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 La Purge

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Sylvius Césarius
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Sylvius Césarius


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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 3 EmptyVen 22 Mai - 21:14

FEU, SANG, FUMÉE, DESTRUCTION, HORREUR !!!
C'était les mots qui me venait à l'esprit lorsque je voyais la scène que j'avais sous les yeux.
Ma maison était détruite, le village autour aussi et je voyais le toit de la taverne des trois balais qui était en feu.

Mon seul réconfort était de voir qu'il n'y avait aucun mort autour de nous. La bataille avait été violente et de nombreux sorciers avaient été blessé. Ce qui me faisait peur, c'est qu'un face nous n'avions eu qu'un seul adversaire. Seth, fils de Melkor mais né de mon sperme puisqu'il m'avait prit mon corps pour y abriter sa psyché et son âme. Ce rejeton né de ses amours avec Ara Sekmet était particulièrement puissant, un sorcier entrainé à combattre aussi bien avec une baguette qu'avec ses poings comme les moldus.

Nous l'avions combattu avec Medhi mon beau frère et j'étais content de savoir qu'il allait bien et il faudrait que nous reprenions la conversation que nous avions alors. Il s'était passé quelque chose avec lui, nous avions réussi à échanger quelques paroles sans nous étriper. Puis son frère thadée était venu et le combat avait reprit mais j'étais déjà parti. Un sort m'avait ramené sur les lieux et j'avais repris mon combat contre Seth qui s'était libéré?

Le combat avait été intense et alors que je commençais à faiblir, Jason arriva entouré de plusieurs sorciers. Je ne savais pas qui les avait appelé mais ils étaient les bienvenue. Le combat continua.

Alors que Seth allait triompher et faire parler de nouveau sa puissance, Arendhill intervint et transforma le sorcier en jeune enfant annulant en partie le sort qui l'avait fait grandir.

-Sylvius, je crois que cet enfant est de votre sang, acceptez vous d'en pendre soin et de l'élever comme votre fils ? Mais comme c'est aussi un valar, je me ferai une joie de l'instruire dans ce sens. Êtes-vous d'accord ?


Je secouais la tête en signe acquiescement tout en me demandant comment j'allais annoncer à Mafalda que nous avions un enfant de plus.

L'enfant me regarda bizarrement, il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Tout ses souvenirs étaient parti et il se retrouvait en face d'adultes qu'il ne connaissait pas. Comment ne pas être terrifié.

Je lui souris.7
- Est-ce que je peux rester avec toi, dragon ? Je ne les connais pas ces gens et ils ont l’air méchant. Ils me regardent avec des têtes bizarres et effrayantes.  S’il te plaît..., dit-il en pleurnichant.
- Les dragons ne peuvent pas s'occuper des petits humains, dis-je doucement.
- Où est ma maman ? Je veux ma mère ? Pourquoi, elle n’est pas là ? C’est toi ma mère ?
- Non Seth, c'est un amie Malory Olliano, une auror du ministère de la magie..Pour répondre à ta question, je suis bien ton père et je suis content de te rencontrer enfin, dis je avec le sourire d'un père aimant qui ne voulait pas effrayer son fils.

Je me tournais alors vers Arendilll !
- Je vais m'occuper de Seth ! Vous vous chargez de son éducation Valar et je m'occuperais de son éducation de sorcier.

Je me retournais enfin vers l'enfant !
- Je répondrais à tes questions une fois que nous serons en sécurité. La jeune fille que tu vois là, va s'occuper de toi pendant que je discute avec les gens que tu vois autour de nous.

Je m'approchais alors de Malory.
- Miss Olianov, accepteriez-vous d'emmener Seth à Poudlard ? Il a l'air de vous appréciez et je pense qu'il a besoin de cela. Je viendrais vous rejoindre dès que po
ssible.
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Hana Lupin Di Salvo

Hana Lupin Di Salvo


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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 3 EmptyDim 24 Mai - 22:33

Le repas ce déroulas sans encombre. Au début de celui-ci Edith la mine gênée me dit:

- Hana, je suis très gênée, j'ignorai que vous... J'haussais un sourcils lui faisant comprendre que je ne tolérerais pas le mots vous quand on s'adressais a moi, se temps la était révolus. elle se reprit donc que TOI...! Et et ta grand mère étiez entrain de faire à manger, je vous aurais aidé !

Je secouais la tête, faire la cuisine était une échappatoire, elle me permettait de m'évader de la tristesse qui m'assallait le reste de mes journée et de mes nuits. Je lui répondis:

- Ne t'inquiète, depuis ma grossesse j'adore cuisiner, alors préparer nos repas ce n'est pas gênant. J une lui avouais pas reelement que ça ma permettais d'éviter de penser a Stanley trop souvent, même si quand je réfléchissais au dessert que mes filles et ma grand ère adorait je ne pouvais penser au tartufo di pizzo. Je me souviens, il en avait manger des tonnes et des tonnes avants que je ne réussisse enfin à lui en faire un correcte. A cette penser, je sentis mon visage s'assombrirent quelque peu... Il ne fallait pas que je pense à lui. Certainement pas en plein repas avec mes filles, ma grand-mère et surtout Edith. Je ne voulais certainement pas qu'on vois comme une veuve éploré ! Mon coeur étais brisée j'avais perdus l'amour de ma vie et le père de mes enfants mais personne ne devait subir, ma colère, ma haine, et ma tristesse. Je repris, en luttant, le file du repas.

Je découvrais que la seule présence d'Edith à cette table permettait a mes filles de ce détendre, et de reprendre leurs bêtises la ou les avaient laissée avant que leur papa ne ... Enfin bref elles faisaient comme toujours les idiotes ce qui ne manquait pas de me faire sourire et de ce que je pouvais en voir ça faisait beaucoup rire notre inviter. Ma grand-mère quand à elle ne résistait pas au métamorphose de Natalia à table, mais elle se devait de lui faire quelque remontrance, lui assénant qu'o ne faisait ça ni a table ni devant une inviter. Et pourtant ce n'était pas la première à le faire, avant elle sa mère, donc moi, et sa grand mère, ma propre mère, Nymphadora, le faisait souvent de ce que mamie avait pus me raconter., et déjà à l'époque elle avait envie de nous écharper comme il se doit !

Après notre plat, auquel je ne touchais pas grands chose, la faire n'étais pas un maux en ce moment même, Grand-mère fît apparaitre les desserts. Les filles poussèrent des cris de joie en voyant leur petites tartelettes, gâteaux et salade de fraise apparaitre devant elle, plus vite je ne l'aurais crus Natalia eu la bouche barbouillé de chocolat et Astrid l'avait toute rose a cause des fraises qu'elle venait d'ingurgité. Edith rayonnait, le rose au joue devant son bol de fraise, me remerciant et me disant que la prochaine fois elle ferais le repas, j'haussais les épaules après plusieurs minutes d forcing de sa part, j'attendais de voir ses talents culinaire. Sans crier gard, Astrid, après avoir avaler sa dernière boucher de tarte au fraise ce mit à parler.

- Comment tu as connu papa?  Tu me fais penser à notre grande tante Catherine ! Hein maman qu'elle ressemble à tata Catherine ! Voyant la mine déconfite d'Edith, j'essayais de ne pas trop appuyé ma fille en lui disant:

- Et bien pas totalement ma chérie, Edith à ses propres traits si tu regarde bien. Après avoir faillis s'étrangler avec une fraise Edith repris tranquillement la parole, leur expliquant qu'elle se ressemblait toute les deux parce que Catherine n'était autre que sa mère. Leur neurones en fusion de Natalia firent mouche, expliquant fièrement que par conséquent elle était la soeur de Medhi, Thaddéus et Goya Bakkali. Et s'exclamant qu'elle était bien gentille par rapport aux autres. Je fronçais les sourcils, signalant a ma fille que ce n'étais une manière de parler au gens ! Je m'excusais pour elle du regard vers Edith. Mais celle-ci n'eu d'autre réaction que de rire a ce que mon démontage de fille venait de déclarer. Feignant l'innocence je vis la fourchette d'Astrid ce rapprocher dangereusement de mon assiette. Connaissant ma fille je savais qu'elle venait me piquer un morceau de ma tarte... je la laissais faire, de toute façon je n'en voulais plus. Au moins j'avais presque réussis à tous manger... La bouche pleine de ma tarte à la rhubarbe elle regarda Edith droit dans les yeux en déclarant:

- Moi j'ai toujours entendu dire les gens que papa était méchant. Mais c'est pas vrai, hein, maman? Papa a toujours été super gentil avec nous !

Je serrais les dents, bordel ! Qui avait bien pu mettre ses idées dans le crâne de ma fille ! Essayant de retrouver un semblant de calme et lui dis:

- Vous savez, quand votre papa et moi on c'est rencontrer c'était la guerre, il était dans un camp et moi dans l'autre pour la plupart de mes amis et de ma famille il as été catégorisé en méchant. mais ça ne l'as pas empêcher de nous aimer énormément. Et il n'était pas méchant, il savait ce qu'il voulait et du coup il était intenable sur certaine chose. Quand il avait décider quelques choses on ne pouvait pas lui enlever de la tête. Mais il vous aimait tellement mes amours, ne laisser personne vous faire douter de ça ! Jamais !

Edith prit la parole a son tour:

- Les gens disent beaucoup de bêtises les filles, il ne faut pas toujours les écouter. Votre papa a été très gentil avec moi et c'est grâce à lui que je suis assise ici avec vous ce soir ! Je vis un sourire lancer pour Edith de la part de ma grand-mère. Edith avais toujours été un peu différente de ses frère et soeur, un peu plus calme on va dire. Ces réponses sonnais la fin du diner. Mes deux filles montèrent ce mettre en pyjama et je savais comment la nuit allais ce dérouler, elles allaient aller ce coucher de leur lit et puis vers quatre ou cinq heure du matin elles viendrais me rejoindre dans ma chambre comme toutes les nuits depuis la mort de Stanley.

Je montais les embrasser et les borders puis redescendais au salon. J'allumais une cigarette en m'installant sur le rebord d'une des fenêtre. Mes idées vagabondais menacantes comme toujours une fois le soir venue. Je me concentrais sur le ciel remplie d'étoile quand des coups ce mirent a frapper a la fenêtre au poser. Edith lui ouvrit et une chouette ce posa au sol, mon invité pris une lettre des griffes de l'animal qu'elle me tendit. Je l'ouvris et découvris le message:

Hana,
Mehdi et son frère viennent de rentrer.
Mehdi a été grièvement blessé par l'assassin de ton mari.
Seth Melkor se trouve dans la rue où vivent Mafalda et Sylvius et il se bat contre ce dernier.
J'ai prévenu tous les autres, ils vont tous le rejoindre.
JannaLynn.


Mon sang ne fit qu'un tour, je montais en trombe dans ma chambre, troquais mon débardeur contre un pull, j'enfilais mes baskets. je filais vers la chambre de mes filles, les embrassant tendrement sur le front, elles étaient dans leur premier sommeil, je les embrassais chacune sur le front leur jurant que je rentrerais a la maison. Que je ne les abandonnerais pas ! Je retournais dans ma chambre attrapant mon briquet et mon paquet de cigarette, ma baguette étant déjà dans ma manche, je partis vers la porte d'entrée croisant Edith me disant :

- Hana, attends moi, je pars avec toi !

Je l'attendis donc dans l'entrée, je savais pertinemment que même avec de grands pouvoirs, je n'étais pas aptes à le vaincre seule, il fallait le plus de monde possible pour pouvoir espérer l'atteindre dans le plus profond de son âme. Edith accourus dans l'entrée, je jetais un dernier regard à ma grand mère, celui qui voulait dire, répare les croissant et le café pour le petit déjeuner, j'aurais faim. Mais je savais pertinemment ce qu'elle pensait. Je lui envoyais un baiser et transplanais main dans la main avec Edith.

Je ne vis que peur, effroie et désolation à notre arrivée a Pré-au-Lard. Enormement de bâtiment avait été détruit je voyais au loin mon ami et ancien directeur, Sylvius les trait tiré, signe qu'un combat l'homme face à lui n'était ni terminer ni simple, je vins me plier au côté de mon ami Celine que j'avais vu lors de mon atterrissage. Edith me talonnais de près. Nous étions face à lui. Je voyais enfin le visage de l'assassin de mon mari. J'avais les mâchoires sérrés, j'essayais de me calmer afin de réfléchir et de ne pas faire n'importe quoi pour mettre certaine chance de mon côté, je devais rentrée retrouver mes filles, mais seulement après avoir tuer l'assassin de leur père.

Jason et Sylvius ce relevère ensemble, et comme si ça avait été un signal, baguette à la main nous lançâmes tous les sors possible et imaginable. Il n'avais d'autre choix, rester pour affronter son destin et sa mort ou alors disparaitre comme le lache qu'il était.
Seulement nos sort ne l'atteignait pas et il restait immobile, Je me rendis alors compte que les humains n'était pas les seuls a être du combats. Il s'avérait que le dragon Aerendhil était lui aussi de la partie, je me doutais qu'il étais pour quelque chose dans cet arrêt. Nous étions comme figé dans le temps. Doucement le corps de Melkor ce mis à léviter. Pourquoi nos sort n'avais pas fonctionner ?! Il n'avait tuer mon mari que pour son plaisir, pour une guerre complètement idiote et la je n'avais pas le droit de le tuer pour venger mon mari et mes enfants qui l'avait perdu?! C'était un peu fort. Le dragon l'amena face a lui et Seth Melkor ce transforma. Il se recroquevilla comme un enfant, qu'il devint peu à peu. Le reposant sur le sol, ma baguette toujours tendus sur lui il se tourna vers nous, le regards apeuré. Je compris vite ce qui lui était arrivée lorsqu'Aerendhil s'adressa a Sylvius:

- Sylvius, je crois que cet enfant est de votre sang, acceptez vous d'en pendre soin et de l'élever comme votre fils ? Mais comme c'est aussi un valar, je me ferai une joie de l'instruire dans ce sens. Etes vous d'accord ?

Seth Melkor n'avais pas seulement rajeunis au niveaux physique, il avait aussi rajeunit psychiquement. Il ne se souvenais plus de rien. Un vide profond ce fit en moi. Je ne pouvais tuer cet enfant même si quelques semaine avant il avait assassiné l'amour de ma vie. Cette bataille était terminer, le grand et démoniaque Seth Melkor n'était plus dorénavant c'était simplement Seth, l'enfant que Sylvius était en train de recueillir comme le fils qu'il était biologiquement. Toute ma haine contre lui ce volatilisas en un éclair. Peut être qu'avec l'éducation de parents aimant et bon il apprendrait la valeur de l'homme.

Je n'avais pas remarquer, dans toutes cette fureur et cette haine, qu'Edith avait garder ma main dans la sienne depuis un moment. Elle était chaude et douce. Je la lâchais pour m'approcher de Sylvius et lui glissais à l'oreille:

- Tu lui fera un père formidable, surement bien mieux que ceux qu'il a eu jusque là.. Ce n'est pas bien compliqué tu me diras.

Je lui lançais a sourire ainsi qu'au petit garçon et retournais vers le petit groupe. Une question me tarordais depuis plusieurs semaine et il fallait que j'en ai le coeur net:

- Est ce qu'on peut savoir ou passer le premier ministre ? Si je ne m'abuse ça fais un moment qu'on ne l'as pas vu lors des combats alors que le rôle d'un chef est d'être en première ligne avec ses combattants non ?! Et au niveau allocutions pour le moment c'est le calme plats si je puis dire ! Alors quelqu'un a t'il de ses nouvelles?

Je me tournais surtout vers Jason Eiwaz ainsi que vers les anciens acolytes de l'orde de la Salamandre de mon mari dont il m'avait léguer la chefferie. Il allait d'ailleurs que je gère un de ses jours se problème n'étant pas un membre à la base.
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Goya Bakkali
Membre de la Salamandre
Goya Bakkali


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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 3 EmptyLun 25 Mai - 23:47

- Bonjour Goya.

Je ne répondis rien. Mon regard était dans le vide, les yeux secs et désorbités, recroquevillée sur moi même me balançant doucement sur le bord du canapé. Jane s'assit à côté de moi et m'embrassa avant d'ajouter - C’est quoi cette petite tête ? Ce n’est pas dans tes habitudes…. - Aucune réponse de ma part. Je continuais à me balancer les bras croisés autour de mes jambes. Je me revoyais juste démolir le dressing et tout son contenu lorsque je vis Seth dedans - Est-ce que tu veux me parler ? Je suis là si tu veux et si tu ne veux pas, on peut aller se balader un peu….Mycroft s’inquiète pour toi…


À ses mots, je sautais du canapé et la pris par le bras pour la traîner dans la chambre. - Sors ta baguette - Dis je arrivée en face de la porte de la chambre. Elle obéit et je poussais la porte en douceur qui se mit à grincer. Sur la pointe des pieds, nous entrâmes toutes les deux et me dirigeais vers le dressing qui était éventré. Les portes miroirs coulissantes étaient devenues de débris de glace, et la quasi totalité de mes habits étaient en lambeaux. - Il n'est pas là... Pourtant, tu vois... ! - M'exclamais je en m'interrompant, concentrée à me disputer avec un tissu coincé. Je commençais à reprendre mes esprits doucement et me mis à fouiller dans mes robes et jupes accrochées au perchoir pendant que je parlais. - Je suis sûre de ce que j'ai vu Jane ! - Je sortis une robe qui avait survécu à tous mes sorts - Non pas celle là... - Je la jetais par terre eux pieds de Jane qui m'écoutais assise sur le lit - Traite moi de folle ou d'hystérique mais ce connard était dans mes robes; dans mes jupes; et dans... ! Mes...! Culottes ! - M'exclamais je plus fort lorsque je tirais sur une mini robe en soie et dentelle rouges qui était coincée sous des débris - Celle ci ira très bien... ! Tiens, tu peux me passer mes bottines Jimmy Choo? Celles en talons haut avec du strass ! - J'enlevais mes habits de yoga devant ma belle sœur et me retrouvais en petite tenue devant elle. De toutes façons elle m'avait vue en bikini et elle a du voir des corps bien plus désagréables que le mien à St'Mangouste. Je retirais mon soutien gorge, j'enfilais la robe, les bottines, me brossais les cheveux et prit mon sac assorti à mes bottes. - Tu as proposé d'aller dehors je crois? Bien, j'ai besoin d'alcool ! - Je pris deux paquets de cigarettes en plus de celui qui était déjà ouvert et lui pris la main pour transplanner en face du chaudron baveur. Une fois dedans, nous nous assayâmes. Jane avait l'air très agacée par le faite de se retrouver là. Je crois bien que les enfants étaient arrivés chez moi avec elle, du moins il m'a semblé les entendre. - Écoute, je vais très bien, Mycroft s'inquiète c'est adorable, mais c'est bon, ce n'est pas comme si je n'avais pas les moyens de refaire le dressing et m'acheter des fringues ! - J’exhalais une fumée toxique de ma bouche, provenant de ma cigarette. Jane répondit un je ne sais quoi mais je ne l'écoutais qu'à moitié, trop occupée à chercher le serveur. Je l’interrompis en levant le bras et claquant les doigts pour interpeller un des employés. - Eh ! Il faut faire quoi pour avoir un verre, mourir de soif?! - Questionnais-je à haute voix, sur un ton autoritaire. Un jeune serveur arriva et pris notre commande. Je fis un signe avec la main pour qu'il se retire en silence avant de demander à Jane de reprendre ce qu'elle disait. - Excuses moi, je t'ai coupée... Tu disais...?

Nous continuâmes à parler elle et moi et je lui racontait qu'en effet, j'avais gardé une sorte de panique vis à vis de cette créature. Je revoyais en boucle chaque nuit comment il avait brisé le dos de Stanley avant de le jeter dans le vide, le sourire de mon cousin vampire meurtri par la douleur et son regard triste accompagné de ses dernières paroles "Prenez soins de ma famille, dis leur que je les aimes"... Je sentis une larme couler le long de ma joue et je m'empressais de l'essuyer. Moi qui rien n'atteignait, j'étais profondément chagrinée par la mort de mon cousin. Le serveur nous amena à boire. Je goûtais au liquide rouge qui était sensé être du vin... - Mmm... ! - M'exclamais je posant mes yeux sur le serveur. - Un peu comme toi ! Promet beaucoup puis déçoit... ! Qu'est ce que c'est? - Demandais-je observant à tour de rôle le serveur et la mixture avec dédain, en tournoyant le verre dans ma main. - Du vin madame... - Dit le jeune homme tout penaud. Remontant dans les aigus sans pour autant crier, j'interpellais tout le personnel - Y a t-il quelqu'un capable de me répondre autrement que par des évidences, ici?! - Odieuse.

Le gérant du Chaudron Baveur arriva. - Je peux savoir ce que c'est que ça?! J'ai demandé un vin rouge ruby... Et ce charmant garçon m'a apporté ce... ce... Qu'est ce que c'est? - Dis je en flairant avec dégoût. - Ce n'est pas du vin ! - Bref, je ne vous fait pas plus long, j'ai crié au scandale et on connait la suite. J'ignore si Jane était embarrassée ou si elle avait prit l'habitude, mais je réussi à faire en sorte d'avoir du vrai vin dans un verre à pied plutôt que d'une espèce de tasse de thé. Avant de partir, je donnais tout de même un pourboire au jeune serveur - Ça ! - Déclarais-je prenant un billet entre mon index et mon majeur, droit devant son visage - Tu ne le mérites pas. - Je posais le billet sur la table, pris mon sac et partis dans mon penthouse en compagnie de ma belle sœur. Arrivées, j'ouvris la porte et l'invitait à rentrer. Nous nous dirigeâmes tout de suite vers mon fils et les bébés qui étaient tous les trois endormis dans la chambre de Calix. Mycroft, mon mari les avait changé et bercé car il était assez tard. - Ils dorment calmement dans la chambre de Calix. Je les ai nourris et changé avant de les bercer - Dit Mycroft en douceur à Jane. Il a toujours été un père excellent Mycroft, pas comme moi... Pour me faire belle, chaotique; et ordinaire, bordélique. - Laisses les passer la nuit ici, ils sont dans un sommeil profond, ça serait cruel de les réveiller les pauvres petits ! - Puis il me regarda en me caressant la joue - Et ils seront en sécurité avec un rottweiler comme leur tante ! - Ils rigola et je ris aussi, après l'avoir tué du regard.

Mais nos rires n'ont pas duré. Un hiboux grand duc gris cendré apparût sur le bord d'une des portes fenêtres du salon. Allumant une cigarette et jetant mon paquet et mon sac sur un divan, je lui ouvris et pris la lettre qui était à son bec. Reconnaissant le sceau de Mehdi et JannaLynn, je m'empressais de l'ouvrir et la lire, à voix haute. Tenant la lettre dans une main et me passant l'autre dans les cheveux avec la cigarette dans le bout des doigts, je me figeais sur place lorsque je lu ce qui était écrit.

Goya, Mycroft
Une attaque a eu lieu à Pré aux lards, à la maison Césarius. C'est Seth qui a lancé l'attaque contre Sylvius et Mehdi. Mehdi a été gravement blessé mais il fût soigné par Aerendhil, un dragon Valar qui compte parmi nos alliés. J'ai dû m'interposer à mon tour mais moi je vais bien, quelques bleux au visage. Je suis avec lui et JannaLynn, qui a envoyée une lettre à tous pour partir en renforts. Rejoignez nous à Thorn Hill.

T.


Elle était signée de Thaddée, mon petit frère. Mon visage alla chercher de l'aide dans le regard de Mycroft et dans celui de Jane qui ne semblait pas très sereine que Thaddée soit intervenu. - Que fait-on? - Demandais-je, gelée par la nouvelle. On va à Thorn Hill ou à Pré aux lards? Si tout le monde est allé tuer cette enflure, je veux ma part ! - Mycroft ne tenta pas de me dissuader. Il savait que je n'en ferai qu'à ma tête et que le tuer serai le seule moyen de me débarrasser de ces cauchemar. Jane donna son avis puis j'écrivis une lettre disant à mon frère que Jane comme allions partir à Pré aux Lards et que nous partirions vers Thorn Hill par la suite, si nous étions toujours vivantes. Mycroft resterai avec les enfants.
Jane et moi transplannâmes et atterrîmes en face de chez Mafalda et Sylvius. Nous nous retrouvions nez à nez avec Seth, et derrière Sylvius Césarius, ainsi que Jason. D'autres sorcières et sorciers étaient présents mais je ne les connaissais pas, sauf Hana qui arriva un peu après nous et... mais... C'est qui cette femme lui tenant la main? Elle ressemble tellement à maman, même visage creux, les yeux bleus, les cheveux noirs... Étrange... Je gardais un œil mauvais, curieux et surtout indiscret sur elle tandis que j'écoutais, baguette visant Seth, les discours qui étaient échangés. Mais tout s'enchaîna et ne prêtant pas réellement attention, je vis que tout le monde se mit à bombarder Seth de Sortilèges. A mon tour, j'envoyais une rafale d'Avada Kedavras sur lui, sans aucune hésitation ni remord. J'étais remplie de haine, plus que de coutume ! Mais aucun semblait l'atteindre. Ni mes sorts ni ceux des autres. Redoublant d'efforts et de violence, je me mis à le mitrailler avec tous les sortilèges possibles et imaginables, mais aucun effet. Ce n'est que lorsque je m'arrêtais pour reprendre mon souffle que je le vis léviter vers un gros dragon tout doucement, enveloppé dans une capsule magique protectrice. Je n'avais jamais rien vu de pareil et cela devait être le fameux Aerendhil.

Petit à petit, il commença à décomposer le sorciers, à défaire toute la magie dont il a été victime annulant sa force, ses souvenirs, ses pouvoirs, tout ! Le rendant son apparence réelle, celle d'un sale gosse de huit ans. La sorcière au regard familier lui jeta un sortilège pour le couvrir et le dragon présenta le garnement à Césarius comme étant don enfant. Mon sang fit demi tour. Il était en ébullition ! Je n'allais pas tuer un gosse quand même ! Ce n'est pas l'envie de le faire qui me manque mais tout de même... ! Thaddée, qui devait avoir reçu ma réponse à sa lettre était également de la partie. Il était arrivé quelques secondes avant que tout le monde attaque Seth, et s'était posé près de sa future femme. Je lui demandais des nouvelles de Mehdi, puis tournant mon regard vers cette scène écœurante et qui me donnait des hauts-le-cœur , de cet enfant maudit, je vis Malory Olianov, la meilleure amie de mon frère Mehdi s'approcher de lui. - MALORY ! - Hurlais-je pleine de colère que je ne réprimais pas - MALORY, ÉLOIGNES TOI DE CA ! NE TOUCHE PAS A CETTE CHOSE !! - Je voulu intervenir, car la rage m'aveuglait et j'avais réellement envie de faire souffrir de petit garçon. Mais Jane vint se placer en face de moi, pour lui servir de bouclier. Yeux dans les yeux, je finis par céder et baisser ma baguette. Thaddée me l'enleva des mains et je finis par partir m’asseoir fumer une clope à quelques mètres. Je ressentis soudain, ma main me démanger. D'abord je me grattais puis sentant que ça ne passait pas, je jetais un coup d'oeil dessus. Mon tatouage de la salamandre était entrain de se dissiper tout doucement. La vraie cheffe de la Salamandre, celle qui avait été élue par Stanley di Salvo lui même était présente dans les lieux et venait de prendre la parole. Je sentis un soulagement m'envahir, et une paix intérieur me submergea. Un problème en moins à régler ! Je ne faisais désormais plus partie de cette assemblée de fous ! J'entendis ensuite Hana parler et demander - Est ce qu'on peut savoir ou passer le premier ministre ? - Ah, intéressant ! Je me levais et m'approchais, enveloppée dans un nuage de fumée. - Si je ne m'abuse ça fais un moment qu'on ne l'as pas vu lors des combats alors que le rôle d'un chef est d'être en première ligne avec ses combattants non ?! Et au niveau allocutions pour le moment c'est le calme plats si je puis dire ! Alors quelqu'un a t'il de ses nouvelles? - Elle regardait Jason, comme si elle attendait une réponse. - Je peux peut être t'éclairer à ce sujet Hana. - Tous se tournèrent vers moi. Je pris un aire plus grave - En tant que sous secrétaire générale ( Le rôle de Dolores Ombrage) du ministère et directrice du département des mystères, je vous annonce qu'Ozymandias Addams n'a pas l'intention de bouger le moindre petit doigt dans cette histoire ! Il ne vient plus au ministère depuis la que vous avez bataillé contre des gobelins à Poudlard et il a disparu de tous les radars du pays. Nous l'avons cherché partout à travers le globe... C'est d'ailleurs Stanley, peix à son âme, qui avait envoyé des mercenaires pour le trouver... Le plus probable c'est qu'il soit décédé... Mais rien n'est moins sûr.

Après avoir dit ce que j'avais à dire, je m'approchais de l'étrangère pour la voir d'un peu plus prés. Une fois assez proche, une image et un nom me revenaient à l'esprit. - Excusez moi miss, on se connait? - Questionnais-je sur un ton inquisiteur. - J'ai l'impression qu'on se connait. Votre visage me semble si familier... - Elle gardait un silence et essaya de dissimuler son avant bras sous le manche de sa veste. - Vous permettez...? - Dis je le lui tenant le bras voyant une crainte dans ses yeux. Quelque part j'avais l'impression qu'elle me laissait faire exprès pour révéler son identité. Puis au moment où je voulu relever son manche, je sentis Thaddée stopper ma main et serrer fort mon poignet pour me faire lâcher prise. - Ne te fatigues pas. C'est bien elle. C'est Edith. - Déclara-t-il calmement, presque désolé. - Edith... Edith... - Je me mis à regarder ma sœur très sévèrement et ajoutais sur un ton à en faire frémir un mort - Que va-t-on faire de toi, Edith? Comment oses tu revenir ici après ta fugue? -Je sentais que je démarrais au quart de tour. Ma sœur restais silencieuse tandis que je la bombardais mais Thaddée et Hana se placèrent à côté d'elle, prenant sa défense. - Je suis contente de te revoir aussi Goya. - déclara ma soeur calmement, sereinement, comme Hana lui avait transmis un sentiment de sécurité lorsqu'elle se confronta à moi et lui pris la main.

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Jane Harrinton Bakkali
Directeur de St Mangouste
Jane Harrinton Bakkali


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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 3 EmptySam 30 Mai - 0:27

J’avais beau parlé à Goya, elle ne semblait pas vouloir me répondre comme si elle était dans son propre monde, sa bulle et qu’elle ne captait personne. Je fronçais les sourcils redoutant que son état ne fasse qu’aggraver son caractère déjà infect et un tantinet chaud pour être très gentille. Elle ne cessait de se balancer d’avant en arrière avec le regard vague et perdu dans ses idées, ses illusions ou ses cauchemars. J’insistais tout de même pour avoir la conscience tranquille envers Mycroft que j’appréciais et envers Thaddée et surtout ma conscience professionnelle de médicomage.
 
-          Est-ce que tu veux me parler ? Je suis là si tu veux et si tu ne veux pas , on peut aller se balader un peu….Mycroft s’inquiète pour toi…


Au Mot « balade », elle s’empressa de se lever comme piquer par des ressorts et m’arracha le bras en me le prenant sans ménagement à travers sa chambre tout en m’ordonnant de sortir ma baguette. Première parole qu’elle daigna me dire. Je sortis ma baguette comme elle me le demandait tout en l’observant. Je décidais de rentrer dans son jeu et la suivie sur la pointe des pieds pour ne pas la froisser. Je devais lui faire comprendre qu’elle devait se calmer et revenir à la raison.  Elle poussa la porte de son dressing qui grinça de ses gongs de manière stridente dans le silence de la suite. Elle se mit sur la pointe des pieds pour entrer dans son dressing…ou du moins ce qu’il en restait ! Il était réellement éventré. Pulvérisé de toute part. Je n’en revenais pas. Tous les vêtements de Goya étaient en lambeau, roussis ou en poussière. Dire que c’était Goya qui avait fait ça à ses propres fringues. Son Graal. Elle ne devait pas être dans son état normal pour avoir fait ça ; je comprenais l’appel de Mycroft.

-          Il n’est pas là….
-          Bien sûr qu’il n’y a personne, Goya ! Tu ne serais plus là pour me le dire sinon, tout comme la maison qui aurait été rayée de la carte. Ressaisis-toi !
-          Pourtant, tu vois…. ! s’exclama t-elle tout en se disputant avec un tissu coincé.

Vraiment ? Goya devenue complètement tarée ?? Bon, elle l’était déjà mais pas de cette façon. Je fis le tour du dressing et vit une scène de complète destruction, plus de glace, plus de vêtements en bons états, rien. Je me tournais alors pour regarder Goya qui était en train de fouiller parmi les tas de chiffons qu’étaient devenus ses vêtements chics et chers.


-          Je suis sûre de ce que j'ai vu Jane ! 
-          Je n’en doute pas… marmonnais-je….mais ça ne change rien au fait qu’il ne soit pas là et qu’il n’y était probablement pas. Pourquoi serait-il venu ici, dans ton dressing sans vous tuez ? Il voulait te voler ta garde-robe ?


Je pouvais être dure mais c’était ce qu’il fallait avec Goya. La façon douce ne donnera rien, pas sur une personne telle qu’elle. Il fallait la secouer pour qu’elle se réveille.  Elle sortit une robe qui avait survécu à son carnage (Oh miracle divin !!)

-           Non pas celle là... 
-          Comme si tu pouvais faire la difficile avec le peu qu’il te reste ! Non mais tu as vu ce que tu as fait !!? Chez toi ! Ta propre chambre ! Si tu continues, on va t’enfermer avec les fous.


Elle ne semblait ne pas m’entendre ou elle faisait la sourde oreille. Je me demandais bien pourquoi j’étais venue. Je devais avoir eu un mouvement de pitié et de tendresse pour Mycroft, désemparé avec sa femme turbulente et hystérique. Elle jeta la robe encore portable par terre, à mes pieds. J’arquais un sourcil et m’assis sur la banquette pour la regarder tourner en rond et s’échauffer dans ses montagnes de fringues.


-           Traite moi de folle ou d'hystérique mais ce connard était dans mes robes; dans mes jupes; et dans... ! Mes...! Culottes ! - s'exclama-t-elle plus fort tout en tirant sur une mini robe en soir et dentelle rouge.

 Du Goya tout craché ! Elle commençait à parler et elle ne finissait jamais car elle n’était jamais concentrée.


-          Celle ci ira très bien... ! Tiens, tu peux me passer mes bottines Jimmy Choo?
-          Je ne sais même pas à quoi ça ressemble des Jim-je-ne-sais-quoi soupirais-je tout en réussissant à trouver la paire qu’elle voulait sous ses indications plus précises.

Sans gêne, ma future belle-sœur se mit en lingerie fine devant moi. Je ne ressentis aucune gêne, ce n’était pas la première femme que je voyais en petite tenue et elle n’était pas nue, quoique même ça, ne me ferait pas perdre mon sang-froid. Je ne voyais qu’une construction de peau, d’os et de muscle. Goya s’habilla en mettant sa « robe », ses bottines, se brossa et prit un sac.


-          Tu as l’intention d’aller en boite, habillée comme ça?
-           Tu as proposé d'aller dehors je crois?
-          Certainement pas en boite de nuit ! Sans moi ! Je pensais à….faire du shopping, faire une ballade saine ou prendre un verre, si tu veux répliquais-je sèche car en vérité, j’avais proposé sans grande envie. J’avais emmené les jumeaux et je voulais profiter de mon jour de congé pour le passer avec mes deux adorables bébés, pas à faire la bringue avec ma belle-sœur.
-          Bien, j'ai besoin d'alcool ! 
-       Ah oui, vraiment?...
 
Elle prit deux paquets de cigarettes en plus de celui qui était déjà ouvert. Encore un conseil ignoré ! Alalala. Elle me prit la main pour transplaner avant que je ne puisse dire « Quidditch » et on se retrouve en face du chaudron baveur. Une fois dedans, nous nous assîmes. Je ne cachais pas mon extrême agacement. Je me retrouvais embarquer sans que j’ai un mot à dire, à laisser mes enfants comme de veilles chaussettes puantes. Ce qui aurait dû être une simple visite se révélait être un kidnapping de ma personne. Je sentais que je ne verrais pas mes enfants de la journée et que je m’étais encore fait avoir. Je ne pipais mot pour ne pas être désagréable mais j’avais les nerfs en pelote.


-          Écoute, je vais très bien, Mycroft s'inquiète c'est adorable, mais c'est bon, ce n'est pas comme si je n'avais pas les moyens de refaire le dressing et m'acheter des fringues ! 
-          - Ce n’est pas la question Goya ! On s’en contrefiche de tes fringues ! Arrête de ramener tout à l'argent! Ce n’est pas pour ça que Mycroft m’a appelé !


Elle ne m’écouta pas car elle se mit à siffler et à hurler à travers la salle pour qu’on lui serve à boire. Mon dieu….

- Excuse moi, je t’ai coupée…Tu disais ?
- Il s’inquiétait parce que tu as détruit littéralement ton dressing en hurlant comme une hystéro dans la maison et en affirmant que Seth Melkor était dans ta chambre. Tu répétais ça comme une litanie en baragouinant. Seth n’était pas dans ton dressing. Ce n’était qu’une illusion, une imagination de ton cerveau. Rien de plus. Heureusement qu’il n’y avait personne avec toi !
 
Elle exhala sa fumée du diable de sa bouche et je détournais la tête pour ne pas la prendre en plein visage. Je devrai me laver avant de rejoindre les enfants pour ne pas emporter l’odeur nauséabonde du tabac. Je sentis très bien qu’elle n’écoutait qu’à moitié et que je ne servais à rien. Pourquoi, j’étais venue ?... Ah oui, parce qu’elle était mal…mais ça ne semblait plus être le cas ! J’allais prendre congé mais elle m’expliqua enfin qu’elle gardait un souvenir tenace de peur de Seth Melkor. Une vision cauchemardesque de leur affrontement et de la mort de Stanley. J’hochais la tête et allais lui conseiller quelques petites choses et la rassurer mais encore une fois, elle avait décroché et tel un papillon son attention était revenu à quelque chose de plus distrayant et de plus intéressant. Elle s’en prit encore une fois au pauvre serveur et le rabaissa plus bas que terre. Je fermais mon visage devant la colère, la honte et la gêne que j’éprouvais devant le comportement complètement odieux de ma belle-sœur. Elle était cruelle avec ce pauvre garçon, se comportant comme une diva fortunée égoïste, vaniteuse et méchante. Je rassurais le pauvre gosse et lui dis de partir dès qu’elle eut fini de le martyriser.

Toutefois, elle ne s’arrêta pas là et fis un scandale pour avoir le meilleur vin de la cave. J’étais dans un tourillon d’émotion, à la fois embarrassée, blasée car j’avais l’habitude, agacée et en colère. Je perdais mon temps.
 
Je réussis à ce qu’elle se lève et que l’on rejoigne le penthouse et je me dirigeai immédiatement en compagnie de Goya près des enfants. Mycroft me rassura et je contemplais mes enfants qui étaient sereins. Je rassurais à mon tour le mari inquiet à propos de sa femme tout en lui disant de la surveiller quand même. Puis tandis que je me penchais sur Ezra et Elvira, je les entendis parler tout les deux sans faire attention à ce qu’ils se disaient.

Un bruit de verre nous fit lever la tête et nous vîmes à la fenêtre, un hibou grand duc gris cendré. Goya partit ouvrir pour prendre la lettre et tout en fumant encore une nouvelle cigarette –(je protégeais les enfants en mettant une bulle autour d’eux), je la vis se figer au moment de la lecture qu’elle fit à haute voix.
 
Goya, Mycroft


Une attaque a eu lieu à Pré aux lards, à la maison Césarius. C'est Seth qui a lancé l'attaque contre Sylvius et Mehdi. Mehdi a été gravement blessé mais il fût soigné par Aerendhil, un dragon Valar qui compte parmi nos alliés. J'ai dû m'interposer à mon tour mais moi je vais bien, quelques bleux au visage. Je suis avec lui et JannaLynn, qui a envoyée une lettre à tous pour partir en renforts. Rejoignez nous à Thorn Hill.


                                                                    T.


En entendant que Thaddée avait participé à une bataille contre Seth, je perdis de mon assurance. Il fallait toujours qu’il se fourre dans les mauvais coups celui-là ! Une vraie tête brulée !! Non mais quelle famille !! ll allait m’entendre !


-          Ecris-lui que nous allons au Pré-au-lard et ensuite on ira les rejoindre à Thorn Hill ! pressais-je Goya qui semblait figée sur place par la colère et la soudaineté de la nouvelle. Mycroft, reste avec les enfants, je reviendrai les chercher dès que possible !

Goya et moi transplanâmes et atterrîmes en face de chez Mafalda et Sylvius. Nous nous retrouvions nez à nez avec Seth, et derrière Sylvius Césarius, ainsi que Jason. Nous n’étions pas les seuls, mais un petit groupe devant l’adversaire. Je ne les connaissais pas tous réellement mais je les avais tous vu au moins une fois ou soigné. Je me plaçais près de Thaddée et le foudroyais du regard. Je sortis ma baguette et je regardais Goya qui semblait tremblante de rage et d’impatience. Je devais la surveiller aussi qu’elle ne fasse pas de bêtises ! Décidément !! C’était mon jour de repos le plus horrible de ma vie. Seth se retrouvais bloqué face à nous. Il était très grand, très musclé et la virilité à 1000% se dégageait de lui ainsi que de la force et de la puissance mais il ne pouvait pas faire face à temps de sorcier sans en sortir indemne. Comme un signal silencieux, tout le monde jeta un sort vers lui. Je me contentais de lui envoyer un sort de stupéfixion. Cela était tout aussi efficace que les sorts imaprdonnables que j’entendis dans la bouche de certains. Je voyais la mort de Seth Melkor. Toutefois, aucun sort ne sembla le toucher et il s’éleva dans les airs aussi vivants que nous. Surprise, je levais les yeux et vis alors l’énorme dragon, resté en retrait et dont je n’avais pas fait attention, trop concentrée sur les deux Bakkali. Tout le monde s’était stoppée sauf Goya qui s’acharnait comme une folle sur le bouclier de Seth, je tendis le bras pour qu’elle se calme car elle était essoufflée.

Sous les yeux de tout le monde, nous vîmes le dragon enlever toute la magie et tous les souvenirs de l’homme qui se transforma alors en garçon de 8-10 ans, je dirai.L’ennemi n°1 était maintenant un enfant. Cela changeait horriblement les choses et le cours de la guerre. Personne n’osait bougeait, malgré les paroles du dragon. C’est alors que je reconnus Miss Olianov qui s’avançait, calme et le sourire aux lèvres, l’air réconfortante et douce, vers Seth enfant.

-          MALORY ! – Hurla Goya pleine de colère,  en me faisant sursauter tout en cassant le moment, MALORY, ÉLOIGNES TOI DE CA ! NE TOUCHE PAS A CETTE CHOSE !! 


Elle voulut intervenir, car la rage l'aveuglait sans aucun doute malgré les choses qui avaient changé et je compris qu’elle n’hésitera pas à faire souffrir l’enfant. Je vins donc me placer en face d’elle, pour servir de bouclier au jeune Seth, innocent comme un nouveau-né grâce à la magie d’Arendhil. Yeux dans les yeux, je la fixais, intransigeante et ferme. Prête à l’assommer si besoin. Mais elle finit par céder et baisser sa baguette. Thaddée lui enleva des mains et elle finit par partir s’asseoir fumer dans un coin. Je soupirais. Les choses n’étaient pas finies avec elle.

Je regardais autour de moi, ne voyant aucun blessé, alors, je regardais Goya une dernière fois en signe d’avertissement et pour lui faire comprendre que nous n’avions pas tout à fait fini sur la question de Seth et je transplanais pour rejoindre mes enfants après avoir embrassé leur père mais aussi en lui pinçant les oreilles. Je n’avais pas pris la peine d’ausculter le petit car s’il y avait eu un trauma ou une quelconque anomalie ou besoin la magie d’Arendhil l’aurait vu et l’aurait soigné sur le champ. Comment les choses allaient évoluer maintenant que Seth Melkor était un enfant de 8 ans sans le moindre souvenir.
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Malory Olianov
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 3 EmptyLun 1 Juin - 0:13

Jason était enfin sorti de l’hôpital. Comme le manoir des Eiwaz avait été détruit, je l’ai emmené chez mes parents. A l’écart de l’agitation de Londres. En Russie, du moins, dans le domaine de la famille tout était calme et chacun menait sa vie. Le professeur Albacova Kenaël était encore là avec les Serdaigle. Elle avait participé aux réparations de Poudlard quelques heures par jour, trop soucieuse de la sécurité des enfants et adultes sous sa responsabilité  qu’ils soient moldus ou pas. Mes parents avaient accueillit Jason avec respect mais tout en étant méfiant. C’était le seul homme qu’il voyait à mes côtés. Il n’avait pas connu Ethan et il n’y avait eu qu’Ethan et Jason dans ma vie. Mes parents ne dirent rien. Ils étaient bien trop heureux que je daigne venir les voir et passer du temps à la maison. Il est vrai qu’avec mon métier et la guerre, je ne les voyais pas souvent et j’en ressentais une culpabilité latente. Je les embrassais, fis les présentations en bonnes et dû forme et je montais à l’étage avec Jason pour lui trouver une chambre. Je lui donnais celle qui était en face de la mienne et m’assurais qu’il était bien installé. Comme il était tard, je demandais qu’on lui monte un plateau repas et je partageais mon repas avec lui. Puis, je l’obligeais à se coucher. Je l’embrassais et partie. Il devait se reposer pour reprendre toutes ses forces, ordre du médecin Harrinton. Les journées passaient à la fois lentement et rapidement. Je passais mon temps entre mes parents et Jason et parfois nous faisions des choses tout ensemble. Avec Jason nous aimions bien nous balader en forêt, seuls. Mon séjour à Ambre m’avait permis d’accepter ce qui s’était passé et de panser mes blessures. Je ne reculais plus et ne tremblais plus face aux hommes. Je prenais donc la main de Jason ou mettait mon bras sous le sien tout en discutant de tout et de rien avec lui. Il avait presque retrouvé toutes se forces mais ses côtes restaient sensibles, preuve qu’il devait encore rester tranquille.

Nous étions dans la roserai du manoir quand Jason se volatilisa en prenant à peine le temps de me dire qu’il allait au Pré-au-lard. Je ronchonnais devant sa manie de partit en coup de vent comme ça. Je détestais ça.

-          Un jour, je vais lui mettre un boulet au pied, il comprendra grommelais-je.

Je vis alors ma mère passer et je l’interpellais.

-          Maman, je vais rejoindre Jason pour le surveiller qu’il ne fasse pas de folie.
-          Pourquoi ce n’est pas un enfant, ma chérie.
-          C’est là que tu te trompes ! Il serait bien capable de se battre alors qu’il n’est pas rétabli. Je file !

Je transplanais d’abord chez moi à Londres, puis au Pré-au-lard par mesure de sécurité. Lorsque j’arrivais, je vis que je ne m’étais pas trompée. Jason s’était battu ! Je fronçais les sourcils et me promis de lui dire deux mots avant de le tuer puis, analysant la situation en quelques secondes comme j’en avais l’habitude, je sortis ma baguette et me mis au côté de Jason, comme chaque fois qu’il en avait eu besoin depuis cette fameuse mission dans le passé.

-          S’il ne nous tue pas, je me ferais un plaisir de te finir, Jason Eiwaz ! murmurais-je à son intention d’une voix sévère tout en le scannant discrètement en utilisant mon        animagus. Je sentis et vis qu’il avait été frappé aux côtes encore fragiles. Décidément, il ne veut pas faire de vieux os !

Nous fûmes rejoins par une multitude de personnes : Hana Lupin di Salvo, une sorcière qui me disait quelque chose, Goya Bakkali, Jane Harrinton, Thaddée Bakkali, Céline, etc. Je  reportais mon attention sur Seth Melkor pour ne pas être prise de court et laissant tomber nos alliés. La tension était palpable. Nous étions tous sur les nerfs et Jason essaya de calmer et de montrer à Seth sa faiblesse : sa solitude. Puis, les sorts fusèrent vers lui, je lançais un sort d’entrave pour le maintenir là où il était mais je remarquais vite que rien ne se passait. Les sorts de mort, impardonnable, d’entrave ou de pétrification ne le touchèrent pas. 

Quelque chose ou quelqu’un le protégeait. Je regardais toutes les personnes autour de nous et ne vis rien d’anormal. Je sentis alors une autre magie et en suivant son tracé, je remarquais alors Arendhil, un peu plus loin. Il avait formé un bouclier autour de Seth pour le protéger de nous. Je fus très contente de le revoir. Je le laissais faire alors en baissant ma baguette et Seth s’éleva à ce moment dans les airs. Goya Bakkali s’épuisait inutilement à lancer des sorts sans réfléchir et avec une rage éclatante. Miss Harrinton la calma et on assista à la puissante magie d’Arendhil.  Sous nos yeux, Seth redevint à un enfant et nous vîmes ses souvenirs, filaments argentés, sortirent de sa tête et s’évaporer dans les airs. Après un laps de temps assez court pour ce phénomène, Seth reposa les pieds par terre et je le vis complètement désorienté. Je le comprenais, il se retrouvait avec des personnes qu’il ne connaissait pas et qui le fixait intensément.

-          Sylvius, je crois que cet enfant est de votre sang ; acceptez-vous d’en prendre soin et de l’élever comme votre fils ? Mais comme c’est aussi un valar, je me ferai une joie de l’instruire dans ce sens. Etes-vous d’accord ? demanda Arendhil au directeur Césarius.

Celui-ci secoua la tête en signe d’acquiescement mais il semblait un peu mal à l’aise et confus. Je me demandais bien comment allait réagir sa femme face à cet…imprévu et j’en déduisis qu’il se demandait sans doute la même chose. Seth regard Sylvius Césarius bizarrement et on voyait bien la totale confusion dans ses yeux. On venait de dire que l’homme devait lui était son père mais il en avait aucun souvenir et par-dessus le marché cet homme ne semblait pas contente de le voir. J’essayais de me mettre à sa place, enfin, plus exactement, je savais ce que ça faisait, l’ayant vécu quand j’ai été accueillit par les moldus du nom de Swan.

Je vis le directeur lui sourire pour le rassurer mais le petit Seth se tourna alors vers Arendhil.

-          Est-ce que je peux rester avec toi, dragon ? Je ne les connais pas ces gens et ils ont l’air méchant. Ils me regardent avec des têtes bizarres et effrayantes. S’il te plait….. dit-il en pleurnichant.

Je pris l’initiative de m’avancer pour rassurer à mon tour le petit garçon. J’entendis qu’on hurlait mon prénom mais je ne me retournais pas, trop concentrée et intéressée par le garçon. Je vins me placer aux côtés de Sylvius Césarius qui était en train de répondre à Seth, d’une vois douce que je ne lui connaissais pas.

-          Les dragons ne peuvent pas s’occuper des petits humains.



-          Où est ma maman ? Je veux ma mère ? Pourquoi, elle n’est pas là ? (Toutes ces questions me fendaient le cœur et je ressentis la peine du petit garçon. Il cherchait du réconfort auprès de la personne qui pouvait, avec certitude, lui en donner). C’est toi ma mère ? 

Je me figeais devant la dernière question du gamin et j’allais lui répondre après m’être remise de mon choc quand le père de Seth me devança.

- Où est ma maman ? Je veux ma mère ? Pourquoi, elle n’est pas là ? C’est toi ma mère ?
- Non Seth, c'est une amie Malory Olianov, une auror du ministère de la magie…Pour répondre à ta question, je suis bien ton père et je suis content de te rencontrer enfin.

Alors que Sylvius Césarius se tourna pour parler à Arendhil, je me baissais pour me mettre à la hauteur de Seth et je lui dis tout bas.



-          Bonjour petit bonhomme ! Je m’appelle Malory et je suis une amie. Tu n’as pas à avoir peur, ton père prendra soin de toi et sa femme aussi. Puis, moi aussi, je ne laisserai personne te faire du mal maintenant. Parole d’honneur ! déclarais-je en mettant ma main droite sur mon cœur.

J’eus le droit à un sourire et à l’imitation de mon geste. Je lui souris en retour en lui faisant un clin d’œil avant que Sylvius Césarius reprenne la parole en se tournant vers l’enfant.



-          Je répondrais à tes questions une fois que nous serons en sécurité. La jeune fille que tu vois là, va s'occuper de toi pendant que je discute avec les gens que tu vois autour de nous.


Je regardais le directeur de Poudlard avec surprise tendis qu’il s’approchait de moi.

-          Miss Olianov, accepteriez-vous d'emmener Seth à Poudlard ? Il a l'air de vous appréciez et je pense qu'il a besoin de cela. Je viendrais vous rejoindre dès que possible.

-          J’accepte. Je m’occuperai du petit en attendant votre retour. Faites ce que vous devez faire.

Je tendis alors la main au petit garçon qu’il l’a pris sans hésitation et je le conduisis à Poudlard. Arrivés devant les statues des sangliers ailés, je pris le garçon dans mes bras et lui présentait la maison de tous les sorciers d’Angleterre tout en lui expliquant ce que l’on voyait.

-          Tu vois, là-bas le grand château c’est Poudlard, l’école des petits sorciers du pays. C’est un peu la maison de tout le monde. Il y a un grand parc, un grand lac avec un calmar dedans, c’est un grand grand monstre mais il n’est pas méchant. Le château est immense et il y a beaucoup beaucoup de pièces et même des chambres. Mais avant tout, l’école a une super grande cuisine ! ça te dit de manger quelque chose ??!

Bien sûr Seth était affamé. Je le conduisis devant le tableau de la coupe de fruit et lui montrais comment chatouiller la poire pour entrer. Cela le fit rire et il entra plus détendu que tout à l’heure. Je lui fis des sandwiches club, un verre de jus de citrouille et des muffins. Il mangea tout avec un très bon appétit puis, il commença par piquer du nez. Je lui pris la main pour l’emmener dans les dortoirs de serdaigle, mon ancienne maison. Puis, je le montais dans mon ancien dortoir ne pouvant faire autrement. Heureusement, ils avaient été reconstruits. Je le portais vers la fin car il ne tenait plus debout. Trop d’émotion. Il était déjà surprenant qu’il tienne debout aussi longtemps. Je le couchais et le bordais et je restais allongée à côté de lui pour le surveiller et le regarder. C’était étonnant que ce mignon petit garçon fût, il y a, à peine une heure, une énorme et puissante menace et un homme imposant en stature et musculature. Il s’agita dans son sommeil et je commençais à chanter une berceuse ambrienne qu’Ethan m’avait apprise lors de mon séjour à Ambre. Je me promis de garder un œil sur cet enfant pour qu’il ne lui arrive plus rien. Il avait déjà eu une première vie abrégée sans aucune enfance avec des expériences que nous ne saurons jamais. La seconde chance qu’Arendhil lui avait donnée, devait servir à quelque chose et je voulais l’aider. Beaucoup de personnes voudront sa mort et garderont un ressentiment envers lui. J’envoyais un message à Jason pour le rassurer. Lui dire que tout allait bien et que je le rejoindrai dès que possible. Je repris mon chant en douceur tout en caressant les cheveux bouclés du gamin endormi.
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