait de couleur régulièrement donnant une impression de circuler sur un arc en ciel. C'était une invention de mon frère Bleys. C'était l'architecte et l'artiste de la famille. C'était aussi un grand magicien qui savait mieux que quiconque crée des ombres. Penser à lui me fit du bien, car nous nous entendions bien. Il avait prit ma défense et avait proposé que je reste vivre sur ombre terre mais mon père avait refusé. Du coup, mes pensées partirent vers cette époque alors que nous chevauchions en silence. Je repensais à ce soir tragique où les guerriers de père sous les ordres de Benedict avaient surgies alors que je rentrais de Pré aux lards. Je ne les avais senti que trop tard pour pouvoir leur échapper en filant vers une autre ombre. J'avais hurlé à Benedict de me laisser encore une heure, Malory m'attendait au bord de lac. J'avais hurlé le déchirement qui m'étreignait l'âme mais mon grand frère n'avait pour sourcillé ! L'honneur m'avait-il répondu, m'engageait à obéir à mon roi. J'avais crié, renâclé, je n'avais besoin que d'une heure pour la rejoindre, et tout lui dire. Je lui aurais proposé de m’accompagner ! M'aurait-elle suivie, je n'en savais rien mais à l'époque cela m'avait paru raisonnable. Tout lui avouer et lui dire de partir avec moi. Nous étions jeunes, inconscients mais amoureux. Qui sait le temps que cela aurait duré mais nous n'avions même pas pu avoir ce choix.
Après, on m'avait étourdi pour me faire taire et je m'étais réveillé dans ma chambre à AMbre. Mes atouts avaient disparu et je ne pouvais plus ouvrir aucun portail. On m'avait coupé de la source de mon pouvoir magique. Je n'étais plus rien et je m'étais maudit d'avoir perdu des heures précieuses à roucouler plutôt que d'avoir tout dit à Malory. Cela avait duré plusieurs semaines puis Oberon m'avait convoqué dans son bureau et m'avait montré des images d'ombre terre. On y voyait Malory qui semblait épanouie et heureuse. Elle était auror et semblait bien. Alors j'avais cessé de lutter et je m'étais investi dans la vie d'Ambre. On avait rétabli le contact avec la magie et j'avais pu occuper mes fonctions de prince d'Ambre.

Je quittais mes pensées du passé en constatant que la pénombre s'installait de plus en plus. Nous nous enfoncions dans un corridor marin et la luminosité naturelle baissait en même temps que les parois s’enlevaient autour de nous. L'hippocampe sous moi sentit cela et ralentit. L'endroit où nous arrivions était magnifique mais dangereux. Les créatures qui se trouvaient dans ces abimes étaient dangereuses pour le commun des mortels et pour nous.

Je fermais les yeux et me concentrais, je nous savais épier par les monstres qui habitaient ces lieux. C'est alors qu'un bruit sinistre se fit entendre. Mon destier marin se cabra mais je posais la main sur son cou.
- Tout doux !
- Qu’est-ce que c’était que ça ? De quelles créatures parlaient le propriétaire des hippocampes ? me demanda Malory en sortant sa baguette.
- Je vois que tu n'as rien perdue de tes réflexes. Tu vois, tu n'es pas si faible que cela, tandis que d'autres cris se répondaient autour de nous. Il y a des strangulots, des néreides, des araignées de mers, des dragonets, des gorgones sous marines et autres. En fait, nous nous trouvons dans une zone où des créatures au demeurant peu sympathiques se trouvent.

- Je croyais que si nous restions sur le sentier 8, il n’y aurait pas de soucis. C’est parce que je nous ai retardé que nous nous trouvons dans cette situation ? Décidément…Je crois que je vais rester ici me faire bouffer par ceux qui poussent ces cris.

Je souris à cette dernière remarque et continuait d'avancer.
- Au moins, si on se fait déchiqueter, j’aurai eu un dernier baiser de ta part même si ça ressemblait plus à un smack d’enfant de primaire.
- Un smack d'enfant de primaire ! m'exclamais-je surpris. Je pensais que tu étais fragile Malory et puis la morale m'interdit d'aller plus loin, mais si tu te souviens bien, je sais aussi embrasser comme un adulte ! Et je n'ai pas le souvenir que tu t'en plaignais.

Il était temps de provoquer la belle pour continuer de la guérir alors je m'écartais doucement du chemin. Lorsque ma monture fit un pas en dehors du chemin, il se produisit ce que j’espérais. Un cri rauque retenti et des ombres descendirent des falaises. Enfin un peu d'action.

- Malory prépare toi, ce sont des araignées des mers dis-je, en les voyant descendre de plus en plus vite. C'étaient des créatures hideuses. D'environ 1 mètre de diamètre, elles avançaient vers nous en faisant bouger leurs mandibules.

Je sortis ma baguette et lançais quelques sorts. L'une des créatures chancela mais continua sa marche en avant. C'est alors que j(entendis un feulement qui je n'avais pas prévu. Un dragonnet des mer attiré par les cris arrivait lui aussi mais il était accompagne d'un ou deux compagnons, je n'arrivais pas à bien discerner tout cela en espérant que je n'avais pas eu les yeux plus gros que l'estomac.

Je levais ma baguette et formulais le sort de boule lumineuse. Aussitôt, une boule en sortit et monta dans l'eau. Elle se stabilisa à une dizaine de mètres de hauteur et nous éclairait suffisamment pour que nous puissions avoir un panorama de l'ensemble de la scène. Autour de nous, 3 dragonnets et 8 araignées des mers nous encerclait.

- Malory faisons dos à dos et débarrassons nous de ces créatures. Pour les araignées le point faible c'est la queue pour les dragonnets des mers les nageoires. Je n'y arriverais pas seule, j'ai besoin de toi sinon on va finir en petits morceaux, dis-je en riant.

Sans attendre de réponse de sa part, je me lançais et propulsais une araignée sur le dos avec un sort d'impulsion. Je me tournais vers un dragonet et lançais un sort d'immobilité mais qui rata sa cible. J'en lançais un nouveau qui ce coup ci effleura l'animal. Il poussa un cri et redoubla d’effort. L'adrénaline qui coulait en moi me rendait sauvage, mon passager noir voulait sortit mais je le retins fermement. Je n'avais pas besoin de cela pour vaincre, mon seul talent suffirait. il ne sortirait que si notre vie était en danger. Je jetais un oeil vers Malory en attendant qu'elle se joigne à la bataille. Elle devait retrouver ses réflexes et redevenir la guerrière qu'elle n'avait jamais cessé d'être. Ils l'avait brisé et la rendant comme un objet qui n’obéissait qu'aux ordres mais elle était toujours là, cachée. Il était temps qu'elle ressorte, qu'elle laisse son moi profond reprendre le contrôle de ses émotions et de son corps.
- Malory ! J'ai besoin de toi ! lui criais-je alors qu'un des dragonets approchaient dangereusement et que je retournais une nouvelle araignée des mer.
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Malory Olianov
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MessageSujet: Re: Il est temps de se dire adieu   Il est temps de se dire adieu - Page 2 EmptyMer 10 Juin - 21:53

Qu’est-ce qui pouvait bien faire ce genre de bruits ?! J’hésitais entre ma curiosité naturelle et légendaire et la prudence et la méfiance que j’avais apprise durant mes innombrables missions et plus récemment la dernière qui ne m’avait pas réussie sur le plan personnel.

-          Qu’est-ce que c’était que ça ? De quelles créatures parlaient le propriétaire des hippocampes ?  demandais-je en sortant sa baguette plus par réflexe que par intention.
 
-           Je vois que tu n'as rien perdue de tes réflexes. Tu vois, tu n'es pas si faible que cela, souligna Ethan tandis que d'autres cris se répondaient autour de nous. Il y a des strangulots, des néreides, des araignées de mers, des dragonnets, des gorgones sous marines et autres. En fait, nous nous trouvons dans une zone où des créatures au demeurant peu sympathiques se trouvent.

Eh bien génial !! Il ne manquait plus que ça pour pimenter le voyage. Je me disais aussi que c’était trop calme et tendre selon mon expérience. Je connaissais quelques unes des créatures énoncées dans la liste mais d’autres dont je ne connaissais absolument rien et rien que le nom ne me disait rien qui vaille la peine de les rencontrer. Si nous avions pu éviter de les croiser, cela aurait été tout aussi bien mais en utilisant l’ouïe de mon smilodon, je compris que l’on ne pourra pas les éviter car nous étions en train de nous faire encercler. Je commençais à sentir de la nervosité et de l’appréhension pour le face à face qui allait nécessairement et se faire implacablement. Je n’étais pas certaine d’être prête à reprendre le combat ni l’envie et surtout les capacités. Ma dernière mission avec Teo avait été une réussite complète si l’on regardait raisonnablement et théoriquement les résultats. Le but de notre mission d’infiltration était de récupérer des informations sur les agissements et les intentions des rangs ennemis et nous les avions trouvés et obtenus chacune de nous. Toutefois, nous les avions payées très chères de notre personne. Je n’avais pas combattu durant notre infiltration (les fois où nous le pouvions c’était pour tuer des innocents donc on n’avait mis en place des stratagèmes pour ne pas à le faire) et l’autre partie du temps on essayait de rester en vie et en un seul morceau tout en se faisant tambouriner dessus (enfin pour mon cas). C’est donc avec une voix un peu aigue dû à l’émotion que je fis remarquer.

-          Je croyais que si nous restions sur le sentier 8, il n’y aurait pas de soucis. C’est parce que je nous ai retardé que nous nous trouvons dans cette situation ? Décidément…Je crois que je vais rester ici me faire bouffer par ceux qui poussent ces cris.

Ma remarque le fit rire et il continua à avancer comme si nous entendions des oiseaux chantés l’arrivée du printemps ! Je soupirais mais fis avancer ma monture pour rester près de lui. Il ne manquait plus que je me perde ! Je décidais de le taquiner un peu pour relâcher la pression qui s’accumulait dans tous les muscles de mon corps ainsi que dans ma poitrine, m’oppressant.

-          Au moins, si on se fait déchiqueter, j’aurai eu un dernier baiser de ta part même si ça ressemblait plus à un smack d’enfant de primaire.
 
-          Un smack d'enfant de primaire ! s'exclama-il surpris (et voilà !! A tous les coups, il suffit de les titiller au niveau de leur fierté pour les voir monter sur leurs grands chevaux ! Et Ethan même étant différent des autres hommes, il conservait ce trait de caractère de mâle). Je pensais que tu étais fragile Malory et puis la morale m'interdit d'aller plus loin, mais si tu te souviens bien, je sais aussi embrasser comme un adulte ! Et je n'ai pas le souvenir que tu t'en plaignais.
 
Je n’avais rien à répondre mais le petit rire qui sortit de mes lèvres en disait suffisamment. Je continuais à le suivre en jetant des coups d’œil à droit et à gauche, en haut des falaises pour ne pas être surprise. Ce n’est que lorsque j’entendis un cri rauque devant nous que je fis attention à notre position et je vis tout de suite que nous nous étions éloignés du chemin. Je fronçais les sourcils.

-          Non mais qu’est-ce que tu fais Ethan !!?? Tu veux qu’on se fasse tuer ou quoi ? m’emportais-je devant la stupidité de son geste.
 
-           Malory prépare toi, ce sont des araignées des mers dit-il sans prêter aucune attention à ma colère et à mon apostrophe. Un sang-froid parfait. Je me tournais alors vers les créatures qui descendaient les falaises de plus en plus vite. Elles allaient se jeter littéralement sur nous. C'étaient des créatures hideuses. D'environ 1 mètre de diamètre, elles avançaient vers nous en faisant bouger leurs mandibules. Rien que de penser à ce mot un frisson d’horreur me passa sur la colonne vertébrale. Je n’aimais pas tout ce qui était luisants, grouillant et visqueux et j’avais des mots en horreur.
 
Ethan sortit sa baguette et lança quelques sorts. L'une des créatures chancela mais continua sa marche en avant. Elles étaient impossibles à tuer ??!! On entendit alors un feulement et je tournais la tête vers le lieu où je l’avais entendu puis vers Ethan et à sa mine, je compris que les choses allaient se corser. Bien évidemment ! La poisse… Il ne devait pas y en aller autrement. Je devais être maudite par des prêtres égyptiens, ce n’était pas possible autrement ! Nous vîmes alors des créatures que je n’avais encore jamais vu jusque là ! Je ne savais même pas qu’elles existaient ! Elles étaient énormes que ce soit en taille ou en gabarit. Elles nous dépassaient de plusieurs têtes facilement. Elles ressemblaient à la fois à des serpents et des lions. C’était assez étrange mais également fascinant (enfin pour moi). Le corps était celui d’un serpent ainsi que la queue qui était mince avec des petits poils sur le dessus mais la créature avait aussi des pattes comme les lions en plus d’une nageoire au milieu du corps ; et une immense crinière ornait sa fine gueule où l’on pouvait voir deux longues moustaches et de très nombreuses dents pointues et acérées.  Nous n’en avions pas seulement un mais trois.

Je ne savais pas comment j’allais pouvoir me défendre et si j’allais encore restée suffisamment en vie pour le savoir. Une boule lumineuse s’éleva au-dessus de notre groupe et vont nous éclairer, une dizaine de mètre aux alentours. Nous vîmes avec plus de clarté, l’encerclement dont nous faisions preuve tout en comptant que nous avions trois serpents/lions et huit araignées des mers. Je détestais les arachnides même de mers. Pourquoi ça ne pouvait pas être des papillons de mers, tiens ?! C’est bien ça !! D’ailleurs est-ce que ça existe ou qu’une créature soit l’équivalent du papillon dans le monde sous-marin ? « Bonne question » pensais-je.

-          Malory faisons dos à dos et débarrassons nous de ces créatures. Pour les araignées, le point faible c'est la queue ; pour les dragonnets des mers, les nageoires. Je n'y arriverais pas seul, j'ai besoin de toi sinon on va finir en petits morceaux, dit-il en riant.
 
Sérieusement des dragonnets des mers ? Il avait quelle taille alors les dragons tout court des mers ?? Je n’avais pas envie de rire et je ne me sentais pas prête du tout. J’allais en faire part à Ethan pour qu’il arrête de prendre la situation à la légère mais il n’attendit pas ma réponse et se lança en propulsant une araignée sur le dos avec un sort d’impulsion. Je regardais comme paralysée et hypnotisée par le spectacle devant moi. Pendant mon inactivité évidente, Ethan se tourna alors vers un dragonnet pour s’en occuper mais il rata ta cible. Il ne se laissa pas démonté et repartie à l’assaut. Il semblait être plus difficile à avoir que les araignées c’est grosse bête là. Malgré la difficulté d’Ethan, je ne bougeais toujours pas, je n’y arrivais pas. Même en voyant les créatures se rapprocher de moi car elles voyaient bien que je ne faisais aucun geste de défense et d’attaque même si ma baguette était sortie. Je n’étais plus une guerrière, une sorcière forte et imprévisible. Je m’étais fait suffisamment bastonnée dans une salle froide pour me rappeler d’être soumise et retirée.

-           Malory ! J'ai besoin de toi ! me cria Ethan alors qu'un des dragonnets approchaient dangereusement et qu’il retournait une nouvelle araignée des mers.

Je le regardais avec un regard vide, comme si je ne comprenais pas sa demande. Comme si j’avais un bug. Déconcentrée parce qu’il m’avait apostrophée en me jetant un coup d’œil, une araignée des mers réussit à toucher Ethan avec ses mandibules et un dragonnet attaqua alors l’araignée pour s’assurer que la viande fraîche était pour lui. De ma place, je regardais ça avec des yeux remplis d’effroi et j’entendis des cris derrière moi. Ce n’est que lorsque le dragonnet qui avait rejeté son long cou pou prendre de l’élan avant de le propulser vers le cœur d’Ethan pour le dévorer que je sortis de ma léthargie à la fois corporelle et psychologique. Je levais alors ma baguette et lançais un sort de ralentissement sur le dragonner et dans un mouvement leste et rapide comme les marées, je me tournais d’une pirouette de la jambe droite et j’attaquais les deux araignées derrière moi, sur le point de me transpercer avec leurs mandibules. Je me baissais et me jetais sous elle et arrivée derrière elles, je lançais un sort de destructions sur leur queue. Elles couinèrent en laissant sortir des cris à vous briser les tympans avant de s’affaler. Puis, je me relevais et lançais des sorts pour faire reculer le dragonnet tout en me plaçant de côté pour atteindre une de ses nageoires. Je réussis et le tuais également. J’aidais Ethan à se relever en m’assurant qu’il allait bien.

-          Excuse-moi, j’ai été longue à réagir déclarais-je avant de repartir à l’assaut des  5 autres araignées qui restaient et des deux autres dragonnets. Je titillais les dragonnets tout en faisant en sorte que les deux espèces se rejoignent et se disputent pour nous avoir ; ainsi deux araignées furent tuées devant moi par un dragonnet.  Ethan était aux prises avec le dernier dragonnet et les trois autres araignées. Je me tournais alors vers le dragonnet des mers qui me regardait avec ses gros yeux noirs comme l’onyx et je le fixais pour ne pas me faire happer par sa gueule. Je le vis rétracter son cou avant de le propulser en avant. Je sautais sur le côté pour l’éviter. Je lui lançais un sort de lévitation avant de le propulser contre une falaise qui s’effrita. Puis profitant de sa seconde d’immobilité, j’attaquais sa nageoire avant de couper son cou avec un dernier sort en faisant taire ses feulements à jamais.

Je me tournais alors vers le combat derrière moi et je me tins prête pour aider Ethan mais je n’eus pas besoin de le faire. Il était vraiment sauvage au combat et je souris. Je le rejoignis quand le calme fut revenu

-          Tu voulais prouver quoi en t’éloignant du chemin ? Tu voulais nous tuer ? La prochaine fois, je te laisse te faire dévorer ! ça te fera les pieds ! Et je te finirai après.

Je partis vers mon hippocampe qui s’était caché dans une crevasse et à force de paroles douces, il accepta de sortir ainsi que celui d’Ethan. Je venais de vivre une scène violente mais je ne tremblais pas et je n’avais plus aucune peur. Elle s’était envolée. Je pouvais même dire que je me sentais revivre. Redevenir en partie moi. Une femme forte et sachant se battre et se défendre. J’avais eu besoin de me battre pour le sentir mais la vie d’Ethan avait été mise en jeu. Je compris alors son but.

-         Sombre  Idiot ! murmurais-je mi reconnaissante mi agacée et grognonne. A moins que le but de la promenade ait été seulement celui-ci, je suggère que nous reprenions la route, il fait nuit maintenant et je n’ai encore rien vu à part des créatures cauchemardesques qui voulait faire une bonne action en te bouffant tout crû ajoutais-je taquine.
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Ethan Dullac
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MessageSujet: Re: Il est temps de se dire adieu   Il est temps de se dire adieu - Page 2 EmptyMar 30 Juin - 14:14

La peur, je lisais la peur dans son regard ! De l'appréhension, une espèce de "je ne sais quoi" qui ne me rassurait pas.
Et si j'avais présumé de ses forces, et si je m'étais trompé ? Et que les sévices qu'elle avait subit avait réduit à néant la fantastique sorcière qu'elle était ? La transformant en ombre d'elle même. Dès que cette pensée effleura mon esprit, je la repoussais. Elle avait changé certes mais elle était toujours là, perdue derrière cette petite fille qui tremblait ! Elle devait revenir, il ne pouvait pas en être autrement. Sans cela, malgré mes pouvoirs, j'avais peur que les créatures qui nous affrontaient ne finissent pas avoir le dessus.
- Malory ! J'ai besoin de toi ! Vraiment ! répétais-je en mettant un accent de détresse dans la voix.

La situation devenait dangereuse et j'allais me résoudre à utiliser la magie d'Ambre lorsqu'elle se mit en mouvement. Elle agit avec célérité, envoyant des sorts de façon magistrale puis elle m'aida à me relever car une des créatures m'avait attaqué.

- Excuse-moi, j’ai été longue à réagir, me dit-elle.
- C'est le moins qu'on puisse dire, répondis-je en la regardant. Elle avait le regard décidé, franc, direct. Un "je ne sais quoi" était réapparu dans son regard m'indiquant que l'ancienne Malo était de retour. Peut-être que c'était temporaire, peut-être que la Malory meurtrie reviendrait mais j'étais presque certain que la Maloory combattante reprendrais le dessus. Mon plan fonctionnait et c'était tout ce qui comptait.

Pendant que je pensais à cela, le combat autour de moi continuait, et je me débarrassais d'un dragonnet et d'une araignée des mers tandis que Malory continuait de son côté à combattre vaillamment.

- Tu voulais prouver quoi en t’éloignant du chemin ? me demanda Malory lorsque plus aucune créature ne nous menaçait. Tu voulais nous tuer ? La prochaine fois, je te laisse te faire dévorer ! ça te fera les pieds ! Et je te finirai après.
- Je penses que j'adorerais ça ! dis-je dans ma barbe tandis qu'elle s'éloignait afin de récupérer nos montures qui s'étaient carapaté dans une crevasse.

Elle le ramena vers nous et je vis que l'un d'entre eux avaient prit un coup de patte crochu d'araignée. Je pris ma baguette et l'effleurait. J'invoquais non pas la magie mais la force du logrum qui habitait les lieux. Aussitôt la blessure se referma. De  son côté, ma compagne tenait les 2 hippocampe au calme et semblait réfléchir.

- Sombre  Idiot ! l'entendis-je murmurer à son tour.
- Idiot pourquoi pas, sombre c'est nouveau, lui répondis-je en souriant.
- A moins que le but de la promenade ait été seulement celui-ci, je suggère que nous reprenions la route, il fait nuit maintenant et je n’ai encore rien vu à part des créatures cauchemardesques qui voulait faire une bonne action en te bouffant tout crû me dit-elle taquine.
- Mais avec un ange gardien comme toi, je n'ai aucun soucis à me faire dis-je en remontant sur ma monture. Et pour te répondre, je n'avais aucun but précis. Je voulais juste être sûr que tu avais encore la niak, que je ne me battais pas pour rien. Je voulais voir si la coquille vide qui m'accompagne peux de nouveau être rempli. Et je suis heureux de voir que oui.

Sans attendre de réponse de sa part, je pris la direction du corridor qui prenait le large vers l'ouest.
- Tu sais Malory, ta vie t'appartiens mais je me soucis de toi aujourd’hui, demain et jusqu'à ton dernier souffle. Je serais toujours là pour toi tant que ta vie durera. Je garderais toujours un oeil sur ta vie et compte sur moi pour venir te secouer les puces comme aujourd'hui lorsque tu en auras besoin.

Je me tus, je ne savais pas si je devais poursuivre mon idée mais il fallait que cela sorte, il fallait qu'elle sache.
- Je t’aimerais à tout jamais et saches que si tu décide que ta vie sur omrbe terre ne te convient pas, quelque soit le moment, ton âge ou la raison, tu prendra cela, dis-je en lui tendant un atout me représentant. Tu appelera mon nom et je t'ouvrirais un portail. Tu pourras alors venir finir ta vie sur l'ombre que j'aménage pour moi.

Je ne dis plus rien et donnait un petit coup de talon dans le flanc de ma monture afin de la faire avancer. Je ne voulais pas voir le visage de Malory, je ne voulais pas savoir si ce que j'avais dis l'avait touché ou pas. Après une petite montée, nous sortîmes du canyon. Nous nous trouvions alors sur les hauteurs, sous nos pieds s'étalaient des canyons très nombreux et aussi au loin de longues étendus rocheuses. Nous longeâmes un étroit sentier et la pente descendante se refit. Nous l’empruntâmes et nous arrivâmes devant un immense champ de ce qui ressemblait à des fleurs. Dès que nous rentrâmes dedans, les fleurs se mirent à chanter et à s'éclairer. C'est comme ci nous franchissions un caléidoscope vivant et interactif.

Je me retournais et je vis qu'autour de Malory, le même phénomène se produisait mais pas avec les mêmes couleurs.
- C'est normal, les fleurs réagissent en fonction de nos pensées, de nos humeurs...dis-je tandis qu'autour de moi tout n'était que bleu, vert, jaune très clair. Les couleurs reposantes, tout comme ce que je ressentais alors. Je me sentais bien !

En sortant du champ, nous arrivâmes devant un nouveau panneau qui indiquait 2 directions : cité d'Embra et les cours du chaos.
- Allez allons vers Embra, la nuit va vite tomber et je n'aimerais pas coucher dehors même si nous ne risquons plus rien ici.

Je regardais Malory qui avait le regard fixé sur moi
.
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Malory Olianov
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MessageSujet: Re: Il est temps de se dire adieu   Il est temps de se dire adieu - Page 2 EmptyVen 14 Aoû - 17:21

J’avais repris mes esprits, juste à temps pour éviter à Ethan de se voir en hachis. Je m’excusais de ma lenteur mais j’étais tout de même remontée contre lui. Quelle idée de s’éloigner du chantier, sans raison. C’est vrai que ma vie n’était déjà pas si pourrie que ça, pensais-je de mauvaise humeur. Je laissais échapper mes pensées.

-          Tu voulais prouver quoi en t’éloignant du chemin ? Tu voulais nous tuer ? La prochaine fois, je te laisse te faire dévorer ! ça te fera les pieds ! Et je te finirai après.

Je l’entendis marmonner quelque chose mais je ne m’arrêtais pas pour lui demander de répéter. J’étais bien trop en colère et puis, j’essayais de calmer nos hippocampes pour que l’on sorte de cette crevasse. Je réussis et les ramenais vers le chemin et Ethan. Un était blessé et Ethan sortit sa baguette tandis que je le rassurais avec des paroles douces pour éviter qu’il ne bouge.

Tandis qu’Ethan soignait cette méchante blessure, je le regardais et essayais de comprendre ce qu’il l’avait poussé à faire quelque chose d’aussi bête. J’eus alors une idée de ses raisons et je poussais un « pff » sonore.

-           Sombre  Idiot ! murmurais-je
-           Idiot pourquoi pas, sombre c'est nouveau, me répondit-il en souriant.

Je le fusillais du regard en tournant ostensiblement la tête après quelques secondes de bataille silencieuse. Je me remis sur ma monture et lançais de manière désinvolte.

-          A moins que le but de la promenade ait été seulement celui-ci, je suggère que nous reprenions la route, il fait nuit maintenant et je n’ai encore rien vu à part des créatures cauchemardesques qui voulait faire une bonne action en te bouffant tout crû expliquais-je taquine quant à la dernière partie de ma phrase.
Bien évidemment que je ne voulais pas qu’il se fasse bouffer. Je ne m’en remettrais pas. Je tenais trop à lui, mais tout de  même, ça ne lui fera pas de mal.

-          - Mais avec un ange gardien comme toi, je n'ai aucun souci à me faire dit-il en remontant sur sa monture.
-          Ne compte pas trop là-dessus.

-          Et pour te répondre, je n'avais aucun but précis. Je voulais juste être sûr que tu avais encore la niak, que je ne me battais pas pour rien. Je voulais voir si la coquille vide qui m'accompagne peut de nouveau être remplie. Et je suis heureux de voir que oui.

Je lui lançais un regard torve depuis mon épaule et l’observais en silence. M'entendre décrire comme une coquille vide me fit quelque chose.


-          Ainsi, tu préfères me voir en tueuse sanguinaire et sans merci. Et si, je ne voulais plus de cette vie ? Si tout ce qui était arrivé pouvait servir à quelque chose. Que je change de vie ?


Sans répondre tout de suite, Ethan prit le chemin ouest et nous fîmes avancer nos montures en silence. Je réfléchissais à ma vie et je me demandais qu’est-ce que j’avais fait pour être torturée à ce point. Abandonnée par ses parents à cause de la magie noire, vivre avec des moldus qui vous détestaient du jour au lendemain, découvrir le premier amour et ne pas pouvoir le vivre à cause de choses supérieures qui nous dépasse, vivre avec ce nouvel abandon, se faire frapper et violer pendant des semaines et être seule et sans attache jusqu’à récemment et même ça, avoir  c’était quelque chose de compliqué car j’étais entre deux jets.
 
-          Tu sais Malory, ta vie t'appartiens mais je me soucis de toi aujourd’hui, demain et jusqu'à ton dernier souffle. Je serais toujours là pour toi tant que ta vie durera. Je garderais toujours un œil sur ta vie et compte sur moi pour venir te secouer les puces comme aujourd'hui lorsque tu en auras besoin.


Un silence plana entre nous. Je le regardais, sans pouvoir rien dire. Pas, que je ne savais pas quoi faire ou dire mais parce que j’avais peur de faire ce que je voulais faire. Je détournais la tête et regardais ailleurs pour ne pas déraper. Ethan venait encore de me donner une preuve qu’il se souciera toujours de moi, qu’il sera toujours pour moi, au besoin ; et je ne pouvais rien faire, rien lui donner en échange. Je savais que ce qu’il avait fait tout à l’heure, c’était pour mon bien mais je n’ai pas pu m’empêcher de le rabrouer et d’être en colère après lui. S’il n’était pas si gentil, si insolent, si prévenant, si….merveilleusement lui ; rien ne serait si intenable et difficile.


Alors que je réussissais à prendre un souffle plus régulier et reprendre en main ma volonté, Ethan reprit la parole, comme s’il devait dire en vitesse ce qu’il avait sur le cœur. Comme si les mots lui brulaient le cœur et la langue. Je tournais alors la tête avec stupéfaction.


-          Je t’aimerai à tout jamais et saches que si tu décides que ta vie sur ombre terre ne te convient pas, quelque soit le moment, ton âge ou la raison, tu prendras cela, dit-il en me tendant un atout le représentant. Tu appelleras mon nom et je t'ouvrirai un portail. Tu pourras alors venir finir ta vie sur l'ombre que j'aménage pour moi.

Je restais là comme une sotte la main toujours tendue avec la carte dans ma paume. J’étais comme figée. Ethan m’aimait encore et me proposait de venir le rejoindre à n’importe quel moment même si c’est dans plusieurs années… C’était ce que je voulais, au fond.je devais être honnête avec moi-même. Je l’aimais encore et mon cœur hurlait pour lui. Le peu de mois que l’on avait passé ensemble nous avait liés à jamais. Certains diront que c’est parce que notre histoire n’a pas eu le temps de fleurir et de s’épanouir et qu’une fois faite, il ne restera plus rien mais je ne pensais pas. Mon cœur aura toujours de la tendresse pour Ethan. Toujours. Si j’écoutais mon cœur, j’arrêterai Ethan et je lui dirai que je n’ai pas besoin de sa carte…car je ne voulais pas partir, je voulais rester avec lui ; mais ma raison m’empêchait de crier les appels du cœur. Je ne pouvais pas… Mes parents, mes amis, Jason…. Mais après tout, n’étais-ce pas le meilleur moment pour partir ? Tout le monde comprendra…, non ?

Qu’est-ce que c’était égoïste de ma part d’éprouver du soulagement aux paroles d’Ethan ! Je ne devrai pas le condamner à cette vie. A m’attendre Je devrai l’encourager à passer à autre chose. A voir une autre femme. Mais rien que l’idée me rendait verte de jalousie !

Je ne savais pas si Ethan attendait une réponse de ma part et si je devais lui parler librement…il avait donné un petit coup de talon sur le flanc de sa monture pour avancer, sans attendre quelque chose de moi. Je regardais alors sa carte, qui était très réaliste, avec un Ethan plus vrai que le vrai. Je souris tristement et je me penchais pour l’embrasser. L’Ethan de la carte sourit à pleine dents pendant que le vrai continuait d’avancer, en silence. Je ne savais pas si les deux étaient connectés mais vu qu’Ethan ne fit rien, j’en déduisis que non. Je rangeais la carte dans une poche près de mon cœur et le rejoignis.

Après une petite montée, nous sortîmes du canyon. Nous nous trouvions alors sur les hauteurs, sous nos pieds s'étalaient des canyons très nombreux et aussi au loin de longues étendus rocheuses. Nous longeâmes un étroit sentier et la pente descendante se refit. Nous l’empruntâmes et nous arrivâmes devant un immense champ de ce qui ressemblait à des fleurs. Dès que nous rentrâmes dedans, les fleurs se mirent à chanter et à s'éclairer. C'est comme ci nous franchissions un caléidoscope vivant et interactif. C’était magique et d’une beauté époustouflante ! Des étoiles dans les yeux, je regardais les fleurs autour d’Ethan ; au contraire autour de moi, les couleurs étaient plus mitigées. Il y en avait qui étaient sombres, d’autres plus clairs. Et la musique était triste.

-          Pourquoi, je n’ai pas des couleurs aussi belles que les tiennes ? Les fleurs n’aiment pas mon contact ?

Ethan se retourna et après avoir observé le tableau m’entourant, il m’expliqua.

-          C'est normal, les fleurs réagissent en fonction de nos pensées, de nos humeurs...dit-il tandis qu'autour de lui tout n'était que bleu, vert, jaune très clair.

Je ne pus m’empêcher de voir qu’il y avait plus de sombres que de clairs autour de moi ; mais je me retins fermement à ces dernières car elles devaient représenter mes sentiments et mon bien-être depuis que j’étais ici. Ainsi, Ethan était bien. Tout était vrai alors.

En sortant du champ, nous arrivâmes devant un nouveau panneau qui indiquait 2 directions : cité d'Embra et les cours du chaos.


-          Allez allons vers Embra, la nuit va vite tomber et je n'aimerais pas coucher dehors même si nous ne risquons plus rien ici.

Je regardais Ethan fixement. Puis me jetais à l’eau.

-          Hum… Ethan commençais-je en me raclant la gorge. Nous ne pourrions pas…je ne sais pas….dormir, ici, ce soir ?? Je veux dire, la nuit va vite tomber, on aura jamais le temps d’arriver à l’heure et puis, on sera très fatigués, une fois arrivés. Tu as dit qu’on ne risquait plus rien ici et ce champ est tellement beau. On pourrait dormir dedans ou à côté ? On utilise quelques sorts pour se faire un petit coin et on repart demain matin.

Plus je parlais et plus j’avais envie de le faire. Dormir, ici, à la belle étoile, qu’Ethan et moi, tout seul. Dans un lieu reposant. Loin de tout.  Pour l’inciter à dire oui. Je levais ma baguette et commençais à utiliser tous le feuillage et le brindille que je trouvais pour faire un petit abris en me prenant soin de faire un toit transparent pour voir les étoiles et la couleur et entendre le chant des fleurs. Après quelques minutes, non loin de là, un petit abri trônait près d’un talus. Il était en forme de cocon, une boule naturelle et si bien agencée dans le champ qu’il ne détonnait pas. Vu de la route, on ne le voyait à peine. On était loin des regards et à l’abri. On pourra dormir tranquillement.

Je me tournais alors vers Ethan, guettant sa réponse.

-          Tu me suis ?? On a eu assez d’aventures pour aujourd’hui. Je n’avancerai plus et les hippocampes ont besoin de dormir. On n’est pas à la guerre mais en excursion !

Je descendis de ma monture et me dirigeais vers ma petite création. Cela me rappela ce que j’avais fait avec Lili. Créer un monde pour les sirènes après la catastrophe qui leur a valu de perdre le leur. Nous nous étions bien amusées même si à ce moment là, nous étions tellement concentrées qu’on n’aurait pas pensé à sourire. Encore aujourd’hui, elles nous remerciaient et vivaient en paix.
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Ethan Dullac
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MessageSujet: Re: Il est temps de se dire adieu   Il est temps de se dire adieu - Page 2 EmptySam 22 Aoû - 21:36

Ces dernières heures avaient été éprouvantes et je dois dire que je commençais à les ressentir. Le fait d'être un prince d'Ambre, d'être quasi immortel ne nous épargnait pas la fatigue.
La montagne russe de mes émotions et le dernier combat m'avait vidé des dernières forces et j'aspirais à rentrer retrouver le nid douillet qu'était le château.

La ballade nous avait emmené devant le panneau indicateur qui menait vers Ambre où les cours du chaos.

- Allez allons vers Embra, la nuit va vite tomber et je n'aimerais pas coucher dehors même si nous ne risquons plus rien ici.

Je disais cela d'une voix assuré, il était vrai qu'en allant vers Embra, nous ne risquions rien et j'étais surtout content de ne pas aller aux cours du chaos.

Je me tournais vers Malory qui me regardait intensément. Je ne savais pas ce que cela voulait dire mais je n'allais pas tarder à la savoir. Elle s'agitait sur sa selle comme si un débat intérieur faisait rage.

J'allais lui demander ce qu'il se passait lorsqu'elle se décida à me répondre et je dois dire que je n'aimais pas le ton de sa voix. Elle était enjoué, presque trop contente d'elle pour que cela soit innocent. Mais qu'allait-elle inventé à son tour.

- Hum… Ethan. Nous ne pourrions pas…je ne sais pas…dormir, ici, ce soir ??....


Dormir ici ?!!! Je ne l'avais pas prévu celle-là ! je n'avais rien pour cela et puis dormir aussi proche des cours ne me paraissait pas une super idée. Bon ok, cela pourrait être sympa surtout que le temps nous était compté mais ici, j'avais plus qu'un doute. J'allais lui répondre que ce n'était pas une bonne idée mais elle ne m'en laissa pas l'occasion.

...Je veux dire, la nuit va vite tomber, on aura jamais le temps d’arriver à l’heure et puis, on sera très fatigués, une fois arrivés. Tu as dit qu’on ne risquait plus rien ici et ce champ est tellement beau. On pourrait dormir dedans ou à côté ? On utilise quelques sorts pour se faire un petit coin et on repart demain matin.

Sans attendre de réponse, elle leva sa baguette et construisit un abri en moins de temps que je n'aurais eu le temps de dire quidditch puis elle se tourna vers moi.

- Tu me suis ?? On a eu assez d’aventures pour aujourd’hui. Je n’avancerai plus et les hippocampes ont besoin de dormir. On n’est pas à la guerre mais en excursion !

Elle descendis de sa monture et se dirigea vers son abri.
- Hey jeune fille dis-je en descendant de ma monture. Je suis l'un des princes d'Ambre. Tu pourrais quand même attendre ma réponse. Tu me demande si je suis ok et en un temps record tu as déjà tout organisé. Tu ferais une sacré reine ! Ou un très bon dictateur allez savoir, terminais-je en souriant.

Je savais très bien qu'elle ne changerait pas d'avis. Et puis son idée n'était pas mauvaise. En fait, j'en mourrais d'envie. Les journées en se présence allaient bientôt tirer à leur fin et l'attrape rêve qu'elle avait acheté allait l'éloigner de mes nuits. Elle repartirait et alors elle serait de nouveau à Jason. Alors après tout pourquoi pas, l'abri était en retrait de la route et personne ne viendrait nous trouver là.

- Vas-y je te rejoins, juste une chose à faire avec les montures.

Tandis qu'elle se retournait, je levais ma baguette et faisait pousser une sorte de baton du sol sur lequel je passais les rênes de nos chevaux de mer. une fois attaché, je lançais un second sort et fit venir de la nourriture pour eux.

Je m'assurais enfin que Malory ne regardait pas dans ma direction et j'étendis les deux mains vers l'avant. Je fis alors appel à la magie d'ambre et prononçait une formule de protection. Notre abri et les environs se retrouvèrent aussitôt prit dans un filet qui nous fit disparaitre aux yeux du monde. Il ne durerait pas longtemps mais serait suffisant pour la nuit à venir puis je rejoignais Malory.

- Alors ma reine, qu'avez-vous prévu pour nous ?
lui demandais-je en faisant apparaître deux couchette, deux duvets mais aussi un panier piquenique. Un autre mouvement et plusieurs rondins de bois lévitèrent vers nous et s'embrassèrent. Ne me demande pas comment le feux peut prendre sous l'eau, c'est un état de fait que je n'ai jamais compris mais nous avons le pouvoir de le faire.

Je lui souris et attendais son bon vouloir.
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Malory Olianov
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MessageSujet: Re: Il est temps de se dire adieu   Il est temps de se dire adieu - Page 2 EmptyLun 24 Aoû - 22:02

Ethan prenait tout son temps pour me répondre ce qui ne prédisait pas une réponse affirmative. J’en fis fi et je commençais à concocter notre abri et au pire des cas, mon abri, pour ce soir.

-          Tu me suis ? On a eu assez d’aventures pour aujourd’hui. Je n’avancerai plus et les hippocampes ont besoin de dormir. On n’est pas à la guerre mais en excursion !



Ni une, ni deux, un abri se tenait en face de nous. J’étais fière de ma construction. Je suis sûre qu’elle était confortable. Je descendis de ma monture et me dirigeais tout droit vers mon but. Mon empressement à faire ce que j’avais énoncé et surtout, le fait de le faire, là, maintenant, tout de suite ; alors qu’il n’avait même pas encore donné sa réponse sembla réveiller Ethan de sa torpeur.

-          Hey jeune fille dit-il en descendant de sa monture. Je suis l'un des princes d'Ambre. Tu pourrais quand même attendre ma réponse.
 
-          Et moi une lady et alors ? Quelle réponse ?
 
 
-          Tu me demande si je suis ok et en un temps record tu as déjà tout organisé. Tu ferais une sacrée reine ! Ou un très bon dictateur allez savoir, termina-t-il en souriant.
 
-          Hum…laisse-moi réfléchir…..Une sacrée reine, plutôt ! Attends d’avoir goûté à mon hospitalité !! m’exclamais-je. Tu n’en reviendras pas. Je te le garantis. Après tout, les sirènes l’ont aimé tout de suite, pourquoi pas toi ?

Je le regardais en souriant, attendant qu’il se décide enfin ! Ce n’était pas non plus déraisonnable ce que je demandais. En vérité, je ne pouvais plus avancer. Je n’étais plus habituée à chevaucher aussi longtemps et surtout à bouger toute la journée. Mes quelques semaines de captivité lors de notre mission avec Teo’ m’avait ramolli. Nous avions bougé mais très peu et sur des temps très court et avec le choc qui avait suivi, je n’avais rien fait non plus, au manoir des Eiwaz avant d’aller au Pré-au-lard où Ethan m’avait contacté. Alors, j’étais fatiguée et le combat du début de la soirée ne m’avait pas épargné, à la fois sur le plan physique que sur le plan moral. Je demandais juste du repos. Un temps mort.

Le verdict tomba enfin.

-          Vas-y je te rejoins, juste une chose à faire avec les montures.

Je me tournais alors et me dirigeais droit vers l’abri pour m’y écrouler sans demander mon reste. Je laissais à Ethan le soin de s’occuper des montures ou de faire je ne sais quoi. Après tout, je lui faisais confiance pour nous mettre en sécurité pour cette nuit.  

Mon abri était plutôt à cocon de feuilles, d’algues et de brindilles entrelacés et qui formaient des murs épais et solides ; on ne pouvait pas mieux demander. Il y avait largement la place pour nous deux et les lits d’appoint ainsi qu’une petite cuisine et deux fauteuils et une petite salle d’eau.

D’ailleurs, il ne mit pas longtemps avant de me rejoindre à l’intérieur. Dès qu’il franchit le pas, j’ouvris les bras.

         TADAM ! Avoue tu n’as jamais vu une œuvre d’art pareille !

Le strict minimum mais avec Ethan cela n’avait pas d’importance. Il ne fallait pas plus. Très peu pour être bien et détendu. Il en faut vraiment peu quand on était avec une personne chérie.

- Alors ma reine, qu'avez-vous prévu pour nous ? me demanda-t-il en faisant apparaître deux couchettes, deux duvets mais aussi un panier piquenique. Un autre mouvement et plusieurs rondins de bois lévitèrent vers nous et s'embrassèrent.

J'aimais bien ce petit nom. C'est comme si nous étions ensemble de nouveau et que je resterai là, à jamais. Que j'avais une place auprès de lui. Il me connaissait si bien. La preuve, il anticipait toutes mes questions.

-          Ne me demande pas comment le feu peut prendre sous l'eau, c'est un état de fait que je n'ai jamais compris mais nous avons le pouvoir de le faire.

Il me sourit et attendit comme une victime consentante sur le point de se faire condamner. Je souris.

-          Alors déjà un bon repas près d’un bon feu sur des fauteuils très confortables. Ensuite, je ne sais pas encore et après un bon gros dodo parce qu’en vérité, je ne pouvais plus avancer. Je suis morte de fatigue.

Je me dirigeais vers le panier de victuailles et commençais à tout sortir tout en faisant apparaître une petite table d’appoint. Je dressais le tout et invitais Ethan a s’installer. Je lui servis de tout et nous commençâmes à manger.



-          Dis, c’est quoi, le cours du cahos ?

Après la petite discussion sérieuse et la moitié du repas terminé, je lançais alors.

-          Si on faisait des petits jeux avant de dormir ? Que je ne sois pas de si mauvaise compagnie. Il faut bien que l’on rigole, non ? Tu m’as mis les nerfs en pelote avec tes bêtes et je dois évacuer sinon je ne vais pas dormir. La tension doit se relâcher.

Le dessert engloutie, je fis disparaître les reliefs du repas et je proposais.

-          Des mimes ? Des devinettes ? Oh, des actions, chiche ou vérité ? Question « tu préfères ça ou ça ? ». Alors, tu choisis quoi ?

Je n’avais proposé des jeux que rapides et sympas à cause de la fatigue (et j'étais pressée de dormir avec lui, ça ne durerai pas longtemps) mais il fallait bien que nous nous amusions un peu. 

-          Aurais –tu peur de m’affronter ? plaisantais-je en le voyant silencieux.
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Ethan Dullac
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MessageSujet: Re: Il est temps de se dire adieu   Il est temps de se dire adieu - Page 2 EmptyLun 14 Sep - 20:11

Malory avait de drôles d'idées, c'était l’une des raisons que faisait que je l'aimais, pardon, je devrais dire qui faisait que je l'aimais car il allait me falloir lui dire adieu. Je sentais que le moment des adieux allait arriver. Elle allait mieux, semblait guèri. Oh, il resterait des séquelles mais elle était prête pour retourner sur l'ombre terre et y affronter ses peurs.

J'en était encore plus convaincu par le tour qu'elle était entrain de me jouer. Qui en effet, à par une sorcière pleine de puissance et sûr d'elle aurait l'idée de dormir à l'air libre sous la mer dans un lieu qu'elle ne connaissait pas et aussi proche des cours du chaos.

- Alors déjà un bon repas près d’un bon feu sur des fauteuils très confortables. Ensuite, je ne sais pas encore et après un bon gros dodo parce qu’en vérité, je ne pouvais plus avancer. Je suis morte de fatigue.

Voilà donc ce qu'elle avait en tête. Bon en même temps c'était normal qu'elle veuille se reposer, le séjour en Ambre était éprouvant et son corps et son esprit était passé d'un mode défensig à un nouveau mode actif qui lui pompait plus d'énergie.

Je ne répondis rien et la regardait aller vers le panier de victuailles. Elle dressa une table et m'invita à venir la rejoindre. Une fois assis, nous mangeâmes de bon coeur. A vrai dire, j'avais faim aussi et la journée avait été bien remplie.

- Dis, c’est quoi, le cours du cahos ?
- Pas le cours du cahos mais les cours du chaos. C'est compliqué Malory. Disons qu'une autre partie de ma famille y habite et qu'elle n'est pas commode. Tout le temps entrain de sa battre, c'est pour cela qu'on les appelle "les cours du chaos".

J'en dis le moins possible et orientais la conversation vers d'autres sujets tandis que mon passager noir s'agita un peu.

- Si on faisait des petits jeux avant de dormir ? Que je ne sois pas de si mauvaise compagnie. Il faut bien que l’on rigole, non ? Tu m’as mis les nerfs en pelote avec tes bêtes et je dois évacuer sinon je ne vais pas dormir. La tension doit se relâcher.
- Oui si tu veux ! répondis-je. Je n'étais pas joueur mais elle avait l'air tellement heureuse et enfin détendu que je ne voulais pas lui déplaire.
- Des mimes ? Des devinettes ? Oh, des actions, chiche ou vérité ? Question « tu préfères ça ou ça ? ». Alors, tu choisis quoi ?

Je ne savais pas quoi choisir et puis j'allais devoir lui avouer que je n'en connaissais pas la moitié. Je n'eus pas le temps de lui avouer qu'elle avait déjà renchéri.
- Aurais –tu peur de m’affronter ?
- Peur ! Moi ! Tu oublie que je suis un prince d'Ambre très chère ! Je n'ai peur d'affronter personne. Peux-être mon père et mes grands frères mais pour le reste, pas d'une frêle jeune femme dis-je en souriant de nouveau.

Je me levais et fis quelques pas.
- Laisses moi réfléchir, je ne connais pas tout les jeux dont tu me parles, à vrai dire à la cours d'Ambre, on joue assez peu. Aux échecs beaucoup, au fer à cheval, et parfois au loto mais je ne connais pas les jeux dont tu me parle.

Je continuais de marcher autour d'elle et je souris. je venais de penser à un jeu auquel je jouais plus jeune mais je n'allais pas en parler, et puis je n'avais pas de cartes sur moi. Mais je reconnais que j'aurais trouvé cela drôle. J'avais très envie aussi de jouer à autre chose mais je chassais très vite cette seconde idée, elle n'était pas raisonnable et surtout pas sérieuse.
- Petit polisson, me maugreais-je.

Finalement, je me rassis et continuais de réfléchir tout en me frottant le menton bien content de la faire un peu attendre.
- Bon jouons à ton jeu "action ou vérité". Tu m'explique le principe ?
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Malory Olianov
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Malory Olianov


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MessageSujet: Re: Il est temps de se dire adieu   Il est temps de se dire adieu - Page 2 EmptySam 7 Nov - 17:06

-          Dis, c’est quoi, le cours du cahos ?
 
-          Pas le cours du cahos mais le cours du chaos. C’est compliqué Malory. Disons qu’une autre partie de ma famille y habite et qu’elle n’est pas commode. Tout le temps en train de se battre, c’est pour cela qu’on les appelle « les cours du chaos ».



Je fronçais les sourcils devait cette nouvelle information qui appelait encore plus de questions que de réponses claires. J’avais encore plus l’impression de ne rien connaître d’Ethan et la malheureuse certitude que je n’en saurais pas plus, ni là, ni jamais, en fait. Que je serais toujours frustrée de ce côté-ci. Je choisis de ne pas insister car j’avais senti qu’Ethan ne souhaitait pas en parler davantage. Alors, pour une fois, je n’insistais pas. J’avais encore le souvenir de plus tôt dans la journée, quand je l’avais mis en colère et blessé. Je ne voulais pas recommencer ; même si les paroles qu’ils m’avaient avoué plus tard, avaient fait chaud au cœur, malgré leur douleur et leur cruauté car les choses ne changeront rien pour autant.



-  Vous êtes tous frères et sœurs en fait. J’espère que cette règle ne concerne qu’Ambre et pas l’ombre Terre. Je serais scandalisée de savoir que je suis en réalité une de tes sœurs ou une cousine d’un lointain degré pouffais-je pour détendre l’atmosphère et détourner l’attention de cette discussion terminée.

Je repris mon repas et continuais avant de lancer une nouvelle idée.

-          Si on faisait des petits jeux avant de dormir ? Que je ne sois pas de si mauvaise compagnie. Il faut bien que l’on rigole, non ? Tu m’as mis les nerfs en pelote avec tes bêtes et je dois évacuer sinon je ne vais pas dormir. La tension doit se relâcher.

Le dessert engloutie, je fis disparaître les reliefs du repas et je proposais.

-                Des mimes ? Des devinettes ? Oh, des actions, chiche ou vérité ? Question « tu préfères ça ou ça ? ». Alors, tu choisis quoi ?

Je n’avais proposé des jeux que rapides et sympas à cause de la fatigue (et j'étais pressée de dormir avec lui, ça ne durerai pas longtemps) mais il fallait bien que nous nous amusions un peu. 

-          Aurais –tu peur de m’affronter ? plaisantais-je en le voyant silencieux.
 
-          Peur ! Moi ! Tu oublie que je suis un prince d'Ambre très chère ! Je n'ai peur d'affronter personne. Peut-être mon père et mes grands frères mais pour le reste, pas d'une frêle jeune femme dit-il en souriant de nouveau.

J’avais compris qu’il redoutait son père et c’était bien à cause de ça, que notre histoire s’était terminée dans l’œuf ; mais je fus surprise pour ses grands frères. Je commençais alors à avoir de l’inquiétude pour mon prince d’Ambre. S’il pouvait rester avec moi ou moi, rester là. Que le temps se mette en pause.

Je me jetais sur lui pour lui faire regretter ses paroles. Je cherchais à lui chatouiller tout ce que je pouvais tout comme je le tapais (gentiment) pour lui faire regretter ses paroles misogynes et machistes. Nous faisions un joyeux tintamarre d'enfants. 
 
-          Frêle ?! Je te signale que je t’ai sauvé la vie tout à l’heure. Sans moi, il n’y aurait plus de prince d’Ambre qui a la tête d’un melon répondis-je faussement outrée. Prince ou pas, tu as besoin d’une femme quand tu es dans la galère le taquinais-je. Mais va, je te pardonne, ajoutais-je en lui tapotant la joue tout en souriant.
 
Il se leva tout en faisant des allers-retours. Je me demandais bien ce qui le mettait dans cet état-là.

- Laisses moi réfléchir, je ne connais pas tout les jeux dont tu me parles, à vrai dire à la cours d'Ambre, on joue assez peu. Aux échecs beaucoup, au fer à cheval, et parfois au loto mais je ne connais pas les jeux dont tu me parle.

C’est vrai que je n’avais pas pensé un seul instant que nous ne jouions pas à Ambre. C’était assez curieux. Il ne cessa de marcher autour de moi tout en restant dans ses pensées.

         Et les enfants, ils ne jouent pas ?

Finalement, il se rassit et continua de réfléchir tout en se frottant le menton, avec un ait de contentement et de satisfaction sur le visage. Je n’étais pas la fille la plus patiente au monde. Il le savait….Il en faisait exprès ! Je commençais à mettre mes poings sur ma taille mais il se décida, un sourie aux lèvres. « Hum » pensais-je.

-           Bon jouons à ton jeu "action ou vérité". Tu m'expliques le principe ?
 
-          Bien sûr ! C’est tout bête !! Un des joueurs demande à l’autre « action » ou « vérité ». L’autre doit choisir entre ces deux options, une fois que c’est fait, le premier joueur lui propose soit une action de son choix ; soit il lui pose une question auquel il faut absolument donner la vérité. Le mensonge est interdit dans ce jeu. S’il y a une suspicion de mensonge, il y a un gage ! Vous avez compris, Votre Altesse ? questionnais-je en souriant.



Avec Ethan, nous n’avions jamais passé ce genre de moment ensemble. Le peu de temps que nous sommes restés ensemble, nous étions à Poudlard encore. La journée nous avions cours. Les moments où nous étions seuls étaient rares et sinon c’était pour manger, pour étudier et de temps en temps flâner dans le parc ou se laisser rôtir au soleil avec des embrassades et des calins passionnés. Je me calais bien sur mon fauteuil et lançais avec impatience.

-          Je commence !! Hum….. Action ou vérité ?? Que va choisir le Prince d’Ambre plaisantais-je.
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