Premier pas chez les braves. [ pv Mathias J. Calvet]

Un seul mot me venait à la bouche lorsque j’ai passé la porte du Hall de Poudlard : Magique. Normal me direz-vous, mais pas tellement pour moi qui n’ai découvert cet univers que depuis quelques jours. J’ai appris beaucoup de choses grâce aux livres que je me suis procurés sur le chemin de traverse, mais le vivre en temps réel est bien plus spectaculaire. En entrant dans la grande salle, mon premier réflexe fût de levé les yeux au ciel, sachant qu’un magnifique plafond magique m’attendait, que des bougies flottaient au dessus de nos têtes. Mes yeux brillaient de milles feux devant toute cette magie. Je ne savais où donner de la tête. Tous en rang, nous sommes montés sur l’estrade pour passer le test du Choixpeau qui nous réparti dans les différentes maisons à savoir : Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard.

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Dans le train j’ai entendu quelques élèves qui parlaient de chacune de ces maisons, expliquant dans les grandes lignes la personnalité des élèves de chacune des maisons. Et en les analysant bien je me suis dis que la maison qui me correspondait le mieux était Poufsouffle. Serpentard devant être de vils personnes aux idées toujours farfelues, les Gryffondor devant sans nul doute se prendre toujours pour les meilleurs face aux autres. Seul Serdaigle me paraissait convenable, mais réservé à de bien meilleurs élèves que moi.
Je n’étais pas mauvais élève en soit, mais le travail colossal que je consacrais aux devoirs pour avoir des résultats disons bon n’était à mon avis pas suffisant. C’est pourquoi je m’étais déjà fais à l’idée que Poufsouffle serait ma demeure, et fier de représenter la couleur de cette maison.

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Lorsque ce fût mon tour, je m’avançai lentement, et pris place sur le tabouret. On commença alors à poser le Choixpeau sur ma tête, et ce fût le moment de doute. Poufsouffle ? Pourquoi pas Serpentard ? Après tout, je ne suis pas non plus un garçon toujours agréable pouvant parfois être méchant, comme la fois où j’ai…

« Poufsouffle »

Dit celui-ci une fois entièrement posé sur ma tête sans même me laisser le temps de me perdre dans mes divagations. Il n’a même pas hésité un seul instant ? A-t-il lu mes pensées ? Ou bien a-t-il simplement perçu tout ce qui me rapproche le plus de cette maison ?

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Peu importe, je me levais heureux comme tout et m’avançais vers mes camarades pour m’asseoir à table. Je fus à peine installé qu’une élève s’empressa de se présenter comme étant la préfète de ma maison, que si j’avais des questions ou un quelconque problème je pouvais m’adresser à elle, patin, couffin. Je me suis presque senti agresser dès mon arrivée ne pouvant même pas me remettre de mes émotions. Et lorsqu’elle me demanda mon nom je bafouais quelques mots indescriptible, mais n’y prêtais aucune attention essayant de me convaincre de que j’étais en train de vivre. Me voilà enfin à Poudlard. Après quelques minutes d’inattention, la voix du Choixpeau annonçant Poufsouffle résonna dans la grande salle. Tout le monde se leva, je fis de même en applaudissant et en souriant, ravi d’accueillir une nouvelle élève avec moi. Une jeune fille aux longs cheveux bruns, les joues devenues rouges à l’annonce de sa maison. Elle s’approcha et vint s’installer à côté de moi un sourire gêné sur les lèvres, puis me salua. Bonjour que je lui rendis avant que de nouveau la « Préfète en chef » ne prenne la parole… Décidemment elle a la langue bien pendu celle là… Pourquoi ne pas avoir attendu que tout le monde soit réparti pour faire un seul et unique speech ?
Bref une fois qu’elle eu terminée, je pouvais enfin profiter d’écouter… le silence. Mais je décidais de faire connaissance avec la nouvelle venue qui me paraissait un peu gênée et timide au premier abord. Je tournais alors la tête vers elle et d’une voix sûr m’adressais à elle.

« Je suis désolé, je n’ai même pas eu le temps de me présenter, dis-je en regardant Miss Godolphin, je m’appelle Mathias Jackson Calvet. Mais Mathias suffira. »

Dis-je dans un large sourire, jetant de rapide coup d’œil à chaque élève s’installant sur le tabouret pour se faire répartir. Mais aussi en regardant les nouvelles recrues de ma maison qui venaient s’installer à table à nos côtés.

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