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 La Purge

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Azar Forad
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Azar Forad
Membre de la Salamandre
Azar Forad


Date d'inscription : 21/01/2020
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MessageSujet: La Purge   La Purge EmptyDim 29 Mar - 15:22

La bannière de Poudlard flottait de nouveau dans les airs de l'école. La bataille face aux moldues avait été un succès et avait permis de calmer les tensions entre les deux camps. Depuis une dizaine de jours, aucun conflits n'avaient eu lieux entre les deux parties. Les assaillants étaient repartie en direction de leur quartier général pendant que Sylvius Césarius et son équipe de Sorciers participaient à la reconstruction du château. Les élèves quand à eux logeaient toujours chez les différents directeurs de maisons. Il était certain que ceci ne s'arrêterai pas là. Néanmoins, pour le monde de la Sorcellerie cette victoire triomphante redonnait de l'espoir et permettait de redonner goût à la vie.

Azar Forad, membre de la Salamandre, et combattant lors de la bataille de Poudlard avait réalisé qu'il serait judicieux que l'Ordre retrouve un escadron de commando d'élite. Cette équipe de Mercenaire permettrait lors des missions à haut risque de réaliser l'impossible. Parfois il fallait ne pas être nombreux pour ne pas se faire repérer. Mais il fallait cependant être suffisamment fort pour se défendre et riposter en cas d'attaque. Ainsi, aujourd'hui, ils n'étaient pas assez à pouvoir prétendre à cette escadron. Si il fallait faire une liste, seul Stanley Di Salvo, Mehdi Bakkali, Thaddé Bakkali, Goya Bakkali, Leah Eiwaz et Jason Eiwaz pouvait prétendre à ce groupe fermé. Or, il fallait  que plusieurs équipes soient constitués pour les différentes missions. Une équipe pour des reconnaissances et infiltrations, une équipe pour faire de la casse en mode bulldozer, une équipe pour les sauvetages et une équipe pour des missions suicides. Le membre de la Salamandre était donc partit à travers tous le pays des États-Unis afin de recruter et engager des Sorciers d'exceptions.

Quand soudain présent sur sa moto en roulant sur les routes brûlantes du Nevada. Son tatouage en forme de Salamandre brûlait et lui faisait mal dans son cou. Cette douleur lui indiquait qu'un membre du conseil de la Salamandre était en danger. Néanmoins, la douleur était tellement intense comme il n'avait jamais ressentie auparavant. Il se passait vraiment quelque chose de terrible. Ce dernier essayant de transplanait pour retourner au Manoir des Eiwaz afin de venir prêter main forte face à la menace qu'il ressentait. Il lui était impossible de bouger. Une force magique lui bloquait l'accès au château et il n'avait nul autre le choix que de rouler super vite pour rejoindre les routes de Los Angeles. Lançant un sort sur sa moto pour qu'elle puisse voler comme celle du gardien Hagrid, son cœur battait à tout va. Sa brûlure était tellement intense qu'il pouvait ressentir que la mort était au rendez vous.


~ Quelques heures plus tard ~

Azar était encore dans les airs qu'il pouvait apercevoir de la fumée provenant du Manoir des Eiwaz. Certains endroits de la demeure était en feu. Une attaque avait eu lieu au Quartier Général de la Salamandre et au vue des dégâts qu'on pouvait voir, il ne s'annonçait rien de bon.

Ainsi, la moto du Sorcier venant se poser brusquement au sol en tombant avec le bolide devant les grilles de la maison, ce dernier partie à grande vitesse rejoindre les bâtiments. Cependant, il fut très vite couper dans son élan quand il arriva quasiment à vu de la demeure. Une vision d'horreur vint embrasser son regard et lui frappa le visage violemment lorsqu'il vit nombreux corps appartenant à des élèves de Serpentard surgissant au sol dans un bain de sang. Certains corps n'avaient plus de têtes, et d'autres plus de membres. De la chaire était présente partout sur le sol et plus que le membre de la Salamandre se rapprochait de la grande porte d'entrée du Manoir, plus qu'il pouvait entendre des pleurs et des cris au sein du château. La colère et la rage montait en lui avec un sentiment de tristesse à la fois. Ces enfants n'avaient rien demander à tout ça et qu'est ce qui pouvait être aussi lâche pour commettre un acte aussi barbare. Azar ne pouvait s'empêchait d'exprimer sa colère :


" Ils vont payer les enculés ! "

Sauf que le Sorcier n'était pas au bout de ses surprises et ce n'était que le début lorsqu'il pu apercevoir un corps brisé au sol juste à côté de la porte d'entrée. Ayant était certainement projeté par une fenêtre au vue de la déformation de ses membres brisés. L'individu avait certainement la colonne vertébrale brisé en deux car il était plié en deux sur lui même. C'est en le dépliant qu'Azar tomba de haut et où il du s'assoir car ça n'aller pas. La personne présente devant lui était balafré avec un œil refermé sur lui même. Son nez était cassé et il avait la mâchoire complètement brisée. Refermant les yeux du Sorcier, Azar ne pu s'empêcher de prononcer quelquels paroles devant son ami Stanley Di Salvo.

" Repose en paix mon vieux ! Je te vengerai je te le jure ! "

Complètement chambouler il se releva et franchisa enfin les portes du Manoir. Dans le hall gisaient de nombreux corps d'enfants. Mais ce qui attira de nouveau son attention. C'était Goya replié sur elle même dans un coin en train de pleurer toutes les larmes de son corps. S'approchant d'elle au plus vite pour savoir ce qu'il s'était passé, elle se contenta de pointer du doigt quelque chose près du grand escalier central permettant d'accéder aux étages. Tournant le regard vers ce que la Sorcière pointer, il pu voir un corps pendu dans les airs. Mais pas n'importe quel corps. Il s'agissait du corps de Bassey, le majordome de la maison. Le singe avait souffert à la mine qu'il pouvait avoir. Les individus l'avaient tabasser avec une violence qu'il avait l'ensemble du visage plein de sang et enfler. Face à cette scène choquante et donnant ce sentiment d'impuissance. Azar ne pu s'empêcher d'hurler en pointant les bras au ciel se tenant debout :

" Pourquoi ! Mais pourquoi ! "

Goya pleurant à chaude larme levant son visage pour regarder Azar. Ce dernier pu voir que sa protégée avait été attaquer également. Ayant la lèvre coupé et l'arrête du nez cassez. Il fit apparaitre de la glace pour qu'elle l'applique sur son visage.

Montant dans les étages pour essayer de trouver Jason et savoir ce qu'il s'était passer. Azar croisa de nombreux cadavres avec d'autres élèves survivant pleurant sur les dépouilles. En s'approchant des quartiers du fils de son meilleur ami, il croisa Thaddée mal au point à son tour en train d'essayer de réanimer quelqu'un s'approchant pour voir le corps de la victime. Forad pu apercevoir le corps de Leah Eiwaz sa nièce. Etant son parrain et ayant fait la promesse à Nelson et Sheila de la protéger au prix de sa vie. Il ne pu s'empêcher de pousser Thaddée pour essayer de la sauver à son tour :


" Non pas toi ! Pas toi ! Aller reviens gamine ! Reviens ! "

Le frère de Mehdi complètement chamboulé n'a pas pris le temps de réagir au comportement de Azar et se contenta de le regarder tellement qu'il était perdu. Face à toute cette impuissance, Azar lui demanda de l'aide :

" Va chercher Jane ! On a besoin de St Mangouste ! Bouges toi le cul "

Mais à peine qu'il venait de finir sa phrase que la Médecin de l'Hôpital de Saint Mangouste était déjà là avec toutes ses équipes. Thaddée avait déjà anticiper et passer l'alerte aux secours. Laissant Jane s'occuper de Leah. Azar sortie de la pièce et laissa faire Jane en compagnie de Thaddée s'occuper de sa filleule.

Continuant de se diriger envers de la chambre de Jason, il pouvait entendre des cris et reconnaitre la voix de Mehdi. Il courra vers la pièce pour les rejoindre et voir ce qu'il se passait. Mais la première chose qui frappa son regard était le Phénix de la Famille Eiwaz accrocher avec des clous sur mur de la chambre. Au centre plus bas se trouver Jason gisant dans son sang en compagnie de son meilleur ami. Mehdi lui parlait et essayait de le maintenir éveiller en même temps qu'il appuyait sur son abdomen pour éviter une hémorragie. Au vu des nombreuses plaies, il avait reçu de nombreux coup de couteau par ses ou son assaillant et vu les marques qu'il avait sur le visage plein de sang. Il s'était battu très violemment. Azar ne trouvait pas les mots et ne savait pas quoi dire face à tout ceci. Surtout que c'était ici dans cette pièce que Nelson avait perdu l'usage de ses jambes face à l'attaque de la Secte Noire et que Jason s'était fait enlever.

Mais Azar fut bousculer dans ses pensées lorsque quelqu'un le poussa pour rejoindre Mehdi et Jason. Il s'agissait de Malory venant aider son petit ami. Le Sorcier Forad se sentant complétement inutile demanda à Mehdi ce qu'il s'était passé. Cependant, Mehdi étant présent à Poudlard pour la reconstruction et n'était pas arriver à temps pour l'attaque empêcher également de transplaner à ce moment propice. Il ne pu lui apporter d'autres éléments.

Redescendant donc pour aller retrouver Goya pour la soutenir et la soigner. Cette dernière était présente devant la télévision avec certains élèves en train d'assister un événement majeur encore présent dans le monde. Les médias expliquaient que de nombreuses attaques avaient eu lieu contre le monde de la Sorcellerie à travers les Etats-Unis et que des ordres du gouvernement américain étaient de massacrer tous les Sorciers représentaient comme une menace sous un système de purge. A présent, tous les moldues se sentant menacer étaient autoriser à chasser les Sorciers et à pouvoir ramener des pièces à conviction pour obtenir des récompenses. De plus, des informations indiquaient que ceci pourrait devenir mondiale dans les prochaines heures et que les différents gouvernements étaient en pour parler.

Azar coupant la télévision pour éviter de montrer plus d'atrocités à son entourage. Il se mit à parler à Goya :


" Envoie un message à tous les autres Directeurs de Maisons ! Je vais barricader la demeure !  "

Mais avant qu'il ne puisse sortir de la pièce, une élève de troisième année en pleure interpela Azar. Le Sorcier se retournant vers elle pour voir ce qu'elle voulait. Elle lui tendit une feuille avec le visage du suspect ayant causés tous ses dégâts au sein du château. Regardant le croquis montrant un homme à une carrure très impressionnante tatoué de partout et aux cheveux longs puis épais. Avec un regard de tueur et une barbe assez longue montrant qu'il avait la trentaine. Un signe dans les tatouages de l'homme fit percuter direct le membre de la Salamandre levant le visage et ayant l'air très surpris voir choqué. Il se contenta de lâcher quelques mots devant la Ministre de la Magie Américaine et les renforts qui arrivaient :

" Seth est vivant ! Ce n'est pas possible .... ! Le fils de Melkor est de retour ! "  

La Purge Il_34010

Il avait donc survécu à la bataille en Egypte et avait subi un sort d'agrandissement comme Jason.
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Stanley di Salvo
Mort
Stanley di Salvo


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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyDim 29 Mar - 23:50

Cruelle bataille à Poudlard, il faut bien le dire. Des centaines de morts dans les deux bandes, mais l'école était de nouveau notre. En ruines, à feu et tachée de sang, mais notre. Une grande victoire pour la Salamandre, pour les Résistants mais surtout pour le monde magique.
Poudlard était une institution reconnue mondialement, et la planète entière était peinée de savoir à propos de sa perte. Mais c'est réglé à présent, c'est de l'histoire ancienne comme on dit.

Nous avions gagné une bataille, certes, mais pas la guerre. Des disparitions, des meurtres, des enlèvements avaient lieu chaque jour dans différents coins à travers le monde. La barrière séparant sorciers et moldus était brisée et chacun devait exclusivement faire confiance qu'aux siens. Toute nouvelle tête était susceptible d'être ennemie.

Au ministère de la magie, plus rien n'allait. L'absence de réaction de la part du ministre dont on ne savait plus rien depuis des semaines faisait jaser. Certains disaient qu'il avait rejoint les moldus, d'autres, qu'il était mort. Moi j'avais une opinion tout autre et plus personnelle: Ozymandias se cachait ne voulant pas ou ne sachant pas comment gérer cette crise.

Je pris donc la fonction de régent au ministère, étant le membre le plus influant et aillant le plus de pouvoir après Ozymandias.
Conférences de presse, stratégies d'attaque et de défense,  armement, ordres, calculs des fonds à libérer des comptes du ministère à Gringotts pour palier cette crise et produire le nécessaire pour soigner les blessés, enterrer nos morts, armer nos alliés et nos soldats aurors, les préparer au combat, tout y passait.

Et avec tout cela, je devais également trouver le temps de m'occuper de mon ménage. Mes filles avaient besoin de leur père, ma femme avec qui tout redevenait tout feu tout flamme aussi avait besoin de moi tout comme j'avais besoin d'elle, de son soutient, de ses encouragements, et de son courage à elle, qui nourrissait en moi la volonté d'en finir une bonne fois pour toutes avec cette histoire. Volonté qui, je le decouvris bien plus tard, allait m'être fatale.

Quelques jours après avoir reconquéri l'école de sorcellerie, je me trouvais chez les Eiwaz, le quartier général de l'Ordre de la Salamandre. Dans ma tunique bleu roi, je contemplais le grand tableau où était peint le portrait de mes amis Nelson et Sheila. Je parlais au tableau, perdu dans mes réflexions et mes pensées. Je posais ma main droite sur le cadre et commençais à glisser ma main dessus pour sentir la froideur du métal doré. Cette froideur ne me quitterai plus jamais.

Je commence à entendre des bruits, des éclats, des cris, des coup de feu, et des cloches sonner dans tout le manoir. C'est ce qui me ramena de nouveau à la réalité.  Nous étions attaqués par surprise. Je me précipitait vers la porte d'entrée et vis dans le grand jardin démoli par les armées ennemies, des tanks et des soldats à l'arrêt. Ils étaient en grand nombre et beaucoup trop bien armés comparé à ceux de Poudlard. Ceux là étaient des volontaires, mais ceux qui se tenaient en face de moi, eux, étaient des vrais militaires, des mastodontes chacun
plus costaud que les autres.

Leur position à l'arrêt, nous regardant et les armes chargées visant la demeure, leurs yeux rivés sur moi, ils nous donnaient une chance de nous rendre de notre plein gré. Ou alors simplement ils nous narguaient. Quelle importance? De toutes manières le résultat allait être le même, si nous nous rendions nous serions des lâches et allions nous faire emprisonner, torturer et tuer à la fin, alors quitte à mourir, autant le faire la tête haute.

Ma réponse à leur défi fût claire. Je fermais la porte, leur faisant ainsi comprendre que nous ne nous ne baisserons pas nos baguettes aussi facilement.

Puis, courant dans tout le manoir, je donnais des instructions très claires aux quelques hommes et femmes faisant parti de l'Ordre, et aux élèves de Serpentard qui vivaient sous le toit.

- Je ne vais pas vous le cacher, nous avons très peu de chance de nous en sortir. - Dis je calme, perché en haut de l'escalier central. Leah toucha son tatouage et les Bakkali ainsi que d'autres notables de la Salamandre firent leur apparition. Mes soeur également étaient de la partie, mais je leur demandais d'aller protéger Hana et mes filles plutôt que de rester ici. - Confiez vos os à la nature et battez vous comme jamais ! Nos vies à tous en dépendent !

Ainsi, élèves et adultes installèrent des protections et des sortilèges, des boucliers magiques à l'intérieur du manoir et tous nous confinament sur les balcons et les fenêtres, prêts à jeter des sortilèges sur les assaillants.

Bassey, le vieux singe qui servait de majordome se tenait près de moi. Pauvre âme, il savait que son heure était arrivée. Je me trouvais sur collé sur la balustrade du balcon de la tour centrale, la plus haute du manoir, où se tenaient les réunions importantes.

Le massacre pouvait commencer.

Sur ordre d'un homme lambda, les chars ennemis commencèrent à bombarder les murs puissants du manoir, protégés par les sortileges. Ceux là tenaient bon mais ils finiraient bien par céder sous le coup des attaques. Nous nous tenions tranquilles pour le moment, perchés sur les fenêtres, portes et balcons. Ce n'est que lorsque les soldats commencèrent à approcher en courant pour nous avoir dans le viseur de leurs armes à feu que j'entendis Mehdi hurler de sa voix grave et son accent digne des grandes familles de lords son fameux "CHAAARGEEEZ !!" et là, des sortilèges et malédictions fusaient dans tous les sens vers l'ennemi. Les Serpentards n'avaient aucune pitié envers leurs semblables, imaginez la violence dont ils ont fait preuve maintenant qu'ils pouvaient enfin mettre en pratique ce que nous leur avaient appris Azar, Mehdi et Jason durant des mois d'entraînement, et surtout contre des sang de bourbes comme ils les appellent plus communément.

Les soldats tombaient un à un. Et c'est là que les choses se sont corsé. Des petites bestioles mécaniques (drones) commencèrent à affluer par dizaines dans le ciel visant les élèves avec des projectiles de toutes tailles, des balles, qui les mitraillaient et faisaient tomber leurs corps d'enfants au sol depuis fenêtres et balcons. Nous essayâmes de nous en débarasser, Mehdi les brûlant avec son feudeymon, Goya les noyant dans une vague (à la Dumbledore dans l'Ordre du Phoenix), et les autres aussi avec des sortilèges. Thaddée partit en balais avec les élèves faisant parti de l'équipe de quidditch et d'autre élèves encore doués pour le vol sur balais pour essayer d'attaquer depuis les hauteurs. Les attaques mêlés à leur vitesse eurent pour effet de destabiliser les chars et les tanks, qui les essayaient de viser mais les loupaient toujours ou se visaient entre eux. Mais pieds à terre, les soldats avec leurs mitraillettes eurent plus de facilité à les viser et nos élèves tombèrent comme des perdrix dans une partie de chasse. Thaddée, blessé à la jambe gauche fût le seul survivant et revint en notre direction avant de faire tuer aussi.

Les boucliers magiques finirent par céder et le carnage allait débuter.
Les moldus ne mirent pas longtemps à pénétrer dans l'enceinte du manoir; nos sortilèges face aux blindés qu'ils possédaient faisaient pâle figure.

Les cris et les hurlement d'horreur et de douleurs commencèrent à se faire entendre tandis que je déballais les escaliers à toute vitesse pour rejoindre les miens au combat. Mais cette fois ci, la chance ne me sourit pas.

En effet, un homme musclé, possédant une longue chevelure et une barbe mal entretenue transplanna en face de moi, tenant une élève de troisième année terrorisée entre ses bras, et une vieille baguette avec un crâne au bout du manche était collée à sa tampe.

Il avait les yeux injectés de sang, un regard de tueur et un sourire écumeux sur les lèvres. Des tatouages orientaux étaient dessinés sur ses bras, son dos et son torse dénudés. Et cette baguette en face de mes yeux, je ne pouvais pas croire ce que je voyais. C'était la baguette d'un ancien ennemi, un démon du passé que nous avions vaincu voilà maintenant 7 ans. Un rival qui avait presque tué la quasi totalité de nos rangs.

- Lord Melkor...? - Demandais - je la voix remplie de crainte et d'incompréhension, reculant d'une marche une main sur le corridor et l'autre tenant ma baguette.

- ... Junior, pour vous servir ! - Dit l'individu pour compléter ma phrase. Lord Melkor Junior... - SETH !! - Lâchais-je faisant sortir mes crocs de vampire et lui envoyant un sortilège pour le déconcentrer le temps de me lancer sur lui.

Une fois dessus, j'essayais de planter mes crocs dans son cou avant de finalement juste essayer de les planter quelque part pour qu'il lâche la gamine. Je réussi à le mordre violemment tandis qu'il se débattait pour m'enlever d'au dessus de lui puis il réussi et je me retrouvais avec la gorge prisonnière de sa main forte. Il commença à faire pression de toutes ses forces et je sentis mon visage commencer à se fissurer, mais je réussi à me dégager grâce à un expelliarmus qui l'envoya valser au loin.

Reprenant mon souffle, je me précipitait dans les escaliers vers le haut de la tour où je vis la serpentarde monter pour se cacher. Une fois arrivé, je la retrouvais avec Bassey qui n'avait pas quitté les lieux. Les moldus n'étaient toujours pas arrivés en haut de la tour ce qui était un miracle.

Je savais que Seth allait revenir, et je demandais à Bassey et la gamine de se cacher quelque part et de ne rien tenter.

Puis je l'entendis. Seth, grognant comme un pitbull, il était arrivé. La baguette de son père toujours collée à sa main, Il était couvert de sueur et les veines de son corps étaient dessinées sur ses muscles tant la tension était palpable et la chaleur des flammes insoutenable.

- Seth ! Tu t'es allié à nos ennemis ! Les ennemis que ton père un jour a voulu faire disparaître ! Pourquoi? - Questionnais - je cherchant réellement à avoir des réponses et comprendre ce qui se passait une bonne fois pour toutes. - Tu cherches à venger ton père ?  

- Assez de questions pour aujourd'hui, suceur de sang ! - Me repondit Seth. - Montre moi de quoi tu es capable en te battant au corps à corps ! Voyons si les vampires sont aussi puissant qu'il n'y paraît !  

Je pris une grande inspiration et me grattait le front du bout des doigts. - J'accepte - Fut ma réponse. Je rangeais ma baguette et je fonçais sur lui me jettant dessus et le plaquant au sol.

Il réussit à me projeter dans les airs et me rattraper par le cou avant de me fracasser par terre, fissurant mon corps de nouveau. Il se redressa et commença à marcher dans la pièce à la recherche de la gamine qu'il tenait en otage quand il me trouva. Après avoir retrouvé mes forces, je me précipitait vers lui et l'attaquais de côté le plaquant contre un mur mais pas demonté pour deux sous, il m'envoya valser dans les airs et je traversais toute la salle me cognant contre une colonne de pierres. Il preit ensuite sa baguette et envoya un bombarda pour faire exploser la colonne et m'ensevelir sous la roche.

Je fut plus rapide, étant allongé, je donnais un coup avec mes chaussures sur la colonne et me laissait glisser sur le sol pour m'en eloigner avant qu'elle ne tombe. - Tu as dis au corps à corps Seth ! - M'exclamais je mais il ne m'écouta pas. Il envoya un autre sortilège ; puis un autre que j'esquivais à chaque fois grace à mon agilité jusqu à arriver à lui et le pris par la gorge. Je me mis à serrer de toutes mes forces, mes yeux devenant rouges, les crocs en l'air prêts à lui arracher la carotide, mais il fut plus agile. Il m'asséna un puissant coup de pied qui me fit perdre l'équilibreet en profita pour m'agripper par le cou avant que ne je tombe complètement sur le sol et me souleva de tout son poid avant de me claquer sur le bords de la balustrade du balcon, brisant mon dos sur le coup.

Je vis Goya arriver en transplannant. Seth me tenait toujours par la gorge. J'ai eu juste le temps de murmurer à Goya - Prenez soins d'Hana et mes filles. Dis leur que je les aime. - Et je sentis Seth lâcher prise. Mon corps meurtri tomba du haut de la tour et se brisa entièrement une fois au sol, plié, désarticulé, décédé.

Je faisais désormais parti du passé.

Stanley di Salvo
1873 - 2029
Mari et père aimant.
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Goya Bakkali
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Goya Bakkali


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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyLun 30 Mar - 16:42

Nous l'avions fait, oui. Nous avions réussi. Poudlard était de nouveau à nous les sorciers. La bataille contre les sangs de bourbe avait été violente, beaucoup de morts et de blessés graves étaient à déplorer. Moi, j'avais été touché au bras, et ne resta pas jusqu'à la fin de la bataille. Mes frères m'emmenèrent à St'Mangouste, me tordant de douleur et jurant de plein poumons qu'ils me le pairaient.

Mes frères retournèrent à la bataille et moi je restais entre les mains du dr. Mathéo Kénaël qui s'efforçait avec son équipe de palier la douleur et de me soigner, tâche pas aisé lorsque vous avez une personne prise d'une crise d'hystérie devant vous. Néanmoins, il réussi à me calmer en m'injectant je ne sais quoi et il put enfin faire son travail dans le calme.

Je tombais dans les vappes jusqu'au lendemain, où je me réveillais dans un lit d'hôpital, entourée de ma familleèau complet, mes parents, mes frères, mon mari, mon fils et ma meilleure amie, Solveigh, qui était venue de Bulgarie quand elle apprit la nouvelle. Le dr. Kénaël entra à son tour accompagné de ma future belle sœur, Jane. Ils me dirent que tout allait bien que mon bras avait besoin de maximum de repos et que la cicatrice disparaitrait au bout de quelques jours. Très honnêtement, cette cicatrice était enneffetnce qui m'inquiétait le plus.

Je rentrais donc chez moi à Londres, au Leicester Square 1, où Mycroft, mon époux me déclara que les sorciers avaient gagné la bataille de Poudlard, et que maintenant tout était sur le point de rentrer dans l'ordre. Je souris face à cette bonne nouvelle. Je n'ai pas été étudiante à Poudlard, mais de savoir que des sales sang de bourbes avaient péris par centaines me faisait chaud au cœur.

Une dizaine de jours plus tard, l'impenssable eu lieu. J'avais passé ces quelques jours avec ma famille et mon amie Solveigh, ainsi qu'avec les membre de la Salamandre, tout particulièrement avec Azar Forad. Cet homme me fascinait. Je passais beaucoup de temps avec lui, et un lien particulier naquit entre nous. Il était devenu mon protecteur et moi sa protégée. Je passais égzlement du temps avec mon fils, Calix. J'essayais d'être plus patiente, moins sévère, et surtout plus présente. Et vu comme ma vie est passée prêt de la mort, je ne regrettais aucun de ces moments.

Je me souviens, j'étais dans mon penthouse avec Thaddée, mon frère, dans le living room, sirotant un gin tonic et carbonisant mes poumons, je lui montrais leètravail réalisé par le dr. Kénaël sur mon bras. En effetà plus aucune trace de cicatrice était visible. Un vrai professionnel. C'est là que, en pleine conversation et au milieu d'un rire, nos tatouages de la salamandre commencèrent à brûler avec insistance, prenant quasiment feu. Sans réfléchir, Thaddée et moi transplannâmes au manoir Eiwaz, où nous vîmes Stanley en haut des marches entrain de parler.

- Je ne vais pas vous le cacher, nous avons très peu de chances de nous en sortir. Confiez vos os à la nature et battez vous comme jamais ! Nos vies à tous en dépendent ! - Dit il avec une pointe d'amertume malgré son calme.

Et enfin tout fût mis en place. Avec des élèves de sixième et septième année et d'autres membre de l'Ordre, nous plaçâmes des sortilèges et des boucliers magiques sur les murs du manoir, les rendants plus solides et plus résistants contre les attaques et les bombardements. Nous nous plaçâmes tous sur chaque porte et chaque fenêtre prêts à en découdre.

Nos ennemis se tenaient au fond du terrain où était contruite la batisse, toutes leurs armes pointées vers nous. Il étaient beaucoup plus nombreux que nous et beaucoup plus armés que ceux de Poudlard. Je profitais d'un bref instant de calme pour rédiger une lettre de renfort et l'envoyer par portoloin à mes parents, leur demandant de prévenir tous les Bakkali, mon mari et tous les amis de la famille pour se joindre à nous et nous aider dans cette lutte.

Mais bientôt je commençais à sentir les secousses des blindés qui bombardaient le manoir, les sortilèges étaient efficaces mais il commençaient à céder. L'heure de l'affrontement allait bientôt sonner.

Je pris la direction du rez de chaussée et ouvrit la porte principale, sortant avec un autre membre de l'Ordre et une quinzaine d'élèves de tous âges.

- Vous n'attaquerez que lorsqu'ils seront assez près de nous pour ne pas les rater, est ce claire ?! - Ordonnais je.

- Oui madame !

Et une fois que les boucliers cédèrent sous la pression des attaques, les soldats moldus commencèrent à courir vers notre direction, pistolets, fusils et mitraillettes entre leurs mains, et commencèrent à nous tirer dessus.

- Paro finctus ! - Criais -je me plaçant devant les élèves pour les protéger. - Allez, maintenant ! Attaquez !
Derrière le bouclier, les élèves jetaient des sortilèges sur l'ennemi tandis que leurs balles tombaient au sol ou rebondissaient et allaient finir leur course sur eux même.

Mon regard fut attiré un instant vers le ciel, voyant des ombres se dessiner sur le sol. Thaddée et d'autres élèves attaquaient depuis les hauteurs et faisaient en sorte de déséquilibrer les blindés qui essayaient de les viser. Mais certains soldats freinèrent leur course vers le manoir et commencèrent à leur tirer dessus. Un à un, les élèves tombaient de leurs balais et leurs corps se fracassaient en craquements contre le sol.

Depuis les fenêtres, des corps commencèrent également à pleuvoir autour de moi. Des petites machines volantes téléguidées leur tiraient dessus. Je passais le relais à mon acolyte de la salamandre pour maintenir le bouclier et je pris mon envol de mangemort jusqu'à la hauteur des drônes pour les demolir. Mehdi fit enfin son apparition, hurlant son fameux CHAAAARGEEEZ, il fit apparaître un pégase noir, emblème de son Feudeymon pour carboniser toutes ces machines infernales.

De mon côté, je faisais de mon mieux pour les noyer dans une immense vague. Cela marchait mais ils en venaient de plus en plus en notre direction.

Mais il fallait se rendre à l'évidence, nous devions battre en retraite et nous confiner dans la demeure, espérant que nous aurions plus de chances dedans qu'à l'extérieur.

Je n'eus pas le temps de me rendre compte de la situation dans laquelle nous nous trouvions que je commençais à entendre des bruits et des cris de l'enfer dans les étages du bas.

Je descendis en courant en direction des bruits, et je pus assister à l'exécution des élèves de serpentard et de mon ami de la salamandre en face de moi. Voyant les soldats me lancer un regard voulant dire "tu es la suivante" je remontait les marches en courant tandis qu'ils cavalaient derrière moi.

Arrivée à une salle vide, je pensais que ma vie amlait s'arrêter à cet instant. Je fermais les yeux et attendis que leurs balles transpercent mon corps. Il n'en fut rien.

Entendant un Avada Kedavra, j'ouvris les yeux et vit mon père envoyer le sortilège vers l'un de mes assaillants,suivi par ma mère et Mycroft. Je sentis alors toute ma vitalité revenir en moi et à nous quatre, nous ne fîmes qu'une bouchée de ces sangs de bourbes. Je me précipitait vers ma famille et les embrassais tous, avant que ma mère me dise de ne pas nous attarder car les autres Bakkali étaient déjà entrain de lutter dans les différentes pièces de la maison.

Nous nous disperssâmes et allâmes chacun de son côté,  envoyant des sortilèges impardonnables à tout moldu se trouvant sur notre chemin. Il s'agissait de ne pas rester immobile sous peine d'être une cible facile pour eux.

Ma meilleure amie Solveigh, la viking venue de Bulgarie aussi était de la partie.

- Sol ! - Lui dis-je - Je suis navrée que tu aie à vivre ceci !

- Navrée?! Non mais tu rigoles?! - Répondit elle en riant et courant à mes côtés en luttant - Ce sont les vacances les plus dingues que j'ai eu de ma vie !

Ainsi, nous montions étage par étage, portant secours à quiconque criait à l'aide et déglingant les sang de bourbe qui se mettaient à travers de notre route. Mais une fois arrivée à la salle des réunions, je restais glacée sur place. Un homme d'une trentaine d'années, soufflant comme un boeuf, tatoué de partout tenait par le cou Stanley, mon cher cousin Stanley, qui était les pieds dans le vide. Je voulais réagir mais mon corps ne bougeait pas. J'étais tétanisée face à cette scène.

- Un dernier mot avant que je ne t’achève ? - murmura le groin qui menaçait de le laisser tomber.

Stanley me regarda, l'air serein, couvert de fissures, et déclara d'une voix calme à mon intention.

- Prenez soin d’Hana et mes filles. Dis leur que je les aime.

- Non, non, NON STANLEY... !! - Criais - je faisant deux pas maladroits mais trop tard, le buffle lacha prise et au bout de quelques secondes, j'entendis le corps de mon cousin se briser entièrement comme une coupe de champagne - NOOOOON !!! - Hurlais - je la gorge serrée et me laissant tomber contre le mur. Les larmes montèrent à mes yeux et je commençais à donner des coups contre le mur en hurlant de rage, de tristesse et de profond désespoir. - Raaaahhh !!! - Criais je de toutes mes forces explosant en sanglots.

Le visage rouge, les yeux brillants et injectés de sang, des écumes de baves sur mes lèvres et des postillons sortant de ma bouche, je commençais à respirer à petits coups pour reprendre un souffle normal. Je me relevais, m'appuyant doucement contre le mur, je fixai cet ogre qui venait d'assassiner l'un des membres les plus notables de notre famille, réduisant au passage son épouse à l'état de veuve et ses filles à celui d'orphelines.

Mes cheveux blancs étaient devenus gris et rouges à cause de la saleté, le sang et la fumée. Je relevais la tête et hurlant comme jamais, je me jetais sur ce porc avec une vive envie de l'étrangler. Il réussi à me parer en me prenant un bras, mais de l'autre ; je lui collais une droite qui le fit à peine sourire. Il me regarda amusé de me voir aussi faible et impuissante. Pour toute réponse, elle me colla une droite qui me fendit la lèvre. Mais d'où était sorti cet ogre ?! Oser frapper une femme ! Je levais mon regard vers lui, mes yeux brisant les siens. Je savais que pour un combat corporel, j'étais bonne à finir en chair à pâté face à ce mastodonte.

Prise d'un dernier élan de courage, je lui crachais au visage. Il eu pour réaction de me projeter à l'autre bout de la pièce, contre une colonne qui tenait encore debout. Ma tête manqua de la heurter, j'aurai pu y rester. En tombant à terre, je sentis ma baguette se casser en deux dans la poche interieur de ma veste.

Je pénais à me relever. Mon corps me faisait souffrir, tous mes os grinçaient. Soufflant comme un boeuf, je restais allongée au sol, pleurant à chaudes larmes songeant que mon heure était arrivée. Je restais à terre, essayant de teouver la force de me relever une dernière fois et essayer sachant déjà que ce serait en vain,  de lui faire du mal.

Une fois debout, je sentis une subtance liquide descendre le long de ma bouche, et quand je passais ma main pour m'essuyer, et à la douleur que je ressentis, je compris que c'était du sang qui coulait de mon nez cassé.

- Vas au diable ! - Lui criais je en courant de nouveau vers lui sans comme une suicidaire. Je le jetais dessus et commençais à lui asséner des coups tout va, mais quel effets dévastateurs pouvaient bien faire les quelques tapes d'une femme de 40 kg face à ce frigo ? La réponse est aucun. Il reussi à m'attraper par la gorge et commença à m'etrangler.

Le souffle coupé et le visage rouge, je lui griffais les mains et les bras puis le visage avec mes ongles pour qu'il lache prise. De sa deuxième main, il immobilisa mes bras et me dit:

- Je ne vais pas te tuer, tu as un message à transmettre; je m’en voudrais qu’il n’arrive pas à destination.

Et avant que je ne puisse libérer mes mains pour lui crever les yeux, je me sentis voler quelques secondes avant de m'éclater contre le sol.

Je restais immobile, impossible pour mo de bouger. Mon corps ne répondait plus. Aucune coordination entre ce que mon cerveau voulait, à savoir, me lever et mon corps qui s'y resistait, trop fatigué, trop meurtri par ce que je venais de vivre.

Allongée au milieu des cendre et des cadavres, une accalmie soudaine se fit entendre. Je commençais à bouger mes doigts doucement, puis m'appuyant contre le sol, je me redressais avec des petits spasmes. Ma tête avait heurté le sol de plein fouet et c'est un miracle que mon crâne n'ait pas explosé. Je passais ma main derrière ma tête et je sentisnune brèche. Je regardais mes mains ensanglantées, et je retrouvais mes esprits doucement.

J'étais entourée de sang, de lambeaux de chair, des cadavres incomplets et de corps démembrés.
Des enfants, tous des enfants... La maison serpentard avait été décimée. Ma mère et mon père s'approchèrent de moi, et me prirent dans leurs bras, ils avaient survécu eux aussi, et Mycroft approcha aussi mais il fût réquisitionné par Mehdi pour porter de l'aide à je ne sais qui.

Je m'éloignais doucement et prit une cigarette dans ma poche. Je l'allumais grace à aun petit brasier qui brûlait encore et tirant une première latte, je vis le corps inerte de Bassey, le vieux majordome des Eiwaz. Le vieux singe et moi passions beaucouo de temps ensembles et je m'étais pris d'une grande affction pour lui. Je m'écroulais en sanglots en voyant dans quel état ils avait été mis. Son corps accroché grace à un maléfice, exposé en plein centre du manoir, son visage tuméfié et bouffi par les nombreux coups qu'il avait reçu...

Azar apparût enfin, le regard basculant d'un bout à l'autre de la maison, constatant le carnage. Il s'approcha de moi et je pointais le vieux Bassey pour qu'il le regarde.
Mes larmes ne cessaient de couler. Constatant mon nez cassé et ma lèvre fendue, il fit apparaitre des glaçons pour que je les appliques sur mes plaies puis disparut.

Je restais un moment seule. Les larmes commençaient à se dissiper doucement, jusqu'à ce que plus rien ne sorte de mes yeux. Et mes yeux, ils étaient brillants, gonflés par les pleurs. Mon mari et mes parents ainsi que les Bakkali qui avaient survécu vinrent me voir et je leur demandais de rentrer se protéger au château Bakkali qui avait été reconstruit au Maroc. Je les remerciais et je pris ensuite la direction vers une salle où les plus chanceux s'étaient réunis pour voir les informations moldues.

Azar arriva aussi et se mit à côté de moi. Les infos disaient qu'une chasse aux sorcières allait débuter dans tous les états d'Amérique et que cela pouvait se propager au niveau mondial.
J'écrasais mon mégot de cigarette et en allumait une autre. Azar éteignit l'écran et me prit dans des bras pour le calmer. Il me demanda également de prévenir tous les directeurs de maison de la catastrophe que nous avions vécus et du drame qui approchait dangereusement.

Je me détachais de lui et ne prêtant pas plus attention à la brèche sur ma tête, je pris des parchemins et leur expliquait la situation. Je leur fixais rendez vous à Thorn Hill, devenu à présent le seul lieu encore sûr et inconnu des moldus. Ils devaient s'y présenter seuls, sans élèves ni escorte. J'envoyais également des parchemins disant la même chose à chaque professeur de Poudlard, et aux directrices et directeurs des autres écoles de magie à travers le monde.

Une fois la besogne finie. Les hiboux partirent à la fois et je me rendis à l'étage supérieur où se trouvait Thaddée, jambe bandée,  entrain de donner des ordres à tout va et d'aider ceux qui en avaient besoin. J'allumais une cigarette, et lorsqu'il me vit, je l'entendis prononcer mon nom avant de tomber par terre, exténuée, évanouie.


Dernière édition par Goya Bakkali le Lun 30 Mar - 21:42, édité 1 fois
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Seth Melkor
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyLun 30 Mar - 20:53

Cela avait été une vraie partie de plaisir. Enfin !! J’étais sorti et j’avais pu me dégourdir les muscles. Je n’en pouvais plus de rester cloîtré à ne rien faire et entendre que « le moment n’était pas venu » et qu’il fallait attendre. Je détestais ce mot plus qu’aucun autre. Rien ne servait d’attendre. Je savais que je pouvais faire quelque chose et je voulais le faire. J’en avais plus que marre aussi de m’entraîner. J’étais prêt et personne ne pouvait me vaincre. Je n’avais fait que m’entraîner et me battre depuis des années. Les mannequins de bois et tout le matériel ne m’amusaient plus. C’était ennuyeux à mourir. Des cibles, des vraies cibles !! Voilà ce qu’il me manquait, bordel !
Toutefois les ordres étaient les ordres et je devais obéir. Mon heure viendra où je pourrai montrer ma force au grand jour ! Là, mes adversaires regretteront le jour où ils sont nés. Un sourire carnassier apparut sur mon visage, un sourire qui rendait pâle toutes les personnes autour de moi, même eux en avait peur. Je le savais. Et il avait bien raison ! Personne ne me disait quoi faire sans que je le veuille ! Plus d’un c’était vu broyer la mâchoire pour moins que ça.
Le jour que j’attendais depuis des mois arriva enfin. Je fus appelé et on m’expliqua ce que l’on attendait de moi. Obéir aux ordres avant tout mais quand je compris ma mission, un léger sourire mauvais apparut aux coins de mes lèvres. Tout ce qu’il me fallait. C’était parfait. J’allais pouvoir évacuer toute la tension que j’accumulais. Le seul détail qui me fit grogner c’est que je devais travailler avec les moldus. Je détestais cette sous race, ce minable petits vers de terre qui ne servaient à rien. Ils étaient tellement faibles, ignares et sans envergure. Des sales limaces bonnes à faire le boulot indigne de nous, sorciers. Le seul point positif au contexte, c’est que nous étions en train d’éliminer à la fois ces sales moldus et nos ennemis sorciers qui osaient prétendre à une quelconque supériorité sur nous. Cela en était presque risible.
Je devais aller au manoir des Eiwaz et faire le ménage là-bas. Quelle réjouissance ! Je laissais les autres en plan et je fis le chemin inverse pour retourner dans mes appartements. Je devais me préparer pour cette première mission. Ne jamais être sûr de soi. Mon père Lord Melkor avait été vaincu par ses sorciers minables mais ça ne sera pas mon cas. Je serais plus fort que mon stupide père. Il n’avait été décidément pas à la hauteur mais, moi, je le serais. J’étais né pour ça et j’étais plus fort.
Le jour de l’attaque arriva. Je fus prêt rapidement, n’emportant rien avec moi. Je n’avais besoin de rien à part mes muscles, ma baguette et mes corps. Je dû attendre ces abrutis de moldus qui mettaient des plombes à se préparer et à se charger comme des bœufs. Je m’assis sur une pierre et je les regardais, amusé. Je savais que la plupart des ces limaces allaient crever et je m’en réjouissais. Ça fera moins de cafard dans mon orbite.
Le trajet se fit d’une lenteur ahurissante à m’en rendre furieux. Je les investiguais avec fureur et j’en paralysais quelques uns pour qu’ils accélèrent le mouvement. Qu’est-ce que les moldus pouvaient être lents ! Nous arrivâmes enfin à la vue du manoir de ces sales Eiwaz. Nous gardions la position depuis des mois surveillant les allers-retours pour être sûr que c’était bien là. Je laissais nos troupes se charger de faire la première offensive.  Il était là pour ça après tout. Que les incompétents se fassent tuer, ça leur fera les pieds ! Pendant ce temps-là, je mis en place un sortilège qui empêchait quiconque de transplaner au manoir. Les renforts de leur ridicule petit ordre de la Salamandre ne viendra pas de sitôt !!
Frapper aujourd’hui était le meilleur timing. Leur groupe était tellement content de la reprise de leur vieille école qu’ils allaient relâcher leur attention et se complaire dans ce qu’ils appellent l’espoir. S’ils savaient qu’en fin de compte, on se fichait pas mal de leur école et que c’était juste pour leur donner un coup au moral et une manière de réduire leur rang ; ils en seraient vert de rage car ils avaient perdu un grand nombre de personnes dans cette bataille inutile pour de vieux murs.
Les hommes envoyés se dirigèrent d’un seul homme vers le manoir. Sans aucune pitié, le jardin fut détruit et piétiné à la fois par les tanks et les hommes armés. Nous étions nombreux, trop nombreux pour le peu de personnes présentes à l’intérieur du manoir. Des cloches retentirent pour prévenir une attaque surprise. Je souris, ravi. Les choses allaient enfin bouger. Des sorts de protection furent mis en place, les adultes et enfants présents se placèrent pour combattre face à mon armée.
Je grognais et murmurais-je ravi du spectacle qui allait suivre.
Les hommes avaient ordre de ne pas attaquer tant que je ne l’avais pas décidé. Ils se placèrent comme convenu en silence, en ligne devant le manoir et attendirent. Un homme blond que je connaissais comme s’appelant Stanley Di Salvo regarda l’artillerie et après un moment de réflexion claqua la porte. 

Un défi ? Je ricanais méchamment et je fis signe de commencer la partie de plaisir. Moi, je devais m’occuper d’une de mes cibles qui n’était autre que ce Stanley, un vampire selon les renseignements. Enfin un adversaire potable pensais-je. Les tanks se mirent à bombarder le manoir, qui, même s’il était protégé par des boucliers, finira par céder. A chaque coup, les boucliers faiblissaient. Je pris mon mal en patience. Les sorciers confinés dans le château se postèrent sur les balcons et terrasses pour accueillir l’armée qui les attaquaient.
-          Pas si bête que ça en fin de compte….
Le bouclier tomba littéralement en miette et quand les derniers morceaux de sortilèges furent tombés, le chef de l’armée donna l’assaut. Et la bataille commença. Je ne bougeais pas d’un poil. Laissant cette chaire fraîche se battre pour tenter de protéger leur misérable vie. Je me calais contre deux pierres, mis mes mains derrière ma tête et assista impassible à la mort des hommes de « mon » camp. Juste des jouets et des pantins. Il n’y avait pas à s’émouvoir de leur mort. Au moins, ils servaient à quelque chose. Leur vie avait trouvé un but avec nous.
Les sortilèges décimèrent quelques peu les rangs mais les drônes amenés pour l’occasion jouèrent leur rôle à merveille. Ils abattirent les élèves ; puis, les tanks se ridiculisèrent devant une petite équipe de balai. Je levais un sourcil de dédain et de mépris total devant l’incapacité des moldus. Je comprenais pourquoi, ils n’avaient pas encore gagné malgré les moyens qu’ils avaient. Je lui ferais un rapport car c’était pour ça que j’étais là, non ? Les hommes armés de mitraillettes se débarrassèrent des inopportuns rapidement. Je m’étirais et fis faire des ronds à mes cervicales pour les chauffer. J’avais envie de bouger. Il était temps que je rentre en piste. Je me dirigeais vers le manoir et j’achevais quiconque était encore en vie que ce soit dans notre camp ou le camp adverse, femmes, hommes ou enfants. En guerre, nous n’avions pas besoin de boulet.
Les blindés avaient ouverts la voie jusqu’à l’intérieur du manoir et les combats avaient débuté. Je ressentais une exaltation que j’avais contenue depuis des mois. Putain, enfin ! Dans le hall, je tranchais toute personne qui passait dans mon sillage. J’étais un sorcier de deux puissantes familles et je n’avais pas besoin de baguette pour que ma magie soit efficace mais ce que j’adorais par-dessus tout, c’était le corps à corps, les armes et le combat. C’était plus exaltant de tuer quelques de ses propres mains plutôt que de le faire avec un sortilège. Il n’y avait aucune saveur et surtout aucun exercice physique ! Il n’y avait que cris de douleurs, de peur et de tristesse, c’était insupportable ! Un minimum d’honneur et d’orgueil dans la mort, ce n’était pas compliqué. Je les faisais taire une bonne fois pour toute. Je fis le ménage partout où je passais.
Il n’y avait plus personne de vivant et je commençais à m’ennuyer dans le hall, quand le mec blond se présenta comme un cadeau. Il venait de lui-même se jeter dans la gueule du requin. Un rictus satisfait se dessina sur mes lèvres. J’allais enfin m’amuser. Quelqu’un passa devant moi et je le chopais au passage et la retins dans mes bras tout en lui plaquant ma baguette sur la tempe. Le gars se calma de suite et il prit le temps de me regarder. C’est ça, regarde moi, sale buveur de sang, tu seras le dernier visage que tu verras avant ta mort pensais-je avec une joie mauvaise qui s’affichait sur mon visage. La surprise se lut sur son visage quand il examina ma baguette. C’est ça mon bonhomme pensais-je.

-          Lord Melkor… ? demanda t-il la voix remplie de crainte et d’incompréhension, reculant d’une marche tout en tenant sa baguette dans l’autre.
Sa réaction m’amusa et je souris avec délectation.
-          ….Junior, pour vous servir finis-je pour compléter sa phrase.
 
-          SETH !! Lâcha t-il
Il fit sortir ses crocs de vampire et en m’envoya un sortilège tout en se jetant sur moi. Je fis un pas de côté pour éviter ses canines mais il partit de nouveau à l’attaque. Un adversaire ! J’en rigolais presque ! Il n’atteignit pas mon cou mais il finit par essayer de me mordre partout où il pouvait. Il finit par m’avoir au niveau de l’épaule et avec la main qu’il me restait, car l’autre gardait toujours la gamine pleurnicharde que j’avais prise, je l’empoignais au cou pour le dégager de là. C’était pire qu’un chien enragé.  Je serrais ma poigne et le regardais, pendu au-dessus de moi. Je savais qu’un vampire était mortel même si difficilement tuable. Je souris à la fois de dédain et de plaisir puis commençais à serrer graduellement le cou blanc. C’était si fragile un cou, la peau était si fine, si tendre et si chaude. Qu’un tel endroit soit à la fois si important et si fragile était une absurdité. C’était si facile de tuer. Un mouvement brusque et c’était fini. Déjà le beau visage blanc commençait à se fissurer. Un expelliarmus me fit valser au loin et je perdis à la fois le buveur de sang et la gamine. J’en ris à gorge déployée.
Je me relevais sans aucune difficulté, pas le moins du monde étourdi par cette petite attaque. Il n’y avait personne dans la pièce. Je montais les escaliers sans faire attention au feu qui ravageait une partie du manoir. La baguette en main, soufflant comme un taureau, je retrouvais mon copain. Je ne sentais pas la chaleur autour de moi-même si j’étais en sueur mais je sentais mon sang battre comme un fou dans mes veines. Un peu de résistance ne faisait jamais de mal et ne pouvait que prolonger ma récréation. C’était parfait !

-          Seth ! Tu t’es allié à nos ennemis ! Les ennemis que ton père un jour a voulu faire disparaître ! Pourquoi ? Tu cherches à venger ton père ?
J’avais presque envie de rire si ce n’était pas si débile comme idée. Venger la mort de mon père ? Espèce d’abruti sans cervelle. Il était mort par sa faute. Il avait été nul, pas assez fort. Il avait échoué ; c’était son problème, pas le mien. Je m’en fichais pas mal. Ils ne savaient rien de rien. Ils n’avaient aucune idée de ce qu’il se préparait. Je les plaindrais presque.
-          Assez de questions pour aujourd’hui, suceur de sang ! Montre-moi de quoi tu es capable en te battant au corps à corps ! Voyons si les vampires sont aussi puissants qu’il n’y paraît !
 
-          J’accepte fut sa réponse et sans attendre davantage, il se jeta sur moi et me plaqua au sol. Je le pris solidement et le projetais dans les airs et le rattrapais par le cou avant de le fracasser par terre.
Le visage se fêla de nouveau jusqu’à son corps à en juger l’état de ses bras et mains. Bien fragile, ces créatures en fin de compte. Je me redressais et je me mis à la recherche de la gamine qui était partie avec lui. J’avais commencé et j’allais finir mais le vampire reprit des forces plus vite que je ne m’y attendais et il me plaqua contre un mur, je le regardais avec curiosité, sans avoir rien ressenti, à peine une piqûre de moustique. Je le pris sans façon et le fit voler à travers la pièce avant qu’il ne percute une colonne en pierre. Je fis exploser la colonne mais il fut plus rapide que moi et il ne se retrouva pas sous les décombres.


- Tu as dit au corps à corps Seth ! s’exclama t-il comme outré.
Je ricanais. Non mais franchement, qui est assez naïf pour croire qu’il y avait des règles en tant de guerre ou lors d’un combat. Le plus important lors d’un affrontement, c’était d’être le plus malin, le plus rapide, le plus fort et le plus implacable. Les autres n’étaient que des faibles. Je fais ce que je voulais et quand je voulais et avec ce que je voulais.
J’envoyais sortilèges sur sortilèges mais comme tout vampire, il était très rapide. Il finit par arriver jusqu’à moi et il me prit la gorge en serrant de toutes ses forces, du peu de forces qu’il lui restait, devrais-je préciser car à part une pression désagréable sur mon larynx, ça n’avait rien de dérangeant. Il tenta encore de me mordre ; en ayant plus qu’accès de voir ses foutus dents sortir pour un oui ou pour un non, je lui assénai un violent coup de pied qui lui fit perdre l’équilibre et sans plus attendre, je l’agrippais par le cou avant sa chute, le souleva aussi haut que je pu et de tout mon poids et de ma force, je le fis claquer contre le rebord de la balustrade du balcon. Au son des os qui se brisait, je me réjouis et je lâchais un sourire de satisfaction. Je ne le lâchais. Je venais de voir, une de ses collègues arriver.
-          Un dernier mot avant que je ne t’achève murmurais-je d’une voix rauque et très grave.
-          Prenez soin d’Hana et mes filles. Dis leur que je les aime.
Je lâchai alors prise laissant le corps brisé de ce vampire s’écraser et se briser au sol. Il ne ressemblait plus qu’à une poupée désarticulée, sans vie et dans une position grotesque et comique. Sans plus regarder, le travail étant terminé, je me tournais vers la femme qui était là et je la laissais se jeter sur moi. Je parai son coup mais avec l’autre bras, elle m’envoya un coup de poing dans la figure qui ne me fit pas ciller. Je la regardais d’un amusement mauvais avant de lui rendre la pareille sans me préoccuper que ce soit une femme ou non.
Je la plaquais contre un mur avant de lui infliger une nouvelle droit ce qui lui fendit la lèvre. Puis, je la projetais avec violence contre un des derniers piliers qui restait. Je la laissais reprendre son souffle et se lever. Elle avait le nez cassé et la lèvre fendue, rien de bien méchant de ma part. Elle ne se laissa pas démontée et elle continua à se battre contre moi. Je parais, me pris quelques coups sans grand impact. Après quelques minutes mon amusement s’atténua, j’en avais marre de jouer. Je la pris donc par le cou et commença à l’étrangler en regardant son visage se congestionner, gonflé et devenir rouge puis bleu, sans trahir la moindre émotion, avec le plus grand calme et la plus parfaite indifférence.  

-          Je ne vais pas te tuer, tu as un message à transmettre, il me semble murmurais-je de ma voix rauque, grave et puissante. Je m’en voudrais qu’il n’arrive pas à destination.
Pour un dernier coup, je la jetais comme on se débarrasse d’une chaussette sale du haut des escaliers. Du premier étage, elle ne risquait pas grand-chose d’irrémédiable. J’allais descendre quand j’entendis un gémissement. Je me tournais vers le coin d’où partait le bruit et d’un coup de main, je dégageais les meubles. Le singe se trouvait là avec la fameuse gamine. Mon sourire carnassier aux lèvres, je pris le singe avant qu’il ne se débatte et sous une poigne de fer, je le descendis ainsi que la fillette. J’appelais les hommes près de moi et leur donnais le singe pour qu’ils s’amusent un peu. Une fois le corps tout boursouflé et enflé des coups reçus et le corps sanguinolent, je le maintins suspendu en l’air à l’aide d’un sortilège. Là, au milieu du hall, au milieu des escaliers.
-          - Toi, je te laisse en vie. Regarde-moi bien. Tu seras la messagère. Décris-moi pour qu’il sache qui est venu et qui as vaincu. Et ce n'est que le début. 

Quand j’eus fini mon affaire, je descendis ce qui restait du manoir Eiwaz en faisant fi des corps sans vie baignant dans des mares de sang, ne voyant pas les têtes manquantes, les bras désarticulés, les corps démembrés, explosés. Je vis tout ça sans le voir, je ne faisais pas attention. Ce pourquoi j’étais venu était fini, rien d’autre n’avait d’importance. J’avais accompli ce que l’on m’avait demandé et j’en ressentais un grand plaisir ; et ni des mares de sang, ni des corps, ni des flammes, ni des pleurs, ni des gémissements et ni des morts ne changeront quoique ce soit.



 




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Jane Harrinton Bakkali
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyLun 30 Mar - 22:26

J’avais repris du service de manière dégradée et petit à petit afin d’habituer les enfants à mon absence un peu tous les jours puis de plus en plus longtemps. Car j’étais heureuse d’être maman, ça me comblait mais j’étais avant tout une médicomage, c’était ma vocation et j’aimais ça alors, je devais reprendre le travail.

Revoir mes patients et mes collègues étaient un bonheur pour moi. Je repris très vite le rythme de travail et après une organisation à mettre en place avec Elvira et Ezra tout marchait sur des roulettes. L’autre raison est que même si ma vie était un océan de plaisir et de rêve, notre monde allait mal et la guerre entre les sorciers et les moldus perduraient et était de plus en plus violente et meurtrière. Plus on avançait dans les batailles, plus les armes étaient lourdes et plus les dégâts étaient énormes. Je me devais de participer à l’effort tout comme Thaddée le faisait. J’avais une peur bleue de me retrouver la fiancée de feu Monsieur Thaddée mais je n’y pouvais rien.

Aujourd’hui, je faisais l’inventaire de mes potions, de mes onguents et de on stock de bandage, pansements et outils. Je nettoyais l’ensemble des malles de secours que nous prenions à l’extérieur pour soigner les blessés. Tout devait être nickel et désinfecter pour que toutes les chances soient de notre côté pour sauver des vies. Je savais que tout était propre et complet et que rien ne manquait car mes équipes étaient sérieuses ; mais je ne pouvais m’empêcher de vérifier pour la quatrième fois. Je ne voulais pas avoir des problèmes de matériel ou d’infection en plus des blessés. Je dois être à 100% que sur les soins à donner, les opérations d’urgence à faire, etc. Rien ne doit entraver ce travail et cette concentration.

J’avais régulièrement simulé des exercices de sauvetage en plein champ de guerre pour que mes équipes soient formés le plus possible et aussi à l’aise qu’on puisse l’être. Etre concentré à 100% sur nos blessés et pas sur ce qui se passe ailleurs mais tout de même faire le nécessaire pour se protéger soi-même et le blessé. Ce n’était pas évident mais aux fils des entraînements, cela avait fonctionné et tout le monde étaient opérationnels.

Je venais de terminer l’inventaire quand Sophie entra en trombe et la respiration sifflante. Elle avait du courir dans tout l’hopital pour venir me voir.

-          Qu’y-a-t-il Sophie ? Quelque chose de grave ? C’est Thaddée ? Les enfants ?

-          Le ma…manoir….Ei…Eiwaz….il…a….é…été….atta….qué. Ils …ont ..be…soin…de secours finit-elle d’une traite.

Je la regardais horrifiée et je sonnais l’alarme pour les secours extérieurs immédiatement. Toutes mes équipes se tenaient devant moi, 5 minutes plus tard.

-          Nous sommes appelés au manoir des Eiwaz. Ils ont été attaqués et les dégâts sont importants mais nous n’avons pas plus de renseignements. Prenez tous votre malle de secours, vérifiez que votre coéquipier est avec vous. Toutes les malles sont complètes. Edith et Pierre, allez chercher tous les linges propres que vous pourrez trouver.  Sébastien et Camille, je veux que vous preniez les lits transportables. Tous ! Dépêchez-vous, on vous attend.

Quand j’eus tout ce que je demandais, je laissais Saint-Mangouste au soin de Sophie et avec mon bras droit, Mathéo, nous transplanâmes jusqu’au manoir Eiwaz. Là, se fut une vision de film apocalyptique. Il y avait du sang et des corps partout ; et toutes les parties du corps n’étaient pas au même endroit… Je secouais la tête et je ressentis une peur affreuse me vriller l’estomac…Thaddée… ! Où était Thaddée ?? Je secouais la tête pou reprendre mes esprits. J’avais une équipe à gérer et des gens à sauver.

Je divisais mes effectifs en plusieurs groupes.

-          Vous, vous restez dehors et vous vous arrêtez vous vérifier les vivants et les morts. Les morts attendront, vous vous occupez immédiatement de tous les blessés dans le jardin côté nord ! Vous, vous serez dans la partie, ouest ! Vous, la partie, est ! Vous cette partie, le Nord ! Une fois que vous vous êtes occupés des blessés légers ou graves, vous venez nous aider dans le manoir ! Les blessés graves seront transportés le plus rapidement possible à l’hôpital et vous laisserez les équipes sur place s’en occuper. Est-ce clair ?

J’attendis que tout le monde réponde avant de transplaner dans le hall du manoir avec le reste de mes effectifs. Là aussi je les répartis selon la disposition du manoir et selon les étages.  Je montais en haut et tombais sur…Thaddée !! Dieu soit loué ! Je me jetais dans ses bras, le serrai et le lâchai rapidement avant de donner mes ordres à mon dernier groupe.
Je m’agenouillais devant une jeune femme qui était très mal en point. Je dégageais l’homme qui était auprès d’elle pour avoir l’espace dont j’avais besoin et commençais rapidement mon examen. Elle était dans un sale état et elle n’était encore envie que d’un fil. Je n’avais pas de temps à perdre, je passais ma main au-dessus de son corps et fermais les yeux pour savoir le bilan de ses blessures. Après même pas une minute, je compris que son cas était vraiment très sérieux. Je n’avais aucune garantie de la sauver ou même de pouvoir le faire.

Elle avait des membres cassés, des entailles plus ou moins profondes sur tout le corps. Certaines proches d’organes vitaux. Elle avait aussi reçu des coups de feu à plusieurs endroits comme la jambe et les bras. Elle avait perdu énormément de sang et elle avait perdu connaissance à cause d’un énorme choc à la tête qui avait provoqué un traumatisme crânien important.

Je sortis tout ce qu’il fallait pour laver, désinfecter, soigner et panser les nombreuses entailles qui ont dû être faites avec un couteau ou même une épée. Je remis les os cassés en place et bandais. Je commençais par dégager les zones atteintes, puis je nettoyais et désinfectais. Une fois fait, je pris un de mes onguents et je l’appliquais généreusement sur chaque blessure. La pauvre petite se retrouvait des entailles partout. Je pris la plus grande bande que j’avais et je commençais à bander tout ce qui devait l’être. Je m’attaquais aux balles encore logés dans sa chaire. Je laissais le soin à Mathéo de vérifier que la petite était encore en vie. Pour l’instant, c’était le cas. J’extirpais les deux balles une à une et je recommençais l’opération de nettoyage, onguent et bandage. Je ne savais vraiment pas si cette enfant allait survivre. Peut-être de ses blessures oui mais elle avait un sérieux traumatisme et elle était inconsciente depuis… Je ne pouvais rien faire de plus. Je demandais à une de mes équipes de la transporter en douceur à Saint-Mangouste en donnant sa feuille de soin que j’avais rempli. Son sort ne dépendait plus de moi mais d’elle.

Une fois terminée, je vis la jambe de Thaddée et je me précipitais pour m’en occuper. J’avais été si heureuse de le voir vivant que je n’avais pas vu qu’il était blessé à la jambe !! Je m’en voulu et je le fis asseoir immédiatement. Il avait une blessure par balle. Heureusement la balle était sortie. Je pansais sa blessure et la refermais avant de la bander.

-          Tu ne dois pas marcher ou t’appuyer sur ta jambe. Tiens une béquille. Tu vas devoir rester tranquille ! Et je te tiens à l’œil !!

Je l’embrassais et partit dans les autres pièces pour voir si on avait besoin de mes services. Je retrouvais alors une de mes équipes autour d’un patient. Il s’agissait de Jason Eiwaz, il était couvert d’entailles. Je reconnus aussi Malory Olianov qui était là et qui avait la tête de Jason sur ses genoux.  Je laissais mes infirmières et médecins s’en occuper mais je me penchais quand même au-dessus pour voir si je pouvais refermer une blessure grave ou inquiétante. J’en vis une.

Je demandais une petite place et je mis mes mains au-dessus, puis je me concentrais pour puiser une part de mon énergie afin de la concentrer entre mes mains et l’envoyer sur la blessure afin de réparer les dégâts internes et la refermer. Je pouvais me servir de cette aptitude mais elle me demandait beaucoup d’énergie et plus la blessure était grave, plus elle était épuisante. Je devais donc m’en servir avec intelligence et parcimonie. Sur le cas de la petite, même si je l’avais fait, il n’y avait aucune certitude qu’elle guérisse ou que cela soit suffisant à cause de son coma. Jason était déjà plus solide et malgré toutes les entailles qu’ils avaient, si elles étaient bien soignées et qu’il écoutait les recommandations, il avait plus de chance de s’en sortir. 
Je sortis un autre onguent, assez spécial à mes soigneurs et je leur dis de l’appliquer généreusement sur toutes les blessures du blessé. Je plaçais mes mains entre la tête de Jason et lançais une lumière rose. Il ferma tout de suite les yeux. Je rassurais Malory Olianov qui me regarda en disant que je l’avais endormi pour qu’il cesse de gigoter et qu’il lui soit impossible de se lever et de risquer d’ouvrir ses blessures. Il devait rester immobile plusieurs jours.

Je me levais et fis le tour des étages en descendant progressivement. Tous les blessés et il y en avait étaient soignés et/ou transporté à Saint-Mangouste pour ceux qui en avaient besoin. Je m’occupais alors des morts avec toutes les personnes valides et mes équipes. Tout cela nous demanda des heures et des heures de travail. Nous étions encore là au petit matin.
 
Cela avait été une véritable boucherie.
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Malory Olianov
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyMar 31 Mar - 22:55

Je venais de quitter Ambre, le monde d’Ethan. J’étais partie car je n’étais absolument pas bien psychologiquement à la suite de mon infiltration de plusieurs semaines à l’intérieur du camp ennemi. Je n’avais pas été seule et heureusement, je dois bien l’avouer. Sans la présence de Téodora, je ne serais jamais revenue de cette mission. J’étais revenue, nous étions revenues, dans un sale état…certes mais vivante. De plus, nous avions réussi à récolter pas mal d’informations pour nos rangs qui avaient été décimé plus que de raisons.

A mon retour, je m’étais refermée sur moi-même et je ne laissais personne me toucher ou me parler ou même à certains degrés s’approcher de moi et ça quelque soit la personne que j’avais en face de moi. Cela incluait Jason, l’homme qui partageait ma vie du moment. J’avais bien vu que mon attitude le blessait et pour essayer de sauver quelque chose de ma vie, j’avais quitté le manoir des Eiwaz malgré le désir de Jason que j’y reste, en sécurité. Là encore, je n’avais pas suivi ses désirs mais je savais que si je ne le faisais pas, je ne pourrai jamais m’en sortir. J’avais comme l’impression de m’embourber dans des eaux marécageuses. Après plusieurs semaines auprès d’Ethan et de sa famille à Ambre et après un dur et long combat, j’avais estimé qu’il était temps que je rentre sur l’ombre Terre pour aider mes amis. Je ne pouvais pas les abandonner dans cette posture même si cette guerre m’avait marqué à tout jamais et cela plus que les autres ; et que les conséquences de cette mission étaient loin d’être terminées.

Je transplanais avec tout de même une boule au ventre malgré mon empressement de rejoindre mes amis et ma famille en espérant que je les retrouve. Je savais, par la gazette qui arrivait à Ambre, que j’avais loupé la bataille pour reprendre Poudlard malgré mon envie de vouloir participer pour « profiter » des informations que j’avais recueilli en échange des pièces de ma vie. Je savais qu’ils l’avaient repris et je ne doutais pas de leur joie de retrouver ces vieux murs. Je transplanais vers le manoir des Eiwaz aux Etats-Unis, dans le jardin, dans la roseraie que j’avais visité avant de partir.

La vision qui m’accueillit n’avait rien à voir avec la roseraie dont je me rappelais. Elle n’existait tout simplement plus. Disparue les roses, disparue, le jardin, disparue l’herbe, disparue le doux parfum des roses, disparue le vent léger, disparue les couleurs. Devant moi, il n’y avait que de la fumée, de la terre retournée, des cendres, la chaleur intense d’un incendie que je vis en me retournant. J’étais sous le choc devant le spectacle qui s’étalait devant moi. Le manoir était ouvert sur l’extérieur. Toute la partie est était détruit et en miette par terre. On pouvait voir les pièces et balayés par les cendres et la fumée de l’extérieur. Il ne tenait que par je ne sais quel miracle. Je sentis la boule de mon ventre grossirent proportionnellement à l’angoisse et la peur qui montaient en moi jusqu’à ma gorge en me bloquant la respiration.

-          Ce n’était pas possible….pas possible.

Je n’arrivais pas à comprendre ce qui s’était passé mais ce n’était, on ne peut plus réel. L’odeur de la fumée âcre du bois cramé et de la chaire brûlée ne pouvaient tromper et je ne pouvais pas les inventer. Je repris mes esprits et affolée, je courus vers ce qu’il restait de la maison que m’avait offerte Jason comme étant ma maison. Quand j’étais partie, il y avait toute la maison Serpentard qui habitait là, les membres de la Salamandre qui venaient aussi, des professeurs, mes amis, ma Teo et Jason !

-          Teo ! Jason ! Mehdi !

Je devais les trouver ! Pitié, faites qu’ils n’étaient pas morts pendant mon absence. Je ne me le pardonnerai jamais ! Ce serait trop ! Cette fois-ci Ethan ne pourra plus rien pour moi car il n’y aura plus rien à récupérer.

Durant ma course, je ne cessais de tomber sur des corps en sang, déchiquetés et sanguinolents. Il y avait beaucoup d’élèves et des moldus si je pouvais juger par rapport aux matériels dont ils étaient équipés. Je traversais les jardins aussi vite que je le pouvais en sautant au-dessus des morts et en contournant les obstacles qui étaient sur mon chemin. Je ne reconnus pas Teo ou Jason sur mon chemin alors, je « rentrais » dans le gouffre énorme dans les murs du manoir et je fis tous les étages pour trouver les trois personnes que je voulais trouver. Ils n’étaient pas en bas et plus je faisais les étages et plus je sentis la terreur me vriller les tempes. Je trouvais Teo dans ce qui me semblait être l’étage où se trouvaient nos chambres. Elle avait des blessures mais elle était encore en vie. Je pleurais de soulagement et j’appelais des secours. Je n’osais pas la bouger mais je fis apparaître un peu d’eau pour qu’elle boive et j’appelais des secours. Je n’eus pas à attendre longtemps, deux personnes vinrent nous voir et ils s’occupèrent de Teo avec autorité et ils me poussèrent gentiment pour avoir de l’espace. Je résistais mais ils insistèrent en précisant qu’elle ne craignait plus rien et qu’ils allaient l’emmener à Saint-Mangouste. Je continuais alors mes recherches. C’est enfin au dernier étage que je vis Mehdi et soulagée, je courus vers lui.

-          Tu vas bien ?? Tu n’as rien ? Bon dieu, qu’est-ce qui s’est passé, ici ??

C’est alors que je vis qu’il cachait un corps. Je le contournais et reconnus avec horreur, Jason. Je me laissais tout de suite tombée par terre et cherchais le regard de Jason qui était encore en vie mais dans un état que je ne lui avais encore jamais vu. Je pleurais de nouveau devant ce spectacle et examinais le corps de Jason sous tous les angles pour voir ce qu’il avait subi. J’arrivais à distinguer des entailles comme des coups de poignard ou de je ne sais quelle arme blanche sur son abdomen jusqu’à ses bras et ses cuisses. Il avait le visage en sang ainsi que tout son corps. On aurait un tas de chaire saignante si je ne l’avais pas reconnu. Je me raccrochais au fait qu’il n’était pas encore mort et qu’il était solide pour me calmer et ne pas pleurer alors qu’il avait besoin de moi. J’allais réclamer des secours quand je vis une équipe courir dans notre direction et ils prirent les choses en main. Je résistais quand ils voulurent me dégager.

-          Pas question que je parte. Je reste assurais-je calmement mais très fermement.

Je pris sa tête et la posais délicatement sur mes genoux et lui murmurais des mots pour qu’il sache que j’étais là, que c’était moi car même s’il était conscient, je ne sais pas s’il comprenait ce qu’il se passait autour de lui et s’il m’avait reconnu.

-          Je suis là Jason. C’est moi, Malory. Je suis là. On va te soigner et tu vas guérir, hein ?! Tu ne peux pas partir comme ça…Ne bouge pas mon amour, ne bouge pas, s’il te plait. Il faut qu’ils te soignent. Tu es bien amoché.

Je lui caressais les tempes en continuant de lui parler en alternant entre des mots tendres et des explications sur ce qu’on lui faisait. Je faisais en sorte qu’il ne bouge pas pendant qu’ils nettoyaient les plaies. Quand Miss Harrinton arriva, je me calmais un peu car elle pouvait faire des miracles parfois. Elle lui fit quelque chose de spécial même si je ne saurais dire précisément quoi mais elle semblait affaiblit et la plus grosse plaie avait disparue comme par enchantement. Elle mit ses mains sur les tempes de Jason après m’avoir demandé silencieusement de les enlever et une lumière rose apparut et Jason ferma les yeux. Je sursautais de peur, peur qu’il ait succombé en fin de compte. Peur d’avoir encore perdu quelqu’un que j’aimais mais elle me rassura en me disant qu’elle l’avait endormi pour qu’il arrête de gigoter. J’en ris de soulagement et je lui souris avant de reprendre mes caresses même si Jason ne pouvait plus les sentir et je me penchais pour l’embrasser et je souris.

Je voulais l’accompagner jusqu’à Saint-Mangouste mais on avait besoin de monde ici pour s’occuper des morts et nettoyer. Je devais aussi savoir ce qui s’était passé après que cela sera fait. Je me mis au travail avec toute l’ardeur que je pus et cela jusqu’au matin. Entre temps, j’avais croisé quelques personnes qui m’expliquèrent ce qui s’était passé. Je fronçais les sourcils.

-          Cette guerre est loin d’être finie…. Est-ce qu’il restera des humains pour profiter d’un monde en paix ? murmurais-je sceptique et redoutant la réponse.
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Thaddée Bakkali
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyMer 1 Avr - 0:03

Je vivais une vie de rêve depuis la naissance des enfants. Avec leur mère, nous nous étions arrangé pour que chacun de nous puisse passer du temps avec eux et s'en occuper sans pour autant faire barage à nos obligations et nos métiers. Jane avait repris son poste à St'Mangouste et moi je continuais de jongler entre les différentes maisons des directeurs de Poudlard pour enseigner la magie noire, matière essentielle et de grande importance sans doute vus les temps qui courent.

Nous étions vainqueurs à la bataille de Poudlard. Une bataille qui se démarquait des autres batailles que l'école à subi par le fait que cette fois ci, nous nous étions battu contre des sang de bourbes.

Le château était certes en ruines. Les murs de pierres étaient pour la plus part des cailloux et de la poussière et les jardins un tas de cendres. Mais doucement et patiemment, nous professeurs commencions à tout réparer et à lui donner sa forme d'antant. La magie, quelle chose extraordinaire !

Château Bakkali aussi avait été reconstruit. Souvenez vous, Mehdi et JannaLynn furent attaqués là bas et le château était tombé en miettes, mais heureusement ils avaient réussi à fuir grâce à l'aide des aurors américains.
Les membres des nombreuses familles composants lames Bakkali allaient de nouveau pouvoir profiter de fêtes, soirées, galas et bal masqués dans cette somptueuse forteresse à l'aspect premier lugubre et ombrageux.

Quelques jours après avoir récupéré l'école de sorcellerie, je rendis visite à ma sœur, Goya, qui durant la bataille avait bien faillie perdre son bras à cause d'un éclat d'obus. Elle était toute heureuse et trépignait de joie car il ne restait quasiment aucune cicatrice de l'opération qu'elle avait dû subir. Sautillant de joie et cherchant ses allumettes comme à son habitude, tandis que je l'observais assis en riant, elle s'arrêta net lorsque, comme moi elle ressenti un picotement étrange, s'accentuent de plus en plus fort jusqu'à devenir douloureux. Goya regarda le dos de sa main, et je retirais mon polo pour constater qu'effectivement, nos tatouages respectifs de la salamandre bougeaient sur nos peaux et étaient très irrités.

Sans nous poser plus de questions, nous nous primes par la main et je nous fis transplanner à la salamandre, au manoir Eiwaz. Ce fut notre amie et acolyte Leah Eiwaz, fille aînée du fondateur de l'ordre qui avait fait appel à nous. Elle et Stanley se tenaient l'un près de l'autre en haut des marches. La tension était palpable. Tous avaient des mines déconfites. Stanley dit simplement deux phrases d'un ton calme mais sévère :

- Je ne vais pas vous le cacher, nous avons très peu de chances de nous en sortir. Confiez vos os à la nature et battez vous comme jamais ! Nos vies à tous en dépendent  !

Je compris alors rien à ces mots qu'une attaque se préparait contre le quartier général. C'était un véritable fiasco; les habitants du manoir étaient quasiment tous des élèves de Poudlard, une grande partie d'entre eux inexpérimentés. Comment expliquer aux parents que leurs enfants âgés de 11 ans allaient se battre et périr sans connaître le moindre sortilège de protection ou d'attaque ?

Je discutais avec d'autres membres de l'ordre pour nous repartir les tâches , qui allait faire quoi avec qui. J'envoyais également une lettre à St'Mangouste, destinée à Jane pour la prévenir d'urgence que nous allions avoir besoin d'elle et de tout le personnel de l'hôpital des sorciers pour soigner les blessés en temps venu.

Je décidais de garder le deuxième étage, avec quelques élèves des plus doués en magie obscure. Rehardant depuis la fenêtre, je vis la plaine humaine habillée en kaki et une rangée de tanks devant eux, prêts à tirer sur le manoir. Et cela ne tarda pas à arriver. Essayant de maintenir les enchantements, je récitais des incantations de démonologie pour faire apparaître des démons qui pourraient nous venir en aide. Malheureusement, je n'avais pas la concentration nécessaire pour que cela marche à cause des secousses et des vibrations causées par les explosions et bientôt ; je me sentis projeté au fond de la salle avec mes élèves. Une ouverture béante sur le mur. Les boucliers et sortilèges avaient cédé et ils avaient réussi à detruire les murs de la façade.

Je m'approchais du mur et vis que les soldats moldus approchaient comme une vague des murs du manoir. J'entendis mon frère Mehdi qui surgit de nulle part donnant l'ordre de charger et Goya était au sol, telle une guerrière utilisant le Paro Finctus, le bouclier magique le plus puissant pour se protéger et protéger les élèves qui l'accompagnaient tandis qu'ils attaquaient à leur tour l'ennemi en face de nous.

- Prenez les balais ! Allez les chercher ! Et retrouver les membres de l'équipe de quidditch, je les veux ici immédiatement ! ! - Ordonnais-je. Tous les élèves prirent leurs balais et l'équipe de quidditch au complet était présente aussi. - Nous attaquerons par les hauteurs !  Essayez de viser les tanks ! Massacrez ces sales sangs de bourbes ! Tuez les ! Et pas de quartier !

-OUAAAAAIIIIS !! - Criairent mes élèves chevauchant leurs balais et sortant depuis la brèche dans le mur derrière moi. Nous visions les soldats et les tanks, enflammant les véhicules et les chars, explosant les camions d'armes, tandis que les tanks, destabilisés à force d'essayer de nous viser, se tiraient dessus entre eux causant des dégâts monstrueux et tuant au passage quelques dizaines de soldats.

Mais ce boucan de métal qui brûlait et la fumée qui en sortait fit en sorte que les soldats se tournent vers nous et commencent à nous tirer dessus comme des canards.

- Retraite ! Retraite ! Ils sont trop nombreux, retournez à l'intérieur !  - gueulais je de toutes mes forces mais le bruit était trop intense et mes valeureux élèves perdirent la vie un à un, transpercés par les balles ou chutant depuis leurs balais avant de s'écraser sur le sol.

Moi même, impuissant devant ce spectacle et survolant comme possible pour vérifier s'il restait quelqu'un, je me pris une balle dans la cuisse. Je hurlais de douleurs et me dépêchais de rentrer dans l'enceinte du manoir pour éviter de me faire tuer.

Fonçant tout droit sur une baie vitrée, je passais au travers cassant en mille morceaux les cristaux et tombais en roulade sur le sol. Mon escadron venait de se faire abattre en voulant sauvegarder l'honneur des sorciers. On dira ensuite que les Serpentards sont des anti-héros !

Me relevant avec difficulté ; je déchirait mon pantalon pour voir l'état de la blessure. Cela pouvait aller. La balle était ressorti mais ne s'était pas aventurée très profondément dans ma cuisse et n'avait pas atteint l'os. Déchirant et déchiquetant un bout de tissus de mon pantalon, je fis un nœud avec autour de ma jambe pour stopper l'hémorragie. Je pensais à Jane. Elle saurait quoi faire si elle avait été là. J'étais heureux de la savoir en sécurité et j'espérais qu'elle n'aurait pas la folle idée de débarquer en plein combat.

Reprenant mes esprits et ma baguette, je partis en boitant vers les étages inférieurs où je commençais à entendre des bruits et des cris. Armé de courage, je me lançais au milieu des flammes et des balles perdus, des sortilèges que j'envoyais et que j'esquivais tant bien que mal vu mon état.

Je reconnus quelques membres de ma famille venus en renfort, notammentma tante Emmanuelle qui venait de faire exploser un char grace au sortilège confringo.

- Tante, que faites vous là ?! - Questionnais-je surpris de la voir.

- Goya a envoyé une lettre à tes parents pour réunir tous les membres de la famille et nous joindre au comb... baisse toi attention ! - elle lança un stupéfix sur un soldat qui voulait nous tirer dessus - De nous joindre au combat - finit-elle par ajouter. - Nous sommes tous là pour vous aider, du plus jeune au plus âgé !

Ému par cette fidélité et cette solidarité dont ma famille faisait preuve, je sentis une lueur d'espoir me gagner et je me lançais au combat binôme avec ma tante, puis avec Jason qui apparut au milieu de la pièce - Jason ! Comment nous ont ils retrouvé ? ! - Lui dis je en plein duel - Le manoir n'est pas sensé être visible que par les membres de l'ordre ?! - Il me répondit puis je m'éloignais de lui pour me battre en binôme avec Leah cette fois la soeur de Jason. Mais à un moment d'égarement, ni elle no mois fîmes attention à une explosion et le toit nous tomba dessus. J'eu juste le temps de la pousser et de m'éloigner avant qu'il ne s'écrase contre nous. Je me courbais pour protéger mes yeux de toute la poussière puis quand je les réouvris, Leah s'était prise un coup de feu de nulle part à la jambe et au bras, certainement par des snipers, et elle tomba en arrière, la tête la première contre un gros morceau de pierres.

- LEAH !!! - Criais - je. Je me revois encore courir vers elle. Le bruit des sangs de bourbes s'était dissipé et le calme était de retour. Je pris le corps de Leah et la mis en position latérale de sécurité. J'appliquais ce que ma compagne m'avait enseigné en premiers soins de medocomagie. Je pris ma baguette et lançais des étincelles rouges dans le ciel pour demander de l'aide.

Essayant de la ranimer avec des petites tapes en douceurs, j'entendis derrière moi des pas qui s'arrêtèrent avant de reconnaître la voix masculine d'Azar Forad qui se précipita vers nous et me pousa sur le côté.

- Non pas toi ! Pas toi ! Aller reviens gamine ! Reviens ! - Disait il la tenant dans ses bras. Je le regardais faisant son possible pour la maintenir éveillée puis il m'implora à sa manière de faire venir Jane et St'Mangouste.


- Va chercher Jane ! On a besoin de St Mangouste ! Bouges toi le cul.


- Ils sont déjà prévenus Azar ! - Répondis-je. Et quelques secondes plus tard, Jane et son équipe firent leur apparition en entrant
par la porte dans la salle où nous étions. Toujours très sonné par les événements, je vis Jane courir vers moi et me serrer contre elle. Je la pris dans mes bras, à peine conscient et réalisant enfin que si j'ai survécu c'était par miracle.

Sans échanger un mot, elle se détacha de moi me caressant le visage avec une main avant de s'agenouiller près de Leah, poussant Azar ur avoir l'espace dont elle avait besoin pour pratiquer sa magie. Le temps qu'elle finisse de s'occuper de la fille Eiwaz, j'étais parti en boitant à la recherche de victimes qui seraient encore en vie et ensevelies sous les décombres. Je retournais auprès de Leah et Jane une vingtaine de minutes plus tard, bredouille.

Je regardais Jane s'affairer sur le corps presque sans ie de Léah, souhaitant qu'elle réussisse à la sauver. Quand elle en finit avec elle, elle jeta un regard furtif sur moi de la tête aux pieds avant de stopper net au niveau de ma cuisse, remarquant le pantalon déchiré, le nœud autour de ma jambe et tout le sang qui commençais à sécher. Elle comprit que j'avais été touché.

Elle demanda à Harry Allauch de transporter Leah à St'Mangouste et se précipita vers moi pour me soigner. Elle retira le nœud que j'avais fais avec le bout de tissu, puis pansa la plaie avant d'y appliquer un bandage. Elle posa ses mains dessus et concentra sa magie en fermant les yeux. Une forte lumière blanche brillait entre ses doigts et réchauffait la blessure, anesthésiant un peu ma douleur.

- Tu ne dois pas marcher ou t’appuyer sur ta jambe ! - Me dit elle en se levant et prenant ses affaires. - Tiens une béquille. Tu vas devoir rester tranquille !


- D'accord mon amour, merci ! Fais attention à toi s'il te plaît !  - Elle s'embrassa avant de s'éloigner puis se retourner pour me crier de loin car j'étais sur le point de me lever - Et je te tiens à l’œil !!

Elle disparut de mon champ de vision puis je me levais enfin, marchant, ou plutôt, sautant sur ne jambe jusqu'à trouver un bout de bois assez fort et grand pour me servir de canne. Je fis le tour de l'étage et tombais nez à nez avec les membres de ma famille. Dieux soit loué les Bakkali au complet étaient vivants. Mère me dit qu'ils allaient tous se regrouper au château Bakkali et que nous devions tous nous confiner là bas; les Bakkali, les di Salvo, les Owen, les Harrinton, les Lupin, les Ombrages, les Lestrange, les Malfoy... toutes les familles faisant parti de près ou de loin à la nôtre.

Ils partaient devant pour protéger la demeure et la rendre encore plus dangereuse qu'elle ne l'était au départ.
Mon père  m'indiqua que Goya ne se sentait pas du tout bien et que je devais aller la voir, mais sur ma route, je tombais avec des élèves qui essayaient de faire sortir une de leur camarades de sous les décombres. Elle était gravement blessée, une digue était tombée sur ses jambes qui semblaient cassées et elle était à peine consciente.

Je les aidais magiquement à retirer la digue tout en la protégeant pour que rien d'autre ne lui arrive et avec ma baguette je faisais en sorte qu'elle reste totalement pétrifiée pour ne pas risquer de trop la bouger sous peine d'aggraver son état.

Une fois sortie, un des élèves parti chercher un infirmier de St'Mangouste qui prit le relais.
J'entendis alors crépiter le bruit d'un briquet qui avait du mal à fonctionner. Une fois, deux fois, trois fois,  et enfin à la quatrième il s'allumait et je vis Goya, sale et blessée laissant échapper une bouffée de fumer par sa bouche.

- Goya? - L'interpellais-je inquiété de la voir vaciller. Ses yeux virèrent au blanc et elle tomba à terre. En deux secondes chrono, je me retrouvais à côté d'elle, tenant sa tête.- GOYA ! GOYA ALLEZ RÉVEILLES TOI ! A L'AIDE ! ! - Criais je. - AU SECOUR ! J'AI BESOIN D'AIDE !  

Jane qui avait fini et revenait me voir m'entendis crier à l'aide et arriva en courant, Mehdi et Mycroft à ses côtés.

- Mais qu'est ce que c'est que ce bordel ?! - Lâcha Mehdi en se précipitant vers nous.

- Jane ! Vite, il faut faire quelque chose ! Elle est gravement amochée ! Mycroft, reste auprès d'elle pendant que j'aide Jane ! Mehdi, préviens JannaLynn, mère et père ont prévu un confinement de toutes les branches Bakkali dans votre château. Ils y sont déjà !

- Bon très bien ! - Dit mon frère en transplannant chez lui.

- Jane, nous allons devoir y aller aussi avec les enfants. Préviens ton père et ton frère, qu'ils se joignent à nous ! - Déclarais je à l'attention de ma fiancée qui faisait ses trucs de médicomage pour réanimer Goya. Elle me fit un signe affirmatif avec sa tête pour me répondre, trop concentrée avec ce qu'elle faisait.

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Teodora Lawrence
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyMer 1 Avr - 16:39

Poudlard avait été repris au main de l'ennemi. Non sans avoir perdu bon nombre des notre ainsi que, pour certaine, leur âmes. La mienne par exemple avait été perdu il y a plusieurs mois lors de notre infiltration dans le camp ennemi. En dépit de son francs succès et de bon nombre d'information recueillis nous avions laisser avec mon amis et adoré partenaire, notre peau et notre ame.

Justice avait été fait, nos alliés nous avais sauvée et quelque mois plus ardu avait repris Poudlard. Sans mon intervention. J'étais rester agarde et folle de rage. Mes parents m'avait enfermé dans un placard sans fenêtres impossible de me tirer de cette pièce avant leur retour. J'avais mis toutes mes connaissance magique, toute ma colère, tous mes pouvoir pour essayer de me sortir de cette maudite pièce sans possibilité. Ils étaient revenus triomphent. et moi je leur en voulait encore un peu même si avec le recul je savais pertinemment que participer à ce combat n'aurais fait que m'enfoncer dans ma dépression.

Des semaine plus tard j'étais redevenus presque moi même. sans pour autant vouloir parler de ces épreuves que nous avion traverser, j'avais rassembler assez de courage pour retourner voir mon mari en convalescence chez ses parents. Nous avions mis certaines choses a plats. d'autres restait en suspens mais j'avais le pressentiment qu'elle serait bientôt régler.

J'avais recommencer a vivre. Mon amie Malory me manquait mais je savais que nous avions besoins de temps l'une et l'autre. Si il n'en avait tenu qu'as nous, nous aurions élus domicile l'une avec l'autre dans une grotte loin de tous ces problèmes. Mais le courage, la force et l'honneur dictait notre conduite nous ne pouvions descendent pas abandonner nos amis et familles au blaireau qui avaient anéantis nos vies.

J'avais décider de transplaner quelques jours plutôt pour le manoir des Eiwaz en Amérique me demandant comment mon amis allait. En arrivant je sentis comme un malaise. Jason toujours froids et asociale me regardait de haut en bas m'annonçant qu'elle était partis, ne sachant quand elle rentrerais il me proposas de rester quelque jours.

Je réintégrais la chambre ou j'avais loger lors de notre sauvetage. L'atmosphère avait quelque chose d'étrange. Comme de la colère, de la haine mais palpable.

Tous les élèves de la maisons seprentard étais là, ainsi que les membres de la salamandre. J'étais malgré mon imiter pour les personne qui était la toujours sur mes gardes. ma baguette aux aguaient. Le soir venue je réussissait presque a me détendre durant le diner, a boire quelque verre de whisky tout en fumant des cigarettes avec mon ami Medhi.

Ce soir la je me couchais après avoir pris une bonne dose de somnifère, en espérant que morphé m'accueillerais dans ses bras plutôt que je ne pouvais l'espérer.

Je me réveillais vaseuse. J'avais surement trop pris de somnifère la veille. en proie a un énorme sentiments d'insécurité je me frottais les yeux pour essayer de connaitre l'heure et l'endroit ou je me trouvais. Manoir Eiwaz, Chambre, Somnifère. Ok jusque la je suivais mais qu'est ce que les professeurs pouvaient bien apprendre au jeune pour faire un bordel pareils. Je sautais dans mon jeans, enfilait mes rangers, rassemblait mes cheveux en queue de cheval, passait un pull et filait en attrapant ma baguette et allumant une cigarette.

Je n'eu pas le temps de passer la portes que trois énormes mecs, baraqués au possible et les yeux injecter de sang défoncèrent ma porte de chambre. Il ne fallait pas que je baisse ma garde. pour la première fois depuis notre sauvetage je devais me battre et j'avais peur. Et ma seule parades dans ses moment là c'était l'ironie.

- Excusez-moi? On ne vous as jamais appris à frapper avant d'entrer? Je vois que vos mamans ne vous ont pas appris la politesse.

Je pris une dernière bouffer de cigarette et jetais celle-ci pour partir dans un combat sans merci. Je ne me laissais pas déstabiliser par leur grandes stature. Je lançais des sort a tous vas, cassant la jambe d'un des trois, le ligotant tout en esquivant les balles de deux autres, volant leurs armes et tirant sur eux comme ils le faisait sur moi. Sans crier gare une balle m'atteignis à la jambes et ainsi que deux dans le bras je m'effondrais, ne cherchant même pas à m'achever les individus partirent me laissant pour mortes dans la pièce qui ressemblait a une chambre quelques heures auparavant. Des plumes voletait dans la chambre vestiges des oreiller et du matelas qui m'avais permis de dormir quelques heures plus tôt.

J'attrapais mes cigarettes. Si je devais crever maintenant ce serait avec une clope au bec. J'entendais le combats ce calmer en dessous. Ou alors c'était peut être moi qui commencer a sombrer dans les profondeur du coma. Une torpeur douce et enveloppante. J'avais de m'endormir, j'étais si fatigué. Toute fois j'entendis une voix arrivant a mes oreilles, criant mon nom. Je rouvris les yeux et je vis le visage de Malo' tout près du miens, elle m'aida a m'asseoir me calant contre son épaule, elle me fis boire un peu d'eau près l'avoir fait apparaitre. Elle hurla dans mon oreille, demandant du secours. Je lui fis remarquer que je n'étais pas en sucre et que j'allais m'en tirer toute seule. son regard ne soulevait pas négociation ni ceux des infirmiers venus l'aider, elle l'écartais et avec autorité, ayant bien compris que je n'allais pas docile, me dire de ne pas bouger. ils retirèrent les balles que j'avais reçu. Après avoir annoncer a Malo' de ne pas s'inquiéter qu'ils allaient me trnasferer a sainte mangouste, je lui criait pendant qu'elle déguerpissait:

- Je te jure que si tu ne m'envoie pas de hiboux pendant la semaine, je m'enfuie de Ste Mangouste et je te tue ! T'as compris Malo'?! pas de réponse mais je savais qu'elle m'avait entendu. Les infirmiers tourner vers moi me regardais en fronçait les sourcils... J'aurais peut être mieux fait de me taire en disant que j'allais me tirer...

Il m'attrapèrent chacun par un bras après avoir bander mes plaies, pour transplanter cers l'hôpital. par chance il m'avait laisser rassembler mon sac avant de partir.

Je fus allonger dans lit près d'autre blesser et ne me fis pas prier lorsqu'ils me dirent de rester calme et si possible de dormir. Le sommeil m'atteins quelques minutes plus tard après avoir formé une bulle autour de mes oreilles pour ne pas être déranger par les gémissement ou les cris des autres patients.  
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Sylvius Césarius
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyMer 1 Avr - 21:06

J'avais accepté de suivre Jason et de mettre ma baguette à son service.
Accompagné de nombres de nos amis tels que Harry, Hermione, Dean, Ron et bien d'autres, nous l'avions suivi dans le combat pour reprendre le château.

De nombreux combats avaient eu lieu et nous avions triompher. Non sans mal, non sans peine, non sans perte, trop nombreuses je dois bien l'avouer. Mon cœur saignait de tout ses morts, quelque soit le camp d'où ils venaient, j'étais dégouté de tout ce sang, dégouté de toutes ces vies perdues pour rien. J'étais persuadé que malgré tout ce qui nous opposait, les modlus et les sorciers pouvaient vivre en paix, ensemble. Nous l'avons fait pendant des siècles grâce au secret. Ce secret que nous avions perdu, ce secret qu'on avait volontairement laissé fuité.

Ces attaques, ces plans, ces désastres n'étaient pas innocents, pas un hasard. Il y avait un plan derrière le plan. Mes réseaux me le confirmaient quelque chose se tramait. Nous étions près à faire une action commune pour sauver notre monde mais nous avions repoussé ce plan pour suivre Jason. Désormais tout était prêt, mes amis des écoles du monde entier étaient derrière moi. La potion était prête mais nous avions besoin d'une diversion pour que les choses puissent s'accomplir. Pour que les équipes puissent se répandre dans le monde et disperser la potion dans les airs. C'était un plan énorme où de nombreux animaux seraient mis à contribution, Angus s'y préparait avec tous ses amis éleveurs.

J'étais retourné à Beauxbâton pour régler les dernières détails puis revenu à Poudlard pour la reconstruction. J'avais rappelé certains des anciens professeurs et tout le talent de ces personnes avait permis de rétablir des sortilèges de protection. Mais cela ne suffisait pas, alors j'avais demandé à l'ami, de feu mon père, le premier ministre britannique de bien vouloir mettre à notre disposition des forces armées. Poudlard était la preuve que l'amitié était possible et que nous pouvions nous entraider car 2 compagnies étaient arrivées ainsi qu'une française. Les choses allaient bien ici, je décidais donc de m'absenter pour rejoindre Jason avec qui je voulais partager ma crainte que tout cela ne soit qu'un leurre.

Je transplanais et tombais en plein cauchemar. Le manoir Eiwaz était en flamme, des corps étaient répondus un peu partout et je reconnus beaucoup de mes anciens élèves.
- Arhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh criais-je en me précipitant vers le corps sans vie de la jeune Héléna que j'avais eu en cours de vol pour sa première année. Elle était morte la baguette en main, le corps transpercé de balle.

Un peu plus loin, je vis le jeune Archibald le corps démembré. Plus loin encore un adulte que je ne connaissais pas là. Il y avait aussi d'autres personnes que je ne connaissais pas mais le manoir avait accueilli tellement de personnes que je ne savais plus qui était qui.

Je courus vers le poche et vis que St Mangouste était déjà là et travaillait. Partout on s'agitait, partout le désastre laissait place à l'urgence. Plus loin dans les escaliers, un corps de singe pendait, je ne le connaissais pas bien mais je savais qu'il s'agissait du majordome des Eiwaz, je pris ma baguette et décrochais le corps et vint le déposer doucement sur l'une des marches puis je vis un autre corps. Une boule me remonta de l'estomac et je me mis à vomir.

Un peu plus loin, le corps de Stanley Di Salvo gisait complétement démembré. Nous n'avions jamais été très proche, nous avions souvent été en opposition mais j'avais un profond respect pour lui. Pour ses qualités de meneur d'homme, de professeur et de chef de clan. Il était devenu un pilier de la salamandre et c'était important de le savoir auprès de Jason. Je m'approchais et fis ce que personne n'avait pensé à faire, je lui fermais les yeux.

- Stanley ! dis-je la voix brisée par l'émotion. Ton sacrifice ne sera pas vain et je suis sûr que les survivants le sont parce que tu étais avec eux. Je ne sais pas qui à fait cela mais cela ne restera pas impuni. J'essuyais une larme et me promit de prendre soin de sa femme et de ses enfants.

Je me relevais et montais les étages, partout un carnage, partout des flaques de sang, partout des cris, des larmes, de la douleur. Je continuais de monter et je vis Téodora Lauwrence Dursley qui était porté par des infirmières. Je m'approchais de la chef imfirmière.

- Oui Monsieur !
- Dès que cette patiente sera rétablie, vous l'envoyez à Poudlard !
- Mais ! Monsieur.
- Pas de mais ! Vous pourrez expliquer à Jane que c'est Sylvius Césarius qui le commande. Quelqu'un aura besoin d'elle d'ici peu et c'est à Poudlard qu'elle le trouvera.
- Je ne comprends pas Monsieur.
- Ce n'est pas grave ma chère, faites moi confiance et renvoyez cette patiente à Poudlard dès demain. Si elle insiste dite lui que Matti aura besoin d'elle. Elle comprendra.
- D'accord dit la femme hésitante mais convaincue par ma mine sérieuse.

Cela réglé, je continuais de monter les étages et je tombais sur Azar qui avait la mine grave.
- Azar ! Enfin je tombais sur une personne qui avait l'air de savoir ce qu'il s'était passé ici.
- Sylvius ! répondit simplement celui que j'avais si souvent combattu à l'époque où la source les avaient contaminé mais qui était devenu par la suite un compagnon 'aventure.
- Raconte moi ! Je sais que c"est dur mais raconte moi.
Il me regardait avec horreur, il semblait redouter de me dire quelque chose.
- Sylvius je ne sais pas comment te dire ça !
- Quoi Jason ??
- Non il est amoché mais il s'en sortira, c'est un dur comme son père. Jane et Malory sont à son chevet
- Ca oui, le même caractère de cochon. Si les filles sont avec lui, il est entre de bonnes mains.

J'arrivais à faire sourire Azar mais cela ne dura qu'une fraction de seconde.
- Non Sylvius, si ce n'était que cela, ça irait. Non, c'est bien pire.
- Tu m'inquiète !
- Tu peux ! Je suis désolé d'avoir douté de toi, mais tu avais raison, il y a bien un sorcier derrière les moldus.
- C'était inévitable, ils savaient trop de choses, quelqu'un les renseignait. Qui nous a trahi.
- Sylvius, Seth est en vie !
- QUOI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Seth mais quel Seth ?
- Le fils de Melkor et d'Arya !
- Non c'est impossible, il est mort.
- Sylvius ton fils charnel est vivant et il a vécu le même vieillissement que Jason.
- Merde ! Alors il les renseigne.
- Pas seulement mon ami, il a mené cette attaque et c'est un monstre de puissance. C'est lui qui a tué Stanley, mit Goya Ko et tué de nombreux élèves.

J'étais abasourdi parce que Azar venait de me raconter. Seth était en vie et avait reprit le combat de son père. Si embrigadement qu'ils avaient essayé de faire avec Jason avec lui avait marché et avait perduré depuis tant d’années, je n'osais imaginer ce qu'il devait penser de nous et avoir envie de faire.

- Azar, il faut prévenir tout le monde. Prévenir nos amis que des sorciers de l'ancienne secte noire sont encore en vie et agissent dans l'ombre. Ils ont su prendre possession de mon corps et y installer l'âme d'un valar. Je n'ose pas imaginer de quels pouvoirs à hérité Seth. Jason est-il assez en forme pour me recevoir tu crois ?

J'attendais sa réponde avant de savoir si je restais lui parler ou si je repartais directement car je devais aller voir Mat pour ui confier la mission que j'avais prévu de lui confier en voyant ce désastre mais que j'allais devoir modifier.
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Mehdi Bakkali
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyMer 1 Avr - 23:17

- Haaaa..euuuh.. hmmm ! - Baillais-je en m'étirant dans mon lit le matin venu. Je me redraissais contre le dossier du lit, encore assomé par la fatigue du réveil, baillant de nouveau, et me frottant les yeux. Je passais ma main dans les cheveux et regardait à droite, puis à gauche autour de moi. JannaLynn dormait encore.

Je restais en silence quelque minutes, le regard vide fixant le tapis, avant de souffler un coup et me décider à enfin me lever. - Bon, quand faut y aller... - J'empognais ma canne, posée près du lit. Celle qui autre fois servait à me donner du style avec son bois noir ébène et son manche en tête de taureau argentée, était devenue un élément qui faisait parti de mon quotidien depuis quelques jours.

Boitant légèrement, je pris mon peignoir sur le petit fauteil au fond de la salle et me dirigeais vers la salle de bain de la chambre, essayant de faire le minimum de bruit pour ne pas réveiller celle qui partageait ma vie depuis bientôt 20 ans.

Pénétrant dans la baignoire, je du soulever ma jambe droite pour pouvoir y entrer. L'eau chaude coulant sur mon corps nu, je m'allongeais dans la spacieuse baignoire attendant qu'elle se remplisse. Et je me remémorais cette bataille. Encore une bataille. Toujous une bataille. Et toujours à Poudlard. Cette école était définitivement maudite. L'eau coulant sur ma tête, la baignoire se remplit jusqu'à me couvrir le haut du torse. Je refermais le robinet puis je fermais les yeux pour les reposer, tête appuyé contre le bord en caoutchouc de la baignoire, rempli d'aire et qui servait de coussin.

Les images des sang de bourbes et leurs chars en feu, le sang giclant autour de moi, les sortilèges à tout va, les professeurs en lutte acharnée, les membre de l'ordre de la salamandre déchaînés comme jamais... Jason, Thaddée, Goya, Stanley, Sylvius, Dean Thomas, Philoména, Potter, Ron, Hermione, Céline, Shona... Tous avaient participé et à nous tous, unissant nos forces, nous avions réussi à récupérer la forteresse connue pour être le lieu le plus sûr dans le monde magique.

Et moi, Mehdi Hippolyte Bakkali,  je fut blessé tout comme ma soeur. Elle, elle avait fini sa course avec un bras en lambeaux à cause de l'explosion d'un obus. Moi, j'étais resté jusqu'à la fin. J'étais quelque peu sonné et avait quelque bleus sur le visage et le corps car comme vous le savez, je ne suis pas homme à me battre corps à corps, mais finissant la bataille avec succès et me dirigeant vers mes amis et famille pour les prendre dans mes bras, un piège à ours se referma sur mon pied, vestige datant de lorsque les moldus s'y étaient installé pour piéger les créatures de la forêt.

Lâchant un cri suivi d'un torrent d'injures, je fut immédiatement pris en charge par Sylvius, Jason et Thaddée, qui m'évacuèrent vers St'Mangouste où Jane qui est mon médecin traitant s'occupa de moi. Elle retira le piège en essayant d'éviter de faire plus de débris de mon tibia déjà en miettes. Elle fit tout son tralala de médecin et ils me laissèrent me reposer. Seule JannaLynn avait droit de me rendre visite ce jour là. Je vais mieux à présent, mais Jane a été très claire. J'allais légèrement boiter à vie. Voilà pourquoi ma fameuse canne ne me quitterai plus jamais. J'allumais une cigarette et expirais la fumée brûlante de mes poumons. Le silence régnait. Seul le crépitement du bout de ma clope rompait le silence.

*Toc toc toc* - Oui entrez ?
-Chéri.. Oh ! Non, pas dans la salle de bain.... - Dit elle de sa voix douce, avec une moue et un ton de réprimande regardant ma cigarette. -Tu as bientôt fini? - Questionna -t - elle.

- Oui, oui, je sors de suite, tu peux m'aider ? - JannaLynn approcha de moi et me retint le temps que je trouve bon appui pour me lever. Elle m'aida ensuite à enjamber la baignoire pour en sortir et me passa ma canne pour m'appuyer dessus. - Merci mon amour - Déclarais - je la regardant tout gérer à ma place, approchant mes serviettes, mon peignoir en soie argenté, mes habits... Elle faisait tout pour que je ne fatigue pas ma jambe. Je la pris par la main pour qu'elle arrête de courir dans tous les sens et l'embrassais en luis disant - Je t'aime. - Elle me répondit - Je t'aime aussi ! - Puis, front contre front, nous restions dans cette position quelques secondes, partageant un instant de calme, d'amour et de tranquillité, trois chose qui depuis quelques mois, se faisaient rare sous notre toit et à travers le monde.

Je pris ensuite la direction de la chambre pour m'habiller tandis qu'elle prenait sa douche à son tour. J'avais toujours pour habitude d'avoir Garde à Vous entre les pattes, mais le vieux dobermann nous avait quitté depuis quelques semaines, après 18 ans de longs et loyaux services. Je ne me faisais toujours pas à ce silence qui régnait depuis qu'il n'était plus là pour aboyer et me sauter dessus le matin pour sortir dans le jardin.

Une fois habillé, je ne pris pas de petit déjeuné, j'étais déjà extrêmement en retard. Je quittais Thorn Hill après avoir donné à Hander, l'elfe de maison toutes les instructions de la journée et me dirigeais vers Le Chemin de Traverse où j'achetais un exemplaire de la Gazette du Sorcier puis pris les réseau des cheminets de Gringotts pour aller à Poudlard.

Avec quelques professeurs, et malgré les indications de Jane concernant ma jambe, nous avions pris l'initiative de commencer les travaux de reconstruction de l'école.

Baguettes aux mains, nous les faisions bouger de haut en bas, de bas en cercles et de cercles en rectangles, faisant voler et flotter, craquer et coller, unir et solidifier chaque pierre, chaque colonne, chaque brique ou tuiles une à une pour redonner forme à l'immense château.

Arriva le moment de faire une pause durant laquelle je profitais pour faire plus ample connaissance avec ma collègue Philoména, que je ne connaissais pas plus que ça, sirotant une bonne bière au bur et brûlant une cigarette. Nous parlâmes plus ou moins de ce que deux personnes qui se connaissent un minimum parlent. Je compris que feu sa mère, Victoria, était en faite une de plus proches amies de mes parents, chose pas si étonnante finalement.

Cependant voilà. En fin d'après midi après une superbe journée, je m'apprêtais à rentrer chez moi lorsque mon tatouage commença à me piquer avec intensité. - Oh non, ce n'est pas le moment... - Dis je pour moi même et continuant de réparer une fenêtre de la salle commune de Poufsouffle, dernière bricole à faire avant de rentrer retrouver ma concubine et ma fille. Mais la tatouage commença sévèrement à me brûler, et la n'était pas normal. Comprenant que quelque chose clochait, je transplannais en abandonnant mes collègues et me retrouvais au manoir Eiwaz, en plein affrontement contre des moldus.

- Leah ! Que se passe-t-il ?!

- Les moldus nous attaquent, et ce sont des militaires cette fois ci ! Nous ne sommes pas assez nombreux ! - Elle s'éloigna en courant. - ET MERDE ! - Implosais-je, les yeux rouges de rage. Des étudiants de serpentard passant par là s'arrêtèrent et me regardèrent.  - Et vous deux, je peux savoir ce que vous regardez?! Disparaissez ! - Je rejoignis Stanley. On m'avait dit qu'il était dans la salle de réunions de la plus grande tour. Et effectivement il était là,  dans sa tunique orientale bleu roi avec des ornements dorés, on aurait dit un imam.

Les blindés des sangs de bourbes réussirent à faire tomber les boucliers magiques qui protégeaient les murs et les soldats commencèrent à avancer vers nous. - CHAAARGEEEZ !! - Criais je, indiquant qu'il était temps que nous répliquions nous aussi. Des sorts et des enchantements provoquaient leurs effets sur les soldats qui tombaient un à un.

Pour riposter, ceux là nous envoyèrent des machines à tuer volantes, toutes petites, mais très nombreuses et surtout redoutables. J'invoquais mon feudeymon qui prit sa forme de pégase pour les détruirepar le feu, mais ils en arrivaient de partout. Nous fûmes contraints de nous replier à l'intérieur.

N'étant absolument pas psychologiquement prêt à me battre et affaibli par ma jambe, je récitait des maléfices voués à faire bouger la nature. Des racines surgirent attrapant des soldats et les enterrant sous terre, d'autres lianes les prenaient et les balançaient au loin avec violence ou les écartelaient, mais c'était sans compter le lance flammes qu'ils avaient. Ils brûlèrent chaque racine et chaque liane jusqu'à allumer un véritable brasier dans le jardin du manoir.

Je descendis à la recherche de Thaddée lorsque je suis tombé nez à nez avec un soldat armé avec une mitraillette. Je stoppais net :

- Dites bonjour à mon petit copain ! Serpentsortia ! - Et d'un mouvement sec de ma baguette un cobra royal s'enroula autour du cou du soldat et se mit à le mordre au visage, lui infligeant des graves lésions et injectant son venim.

Je pris la mitraillette quand le soldat tomba à terre me mot à tirer dans l'air pour disperser un peu la foule. Et c'est là que je le vis. Ce sang giclant en petites taches contre les murs, les cris étouffés d'un corps poignardé et les grognements sourds d'un véritable assassin.; je prononçais Avada Kedavra, la formule magique la plus noire pouvant exister et un rayon de lumière vert jaillit de ma baguette et alla mourir sur le dos de la personne qui martelais à coups de couteau le corps de Jason, mon meilleur ami.

Boitant jusqu'à lui aussi vite que mes jambes me le permettaient, je me.mis à genoux à côté de lui, regardant effaré ce massacre et Jason qui convulsait crachant du sang. - Aïe aïe aïe aïe !!!! Jason, écoutes moi, reste avec moi ! - Lui lançais je en enlevant ma cape et l'appuyant sur ses plaies pour stopper le sang qui sortait abondemment. - Allez ma couille, ce ne sont que des égratignures après tout, tu as déjà survécu à pire, tout comme moi ! Allez ! ... EST CE QUE QUELQU'UN PEUT M'AIDER ? ! À L'AIDE !  IL Y EN A UN GRAVEMENT BLESSÉ ! ! - Criais je regardant des deux côtés pour voir si quelqu'un arrivait. Je continuais de bloquer le sang avec ma cape mais celle ci commençait à être imbibée. Jason bougeait ses lèvres mais rien n'en sortait, pas le moindre son. - Quoi? J'entends pas mec, fermes la et accroches toi, quelqu'un finira bien par arriver...BORDEL DE MERDE ! AU SECOURS !!! - Hurlais je plus fort pour attirer l'attention. - Jason je te hais ! Tu le sais ça ? Je devrais être chez moi à l'heure qu'il est avec ma famille et me voilà ici à te torcher le sang comme si tu avais eu tes règles !  Toujours à me faire des coups à l'envers... Tiens souviens toi quand je t'ai laissé la Panther sans que tu sois autorisé à conduire une voiture magique. Tu te rappelle quand tu as failli nous tuer en prenant un sens interdit et que deux autres voitures arrivaient en face à toute allure? J'ai eu envie de t'étriper ce jour là ! Ou quand je t'ai présenté mon amie Magnolia et que deux jours plus tard je te trouvais dans son lit? Je me rappelle c'était ta première fois ! Hah ! Et toi qui disais vouloir attendre la personne adéquate ! Que dalle ! Des paroles en l'aire hah ! - Je commençais à débiter quelques uns de nos bons souvenirs ensemble pour le garder éveillé et éviter qu'il ferme les yeux. Ce n'est qu'en continuant à lui raconter de bons moments comme  quand j'ai fini dans l'abreuvoir des chevaux ou quand il me confia ses sentiments envers Malory que, regardant toujours autour de moi, surveillant l'arrivée de quelqu'un, que je vis Fumseck, cloué au mur par les ailes. Même lui n'y avait pas échappé. La rage me brûlait au plus profond de mes entrailles. Jamais ma haine envers cette sous race de sangs de bourbes n'avait été aussi violente. - EST CE QUE QUELQU'UN M'ENTEND ? ! ON A BESOIN D'AIDE PAR ICI !!

Sauvés. J'entendis un pas léger approcher. Me tournant vers la personne en question, je vis qie c'était Azar. Il regarda Jason horrifié.  - Où étais tu? - Demandais je presque en mordant. Il ne répondit pas. - Putain... ! - Soufflais - je constatant que le sang ne cessait pas de couler. Puis arriva Malory. Enfin ! Elle aussi m'avait entendu gueuler. Elle se précipita vers nous et me posa toutes ses questions.

- Tu vas bien ?? Tu n’as rien ?? Qu'est ce qui s'est passé ?

- Oui je vais bien, non je n'ai rien et il y a eu la mort, voilà ce qui s'est passé ici... Les sangs de bourbes ont attaqué et nous avons perdu.

Elle se décala un peu et elle vit que Jason saignait abondemment. Je la laissais me remplacer tandis que je me levais et allumais une cigarette. Je marchais en rond quelques secondes quand Jane Harrinton arriva dans a chambre de Jason, qui était la pièce où nous étions. - Bonsoir belle soeur - dis je à son attention quand elle manqua de se cogner à moi en pénétrant dans la salle.  - Jason, tu es entre des bonnes mains mon pote. Ta chérie et le docteur Harrinton vont te remettre sur pattes ! - J'ignorais s'il m'entendait ou s'il comatait.

Je pris ma canne et déambulait dans le manoir en ruines soufflant sur ma cigarette jusqu'à croiser Mycroft le mari de Goya. Il m'accompagna voir Sylvius, qui venait d'arriver sur les lieux. Il se tenait dehors en face d'un cadavre. Ce n'est qu'en m'approchant de lui que je le reconnu. Stanley, par terre, mort, complètement fracassé. Qui aurait pu croire un jour que Stanley mourrait de cette manière ? Qui aurai pu croire un jour que Stanley mourrait tout court?!

Sylvius lui referma les yeux et je estais silencieux face à la dépouille de mon cousin. Mon beau frère dit quelques mots.


- Stanley ! - dit il la voix brisée par l'émotion. - Ton sacrifice ne sera pas vain et je suis sûr que les survivants le sont parce que tu étais avec eux. Je ne sais pas qui à fait cela mais cela ne restera pas impuni.

Mycroft et moi enveloppâmes le cadavre avec une puissante magie pour le préserver et le déplaçames en sécurité jusqu'à le présenter à sa famille. Hana et moi avions été proches lorsqu'elle était mon enseignante mais avec le temps et la distance, nos relations n'étaient plus les mêmes. Nous ne voyons plus que pour les grandes occasions et nous passions toujours un excellent moment. Je ne me voyais pas lui annoncer la mort de son mari mais je devais le faire.

Mycroft et fûmes rejoings par Jane qui comme nous, cherchait Thaddée. Nous l'entendîmes appeler au secours et nous précipitammes vers lui, le trouvant à terre avec une Goya grièvement blessée et évanouie.

- Mais qu'est ce que c'est que ce bordel ?! - Crachais-je oubliant ma jambe et tombant à terre près de mon frère et la soeur.

- Jane ! Vite, il faut faire quelque chose ! Elle est gravement amochée ! Mycroft, reste auprès d'elle pendant que j'aide Jane ! Mehdi, préviens JannaLynn, mère et père ont prévu un confinement de toutes les branches Bakkali dans votre château. Ils y sont déjà !

- Bon très bien ! - Dis -je en transplannant chez moi. Il était extremement tard et je trouvais JannaLynn toujours réveillée, habillée prête à me rejoindre. - Chérie que fais tu?

- J'allais partir me battre avec vous, ton père me l'a demandé. Je suis heureuse que tu sois sain et sauf ! - Elle me serra contre elle et je la pris fort dans mes bras.

- Mon coeur, nous devons aller au château dès demain matin. Stanley est mort, je vais rédiger une lettre et l'envoyer immédiatement à mon père pour lui dire que nous arrivons demain et lui demander de faire venir Hana et les jumelles. Prends tout ce dont tu as besoin et aussi pour Louise pendant que je me lave. Goya a été gravement blessée mais nous la verrons demain si elle survit à cette nuit.

Je partis me laver et ensuite j'écrivis la fameuse lettre destinée à mon père pour prévenir de notre arrivée à Fort Bakkali prévue pour le midi et annonçant la terrible nouvelle de la mort de Stanley. Mycroft se chargerai de le transporter jusqu'au château où une cérémonie serait célébrée en son honneur pour lui rendre hommage.

Une réunion importante devait se tenir avec toutes les branches de la famille et toutes les familles de sang pur du pays. Des décisions radicales concernant les moldus devaient être prises et même si je les hais plus que quiconque, nous n'avions pas besoin de nouveaux messis planifiant un autre génocide.
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptySam 4 Avr - 13:19

Des mois que nous étions dans le manoir Eiwaz, des mois que nous nous entrainions et au final, aucun de nous élèves de Serpentard, eûmes le droit d'aller récupérer notre école, Poudlard. Nous étions assez furieux contre notre directeur de maison qui nous maintenaient enfermés pour notre sécurité. Lui et les autres partaient en guerre pendant que nous révisions nos cours. Les examens n'avaient pas été annulés malgré les événements. Évidemment, il fallait avancer dans le cursus scolaire comme nous le pouvions et réussir nos années pour passer à la suivante et ainsi de suite. Moi, je devais réussir mon année pour quitter une bonne fois pour toute cett école de fous et partir ailleurs en Angleterre apprendre le métier de tireur d'élite à la baguette pour devenir chasseur de primes pour le comptendu ministère de la magie.

J'avais l'intention de vérifier en premier bord si les deux professeurs Bakkali, frères de leur état malgré qu'il n'y ai aucune ressemblance physique entre eux, n'avaient pas eux aussi une coquette somme d'argent sur leur tête. Non seulement je fis cela à cause de la famille dont ils font parti mais également pour leur personnalité sombre.

Pour le moment, je devais me concentrer sur mes cours... Et je réussirai certainement à me concentrer si ces cloches pouvaient - ARRÊTER DE SONNER !! - Finis-je par crier le fond de ma pensée.

Tous les regards se tournèrent vers moi et je devins rouge de honte. Les cloches continuaient de sonner et un garde du manoir nous demanda de nous regrouper d'urgence dans le hall de la demeure.

Une fois arrivé, entouré de mes camarades Serpentards, je distinguais Stanley di Salvo, le vampire et chef de l'Ordre de la Salamandre. Il travaillait également au ministère et était sujet à de nombreuses critiques et controverses, acclamé par certains et haï par tant d'autres. Chaque semaine son nom apparaissait quelque part dans les pages de la Gazette du Sorcier.
Il se tenait auprès d'autres membres de la Salamandre, parmi eux mon professeur de magie noire.

Monsieur di Salvo nous expliqua que les moldus étaient à nos portes et qu'un combat violent pouvait.. non: Allait éclater. Tous fûmes pris de panique. Étant préfet en chef des Serpentards mais également élève de septième année, j'allais faire parti des élèves qui allaient devoir se battre sans nous laisser le choix.

Quand tous les adultes se dispersèrent allant chacun occuper un poste, les plus jeunes des verts et argent furent pris d'une hystérie générale. Tous pleuraient, criaient, hurlaient, et couraient dans tous les sens. Gaspard, Sarah, Gal et moi, les préfets de la maison essayions de les calmer sans succès. Ne supportant plus le bruit et le ramdam autour de moi, je décidais de péter une durite pour la première fois de ma vie.

- VOS GUEULES !! Et écoutez moi bien  ! C'est dans le calme et dans l'ordre que nous aurons une chance de na as nous faire tuer ! Les premières, deuxième et troisième année, je vous veux dans la crypte du manoir. Cependant elles et ceux d'entre vous qui veulent combattre, je ne vais pas vous l'interdire, mais c'est à vos risques et périls ! De quatrième à septième année, vous êtes tous prêts au combat ! Aillez du courage et montrez moi que nous n'avons pas subi cet entraînement dont on s'est tous plaint en vain ! Prouvons à nos professeurs que leurs enseignements nous ont servi, et qu'ils n'ont pas fais tout ce travail pour rien ! - Je marquais une pause, les yeux désorbités et le visage rouge avant de continuer, bougeant mes bras et me déplaçant dans l'atrium au rythme de mes paroles et au ton de ma voix. - Ça fait des semaines que vous dites être prêts à lutter ! Le moment est venu à présent ! Assumez vos paroles et montrer que les Serpentards sommes aussi dignes que n'importe quelle maison à faire preuve de courage et de nous placer du bon côté de la barrière ! Et honnêtement, imaginez la gueule de notre directeur de maison quand il verra que ses réveils aux aurors pour nous entrainer fatigués et le ventre vide nous ont appris quelque chose, lui qui nous a toujours considéré comme incompétents et inaptes au combat ! Montrons lui qu'il a tort et qu'au contraire il peut être fier de nous tous !

La foule d'élèves réussit à se calmer et après encore quelques paroles encourageantes, tout le monde se plaça là où il devait se placer. Certains élèves accompagnèrent Miss Bakkali à la devanture du manoir, d'autres se placèrent à chasue entrée et à chaque terrasse de la demeure, et pour finir, certains élèves moi inclu prenions place sous les ordres du professeur Thaddéus Bakkali.

Les moldus furent les premiers à ouvrir les hostilités. Des tanks et des bombardiers commencèrent à bombarder la maison Eiwaz, qui pour le moment était protégée par des sortilèges de protection sur les solides murs de pierre. Le manoir allait et venait dans tous les sens, secoué par le choc du métal soufflé qui explosait jusqu'à faire tomber les barrières de protection.

Depuis les fenêtres ouvertes, nous pouvions observer cette immense vague couleur kaki se précipiter vers nous et visant tous droit devant eux. Ils étaient entrain de mitrailler Miss Bakkali et son groupe, mais elle les protégeait avec un bouclier tandis que les élèves ripostaient.

Avec le professeur Thaddéus, nous partîmes tous en vol de balais vers les blindés pour les démolir. Jettant des Confringo et des Explosio, sur l'amrée ennemie, je ressentais un certain dégoût envers les deux espèces, sorciers et moldus. Étant un sang mêlé, je n'arrivais pas à me décider si je devais être ou contre qui. Pour le moment, je luttais du camp des sorciers car les moldus avaient décidé de nous faire la guerre, mais le contraire n'est pas impossible, surtout sous les ordre de Mehdi Bakkali, devions nous attendre à un soulèvement sorcier à n'importe quel moment et boulverser les choses lus que ce qu'elles ne le sont déjà.

Pris par mes pensées en plein vol, je fut réveillé par des tirs qui nous étaient destinés. Je voyais quelques uns de mes amis perdre l'équilibre et tomber de leurs balais avant de se démolir sur le sol, j'entendais les os de leurs corps se casser et des flaques de sang se former autour des cadavres. J'esquivais les balles ennemies en volant en zigzag essayant de retourner dans le manoir en sécurité, mais ne faisant pas attention et volant trop près du sol et des ennemis, un viseur de tanks me coupa la route et je me vis partir en arrière et tomber au sol. Mon balais continua de voler seul avant de finir sa course par terre et broyé par les machines de guerre moldues.

Je me retrouvais seul, vivant, en territoire ennemi, de l'autre côté du parc du manoir. Des soldats moldus arrivèrent et me souleverènt du sol violemment. Ils m'embarquèrent de force tandis que je remuais dans tous les sens, dans une petite tente. Et là, attaché sur une chaise en bois, je fut victime de la cruauté des hommes.

Cela a commencé par une giffle, un coup de poing au ventre, des coups au visage, et durant toute la durée de l'affrontement, je subis les sévices de ces hommes que me ressemblaient à moitié. Ils ne me posèrent aucune question. La torture et les coups qu'ils m'avaient infligé étaient gratuits. Pour passer le temps et décompresser.  Je compris aux médailles qu'ils arboraient fièrement qu'il s'agissait des hauts gradés qui restaient là tandis que les soldats nous tuaient et se faisaient tuer sans que perosnne ne se soucis d'eux.

Quand le calme revint, je ne ressemblais plus à rien. Le visage tuméfié, le corps bleu, du sang coulant de ma bouxhe, mon nez cassé et mes yeux gonflés, tout mon corps et toute mon âme brûlaient. Non seulement on m'avait passé au tabac, mais pour garder un souvenir de cet instant, ils me rasèrent le crâne.

Mes cheveux longs et ondulés n'étaient à présent qu'un souvenir. En cet instant précis, j'aurai souhaité devenir un simple souvenir aussi, mourir pour que cet enfer cesse, mais il n'en fut rien.

À la fin, on me jeta dehors et ils repartirent, me laissant pour mort dans l'allée du jardin.  Je ne me souviens pas de ce qui s'était passé par la suite. je me rappelle m'être réveillé à St'Mangouste, mes deux parents auprès de moi.

Ma mère passait sa main en douceur sur ma tête,  me souriant et les yeux rouges, montrant qu'elle avait pleuré, et la fatigue apparente sur les rides  autour de ses yeux prouvaient qu'elle avait passé la nuit à veiller sur moi. Mon père, lui, parlait avec les docteurs dans le couloir.
Je ne le voyais que depuis la fenêtre. Aucune parole ne sortait de ma bouche ; impossible d'émettre le moindre son tellement mon corps était meurtri. Ma mère me chuchotait doucement des mots doux avec sa voix douce, grave et chaleureuse.

On me laissa partir chez moi en Irlande avec mes parents pour récupérer mes forces physiques et mentales doucement, avant de revenir à la charge, plus fort et plus puissant que jamais.

Mon père me raconta que la défaite avait été cuisante, que beaucoup de mes amis avaient péris, amis qui avaient pour habitude de passer des week end chez moi en Irlande et que mes parents appréciaient.
Je jurais alors de me venger et de les venger. Ce crime ne pouvait rester impuni.
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Jason Eiwaz

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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyJeu 9 Avr - 19:15

La purge mise en place par le gouvernement américain avait été un succès. Ce massacre où le sang avait coulé à fléau et pris de nombreux vies au Manoir des Eiwaz ne faisait qu'empirer la situation dans lequel les deux mondes vivaient. Cette demeure âgé de quelques centaines d'années n'avait jamais été autant détruite. Bien qu'elle avait connu de nombreuses batailles au sein de ses murs. Jamais le repaire de la Salamandre n'avait connu la défaite. Jamais l'ordre n'avait subie des pertes comme elle venait de le subir. Jamais la Famille Eiwaz n'avait été attaqué et humilié à ce point là. Mais le monde évolué et les temps changeaient à présent. Il n'y avait plus d'Honneur et de respect envers les adversaires. Tous ses protocoles et traditions étaient du passé. Ce qu'il comptait maintenant était de faire du mal et d'éliminer toute menace face au camps dans lequel on s'était positionner.

En effet, Jason, dernier membre masculin de la Famille Eiwaz se retrouver de cette situation où la haine régner. Ayant subit de nombreux coup de couteau à l'abdomen et de nombreux coups au violent au visage. Ce dernier était dans un piteux état. Ce dernier sentant le sang couler entre ses doigts et passant le long de ses cuisses sur le sol. Il sentait la chaleur s'évacuer de son corps et un froid glacial l'envahir tout le long de ses membres. Sa vue commençait à se dégrader et il commençait à voir flou. Assis contre un mur, entendant d'énormes bruits d'éclats et de balles sifflant entre les murs de sa maison. Il essayait de se relever pour venir aider les siens. Mais malgré la rage qu'il avait en lui, son corps était meurtrie et l'empêchait de faire quoi que ce soit. Un air de chanson commençait à resonner au fond de son esprit. Ces notes musiques tirait de la chanson "Amazing Grace" faisait référence à l'enterrement de son père, où une chorale s'était rassemblé pour la chanter en son Honneur et surtout rendre hommage à ses origines américaine. Si Jason n'était pas de ce monde à ce moment présent. C'était grâce aux souvenirs dans la pensine qu'il y avait pu assisté. Les souvenirs de ses parents lui avaient appris énormément sur son identité et n'avait fait de que confirmer son envie de s'affirmer et de continuer ce que son parrain Sylvius Césarius lui avait appris.

C'était donc la fin pour lui. Il ne resterait plus que Leah pour protéger l'Honneur de la Famille Eiwaz. Il ne resterait plus qu'elle pour essayer d'agrandir la famille et que celle-ci continue de demeurer. Quand soudain une ombre s'approcha de lui rapidement, il n'arrivait pas à distinguer les formes du visage de la personne. Mais c'est à la voix qu'il reconnut son meilleur ami Mehdi Bakkali venant lui apporter de l'aide. Sentant les mains du Sorcier venant se mettre fermement sur son ventre pour compresser les chaires. Il pouvait l'entendre hurler pour obtenir de l'aide. Cependant, Jason étant tellement mal au point, il n'arrivait pas à lui parler et sentait que la situation lui échapper. Jason avait subit de nombreuses blessures lors des combats et batailles auxquelles il avait participer. Il avait risquer sa vie également à nombreuses reprises. Mais jamais il n'était aussi proche de la mort. Alors qu'il commençait à perdre connaissance et ses yeux commencèrent à se fermer délicatement. Mehdi le secoua pour le maintenir réveiller et qu'il reste en vie. Mehdi tentait par tous les moyens de sauver son meilleur ami en essayant de lui parler et le distraire. A vrai dire, c'est deux hommes totalement opposé par l'origine et les convictions de leurs familles étaient devenu proche suite à cette guerre. Etant des simples potes à la base en rigolant et faisant quelques bêtises. Avec le temps, ils étaient devenue plus que ça. Ils étaient devenue des frères d'armes comme ils l'étaient Nelson et Sylvius. Ils étaient des frères de sang à présent par le pacte qu'ils les reliés à la Salamandre. Eiwaz ne l'avait jamais dit à Bakkali mais au fond de lui, il aurait sacrifié sa vie sans aucune hésitation pour sauver son ami. Et si Jason réussissait à vaincre la mort et à être toujours en vie. Il ferait tout son possible pour garder son pote en vie.

Toutes fois, ceci n'était pas gagner, puisque essayant de parler à Mehdi suite aux nombreux souvenirs qu'il venait de lui évoquer du sang dégurgita de sa bouche. Mehdi lui essuyant la bouche gentiment et continuant de le maintenir éveiller s'arrêta de parler brusquement. Ne voyant pas grand chose, Jason compris qu'une autre personne venait de rentrer dans la pièce quand il entendit une autre voix. Une voix en détresse qu''il lui était familière et mais qu'il n'arrivait pas à reconnaitre tellement elle était en sanglot et qu'elle trembler. C'est lorsque des mains vinrent prendre sa tête pour les mettre sur ses genoux qu'il reconnu immédiatement Malory. La douceur de sa peau et l'odeur familière de son parfum ne faisait que confirmer son ressentie. Il ne l'avait pas revu depuis son départ du Manoir suite aux actes diaboliques qu'elle avait subit. N'ayant aucune nouvelle d'elle, il savait juste qu'elle était partie voir un certain Dullac. C'était les seules sources que lui avait communiqué Bassey à son retour avec le Phénix. Alors qu'il pouvait entendre la voix de la Sorcière le rassurer. Son audition commençait à lui jouer des tours aussi. Un voile blanc rosâtre envahissait son regard petit à petit et ses yeux se fermèrent.


~ Hôpital Saint Mangouste ~

Des sons retentissaient de toutes parts et des cris hurlaient de plus en plus fort. Jason présent dans le Manoir Eiwaz essayait de repousser ses assaillants mais l'Histoire se terminer toujours de la même façon. Il se retrouvait au sol dans son sang. Etant impuissant, Jason hurler en lui de colère, de tristesse et de rage. Il essayait de se battre mais perdait à chaque fois. La scène recommençait toujours de la même façon et se terminer toujours pareils. Il n'arrivait pas à défendre son Manoir et il manquait à ses engagements envers ses habitants.

Ce dernier étant dans le coma depuis quelques jours, il était au fond d'un lit à l'Hôpital de Saint Mangouste. Etant en sueur et bander à plusieurs endroits. Il avait une bande autour du front, ainsi qu'a chaque membres inférieurs et supérieurs de son corps. Son abdomen étant bandé aussi, la Dr Harrinton avait pu refermer des plaies avec sa magie blanche mais avait été obligé de saturer quelques plaies tellement elles étaient multiples. Sa magie étant puissante, jamais le corps de Jason n'aurait pu y résister à autant de magie en lui. D'autant plus, qu'il souffrait déjà assez comme ça et il était souvent en sueur avec des montées de fièvres. Etant dans son sommeil et très souvent agité par ce qu'il avait dans l'esprit. Celui-ci, ne se réveiller pas. Malory, Mehdi, Azar, Céline et Sylvius également étaient venu lui rendre visite l'un après l'autre. Mais il ne s'était pas réveiller malgré leurs paroles à son attention.

Revivant à chaque fois la scène en boucle et n'arrivant pas à triompher de ses ennemies. Un détail fut différent au moment que Mehdi vint lui porter son secours. Jason vie Bassey le singe, le majordome du Manoir Eiwaz. Ce dernier marchant avec sa canne, se contenta de lui tendre la main et de lui dire :


" Debout Jason ! Ce n'est pas votre heure ! Levez vous ! Le combat n'est pas finit ! "

Cette scène électrochoc fit que Jason se réveilla en sursaut dans son lit. Les yeux grands ouverts, le front ressuilant de sueur et le cœur palpitant à fond. Son corps lui faisait mal et il le ressentait jusqu'à ses os. Etant perdu et désorienté, il pu voir seulement deux personnes à son chevet avec le sourire en train de le regarder. Mehdi et Malory étaient présent à en voir le visage, ils étaient heureux qu'ils soit réveiller. Mais la seule chose qui préocuper Jason, c'était le singe :

" Où est Bassey ? "

Mais avant que Malory ne puisse lui expliquer ce qu'il s'était vraiment passer. Mehdi fut plus rapide et lui avoua qu'il était mort, ainsi que Stanley Di Salvo. Dans un moment de folie, Jason se leva de son lit en détachant toute perfusion et tomba à même le sol. Rouvrant à la même occasion ses plaies à son abdomen, il hurlait de rage en essayant de se relever :

" Non ! Pas lui ! Pas lui ! Ils n'avaient pas le droit !

Luttant pour se relever tout en pleurant, Mehdi et Malory essayèrent de l'aider à se relever mais il les repoussa violement et commença à se diriger vers la sortie de la pièce dans laquelle il se trouver actuellement. Cette pièce équipés de nombreux lits et de rideaux pour séparer chaque blessés regroupés tous les membres du Manoir Eiwaz. Alors que Malory et Mehdi hurlait pour qu'il revienne à la raison. Essayant de le retenir par le bras et de le raisonner. Ce dernier se débattait et continuait de marcher tant bien que mal en se tenant le ventre et laissant une trainée de sang derrière lui. La douleur étant terrible et lui faisant mal, sa rage était tellement forte en lui qu'il arrivait à dépasser ses limites et il n'avait qu'une idée en tête, c'était de retrouver ses assassins et de les tuer. Sauf qu'une personne sortit d'un compartiment avec une jeune femme dans un lit. Cette jeune femme était Goya Bakkali et l'homme aux cheveux blonds platine commença à résonner Jason :

" Retournes dans ton lit Jason ! Ils seront vengés en temps voulu ! "

Mais n'écoutant pas le membre de la Salamandre et essayant de le contourner. Azar fut pris d'un moment de colère et se mit à réagir à la situation :

" Aussi têtu que ton père ! Tu me laisses pas le choix ! "

Brandissant son bras en arrière et lui assenant un énorme coup de poing dans le nez. Jason tomba ko net au sol. Azar le ramassant par terre avec les deux autres Sorciers, ils le remirent dans son lit. La Dr Harrinton le soigna de nouveau et c'est quelques heures plus tard qu'il se réveilla de nouveau face à Malory et Mehdi qui cette fois-ci lui racontèrent ce qu'il s'est passé durant son absence. Etant mis sous tranquillisant, Jason ne pouvait plus trop bouger et apprécia le moment avec sa compagne et son meilleur ami.
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Mehdi Bakkali
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyJeu 9 Avr - 23:59

Avec JannaLynn nous nous étions réfugié au fort de la famille que dont nous étions à présent les propriétaires après que mes parents nous l'aient légué. Toute la famille Bakkali s'y était réuni avec d'autres familles de sangs purs comme les Black, les Malefoy, les Owen et les Lestrange, tous partageant le même sentiment horripilant envers les moldus. Ne voulant pas voir éclore un messi aniquilateur de moldus dans les rangs sangs purs, je me dépêchais de mettre fin à toutes ces idées de destruction massive des moldus. Moi même je ne me reconnaissait pas dans mon discours; j'ai toujours préché la destruction de cette espéce et je les ai toujours méprisés, mais sans eux, qui allions nous traiter de sang de bourbes?

Bref. Quand chacun fût rentré chez soit, JannaLynn et moi montâmes dans notre chambre pour essayer de concilier le sommeil, mais autant vous dire qu'après l'attaque subie au manoir des Eiwaz, il fallait être un inconscient pour arriver à fermer les yeux. La nuit fût longue et je me tournais et retournais sous les draps en soufflant et soupirant à cause de la chaleur et de l'humidité de cette nuit de printemps dans cette ville et dont j'avais perdu l'habitude. Je me levais au milieu de la nuit et enfilait une kandora (tunique marocaine), légère et quasi transparente pour laisser l'aire circuler librement autour de moi et envelopper mon corps. Je mis un de mes peignoirs en soie, et, bâton de marche à la main, je partis voir ma petite Louise, qui dormait paisiblement dans son petit lit à baldaquins.

Je pris place sur le sofa sous la fenêtre par où entrait la brillante lumière de la nuit et je regardais mon heritière aux boucles blondes entrain de roupiller accrochée à sa peluche comme un bébé au sein de sa mère. Était ce réellement une bonne idée de ramener un enfant au monde avec tout ce qui arrive dans ce monde de fous? Je n'aimais absolument pas ce que prévoyait le futur. L'idée de tout abandonner et prendre ma famille et partir loin de toutes ces guerres et problèmes devenait chaque jour et chaque soir plus attrayante.

Perdu dans mes pensées, trop inquiéter à réfléchir à des solutions qui sur le coup me semblaient correctes puis la seconde d'après absurde, je m'appuyais sur ma canne et me levais pour quitter la chambre de ma fille en silence pour ne pas la réveiller.  Je dévalais doucement les escaliers du fort en direction du grand boudoir et une fois arrivé, je mis de la musique pas trop forte, juste assez pour l'entendre depuis la véranda juxtant la salle. Je pris un verre de whisky sec, une cigarette et partis prendre place sur la balancelle, regardant le jardin inerte, terreux, rugeux, sans plantes ni animaux, sans âme, buvant à petite gorgées ce fameux whiky. Une fois ma cigarette allumée, Hander, le chef des elfes de maison arriva.

- Le maître a-t-il besoin de mes services? - demanda le vieil elfe de maison qui était à mes ordres depuis ma première année à Poudlard. - Non Hander, tu peux y aller, merci. - Répondis je soufflant toute la toxicité de cette énième clope de la journée.


- Le lendemain -

Ce fût ma fille qui à sept heures et demie du matin, me fît sursauter avec ses cris et ses pleurs, appelant de sa petite voix "Maman, papa !!" Sans crier garde et cheveux en bataille, j'enfilais mon peignoir et courru jusqu'à sa chambre. - Louise? Qu'est ce que tu as ma chérie? - demandais je m'asseyant près d'elle et la posant sur mes genoux. - Tu as fais un mauvais rêve ? - JannaLynn débarqua également à toute allure. - Oui - répondit notre fille de deux ans et demi qui commençait à formuler des phrases. Elle se frottait les yeux pendant sue je lui caressais le dos et appuyais sa tête contre mon torse pour qu'elle se concentre sur ma respiration. - Ça va aller petite princesse, c'est passé - Dit sa mère en lui caressant les cheveux et essuyant ses larmes.

Nous n'avions rien dormi JannaLynn et moi mais la journée devait commencer. Après avoir pris une douche et bu un café sorcier, nous transplannâmes à St'Mangouste, où nous sommes allés voir les nombreuses victimes de l'attaque. Il devait être dix heures du matin. Je pouvais reconnaître mes élèves et leurs parents. Certains d'entre eux n'avaient que quelques égratignures ou un bras cassé, mais la plus part d'entre eux étaient branchés et perfusés de partout. Je saluais les parents de mes élèves qui autres fois s'étaient assis aux mêmes tables que moi à Poudlard, puis nous prîmes la direction de la chambre de Goya après avoir été renseignés par un aimable infirmier. Elle était là, allongée sur un lit, la partie supérieur de la tête entièrement enroulée dans un bandage, son nez semblait allez. Elle allait encore avoir besoin de beaucoup de repos pour se remettre de toute la violence que son corps tout frêle avait subi, mais Jane s'occupait de sa belle sœur personnellement donc nul besoin de s'inquiéter pour l'état de santé de Goya, sans parler du docteur Kénaël, qui était un excellent chirurgien et qui certainement s'était occupé pendant la nuit de lui remettre l'épine du nez en place.

- Bon ben moi je vais prendre un café. - Je laissais JannaLynn avec mes parents, Mycroft et Calix, qui était venu voir sa mère. En ouvrant la porte de la chambre je tombais sur Azar Forad. Je lui mis une tape à l'épaule pour l'inviter à rentrer et me dirigeais vers la cafétéria au dernier étage de St'Mangouste. Je regardais à droite et à gauche pour voir si je ne tombais pas sur une tête familière et je vis arriver vers moi ma meilleure amie, Malory. Ah Malory, tu n'as pas eu une vie bien tendre pensais-je la voyant arriver. - Un café miss Swan? - Demandais - je servant deux mugs à rabord sans la regarder et sans attendre sa réponse. Swan, elle ce nom de famille en horreur, le nom des moldus qui l'avaient élevée, mais elle savait que quand je l'appelais comme cela, c'était exprès pour l'enquiquiner. Je me tournais vers elle et lui tendit un des mugs qu'elle prit en me remerciant.

- Mon frère m'a dit via Jane que Jason est ici. Tu sais où est sa chambre? - Elle me répondit pendant que je soufflais sur mon café noir encore brûlant pour le refroidir. - Très bien, allons y. - Bras dessus bras dessous, nous nous dirigeâmes vers une grande salle où se tenaient des compartiments, lit par lit, séparé par des rideaux. Décidément c'était devenu un véritable un hôpital militaire. Jason était là, dans l'un d'eux, il commatait comme un légume. Malory et moi restâmes près de lui en silence. Des infirmères venaient de temps en temps mesurer les constantes mais le fils Eiwaz ne payait pas de mine. Jason et moi étions devenus amis quand la Secte Noire avait été décimée. Étant le petit frère de mon amie Leah, je le voyais comme mon petit frère également, et cette amitié se créa entre nous et nous devinmes très proches. Je le savais capable des pires folies pour moi tout comme j'étais capable de tuer pour te protéger. Mais le sortir d'un coma, ça, je ne pouvais faire autre chose qu'espérer; espérer et prier pour lui.

Retournants vers la chambre de Goya, je tombais des nues lorsque je la vis. Celle que je ne voulais pas croiser. Celle qui avait le plus perdu dans la famille, celle à qui j'allais devoir annoncer que Stanley était mort, qu'elle était devenue veuve et que ses filles n'auraient plus de père: Hana Lupin di Salvo. Elle avait un air inquiet et semblait chercher quelqu'un. La voyant dans cette position, dans cette recherche qui n'aurait pas de résultat, je décidais de marcher vers elle et lui annoncer la terrible nouvelle. D'un pas décidé, je m'approchais d'elle et une fois à sa hauteuf, ses yeux dans les miens, rien ne sortit. J'avais la bouche entre ouverte maus aucun son ne s'en échappait. Ses yeux gonflés par la fatigue cherchèrent en moi une réponse qui finit par se manifester. Je fermais les yeux et respirais un coup avant de lacher la bombe:

- Stanley... Stanley est mort, Hana. Toutes mes condoléances; je suis désolé... - J'ouvris les yeux et je vis dans les siens une étincelle s'éteindre, comme une digue se rompre et faire tomber tout ce qu'elle soutenait. Voulant me montrer rassurant, je l'enlaçait avec mes bras mais elle se détacha de moi, manquant d'air et se dirigeant vers la porte de sortie. Hana et Stanley n'étaient pas connus pour être le couple le plus calme du monde et malgré leurs différences et leurs querelles incéssantes, loin d'être idéaux, ils s'aimaient. Oh oui, Stanley ne jurait que par sa femme, il l'idôlatrait. Je la rejoignis et voyant son état, de glace, je lui dis - Il sera vengé Hana, je te le promet. Toi et les filles pouvez compter sur JannaLynn et moi pour tout ce que vous voudrez, nous sommes de la même famille !

Elle ne me répondit pas. Je décidais de la laisser seule, le temps qu'elle reprenne ses esprits. Je discutais avec Jane que je croisais en allant voir Goya puis je rentrais chez moi avec ma compagne pour commencer à préparer le château à accueillir les membres de la Salamandre et ceux qui restaient de Serpentard et ne voulaient pas ou ne pouvaient plus rentrer chez eux. Le fort avait été reconstruit de la tête au pied et des pièges magiques et des enchantements et des maléfices avaient été mis en place, assez nombreux et suffisamment puissants pour que fourmi comme éléphant arrivent à se faire tuer s'ils essayaient d'entrer. Sans verser du sang pour affaiblir l'intru, impossible de franchir les murs du chateau.


- Deux jours plus tard -

Fort Bakkali était prêt à accueillir les anciens résidants de manoir Eiwaz. Nous avions accompli un excellent travail pour refaire toute la décoration en installant des lits, des bureaux, aménageant des salles de sort et d'entrainement aux arts martiaux et JannaLynn eut la brillante idéé de faire installer dans le fond du terrain un champ de tires pour nous entrainer aux armes moldus. Le bien par le mal, obtenir la victoire en gagnant les moldus à leur propre jeu. Une véritable fortune fût dépensée et mon compte personnel de Gringotts commençait à manquer de fonds, alors j'appliquais le maléfice Gémino dans mon coffre pour non seulement le protéger mais également décupler mes biens.

Nous avions également fixé une date pour enterrer tous ces morts qui attendaient de reposer en paix pour de bon. Les enterrements devaient avoir lieu demain pour les élèves morts et les membres de la Salamandre. Et plus tard dans la journée, quand il y aurai moins de soleil, les funérails de Stanley auraient lieu, en présence de toute la communauté vampire, sa femme, ses filles, le clan di Salvo et Volturi, ainsi que toutes les personnes qui souhaitaient être présentes.

Pour l'heure, je devais rejoindre Malory à St'Mangouste. Elle passait son temps au pied du lit de Jason, pour veiller sur lui et ne prenait que quelques courtes heures pour rentrer chez elle se reposer. Arrivé avec un termos rempli de café sorcier, du vrai cette fois, et pas ce liquide nauséabond que l'on sert dans la cafet de l'établissemen, je la vis qui regardait le visage de Jason. Elle passait sa main sur levisage de mon ami et elle essuyait toute la sueur qui perlait dessus avec un mouchoir. Son rythme cardiaque était accéléré mais avant que je ne puisse appeler quelqu'un à l'aide, Jason ouvra les yeux. - Ahah !... - Un rire m'échapa et je l'étouffais avec ma main. Ce n'était pas du tout approprié. Je m'approchaus de lui et Mlory mais la première chose qu'il ft fût demander où était Bassey, le majordome. Un silence planait autour de nous mais j'intérrompis Malory qui venait à peine d'ouvrir la bouche pour répondre - Autant être franc avec toi Jason, tu le sauras tôt ou tard; Bassey est mort eeeet Stanley aussi. Pouf, disparus !

- Non ! Pas lui ! Pas lui ! Ils n'avaient pas le droit ! - répondit Jason en se levant, faisant tomber tout le matériel où il était branché et tombant par terre rouvrant ses plaies. Je posais mon café et me précipitai vers lui avec Malory pour l'aider à se relever mais une fois debout il nous repoussa et se mis en marche dans la salle, en direction de la sortie tandis que Malory et moi protestions pour le ramener à la raison - Jason tu ne peux pas quitter St'Mangouste tu es beaucoup trop faible ! - Criais je depuis ma position avant de me mettre à le suivre pour le rattraper. Malory lui dit quelque chose à son tour mzis il n'écouta pas. Ce n'est qu'en passant en face de la chambre de Goya et que je sortis dans le couloir que je vis Azar lui asséner un coup de poing dans la figure et le mettre ko. - Il y a des moyens moins barbares d'arrêter une personne, sombre crétin !  - Lançais je ironiquement à Azar tandis que je me penchais au sol avec Malory pour soulever Jason et le remettre dans son lit. Quelques minutes plus tard, Jane avait fini de le soigner et l'avait mis sous sédatifs pour le tranquiliser. - Merci Jane. - Lui dis je quand elle sortait. Jason se réveilla et nous retrouva Malory et moi auprès de lui. Ma meilleure amie racontait à Jason, mon meilleur ami, e qui s'était passé durant son absence. Nous passâmes un agréable moment tous les trois puis arriva le temps de les quitter pour leur laisser un peu d'intimité. J'avais encore beaucoup de détails importants à régler avant les funérails de Stanley.


- L'heure est venue de se dire adieu -

Tous vêtus de noir, nous suivions la calèche tirée par des licornes noires où reposait le corps de Stanley. Hana ouvrait la marche, accompagnée par sa grand mère et ses deux filles, les filles de Stanley. La garde personnelle des Volturi nous couvrait des possibles attaques moldus. Tous en silence, nous marchions dans ce chemin de gravillons, les faisant crépiter sous notre poid à chaque pas que l'on faisait. Stanley étant vampire, il devait être inhumé dans l'église de la nuit, là où se recueillent les créatures des ténèbres.

Une fois arrivés, la sorcière vaudou Mambo Marie prit les choses en main et, suite à un discours de Marcus Volturi, l'ancêtre de Stanley suivi par les mots émouvants d'Hana, elle poussa la barque où Stanley reposait couvert par un linceul vert émeraude et Moi ainsi que les autres membres de la Salamandre comme Azar, Thaddée, Jason et Goya lançâmes des flammes avec nos baguettes, incendiant la petite embarcation qui navigait vers l'au delà.
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Goya Bakkali
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyVen 10 Avr - 18:22

- Oh la vache.... j'ai la tête qui tourne.... - Ouvrant mes yeux doucement, tout était flou l'espace de deux secondes, le temps que ma vue s'adapte à la lumière blanche accrochée au plafond qui me brûlait les pupilles. Défilant mon regard à gauche et à droite doucement, je vis que toute ma famille me regardait. Tous les proches en tous cas. Plissant les yeux et essayant de remonter mon corps en m'appuyant de mes mains sur le matelas inconfortable pour m'adosser contre le mûr, ma mère remonta les oreillers pour m'acomoder. - Qu'est ce que vous fichez tous ici? - Demandais je la voix broyée par la fatigue et resonnant en échos dans mon crâne. Je mis mes mains sur mes tempes pour me les masser et je sentis une couche dure et rugueuse autour de ma tête. Regardant mes bras, je vis que j'étais sous intraveineuse. - Qu'est ce que...? Mais c'est quoi tout ça ?! C'est quoi tous ces fils?! - Je commençais à paniquer mais mon père me prit la main pour me calmer. - Ma chérie tu as vaillamment lutté hier chez les Eiwaz, mais ton adversaire fût plus fort que toi. Ce sorcier, Seth, est une brute ahurie, il t'a martelé de coups et a jeté ton corps dans le vide depuis le premier étage. - Des flashbacks violents me revenaient à l'esprit tandis que mon père continuai d'expliquer ce qui était arrivé. - Tu es tombée tête la première et ton crâne a été fissuré, mais tes frères ainsi que la petite Jane ont réussi à te ramener ici juste à temps.

Je me souvenais de tout, oui. Je me souviens des armes, des soldats, des morts, du sang, des corps, des viscères, les cadavres démembrés, éventrés, trucidés, criblés de plomb, et je revoyais encore Seth jeter Stanley du haut de la tour et le bruit de son corps en de cristal quand il explosa en touchant le sol, ses dernières paroles "Dis leurs que je les aimes"... Tout tournait en boucle encore et encore dans mon esprit. - Madame? - Demanda une infirmière me tirant de mes pensées. - Madame, je dois mesurer votre tension, vous permettez? - Dit-elle avec toute la douceur du monde. Je me laissais faire sans répondre. Mycroft et Calix arrivèrent . - Maman ! - S'écria mon fils devenu un jeune élève de première année en se jetant dans mes bras. - Doucement, doucement mon trésors. Tu vas bien ? - interogeais je avec un ton dénué de sentiments. Je n'avais pas la fibre maternelle et faire l'effort de faire semblant dans mon état... non. - C'est à toi qu'il faut demander ça, maman. Oh ! Ton nez n'est plus cassé ! - Je me figeai sur place. Les yeux désorbités, je cherchais unenréponse dans les yeux de mon mari et celle ci arriva - Oui, tu as eu le nez cassé durant la bataille, mais le dr. Kénaël s'en est chargé. Tu es toujours aussi belle ma chérie, ne t'en fais pas ! - Il déposa un baisé sur mes lèvres pour me rasurer.

- Bon, ben moi je vais me prendre un café !
- Dit Mehdi et ouvrant la porte, Azar entra. Nous étions devenus proches lui et moi. Les filles en général ont un meilleur ami gay, moi le miens, c'est Azar, un homme d'un certain age, charmant mais il y avait ce coté brutal en lui qui m'énervait par dessus tout, il pensait régler tous ses problèmes à coup de droites et yeux au beurre noir, épuisant... Mais ce que j'admirai en lui, c'est sa loyauté envers les siens. Il était comme moi, toujours prêt à en découdre avec quiconque ose faire du tort à ses être aimés. Je ne lui connais pas beaucoup d'amis. En vérité hormis Nelson Eiwaz, il ne m'a jamaisparlé de ses autres amitiées. Et j'ignore également s'il avait quelqu'un dans sa vie. Je me rends compte en fzit avec ce coup sur la tête que je ne le connais pas du tout en fin de compte ! - Azar, tu es venu aussi - Déclarais-je la voix trainante.

Il entra dans la chambre présentant ses hommages à mes parents et saluant mon mari, passant une main dans les cheveux de mon fils et vint me demander comment je me sentais. - Oh tu sais, je suis plus résistante que j'en ai l'air !

Jane arriva pour voir si tout allait bien. Tandis qu'elle m'éxaminais, je pris sa main dans la mienne. - Merci - Chuchottais - je. - Tu diras au docteur Kénaël que je le remercie également. - Elle me répondit puis commença a retirer le bandage autour de ma tête pour voir l'état de la brêche et changer les pansements. Le bandage étant trop épais, elle le coupa à l'aide d'un sortilège doucement pour ne pas me blesser. - Coupes moi et je saignerai du Dior ! - Plaisantais je.

Quelques jours plus tard, j'étais prête à quitter l'hôpital et rentrer chez moi à Londres. Rangeant mes affaires aidée par Azar et Mycroft, nous commençâmes à entendre la voix de Mehdi et de son amie Malory qui essayaientnde retenir Jason. Arrivé à au niveau de la porte de ma chambre, Azar le freina et tenta de le raisonner.


- Retournes dans ton lit Jason ! Ils seront vengés en temps voulu ! - Je regardais la scène refermant mon sac à main et c'est là qu'Azar retint Jason qui essaya de le contourner et lui colla une beigne en pleine figure qu'il n'eu pas le temps de dire merci. - Aussi têtu que ton père ! Tu me laisses pas le choix !

- Il y a des moyens moins barbares d'arrêter une personne, sombre crétin !  - Lança Mehdi à Azar. Lui et Malory, essayait de remettre sur pieds Jason puis un infirmier vint prendre la relève et emmena le garçon dans son lit. - Pfff... Lamentable...- Soufflais je devant le spectacle qui venait d'avoir lieu.- Mycroft? Partons ! - Appiyée sur le comptoir de la récéption, je sortis les gallions nécessaires pour payer ce séjour peu souhaité et je rentrais chez moi.

Le lendemain dans l'après midi, nous nous retrouvâmes tous à Paris, en France. Stanley allait être inhumé. Nous suivions tous en silence la calèche tirée par des licornes noires en direction du fleuve menant aux eaux du Styx, où une petite embarcation amarrée attendait à ce qu'on dépose dedans le corps inanimé de notre cher Stanley. Les Volturi protégeaient nos arrières contre les attaques moldues que nous pouvions subir. Hana, sa femme, se tenait droite comme un pilier, chacune de ses filles dans une main et sa grand mère à ses côtés. Je m'approchzis d'elle et lui dis en retirant mes lunettes. - Hana, je voulais te dire; Stanley m'a demandé de prendre soins de toi et de tes filles juste avant de mourir. Il m'a également chargée de te dire qu'il vous aimes. - Hana me remercia et je lui souris avant de reprendre ma place.

Mambo Marie, prétresse de l'église de la nuit, poussa l'embarcation dans l'eau et les membres de l'ordres nous alignâmes tous, visant vers le ciel des boules de flammes qui descendaient dessus, l'enflammant et transformant ce qui restait de Stanley en souvenir.
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Thaddée Bakkali
Professeur de Magie Noire
Thaddée Bakkali


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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptySam 11 Avr - 2:11

Je ne vais pas vous la refaire depuis le début. La bataille au quartier général de l'Ordre de la Salamandre avait été un désastre pour nous comme pour le reste de la communauté magique anglaise et américaine. Beaucoup de morts dans nos rangs, beaucoup de blessés, beaucoup de sang versé. Et le plus malheureux dans tout cela, c'est que le reste du monde suivait.

Quatre jours s'étaient écoulés depuis la bataille. Quatre jours durant lesquels ma femme et son équipe avaient soigné quelques centaines de personnes, moi inclus. Pour rester au plus près d'elle, j'envoyais les enfants dans le Derbyshire chez leur grand père maternel et me suis installé dans sa chaumière. Au moins le soir si tant est qu'elle pouvait se libérer, elle pouvait rentrer et trouver un bon repas chaud pour lui redonner de la force et dormir quelques heures avant de s'attaquer de nouveau à des journées interminables à St'Mangouste.

Moi, je n'y suis pas souvent allé à l'hôpital. Deux fois à tout casser pour voir Goya et Jane puis je retournais à ma besogne, voir comment les choses évoluaient à travers le monde. Notre chef avait été assassiné et nous avions organisé ses obsèques, maintenant il s'agissait de controler autant que possible ce déferlement de violence dont faisaient preuve les sorciers autant que les moldus dans les rues de nos villes.

À plus d'une reprise durant ces quatre jours, ma jambe allant mieux, je sortais faire des rondes avec un ou deux acolytes et si nous tombions sur une agression sur sorcier, le moldu agresseur finissait en pièces.

Gardant toujours un oeil sur les infos sorcières comme moldus, j'eu le soulagement de voir cependant que pas toute la planète était sujette à cette folie meurtrière. Certains pays, majoritairement d'Afrique comme le Maroc, la Mali, l'Égypte entre autres avaient décidé au contraire de commencer à cohabiter ensembles, moldus et sorciers, main dans la main. La Palestine et le Japon aussi étaient de ceux là, mais malheureusement l'Europe quasiment entière et les États Unis ainsi que certains pays asiatiques comme la Chine en avaient décidé autrement. Les gouvernements moldus avaient établi une chasse aux sorcières et les ministres sorciers avaient levé toute interdiction d'usage de magie noire ou de magie simple sur les moldus. En d'autres termes, tout le monde était à la merci de tout le monde. Seule l'Angleterre se terrait encore, en l'absence du ministre Oz Addams et suite à la mort du seul être capable de prendre des décisions à sa place, nous étions plongés dans l'anarchie la plus complète. Chacun faisait ce qu'il voulait sans aucun contrôle, les sorciers se retrouvaient chez les moldus et vice versa.  

Partout dans les rues, des images apocalyptiques apparaissaient. Des corps brûlés, criblés de balles, empalés, criucifiés, découpés... Et une odeur de mort, de feu et de sang enveloppait l'atmosphère la rendant irrespirable.

Il fallait que ce désastre cesse. Sujet de polémique sous notre toit, Jane était d'avis contraire au mien. Selon elle, nous étions parfaitement capable de cohabiter avec les moldus si eux comme nous étions capables de faire des efforts et de réussir à nous pardonner mutuellement les torts que nous nous infligés. Moi j'étais d'avis que les sangs de bourbes devaient disparaître définitivement pour enfin avoir la paix dans laquelle nous vivions et que nous ne trouvions plus nulle part.

Un soir, alors que je rentrais de Fort Bakkali à la chaumière de Jane pour lui préparer un dîner, je tombais sur deux moldus qui étaient entrain de passer au tabac une sorcière sans défense. Ni d'une ni de deux, j'envoyais un Confringo sur les deux lâches et ils furent expédiés de l'autre côté de la route. Je m'approchais de la sorcière en courant pour l'aider. Elle avait résisté à leurs armes grâce à l'enchantement Protégo, mais à présent nous étions deux contre deux.

Les moldus revinrent à la charge et brisèrent le bouclier magique,  m'obligeant à devenir un peu plus méchant. Je laissais la sorcière s'occuper de l'un d'eux tandis que j'infligeais le doloris au deuxième qui se tordait de douleur au sol.

Ne lâchant pas prise, je vis que la sorcière avait fini par se défaire de l'autre et elle disparut. Mais me demandant où elle était passée, j'entendis - Everte Statim ! - Et je reçus un sortilège en plein ventre qui m'envoya valser au loin.

Un peu sonné, je me mis à analyser la situation. On venait de m'attaquer, une voix féminine, sorcière, defendre un moldu. Une ennemie?

Me levant avant de me prendre une tollé, je vis le sang de bourbe déguerpir et une femme aillant un visage familier arriva le pas sûr, baguette en main pointée vers moi, prête à me mettre une tollé. - Expelliarmus ! - Le sortilège sortit de ma baguette et se heurta contre celui qu'elle m'avait envoyé, créant un Priori Incantatum. Ni elle ni moi avions l'intention de flancher. - Pourquoi défends tu ces sangs de bourbes? Est tu une née moldu?! - Questionnais - je concentré, le bras tremblant à cause des secousses du prior incanto. - Une née moldu, moi? - Elle explosa de rire mais tenait encore son sortilège bien fermement. - Dis moi plutôt pourquoi toi, tu tues des moldus? - Répondit elle.

Ce petit jeu pouvait durer encore longtemps mais ma patience atteignait ses limites. Je déviais le sortilège vers le mur d'une maison abandonnée qui tomba en miettes, surprenant mon adversaire et je fis apparaître des cordes avc le sortilège Incarcerem qui l'attachèrent en entier.

- Trêve de plaisanteries. Qui est tu? - Interrogeais je sous un ton inquisiteur. Mes yeux devinrent bleus - blanc tellement la colère grimpait en moi. La sorcière m'analysa de la tête aux pieds. Ses yeux bleus azur, cette machoir carrée finie en pointe, ces joues creuses... Elle me faisait penser à Mehdi et à maman.

Quand elle finit de me toiser, ses yeux se rivèrent sur mon avant bras gauche, là où je portais la marque des Ténèbres de l'époque de Lord Voldemort. Elle me regarda dans les yeux un bref instant et explosa de rire.

- Qu'est ce qui te fais rire autant ?! - Grognais je baguette visant son visage. - Ce qui me fais rire autant? Espèce de con, tu ne reconnais pas ta soeur ? !

- Ma sœur ?... Je n'ai qu'une sœur et... Attends, quoi? - J'étais perdu. Je me souvint tout d'un coup que Mehdi avait une sœur jumelle en effet, et qui avait fugué à l'âge de 14 ans car elle ne supportait pas les idées de notre famille. J'avais 12 ans à l'époque. Je lui pris son bras et relevait sa manche. Plus aucun doute possible, ce visage, cette voix, cette allure, ces yeux et la marque des ténèbres sur son avant bras, il ne pouvait s'agir que d'une seule personne. Réalisant que je m'étais enfin rendu compte de qui elle était, elle commença à bouger sa tête en affirmation, avec un sourire, identique à celui de Mehdi.

- Édith ?!
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Hana Lupin Di Salvo

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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptySam 11 Avr - 18:55

Stanley avait quitter notre demeure depuis quelques heures maintenant, me disant qu'il devait parler avec les membres de la salamandre au manoir des Eiwaz. J'avais donc pris mon temps ce jour là, flânant au grés de mes envies dans notre hôtel particulier parisiens. Sentant l'ennui monter je mettais décider a rejoindre mes filles et ma grand-mère dans leur cachette. Je le laissais une note a l'intention de mon mari pour qu'il ne soit pas surpris de mon absence a son retour de réunion et je transplanais.

Ce fût une belle après-midi. Nous avions décider de faire de la pâtisserie toutes les quatre. différentes sortent de gâteaux furent confectionné, des madeleines, des cookies, des sablés... J'avais aussi deux nouvelles sortent de gâteau une Natalia et Astrid pleine de farine et de beurre. Une fois ces deux gâteaux redevenues des petites filles assoiffées de bêtises en pyjama, je les montaient et les installais pour une bonne nuit de sommeil après leur avoir lu une histoire de monstres et de princesses.

Je redescendais dans le salon et dégustais les délicieux biscuits confectionner plus tôt dans la journée avec une tasse de thé tout en papotant avec ma grand-mère. La réunion de Stan' avait du être plus longue que prévue car je n'avais toujours pas de nouvelle de lui.

Après de longues heures a papoter, à lire et à manger nous avions décider d'un commun accord qu'il nous fallait dormir pour être en pleine forme pour gérer les deux monstres qui me servait de filles le lendemain.

Ce fût justement les dis monstres qui vinrent me tirer de mon sommeil le lendemain matin. Natalia vint ce lover dans le creux de mon cou comme le petit être fragile qu'elle était encore alors qu'Astrid m'écrasait de tous son poids. Cette journée allait encore être riche en émotions et il allait falloir que je redouble d'efforts pour trouver de quoi occuper mes filles.

Un dernier baiser déposer sur le front de Natalia dont les cheveux rosir de plaisir, il état encore un peu compliqué pour elle de gérer ses pouvoirs de métamorphomage. J'ébouriffais les cheveux brun d'Astrid et me levais pour que tous le monde puissent déjeuner et se préparer. Par la suite je filais me préparer moi même avant que mes filles ne fassent tourner leur grand-mère en bourrique.

J'étais entrain de ranger notre collation lorsque j'entendis frapper a notre porte. Sur mes gardes je sortis ma baguette et allais ouvrir. Le reste de la maison étant à l'étage je ne me focalisais que sur la porte et la personne qui se trouvait derrière. Je brandis avant même de découvrir que la personne qui ce trouvait derrière la porte n'étais nulle autre que l'oncle de Stan' et par alliance le miens. Que venait il faire ici. Sa mine était grise. Sans un mot il me fit signe de sortir de la maison. "accio cigarette", il allait me falloir ça au moins pour survivre a ce que Raphaël allais me dire je le sentais.

J'en allumais une et l'écoutais une fois assise sur le bancs devant la maison a son côté:

- Hana, il faut que vous veniez nous rejoindre ta famille et toi au manoir des Bakkali. Nous t'expliqueront tous en détails la bas mais dis a ta grand mère de préparer les valises et quelqu'un viendras la chercher. Il faut que tu vienne avec moi sur le champs.

Sans plus de cérémonie, j'écrasais ma cigarette attrapait mon écharpe et mon perfecto tout en montant trouver ma grands mère.

- Grand-mère, prépare les bagages, on change tous de domicile. Quelqu'un viendras te chercher on file vivre au manoir des Bakkali... On se rejoint la bas, ils ont besoins que je vienne le plus rapidement possible. Vous deux je compte sur vous pour être sage et pour aider Grand-mère.

J'embrassais leur tête et soutint le regard d'Astrid pour la dissuader de faire des bêtises en mon absence. ni une ni deux je transplannait vers la demeure de mes cousins. J'entrais dans le hall et poireautais le temps de voir un visage familier. Ce fut celui de Medhi qui apparut en premier. Je m'approchais de lui, avais sa mine sombre des mauvais jours, des très mauvais jours.

Je n'eu pas le temps d'entamer la conversation qu'il me dit:

- Stanley... Stanley est mort, Hana. Toutes mes condoléances; je suis désolé...

Le vide en moi ce fit. Si c'étais encore une de ces mauvaises blague, elle était de très mauvais gout et je lui casserais la gueule. Mais ça n'avais pas l'air d'être une blague. Je manquais d'air, il faisait trop sombre ici, beaucoup trop sombre. Il fallait que sorte de la !

- Il sera vengé Hana, je te le promet. Toi et les filles pouvez compter sur JannaLynn et moi pour tout ce que vous voudrez, nous sommes de la même famille.

Me voyant sans réaction il me pris dans ses bras dans une étreinte qui se voulait rassurante mais qui ne faisait que m'oppressé plus qu'autre chose. voyant mon étourdissement il comprit qu'il fallait me laisser seule. Je pris rapidement la porte sans demander mon reste.

Une fois dans les jardins je trouvais un coin tranquille. essayant de calmer ma crises d'angoisse montante. Il fallait que je le vois, que je vois ce qu'il restait de mon mari. et qu'est ce que j'allais bien pouvoir dire à nos filles moi? Non je ne devais penser à elle tous de suite.... Il fallait que je le vois.  

Je recentrais dans la maison et m'enquit de l'endroit ou on avais mis son corps, bien trop calmement pour la Hana Lupin que le monde connaissait. On m'y conduit sans sourciller. Je restais sur le pas de la porte. un draps recouvrait la masse difforme que devait être son cadavre. Je soulevais un pan du draps et em retrouvais nez à nez avec un visage tuméfier. Noir, comme si sa dissolution en poussière avais déjà commencé.
Je posais les deux mains a plats sur la table ou il étais allonger et lui dis pour dernier mots:

- Tu es vraiment un connard sur toute la ligne ! Tu m'as bien eu avec ton charmes de vampire, tu m'as donner deux magnifiques filles et maintenant tu m'abandonne comme ça?! sans aucune prétention et en plus tu me laisse la lourde tache de l'annoncer a nos enfants ! Tu te fou vraiment de ma gueule Stanley Di Salvo !! Je devais mourrir avant toi ! C'étais ça le deal ! Tu devais vivre encore plusieurs siècle avec nos filles et moi je devais mourrir de vieillesse bordel ! Qu'est ce que tu as encore foutus ! Pourquoi faut il que tu contre carre toujours nos plans d'avenir ! Je vais faire comment maintenant sans pouvoir t'engueuler.

J'étais en colère, en colère qu'il m'abandonne, en colère de devoir l'annoncer moi même a mes filles, en colère que tous le monde pense devoir le venger alors que c'était a moi de le faire. Que personne ne devrait toucher son assassin ce sera moi qui le tuerait !

Il fallait que je me calme... Je redeviennent sereine, je ne peut pas me montrer comme ça devant les filles. Après un dernier regards au vestiges de mon mari. Lui disant dans un souffle: Je t'aime même si je t'en veux d'être mort avant moi. Je te jure qu'il n'arriveras rien a nos filles et je te promet que je te vengerais mon amour.

Je refermais la porte derrière, entendant les voix de me filles au loin, l'heure fatidique était arrivée. Je rejoignait mes filles et ma grand-mère, lui disant qu'il fallait que je parle au fille seule. Je les emmenait dans le jardins, leur demandant de s'asseoir.

J'essayais avec la plus grande douceur du monde de leur annoncer la triste nouvelle qui s'abattait sur nous. à la fin de mon annonce, Natalia vint se blottir contre moi tandis qu'Astrid elle partait, tapant du pieds serrant des points comme je le faisait quand j'étais contrarié. je l'attrapais par le bras et lui adjoints de venir contre moi elle aussi. A mon grand étonnement c'est elle qui pleuras en premier rejointe rapidement par sa soeur. Je mis un moment a les calmés... comment les clamés quand je venais de leur annoncer que leur père était mort. Mon coeur à moi aussi était en mille morceau... Mais je devais rester forte pour mes filles, je n'avais pas le droit de craquer.

Puis ce fut le jour de l'inhumation du corps de Stan'. Nous étions tous rassembler dans notre jardins ou coulait au loin une rivière. La veille j'avais annoncer a Medhi ainsi qu'as son père mon refus de rester chez eux. nous repartirions dans notre planque après la cérémonie. Rien ne pouvait me faire changer d'avis. Ce fut une courte cérémonie, je ne voulais pas m'étendre. Toutes la familles de Stanley étais venue des quatre coins du monde même ces satané Volturi. On m'avais demandé de parler pour rendre un dernier hommage a mon mari. J'avais juste dis quelques mots sans m'étendre. Je en montrais pas mon chagrin. je ne pleurais pas, je soutenais mes enfants et ma grand-mère comme les épreuves passée m'ait appris a le faire. je restais de marbres. Je senti un sanglot me prendre la gorge lors de la mise a feu du cercueil sur l'eau. je le refoulais immédiatement.

Goya m'approchas a la fin de la cérémonie et me dis:

- Hana, je voulais te dire; Stanley m'a demandé de prendre soins de toi et de tes filles juste avant de mourir. Il m'a également chargée de te dire qu'il vous aimes.  

Je la regardais et répondis:

- Merci de m'avoir rapporter ses dernière parole mais ne t'inquiète de rien, je saurais protéger mes enfants.

Je pris mes filles par la main, ma grand mère pris la main de Natalia et après un dernier remerciement me réfugiait dans les foret sombre et calme ou je pourrais gérer mon chagrin comme je l'entendais.
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Malory Olianov
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyDim 12 Avr - 1:23

Une fois que Jason fut emmené à Saint-Mangouste sous bonne escorte et en urgence vu son état ; je me retrouvais sur le sol du manoir, seule. J’étais abasourdie parce qu’il venait de se passer. C’était comme ci, j’avais fait un cauchemar et que j’allais me réveiller dans ma chambre, à Ambre. Je me levais sans y faire vraiment attention et descendis le grand escalier de ce qui avait été le manoir des Eiwaz. Il y a avait des débris et des morts à perte de vue. A cet instant, j’avais presque qu’une envie…retourner à Ambre et y rester. Ne plus voir ce que je voyais : feu, destruction et mort. Ne plus sentir ce que je sentais : chaire brûlée, fumée âcre, la peur et l’horreur.



J’aidais à nettoyer la zone et à rassembler les morts pour que l’on puisse les signaler afin qu’il ait une sépulture décente et remplit d’honneur pour ce qu’ils avaient fait pour la paix dans le monde où ils vivaient. Tous ces morts…toutes ces guerres…tous ces conflits. J’étais lasse…très lasse. Je n’en pouvais plus. Cela était peut être de la faiblesse de ma part mais je voulais une vie normale et vivre en paix. Tout serait parfait si le monde était…un monde de paix comme il ne l’ait jamais… Etre quelqu’un de normal. Est-ce que j’y aurai le droit ? Je me posais vraiment la question.



A l’aube, n’ayant plus besoin de nous, Jane Harrinton nous remercia. Je transplanais tout de suite, chez moi, dans la campagne de Londres, dans le domaine que je partageais avec Lili et Harry. Je rentrais chez moi… Cela faisait tellement longtemps que je n’y avais pas mis les pieds….La dernière fois que j’étais venue c’était pour nous préparer à notre mission d’infiltration dans le camp adverse avec Teo. Je n’étais pas revenue après car j’avais été chez les Eiwaz et après j’étais à Ambre… Je ne passais presque pas de temps ici…mais je me sentais heureuse de revenir, réconforter comme si les meubles et les objets que j’avais posé ici et là me disaient bonjour. Je souris d’un sourire vague et montais en haut afin de m’écraser sur mon lit, morte de fatigue. Je dormis d’une traite.



Le lendemain en début d’après-midi, je me levais et après une toilette et un petit-déjeuner, je transplanais à Saint-Mangouste pour aller rendre visite à Jason afin de juger de son état. On voyait bien l’état d’urgence des services car les grandes pièces ressemblaient à un hôpital militaire avec plusieurs lits alignés dans les pièces, seulement séparés par des paravents en tissu blanc. Jason se trouvait au fond, près des fenêtres. Il était étendu là, inerte et dans un piteux état et toujours inconscient. Il fallait attendre que son psychique décide de se réveiller. Il y avait eu choc physique mais aussi psychologique. Je pris une chaise et je m’y installais pour veiller sur Jason. Je vis des allers-retours des personnes qui étaient dans le même cas que moi. Jason ne bougea pas d’un millimètre. Je partis délier mes jambes pour éviter d’avoir mal puis je revins dans la chambre. Je passais mes journées ainsi entre le chevet de Jason, mon parcours de santé à travers l’hôpital entre les différents services et la petite boutique de thé et de cake. J’y passais beaucoup de temps. Le soir, j’embrassais Jason sur le front avant de m’éclipser pour dormir chez moi. Je fis cela plusieurs jours sans aucun changement dans l’état de Jason.



Je mettais renseigner sur le cas de Teo et elle se trouvait un étage au-dessus. Je lui avais rendu visite dès le premier jour mais je n’avais pas pu lui parler car elle dormait. Ce n’est qu’au bout du 2e jour que je pus lui parler.



Tu vois, je ne t’ai pas oublié ! Je suis même venue en personne à la place d’un hibou ! J’espère que tu n’es pas déçue plaisantais-je pour la faire sourire.



Je m’assis près d’elle et lui caressais la tête en souriant.



Tu m’as fait peur ma jolie. Tu ne peux pas rester tranquille durant mon absence à ce que je vois. Je m’en serais voulu si tu avais eu quelque chose de plus grave.



Je lui tendis un verre d’eau pour qu’elle s’hydrate.



Dis-moi, comment te sens-tu ?



Je n’avais pas besoin de préciser, elle savait que je parlais à la fois de l’évènement du manoir et de notre infiltration. On parla pendant un bon moment durant lequel je lui expliquais où j’étais et ce que j’avais fait. Finalement, une infirmière me demanda de la laisser tranquille car elle devait se reposer. Je l’embrassais avant de lui dire que je repasserai demain et j’étais partie de nouveau au chevet de Jason. Au final, Teo avait été transféré à Poudlard. J’ai pu lui dire au revoir avant qu’elle ne parte et je lui fis promettre de me donner des nouvelles et de faire attention à elle « Je suis là si tu as besoin de moi ajoutais-je simplement ».



Cela faisait 4 jour que Jason était arrivé à Saint-Mangouste et que je le surveillais. Avant d’aller le voir en haut, je m’arrêtais devant la cafétaria pour manger un truc vite fait. Alors que j’allais repartir, j’entendis une voix familière qui me fait lever la tête de mon pain au raisin.

Un café miss Swan ?



Il n’attendit pas ma réponse et mon meilleur ami Mehdi nous fit servir deux mugs à ras-bord. Je souris car il savait très bien que je n’aimais pas qu’on me rappelle cette période de ma vie. Il était d’humeur taquine. Je pris le mug qu’il me tendit en le remerciant.



Mon frère m’a dit via Jane que Jason est ici. Tu sais où est sa chambre ?

Il est au deuxième étage. J’y passe mes journées.

Très bien, allons-y déclara t-il après avoir soufflé sur son café noir pour le boire.

Ça me fera du bien un peu de compagnie.



Bras dessus, bras dessous, nous nous dirigeâmes vers « la chambre de Jason ». Il n’avait pas bougé, il dormait toujours. Nous restâmes près de lui en silence. N’ayant rien à dire et je n’avais aucune envie de parler pour ne rien dire. Seules les venues des infirmières pour surveiller l’état de Jason brisait le silence qui l’entourait. Mehdi partit pour aller prendre des nouvelles de sa sœur. C’est alors que je compris que j’étais coupée de tout et de tous. Je mettais volontairement mis à l’écart et que je n’avais pas d’attaches à force d’être en mission à travers le pays et le monde. Je lui donnais mes encouragements en espérant que Goya se rétablirai surtout qu’elle faisait partie de l’équipe qui était venue à Pré-au-lard mais je ne vins pas la voir car je ne la connaissais pas et qu’il y avait surement assez de monde autour d’elle.

Ce n’est que deux jours plus tard donc 6 jours après son arrivée que Jason ouvrit les yeux. Cela s’est  passé brusquement. J’étais à son chevet comme à mon habitude. Mehdi était auprès de moi. Il m’avait apporté un grand thermos de café pour me permettre de tenir. Je regardais le visage de Jason qui reprenait un aspect humain. Je pris une pièce de tissu qui était sur une petite table, la mouillais avec de l’eau froide et la passais sur son visage pour essayer la sueur qui y perlait. Il s’agitait dans son sommeil et d’un coup, comme s’il avait reçu une décharge, Jason ouvrit les yeux.  Mehdi et moi sourîmes et mon ami lâcha un :
Aahah !
Un rire heureux et nerveux à la fois échappa à Mehdi qu’il étouffa avec une main car même si nous étions contents qu’il se réveille, il restait à le tenir au courant de ce qu’il s’était passé et je savais que ça allait poser quelques difficultés. Je commençais alors.



Où est Bassey ? fut la première question de Jason.



Jason, re…. Commençais-je après un petit silence mais Mehdi me coupa sans préambule.



Autant être franc avec toi Jason, tu le sauras tôt ou tard. Bassey est mort eeeett Stanley aussi. Pouf, disparus !



Je fronçais les sourcils devant le manque de tact de Mehdi et surtout sa façon de le dire. Ce n’était pas une façon de le dire, surtout à quelqu’un qui venait de sortir du coma.



-          Mehhhddii implorais-je désespérée.



La réaction de Jason ne se fit pas attendre comme je le craignais. Dans un accès de rage, il arracha toutes ses perfusions et essaya de se lever mais il s’écroula de tout son long avant que je puisse faire quelque chose. Avec une plainte, ses plaies s’ouvrirent de nouveau et ses pansements rougirent. Je me précipitais avec Mehdi pour le relever mais il nous dégagea en nous poussant violemment. Je perdis l’équilibre. Heureusement que ma chaise se trouvait derrière.



-          Non ! Pas lui ! Pas lui ! Ils n’avaient pas le droit ! répondit Jason en pleurant de rage.



Malgré ses blessures et son incapacité à se relever, Jason continuait d’avancer en détruisant ces 6 jours de convalescence en se trainant par terre tout en badigeonnant le sol d’une trainée de sang. Je secouais la tête exaspérée.



-          Jason tu ne peux pas quitter Saint Mangouste, tu es beaucoup trop faible ! cria Mehdi en le poursuivant.



-          Jason, arrête ton cirque ! Tu es en train de détruire tous les soins que tu as reçus ! Tu ne peux rien faire, nom d’un chien !

Il n’écoutait pas, il n’écoutait rien n’y personne. On avait beau le prendre par les bras, il se débattait comme un forcené. Je commençais à perdre patience. Je sonnais alors pour que des infirmiers viennent lui donner un calmant afin de le remettre au lit. Il se traina jusqu’à la chambre suivante dans le couloir où nous croisâmes Azar qui prit le relais.

-          Retourne dans ton lit Jason ! Ils seront vengés en temps voulu !

Mais là encore Jason n’écouta pas et commença à contourner Azar en rampant comme un zombie. Je n’en revenais pas. Il était vraiment impossible !


-          Aussi têtu que ton père ! Tu me laisses pas le choix !

Et là Azar brandit son poing en arrière et avec grande force le projeta sur le nez de Jason l’envoyant en arrière et le mettant KO. Je n’en revenais pas !! Ce n’est pas comme si Jason ne se vidait pas de son sang sur le sol de l’hôpital ! Je secouais la tête d’incrédulité. Je fronçais les sourcils prête à protester mais Mehdi sans chargea.

-          Il y a des moyens moins barbares d’arrêter une personne, sombre crétin !

Tous les trois nous transportâmes Jason jusqu’à son lit et Jane arriva sur ces entre faits. Elle grommela en voyant l’état de Jason. Elle laissa éclater sa colère même si son patient ne pouvait pas l’entendre. Elle avait un sacré caractère la Dr Harrinton ! On ne pensait pas comme ça en la voyant. Elle soigna à nouveau les plaies de Jason en nous prévenant que c’était la dernière fois qu’elle le ferait même si ce n’était pas le cas, on le savait tous mais on pouvait la comprendre car elle usait à chaque fois de magie et elle s’épuisait surtout avec tous ces blessés à l’hôpital et en dehors. Mehdi remercia Jane tout comme moi et nous attendîmes les suites.

Ce n’est que plus tard que Jason reprit peu à peu connaissance.  Je passais alors ma main sur le visage de Jason et le rafraichit de nouveau. Puis doucement, nous lui racontâmes ce qui s’était passé au manoir et les pertes qu’il y avait eu parmi les habitants du manoir et le manoir lui-même tout en lui intima de se calmer et je lui transmis les avertissements du docteur Harrinton. Puis, Mehdi finit par partir pour s’occuper des détails des funéraires de Stanley et de l’installation des autres chez lui. Je restais avec Jason.

-          Tu vas te rétablir et seulement après tu te lèveras pour venger tes amis, compris ?? Pas avant ! Sinon, je demande qu’on te drogue pour que tu te tiennes tranquilles et tu ne pourras rien faire à part t’enraciner comme un légume affirmais-je d’une voix ferme et sévère.

Je m’enfonçais dans ma chaise et nous continuâmes à parler avant qu’on me demande de partir pour qu’il se repose et voyant l’heure, je me levais car je voulais assister au funéraire de Stanley Di Salvo.

-          Je dois voir comment se passe les choses à Poudlard, voir si je peux aider. Je passerai te voir en fin d’après-midi demain. Repose-toi et ne bouge pas d’ici, Jason Eiwaz ! Sinon, je finis le travail ! menace-je puis je me penchais pour l’embrasser tout en lui caressant la joue.

Devant sa mine surprise, je souris.

-          Oui les choses vont mieux.

Je partis.

L’heure des adieux étaient venus. Un petit détour par chez moi pour me changer puis je rejoignis toute la communauté magique pour rendre un dernier hommage à Stanley Di Salvo. Il y avait aussi les vampires et la famille du défunt. Il y avait beaucoup de monde. Le silence était pesant et oppressant…même les enfants ne faisaient aucun bruit. Pas un oiseau ne chantait, le vent ne soufflait pas non plus. On avait l’impression que le monde s’était arrêté pour ce moment. Comme en suspens. Je sentais une boule dans ma gorge mais rien ne sortit. J’avais perdu trop de monde et mon corps était comme habitué tout comme mon esprit.

Nous étions tous de noir vêtus. Une longue procession était en marche, derrière la grande calèche tirée par des licornes noires où reposait le corps du vampire mort pour sauver les personnes sous sa responsabilité. Autour du cercueil, il y avait d’innombrables fleurs luxueuses ou non, nombreuses par bouquets ou par tiges. Juste derrière la calèche, têtes baissées se trouvait Hana Lupin Di Salvo avec ses filles qui pleuraient en silence ainsi qu’une vieille dame. Ensuite venait les Bakkali et tout le reste de la famille, la communauté des vampires, les collègues du ministère, les quelques-uns de Poudlard qui étaient là, les autres toujours en planque pour sauver le reste des élèves. La veuve était silencieuse et digne sans montrer son chagrin. Nos pas nous dirigeaient vers l’église de la nuit construite pour les créatures des ténèbres. Quand nous arrivâmes sur le chemin de gravillons, le bruit de la procession se fit entendre mais c’était un bruit lugubre et mortel. Le bruit de la mort, de la peine et des adieux.

Des discours furent dit en l’honneur de Monsieur Di Salvo par ses ancêtres Volturi par sa femme puis on poussa la barque, où reposait la dépouille suivit d’une musique aimé de Stanley et choisit par ses filles, recouverte d’un linceul vert émeraude. Les membres de la Salamandre, tous ensemble, baguette en main, mirent le feu à l’embarcation dans une parfaite synchronisation. Tout ce protocole lors de ces évènements était lourd pour les proches. Hana et ses filles ne s’attardèrent pas. Je fis de même. Je revins vers Londres en marchant, perdue dans mes pensées mais je ne pus le rester longtemps. Les rues n’étaient pas sécurisées. C’était l’apocalypse…Les voitures étaient en feu, les vitrines brisées, personne dans les rues sauf quelques rares personnes qui couraient comme si le diable était derrière eux. La purge avait créé le chaos en Angleterre. Un cri me parvient rapidement suivit d’une bagarre et d’éclats de lumière provenant de sortilèges. Je transplanais sans m’attarder. Je revins chez moi et allais voir mon Chérubin que j’avais laissé au soin de Lili. Il m’accueillit comme il se devait et je passais des heures avec lui. Puis, une envie soudaine, je transplanais jusqu’en Russie pour voir mes parents. Heureusement, ils étaient encore debout et je faillis mourir étouffer avec leur câlins et leur soulagement de me voir. Je parlais avec eux de ce qui m’était arrivé. Ma mère fut dévastée et mon père également même si la colère prit le dessus de savoir que sa fille avait dû vivre ça. Je les rassurais et leur parlais de mon voyage à Ambre et d’Ethan. Ma mère alla se coucher en nous laissant avec mon père après m’avoir embrassé et encore serré dans ses bras. Je m’y lovais comme une enfant en lui répondant à son « je t’aime ». Une fois seule avec mon père, je lui demandais des informations sur la situation politique. La Russie n’avait pas accepté la Purge orchestré par les américains. Mon père s’était refusé avec quatre autres dignitaires. Je lui parlais de quelque chose et on s’accorda. J’allais me coucher par la suite.

Le lendemain, comme prévu, j’allais à Poudlard en transplanant juste devant l’entrée. Les travaux avaient commencé et cela se voyait. Je ressentis une pointe de nostalgie en foulant le sol de l’école et grâce à Ethan, je pus affronter ce lieu et les alentours sans m’effondrer. J’aidais les équipes de reconstruction et utiliser la magie à des fins telle que celle-ci me satisfaisait. On ne l’utilisait plus que pour tuer ou blesser. Je passais toute la matinée ici tout en réfléchissant aux évènements et comment je pouvais aider. J’eus alors une idée, je devais en parler avec Jason. Justement, en regardant ma montre, je vis que je devais aller lui rendre visite. Je partis en saluant tout le monde et en les encourageant. Rapidement, je sortis de l’enceinte de Poudlard pour transplaner jusqu’à Saint-Mangouste. Là, je montais les étages et arrivée dans la chambre de Jason, je le rejoignis.

-          Bonjour Monsieur le mauvais malade ! déclarais-je en l’embrassant. Comment vas-tu ?

Je m’assis à côté de lui sur le lit et après un petit silence, je lui exposais mon idée.

-          On sait que c’est le gouvernement américain qui a mit en place la Purge et que d’autres gouvernement ont suivi mais pas tous. Je sais par mon père que la Russie n’a pas suivit tout comme les pays d’Afrique dans leur majorité, le Maroc, le Mali, l’Egypte, la Palestine et le Japon mais que les restes avaient suivis….Je me suis dit…nous devrions avoir les informations en avance pour éviter d’autres surprises comme celle du manoir. Nous ne pouvons pas continuer à perdre des personnes….Alors, je me suis dit que si j’infiltrais le gouvernement américain moldu, je pouvais accéder aux informations pour éviter tout drame. Bien sûr, je ne tiens pas à y aller sous mon vrai visage surtout qu’ils me connaissent maintenant mais je pensais prendre la place d’un vrai employé des bureaux en le capturant et prendre son apparence grâce à du polynectar. Ainsi je serai à l’intérieur mais protégée par un autre visage. Il faudra bien sûr se renseigner sur les employés dont je peux prendre la place et choisir la candidate idéale. Des que l'on n'a plus besoin ou que ça devient trop dangereux, je peux toujours m'en aller et remettre la vraie employée en place. Qu’en penses-tu ?



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Sylvius Césarius
Directeur Poudlard
Sylvius Césarius


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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyDim 12 Avr - 11:04

Azar m'avait répondu d'une voix lasse que Jason allait partir pour St Mangouste et qu'il ne serait sûrement pas possible de le voir durant plusieurs jours.

J'avais acquisé d'un geste de tête vigoureux.
- Azar, Jason est écouté car vous avez reconstitué la salamandre. Aujourd’hui plus qu'hier le monde magique et moldu à besoin de paix. La salamandre est composé pour une majorité de membres qui veulent détruire les moldus. Si vous laissez faire cela, c'est la fin, la fin de tout car les moldus sont si nombreux qu'ils nous submergeront.

Azar ne dit rien mais m'écoutait sincèrement, le voyais dans ces yeux l'intérêt qu'il portait à mes propos. Je poursuivais alors.
- Jason m'a fait une promesse, mon aide contre son aide le moment venu. Ce que vient de vivre le manoir Eiwaz est une tragédie mais ce n'est pas le centre de l'univers. Tout ne tourne pas autour des Eiwaz, de Poudlard où de nos petites personnes. Nous parlons d'une guerre qui va devenir mondial. Si Seth est là, nous devons nous préparer au pire et ce n'est pas en étant divisé que nous gagnerons. Il est urgent de mettre en place le plan que nous avons prévu avec certains pays comme la France. Je m'absenter mais je compte sur toi pour lui faire passer le message suivant : pas de vengeance dans l'immédiat et surtout aucune action de masse contre les modlus. Nous prenons le risque de perdre les alliés qui nous restent parmi eux. Je te le dis tout de suite, si nous nous vengeons sur les moldus, nous perdrons le soutien des Anglais et des Français. Azar, je compte sur toi.
- Je verrais ce que je peux faire, répondit simplement ce dernier.

Sans en attendre plus, je transplanais de nouveau vers Poudlard. Là, je vaquais à mes occupations puis transplanais vers la France, le pays de mon père. Là, je rencontrais le ministre de la magie française qui me rassure sur sa position, il ne participerait à aucune purge. La communauté magique et moldu faisait front dans ce pays et cela me réconfortait. Sur ce je transplanais en Italie chez Phoboe ma mère, elle me rassura  aussi, à priori l'Italie ne bougerait pas.
- Je suis inquiet pour l'Amérique
lui dis-je !
- Moi aussi mon grand ! Je devrais retourner au pays et révéler à tous que les Halliwell sont toujours là, tu pourrais ainsi prétendre à une place dans la hiérarchie du ministère mais nous serions de nouveau traqué par la source. Je suis sûr qu'elle reviendra. Notre nom agit sur elle comme un morceau de viande qu'on agite devant un lion affamé. Non, je ne me sens pas la force, j'ai perdu mes 2 soeurs à cause d'elle et toute notre famille. Si j'ai disparu aux yeux du monde, ce n'est pas pour réapparaître. Et ce serait mettre en danger la descendance de Piper qui ignore tout du monde magique.
- Ce ne sera pas la peine Maman, j'espère sincèrement que le plan que je prévois aboutira et que nous pourrons revenir à la paix.
- J'espère mon fils.
- Sinon, tu risques de voir passer Mat, je lui ai confié une mission. Il aura besoin du livre des ombres, confie li s'il te plait tout comme Oberon te l'avait confié.
- Ce sera fait ! Si tu en as besoin, c'est que sa mission sera dangereuse.
- Oui ! Seth est de retour. Je lui contais alors le retour de mon fils maléfique ainsi que les détails de ce que j'avais appris. Mais je ne l'envoi pas seul il aura de l'aide.
- Mon dieu, cela ne s’arrêtera jamais ?
- Un jour peut-être, repondis-je fataliste tant j'avais l'impression que nos vies n'étaient qu'une longue liste de combats dans lesquels étaient inscrits la longue liste des morts l'accompagnant. Je dois te laisser Maman.
- Va et soit prudent.
J'embrassais ma mère et transplanais de nouveau au château.

J'y passais quelques jours et me rendis aux obsèques de Stanley Di Salvo afin de lui rendre hommage au nom de Poudlard et de moi même. Mafalda avait fait le déplacement avec moi et parla à Hana. Elle lui dit combien nous étions triste et lui disait qu'elle pouvait venir à Pandora. Elle refusa et je devinais pourquoi. De mon côté, je l'assurais que le crime de son mari ne resterait pas impuni.
- Tu n'es pas de force Hana contre Seth. Nous devons agir de concert. Tient toi loin de l'esprit de vengeance et le moment venu, il sera puni de la pire des façon. J'ai aussi un service à te demander. Si une attaque des moldus se déclenche, n'y participe pas. La vengeance est la pire des remède, crois moi sur parole.
Elle ne dit rien se contentant de me regarder. Je lui souris, serait sa main, déposais un baiser sur sa joue et étreignait ses filles avant de me diriger vers Medhi qui discutait avec Mafalda.
- Medhi ! dis-je calmement, presque tendrement en lui prenant le bras comme le ferais un père avec son fils. Quoiqu'il arrive, ne participe pas à une purge sur les moldus. Je sais tout ce que tu penses et tout ce qui nous oppose mais tu as bien vu avec l'attaque qui ce sont des sorciers qui se trouvent là derrière et qui les manipulent. Si nous faisons cela, à la toute fin nous serons balayés. Ta voix porte chez les sang purs, fait leur entendre raison. De ton action présente, l'histoire se souviendra et elle te placera dans le camp des justes ou des perdants ! C'est le moment de faire ton choix.

Je n'attendis pas sa réponse car je ne voulais pas débattre avec lui, je voulais juste semer dans son esprit une graine qui je l’espérais germerais. Non, je pris sa fille dans mes bras, ma petite nièce.
- Je ne t'ai pas vu depuis longtemps. Tu me manques beaucoup ma grande. Tu sais, nous sommes tous très occupés en ce moment mais dès que cela sera terminé, je te promets que nous ferons une grand fête à Poudlard. Tu pourras y retrouver tes cousins et tes cousines.
- Moi aussi tu mon manque tonton, en me serrant contre elle. Je compte sur toi pour tenir ta promesse, me dit-elle avant de m'embrasser.
Je me relevais puis embrassais ma belle sœur. Elle ne me dit pas un mot mais son regard était doux. Elle me sourit.
Je me tournais alors vers Mafalda.
- Mon amour, les minutes sont précieuse, je dois de nouveau repartir. Embrasses tout le monde de ma part.
- Je ne sais pas ce que tu prépare, mais soit prudent mon amour.
- Comme toujours ! répondis-je en l'embrassant fougueusement comme si c'était la dernière fois.
- Oui tu as intérêt car il est hors de question que les prochaine funéraille soit les tiennes.
- Comme si j'avais l'habitude d'aller au devant des dangers.
- HUm ! fut tout ce qu'elle me répondit.
Je me tournais alors et lui faisant dos, mon sourire disparut. Je savais que je ne la reverrais peut-être plus mais ce qui devait être fait, devait être fait. Si je devais me sacrifier comme l'avais fait Neslon, alors je le ferais même si je n'en avais aucune envie.
Alors que je passais devant Medhi, je m’arrêtais de nouveau.
- Souviens-toi de ce que je l'ai dis. Il est temps de faire la paix avec tes ennemis et de faire les bons choix. Soit digne de la salamandre et de Nelson.

Je transplanais sans attendre de réponse vers un lieu que personne ne connaissait. Une grotte millénaire qui avait servi au grand Merlin. Une grotte qui abritait la réserve de potion qui nous aviosn fabriqué. Je m'assurais que tout était en place et que tout le monde avait les bonnes consignes puis je repartis vers Poudlard où je remis à la restauration du château. Avant d'agir, je devais connaitre l'issu de la mission de Mat ! Pendant ce temps là, nos ennemis devaient me savoir ici, ne représentant aucun risque pour eux.
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Edith Bakkali
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Edith Bakkali


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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyDim 12 Avr - 13:53

Retour à la case départ. L'Angleterre, là où ma vie d'apprenti sorcière a commencé, dans la mondialement célèbre école de sorcellerie : Poudlard.
Personne ne me connaît, ou du moins, peu de gens ont des souvenirs de moi. J'ai disparu des radars à l'âge de 14 ou 15 ans car je ne supportais plus cette ambiance glauque qui règne en maître dans ma famille, les Bakkali. Eh oui, j'en suis une moi aussi aussi étonnant que cela puisse paraître. Je suis Édith Bakkali la sœur jumelle de Mehdi. Moi aussi j'ai fréquenté les rangs de Poudlard, à la même table que presque tous les membres de ma famille à savoir Serpentard, moi aussi j'ai eu Nelson Eiwaz en directeur, Sylvius Césarius en professeur de potions, et Mafalda Owen en directrice de maison.

Mais à ma quatrième année, je pris la décision de quitter ma famille et l'école pour ne plus revenir. Ma famille accepta le fait que j'étais une cause perdue à leurs yeux je continuais à percevoir leur aide financière jusqu'à mes 17 ans, une fois aillant atteint l'âge adulte.

J'ai vécu cachée dans le monde moldu, sachant parfaitement que même pour un membre de la famille, personne parmis ceux de mon sang se dérangerait à aller me chercher. J'étais une traîtresse de mon sang qui se voulait pur, et je méritais la mort aux yeux des familles sang pur.

Le temps est passé, j'ai à présent 31 ans et j'ai des affaires fleurissantes chez les Moldu. Je travaille comme eux, je vis comme eux, je fais les mêmes choses qu'eux, et une fois chez moi, je m'entraîne à la magie. Ma baguette ne me quittait cependant jamais. Difficile de tuer les idées reçues dans notre enfance même après près de vinft ans d'absence, et je gardais un quelque chose de méfiant envers les moldus.

Mais il se passait des choses. Des choses graves qui allaient me forcer à faire un choix. Certes j'avais quitté ma famille, mes amis, mon univers, mais les événements qui avaient lieu à présent pourraient être définitifs quant à mes relations avec eux.

Le monde des sorciers avait été découvert et la panique générale s'emparait petit à petit de la planète toute entière,  ville par ville, pays par pays. Et comme la nature est bien ou mal faite, la peur a fait que les deux communautés se lancent dans une guerre meurtrière.

Pendant des mois j'avais essayé de garder mon identité de sorcière cachée aux yeux de mes proches moldus mais arriva un jour où malgré moi, et devant tous, je dû faire appel à ma magie pour venir en aide à un sorciers que mes amis allaient trucider. Je leur envoyai un sortilège et ils restèrent tous choqués par mon acte, décidant me prendre en chasse et en finir avec moi.

Je devais m'y résoudre. Difficilement, j'acceptais que c'était soit eux, soit moi qui survivrai à ce carnage et c'est dans ces moments que mon sang de Bakkali refaisait surface. Dans un violente embuscade qu'ils avaient organisé, je dus me défendre et les tuer tous un par un, une par une. Je ne voulais pas qu'ils souffrent alors, mettant tout mon courage, je leur envoyais des Avada Kedavra, le sortilège qu'un jour je m'étais juré de ne jamais utiliser. Mais à la guerre, il fallait faire comme à la guerre.

Je disais donc retour en Angleterre. Un des pays les plus affectés par ce drame. Les États Unis avaient décidé de mettre en place un système de purge pour évincer toute personne soupçonnée de sorcellerie. Certains pays se joignirent à cette idée grotesque et dangereuse, parmi eux l'Angleterre, mais heureusement pas tous les gouvernements étaient dirigés par des fous. En Angleterre, j'avais toute ma famille. Malgré le temps et la distance, j'entretenais en secret des correspondances avec Stanley di Salvo, notre cousin vampire. Il avait épousé une sang mêlée doublée d'une semi loup garoux. Cela avait fait un scandale pas possible d'après les informations à l'époque, mais ça avait fini par se calmer, et donc il comprenait parfaitement ma situation.

Tous deux préparions en cachette mon retour dans la famille et dans notre société depuis le début de cette histoire, et il me confia la mission de remettre son testament avec ses dernières volontées à ses héritieres. C'est comme s'il savait qu'un jour ou l'autre, il nous quitterait.

J'appris sa mort par la Gazette du Sorcier qui avait publié un long article sur lui, et présentant ses hommages à sa famille. Je ressentis un pincement au cœur, car malgré sa réputation d'homme démoniaque, puissant, manipulateur, c'était par dessus tout un homme de respect, un homme bon, un homme qui avait de l'honneur et qui était prêt à tout sacrifier pour les siens. J'aurai souhaité le revoir, après tant d'années, mais cette occasion ne se presentera jamais. Le jour de ses obsèques, je regardais la cérémonie de loin. Tout était très émouvant, plongé dans le silence. Pas le moindre souffle de vent, pas un oiseau chantait. Une musique triste arrivait jusqu'à mes oreilles, et je vis comment alignés comme des soldats, des hommes et des femmes enflammèrent la barque sur laquelle le corps de Stanley reposait. Il se consumerait bientôt ne laissant que de le poussière sur la rivière de l'Église de la nuit.

Parmis ces personnes alignées, je reconnus mon frère jumeau, Mehdi et ma sœur Goya. Ils avaient pris de l'âge eux aussi. Goya avait toujours sa crinière blanche comme la neige. Elle était squelettique et habillée de manière très élégante. Je la suivis du regard et je la vis aborder une femme aux cheveux de flammes, décorés d'une épaisse mèche blanche, accompagnée par deux petite filles, une blonde et une aux cheveux gris, et une vieille dame. Je compris que c'était la veuve de Stanley et ses filles car elles correspondaient parfaitement à la description qu'il m'avait fait d'elles.

Jetant un regard à gauche, je vis Mehdi discuter avec notre ancienne directrice de maison, miss Mafalda Owen et son époux , notre ancien directeur monsieur Sylvius Césarius. Et JannaLynn les rejoignis aussi, avec une petite fille aux boucles dorées que Césarius prit dans ses bras. C'était donc vrai, lorsque Stanley me disait qu'ils étaient toujours ensemble et que j'avais une nièce ! Ces deux là c'était pour la vie !

Scrutant l'horizon à la recherche d'autres visage familiers je vis un homme discuter avec mes parents, il avait les cheveux courts et châtains, et une forme athlétique. Il avait un petit garçon à côté de lui, la peau métissée et et une longue chevelure frisée arrivant jusqu'à ses genoux. Et mes parents, ils avaient pris de l'âge. Je ne les voyais pas bien de là où j'étais mais je distingais parfaitement mon père habillé en noble et les cheveux gris, ainsi que ma mère, aussi squelettique que dans mes souvenirs, accrochée à son bras.

Un coup d'oeil vers la sortie du parc de l'église, je vis Malory Olianov s'éloigner lentement pour partir. Je me souvenais parfaitement d'elle; c'était une excellente amie de Mehdi si ce n'est sa meilleure amie et je m'entendais assez bien avec elle, du moins suffisamment pour trainer ensemble dans les couloirs de l'école étant petites.

Je m'éclipsais à mon tour, retournant à ce vieux Londres que je ne reconnaissais plus. Il commençai à faire nuit et le danger se faisait de plus en plus menaçant. Des groupes de personnes sortaient armées de coûteux, haches, râteaux, scies, tronçonneuses, et portant dans masques de clowns, de monstres et d'animaux, prêts à faire la raffra aux sorciers.

Puis, je tombais sur des groupes de sorciers également, qui, me visant de leur baguette, me demandaient de leur prouver que je suis bien une sorcière alors je leur montrais ma baguette pour qu'ils voient à qui elle appartient, puis découvrant que je suis une Bakkali, s'excusaient mille fois avant de me laisser poursuivre ma route.

Marchant dans l'ombre pour rentrer chez la personne qui m'hébergeait, j'entendis des éclats de voix, des bruits et des lumières provenant de sortilèges. Ne voulant pas qu'il il y ai plus de morts ou de blessés, je courais en leur direction et vit deux sorciers, un homme et une femme, se battre contre deux moldus.

Le temps que j'intervienne, la sorcière se débarrassa de son adversaire mais le jeune sorcier que je ne distainguais pas dans le noir était entrain de soumettre le moldu au sortilège Doloris. J'intervint immédiatement - Everte Statim ! - Un éclair rose jaillit de ma baguette et heurta de plein fouet le sorcier qui fut projeté avec violence contre un arbre. Je me précipitais vers le moldu pour l'aider à se relever mais il me repoussa terrifié et s'en alla en courant.

Pas démontée pour deux sous, je gardais ma baguette en main et me dirigeais d'un pas sûr et décidé vers ce sorcier pour lui faire la razzia. Aillant eu le temps de se lever, il reprit sa place. - Expelliarmus ! - Lança-t-il à mon encontre - Levicorpus ! - Le sortilège sortit de ma baguette et se heurta contre celui qu'il m'avait envoyé, créant un Priori Incantatum. Ni lui ni moi avions l'intention de flancher. - Pourquoi défends tu ces sangs de bourbes? Est tu une née moldu?! - Questionna - t - il soutenant son sortilège. Ses bras tremblaient autant que les miens à cause des secousses du prior incanto. - Une née moldu, moi? - M'exlammais - je morte de rire, mais tenant encore mon sortilège bien fermement. - Dis moi plutôt pourquoi toi, tu tues des moldus? - Répliquais je.

Je l'avais sous estimé. Il dévia le sortilège vers le mur d'une maison abandonnée qui tomba en miettes. Surprise, je ne vis pas arriver ce qui suivit; il m'attacha fermement grâce au sortilège Incarcerem. Des cordes s'étaient enroulées tout autour de mon corps me faisant perdre l'équilibre et tomber par terre.

- Trêve de plaisanteries. Qui est tu? - Demanda-t-il sous un ton inquisiteur. Approchant de moi, il se tenait debout sous les reflets d'un réverbère et je reconnus l'homme à la silhouette svelte et cheveux châtains qui discutait avec ma famille au funérailles plus tôt dans la journée. Je l'analysais de la tête aux pieds. Ses yeux étaient d'un bleu claire presque blanc, sa mâchoire carrée et ses cheveux châtains me faisaient penser à mon père dans sa jeunesse. Mes yeux se rivèrent sur mon avant bras gauche. Comme moi, il portait la marque des Ténèbres de l'époque de Lord Voldemort. Thaddée ! Pensais-je. Je venais de me battre contre mln petit frère et il m'avait bien eu. Repensant à cela je le regardais un bref instant avant de partir en fou rire.

- Qu'est ce qui te fais rire autant ?! - Grogna - t - il baguette visant mon visage. Reprenant mon air sérieux, je le foudroyais du regard et répondit - Ce qui me fais rire autant? Espèce de con, tu ne reconnais pas ta soeur ? !

- Ma sœur ?... Je n'ai qu'une sœur et... Attends, quoi? - Il avait l'air perdu et perturbé par ce quenje venais de dire. Comme s'il venait de se rendre compte, il libéra mon bras et releva le manche de ma veste. Je portais la même marque que lui. Il eu un mouvement de recul et je souris. Il s'était enfin rendu compte de qui j'étais et tandis qu'il secouait la tête de droite à gauche, ne croyant pas ce qu'il se passait, je fis de même de haut en bas pour lui confirmer que c'était bel et bien moi !

- Édith ?! - Dit il comme s'il voyait un fantôme. - Eh oui Thaddée... ! - Je me levais et me débatais avec toutes ces cordes avant de lui demander son aide en soufflant - Tu vas m'aider à enlever tout ces noeuds ou tu vas attendre qu'on se fasse tuer ? - Il m'aida à me défaire des liannes qui me tenaient et toujours abasourdi, il me demanda des explications. Je l'invitais à la maison où un ami m'hébergeait. Thaddée n'était pas en confiance. Je dus dévoiler plusieurs secrets de famille en route pour lui prouver que j'étais bien sa soeur et il finit pas me croire.

Arrivés chez moi, nous passions quelques heures ensembles à rattraper le temps perdu. Il me raconta sa vie et je lui racontait la mienne puis il s'excusa pour partir me racontant que sa fiancée qui est la grande guérisseuse du Royaume allait rentrer épuisée et qu'il voulait s'occuper d'elle. J'appris que j'étais en faite tata 5 fois déjà, et que j'avais un beau frère et deux belles soeurs. Une fois seule, je me surpris à penser que j'en avais raté des choses et des événements, et que comparé à mes frères et ma soeur, je n'avais pas avancé et que ma vie stagnais. Mais heureusement, cet ami qui me logeait, Nolhan Lockwood, je pouvais compter sur lui. Stanley m'avait mis en contact avec lui et même si je ne l'ai toujours pas rencontré, je sais que c'est quelqu'un sur qui je peux compter.

Le lendemain matin, je sortis faire un petit jogging dans les ruelles démolies du vieux Londres. Pensant à commebt se déroulerai mon retour dans la famille, je ne regardais pas devant moi et je me cognais contre un homme d'une carrure imposante, lui faisant tomber son gobelet de café par terre. - Oh pardon ! - Dis je pour m'excuser - Cela ne fait rien mademoiselle. - Répondit il. - Je suis vraiment désolée, je vous en offre un autre ! - Sans m'arrêter de courir sur place, le vendeur ambulant lui donna un autre gobelet et je le payais. - Au revoir ! - Dis je reprenant ma course, et je l'entendit me dire de loin - Mon nom est Andreas ! - Je me retournais et lui dit en courant en arrière - Moi c'est Édith. Au revoir ! - Et je m'éclipsais en courant jusqu'à chez moi. Je pris une douche et après m'être renseignée auprès de Thaddée, je transplannais dans une forêt, à l'adresse de la grand mère d'Hana Lupin. Je  sonnais à la porte et la vieille dame vint m'ouvrir. - Bonjour madame, navrée de vous déranger; je viens voir Hana. Elle ne me connait pas mais c'est très important, cela concerne Stanley di Salvo, son... Enfin vous voyez... !  - Dis je pour me rattraper. - Oh, eh bien attendez, je vais voir si Hana est ici. Je vous en prie entrer et attendez là - Dit la vieille dame en me montrant un tabouret près de l'entrée.

Quelques minutes plus tard, elle revint acompagnée d'une femme resplendissante. Elle arriva avec une cigarette allumée à la main. Je pris le temps de me lever pour la saluer. - Hana je m'appelle Édith - Nous nous serrâmes la main - Je suis... Comment dire? Vous avez été mon professeur de Défenses contre les Forces du mal jusqu'à ma quatrième année. Je suis la soeur jumelle de Mehdi Bakkali, celle qui a fugué. Et... - Cherchant dans mon sac, je sortis un long parchemin fermé avec un ruban noir, marqué par l'emblème de la famille Volturi et di Salvo. - Et vous apporte le testament de Stanley, il m'a chargé de vous le remettre personnellement.


Dernière édition par Edith Bakkali le Dim 12 Avr - 16:41, édité 3 fois
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Azar Forad
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyDim 12 Avr - 15:30

Le Manoir des Eiwaz était détruit et les corps sans vie commençait à disparaitre les uns après les autres. L'Hôpital de Saint Mangouste avait fait un travail extraordinaire et ils avaient quasiment pu sauver tous les blessés. Azar se trouvant dans le salon de la demeure en compagnie de certains élèves. Il était en face d'un mur complétement exploser et il contemplait le coucher du soleil pensif. Un cigare à la main et fumant doucement pour évacuer toute cette haine et stresse en lui. Il était complètement perdu et ne savait pas comment réagir. A vrai dire, c'était son ami Nelson Eiwaz qui savait comment rebondir à chaque fois et mener à bien les missions. Il était en quelques sortes le cerveau de l'équipe. Lui Azar quand à lui se contenter de faire les gros bras et de faire le sale boulot. Mais aujourd'hui les temps changés et il fallait qu'il agisse pour le plus grand bien de tout le monde. Même si la situation était compliqué et que c'était difficile, il fallait qu'il avance.

Alors qu'il contemplait l'horizon comme si un réponse ou une lumière pouvait lui apporter la solution. Il entendit quelqu'un prononcer son prénom juste derrière lui. Se tournant avec le regard sombre et le regard rempli de culpabilité. Il raconta à Sylvius Césarius, le Directeur de Poudlard ce qu'il s'était passé pour qu'il y est autant de dégâts. Il lui raconta également que le fils de Melkor était de retour et que celui-ci était un monstre en terme de puissance et de magie. Regardant pour la première fois son interlocuteur dans les yeux, il comprit que Sylvius semblait choqué et avait l'esprit occupé. Toutefois, le Sorcier demanda à Azar quand était il de son neveu et s'il était possible d'aller lui parler. Cependant, en raison de l'attaque et de sa santé dans la situation critique où elle était. Il avait été transporter en urgence à St Mangouste et son parrain ne pouvait le voir pour le moment.

Sylvius contrarié de ne pas revoir son filleul se contenta de continuer de parler avec Azar. Ce dernier sans faire d'allusion de qui il parlait fit comprendre à Azar qu'il devait protéger l'héritage de la Salamandre que Nelson avait fondé pour maintenir la paix. Il devait protéger ce juste milieu et contrer les membres un peu extrémistes voulant faire du mal aux moldues. En effet, ces derniers étant nettement plus nombreux que l'espèce magique. Ceci ne ferait que les mener à leur pertes si des membres comme Mehdi venait à faire des attaques terroristes ou direct à leurs encontre. De plus, le Sorcier fit pour la première fois mention d'une promesse entre lui et Jason. Il demande donc à Azar de servir de médiateur pour calmer les esprits des personnes un peu sanguins souhaitant se venger des personnes ayant causés du mal. Il ne devait plus subir de perte et il devait rassembler leurs forces afin de frapper fort contre l'ennemie. Face à tout ce que Sylvius lui communiqua, Azar se contenta de lui répondre par un signe de tête et une réponse bref :


" Je verrais ce que je peux faire ! "

A cette dernière phrase Sylvius le remercia par un simple signe de tête et transplana vers d'autres horizons. Azar ne disait rien mais il savait que l'homme avait raison au fond de lui. Il fallait arrêter de foncer tête baisser et il fallait prendre son temps pour établir des plans de stratégies afin de pouvoir contrer leurs ennemies. Ils avaient perdu trop d'homme et il était temps d'arrêter tout ceci. Dans toutes les guerres que le monde magique avait connu, c'était bien celle là, la plus sanglante et la plus terrifiante

~ Hôpital de Saint Mangouste ~

Quelques jours c'était passés et le château était enfin nettoyé. L'ensemble des élèves et des habitants du Manoir Eiwaz avait été transférés dans la demeure Bakkali. Le château était donc vide à présent et il ne restait que les débris des murs écroulés et des fenêtres brisés. Azar s'était attachés à sa nouvelle famille au château et le fait qu'il n'y avait plus personne, il sentait un peu seul. A vrai dire, il était habitué à la solitude mais vu les circonstances actuelles, il était devenu plus tendre, plus humain et moins sauvage. Ceci le rendait certainement plus faible mais après tous il s'en moquait de ce que pouvait penser les gens. Le plus important était qu'il soit présent pour ses nouveaux amis. Il passait donc ses journée à l'hôpital à circuler entre les lits.

Si sa nièce Leah s'en était sortie et était remis sur pied. Ce n'était pas le cas de Jason encore dans le coma. Souvent il venait le voir mais comme sa compagne Malory était présente à son chevet. Il se sentait de trop et ne voulait pas briser ce moment intime entre eux. Il allait donc du côté de sa protégé Goya et tentait au maximum de la surveiller. Même s'il savait qu'elle n'avait pas besoin d'aide et qu'elle pouvait être très dangereuse comme femme. Il s'en voulait de ne pas avoir été là pour elle aussi. Il n'avait qu'une idée en tête, c'était d'affronter Seth et lui faire sortir ses tripes. Toutes fois, les paroles de Sylvius résonnait dans son esprit et ceci lui permettait de garder la raison.

Alors qu'Azar parlait avec Goya sur les suites de ce qu'il allait se passer. Il pu entendre un gros bordel dans l'aller entre les lits. Penchant une tête et voyant que son neveu était réveiller pour s'enfuir de l'hôpital. Il comprit qu'il venait d'apprendre la mort des autres et n'avait qu'une idée en tête c'était d'aller venger Bassey et Stanley Di Salvo. Il décida donc d'intervenir et ne lui laissant pas le choix. Il assomma à l'aide d'un coup de poigt dans le visage. Face à cet acte pouvant être considérer irrespectueux et un peu barbare. Mehdi l'injura en le traitant de sombre crétin pour son acte de violence. Agacé par le comportement de Mehdi alors qu'ils aidaient à remettre Jason dans son lit. Azar ne pu s'empêcher de lui répondre à son insulte :


" Sombre crétin tu dis ? Même pas capable de le maintenir dans son lit ! Alors ramènes pas ta gueule le boiteux ! "

Etant en colère après Mehdi et ne voulant pas faire d'histoire devant Malory. Azar se contenta de saluer Malory de la tête et partit de l'hôpital en soufflant après ce qu'il s'était passé.

~ Funérailles de Stanley Di Salvo ~

Le lendemain après le réveil de Jason Eiwaz. C'était un jour sombre et triste qui se présentait face à tout le monde. En effet, il s'agissait de la cérémonie d'inhumation du vampire de la Salamandre. Son enterrement ayant lieu à Paris dans l'Eglise de la nuit. Cette structure rassemblait les plus grandes famille du monde de la Sorcellerie et des Ténèbres. Etant tous vêtus en noir et habillé de façon distingué afin de pouvoir dire au revoir à leur ami. L'Eglise était disposé de manière suivante : Les premières rangés étaient la famille proche du mort. Toutes la colonne de droite rassemblés les Di Salvo et Volturi ensemble. Et la colonne de gauche rassemblé celle du reste du monde. Cependant, la Salamandre avait voulu lui rendre hommage à sa façon et ils avaient déposés la bannière de l'Ordre sur la barque où le corps de Stan se trouvait. Alors que des discours se faisaient les uns après les autres. Le corps de Stan allait être envoyé au large qu'Azar intervint pour parler à son tour avant que le corps ne soit pousser au loin :

" Comme vous le savez tous Stanley Di Salvo était un membre de l'Ordre de la Salamandre ! Il était bien plus que ça ! Avant d'être un père aimant et un mari protecteur ! Il était un chef ! Un chef qui aimé ses hommes et protégés les plus faibles en difficultés ! Il savait être à l'écoute ! Et malgré ses pouvoirs incroyables ! Il restait toujours humble et digne de sa personnalité ! Et qui aurait pu le croire lui qui n'était qu'un membre à la base au sein de l'Ordre ! Lui qui était posséder tout comme nous via " La Force" ! Et pourtant il a réussis à briser ce lien entre eux ! Il a réussit à briser son influence ! Et il a réussit à écouter son cœur pour qui se battre ! Malgré le pacte de sang qu'il avait fait ! Ce dernier a écouté son cœur ! Et il a décidé de combattre pour sa bien aimé Hana ! En joignant ses forces à Poudlard pour protéger les élèves ! C'est ce même Homme qui a sauvé Nelson Eiwaz d'une mort certaine face à la Salamandre ! Et tout ça malgré les aprioris vis à vis de lui ! Il a su résister face à " La Force " alors que d'autres comme moi n'ont jamais réussis ! C'est son courage et sa bienveillance qu'il lui valu sa nomination naturelle en temps que chef de la Salamandre à la mort de son fondateur ! Il aurait pu refuser cette héritage ! Ce poids trop lourd de l'Ordre ! Mais il ne l'a jamais fait ! Il n'a jamais abandonné ses convictions ! Et il est resté toujours fidèle à lui même ! Cela malgré la destruction de l'Ordre avec la mort de tous ses membres ! Ne restant que lui et moi ! Il a décidé que l'Ordre devait rester en vie ! Il a donc décidé au prix de son sang de renouvelle les Seigneurs de ce clan ! "

Pointant les personnes se trouvant au milieu des deux colonnes en direction de Mehdi, Goya, Thaddée et Leah. Il reprit la parole :

" La relève est là mon ami ! A présent ! Tu peux reposer en paix ! La Salamandre te fait la promesse que nous continueront de combattre contre le mal ! Nous continuerons de sauvegarder nos prochains ! Et nous te ferons honneur dans chacune de nos missions ! A bientôt mon ami ! Repose en paix ! "

Azar venant de finir son discours, il vint se placer au côté des membres de la Salamandre et prit le commandement pour lui donner un dernier hommage :

" Salamandre à mon commandement ! Garde vous ! Présentez baguette ! "

Les membres du conseil de la Salamandre pointant leur baguette vers l'embarcation écoutèrent les ordres d'Azar :

" Pour Stanley Di Salvo ! "

Des flammèches sortirent des baguettes de chaque Sorcier et ne vint former qu'une seule flamme représentant l'animal de l'Ordre. L'embarcation prit feu et l'enterrement se termina sur ce bateau partant au large de l'horizon. Cependant la cérémonie n'était pas finit et il fallait un nouveau chef pour la Salamandre. Azar prit donc la parole envers les membres de l'Ordre :

" Stanley est mort ! Et l'Ordre a besoin d'un nouveau chef ! Mettez vous en cercle et tendait votre poing au milieu ! Un nouveau chef sera élu par ce denier ! "

Les cicatrices de chacun commençait à chauffer et une lumière surgissait au milieu d'entre eux. Quand soudain la brulure d'une seule personne se mit à briller fortement et les autres plus rien ne se passer. Ne comprenant pas pourquoi Azar se mit à genoux, ils le regardèrent tous pour suivre les consignes :

" A genoux membres de la Salamandre ! Présentez vos respect envers votre nouvelle chef ! "

Il baissa la tête en la direction de Goya Bakkali élu nouvelle chef de la Salamandre par Stanley Di Salvo.







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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyDim 12 Avr - 18:37

Malgré mon confinement en Irlande pour récupérer de ma séance de torture, je décidais d'aller aux funérailles de mes amis morts durant la bataille. Ils furent tous enterrés dans le cimetière de Godric's Hollow. Tous nos professeurs étaient là, les familles et les parents des élèves décédés, les élèves des trois autre maisons, et les quelques serpentards qui avaient réussi à survivre au massacre comme moi.

Presque une semaine était passée est mes cheveux recommençaient à pousser. Mes blessures ne me faisaient plus souffrir, mais mentalement j'étais toujours au plus bas.
Mes parents restaient près de moi à chaque instant et le professeur Bakkali senior vint prendre de mes nouvelles et salua mes parents- Monsieur et madame Apfel ! - Dit il en inclinant la tête avant de continuer en s'adressant à moi - César, peux tu m'accompagner un moment, s'il te plait. - Me mère posa une main protectrice sur mon épaule mais je la regardais pour la rassurer et je m'éloignais d'elle avec mon directeur de maison. - Comment te sens tu? - Me demanda - t - il boitant avec sa canne. Quand nous fûmes assez loin des oreilles des gens, il alluma une cigarette avant de m'en propose une - Tu fumes? - Dit il en me tendant le paquet mais je ne réagis je dis non de la tête - Non? C'est bien ! À ton âge j'étais déjà une cheminée ambulante ! - Blagua-t-il pour me mettre en confiance. - Bon écoutes, je ne suis pas du genre à consoler qui que ce soit mais et ce n'est pas avec toi que je vais commencer mais je veux que tu me dises exactement ce qui t'es arrivé. Je ne comprends pas, tu as disparu en pleine bataille et tu es apparu à St'Mangouste. Qui t'a mis dans cet état ?! Et qui t'y a emmené ?

Je me sentais agressé par le ton qu'il employait mais je savais que c'était pour mon bien. Mehdi Bakkali est un professeur qui démoli ses élèves en les clashant, en leur retirant des points, en leur créant des problèmes, mais il ne supportait pas que l'on touche à un seul de nos cheveux. C'était sa manière à lui de nous protéger.

- J'ignore qui m'a emmené à l'hôpital professeur, mais ce sont des moldus, des hauts gradés de l'armée qui m'ont fait cela.- Répondis je la voix laconique et trainante. Il aspira una bouffée de fumée, ses yeux prenaient une teinte violacée tandis qu'il obervait au loin. - Continue, que t'ont ils fait? - Questionna t il. - Eh bien...Ils m'ont frappé. Au visage, au ventre, de leurs mains avec des coups de poings, des coups de pieds puis avec des objets comme une barre de fer.... Ils m'ont cassé la main et en l'appuyant sur le bord de la table et ont tapé dessus avec un marteau - Dis je montrant ma main bandée. Je commençais à  manquer d'air en repensant à ce que j'avais vécu mais je décidais de continuer mon récit - Ensuite ils m'ont... Ils m'ont fait avaler de l'huile de moteur de leurs chars.... Ils ont coupé mes cheveux à la machette avant de tout raser à la lame, à sec. - Je retirais mon chapeau et il écrasa sa cigarette pour toucher ma tête et explorer toutes les blessures et coupures que j'avais. - T'ont ils fait autre chose? - Je ne compris pas immédiatement à quoi il faisait référence il le vit dans mon regard. Il souffla un bon coup pour ne pas perdre patience et réitéra sa question d'une manière plus explicite - César, ont ils abusé de toi ?

Je restais de glace. L'avaient ils fait? Je ne m'en souvenais plus en tous cas. Peut être m'avaient ils drogué pour le faire d'où le fait que je m'étais évanoui ? - Je... Je... Je ne saurais vous dire professeur...

- Hijos de puta... ! - Murmura-t-il en espagnol. - César, je ne veux pas te forcer à venir t'installer dans le fort de ma famille au Maroc après tout ceci, mais tu as le droit de savoir que j'ai l'intention d'accueillir tous les Serpentards et leurs familles s'ils le souhaitent sous mon toit. Si tu veux te joindre au combat, toi et tes parents serez les bienvenus. Ta mère aussi est la bienvenue. rejoings les à présent !

Je le remerciai et rejoignis ma mère. Il savait qu'elle était née moldue et malgré cela il était prêt à l'accueillir chez lui. Le Maroc faisait parti des rares sanctuaires où les sorciers ne craignaient rien car le gouvernement avait refusé d'appliquer la purge proposée par les États Unis.

Quelques jours plus tard, après avoir mûrement réfléchi à la proposition du professeur Bakkali, ma famille et moi nous retrouvions dans le Fort Bakkali, la demeure ancestrale de cette famille de sang pur. Un vieux château aux allures de lieu hanté se dressait devant nous. Un portail en fer avec un B au centre donnait sur une allée remplie de pierres. Aucune feuille ni fleur sur aucune des plantes. Toutes étaient désechées, seuls les troncs et les branches étaient encore là. Charles, le vieux majordome aux allure de croc mort nous fit entrer et nous kous retrouvâmes dans une demeure aux décorations ténébreuses mais luxuriantes. Les Bakkali avaient le pouvoir, l'argent et la réputation. Ils avaient construit ce château sur plusieurs décennies et des pièces avaient été ajoutées ou modifiées au cours des siècles qui passaient. Les elfes de maison arrivèrent pour porter nos affaires dans nos appartements situés sur l'aile sud. Tandis que ous traversons les innombrables couloirs, des tableaux des ancêtres de la famille décoraient les vieux murs. Tous avaient le même regard dur et mesquin de Mehdi.

Une fois installés, Mehdi organisa une réunion où se retrouvaient les élèves de Serpentard et leurs familles. Ils nous expliqua que sous aucun prétexte il ne fallait aller plus loin que le parc du château, ne pas s'aventurer dans la forêt propriété du domaine si nous voulions rester en vie. Tout était piégé, du moindre petit caillou à la plus haute feuille du plus grand arbre de la forêt, afin de nous protéger en cas de conflit international entre les pays refusant la purge et les pays qui l'appliquaient.

Nous decouvrâmes également une artillerie impressionnante d'armes moldues pour nous entraîner à les utiliser. - Les moldus ont deux avantages sur nous ! Ils sont plus nombreux, et leurs armes leurs permettent de tuer plusieurs personnes à la fois ! Notre magie est puissante, mais contrairement à eux, si nous envoyons un expelliarmus par exemple, il atteindra une cible. Eux en revanche il leur suffit d'appuyer sur ce bouton pour tuer toute une rangée de sorciers !  - Dit il chatoullaint la gachette d'une mitraillette. - Le camp d'entraînement aux armes et au fond du terrain. Tous ceux qui le souhaitent peuvent aller s'entraîner avec monsieur Forad ici présent qui maîtrise parfaitement la connaissance de ces machines. - Il signala Azar Forad, membre de l'ordre de la salamandre - puis continua en prenant un temps plus grave, mais presque paternel - Voyez vous mes enfants, nous avons perdu énormément d'élèves et de valeureux guerriers, et je suis dans le regret et dans l'obligation de vous dire à toutes et à tous que ce n'est pas fini. Nous sommes en sécurité dans ce château et le gouvernement moldu est de notre côté, il nous protégera si nous le protégeons. Mais je vous préviens, si la moindre personne ici pense pouvoir devenir un messi ou un héros en tuant le moindre moldu gratuitement, elle aura affaire à ma colère, est ce que c'est clair ? ! - Ses yeux étaient rouges sang, luisant dans la salle grâce aux flammes des bougies allumées. Nous repondâmes "oui" tous en cœur et nous eûmes quartier libre jusqu'au dîné où de tout fut servi. Les cuisiniers avaient préparé des mets orientaux et occidentaux, des spécialités du pays, des boissons à profusion et ensuite nous partîmes tous nous coucher pour commencer une nouvelle journée, marquée par les entraînements aux corps à corps et aux armes avec Azar Forad.
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Lili Godolphin
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyLun 13 Avr - 17:11

En Ecosse, loin des tourments du monde Sorcier, j'aidais ma mère à gérer les élèves de sa maison ainsi que leurs familles et certaines familles modus qui nous avaient suivit après le désastre de Poudlard. J'étais en charge de la protection de notre petite colonie, du coup, je passais la plus par de mon temps sous ma forme de dragon à surveiller le ciel et la terre d'un œil bien plus aiguiser que celui d'un aigle.
Je savais qu'une force avait été recruté pour reprendre l'école a nos ennemis, j'avais supplié ma mère de me laisse y participer, mais elle ne s'était pas laissée fléchir :


-Non Lili, ton rôle est de nous protéger, tu dois rester ici !! Et ne reviens pas à la charge ca je serai inflexible sur ce point !!


Pour elle, la protection de ses élèves était la première chose à faire et pour rien au monde elle allait laisser son mayeur atout filler jouer les gros bras ailleurs, autrement dit je me retrouvais bloquer sur le domaine. Un peu écœuré par sa décision, je m'étais envolée pour mon tour de garde journalier. Les ailes grandes ouvertes, je me laissais planer sur un courant ascendant paresseusement tout en scrutant le sol à la recherche d'un mouvement suspect. Et comme d'habitude, à part quelques animaux sauvage de la land, il n'y avait pas âme qui vive à l'horizon. J'avais l'impression de ne servir à rien et cela commençais à me miner moralement. C'est alors que je ressentis une étrange sensation, comme un pincement de cœur en beaucoup plus violant suivit d'une intense impression de danger. J'essayais d'analyse ce qu'il m'arrivait quand le voix d'Aerendihl explosa dans mon esprit :

- NON  !!!! Il n'a pas le droit !!! Je dois y aller, ce monstre à refait surface !!!

Et avant que je puise lui demander ce qui se passe, le dragon d'or prit possession de cops et de mon âme et fila dans les cieux telle une météorite d'or. Il prit la direction de l'océan et s'élança vers le grand ouest, vers le continent Américain.
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Asher Forad
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyLun 13 Avr - 17:28

Depuis quelques mois, Asher Forad vivait à la demeure des Godolphin. Suite à la traque du Ministère de la Magie, il s'était refugié là bas pour être en sécurité. Bien qu'il était d'un esprit solitaire et vagabond, il n'y était pas malheureux. En effet, cette famille lui avait redonné goût à la vie et son esprit était devenu plus serein. Angus y avait contribué lui donnant des vêtements propres et frais. Quand à Shona elle le nourrissait à titre grâcieux et le loger le temps que cette guerre s'estompe. En retour, le Sorcier aidait aux soins et dressages des animaux au sein de la ferme. Parfois, il entrainait les jeunes Gryffondors au vol. Ce dernier n'étant pas très bavard et très renfermé sur lui même. Ceci lui avait permis d'ouvrir un peu plus son cœur via les autres. Disons qu'il arrivait mieux à communiquer avec les autres. De plus, ne se sentant pas vraiment concerné par cette guerre entre les Sorciers et les Moldues. Le fait de vivre parmi les Godolphin lui donnait une certaine attache et lui donner une raison de se sentir concerner. Néanmoins, il gardait à l'esprit Oz Addams et l'ensemble de ses Aurors. Il s'était fait une promesse de le détruire lorsque leurs chemins se croiseront. Il avait tout perdu en grosse partie à cause de lui.

Par ailleurs, la nouvelle maison des Gryffondors avait reçu une attaque des moldues également. Cependant, aucun blessés, ni mort n'était à déplorer puisqu'il avait reçu un message du Manoir Eiwaz détruit quand à lui. S'il avait réussit à repousser l'offensive, c'était en partie grâce à leur alerte. Alors que le Sorcier se trouvait dans la grange des Hyppogriffes. Shona vint lui rendre compte de tout ce qu'il s'était passé aux Etats-Unis. Le rassurant que son frère était encore en vie. Elle lui expliqua qu'il y avait eu un vrai massacre causant la mort de nombreux élèves et du chef de la Salamandre. Elle rajouta également que Jason Eiwaz était dans un état critique comme de nombreux Sorciers qu'elle cita le nom et Asher réagit. Ce dernier les connaissant ceci l'agaça au fond de lui. Il était donc temps pour lui de rentrer dans le jeu.


~ Hôpital de Saint Mangouste ~

Asher se rendit donc à l'hôpital de Saint Mangouste pour rendre visite à Jason Eiwaz et aux autres blesses. Sachant qu'au fond de lui, il retrouvait certainement son petit frère Azar là bas. Habiller d'un costume et d'un manteau à l'italienne, il fit donc ses premiers pas au sein du corps médicale et demanda à l'accueil où il devait se diriger. Sa façon élégante et discrète mettez le doute au personnel médicale. Toutes fois, la Docteur Jane Harrinton clarifia les choses en faisant comprendre qu'il était de la Famille. Ne connaissant pas très bien l'Homme, elle savait cependant qu'il ne ferait rien à leur encontre et qu'au contraire il avait prouver à plusieurs reprises qu'il pouvait de leurs côtés parfois. C'était le cas lors du combat finale contre Lord Melkor, mais également c'était ce dernier qui avait permis à Jason et Shona de fuir de la prison d'Azkaban. Celui-ci, étant très peu connu du public, il ne restait pas moins quelqu'un de très dangereux quand il le décidait.

Le Sorcier rentra donc dans la grande pièce où se trouvait les nombreux lits médicaux. Traversant la pièce, il pouvait apercevoir que la plupart des lits étaient occupés par des jeunes enfants. Ainsi, ceci l'exaspérer et ne faisait qu'attiser la flamme en lui contre les ennemies. C'est en arrivant au chevet du jeune Eiwaz qu'il entendit une conversation entre une femme et lui. Cette dernière lui communiquait des informations et elle élaborait un plan pour aller récupérer des informations importantes chez l'ennemie. C'est au moment qu'elle finit sa conversation qu'elle se retourna et aperçu Asher Forad. La reconnaissant, il comprit qu'il s'agissait de Malory Olianov la compagne de Jason. Il était au courant sur ce qu'il lui était arrivé à Poudlard. Shona lui avait communiqué toutes les souffrances qu'elle avait du subir. Il était donc hors de question qu'elle y risque de nouveau sa place et il était temps pour lui de salir les mains afin de les aider. Cependant, la Sorcière le regardait méfiante dans le sens qu'il était recherché par le Ministère de la Magie. Cette dernière l'avait recherché également pour ses crimes à Azkaban pour avoir libérer son compagnon. Mais elle ne l'avait jamais trouvé et il avait toujours réussit à lui échapper. Ceci dit, les choses avait évolué et Malory était proche de Jason à présent. Elle n'avait donc aucune raison de lui en tenir compte à présent. Asher au visage abimé avec quelques points de sutures à l'arcade et une coupure à la pommette suite à la bataille contre les purgeurs. Il s'exprima auprès d'elle :


" J'irai aux Etats-Unis cherchait les informations ! "

Marquant un temps de pause à la grande stupeur de Jason et de Malory, il continua :

" On dit pour entrevoir l'avenir ! Il faut se retourner ! J'ai toujours penser que c'était une connerie ! Mais aujourd'hui je comprends ! "

La regardant s'en qu'elle réponde :

" On n'échappe pas à son passé ! Quand on était gosse Azar allait se fritter avec les plus gros batards du quartier ! Mais à chaque fois ! C'était moi qui devait les finir ! C'est lui qui fouter la merde ! Mais c'était moi qui me faisait taner le cul par le vieux ! J'espérait que ça se passerait ! Qu'a force de jouer les caids ! Le petit frère s'endurcirait ! Qu'il serait plus futé ! Plus doué ! Mais je me douté au fond que sa finirait comme ça ! Et ce n'est pas faute de lui avoir donner des leçons ! Mais voilà ! Je n'ai plus le choix ! Je suis rester trop longtemps dans l'ombre ! Il est temps que j'agisse ! J'irai donc chercher ses informations ! Et on retournera la situation contre eux ! "

Malory surprise par ses révélations lui indiquer qui ne pouvait pas y aller seul. Mais Asher coupa court :

" Je n'irai pas seul ! La Famille Forad va rentrer dans cette guerre ! J'ai choisis mon camps à présent ! Et crois moi ! Il n'aurait pas du me réveiller ! "

S'apprêtant à partir de l'hôpital, il se retourna une dernière fois et lâcha quelques mots à la Sorcière :

" Restes ici ! Il aura besoin de toi ! Pendant ce temps là ! Prépare les troupes ! "

Sur ces dernières paroles Asher quitta l'hôpital et se mit en relation avec son frère Azar et Andréas afin de partir pour leur pays natale en mission d'infiltration.


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Aerendhil

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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyLun 13 Avr - 19:11

Cela faisait un bon moment que je m'étais retirer au fin fond de l'esprit de ma petite Lili bien décider à ne plus intervenir dans la folie des hommes. Que les sorciers et non sorciers s'entretuent, cela ne me concernait plus. L'humanité était devenue folle et je n'y pouvais rien. La seule chose qui pouvait me faire réagir était un danger menassent Lili, mais là j'étais tranquille, personne ne pouvais venir à bout d'un dragon de 15 tonnes avec une intelligence d'une jeune sorcière à l'apogée de ses pouvoirs.

Donc, lové, bien au chaud dans l'âme de mon alter ego, je rêvais aux jours d'autant quand mes frères Valards étaient  encore de ce monde, aux jours bénis où le grand mal avait été éradiqué et ou les peuples libres prenaient leurs avenirs en main.

J'étais là, paisible avec mes songes, quand mon instinct se réveilla d'un seul coup comme une alarme hurlante : quelque chose d'abominable venait de se passer, une ombre noire venait de ressurgir du passé. Je reniflais le vent et sentis l'odeur tenue d'un ennemis que je pensais disparu dans les limbes : Melkor était de retour !!

D'un seule coup, je reviens à la vie, je pris possession du corps de Lili ainsi que de son esprit sans lui laisser la moindre bride de liberté dans ce monde physique. Puis m'appuyant sur le vent, je virais sur l'aile et pris la direction de l'effluve. Elle me mena au dessus du vaste océan que les humains appelaient l'Atlantique puis vers l'Amérique du nord. Toujours guider par mes naseaux, je survolais le continent vers la cote ouest jusqu'à que l'odeur me même à une grande demeure à moitié en ruine et jonché de corps ensanglantés. Au sol, des humains s'agitaient dans tout les sens pour porter secoure aux blessés. Ca hurlait, pleurait et gémissait, mais cela ne m'intéressait pas, seule l'odeur importait. Je la humais, la disséquais, l'analysais. Oui c'était elle, mais sans être elle. Qu'est ce que cela voulait dire ??? j'avais beau  me tordre la cervelle dans tous les sens, je me heurtais à une énigme. Quand à la personne dont émanait cette odeur, aucune trace sur les lieux, elle avait disparu. J'étais arrivé trop tard.

Je décidais d'aller voir le sorcier en vers qui j'avais le plus confiance en ce monde de folie et qui connaissait l'ennemis aussi bien que moi : Sylvius Cesaius. Je me mis à la recherche de son odeur dans l'air pour retrouver sa trace. Je le localisais de l'autre coté de l'Atlantique, alors je fis demi tour et repris le chemin de l'Angleterre.
 
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Seth Melkor
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Seth Melkor


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La Purge Empty
MessageSujet: Re: La Purge   La Purge EmptyMar 14 Avr - 18:17

Quand je repensais à cette première excursion dehors, je ne pouvais m’empêcher de sourire. Un sourire cruel et satisfait. Je m’étais amusé là-bas et ma mission avait été accomplie avec succès.  Je me levais de mon lit et partis prendre un raisin, dans une grande corbeille, près de la « fenêtre » si l’on pouvait appeler ainsi le trou béant dans le mur de pierre. Eliminé Stanley di Salvo avait un jeu d’enfant. Quand on regarde, un peu de bataille et de fils à retordre, ça ne faisait jamais de mal à personne. Au contraire. Ça donnait une raison pour vous défouler encore plus sur votre victime…si vous aviez besoin un temps soit peu d’avoir une raison.  Toutefois quand mes souvenirs allèrent jusqu’à l’entrevue avec le chef suprême, je perdis mon sourire.

A mon retour, j’étais directement allé voir la personne qui orchestrée tout cela. Il fallait faire un rapport dans les plus brefs délais et le plus fidèlement possible. Cette personne voulait que tout lui soit dit, rapporté et raconté. Rien ne la faisait sourire, rien ne la faisait rire. Je ne sais même pas si elle était humaine car aucune expression ne passait sur son visage ; sauf de la satisfaction quand nous lui racontions la déroute et les morts de ces sorciers de Poudlard et les alentours. Cette personne je cherchais par tous les moyens à lui faire plaisir et à faire en sorte qu’elle ait tout ce qu’elle souhaitait car elle m’avait appris beaucoup. J’étais puissante et fort grâce à son instruction et sa présence auprès de moi pour m’enseigner et me dire tout ce que je devais savoir.
Je  traversais les couloirs sombres et glacials d’une démarche rapide et j’entrais dans la pièce avec fracas. Comme seul, je le faisais et dont j’étais le seul à pouvoir faire sans perdre la vie sur le champ.
-          Quel manque total de délicatesse, Seth. Un jour, tu arracheras cette porte. 

Je haussais les épaules
-          Alors ?
-          La mission a été un succès. Comme vous l’aviez prévu, ils ne se sont pas méfiés et ils nous ont vus quand il était trop tard. Le manoir Eiwaz est en ruine.
         Les morts ?
-          Dans les deux camps mais plus de leur côté. Stanley di Salvo est mort comme exigé. Ainsi que le majordome singe.
-          Pardon… un silence s’ensuivit et je sentis la fureur du chef monter. Un…singe….
-          Oui
-          Pourquoi diable avoir tué un misérable singe ! J'organise une bataille pour que vous vous amusiez à tuer...un vulgaire singe.
-          C’était le majordome des Eiwaz et à ce que nos renseignements nous ont dit, très apprécié du sorcier Jason Eiwaz. Les moldus se sont amusés avec lui.
-          Ces moldus….fulmina-t-il. T’as t-on reconnu ?
-          Oui. Stanley Di Salvo m’a appelé Seth et il y avait une sorcière squelettique et elle a entendu et une enfant m’a vu.
         Je suppose qu’elles sont mortes.
-          …non. Je les ai laissé en vie même si la squelettique doit être bien amoché et la gamine morte de peur ajoutais-je avec un sourire carnassier.
-          Combien de fois t’ai-je dit de tuer toutes personnes qui tombent sous ta main ! Et enlève ce sourire satisfait de sur ta figure. Espèce d’idiot !
-          Mais…
-          Dehors ! J’en ai assez entendu !

Je partis en grognant et en faisant claquer à faire vibrer les lourdes portes en chêne. Je fulminais ! J’avais accompli ma mission avec maestria, on devait me craindre ! On savait maintenant que Seth Melkor était vivant ! Mais je n’avais reçu aucune félicitation et aucune reconnaissance pour mon succès. Rien ! Je rageais ! Un serviteur passa devant moi et je lui collais un coup de poing au visage sans plus de cérémonie, juste pour me défouler !

-          Rrrrraaaaahhhh !!! hurlais-je de rage.

J’en avais marre de rester ici à ne rien faire, comme si je devais rester cacher. Je voulais participer à cette guerre, je voulais tuer ceux qui méritaient de mourir. Je voulais enfin sortir d’ici et vivre pleinement qui j’étais ! Je voulais user de mes pouvoirs et de mes talents pour servir la cause et éradiquer les êtres méprisables dont j’avais entendu parler depuis que j’étais né. Je voulais participer à la création du nouvel ordre social, d’un nouveau monde ! Mais on me freinait, on m’enfermait tel un chien dans une cage et quand je pouvais enfin sortir, on me muselait tel un chien dangereux. Cela était rageant. Je courus dehors et je me jetais à l’eau et me mis à nager comme un fou pour faire sortir toute cette fureur et cette rage qui montaient. Je vis un rocher et je le frappais de toute la force contenue dans mes poings. Je battis cet énorme rocher jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien. Mais je n’étais toujours pas satisfait et je partis à l’assaut de tous les rochers que je trouvais en utilisant mes poings mais aussi ma magie. Je n’avais nul besoin de baguette. Je n’étais pas minable comme ces vauriens de sorciers aussi utiles et mauvais que des scorpions.
Il me fallut des heures pour me calmer. Quand je revins dans mes appartements, je trouvais le chef suprême qui m’attendait. A la vue des mes mains et d’un coup de doigt, les plaies se refermèrent et j’eus le droit à un repas en sa compagnie.



-          Je te félicite pour ce sale vampire de Di Salvo. On m’a raconté ces derniers moments et je ne te cache pas que j’en suis plus que ravie. Merci.
Ces paroles me calmèrent définitivement et avec un sourire, je mangeais en sa compagnie. J’espérais que je serais bientôt de mission pour prouver encore plus que j’étais à la hauteur de ses ambitions et que je soutenais sa cause et sa vision. Il devait tous mourir !
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