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 La Purge

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Goya Bakkali
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Goya Bakkali


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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyJeu 16 Avr - 0:45

- Non... Attends, attends... Non ! Stan.. Stanley, STANLEEY !! - Je me réveillais en sursauts, prise de panique et en sueurs. J'entendais la voix de Mycroft m'appeler au loin par mon prénom tandis qu'il me mettait des petites tapes au visage et me secouais doucement pour me ramener à la réalité. - Goya ! Goya ! Shuut, ça va aller, ce n'est qu'un mauvais rêve ma chérie, ça va aller... - Je plantais mon regard sur lui, les yeux brillants. Sa voix était douce et mélodieuse. J'avais des bourdons dans la tête, les mains moites et un fourmillement dans tout le corps. Je craquais. Pour la première fois de ma vie, mes nerfs me lachèrent et j'explosais en sanglots, couvrant mon visage, pleurant à chaudes larmes et hurlant comme une dingue tandis que mon mari essayait de me réconforter et de me calmer. Il me prit dans ses bras et je me blottis contre lui, tête plongée dans son cou. Je m'accrochais à lui comme si ma vie en dépendait tandis qu'il passait sa main sur mon dos. Au bout de quelques minutes, je séchais mes larmes et reprenait une respiration moins saccadée, plus stable. Je me décollais de mon mari et il me sourit. Je lui souris en retour en essuyant une dernière larme qui coula le long de ma joue et soufflais un coup avant de voir que j'avais déchiré les draps avec mes ongles tellement le cauchemar que je faisais était atroce. Cela faisait une semaine que j'étais rentrée et j'étais plus épuisée que jamais. - J'en peux plus... ! Tous ces cauchemars... Cette folie meurtrière, ces sangs de bourbes, les élèves en morceaux, le vieux singe crucifié au milieu du manoir... ! Azar qui me dit que je suis la nouvelle cheffe de la Salamandre... ! -Toujours assise dans mon lit, je m'étirais jusqu'à la commode et prit mon paquet de cigarettes. - Vraiment...! - J'en allumais une. - Je ne supporte plus tout ça. Je veux retrouver notre vie d'avant Mycroft...

- Goya, écoutes moi. Tu as vécu des horreurs ces dernières semaines, plus que quiconque. À deux reprises tu as failli te faire tuer et tu t'en est sortie indemne. Remercie le ciel de t'accorder toute ces chances. La mort de Stanley a été une tragédie et tu as été témoin malgré toi de ce drame.  Il est mort et ses obsèques sont passées, tu dois faire un effort pour passer à autre chose. Le temps fera son œuvre. - Il fit apparaître un mouchoir et m'essuya les yeux correctement. Je passais doucement du rouge au rose puis au blanc au fur et à mesure que je me calmais. J'avais chaud et j'étais en sueur. Prenant ma baguette, je fit ouvrir les fenêtres pour avoir de l'aire frais. La brise de la nuit rentra et m'enveloppa dans son étreinte, m'aidant à me sentir un peu mieux. - Mycroft? - Interpellais je mon mari sans le regarder. - Oui? - Dit il. - Je ne te l'ai jamais dis en dix ans de mariage et c'est injuste. Merci d'être toujours là pour moi. Je t'aime. - Il me sourit et posa un baisé sur mon épaule. - Je t'aime aussi mon cœur. Essaye de te rendormir, et si tu as besoin de quelque chose, dis le moi. Et puis pour la Salamandre, tu n'es pas obligée d'accepter ce qu'on te demande. Si tu ne veux pas le faire, dis leurs que tu refuse, je suis sûr qu'ils trouveront quelqu'un d'autre. En attendant, ferme les yeux et reposes toi. - Je fit oui de la tête et l'embrassais. Il voulu fermer les fenêtres mais je l'en empêchais. Je préférais comme ça, le froid avait toujours été mon plus vieil ami. Je finis par m'endormir.

Le lendemain matin, je me réveillais comme si de rien était. Je pris un bain, essayant de ne pas broyer du noir et me fixant des objectifs à accomplir dans la journée pour ne pas devenir folle. Une fois seule dans la maison, Mycroft étant parti gérer ses affaires et Calix étant chez Thaddée avec ses cousins, je me mis au yoga. Je commençais doucement ma séance mais un bruit me mis en alerte. Je restais figée sur place mais ne l'entendant plus, je me concentrais de nouveau sur mon activité. Un grincement. Plus de doutes possibles, il y avait bien quelque chose ou quelqu'un.

Je pris ma nouvelle baguette l'autre aillant été brisée durant la bataille, et me mis à la recherche de ce bruit inconnu dans mon appartement. Pieds nus, je marchais à pas de velours, sans faire de bruit, ne sachant pas sur qui ou quoi j'allais tomber ni si j'aurai la force de l'affronter.

Je suivis le bruit et arrivant jusqu'à lui, je découvris juste le furet de Calix en dehors de sa cage qui était par terre- Ben... ! Qu'est ce que tu fous là toi? - Je le pris dans ma main et remis la cage en place - Allez, rentres ! - Mais me tournant pour sortir de la chambre, j'eu l'impression de voir une ombre traverser le couloir. Mon sang se glaça immédiatement. Je marchais doucement et sortis dans le couloir, personne. Le salon ! Personne. La cuisine? La sall de bain? La salle à manger ? Personne nulle part. Il ne restais plus que la chambre des invités et notre chambre à Mycroft et moi.

Comme un chat, j'ouvris la porte de la première et vérifiais qu'il n'y avait personne, puis je fis un tour dans la salle de bain de cette même chambre. Vide aussi.
Sentant ma gorge de serrer et mon corps trembler de peur, je pris la route de ma chambre. J'ouvris la porte, tout semblait normal. La salle de bain tout aussi calme. Il ne restait que mon dressing. Baguette à la main, je tournais la poignée de la porte et l'ouvrit... J'ignore si c'est le fruit de mon imagination, si c'est dû au choc quand ma tête se cogna en tombant du premier étage, mais je le vis. Cet homme aux cheveux longs, une barbe atroce et tatoué de partout, un sourire carnassier sur ses lèvres.  L'homme qui avait tué Stanley. Seth ! Je hurlais de toutes mes forces et envoya un rafale de sortilèges dans ma penderie détruisant tout ce qu'il y avait à l'intérieur. Du sol au plafond, tout y était passé,  habits, chaussures, miroirs, lumières, tout. Prise de panique, je tombais au sol et me mis à trembler et à suffoquer.

Je passais ensuite le reste de la journée dans la même position, collée contre un coin de la chambre, recroquevillée sur moi même et en pleurs. Plusieurs heures étaient passées avant que Mycroft revienne. - Goya ?! - dit il me trouvant dans cet état et le dressing en miettes. - Goya que s'est il passé ?! - Demanda t il en se jetant au sol près de moi. - Il... Il était là ! Je l'ai vu !... Je te le jure Mycroft, il était là, dans le dressing ! - Criais je affolée, toujours en proie à ma panique. - Il est revenu pour me tuer ! Pour finir ce qu'il a commencé !  - J'agitais mes bras dans tous les sens et mon mari me serra contre lui pour que j'arrête de gesticuler tandis qu'il me demandais de qui je parlais. - Caton le Grand ! - Dis je ironiquement très énervée. - Mais qui d'autre veux tu que ce soit?! Seth putain ! Seth ! Ce morveux vieilli de vingt ans !

Après une bonne grosse demie heure à me calmer, Mycroft jeta le sortilège Periculum, faisant apparaître des petites étincelles rouges dans le ciel londonien et quelques minutes plus tard, Jane Harrinton arriva chez nous.
Ma belle sœur et moi avions des relations compliquées depuis toujours mais cela se calmait au fur et à mesure que je me retrouvais sous ses soins. Et encore une fois, elle comme moi allions nous retrouver victimes ou complices de ma santé, mentale cette fois pour changer. - Bienvenue Jane. Je t'en prie, entre; Goya est dans le living. - Entendis je mon époux dire dans le vestibule. Jane entra et s'assit près de moi. La séance allait pouvoir commencer.
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Jane Harrinton Bakkali
Directeur de St Mangouste
Jane Harrinton Bakkali


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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyJeu 16 Avr - 15:45

Une fois que tous les blessés graves furent transporté immédiatement à Saint-Mangouste car ils furent stabilisés, je me concentrais avec le reste de mon équipe à soigner les blessés légers. Une fois que tout le monde fut passé entre les mains des soigneurs, ils nous restaient à nettoyer et à rassembler les morts pour les rapatrier et leur donner un dernier hommage.
Je ne rentrais pas de chez moi de la nuit. Je ne m’octroyais que deux heures de sommeil pour ne pas tomber de fatigue, dans la petite chambre attenante à mon bureau. Mes enfants me manquaient terriblement et ne pas les voir durant 24h me parut une éternité ; mais je ne pouvais pas laisser mes patients seuls et je tenais à passer voir tout le monde pour m’assurer que chacun avait reçu tout ce qu’il fallait.
Le plus mal en point était Jason Eiwaz. J’avais laissé mes équipes le soigner car après m’être occupé de sa profonde plaie à l’estomac, je n’avais plus assez de force pour le reste. Il était bien suivi. Ses constances étaient bonnes et malgré qu’il soit encore dans le coma. Son corps et son esprit était en train de prendre leur temps pour se soigner leurs plaies. Je passais alors dans la pièce à côté, pour voir Goya Bakkali. Quand je m'occupais d'elle, comme à son habitude, elle me sortit une phrase typique d'elle "Je vais saigner du Dior". Je ris devant cette remarque totalement irréelle.

- Dans ces cas là, fais attention que l'on ne te tue pas pour avoir un sac plaisantais-je.

 Elle était guérie et elle allait pouvoir sortir de l’hôpital. Je fus soulagée pour ma belle-sœur même si nous n’étions pas toujours en très bon terme. Elle avait l'air bien aussi psychologiquement puisqu'elle sortait toujours des âneries mais je savais qu'elle avait une chance sur deux de faire un traumatisme. Normalement, tous les patients en font donc j'aurai dit à 100% mais Goya était solide donc je lui laissais le bénéfice du doute. De toute manière, elle ne voudra jamais rester ici alors qu'elle allait mieux physiquement. Une autre raison me poussais à la faire partir. Un syndrome poste traumatique se déclenchait quand toute l'adrénaline du combat était partie et quand on revenait dans son milieu familier. Si elle devait déclencher quelque chose, elle le fera de retour chez elle; dans un lieu banal et synonyme de protection pour elle. S'il devait arriver la moindre chose, je savais que Mycroft ou quelqu'un d'autre m'appele. Je passais le bonjour au reste de la famille qui était là et continuais mon chemin pour les autres pièces. Ma dernière patiente était Teodora. Sylvius voulait que je l'envoie à Poudlard dès que cela était possible. Après 48h à Saint-Mangouste, je ne voyais aucune raison de lui refuser la sortie qu'elle réclamait tout haut. Je lui fis signer une décharge tout en lui interdisant de fumer ou de boire dans les deux semaines qui allaient suivre. Je la regardais partir tout en hochant la tête. Je savais alors qu'une fois de plus, je ne serais pas écoutée. Je secouais la tête.
Je descendis vers mon bureau pour éplucher les dossiers des patients qui étaient là bien avant la guerre ; car oui, je n’avais pas que des patients de bataille mais aussi des femmes qui avaient accouché, des malades et des vieillards. Sur le chemin, je croisais Mehdi et on parla pendant quelques instants sur sa sœur pour lui dire qu’elle allait bien, ainsi que sur Jason Eiwaz pour lui dire qu’il avait été admis là et qu’il était toujours inconscient. Une fois dans mon bureau, je passais un coup de fil à la maison pour prendre des nouvelles d’Ezra et Elvira. Mon cœur se sentit plus léger quand Dolores me raconta leur journée, leurs bêtises et me dire qu’ils allaient très bien. Ils commençaient à me réclamer même si Thaddée s’occupait d’eux entre deux affaires.
J’étais en train de vérifier les constances d’un patient en fin de vie quand j’entendis des pas de course. Je fronçais les sourcils mais je continuais ce que je faisais dans le calme pour éviter toutes erreurs. Je le saluais. Puis, je sortis. J’arrêtais au vol un soignant en lui demandant qu’est-ce qui se passait.
-          Un patient est intenable ! Il se traine dans les couloirs alors qu’il n’est pas du tout en état.
Je grommelais et allais dans la direction indiquée. Quand je reconnus l’étage, j’accélérais le pas car je commençais à me faire une idée du patient qui foutait le bocson dans mon hôpital et qu’il accaparait les patients pour rien alors qu’il y avait d’autres patients. Je remarquais une traînée de sang par terre et un petit attroupement autour du lit de Jason Eiwaz. Je m’en doutais !
Je me dirigeais vers le lit, agacée.
-          C’est la dernière fois que je soigne cet homme ! Je ne peux pas perdre mon énergie pour sauver un imbécile qui sape tout mon travail et le travail de mon équipe en se jetant au bas de son lit tout en se trainant dans les couloirs à pousser et hurler comme un damné ! Les lits sont précieux ! Les soignants aussi, on est en sous effectif et nous ne sommes pas une crèche ici ! Alors vous allez me faire le plaisir de surveiller ce sorcier et si au moindre geste de sa part pour quitter son lit, vous l’assommez ! C’est clair !  Vraiment ! Je n’ai pas que vous dans cet hôpital et j’ai une famille aussi ! Si je dois revenir pour vous soyez une troisième fois, je vous tue ! fulminais-je à l’attention de Jason Eiwaz même s’il était dans le coma.
Je saluais ces compagnons de chevet et sortis d’un pas rageur mais aussi épuisée. Je ne cessais de soigner et de donner des conseils à tous ces abrutis et personne ne faisait attention et ne prenait en compte ce que je leur disais et préconisais.  Avec la fatigue, j’en avais marre !
 
Je descendis dans mon bureau et je laissais le dernier dossier à un infirmier qui passait là. Puis, je partais de l’hôpital et rentrais chez moi. Je poussais la porte de ma maison et faillis tomber sur un jouet qui trainait dans le hall d’entrée. Ma colère se réveilla et j’appelais Thaddée à travers la maison jusqu’à le trouver dans la salle de bain en train de se laver. Je laissais toute mon exaspération, ma colère ainsi que mon agacement prendre le dessus et je l’incriminais de laisser les jouets des enfants trainer dans le hall ; ce qui était dangereux. Ayant fini et le voyant siffler et continuer de se laver, je tournais le dos pour partir mais il m’attrapa la nuque et m’embrassa fougueusement. Je me laissais faire et cela finit par une petite partie de jambe en l’air. Epuisée, je me laissais choir sur le lit et je dormis comme un bébé.
Culpabilisant de n’être pas allé voir mes enfants, dès mon réveil, j’allais dans leur chambre pour les voir dormir à poing fermé. Je restais là, plantée comme une statue ne pouvant détacher mon regard de leurs bouilles d’ange et de leur pureté et innocence. Je ressentis une vague d’amour déferler en moi et je m’assis par terre en face des barreaux de leurs lits et les regardais avec un amour qui allait et venait telles des vagues sur le sable. Oui, je les aimais plus que moi et plus que leur père. C’était mes deux trésors. Je comprenais les mères maintenant. Plus rien n’importait plus que ces deux petits êtres.
Je finis par me lever pour aller manger mon petit déjeuner avant qu’ils ne se réveillent. Je me servis un vrai festin avec des œufs, du bacon, du fromage, des tartines, un verre de jus d’orange et un thé. Un vrai petit déjeuner british. Il n’y a que ça de bon ! Les enfants se réveillèrent et j’allais tout de suite les voir. Avec un grand sourire et une voix de gentil de Disney et je leur fis des chatouilles et je leur parlais en leur racontant que je venais de manger, que je passerai la journée avec eux. Je leur parlais comme s’ils me comprenaient et ça se trouve c’était le cas, je détestais les femmes qui parlaient comme des demeurés à leur enfant. Genre : « regarde le waf waf ». Non mais s’il te plait, ça s’appelle un chien et ton gosse n’est pas idiot pour que tu lui dises correctement ! Après on se plait que les enfants parlent mal… Bref !
Je leur donnais le biberon et leur fis le rôt. Je pris un plaisir fou à les laver et à les habiller et à jouer avec eux dans le jardin. Ce n’est qu’en fin d’après-midi que je reçu un appel. Je laissais Dolores répondre et elle vint me voir dans le jardin.
-          Un appel pour vous, Madame. C’est Monsieur Mycroft.
-          Combien de fois, je t’ai dit de m’appeler Jane, Dolores ….
-          Des milliers de fois, Madame.
-          Coupons la poire en deux, appelez-moi Miss Jane affirmais-je en lui prenant le téléphone des mains pour clore le débat.
Je fus surprise que Mycroft m’appelle. C’est curieux. Je pris l’appel et je le laissais me parler. Il était inquiet pour Goya qui n’allait pas bien du tout depuis la bataille et son agression avec ce Seth Melkor. Mycroft était inquiet car ça allait de plus en plus mal. Il me parla des cauchemars, des crises d’hystérie et de paranoïa et de la destruction de son dressing ainsi que des crises de pleurs. Je fronçais les sourcils car en effet pour que Goya soit dans cet état c’est que son traumatisme était très important. Je lui promis que je faisais le plus vite possible et je raccrochais.
-          Dolores !!
-          Oui…Ma…Miss Jane ?
-          Pouvez-vous me faire un sac pour Elvira et Ezar ? Avec des jouets et du rechange ? Je dois passer voir Miss Goya, elle ne va pas bien du tout et j’emmène les enfants avec moi. Ils joueront avec leur cousin et oncle.
-          Bien sûr Miss Jane.
Dix minutes plus tard, je partais pour Londres avec les enfants et encore 20 minutes plus tard, j’arrivais chez ma future belle-sœur. Je laissais les enfants en bas avec Calix et Mycroft qui m’indiqua le chemin.
-          Bienvenue Jane. Je t’en prie, entre ; Goya est dans le living.
Je hochais la tête et lui fis comprendre de rester là et j’entrais doucement dans le living.
-          Bonjour Goya.
Je m’assis à côté d’elle et l’embrassais. Aucune réaction et aucune exubérance de sa part ou de comportements agaçants.
-          C’est quoi cette petit tête ? Ce n’est pas dans tes habitudes….
Aucune réponse de sa part. Pas de langage de vipère. 
-          Est-ce que tu veux me parler ? Je suis là si tu veux et si tu ne veux pas, on peut aller se balader un peu….Mycroft s’inquiète pour toi…


Dernière édition par Jane Harrinton le Ven 17 Avr - 15:16, édité 1 fois
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Hana Lupin Di Salvo

Hana Lupin Di Salvo


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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyJeu 16 Avr - 21:58

L'enterrement de Stan avait eu lieu, j'avais essayer de faire bonne figure, de me montrer fortes pour mes filles. Elles n'avaient pas besoins de voir leur mère pleurer, perdre leur papa étaient déjà une épreuve bien assez difficile pour des enfants. Je me disais lors de la marche et pendant tous les discours qui avait suivis le miens que j'avais eu surement plus de chance qu'elle. Je n'avais pas connus mes parents. Ma grand mère nous avais élevé avec mon frère alors je me disait que j'avais eu plus de chance que mes filles qui perdait leur papa qu'elles avaient connu.

Avant la flambée du corps de mon mari, énormément de gens étais venu nous présenter leur condoléance. Le matin même ma grand-mère m'avais dis:

- Hana, ma chérie, essaye de ne pas paraitre trop fermer pendant les funérailles de ton mari. Les gens qui viendront le pleureront aussi comme tes filles et toi.

Je ne lui avais pas répondu, j'aurais été sèche et méchante et en ces temps troubler et de deuil je ne voulais pas non plus que ma grand-mère face une attaque je ne survivrais pas a la perte de deux être chers.

Mafalda et Sylvius avait ouvert le cortège des condoléances. Ils avaient eu des mots doux tout en m'imitant que je n'étais pas de taille à affronter l'assassin de Stanley seule et en me suppliant de ne pas me venger sur des moldus... il me connaissait beaucoup trop bien... il savait que mon coeur était ronger par la souffrance et mon esprit par la vengeance. je n'avais fais qu'hausser les épaules pour lui répondre. Il m'avais embrasser et serré les filles conte lui. Natalia allait bientôt terminer de vider sa deuxième boite de mouchoir, Astrid n'en étais qu'as ça première. Je n'arrivais pas à me faire à l'idée que je ne pouvais plus les consoler, que je pouvais rien leur dire pour leur rendre l'air radieux qu'elles affichaient en générale. S'ensuivit un défilée d'ami de Stanley, d'ami en commun, de famille, plus ou moins bienveillante. De discours d'adieu touchant et montrant la bravoure de mon mari, j'avais fais un semblant de discours, cinq phrase dites en un temps record, parler était bien plus difficile pour sauver les apparences, ma voix tremblait et me donnait un air mal assuré que je ne supportait pas. Puis l'Ordre de la Salamandre mis le feu à ce qu'il restait du corps de mon mari.

Je ne voulais pas m'attarder. Mes filles avaient eu leur quota d'horreur pour les années a venir je voulais les mettrent à l'abris car dorénavant elles n'avaient plus que moi pour les protéger et les aider s'endormir. J'attendit qu'un grands flots de gens soit partis pour moi même prendre la fuite.

La nuit était tombée a l'arrivée dans notre chaumière au coeur de la forêt écossaise. Je dis alors a mes filles d'aller commencer a prendre leur douche pendant que j'allais leur prendre leur pyjamas. Une fois mes deux filles doucher et habiller je partis pour les mettrent au lit. Pour la première fois de ma vie Astrid me demanda de dormir avec sa soeur. Etonné mais comprenant son anxiété, je ne lui posais aucune question, je jetais un sort au lit pour qu'il puisse accueillir les deux petits corps et les bordais. Je m'installais entre elle deux le temps qu'elles réussissent a s'endormir. Leur caressant le front pour essayer d'apaiser leur peine. Quelques instant plus tôt, Natalia avaient essayer de me faire promettre de ne jamais mourrir. Je lui avais répondu qu'un jour, dans très très longtemps je mourrais mais que mon heure n'étais pas encore venue.

Une fois mes deux amours endormie, je redescendis l'escalier grand-mère était toujours debout, du thé était servi, les tasses fumais. elle me fis signe de m'asseoir et déclara:

- Hana, tu n'as pas verser une larme depuis l'annonce de sa mort, pas même lorsque son corps c'est enflammer. Que t'arrive-t-il ma chérie?

Je serrais les dents et m'exclamais:

- Est-ce que vous voulez bien tous me laisser gérer mon chagrin comme je l'entend ?! J'ai deux filles de huit ans qui pleure leur père je ne peux pas craquer moi aussi et les laisser en plan ! Bien sur que je rêve de me réfugier dans mon lit pendant cent ans a pleurer, à noyer mon chagrin dans l'alcool et la cigarette mais je ne peux pas ! alors je gère autrement mais je gère ! me rendant compte de mon ton vis a vis de ma grands-mère je me rapprochais d'elle la prenant dans mes bras et repris. Excuse-moi grands mère je ne voulais pas m'emporter.

- Au moins je constate que tu n'est pas une coquilles vide mon ange. Que ton sale caractère ne c'est pas éteints avec l'amour de ta vie. J'aqcuiescais en me détachant d'elle.

La nuit fût longue et mouvementé. J'avais passer une bonne partie de la nuit à faire des aller retour entre la chambre de mes filles, qui pleurais ou se réveillait en hurlant, le banc devant la maison pour fumer et mon lit ou je me tournais et me reretournais sans pouvoir fermer l'oeil.

Le lendemain matin, je me réveillais après deux petites heures d'un sommeil agitée avec deux petites marmottes pelotonnée contre et sur moi... Je décalais Astrid qui c'étais installer sur mon ventre sur le coté et restais la entre mes filles serrées contre moi. Je devais me faire l'idée que pour quelques mois mon lit serait envahie de deux petits corps et que plus jamais je n'aurais le corps dure et froid de mon amour.

Plus tard, les filles occuper avec grands-mère dans le salon j'étais partis me réfugier dans le bureau ou un petit balcon était présent, le soleil étais déjà arriver je m'installais sur une chaise et allumais une cigarette.

- Hana, ma chérie, quelqu'un est la pour toi.

Je me levais non sans mal, qu'est ce qu'on me ouais encore. Les gens ne pouvait il donc pas me laisser tranquille?! Je descendais d'un pas trainant. J'arrivais dans le salon, mes filles sortant de leur cachette s'exclamer en ce pincant le nez et en faisant des grands gestes.

- Maman, ça puuuuuuu ! Lachèrent Natalia et Astrid en coeur.

Je secouais la tête, j'avais oublier que j'avais encore ma cigarette a la main !

- Merde, lachais-je tandis que les fille hurlais a la cantonade que j'avais dis un juron. Grand mère emmène les filles je vais voir la personne qui est arrivée. au moins cette histoire leur avait rendu pour quelques instants.

Assise sur le canapé du salon une jeune femme brune, plus jeune que moi, très jolie me faisait face, elle se leva a mon entrée pour me saluer.

- Hana je m'appelle Édith. Je suis... Comment dire? Vous avez été mon professeur de Défenses contre les Forces du mal jusqu'à ma quatrième année. Je suis la soeur jumelle de Mehdi Bakkali, celle qui a fugué. Et... Elle farfouillas dans son sac à main, Et vous apporte le testament de Stanley, il m'a chargé de vous le remettre personnellement.

J'haussais les sourcils et lui intimais de me suivre dehors, trop d'oreilles indiscrètes trainais dans cette maison. Nous nous installames un peu plus loin de la maison. J'attrapais le parchemins scellé avec le sceau de mon mari. Je me tournais vers Edith et lui dis:

- Je me souviens de vous oui, vous étiez plutôt une bonne élève. Mais avant de l'ouvrir car je suppose quelle dois l'ouvrir devant témoins et que le témoin c'est vous. Mais j'aimerais savoir... Pourquoi vous ? Pourquoi un notaire mais quelqu'un de notre famille ?

La réponse qu'elle me fis étais satisfaisante. J'aqcuiescais et déclarais:

- Puisse qu'il le faut, Ouvrons le.

Je rompis le sceau et commençais a lire a voix hautes:

"Le 16 juin 2027,

Je soussigné Stanley Salvatore di Salvo, né le 31 Octobre 1873 à Vaticano, sain de corps et d'esprit rédige ici mon testament.

Je lègue la totalité de ma fortune comptant 970.000 gallions, à mon épouse Hana Andromeda di Salvo née Lupin le 16 Mars 1990 à Londres ainsi qu'à mes filles Natalia Nymphadora di Salvo et Astrid Ledesma di Salvo, nées toutes deux le 28 Février 2019 à Paris.

Je lègue ma part du domaine di Salvo ainsi que le parc et les terres l'entourant à mes fille.

Je lègue mes recherches scientifiques et techniques, mes livres et grimoires à l'Ordre de la Salamandre, espérant qu'ils leurs apporteront le savoir nécessaire pour toujours vaincre le mal.

Je lègue la somme de 100.000 gallions à l'école Poudlard pour la bonne marche de ses activités, afin de former au futur et au combat nos jeunes sorcières et sorciers.

Je lègue mon île près de Bornéo à ma soeur Sorcha Filipa di Salvo née le 30 Octobre 1874 à Vaticano  

Je lègue la ville vampirique Aviatico, en Lombardie à ma soeur Alexia Giustina di Salvo née le 29 Octobre 1872.

Je lègue la totalité de mes appartenances à mes filles et mon épouse citées plus haut, habits, livres (hors grimoires et livres mentionnés plus haut), meubles, et propriétés  (hors celles mentionnées plus haut).

Je lègue mon siège et mon pouvoir au Sein de l'Ordre de la Salamandre à mon épouse Hana Andromeda di Salvo née Lupin, le 16 Mars 1990 à Londres, étant la seule personne digne de me succéder, de fomenter les valeurs de l'Ordre, et de mener à bien sa mission dans notre monde.

Notazione Privata per Hana:

Hana, amore, je t'ai laissé une fiole dans la petite commode cassée en ébène dans le grenier de la tour est. Elle contient du venim; mon venim.
À ma mort, je souhaites que tu la gardes soignement pour te transformer si ta vie en dépend.

Pardonne moi d'être parti. J'ai trahi ma promesse et failli à ma mission.

À jamais.
Stanny.
"

Je l'avais d'une traite sans m'arrêter. Il m'avait effectivement trahi, il m'avait jurer il y a de cela quelques mois que nous resterions ensemble et maintenant j'étais seule pour élever nos enfants et les protéger. Sans était trop. Le testament glissas de mes doigts et les larmes se mirent a couler. J'enfouis mon visage dans mes mains laissant exploser mon chagrin.
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Sylvius Césarius
Directeur Poudlard
Sylvius Césarius


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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyVen 17 Avr - 9:58

La vie à Poudlard suivait tranquillement son cours désormais.
Les travaux avançaient à grand pas, il faut dire qu'avec le retour du professeur Lockwood, du professeur Chanteress et de du professeur Albacova, les choses allaient bon train.

Mafalda ma chère et tendre femme, passait de temps en temps lorsqu'elle avait terminé de s'occuper de nos trois enfants. Ils grandissaient vite et demandaient de plus en plus d'attention. Heureusement pour nous, l’ile de Pandora était réellement introuvable puisque hors de temps. Nous savions que nous avions un point de chute en cas de retraite ou de défaire cuisante afin de reprendre le combat lorsque les choses se tasseraient. Pandora était au bord de la surpopulation par contre car Mafalda avait accueilli bon nombre de sorciers et de moldus en perdition.

Pour les autres professeurs, ils étaient occupés ailleurs, je n'avais plus de nouvelle de Medhi, de Hana et des autres. Par ailleurs, il me faudrait aussi penser au remplacement de Stanley. Celui-ci avait légué à l'école 100 000 galions. Même si l'école n'en avait pas besoin, j'avais décidé de créer une bourse "Stanley Di Salvo" qui viendrait en aide aux élèves de l'école les plus démunis afin de leur acheter des affaires et tout le nécessaire pour faire des études brillantes. Cette somme aiderait des dizaines d'élèves pendant plusieurs génération. Pour lui rendre hommage, nous avions aussi gravé sur le linteau de son ancienne salle de classe son nom. Elle était ainsi devenu la salle Di savlo. Il avait fallu parlementer un petit peu avec le mur qui effaçait l’inscription car il ne voulait pas qu'on lui fasse des graffitis. Une fois que la vieille pierre avait compris ce que nous voulions faire, elle avait accepter, y voyant du coup, un "très beau tatouage honorifique". Le château ne cessait jamais de m'étonner.

Bref,vous l'avez compris, les choses suivaient leurs cours.
- Professeur Césarius !
- Oui Kenoé, dis-je en me retournant pour faire face à l'elfe de maison qui m'interpellais.
- Je viens d'avoir des nouvelles de Mat et Téodora !
- Sont-elles bonnes ?
- Oui ! Tout va bien pour le moment. Le jeune maître et sa femme arrive à se supporter et ils vont bientôt se diriger vers l’Égypte.
- Parfait, ils sont dans les temps et cela veut dire qu'ils ont le livre des ombres.Cela les aidera beaucoup. Enfin je l'espère, dis-je en poussant un petit soupir. Kénoé, j'aurais un service à te demander.
- Bien sûr Monsieur ! Je suis au service de Poudlard pendant la mission du jeune maître.
- Je croyais qu'il ne voulait pas que tu l'appelle ainsi ?!
- Je sais Monsieur, mais je profite de son absence pour l'appeler ainsi, me dit-l'elfe en ébauchant un sourire.
Un elfe de maison qui souriait, décidément notre monde était entrain de changer mais je trouvais cela plutôt sympathique. Les anciennes barrières tombaient, j’espérais de tout cœur que celles entre moldus et sorciers aussi même si j'y croyais de moins en moins et que le plan que nous avions conçu nous paraissait désormais la seule option.
- Cela restera notre secret Kénoé, répondis-je en riant à mon tour. Pour ce qui est du service, j'aimerais que tu transplane de temps en temps vers Mat afin de maintenir un lien. Surveilles les discrètement et aides les si nécessaires. Leur mission est prioritaire sur tout le reste. Nous avons besoin des renseignements qu'ils vont pouvoir nous apporter.
- Ce sera fait Monsieur ! Je peux disposer.
- Oui ! Oui ! fut ma seule réponse lorsque je ressentis comme un appel intérieur.

Alors que Kénoé disparaissait dans un petit clap sonore, je fermais les yeux et me concentrais.
Lili Gondolphin me cherchait, enfin sous sa forme de dragon. Elle voulait me voir.

Shona et Angus mes deux amis d'enfance avait tant fait pour nous et pour la cause. Ses amis indéfectibles sur qui on pouvait toujours compter. SI ce n'était pas Shona qui voulait me voir mais Lili c'est que quelque chose se préparait. Arendill avait repris possesion du corps de la petite c'était certain.

ALors que je penetrais sur la pelouse du parc encore encombré de débris en tout genre, je vis une trace dorée apparaître dans le ciel, Lili/Arendill arrivait à tire d'aile.
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Aerendhil

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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyVen 17 Avr - 11:52

De retour en Angleterre, je pris la direction de  Poudlard car j'y sentais la présence  de Sylvius. Ce qui était tout à fait normal pour le directeur de l'école de sorcellerie.

La première personne que j'y vis fut effectivement Syl qui, visiblement m'attendait sur les vastes pelouses de l'entrée du châteaux. Doucement, je ralentis mon vol et me préparais pou un atterisage tout en douceur afin de ne pas bousculer le sorcier.

Du coup, je me posais aussi doucement qu'un papillon sur une fleur, sans provoquer de vent, ce qui, il faut bien le remarquer, était un exploit pou une bête de plus de 15 Je tonnes. Je Laissais Sylvius s'approcher de moi en essayant de réprimer mon impatience et mon angoisse. Dès qu'il fut là, je l'abordais le plus civilement possible, enfin c'est ce que j'espérais.

-Bonjour mon amis, je vous cherchais car j'ai une énigme à vous poser. Je revient de la cote ouest des Etats-Unis où un terrible drame c'est passer, je pense que vous en êtes au courant tant cela à perturbé l'éther. Quand j'y suis arrivé, il était trop tard, déjà vos équipes de secoure étaient sur place, j'ai pensé que je n'aurai été d'aucune utilité pour eux, donc je les ai laissé faire. Mais ce qui m'a vraiment troublé, c'est une odeur que je n'aurai jamais cru de nouveau sentir dans ce monde, l'odeur d'un vieil ennemis que vous connaissez bien : Melkor ! Le seul problème, c'est que sont odeur avait quelque chose d'étrange, comme si elle était affadie ou bien distordue, vous voyez ce que je veux dire j'espère. Alors, comme vous en savez aussi bien que moi sur ce sinistre personnage, je venez vous voir pour savoir si vous pouviez m'aider pour cette étrange énigme. Car j'ai bien l'intention de remonter cette piste jusqu'au bout et de détruire cet individu une bonne fois pour toute. Qu'en dites vous, mon amis ?

J'espérais avoir été clair et assez bref dans mon exposé et que Sylvius avait bien compris mes intentions. Je le regardais intensément en espérant une réponse qui allait éclairer tout ce micmac.
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Philomena Albacova Kenaël
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyVen 17 Avr - 15:59

Ce confinement commençait à peser chez les élèves les plus grands. Il avait besoin d’espace et malgré l’immensité du parc et du domaine des Olianov ; cela ne suffisait plus. J’avais donc octroyé un peu plus de liberté aux plus âgés avec un couvre feu plus tard et des possibilités de faire des petits rassemblements autour d’un feu de camp ou de faire des petites soirées. Bien entendu, sous la surveillance discrète d’adultes. La situation l’exigeait même si nous n’avions eu aucuns soucis pour le moment en Russie. C’est justement pour ça que certains trouvaient cet isolement et cette surveillance excessive.  Nous essayions d’expliquer de la meilleure manière possible, la présence réelle du danger mais pour beaucoup, comme la menace n’était pas tangible ; elle n’existait pas vraiment.

Lorsqu’un professeur venait pour faire les cours, les élèves les abreuvaient de demande sur les autres élèves, leurs vies, leurs occupations. Moi aussi, cela me manquait de voir mes autres élèves et mes collègues et de pouvoir flâner dans le château et être chez soi tout simplement même si nous avions ici, également chacun un espace pour ne pas être les uns sur les autres. J’avais mis en place une rotation des chambres toutes les 4 semaines pour chaque élève puissent apprendre réellement à se connaître même s’ils étaient de la même maison : Serdaigle. Toutefois, il ne fallait pas oublier les moldus qui étaient avec nous un nombre presque aussi égal aux sorciers.

C’est en pleine apreès-midi, que je fus appelée par lord Olianov. Il me demanda d’urgence. Je laissais mon groupe entre les mains d’un des plus grands et rejoignis notre hôte dans son bureau, que j’arrivais à situer maintenant parmi toutes ces pièces. Je frappais un coup léger à la porte et attendis le feu vert de la voix d’homme. Une fois reçu, j’ouvris la porte et saluais lord Olianov que je n’avais pas encore aujourd’hui car il bougeait beaucoup et travaillait beaucoup pour essayer de maintenir la Russie hors de cette guerre.

-          Bonjour Lord Olianov.
-          Bonjour Philomena et appelez moi Nikolai, s’il vous plait.
-          Vous aviez besoin de me voir ?
-          J’ai une très mauvaise nouvelle…
-          C’est au manoir Eiwaz.
-          Que s’est-il passé ?
-          Il a été attaqué et détruit. Beaucoup d’élèves sont morts ainsi que des adultes et parmi eux, Stanley di Salvo.

J’en restais sans voix. C’était un choc. Je n’arrivais pas à comprendre.

-          Comment cela a-t-il pu arriver ? Le manoir n’était pas incartable ?
-          Nous ne savons pas encore.
-          Les moldus ?
-          Oui mais conduis sous le commandement d’un sorcier. Il semblerait que Seth Melkor est fait son retour.
-          Seth Melkor ? Le fils de ...?
-          Lord Melkor oui. C’est un vrai désastre. Il a tout ravagé sur son chemin. Selon les témoignages c’est un homme et un sorcier en puissance. Une véritable machine de guerre : cruel et sans pitié.

Je restais un moment sans voix puis demandais.

-          Votre domaine est bien à l’abri n’est-ce pas Nikolai ?
-          Oui en plus d’être incartable, j’ai rajouté des sortilèges de protection qui sont là avant la naissance de Lazar et Malory afin de protéger ma famille. La même chose ne se produira pas ici.
-          Bien…
-          Il y a autre chose. Le gouvernement américain a mit en place un système de purge. Les moldus ont le droit de tuer des sorciers sans être inquiété et sans aucune raison et le contraire existe aussi. Plusieurs pays ont suivit mais certains comme la Russie refuse de faire la même chose mais nous ne sommes pas nombreux.
-          Vous êtes en train de me dire que c’est la guerre civile dehors.
-          Exactement.

Nus finîmes la discussion puis je le saluais et quittais la pièce pour mettre au courant mon mari Mathéo et il fallait que je prévienne les autres. Je demandais le rassemblement, une heure plus tard et expliquais les derniers évènements. Cela secoua tout le monde et beaucoup se mirent à pleurer es disparus. Ceux qui avaient la poudre aux fesses comme dirait certains se calmèrent et je vis que cette tragédie avait le mérite de rendre le confinement et ses raisons plus réelles et nécessaires. Je soupirais et passais les prochaines heures à répondre à leurs questions et à les rassurer. Je ne cesserai jamais de les protéger. Naturellement, tout le monde se mit d’accord pour observer une minute de silence en l’honneur des disparus notamment Stanley di Salvo. Cette minute parut interminable et ce silence fut de plomb et de tristesse à l’état pure. Je fis apparaître une longue feuille de parchemin et je demandais à tout à chacun d’écrire un petit mot pour leur professeur Lupin di Salvo. En pensant à Hana, je fus anéantie surtout que je ne voulais pas prendre le risque d’y aller ou même de laisser les enfants y aller. Un trop gros attroupement pouvait apporter malheur et ce n’étai pas souhaitable surtout à un moment pareil. Une fois que chacun ait écrit un petit mot pour Hana, y compris moi, je joignis une superbe couronne de fleurs confectionnée par toutes les petites et grandes mains du château. J’envoyais quatre hiboux pour la porter au funéraire, une fois que nous fûmes sûrs que le ciel était dégagé.

Ce n’est que quelques jours plus tard que je pris la décision d’aider à la reconstruction de Poudlard afin que tous les élèves retrouvent un endroit pour eux. Cette situation ne pouvait pas se prolonger ad vitam eternam. Je laissais les élèves aux soins de Mathéo qui avait pris sa journée et de Lord et Lady Olianov pour aujourd’hui et je transplanais vers Poudlard. Je retrouvais avec bonheur mes collègues. Nous parlâmes avec joie et enfin nous nous mîmes au travail. Les travaux avancèrent bien, très bien même et le soir, je repartis en Russie. Je partais tous les jours pour aider mais nous faisions en sorte que plusieurs sorciers soient présents avec les élèves pour les protéger que ce soit Mathéo qui jonglait avec son travail à Saint-Mangouste, Anastasia, Nikolai ou encore des hommes de la famille Olianov.

Nous avions un temps d’accalmie mais comme sa définition le sous-entendait, cela n’allait pas durer et les étoiles me disaient la même chose. Les choses étaient loin d’être fini et nous allions encore subir des épreuves avant de voir la fin de tout cela.
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Asher Forad
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyDim 19 Avr - 18:02

En cette nuit étoilée, le vent soufflait palpablement et le calme régnait. Ce calme n'annonçait rien de bon, et surtout en ces temps beaucoup trop meurtrier. Du haut d'une colline, Asher était présent avec ses deux frères cadets. Ayant choisit son camps, il était donc présent pour une mission d'infiltration et il comptait bien récupérer le plus d'informations possible en cette base secrète. Cette base secrète qui d'après les Sorcières Malory Olianov et Théodora Lawrence, était le quartier général des ennemies où ce trouvait le fameux Général Slade Jenkins. Etant la tête pensante de toutes les opérations qu'il y avait pu avoir et étant celui qui avait provoqué cette guerre. Les frères Forad se devaient donc d'être prudent. Asher se devait donc de leur donner des consignes :

" Ce soir on n'est juste là pour récupérer des informations ! Rien de plus ! Alors on est bien d'accord pas de débordement ? "

Andreas et Azar se sentant ridicule dans leur tenue de combat à l'image de l'armée américaine ne purent s'empêcher de répondre. Andreas fut donc le premier à prendre la parole :

" Tu crois sérieusement que je ne vais rien faire contre ses mecs si on est prit à partie ! Ah ah ah laisse moi rire ! "

Devant ce comportement insolent, Asher l'attrapa par le col et lui répondit méchamment :

" Commences pas à jouer avec mes couilles ! Tu fermes ta gueule ! Et tu fais ce que je te dit ! "

Toutes fois Azar posa une question à Asher en prenant indirectement le partie d'Andreas :

" Et si on croise le fameux Seth ? Tu crois sérieusement qu'on va ne rien faire ? "

Lâchant le col d'Andreas, où ce dernier se touchait le cou pour exprimer certainement sa douleur. Le frère ainé des Forad répondit donc à Azar en le regardant droit dans les yeux :

" Ne t'inquiète pas pour lui ! Si on le croise ! Je vais tellement lui faire du mal qu'il va regretter que sa maman n'est pas garder les cuisses fermer ! "

Content de la réponse que lui donner son grand frère, Azar ne pu s'empêcher de lui faire une accolade à son frère en signe de remerciement pour sa loyauté. Azar prit également Andreas en accolade avant de s'engager dans la base secrète. Les trois Hommes prirent donc la route de manière discrète et s'engagèrent devant les grillades du campement. A l'aide d'une grande pince, ils coupèrent chaque maillon du grillage afin de pouvoir s'infiltrer à l'intérieur. Il était hors de questions qu'ils utilisent l'art de la magie ceci trop évident qu'ils se feraient repérer au moindre sortilège. Ce n'est qu'une fois que l'armature des clôtures furent coupés que les Sorciers se mirent à longer les premiers murs des bâtiments qui se présenter devant eux.

La base étant immense, ils devait y avoir une vingtaine de bâtiments aussi longs et larges, les uns que les autres. Des centaines de soldats marchaient entre eux, soit pour parler, soit pour patrouiller. En tous cas, le camps adverse était animé en activité. Si de nombreuses lumières éclairaient bien l'ensemble de la zone, Asher et ses frères n'avaient pas le choix de progresser dans l'ombre. Même s'ils étaient déguisés en militaire. Il ne fallait pas qu'il joue trop avec le danger. De plus, Asher n'avait pas pour habitude de s'exposer, il préférait faire le travail rapidement et efficacement. Ce qui était le contraire d'Azar un peu rentre dedans et encore pire pour le dernier des Forad un peu tête allumé. Cependant, en rentrant dans un bâtiment au hasard, une image d'horreur vint refroidir la colère et la pulsion des Sorciers. Tombant nez à nez avec des expériences faites sur les Sorciers, ils purent voir de nombreux bocaux remplis certainement d'eau avec des personnes endormies à l'intérieur. Est-ce qu'ils étaient vivant ou mort ? Rien ne pouvait affirmer l'une des deux propositions. Une chose est sûr qui pouvait être aussi cruel pour s'amuser à faire des expériences sur ces gens. Asher avait vu de nombreux horreurs dans sa vie, tout comme ses frères mais des choses similaires, jamais… Autour d'eux se trouver de nombreux composant concernant la recherche médicale et expérimentale. Comment pouvait on s'imaginer de faire des expériences sur des êtres vivants. Il fallait être inhumain et sans valeur pour pouvoir approuver ce genre de pratique. Et pourtant un homme l'approuver et commander ce genre de mouvement. Ainsi, plus que les frères Forad circulaient en toute discrétion dans ce sorte de laboratoire, plus qu'ils en découvraient sur leur ennemie. En effet, des corps séparés sur des brancards étaient détachés à différents endroits, des produits chimiques ou pharmaceutique étaient en pleine création avec accessoires de chimies et des armes étaient en fabrication afin de pouvoir exterminer la Sorcellerie. Tout était calculé et rien n'était laissé au hasard. Il n'avait qu'un seul but et il ferait tout pour que ça se réalise.

Au moment où les trois hommes s'apprêtèrent à sortir du bâtiment, ils tombèrent nez à nez avec deux gardes. Azar et Andreas ne laissèrent même pas le temps aux deux hommes de dégainer leurs armes, que le Sorcier blond le frappa tellement fort derrière la tête avec une pelle qui trainait par là, qu'il le mit ko net. Quand au dernier de la fatrie Forad, il lui fit un étranglement qui le fit dormie quelques secondes plus tard tellement la pression exercer sur sa carotide fut incontrôlable. Il s'était fallu de peu pour que les hommes se fassent repérer. Ceci dit le bruit de la pelle avait attirer l'attention de certains chercheurs dans le laboratoire. Ils trainèrent donc les corps rapidement dans l'ombre et prirent la fuite comme des lapins.

Ainsi, se déplacent furtivement et rapidement jusqu'au prochain bâtiment, Asher leur dit de rester à l'extérieur pour monter la garder. Il fallait qu'ils soient plus intelligent sur ce coup. Il n'avait pas le droit à l'erreur. L'ainé de la famille se mit donc à rentrer dans le nouveau bâtiment. La structure étant complétement différente de la précédente, elle ressemblait plutôt à des bureaux administratives ou commandements. Montant des escaliers tout doucement, il montait sans vraiment savoir où chercher. Il espérait juste trouver un bureau avec le nom du fameux général qui recherchait. Mais plus que les portes passèrent et plus qu'il fallait qu'il se dépêche de trouver une solution, jusqu'au moment où son regard s'intéressa et se stoppa sur une pièce précise. La salle étant ouverte avec de la lumière et différentes cartes sur un tableau et plusieurs tables. Asher se mit donc à rentrer dans la pièce et commença à contempler les cartes. Sur les différentes cartes présentes devant ses yeux, il figurait une carte avec les différents lieux de Poudlard. Mais ce qui fut le plus étrange et qu'elle était relié avec un trombone à une carte représentant les différents niveaux du Ministère de la Magie. Comment cela pouvait il être possible qu'ils aient ces informations là ? Alors qu'il n'y avait jamais mis les pieds. Il y avait il une taupe au sein de l'institution magique ? Telle était la question… Continuant de feuilleter les cartes, Asher trouva la carte de la base sur laquelle il se trouvait actuellement. Il décida donc de la plier en plusieurs morceaux et la mit dans l'une de ses poches de son treillis. Mais au moment où le Sorcier releva la tête en entendant du bruit. Un soldat se trouvait droit devant lui avec son arme pointait vers le Sorcier :


" Qu'est ce vous faites là ! Les mains sur la tête ! Toute de suite ! "

Une idée de génie vint à l'esprit du Sorcier qui décida de jouer la carte du bluff et mit en action son plan :

" Tu sais à qui tu parles ! Tu sais à qui tu parles ! "

Le soldat en face de lui ne baissant toujours pas son arme mais ne répondant pas à Asher se retrouvant dans un moment de perplexité. Le Sorcier continua donc son intimidation :

" Je suis le Capitaine Sirius Black ! Responsable de l'escouade des Loups ! Alors tu vas me baisser tout de suite ton arme avant que je te foutes au trou ! "

Surpris le soldat baissant légèrement son arme sans quitter sa cible des yeux, il commençait à douter :

" Maiisss … Je croyaiiss que l'eescouade était en misssion ce soir … ! "

Asher saisie direct sa chance de s'en sortie :

" Bas tu te trompes ! Alors maintenant tu me baisses ton arme ! Et plus vite que ça ! "

Le soldat étant long un peu à la détente et ne baissant toujours pas son arme. Asher commença donc à monter le ton :

" Ecoute je vais pas me répéter ! Tu baisses ton arme ! Ou je fais de toi la pute de Seth Melkor ! Tu sais le grand baraqué du patron ! Je pense il va se faire un malin plaisir à te briser les os les uns après les autres ! "

Baissant son arme immédiatement et rectifiant la position du garde à vous pour saluer le faux capitaine face à lui. Le soldat ne savait pas trop quoi dire :

" Je vousss prieee de m'excuser monn Capitaainne ! Maais je pennnsaais bien faireee ! "

Asher décida de couper court car il n'avait pas le temps :

" Débarrasse le plancher ! Je n'ai pas de temps à perdre avec des incompétents comme toi ! "

Le soldat réagit plus vite que prévu et quitta le bâtiment en courant. Devant cette situation assez comique, Asher ne pu s'empêcher de sourire à ce qu'il venait de se passer. Reprenant ses recherches, il vit une grande carte des Etats-Unis avec plusieurs cercles représentant certainement les points à attaquer. Il devait y en avoir une cinquantaine en tous, mais un seul attira ses yeux. Un seul cercle parmi les autres n'étaient pas pareil. Le seul cercle de couleur rouge était celui où se trouvait le Manoir des Eiwaz. Tout était donc organisé depuis le début et il savait vraiment ce qu'il faisait. Après avoir éplucher toutes les cartes et photos devant lui, il n'avait plus rien d'intéressent à récupérer. Il continua donc seul dans ce grand couloir noir et vide sans lumière pour rejoindre ses petits frères à l'extérieur. Cependant, lorsque ce dernier sortit ses deux frères se tenaient devant lui mais avec un montagne de corps humains empilés les uns sur les autres. N'ayant pas le temps de leur demandé ce que ceci signifiait qu'Azar lui répondit en chuchotant mais étant à la fois mort de rire de la situation :

" Bas quoi ah ah ah ! Tu ne crois pas qu'on allait t'attendre tranquillement pendant ce temps là ! On s'est amusé un peu et … "

Andreas se mit à couper la parole de son frère et d'un ton fier annonça quelque chose :

" Et ça fait 11 mecs assommés contre 10 pour moi donc … "

Ayant le sentiment d'être avec des enfants, Asher leva les yeux au ciel et secoua ses frères :

" Mais bon sang ! Fermer là bon Dieu ! Oh j'en ai rien foutre de qui à gagner quoi que ce soit ! J'ai trouvé un plan ! Et si on le suit je sais où trouver ce fameux Slade ! "

Sans aucun mots les deux Sorciers suivirent leur frère et pendant une bonne heure ils traversèrent la moitié du camps et arrivèrent devant un grand bâtiment encore plus grand que tous les autres. Le bâtiment étant sécurisé de tous les côtés avec des gardes. Il était donc impossible de rentrer à l'intérieur. Il fallait qu'ils se battent pour intégrer le bâtiment. Les trois Sorciers allaient donc foncer dans le tas. Quand soudain un homme habiller d'un costume sortit du bâtiment et marchait avec une garde rapproché. L'homme aux cheveux noir grisonnant avait un bouc et une carrure athlétique à ne pas négliger. Ceci dit, ce qui était le plus impressionnant ou disons le plus écœurant, c'était ce trou en plein milieu de son visage. Il lui manquait un œil et il ne mettait rien pour s'en cacher. Il n'y avait donc aucun doute qu'il s'agissait nul autre de Slade Jenkins face à eux. Il ne fallait donc pas se faire repérer. Asher décida donc de le suivre de loin pour voir où aller se diriger ce dernier. Jusqu'au moment où l'homme s'arrêta devant un autre et ils se mirent à parler dans l'ombre. Ne voyant pas qui était son interlocuteur, il pouvait y entendre que la conversation :

" Tu as fait du très bon travail pour les informations au Manoir des Eiwaz ! Mais j'attends d'avantage de toi à présent ! Si tu souhaites que tes fidèles restent vivant va falloir que tu te montres encore coopérative ! "

Quand soudain, une ombre noire, voir très noir transplana à côté d'eux pour rejoindre la conversation. Azar comprenant qu'il s'agissait de Seth voulait agir, mais Asher le retenu car il voulait écouter la suite :

" Ah Seth ! Tu tombes bien ! Je pense qu'il est temps que tu rendes visite à ce fameux Césarius ! Et que tu lui montres qui on est ! Vivant ou mort ! Peu importe ! Ce que je souhaites c'est que l'on continue de les briser ! Le temps que mon virus soit enfin prêt avec cette bombe ! De manière à ce qu'il soit tous supprimer de ce monde ! "

Sylvius Césarius était donc la prochaine cible. Il fallait que ceci s'arrête et Asher comptait bien que ceci stop maintenant. Il avait l'occasion de pouvoir le tuer et il allait la saisir. Sortant de l'ombre plus vite que ses frères, il pointa sa baguette sur le général ennemie et prononça le sort qui était vraiment impardonnable :

" Avada Kedvra ! "

Cependant, le sort manqua sa cible et devant eux se trouver un énorme Dragon commençant à leur cracher du feu. Transplantant tous les trois en dehors de la base pour prendre la fuite alors que l'alarme se déclenchait. Il n'en croyait pas leur yeux. Le fils de Melkor avait le don également de pouvoir se transformer en dragon.

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Mehdi Bakkali
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyDim 19 Avr - 23:58


Par une splendide après midi de cette saison où la vie et les couleurs reviennent pour rendre un peu de joie dans ces temps sombres, tristes et fades, je me trouvais entrain de lire un bouquin sur la balancelle qui était posée sur la petite terrasse au dessus du jardin de Thorn Hill, le manoir que JannaLynn et moi avions fait construire après la perte de notre chateau. Le soleil brillait avec douceur derrière les quelques nuages en coton, effleurant ma peau et laissant place petit à petit à des zones d'ombres qui annonçaient l'arrivée proche de la nuit. Les fleurs commençient à se refermer petit à petit, enfermant dans leurs pétales les quelques abeilles distraites par le pollen, les obligeant ainsi à passer la nuit dedans jusqu'au levé du jour.

Plus loin, une femme et une petite fille couraient dans l'herbe bien taillée. Elles riaient de vive voix toute les deux, faisant des galipettes sur le sol. Je posais mon livre près de moi, posais mes lunettes sur le haut de ma tête pour me masser le haut du nez et près des yeux, avant de les redescendre sur mon visage pour voir JannaLynn et Louise qui approchaient en souriant et jouant ensemble.

Louise avait à présent un an et demi, et elle commençais déjà à dire quelques mots. Ma femme prit notre fille sur ses épaules et monta en sautillant les escaliers menant à la terrasse où j'étais assis. - À ton tour ! - Dit -elle en me volant un baisé et me tournant le dos pour que je puisse prendre Louise dans mes bras pour m'en occuper. Nous nous assayâmes tous les trois sur la balancelle, moi à gauche, elle à droite, et notre petite friponne au milieu, pour contempler les derniers rayons du soleil.

Ce fût en partageant ce moment de tendresse avec ma petite famille que je vis la silhouette d'un faucon approcher dangereusement et à toute allure vers notre maison et entrer par une des fenêtres de la volière, construite en forme de tour au fond de notre terrain. Je me séparais  de ma fiancée et notre fille en les embrassant à tour de rôle, pris ma canne et traverssais le terrain jusqu'à cette fameuse tour où le rapace avait atterri.

Une fois arrivé au deuxième étage, je vis l'oiseau couleur fauve qui m'observait avec des grands yeux jaunes, une lettre en papier dans son bec doré, taillé comme une flèche.
Je pris la lettre, l'ouvrit et ce que je ne pouvais pas croire ce que je lisais.

Elle était signée de Sylvius Césarius. Qui est ce? Eh bien c'est un sang de mêlé pour commencer, meilleur ami de ce Harry Potter dont tout le monde raconte les exploits, professeur de potions puis de vol, ancien ministre de la magie, directeur de Poudlard et enfin, l'époux de ma belle sœur, mon beau frère par alliance. Allez savoir ce qu'elle a vu en lui... Bref... !

Je disais donc, elle était signée de la main de Sylvius Césarius et il me proposait... d'aller le voir chez lui et sa femme !?

Je rigolais tellement fort que tous nos oiseaux prirent leur envol et s'échappèrent de la volière. C'était incroyable. Je cru d'abord à une blague, quelqu'un qui m'aurait écrit en se faisant passer pour Syl',  mais en analysant le lettre, le papier utilisé, l'écriture, et la signature, il n'y avait plus aucun doute permi. C'était bien lui qui m'écrivait. Pas démonté pour deux sous, je rentrais à Thorn Hill et en discuta avec JannaLynn qui était tout aussi surprise que moi. Avec Sylvius, nous n'avions aucun point commun, aucune attache, hormis nos femmes, tout nous séparait. J'étais une Persona Non Gratta. Nos opinions politiques, religieuses, magiques, notre manière d'enseigner ; tout cela étaient des choses qui nous différenciaient et qui au contraire nous éloignaient encore plus.

Mais bon, s'il veut m'inviter à lui rendre visite, je n'allais pas cracher dessus. C'était également l'opportunité de revoir Mafalda dans d'autres circonstances que les funérailles de feu Stanley, ainsi que mes neveux et la nièce qui devaient avoir grandi maintenant depuis la dernière fois que je les avais vu.

Si c'était juste pour boire un verre, il arrive en retard ! Dans notre maison, on commence à boire dès 09:00 du matin. Pour vous dire, après le petit déjeuné, toujours un petit verre de vin. Faisons donc les choses correctement.
Je pris une plume et une feuille en papier (plume car je suis resté très old school voyez vous) et acceptait son invitation, pour 20:00, le temps de me préparer et de transplanner.

Je pliais la lettre, la mis dans une enveloppe et envoyais le faucon de Sylvius vers là d'où il venait.
Le rendez vous étant fixé, je pris soin de prévenir ma future femme que j'ignorai à quelle heure je rentrerai. Je partis dans la chambre et me changeais vite fait. Chemise rouge, costume noir, une longue veste steampunk sur les épaules et chaussures en cuir noir aussi. Une dernière pièce vint s'ajouter à mes habits, mon fameux bâton de marche avec le manche en tête de taureau.

Une fois prêt, je transplannais devant chez Mafalda et Sylvius, à Prè aux Lards. Je toquais à la porte et Sylvius vint ouvrir, m'invitant à entrer. - La déco n'a pas changé depuis la dernière fois ! C'était il y a combien de temps? Cinq ans? - Constatais - je m'essuyant les chaussures sur le paillasson à l'entrée. - Comment ça va? - Dis je lui serrant la main. Je retirais ma veste et l'accrochais sur le porte manteau puis je le suivis à travers la maison. Voyant sa mine, je compris que je n'étais pas la pour jouer au Poker. - Mafalda, ma chère, tu es ravissante ! - M'exlammais je faisant un baise main à ma belle sœur quand elle se joignit à nous. Elle me souria et répondit quelque chose mais je ne fis pas attention, j'étais trop occupé à regarder autour de moi puis mes yeux se plantèrent sur trois petits visages qui me regardaient en se cachant. - Mais en voilà une surprise ! Pourquoi vous vous cachez? Vous ne vous souvenez plus de moi?! - Questionnais je en souriant à mes neveux. Ils sortirent de leur cachette et se dirigèrent vers moi tout timide. Je me penchais pour être à leur niveau et sortit de ma poche des dragées surprises de Berty Crochu. - Tenez, petit cadeau pour vous ! Dis je leur donnant chacun un paquet. - Merci oncle Dédé !

Oncle Dédé, il y avait des années que personne ne m'avait appelé ainsi ! Je ris en les voyant courir dans leur chambre puis repris mon air sérieux pour parler avec Sylvius. - Bon, j'imagine que tu ne m'as pas fais venir ici pour boire le thé avec des gâteaux secs alors venons en au grain. Que veux tu? Si c'est pour me ressortir le tralala que tu m'as dis aux funérailles, ne t'en fais pas, j'avais déjà fais le nécessaire. Le lendemain de la bataille chez Jason j'ai réuni tous les sangs purs possibles et imaginables pour mettre les choses aux clair et il ne sera fait aucun mal aux innocents. En revanche ! - Dis je regardant mon regard attiré par des petites fourmis qui cavalaient sur le bord de la fenêtre donnant sur leur jardin. - Les sangs de bourbes qui ont fait ce massacre périront Un - Par - Un - Ajoutais je accentuant chaque mot en écrasant fourmi par fourmi. - Et les parents de mes élèves décédés ont été bien clairs. Si quelqu'un se met en travers de leur chemin... - Je soulevais une des pierres qui était mal collée et qui formait la fenêtre, avant de l'éncastrer violamment, tuant toutes les fourmis qu'il y avait en dessous d'elle. Le message était clair. (À la Claude Frollo dans Le Bossu de Nôtre Dame)

Sylvius soupira et m'invita à m'asseoir. Je pris place dans le canapé et il s'assit sur le sofa en face de moi. Son visage ne laissait transparaître aucune colère ni aucun air de reproche. J'attendis alors qu'il réagisse.

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Thaddée Bakkali
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Thaddée Bakkali


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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyLun 20 Avr - 12:00

Après avoir découvert qu'Edith était ma grande sœur, elle m'intima de l'accompagner chez elle, ou du moins, ce qui était depuis quelques jours son toit, chez un certain Nolhan Lockwood, un vampire ami de Stanley. D'abord méfiant, je finis par céder lorsqu'elle me raconta en détails quelques uns des secrets de notre famille. Il n'y avait plus de doutes, c'était bien elle. Arrivés chez elle, m'expliqua ce qu'elle avait fait de sa vie, comment elle avait appris à vivre entourée de moldus et comment elle s'en sortait seule alors qu'elle n'avait que 15 ans lorsqu'elle avait quitté la famille. Elle m'expliqua que depuis tout ce temps notre cousin Stanley avait maintenu le contact avec elle et veillé sur elle pour la protéger en tous temps. Il paya ses études; ses loyers, sa nourriture, comme un parrain ou un oncle le ferait. Du Stanley à l'état pur.

Mais Edith voulait renouer le contact avec nous les Bakkali et elle était terrifiée à l'idée de revoir Mehdi, Goya et nos parents, ne sachant pas comment ils allaient réagir, surtout Mehdi avec qui ils étaient inséparables comme la plus part des jumeaux.
Après quelques heures à discuter, je m'excusais auprès d'elle car je devais partir mais lui promis de la revoir bientôt et l'aider à organiser les retrouvailles avec la famille. Je lui demandais ce qu'elle avait de  prévu pour les jours à venir et elle me demanda où Hana Lupin s'était cachée. Je répondit qu'elle vit chez sa grand mère depuis le décès de Stan, dans les forêts des Highlands, et qu'elle n'aurait pas de mal à la trouver car la forêt guidait les gens de bien vers la maison de la vieille Tonks.

Quant à moi, je m'éclipsais et rentrais chez Jane, dans son cottage pour lui préparer un petit quelque chose avant qu'elle ne rentre.
Les jours passèrent et Jane se rendit souvent chez Goya qui était en proie à des crises de panique et des hallucinations, dues au choc et le trauma qu'elle avait vécu en assistant à la mise à mort de Stanley, sa lutte contre Seth Melkor puis la tentative de meurtre dont elle avait échappé de justesse.

Mehdi lui s'était cloîtré entre quatre murs. le Fort Bakkali rempli d'élèves de Serpentard et des membres de la Salamandre était le seul endroit où on le voyait. Autrement dit il passait sa vie à Thorn Hill qu'il avait transformé avec l'aide de JannaLynn en forteresse meurtrière. Pas la moindre petite bestiole pouvait y accéder dans être trucidée sur le champ. Seules quelques personnes et quelques animaux bien précis pouvaient franchir les innombrables pièges, sortilèges et boucliers placés sans les activer.

Moi, je refusais de ne rien faire. Azar était parti avec ses frères en mission pour se renseigner sur le général qui a ordonné l'attaque du manoir de l'Ordre, Edith était avec Hana, Jane passait sa vie à l'hôpital, Théodora et Mat étaient partis ensemble je ne sais où, et Malory passait son temps avec Jason pour prendre soin de lui le temps qu'il se remette de ses blessures.

J'ai donc contacté Bashar Cocran, un ancien ami de Durmstrang, qui était aussi le parrain de mon fils Mansour. Bashar était d'origine égyptienne et il m'avait toujours dis d'aller lui rendre visite là bas. Avec tout ce qui arrivait, je me disais que c'était peut être une occasion pour en savoir plus sur ce Seth Melkor. J'envoyais une lettre à ma famille, et après une dernière nuit dans les bras de Jane, je pris un bateau jusqu'en Alexandrie, où Bashar vint me chercher.

- Ah ! Bashar !! - M'exclammais-je heureux de revoir mon vieil ami. Je remis mon sac à dos correctement et le pris dans mes bras - Thaddéus Leopoldo Bakkali ! Tu n'as pas changé ! Comment tu vas vieille branche ?! - Il me serra dans ses bras et proposa de m'aider avec mon sac, mais je le remerciais car il n'était pas lourd. J'avais dedans le stricte nécessaire. Je n'avais pas besoin plus que cela de tout le luxe dans lequel j'avais grandi. D'abord en voiture moldue, nous traversâmes la ville d'Alexandrie jusqu'a la Colonne de Pompée, protégée des moldues par deux Sphinx en statue. Cette Colonne donnait accès à notre monde, le monde des sorciers. Bashar prononça quelques incantations en égyptien et la Colonne tourna sur elle même sur 360°, déplaçant la terre et le ciel avec elle, ouvrant passage sur un souk aux couleurs orientales, vendeurs d'or, mendiants et autre petits marchands. - C'est merveilleux ! - Dis-je contemplant tout ce qui se trouvait autour de moi.


Bashar alla chercher son tapis volant, et ainsi, nous traversâmes les villes et les déserts arides, le ciel rouge sur nos têtes jusqu'à l'entrée de sa maison. Sa famille vivait en communauté dans une très grande maison contemporaine, avec un jardin rempli de palmiers et de roses, et un patio avec une fontaine en forme de lion rugissant de l'eau.

- Bienvenue Thaddéus ! - Sa famille m’accueillit comme lorsque nous étions enfants. J'étais ravi de les revoir, nous ne nous étions plus vus depuis la fin de nos études. Bashar était devenu parrain de mon fils car la mère, Willow Thomas, était également son amie.

Je fût invité à entrer dans la maison qui me rappela énormément de souvenirs d'enfance, lorsque mes parents furent envoyés à Azkaban, je passais le plus claire de mon temps entre ces murs, et c'était une importante partie de ma vie. Nous passâmes des heures entières à nous raconter nos vies. Il travaillait dans le ministère de la magie égyptien, en tant que directeur du département des sports magiques, il n'avait personne dans sa vie, un solitaire comme dans notre jeunesse, j'appris par la même que sa mère était décédée mais que sa tête fût réduite et conservée par le père pour qu'elle lui tienne compagnie. Je lui racontait que de mon côté j'étais devenu professeur de magie noire ce qui ne l'étonna pas plus que cela, et j'en profitais pour l'inviter à mon mariage avec Jane Harrinton. Je lui dis aussi que j'avais eu deux autres enfants en plus de Mansour et il me félicita et pria pour nous tous pour avoir une vie de bonheur. Ensuite vint le moment de parler des choses sérieuses. Autour d'un bon thé vert à la menthe que sa soeur avait préparé, je commençais à raconter le drame qui s'était passé au manoir Eiwaz, la bataille de Poudlard, comment nous l'avions récupéré, les nombreux morts qu'il y a eu... Il connaissait Stanley et il fût désolé d'apprendre sa mort. Stanley avait plus d'un siècle et demi d'existence, il avait eu le temps de voyager partout dans le monde et rencontrer des milliers de personnes.

- Ce qui m'amène à vous demander à toi et à ta famille - dis je pour finir ma tirade - de me dire ce que vous savez sur Seth Melkor et sa famille.- Le visage de son père devint sombre. - Monsieur Cocran, comprenez moi, cet homme a failli tuer ma soeur, il a tué Stanley di Salvo, qui était un ami de votre famille et suivant vos mots, votre bienfaiteur, il a fait démolir une des demeures les plus anciennes des Etats Unis tuant au passage des centaines d'enfants et de soldats de l'Ordre de la Salamandre. Nous savons qu'il est le fils de ce Lord Melkor, et vous avez fait parti de la Secte Noire ! Nous devons l'arrêter et ce n'est qu'en aillant des informations que nous finirons par comprendre qui il est et quelles sont ses motivations !

Le vieil homme assis dans une chaise roulante depuis le combat de la Secte Noire contre Poudlard, prit un temps de réflexion et après consulter la tête de son épouse, accrochée à son accoudoir, réduite par la sorcellerie vaudou, il commença enfin à parler, encouragé par son fils. - Lord Melkor, et sa reine Arya Sekhmet étaient les Bonnie and Clyde de la Secte Noire... Il semblerait que celle ci soit tombée enceinte de lui, mais nous n'eûmes jamais de nouvelles de naissance. D'un côté c'était tant mieux, imaginez la bête qu'ils auraient conçus si cela avait été vrai ! - Je ne comprenais pas très bien mais ne dis rien, le laissant continuer - Un bâtard issu d'une sorcière et d'un valar ! - Mon sang se gela sur place. Seth était donc un métisse de deux espèces ! - Mais tout cela n'est qu'affabulation, rien de réel ! Lord Melkor et Arya Sekhmet, nos chefs, furent anéantis voilà maintenant 8 ans. Il y a juste certainement quelqu'un qui se fait passer pour le fils Melkor après avoir entendu cette légende. - Finit il en toussant fort, se couvrant la bouche avec la main. - Ce qui se passe de nos jours est une tragédie due à la décadence des sorcières et sorciers et rien de plus ! C'est exclusivement de notre faute si les moldus ont découvert notre existence. - Je ne pouvais plus l'entendre raconter des sornettes - Détrompez vous monsieur Cocran ! Seth Melkor existe bel et bien, je les vu et nous l'avons combattu. Il possède une force qui dépasse tout ce qu'on a pu voir jusqu'à aujourd'hui ! Comment pouvez vous contredire mon vécu alors que vous n'avez aucune idée de ce qui se passe dehors ?! - Bashar se leva et me pris par le bras pour me calmer. Il me sorti à l'extérieur dans le jardin - Excuse mon père Thaddée, il est très défaitiste depuis la mort de maman... Je comprends que tu veuilles en savoir plus sur cet homme après ce qu'il a fait, et je t'aiderai ! Je crois me souvenir d'une vieille sorcière rousse qui venait souvent chez nous à l'époque et je sais qu'elle faisait parti de la secte je crois qu'elle s'appelle... - Mais sa sœur l’interrompit - Victoria Vénatores ! Elle était la cheffe de la garde rapprochée d'Arya. Une femme cinglée d'après maman... Elle aurait coupé la tête à un enfant moldu et posée sur le seuil de la porte d'entrée de sa famille. Quand ils ont ouvert la porte ils ont trouvé des pigeons entrain de manger la tête de leur fils à coup de bec !

Victoria Vénatores ce nom me disait quelque chose. Cherchant dans mes souvenirs, je me souvins d'un numéro de la Gazette du Sorcier où un article parlait d'elle, suivi d'une interview à sa fille, qui n'était autre que Philoména Albacova, ma collègue professeur d'Astronomie à Poudlard. Victoria était également une amie de mes aprents mais pas au point de leur révéler des secrets de son passé. - Victoria Vénatores est morte il y a environ un 8 mois ! Mais peut être que sa fille sait des choses ! Elle lui a transmis ses dons et toutes ses richesses, peut être qu'elle lui a également apprit des chose au sujet de la Secte Noire? Il faut aller la voir !

Bashar me prit par l'épaule voyant que j'étais déjà sur le point de partir - Thaddéus, il est tard, nous irons voir cette femme au levé du jour. Où habite t'elle? - Demanda t il. - Elle est confinée en Russie avec les élèves de Serdaigle. Chez la famille Olianov ! - Il sortit de sous son pull un collier avec une boussole. Avec sa baguette, il l'ensorcela. - Tu dormiras dans ma chambre avec moi Polo, demain matin au réveil et grâce à cette petite merveille nous serons en Russie. - Ainsi fut il, je dormis chez mon ami Bashar et en effet le lendemain en ouvrant la porte de la chambre, nous étions à l'extérieur de la maison Olianov. Je ne compris pas comment nous avions atterri là dans notre sommeil - Cette boussole ne montre pas le Nord Thaddée, elle fait venir le Nord jusqu'à nous. - Extraordinaire, la magie africaine m'étonnerait toujours !

Nous nous changeâmes cependant car même s'il faisait beau, il faisait tout de même assez frais. Nous passâmes du Jean troué et T-shirt militaire à une veste bleu en coton d'Egypte naturellement, et pantalon Bexley avec bottines en daim. Nous sonnâmes à la porte en tirant sur une corde qui fît retentir des cloches à l'intérieur de la maison et une jeune servante vint nous ouvrir. Elle avait l'habitude de me voir car je venais deux fois par semaine enseigner la magie noire alors elle nous fît entrer sans poser de questions. - Je souhaite m'entretenir avec Miss Albacova. Auriez vous l'obligeance de lui dire que je suis ici ainsi que mon Bashar Cocran? C'est très important. - Je lui souris et lui fit un clin d’œil. Je savais qu'elle en pinçait un peu pour moi, mais l'époque où j'étais un Marie couches toi là était finie depuis que j'ai rencontré Jane. Plus de promiscuité !

Assis dans la grande bibliothèque des Olianov tandis que Bashar feuilletait un ouvrage sur les plantes médicinales et comment les utiliser sans danger, Philoména Albacova fît son apparition. - Bonjour Philoména. Je suis désolé de débarquer sans prévenir surtout que je n'ai aucun cours à donner aujourd'hui ! Je vous... Je te présente monsieur Bashar Cocran, quatrième du nom. Bashar est un ami de Durmstrang, nous avons étudié ensemble, et sa famille vient d'Egypte. - Philoména se présenta à son tour et de manière accueillante, nous demanda si nous souhaitions boire quelque chose et ce qu'elle pouvait faire pour nous. - Je prendrais volontiers un thé anglais, avec un nuage de lait. - Dis je à la servante qui attendait qu'on lui dise quoi apporter - Et moi je prendrai un Russe blanc ! Voyons si l'alcool ruskoff est aussi fort qu'il n'y parait ! - S'exclama Bashar. - A 09:00 du matin et sans rien avaler, tu risques peut-être de le regretter... - Dis-je pour le prévenir avant de m'adresser à Philoména - Alors... Philoména, l'affaire en deux mots voici: La famille Cocran a fait parti de la Secte Noire à l'époque de Lord Melkor et Arya Sekhmet, et ta mère, Victoria, faisait parti de la garde personnelle d'Arya. Je dirai même, il semble que c'était elle la bosse. Je viens vers toi pour te demander si par hasard, elle ne t'aurait pas parlé de ce Seth, le fils d'Arya. Certains disent que ce n'est qu'une légende et que quelqu'un tente de se faire passer pour lui, mais... - Je pris une profonde inspiration - Philoména si tu avais vu l'hécatombe dans laquelle nous étions chez Jason Eiwaz... Je ne peux pas croire que ce soit un subterfuge. Lord Melkor était un valar et Arya une sorcière très forte, leur enfant peut être une créature bien plus dangereuse que ce que nous croyons !

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Edith Bakkali
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyMer 22 Avr - 11:41

- Hana je m'appelle Édith. Je suis... Comment dire? Vous avez été mon professeur de Défenses contre les Forces du mal jusqu'à ma quatrième année. Je suis la soeur jumelle de Mehdi Bakkali, celle qui a fugué. Et... Elle farfouillas dans son sac à main, Et vous apporte le testament de Stanley, il m'a chargé de vous le remettre personnellement.

Elle haussa un sourcil et me fit signe de la tête d'aller à l'extérieur. - Je me souviens de vous oui, vous étiez plutôt une bonne élève. Mais avant de l'ouvrir car je suppose que je dois l'ouvrir devant témoins et que le témoin c'est vous. Mais j'aimerais savoir... Pourquoi vous ? Pourquoi un notaire mais quelqu'un de notre famille ? - Je ne savais que dire... - Eh bien, il faut croire que Stanley a jugé bon et plus sûr de donner son testament à une quasi inconnue qu'à un membre proche de son entourage !

Ma réponse sembla la satisfaire. En effet, Stanley et moi venions du même monde, et si jamais un testament traînait quelque part, autant être sûr que ce ne sont pas les personnes nommées dedans qui hériteraient de quoi que ce soit ! Hana acquiesça et pris une profonde aspiration - Puisse qu'il le faut, Ouvrons le ! - Dit -elle d'un ton décidé. J'admirais cette femme. Déjà en tant que professeur je la trouvais géniale à l'époque, mais là, la revoyant avec quelques années en plus et après tous ces drames, elle restait de fer. Une aura puissante se dégageait d'elle, je pouvait la sentir vibrer autour de moi. Je suis prête à parier qu'autour d'elle, les gens se vexaient. Elle était certainement une insulte un peu trop évidente à leur médiocrité. Défaisant le sceau des di Salvo, elle déplia le parchemin et se mit à lire à haute voix.


"Le 16 juin 2027,

Je soussigné Stanley Salvatore di Salvo, né le 31 Octobre 1873 à Vaticano, sain de corps et d'esprit rédige ici mon testament.

Je lègue la totalité de ma fortune comptant 970.000 gallions, à mon épouse Hana Andromeda di Salvo née Lupin le 16 Mars 1990 à Londres ainsi qu'à mes filles Natalia Nymphadora di Salvo et Astrid Ledesma di Salvo, nées toutes deux le 28 Février 2019 à Paris.

Je lègue ma part du domaine di Salvo ainsi que le parc et les terres l'entourant à mes fille.

Je lègue mes recherches scientifiques et techniques, mes livres et grimoires à l'Ordre de la Salamandre, espérant qu'ils leurs apporteront le savoir nécessaire pour toujours vaincre le mal.

Je lègue la somme de 100.000 gallions à l'école Poudlard pour la bonne marche de ses activités, afin de former au futur et au combat nos jeunes sorcières et sorciers.

Je lègue mon île près de Bornéo à ma soeur Sorcha Filipa di Salvo née le 30 Octobre 1874 à Vaticano  

Je lègue la ville vampirique Aviatico, en Lombardie à ma soeur Alexia Giustina di Salvo née le 29 Octobre 1872.

Je lègue la totalité de mes appartenances à mes filles et mon épouse citées plus haut, habits, livres (hors grimoires et livres mentionnés plus haut), meubles, et propriétés  (hors celles mentionnées plus haut).

Je lègue mon siège et mon pouvoir au Sein de l'Ordre de la Salamandre à mon épouse Hana Andromeda di Salvo née Lupin, le 16 Mars 1990 à Londres, étant la seule personne digne de me succéder, de fomenter les valeurs de l'Ordre, et de mener à bien sa mission dans notre monde.

Notazione Privata per Hana:

Hana, amore, je t'ai laissé une fiole dans la petite commode cassée en ébène dans le grenier de la tour est. Elle contient du venim; mon venim.
À ma mort, je souhaites que tu la gardes soignement pour te transformer si ta vie en dépend.

Pardonne moi d'être parti. J'ai trahi ma promesse et failli à ma mission.

À jamais.
Stanny

Les larmes commencèrent à apparaître sur ses yeux au fur et à mesure qu'elle lisait, puis arrivée au point final, le parchemin glissa d'entre ses doigts et, ne tenant plus, elle rompis en larmes, te tenant le visage pu se couvrant peut être pour ne pas montrer ses larmes. Je me sentis très gênée d'assister à la dernière note de Stanley pour Hana. Cela ne me concernait pas et il était clairement noté que c'était privé. Le fait qu'elle pleur ne faisait que renforcer mon opinion de femme forte que m'étais faite à propos d'elle. Les gens croient souvent que pleurer est une marque de faiblesse, alors qu'en fait c'est tout simplement le signe notoire d'un ras le bol, d'une tristesse et d'une colère contenues depuis beaucoup trop longtemps. Je m'approchais d'elle et pris place sur le petit banc. Avec ma baguette, je métamorphosais un caillou en paquet de mouchoirs et le lui tendit. Je ne disais rien. Il n'y avait rien à dire en vérité. Tout comme mon frère, je n'avais jamais les bons mots pour réconforter les gens, et très franchement vue la situation dans laquelle cette femme se trouvait, peu de mots pouvaient se montrer réconfortants...

Hana essuya ses larmes et je lui tendis une de mes cigarettes, des gauloises brunes sans filtre, un truc bien costaud pour qu'elle se calme. Elle me remercia et l'alluma. - Je vais vous laisser, je crois que vous avez pas mal de choses à digérer. Il m'a demandé qu'en cas de décès, de m'assurer que ses dernières volontés soient faites, et il a bien insisté sur sa succession à l'Ordre de la Salamandre, qu'il a mis à votre nom. - Elle fit un  léger signe affirmatif de la tête en crachant de la fumée comme pour me dire " oui, oui, maintenant casse toi " - Je... Je vais vous laisser. A bientôt, j'espère.. ! - Je pris la direction de la sortie de la forêt et transplannais chez Nolhan Lockwood. Je soufflais un coup et partir m'allonger, fumant une cigarette et réfléchissant en regardant la plafond à ce mes problèmes.

Une explosion retentit me tirant de mon petit somme. Je sentis l'immeuble trembler et des miettes  de plafond tomber par terre et partout autour de moi. Baguette en main, je mis une veste vite fait et sortit à l'extérieur voir ce qu'il se passait. Des blindés étaient entrain de bombarder Piccadilly Circus, là où se trouvait un autre accès au monde magique. Un portail apparu au milieu de la rue et des sorciers commencèrent à apparaître visant les quelques blindés et tuant les soldats moldus. Je me joignis à la bataille, il fallait préserver les deux mondes mais là de suite c'était les moldus qui avaient commencé les hostilités, alors, me plaçant du côté des sorciers, je me mis à combattre de mon côté jusqu'à en finir avec les moldus. Tout de suite après, je disparu lorsque la Gazette du Sorcier arriva. Je ne voulais pas apparaître dans la une des journaux et que ma famille découvre que j'étais de retour de cette manière.

Je rentrais chez Nolhan, prit mes affaires dans un sac à dos, attachait mes cheveux en queue de cheval et transplannais aux forêts des Highlands, le premier endroit qui vint à l'esprit, devant chez Andromeda Tonks. Je sonnais à la porte et ce sont deux petites filles magnifiques qui ouvrirent la porte - Bonjour ! - Dis je en souriant - Bonjour ! - répondit celle qui avait l'air plus sûre d'elle. A leur chevelure, je compris que c'était les deux filles d'Hana et Stanley. L'une avait les cheveux couleur arc en ciel, et l'autre était blondinette avec des traits de rousseur. - Euuh... Votre maman est ici? - Elles me firent entrer et la petite fille au cheveux arc en ciels alla chercher sa mère à une vitesse folle. Elle revint avec elle, Hana portant un regard sérieux, aillant repris son calme et ses esprits. - Bonjour - dis-je esquissant un petit sourire - Euh... Je... Je peux vous parler?

Hana accepta et encore une fois nous nous retrouvâmes assises sur le banc devant l'entrée. Ça devait être le banc des réunions pensais-je amusée. - Hana, votre mari m'a énormément aidé au long de toutes ces années. Maintenant je souhaite lui faire honneur et lui rendre la pareille. Depuis mon retour en Angleterre, j'ai habité chez un ami à lui, Nolhan Lockwood. Il était professeur à Poudlard je crois mais je ne me souviens pas de lui. Et aujourd'hui, Piccadilly Circus, la place où il habite a été attaquée par les moldus pour ouvrir l'accès qu'il y a là bas qui donne sur notre monde. Je me demande si par hasard, vous accepteriez que je loge chez vous ici ou dans votre manoir parisien, je serai plus en sécurité et je serai plus amène à accomplir la mission que Stanley m'a confié, celle de vous épauler.

J'attendis sa réponse. Elle avait un aire l'as et pensif, et je voyais bien que je l'embêtais mais je voulais rendre la pareille à Stanley et aussi apprendre à connaître cette femme qui sans aucune raison, m'avait si violemment impactée.

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Philomena Albacova Kenaël
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyVen 24 Avr - 2:15

Je profitais d’un moment avec mon fils Franz qui avait bien grandi et qui n’était plus du tout un petit garçon quand une servante des Olianov interrompu notre discussion en s’excusant.
-          Excusez-moi Miss Albacova mais un visiteur désire vous voir annonça t-elle en prenant un ton timide. C’est Mister Bakkali. Il est avec un ami. Je les ai fais entré dans la bibliothèque.
 
-          Merci, je vais descendre tout de suite répondis-je surprise de cette visite car ce n’était pas le jour des cours et que je n’avais pas été prévenu.
Je me levais en embrassant Franz sur le haut de la tête malgré sa réticence devant cette affection à son âge ; ce qui me fit à la fois sourire de tendresse mais aussi de nostalgie devant le temps qui passait vraiment trop vite. Nous ne voyions pas nos enfants grandir et les temps de guerre ne nous aidaient pas à profiter d’eux. Je traversais rapidement le couloir et descendis, en gardant le même rythme, dans le grand escalier. Je commençais à me poser des questions sur cette visite impromptue et redoutais une mauvaise nouvelle. Mathéo était de service à Saint-Mangouste aujourd’hui et même si c’était un hôpital, par les temps qui court, tout pouvait arriver.
Je traversais le hall et tournais à droite vers la bibliothèque sans prendre le temps de m’arrêter et entrais prestement. Je découvris alors que c’était Thaddéus Bakkali qui avait demandé à me voir et je me rendis compte que je n’avais même pas demandé à la servante l’identité exacte du Bakkali qui me réclamait. Je fus surprise et je marquais un temps d’arrêt. Puis je vis une silhouette en train de feuilleter un ouvrage de Lord Olianov.
Je regardais Thaddeus en l’interrogeant sur regard et il ne perdit pas de temps.
- Bonjour Philomena. Je suis désolé de débarquer sans prévenir surtout que je n'ai aucun cours à donner aujourd'hui ! Je vous... Je te présente monsieur Bashar Cocran, quatrième du nom. Bashar est un ami de Durmstrang, nous avons étudié ensemble, et sa famille vient d'Egypte. 

- Bonjour Thaddeus. Je t’en prie. Je suis juste un peu surprise et curieuse de ta visite. Enchantée Mister Cocran. Je suis Miss Philomena Albacova, professeur à Poudlard. Asseyez-vous, je vous en prie proposais-je en désignant les deux canapés autour de la table basse tout en m’asseyant moi-même. Voulez-vous boire quelque chose ?
Je sonnais alors grâce à la clochette qui était à portée de main et la servante ouvrit la porte et écouta les demandes de nos invités.
- Je prendrais volontiers un thé anglais, avec un nuage de lait annonça Thaddeus.
- Et moi je prendrai un Russe blanc ! Voyons si l'alcool ruskoff est aussi fort qu'il n'y parait ! - S'exclama Bashar, son ami.
 - A 09:00 du matin et sans rien avaler, tu risques peut-être de le regretter... – le prévins Thaddeus tandis que je souriais devant l’imprudence de ce garçon.

- Alors... Philomena, l'affaire en deux mots voici: La famille Cocran a fait parti de la Secte Noire à l'époque de Lord Melkor et Arya Sekhmet, et ta mère, Victoria, faisait parti de la garde personnelle d'Arya. Je dirai même, il semble que c'était elle la bosse. Je viens vers toi pour te demander si par hasard, elle ne t'aurait pas parlé de ce Seth, le fils d'Arya. Certains disent que ce n'est qu'une légende et que quelqu'un tente de se faire passer pour lui, mais... – je le regardais pendant qu’il prenait une profonde inspiration - Philomena si tu avais vu l'hécatombe dans laquelle nous étions chez Jason Eiwaz... Je ne peux pas croire que ce soit un subterfuge. Lord Melkor était un valar et Arya une sorcière très forte, leur enfant peut être une créature bien plus dangereuse que ce que nous croyons !



Je perdis mon sourire accueillant et polie et gardais le silence. Dès qu’il avait mentionné le passé de ma mère, je m’étais fermée et j’avais adoptée une certaine réserve dans mon attitude en me figeant un peu. Ma mère n’était plus et même si je n’étais pas du tout en bon terme avec elle, elle restait ma mère et du coup, elle impactait ma famille. Je ne voulais pas entendre parler de ce qu’elle avait fait et ce qu’elle était. Je ne voulais pas que ça suive mon fils et mes futurs enfants. Déjà rien que le fait qu’ils viennent me voir pour en savoir davantage prouve que ce que je redoutais se passait déjà. Quelqu’un que je ne connaissais pas était là pour en savoir davantage. Je gardais le silence et le retour de la servante avec les boissons me permettait de garder le silence plus longtemps. Je pris ma tasse de thé et tournais le breuvage avec une petite cuillère. Je regardais le sucre se mélanger grâce au tourbillon que je faisais.  Quand nus fumes à nouveau seuls, je regardais Thaddeus dans les yeux.

-          Je ne vois pas ce que tu attends de moi commençais-je avec un ton fermé. Apparemment vous savez déjà un certain nombre de choses… Oui, ma mère Victoria a été dans la secte noire. Elle a aimé ça. Elle n’était pas une bonne personne mais je n’ai rien à voir là-dedans. Je ne la connaissais même pas…


Devant leur insistance, je soupirais à la fois de résignation et de mauvaise humeur.

-          Je sais que c’était un désastre au manoir Eiwaz. Je ne suis pas venue et je n’y étais pas mais je sais ! Mon mari travaille à Saint-Mangouste et j’ai lu dans les étoiles donc je sais. Mais je ne peux rien pour vous. Je n’écoutais pas vraiment ce que ma mère me disait. Je n’avais pas envie d’écouter ses exploits funestes.



Je me levais et me dirigeais vers les hautes fenêtres qui donnaient sur le jardin de derrière. Il y avait un petite groupe d’élèves qui jouaient dehors avec des Baveboules, aux échecs façon sorcier mélangés avec des petits moldus qui regardaient fascinés ce qu’ils voyaient. Je souris devant ce spectacle et cette entente possible entre les deux mondes. Qu’il fallait faire tout ce qui était possible de faire pour protéger nos enfants et les enfants du monde entier et ça peut importe le monde auquel ils appartiennent.  Je sentis une présence derrière moi.

-          Je vais essayer de me rappeler. Mais c’est la dernière fois que vous venez me voir pour ce genre de chose. J’espère que je suis claire insistais-je d’une voix sombre et froide. Laissez-moi un instant pour replonger dans mes souvenirs… Cela me prit quelques instants pour me souvenir des vacances que j’avais passé au Maroc, chez Victoria et trouver le jour où elle nous avait fait des confidences sur la secte noire et ce qu’elle avait vu. Ma mère était la responsable de la garde personnelle d’Arya Seckmet ce qui lui permettait de rester auprès de cette dernière…et ça à chaque moment. Elles étaient devenues des égales si je puis dire. Arya était bien enceinte avant que la guerre ne finisse. C’était voulu et cela s’est passé quand Lord Melkor était en Sylvius Césarius. Donc, l’enfant était à la fois le fils d’Arya et Lord Melkor mais aussi celui de Sylvius. Toutefois, à la défaite de Lord Melork, la secte s’est disloquée. Ma mère est restée un peu avec Arya mais elle s’est fait prendre et emprisonnée à Azkaban. Elle n’a donc pas vu Arya accoucher mais elle était persuadée que cette dernière ferait tout son possible pourque ce soit le cas car elle avait de grands desseins pour cet enfant. Elle comptait en faire une arme puissante et sans aucune pitié. Le modeler selon ses ambitions. Elle n’aurait pas attendue non plus que son enfance se passe normalement. Elle avait parlé de lui faire subir le même sortilège que Jason Eiwaz. Elle aurait choisi l’Egypte car le lieu est particulièrement propice aux pouvoirs des valars…comme une source de puissance.  Les énergies circulent bien, les lignes magiques sont nombreuses. C’est tout ce que je sais…. Ce n’était que des paroles dites et des projets faits durant la grossesse et des hypothèses de ma mère même si elle était plutôt ferme. Mais rien de concret… Donc si cet enfant a bien été mis au monde, son berceau de naissance est l’Egypte et c’est là-bas que vous trouverez des preuves de son identité et de son existence. Si l’homme qui vous a attaqué est bien l’enfant Melkor alors vous trouverez des réponses là-bas et si c’est bien cet enfant, il nous faudra bien plus d’aide que vous ne croyez…et en même temps, il ne faudra pas en vouloir à ce garçon. Si Arya a fait ce qu’elle souhaitait faire, rien n’est de sa faute et c’est aussi une victime. Il faut espérer qu’elle soit morte et qu’elle n’ait pas passé beaucoup de temps avec Melkor junior.
Après un temps de pause, je prononçais ma dernière phrase avant qu'ils ne partent.

-          Les étoiles et les planètes ne se prononcent pas encore véritablement sur cette guerre. Juste qu’elle prendra fin. L’issue n’est pas encore déterminée... Elle ne parle pas que d’un ennemi à combattre...mais de plusieurs dont un caché et qui contrôle tout et qui est le plus redoutable. Si c'est bien Seth Melkor qui était au manoir des Eiwaz, il est sous les ordres de quelqu'un et il n'est pas le principal problème.
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Sylvius Césarius
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Sylvius Césarius


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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyVen 24 Avr - 21:12

[font=Trebuchet MS]Les travaux dans le château de Poudlard avançaient à grands pas. Nous venions de reconstruire la maison d'Hagrid et celui-ci était justement dans son jardin entrain de planter des citrouilles.

Tout prêt les autres professeurs assuraient leur tâche et en descendant vers la pelouse, je pensais qu'il allait falloir que je recrute les postes vacantes et j'en aurais d'autres car certains professeurs oubliaient leur fonction car ils ne s'étaient pas présentés au château afin d'aider à la reconstruction.

J'arrivais sur l'herbe au moment où j'entendis des cris et une bousculade. Au loin, un trait de lumière orangé filait dans le ciel. Pour tous les gens présents ici, cela avait l'air dangereux mais je savais qu'il n'en était rien, Lili sous sa forme de dragon venait à moi.

Il voleta vers moi et atterit juste à mon côté. Mon coeur battait la chamade car j'avais beau avoir l'habitude avec sa mère Shona qui était de loin ma meilleure amie, cela me faisait toujours de l'effet. Une fois à mes côtés, il tourna délicatement la tête vers moi et ouvrit la bouche. La fournaise qui s'en échappait était supportable mais je savais ue je serais bon pour me changer car j'allais prendre une bonne suée.

- Bonjour mon ami, je vous cherchais, dit le dragon de sa voix guttural. Lili n'avait donc plus sa volonté et c"était le dragon Aerendill qui avait prit le contrôle. Je me concentrais alors sur lui. J'ai une énigme à vous poser. Je reviens de la cote ouest des Etats-Unis où un terrible drame c'est passer, je pense que vous en êtes au courant tant cela à perturbé l'éther.

Je secouais la tête pour lui montrer que je voyais de quoi il parlait et que j'étais au courant.
- Quand j'y suis arrivé, il était trop tard, vos équipes de secours étaient sur place. J'ai pensé que je n'aurai été d'aucune utilité pour eux, donc je les ai laissé faire. Mais ce qui m'a vraiment troublé, c'est une odeur que je n'aurai jamais cru de nouveau sentir dans ce monde, l'odeur d'un vieil ennemis que vous connaissez bien : Melkor ! Le seul problème, c'est que sont odeur avait quelque chose d'étrange, comme si elle était affadie ou bien distordue, vous voyez ce que je veux dire j'espère. Alors, comme vous en savez aussi bien que moi sur ce sinistre personnage, je venez vous voir pour savoir si vous pouviez m'aider pour cette étrange énigme. Car j'ai bien l'intention de remonter cette piste jusqu'au bout et de détruire cet individu une bonne fois pour toute. Qu'en dites vous, mon ami ?
- Vous avez raison sur tout mon cher. Un valar est bien de retour mais il ne s'agit pas de Melkor mais de son fils Seth. Oui Arrendhil, dis-je en voyant son regard s'allumer et le foyer dans sa gorge rougir plus qu'à l'accoutumé, Melkor a eu un fils avec Arya alors qu'il occupait mon corps.

J'expliquais les choses au colosse écaillé qui se trouvait à côté de moi car je ne savais pas en quelle mesure, il avait accès à la conscience et au souvenir de Lili. Lorsque je terminais mon explication, je sentais son poitrail se gonfler et se rétracter sous le coup de la colère ? de la haine ? de la  consternation. Je ne savais pas car il était très difficile de comprendre la psyché de cette espère.

Je m'approchais un peu plus proche et caressait sa museau.
- Voilà, vous savez. Je vais vous demander de ne pas poursuivre la piste que vous avez trouvé car nous avons prit les choses en main et j'ai peur que votre intervention ne vienne perturber ou interrompre les choses. Il est surpuissant, et nous avons besoin de temps avant d'agir.

Le dragon secoua sa tête en signe de compréhension, en tous les cas je l’espérais.
- Rentrez chez vous ou vous pouvez rester ici afin de protéger le château, dis-je au dragon ne sachant pas si cette espèce était capable de comprendre tout ce que nous disions. J'avais remarqué que parfois avec Shona, ce n'était pas toujours évident.

Le dragon ronfla et se tourna vers moi
- Je préférerais prendre soin de toi mon ami.

Je fermais les mains l'une contre l'autre et inclinais la tête en signe de respect.
- Merci, c'est un honneur Arrendhil. Je ferais appel à vous.

Je me tournais et remontais la pelouse avant de me retourner
- Rejoignez moi à Pré aux lard ce soir, je dois rentrer à la maison.

Le dragon prit son envol et disparut tandis que je retournais à mon bureau. Là, je pris quelques papiers et rentrait chez moi. Là bas, j'embrassais Mafalda et jouais quelques minutes avec mes enfant avant de me préparer à la rencontre qui allait avoir lieu. J'avais invité Medhi car je voulais lui demander de reprendre ses fonctions de professeur mais aussi rétablir des liens familiaux normaux. En tous les cas, en établir de nouveaux. Les mots de ma petite nièce m'avait touché et elle me manquait. Elle n'était pas responsable de l'attitude de son père et encore moins de nos différences.

J'entendis un coup à la porte et j'allais l'ouvrir. Medhi se tenait là, habillé comme à son habitude comme un dandy. Il rentra et je vis à son regard qu'il trouvait le lieu simplet. La dessus aussi nous étions différent. Mafalda et moi aimions la simplicité, lui le grand luxe.
- Comment ça va? me dit-il en me tendant la main.
- J'ai connu mieux mais on fait aller ! tu t'en doute lui répondis-je en serrant la main qu'il m'avait tendu.
- Mafalda, ma chère, tu es ravissante !

Ma tendre femme sourit à Medhi, tandis que ce dernier se tournait vers nos trois enfants qui venaient de passer une tête dans le salon pour voir qui se pressentait chez nous. Nous recevions souvent mais cette visite n'était pas prévu. Et nous prenions des mesures drastiques en temps normal.

- Mais en voilà une surprise ! Pourquoi vous vous cachez? Vous ne vous souvenez plus de moi?! dit Medhi.
Ils sortirent de leur cachette et se dirigèrent vers lui tout timide. Il leur offrit alors une boite de bertie crochu. Ils la prirent et le remercièrent en l'embrassant et en remerciant leur oncle Dédé.
- Allez les enfants, il est l'heure de retourner à Pandora. Le portail vient d'être ouvert dans mon bureau. Allez filez.
Ils m'embrassèrent puis filèrent à l'étage où un vortex avait été ouvert afin de leur permettre de retourner au manoir Owen sur l'île magique de Pandora.

- Bon, j'imagine que tu ne m'as pas fais venir ici pour boire le thé avec des gâteaux secs alors venons en au grain. Que veux tu? Si c'est pour me ressortir le tralala que tu m'as dis aux funérailles, ne t'en fais pas, j'avais déjà fais le nécessaire. Le lendemain de la bataille chez Jason j'ai réuni tous les sangs purs possibles et imaginables pour mettre les choses aux clair et il ne sera fait aucun mal aux innocents.

J'aurais bien aimé répondre mais Medhi avait toujours été ainsi, pas moyen d'en placer une et surtout il ne remettait jamais en cause.Toujours persuadé d'avoir raison et jamais aucune excuse.

- En revanche ! continua-t-il, les sangs de bourbes qui ont fait ce massacre périront. Un - Par - Un !ajouta-t-il en accentuant chaque mot. Et les parents de mes élèves décédés ont été bien clairs. Si quelqu'un se met en travers de leur chemin, il le fera à ses risques et périls.

- Hum ! Je ne voulais pas te parler de cela mais te demander de revenir à Poudlard afin d'assumer ta charge de professeur comme le font tous les autres. Il serait temps que tu assume de nouveau ton rang. la guerre est une chose mais la vie doit aussi reprendre son cours. Nous avons mis des choses en place, il faut les laisser se poursuivre car elles doivent arriver à terme. Mener des grandes actions en ce moment c'est du suicide. Nous venons d'enterrer Stanley et tant d'autres.

Je reculais d'un pas et me tournais vers Mafalda.
- Mon amour, pars en avance, je vous rejoindrais plus tard.

Je me tournais de nouveau vers mon hôte.
- Mafalda s’inquiète beaucoup. Elle aimerait se joindre à nous, tu connais son immense talent, il est d'ailleurs bien supérieur à tous les sorciers de sa génération. Il y a peu lors d'un concours de duel amical, elle a réussi à vaincre Harry et Hermione. Bref, je m'égare.

Je m'avançais vers lui afin de lui faire face.
- Medhi, essayons de nous entendre pour une fois. Je ne tolérerais AUCUNE, je dis bien AUCUNE victime chez les moldus. Une victime appelle une autre victime et cela ne s'arrête jamais. Je te garanti que la victoire acquise, des enquêtes conjointes avec nos amis moldus.

Je m’arrêtais alors voyant se surprise.
- Oh oui ! Un petit détail, dans le plan que nous avons bâti mais que je ne peux pas encore te révéler complétement, des moldus en font partie et sont de mèches avec nous. Nous travaillons ensemble pour rétablir la paix et à la fin il nous faudra chercher des 2 côtés ceux qui auront fait des massacres pour qu'ils soient puni. Car il y a des tueurs des 2 côtes. J'aimerais que tu sois pas sur un banc d'accusé ! Donc Medhi, je te le demande, pour une fois fais moi confiance et ne part pas en guerre.

Il allait me répondre mais n'en eut pas le temps.
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyVen 24 Avr - 23:08

Sylvius m'écouta posément, sans chercher à m'intérompre. Une fois ma tirade teminée, il se raprocha de moi, jusqu'à posé sa main sur mon chanfrein, chose que peu de gens se pemettaient, ca j'avais tendensse à foutre un peu la frousse à tout le monde.


- Vous avez raison sur tout mon cher. Un valar est bien de retour mais il ne s'agit pas de Melkor mais de son fils Seth. Oui Arrendhil, Melkor a eu un fils avec Arya alors qu'il occupait mon corps.


En entendant ses mots, je sentis mon sang s'échauffé de plusieurs degrés tant cela me toucha. Un Valar dévoyé était de nouveau au monde et c'est ce monstre qui avait commit toutes ces horreurs. Mais avant que je réplique quoi que ce soit, le Professeur Césarius continuait :


- Voilà, vous savez. Je vais vous demander de ne pas poursuivre la piste que vous avez trouvé car nous avons prit les choses en main et j'ai peur que votre intervention ne vienne perturber ou interrompre les choses. Il est surpuissant, et nous avons besoin de temps avant d'agir.


Oui, il était puissant, bien plus puisant qu'il ne le pensait. J'étais un Vala, je savais de quoi mon espèce était capable. A croire que tous ces sorciers qui me fréquentaient l'avaient involontairement zappé. Mais pour pas l'indisposé, j'acquiesçais de la tête pour lui faire comprendre que je comprenais.

- Rentrez chez vous ou vous pouvez rester ici afin de protéger le château, me dit Sylvius d'un ton qu'il voulait le plus calme possible.


Mais je sentais son inquiétude ainsi que sa tension psychique. Oh, non, mon cher, vous n'êtes pas si tranquille que ça et je n'avais pas l'intention de rester là sans rien faire. Mon instinct me hurlait que le fils de Melkor n'allait pas tarder à tourner son regard par ici, surtout quand l'un des sorciers des plus puissants du monde ce trouvais là. Donc je n'allais pas le quitter d'une griffe, ca la où il était, Seth viendrait.

- Je préférerais prendre soin de toi mon ami, déclarais je calmement.

Il accepta ma protection et m'invita de le rejoindre au Pré-aux-Lard, là où se trouvait sa demeure familiale. Pendant qu'il y allait de part ses propres moyens, je mis rendis d'un battement d'aille. J'y arrivais bien avant lui.


Mon plan était d'une simplicité dagonide: m'installer chez lui en restant le plus discret possible, histoire de me faire oublier du paysage ambiant. Afin de le surveiller du coin de l'œil et intervenir au bon moment.

Je vis une fenêtre entre ouverte. J'avais juste à rapetisser de la grosseur d'une petite chauve-souris pour m'introduire dans la maison. Je n'eu plus qu'à trouver un petit coin d'ombre pour me dissimuler. Une poutre du plafond fut parfaite pour ce dessin. Toujours sous ma mini taille, je m'y installais confortablement, invisible à toute la maisonnée.

Je vis les enfants du professeur ainsi que sa femme, visiblement tout ce petit monde était en train de se préparer à quitter les lieux. Sylvius arriva à son tour, il salua son épouse et joua un peu avec ses enfants.

C'est alors qu'un visiteur s'annonça à la porte, visiblement il était attendu ca je vis Sylvius ouvrir la porte tranquillement. Un sorcier entra que je n'eu aucun mal à identifier : Medhi Bakkali. Ce n'était pas une personne que j'appréciais énormément, mais ce n'était pas non plus une menace. Du coup, je me recouchais sur ma poutre tout en écoutant d'une oreille leurs discussion sans trop y faire attention.





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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptySam 25 Avr - 0:29

Depuis ma dernière mission, je n’avais rien à faire et je tournais littéralement tel un lion en cage. De plus en plus furieux, de plus en plus désespéré si l’on pouvait utiliser ce terme. Désespéré de ne rien faire, de ne pas être utile et surtout de rester caché et enfermé. J’en avais marre de l’inaction, du secret et des manigances. Je voulais que tout explose aux yeux du monde pour enfin vivre pleinement ce que j’étais et recevoir ce que je méritais.

Je m’affalais sur mon lit en jetant à travers la pièce tout ce qui était à la portée de ma main. Rien faire me laissait trop de temps pour penser à ma vie et à moi. J’avais horreur de ça. Je détestais. Ça ne servait à rien de s’appesantir. C’était bon pour les faibles et j’en n’étais certainement pas un. Résigné, je fis apparaître, des rouleaux de parchemins, des bouteilles d’encre et des plumes. J’allais écrire. J’aimais cela et cela m’occupera. De plus, ne faisais-je pas parti des valar ? Quelqu’un devait écrire mon histoire. Autant que ce soit moi et autant commencer pour tuer le temps.

Je déroulais un des rouleaux, ouvris une bouteille d’encre et laissais une plume avaler un peu d’encre. Cela me laissa le temps de réfléchir à comment j’allais débuter mon histoire. Je devais commencer par le commencent.

Mon histoire, la voici :

« Le monde dans lequel nous vivons est plus vieux que tous les manuscrits réunis.  Sa création remonte à des millénaires. Créé et imaginé par un dieu amoureux de la beauté et de l’art. Il commença par créer la terre et l’eau, indispensable à la suite. Ensemble, ils firent pousser la flore la plus diversifiée et belle que l’on puisse avoir et admiré. La terre n’était recouverte que de couleurs chatoyantes et éclatantes au soleil. Mais cela manquait de vie. La faune apparut alors pour que la création soit habitée et vivante. Un havre de vie. Rapidement, le dieu éprouva le besoin de faire partager sa création à quelqu’un qui pourrait l’apprécier autant que lui et y vivre contrairement à lui. Il eut l’idée extraordinaire de créer, de faire naître une nouvelle créature, constituée de chair, de sang et d’os. Il l’appela l’Homme.

Pour protéger ses créations, il demanda à ses enfants célestes et spirituels de veiller sur eux et sur leur monde.  Tout se passait pour le mieux ; mais l’amour du dieu pour ses créations devinrent trop évident et envahissantes et quelques-uns de ses enfants célestes se rebellèrent sous la coupe d’un des leurs. Cette rébellion fut rapidement écrasée avec la colère du dieu qui exila les rebelles sur la Terre (sa création). Nous les appelons les anges déchus. A leur tête, nous avions Melkor.

Avec leur descente sur la Terre, ils perdirent certains de leurs pouvoirs célestes mais ils restèrent les êtres les plus puissants ici bas après la divinité suprême : Eru Iluvatar qui signifie «  père de tout ». Les exilés prirent un autre nom pour se distinguer de ceux qui s’opposaient à eux en appuyant Eru Iluvatar. Ils s’appelèrent dorénavant : valar « puissants ». Toutefois après la punition divine de l’exil, une division se créa.  Certains comprirent la leçon et reconnurent leur erreur. D’autres, au contraire, virent leur colère et leur haine s’amplifier devant l’humiliation : être abaissé à vivre parmi des êtres indignes et inférieurs à eux. Les premiers se rangèrent derrière Manwë, le frère de Melkor et décidèrent de protéger le monde terre de la divinité suprême qu’ils appellent Arda, afin de se racheter. Les autres suivirent Melkor ou Morgoth qui signifie « le noir ennemie du Monde », considéré comme le plus puissant des valar et qui se tourne définitivement sur le chemin du Mal et se voue à la domination  puis à la destruction d’Arda.

Les Aratars (le clan de Manwë) usèrent de tous leurs talents pour capturer Melkor afin d’éviter qu’il mette à exécution ses sombres desseins et ils réussissent. Malheureusement, ce dernier parvint à s’enfuir. Une stabilité précaire s’installa avant qu’une guerre contre Melkor éclate. Cette dernière aboutit à la chute de celui-ci et à son bannissement dans le vide intertemporel tandis que la forme qu’il avait prise fut enfermée dans un sarcophage et protégé à l’abri de tous pour éviter qu’il ne soit réveillé et ne finisse son œuvre. Cette guerre a abimé le monde d’Eru Illuvatar et tué un certains nombres de ses enfants (les Hommes). Tous les partisans de Melkor ne furent retrouvés.

Ainsi durant des années, les forces issues du mal propagées par Melkor et ses adeptes se répandirent graduellement. Les aratars ne purent rien contre ces forces sans détruire complètement Arda ; lui causant des dommages irréparables surtout que les enfants d’Eru Illuvatar s’étaient bien installés sur ce monde. Arda ayant été créée pour eux, les Valar ne peuvent plus la détruire même si le Mal s’y était installé et s’y était propagé. Le Mal fait désormais partie intégrante d’Arda ; même s’il n’a jamais été dans le plan d’Eru Iluvatard et ou même des aratars. Les enfants d’Eru Illuvatar devaient donc apprendre à vivre à ses côtés et à le combattre par eux-mêmes lorsqu’il les menaçait.

Les valar malgré leurs pouvoirs importants qui leur permettaient de prendre la forme de leur choix et de leur magie d’origine céleste s’éteignirent lentement, repliés sur eux et en toute discrétion. Plus personne n’entendirent parler d’eux.

Ce n’est que de nombreux siècles plus tard qu’une sorcière du nom d’Arya Seckmet trouva les restes et les secrets de l’endroit où Morgoth/Melkor était ensevelis.  En utilisant une des magies la plus noire et une grande puissance magique, elle réussit à redonner vie à Melkor. Ensemble, ils créèrent la Secte Noire qui reprenait les aspirations de Morgoth à ses débuts : dominer Arda. Il prit le nom de Lord Melkor et ils installèrent un climat de destruction, de sang, d’angoisse, de terreur et de mort autour d’eux.  Melkor avait repris sa splendeur. Le plus puissant valar était de retour. Pour asseoir sa domination et créé un nouvel ordre, Arya Sekmet et lui décidèrent de faire un enfant, de créer un être qui serait un mélange entre la magie valarienne et la magie puissante et noire d’une enfant d’Eru Iluvatar. Ainsi Arya Seckmet fut enceinte en l’an 2019.

Quelques mois plus tard, la Secte Noire fut anéantie mais l’enfant naquit tout de même. Il se prénomma Seth Melkor en hommage à ses deux parents pour témoigner de leur grand puissance magique et de mettre en avant ses origines uniques. En 2028, neuf ans plus tard, Seth Melkor était un homme impressionnant, bien bâti à la carrure et au visage terrifiant et hors du commun, alliant la force de la nature et l’essence même de la magie en ce monde.  Sa première apparition se fit en Amérique où il décima tout ce qui se trouvait autour de lui avec un plaisir non dissimulé. Il tua Stanley di Salvo, un vampire, le chef de l’Ordre de la Salamandre qui avait combattu la Secte Noire et un directeur et haut fonctionnaire du Ministère de la Magie, un concentré d’abrutis fini. »

Je fis le point final à ce récit. Je ne pouvais rien écrire de plus car je n’avais rien fait à part ça. Alors que je lus ce que je venais d’étaler sur des mètres de parchemin, je pensais à ma vie si particulière. Je trempais de nouveau ma plume et sautais une ligne avant de reprendre l’écriture.

« Seth Melkor, fils du valar Lord Melkor et de la sorcière Arya Seckmet ayant des parents à part entière, eut une enfance unique. Il subit un sortilège de vieillissement dès sa venue au monde, lui évitant ainsi l’humiliation et l’abaissement à être un enfant innocent et ignare et tout ce que cela impliquait, à cause de l’humanité de sa mère. Ainsi, il naquit presque adulte comme la race supérieure et divine de son père. Il fut immédiatement envoyé en Egypte qui était redevenue calme après le tems de guerre. Il y vécu, sous le désert, seul, dans une cavité souterraine qui formait un dédale de grottes « habitables ». Les premiers jours un elfe de maison s’occupa de son confort en lui préparant ses repas et en rangeant le peu d’affaire qu’il avait. Le chef suprême s’intéressa immédiatement à lui et lui expliqua l’histoire du monde depuis sa création jusqu’au  jour de sa naissance en mentionnant les aspirations de ses parents et sa très noble et excellente ascendance.

Il dut lire et apprendre d’innombrables livres et enregistrer tout ce qu’on lui donnait afin d’accumuler le maximum de choses. Tout y passa : l’histoire de la magie du monde d’Eru Iluvatar et d’Arda (Terre), les plantes de toutes les régions, les sortilèges de défense et d’attaque, des maléfices, les potions, l’astrologie, les créatures qui peuplaient le monde. N’ayant rien d’autre à faire, il ne pouvait que s’y plonger avec sérieux et curiosité. En effet, il n’a à aucun moment eu le droit de sortir ou même le moyen de sortir de sa « ville souterraine » car elle était protégée et soustraite à la magie du chef suprême.  L’elfe partit du jour au lendemain et il ne le revit jamais. Il fut littéralement seul même si la présence de l’elfe était rare, il savait qu’il y avait une autre présence avec lui. Il lui arrivait de recevoir la visite du chef suprême mais n’ayant aucun moyen de mesurer le temps car il n’y avait aucune fenêtre donc aucun lumière naturelle et aucun autre objet temporel, il ne connaissait pas leur fréquence. Trop peu à son goût. Seul, le chef suprême pouvait et savait le moyen de quitter son refuge comme il disait mais à chaque fois qu’il posait la question, une atmosphère froide et noire recouvrait la pièce alors il avait fini par arrêter de poser des questions.  Quand il venait, il lui apportait des vivres pour se nourrir suffisamment jusqu’à sa prochaine venue. Chaque visite se ressemblait. Le chef suprême venait pour vérifier où il en était dans ses apprentissages et ses entraînements, qui lui donnait et avait demandé de faire. S’il était satisfait, il lui donnait autre chose de plus complexe et avancé et plus cela allait et plus la difficulté et les prouesses demandées étaient grandes. Ses exigences croissaient à chaque instant et de plus en plus rapidement. Comme s’il était pressé. Sil n’était pas satisfait, il savait se faire comprendre et obéir sans élever la voix et cela en étant terrifiant même pour l’homme que j’étais. Une fois, il n’avait pas atteint le seuil exigé et il se souvenait encore comme si c’était hier. Il ne voulait même pas l’écrire ou en parler, ici. Il faisait donc en sorte d’être parfait en tout point comme on l’exigeait de lui. Aussi performant qu’il le souhaitait. Après l’avoir évalué et testé, il lui donnait de nouvelles instructions et repartaient sans plus de mots et sans s’attarder dans les grottes. A côté de son éducation intellectuelle et magique pour apprendre à contrôler ses aptitudes héréditaires sans l’aide de personne ; Seth du développer son corps. Pour cela, le chef suprême agrandit quelque peu son refuge pour qu’il puisse s’entraîner. Il fit ainsi de la course le long des nombreux dédales souterrains, de la boxe contre des blocs de sables mouillés et compact et de la roche, de l’escrime avec une espèce de grande épé que le chef suprême appelle catana. Il avait bien insisté sur le fait que je devais maitriser cet art à la perfection et je n’avais posé aucune question ; ainsi que de la musculation en portant tout ce qu’il avait à portée de main : roches, sac de sables, rochers, meubles, etc..

Il ne sait combien de temps, il restait ainsi seul entre ses obligations d’apprentissage mais un jour, le chef suprême commença à lui parler de l’extérieur et des gens qui y habitaient : les enfants d’Eru Illuvatar qui avaient des pouvoirs et ceux qui en avaient pas ; et Seth, à part avec lui. Il lui expliqua leur organisation, leur fonctionnement, la vie là-haut et ainsi que leurs idéaux. C’était la dernière partie de son éducation : les idéaux. Les idéaux forment un homme et c’était très important. Ça nous définissait. Seth comprit à son discours et à ses explications qu’il valait mieux que tout le monde et il apprit la hiérarchie du mode que le chef lui expliqua même s’il mit beaucoup plus de temps à comprendre et que ses questions ne lui plaisaient pas. A ce moment de son apprentissage, il fut à chacune de ses visites sévèrement corrigés de sa désobéissance et de sa remise en question. Il finit par comprendre que le monde était hiérarchisé et que le voici:

Les animaux à les créatures magiques (elfes, gobelins, géants, loup-garous, vampires, etc…) à les moldus (noms des enfants d’Eru Iluvatar qui n’avaient pas de pouvoirs magiques, des erreurs de la nature, des échecs, des déchets toxiques qui étaient là pour nous servir, nous, sorciers) à les sorciers blancs (utilisant la magie blanche inférieure et faibles, une menace pour notre race à les sorciers noirs à les valar.

Quand Seth comprit la vision du monde et qu’il déclarait vouloir y participer en l’honneur d’Eru Iluvanar, pour purifier et honorer ce monde qu’il a fait pour nous, le chef suprême avait souri pour la première fois. C’est à cet instant que Seth comprit qu’il était là pour rendre heureux le chef suprême. C’était son but : lui plaire. Il fut autorisé à sortir en haut. Les paysages qu’il découvrit le stupéfièrent. Le soleil l’aveugla et ce fut pénible car ses yeux n’étaient pas habitués à une lumière si vive mais il s’y habitua La chaleur également fut désagréable car elle non plus ne lui était pas familière, il faisait toujours frais en-dessous ; mais le reste n’était que découverte pour lui.  Il voyait enfin ce qu’il avait vu dans les livres que l’on lui avait donné à étudier et regarder. Il s’installa avec le chef suprême, dans une vraie maison voir un palace et il vit du monde. Tous des moldus. Ils étaient comme le lui avait décrit le chef suprême : idiots, naïfs, inutiles et inférieurs. A part cela, Seth ne sortait pas. Il dû attendre encore des mois avant de pouvoir sortir en mission. Etre acteur de la cause et de la lutte pour purifier la création du père de tous de la décadence. Là où il fit le carnage le plus spectaculaire de l’histoire. Même Melkor n’avait rien fait de semblable ».

Je fermais le tout et rangeais le parchemin en levant de mon lit. Je finirais plus tard. J’avais des choses plus urgentes à faire maintenant car on venait de m’appeler près du chef suprême. Entre la dernière mission de Seth et celle que l’on venait de lui donner, quatre semaines s’étaient écoulées et mon impatience et ma tension avaient atteintes leur paroxysme. Ce matin, n’en pouvant plus j’avais demandé audience au chef suprême pour exprimer sa frustration de ma nouvelle inactivité. Il m’avait demandé quelques heures pour réfléchir et je venais d’avoir la réponse. On me demandait d’aller sur une base militaire en Amérique pour finaliser certains détails et prendre contact avec le commandant de la base.

Lorsque j’arrivais, je fus accueilli par le responsable et notre indic dans le camp adverse.  J’aimais transplaner depuis que je savais le faire. Ils ne semblaient pas surpris de me voir. Ils avaient dû être tenus au courant par le chef suprême. J’exécrais ce moldu Jenkins, au point de vouloir le tuer dès que je le voyais. Un nom ridicule pour un sale moldu qui se croyait nos égaux. Je me ferai un malin plaisir de le broyer entre mes mains quand le temps viendra. Sa façon de m’interpeller me demanda de faire appel à tout mon contrôle que je pouvais avoir sur moi pour ne pas le réduire en bouilli, ici et maintenant.

- Ah Seth ! Tu tombes bien ! Je pense qu'il est temps que tu rendes visite à ce fameux Césarius ! Et que tu lui montres qui on est ! Vivant ou mort ! Peu importe ! Ce que je souhaite c'est que l'on continue de les briser ! Le temps que mon virus soit enfin prêt avec cette bombe ! De manière à ce qu'il soit tous supprimer de ce monde !

Un rictus mauvais se dessina sur mes lèvres à la fois pour ce minable moldu prétentieux qui pensait pouvoir me donner des ordres comme si j’étais son pantin et pour la bataille prochaine avec le fameux directeur de cette grotesque école pourrie et en ruine dont m’avait parlé le chef suprême. Il m’avait mis en garde contre lui ; ce qui ajoutait plus de piment à ma ballade.

Mes oreilles se dressèrent et au même moment, j’entendis quelqu’un prononcer un sortilège. Rapide comme un ouragan, je me transformais en dragon et crachais une salve de flamme en direction d’où la voix était sortie. Cependant il n’y avait plus personne. Je repris forme humaine et le médaillon que j’avais autour du cou s’éteignit. Je pouvais me transformer en tout ce que je voulais mais pour le dragon, j’avais cette amulette valarienne. Je n’aimais pas beaucoup cet aspect ; de plus le chef suprême m’avait mis en garde contre le chef des dragons : Arendhil qui était contre toute invraisemblance, dans le camp adverse. Aucun orgueil et aucune dignité. Je devais faire attention à lui car sa voix était celle de l’alpha et je ne pourrais peut-être pas lui désobéir sous ma forme de dragon même si j’avais été entraîné à subir les sorts Doloris et Impero pour résister en cas de guerre.

Je transplanais tout de suite au Pré-au-lard, là où ce Sylvius était selon nos indications. Il n’était pas question que quelqu’un le prévienne de nos intentions. J’arrivais devant une maison, ça devait être la sienne. Elle ressemblait à toutes les autres. Peut-être un peu plus de fleurs que les maisons voisines. Que le directeur d’une école doublé d’un grand sorcier habite ici était une énigme. Je ne comprenais pas. Ça ne rentrait pas dans l’ordre que l’on m’avait appris mais je m’en fichais après tout. Je n’étais pas venu ici pour m’intéresser aux maisons. 

Je souris montrant toutes mes dents et impitoyablement, je lançais sur ladite maison une boule de feu qui brisèrent les fenêtres et enflammèrent les fleurs et les contours en bois. J’en lançais une autre et encore une autre sur le toit pour que tout parte dans un brasier de feu de joie.  Au pire, je tuais ce sorcier en le brûlant vif et au mieux, il sortait et nous allions pouvoir régler ça d’une manière plus juteuse, attractive et plaisante pour moi. J’espérais qu’il sorte pour qu’il voit ce qu’il l’attend. Je ne sais pas encore si je le tuais ou pas, le principal c’est que je puisse me défouler encore une fois. M’amuser et observer leur manière de combattre pour les enregistrer. J’y avais pris gout la dernière fois et le plaisir du souvenir commençait à s’estompé.

-          Sylvius Césarius ! Je suis Seth Melkor et ce soir est le soir de notre affrontement. Viens ! criais-je d’une voix sombre, menaçante et très grave avec une intonation d’excitation au fond de la voix.

J’attendis mais il ne vint pas alors pour le faire sortir, je suivis les instructions que l’on m’avait donné. La faiblesse de cet homme était les autres et surtout les innocents. Je lançais alors des boules de feu un peu partout dans le village qui se présentait à moi afin de faire sortir celui que j’attendais par les cris des pauvres diables innocents autour de nous. 

Les hommes détachés pour moi se mirent derrière moi, fusils en main, attendant aussi. Je n’eus pas à attendre longtemps, j’entendis des voix et des silhouettes sortirent de la fumée épaisse et grise qui enveloppait la maison en feu. Sous les crépitements, la fumée, la chaleur du feu, les cris affolés et terrifiés des habitants et dans le rougeoiement des flammes, je reconnus Sylvius Césarius d’après la photo que l’on m’avait donné. Il était accompagné d’un autre homme que je ne connaissais pas. Derrière le rideau de flamme, j’entendis un rugissement. Les choses allaient être plus plaisante et intéressante que prévu pensais-je.
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Sylvius Césarius
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptySam 25 Avr - 10:38

Lecteur assidu que vous êtres de nos RP, vous avez donc compris pourquoi Medhi n'a pas eu le temps de me répondre.
Au moment où il allait le faire, une boule de feu brisa les fenêtres.
Je sautais vers Mehdi et le plaquait au sol au moment où une seconde boule passa, là où il aurait dû se trouver.
- Qui ? me dit Medhi dans un murmure.
- J'en sais rien, lui répondis-je dans un murmure aussi.

Notre doute fut vite levé lorsqu'une vois puissant se fit entendre provenant de l'extérieur.
- Sylvius Césarius ! Je suis Seth Melkor et ce soir est le soir de notre affrontement. Viens ! dit une voix profonde et menaçante.

Je me tournais vers Medhi !
- Il fallait bien que cela arrive. C'est un peu trop tôt pour mon plan mais je m'y attendais. Je dirais qu'il ne partira pas tant que je ne sortirais pas et ce genre d'individu tuera tout ce qui se trouve ici.

Je regardais Medhi, droit dans les yeux.
- Si je te demande de partir, tu ne le fera pas alors soit avec moi pour une fois ! Ensemble ! lui dis-en en me relevant.

Il me répondit quelque chose mais je ne l'entendis pas car je faisais le vide. C'était une vieille technique apprise dans un livre Elfique dans temps anciens. Faire le vide, décuplais vos sens et vous permettait de percevoir, de ressentir des choses intensément. Lors d'un de mes essais, j'étais même arrivé à voir le monde autour de moi tourner légèrement au ralenti mais cela n'avait duré qu'une ou deux secondes. Au temps dire rien.

Lorsque le vide se fit, je me relevais, epoustais la poussière sur mes habits et éteignait les flammes qui nous entourait afin de prendre la direction de la sortie. Juste avant de sortir à l'air libre je me tournais vers Medhi !
- Ensemble ! puis je franchissais l'encadrement de la porte encore en flamme.

Dehors je contemplais Seth ! Il ne me ressemblait pas du tout, ce qui était déjà un bon signe. Sur ma droite, j'entendis aussi un profond ronflement, comme un grondement d'un brasier puissant dans une gorge fermé.

- Seth ! Content de te voir mon fils ! lui dis-je. Il ne fallait pas provoquer un tel feu d'artifice à la joie de revoir ton père, continuais-je sur le même ton volontairement badin, celui de la conversation que pouvait avoir un père lorsqu'il se moquait gentiment de ces enfants. Et je vois que tu n'est pas venu seul. Tu constateras que moi non plus, dis-je en montrant Medhi et la tête d'Arendihill qui venait d’apparaître à travers les flammes du plancher du premier étage.

Lorsque je terminais ma phrase et avant qu'il est eut le temps de parler, je jetais deux ou trois expelliarmus et deux ou trois Immobilus ainsi que des bombarda maxima afin de nous débarrasser des quelques moldus qui l'entourait. Je n'avais pas besoin de me retourner pour voir que Medhi faisait de même car en quelques secondes, Seth se retrouvait sans l'assistance de ces sbires.
- Arrenhdil, je te laisse t'occuper de tout ceux qui se trouvent à Pré aux lards ! S'ils tuent des sorciers, tuent les, sinon balancent les dans le lac du chateau, dis-je avant de me tourner vers Seth.

-Voilà, avec les compliment de Stanley Di Salvo qui m'a appris ce truc tout simple, frapper avant que ton ennemi ne te donne le premier coup. Bon ok, ce n'est pas très chevaleresque mais je dois reconnaître qu'il avait raison ! Maintenant que nous en avons terminé avec les civilités, pourrais-tu me donner l'objet de ta visite mon fils et le pourquoi de tout ce remue ménage ? Une crise enfantine peut-être ! Je vois que Maman ne t'a mis assez de fessée, dis-je en regardant Seth droit dans les yeux tout en essayant de ne pas trembler car l’individu que j'avais en face de moi me fichait les chocottes surtout si la moitie de ce qu'avait raconté les survivants de l'attaque du château des Eiwaz était vrai.
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptySam 25 Avr - 11:34

J'étais en tain de m'endormir tout en gadant uncoin de vigilence dansmon cerveau, quand d'un coup tout explosa autour de moi. Et bien, cela n'avait pas tardé, l'ennemis entrait en action. Tant mieux, me dis-je, au moins on va voir ce que ce déviant avait dans le ventre.

Je me laissais tomber de mon perchoir juste derrière les deux sorciers qui déjà affutaient leurs sort pour répondre à l'attaque. La voix de Seth Melkor résonna :

-   Sylvius Césarius ! Je suis Seth Melkor et ce soir est le soir de notre affrontement. Viens !

Quel pauvre syntaxe, cela démontrait le manque de subtilité de ce soi-disant Valar, un esprit fruste et borné, visiblement ceux qui l'avait élevés, n'avait pas chercher à développer ses relations en vers le vivant. Bref, à ça voix, je devinais un être primaire.

Sylvius et Mehdi sortir d'un même mouvement et je me plaçais juste derrière eux pour les protéger de mon souffle et observé le déroulement des opérations afin d'analysé cette attaque ultérieurement.

- Seth ! Content de te voir mon fils ! déclara Sylvius. Il ne fallait pas provoquer un tel feux d'artifice à la joie de revoir ton père, continuais-je sur le même ton volontairement badin, celui de la conversation que pouvait avoir un père lorsqu'il se moquait gentiment de ces enfants. Et je vois que tu n'est pas venu seul. Tu constateras que moi non plus - En me désignant ainsi que Medhi.


A ces mots, je fixais le visage de Seth pour voir sa réaction : il fixait Sylvius , les yeux rond, totalement stupéfier. Visiblement une partie de son histoire lui avait été caché, notament que son soit disant père s'était incané dans le corps de Sylvius

Avant que Seth se reprenne, les deux sorciers attacairent de concert tous les hommes qui l'accompagnaient. En un clin d'oeil, il fut seul devant nous. Tous les habitants du village se tansplanèrent à l'abris, si bien qu'il n'y avait plus pesonnes à part nous quatre.

Je continuais à observer Seth, étudiant son aura, ainsi que ses méridiens de force et de faiblesse. Son esprit était retrancher derrière un bouclier qui ce voulait infranchissable. Pour l'instant, je ne m'y intéressais pas, trop occupé à disséquer son physique et ses aptitudes magiques.

Bien, coté physique, il était à l'apogé de sa force renforcer par la magie. Mais je remaquais une légère déficiance du coté du tendon d'acchile de sa jambe gauche. Oh rien de manifeste, je pense que même lui ne s'en rendait pas compte, mais la faiblesse était bien là. Je la notais  dans ma mémoire.

Coté pouvoir, c'etait un advesaire remaquable, toutes les magies connues, blanches et noires, lui était aquise, je vis qu'il avait la facultée de se métamorphoser en toutes sortes de forme vivante même .... en dragon. Comme c'était intéressant!! Si jamais il voulait utilise cette carte, il allait vite se trouver en dificulter, car là, je ne le raterai pas !!

Le seul truc qui me troubla,c'est sa magie Valar, elle était pervertie  et totalement inefficace. Seul un Valar peut l'enseigner à un autre Valar,  on pouvais lire tous les documents à ce sujet, cela ne sufisait pas. Pour l'apprendre, il fallait un maître et Seth en avait été dépouvu. Intéieurement cela me rendis triste, car sens cela un Valar n'était pas complet. Je ne pus retenir un sentiment d'affliction en vers ce petit fère. A sentamenlité de Dagon !!

C'est alors que Sylvius s'adressa à moi :

- Arrenhdil, je te laisse t'occuper de tout ceux qui se trouvent à Pré aux lards ! S'ils tuent des sorciers, tuent les, sinon balancent les dans le lac du château, me dit-il avant de se concentrer de nouveau sur son fils.

N'avait-il donc pas remarquer que Pés-au-Lard s'était vidé de tous vie. Pour ne pas le toubler je m'écatais un peu, mais m'arrêtais à une distance qui me permettais toujours de le proteger lui et Medhi.
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Mehdi Bakkali
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyDim 26 Avr - 20:46

- Hum ! Je ne voulais pas te parler de cela mais te demander de revenir à Poudlard afin d'assumer ta charge de professeur comme le font tous les autres. - Répondit mon beau frère  - Il serait temps que tu assume de nouveau ton rang. la guerre est une chose mais la vie doit aussi reprendre son cours. Nous avons mis des choses en place, il faut les laisser se poursuivre car elles doivent arriver à terme. Mener des grandes actions en ce moment c'est du suicide. Nous venons d'enterrer Stanley et tant d'autres. - Finit -il par ajouter. Mafalda ma charmante belle sœur m'apporta un thé bien chaud, comme ceux que j'aimais. Je toullais avec la cuillère le liquide bouillant dans la tasse tout en regardant en silence Sylvius parler à son épouse. - Mon amour, pars en avance, je vous rejoindrais plus tard. - Puis il se tourna vers moi de nouveau. Je fis un signe de tête à Mafalda et Sylvius ajouta. - Mafalda s’inquiète beaucoup. Elle aimerait se joindre à nous, tu connais son immense talent, il est d'ailleurs bien supérieur à tous les sorciers de sa génération. Il y a peu lors d'un concours de duel amical, elle a réussi à vaincre Harry et Hermione. Bref, je m'égare. - Je bus une gorgée et lui dis - Si Mafalda ne veut pas y partciper je peux comprendre, mais il n'empêche qu'elle serait d'une plus grande aide sur le terrain qu'à Pandora ! - Il s'avança vers moi - Mehdi, essayons de nous entendre pour une fois. Je ne tolérerais AUCUNE, je dis bien AUCUNE victime chez les moldus. Une victime appelle une autre victime et cela ne s'arrête jamais. Je te garanti que la victoire acquise, des enquêtes conjointes avec nos amis moldus. - Je n'aimais guère le ton qu'il employait, mais je devais garder mon calme et tempérer, comme lorsque JannaLynn me demandait de faire lorsqu'une mauvaise nouvelle nous tombait dessus. - Oh oui ! Un petit détail, dans le plan que nous avons bâti mais que je ne peux pas encore te révéler complétement, des moldus en font partie et sont de mèches avec nous. Nous travaillons ensemble pour rétablir la paix et à la fin il nous faudra chercher des 2 côtés ceux qui auront fait des massacres pour qu'ils soient puni. Car il y a des tueurs des 2 côtes. J'aimerais que tu sois pas sur un banc d'accusé ! Donc Mehdi, je te le demande, pour une fois fais moi confiance et ne part pas en guerre.

J'étais sur le point de lui dire que j'avais encore beaucoup de cartes à jouer et qu'il avait plus de risques de finir cellule à Azkaban avant moi, mais je n'eus pas le temps. Les vitres des fenêtres de la maison explosèrent en mille morceaux. Mon thé me tomba dessus et je fut sonné par le bruit et la secousse. Soudain, Sylvius se jeta sur moi me faisant tomber avec le canapé et nous fûmes entourés de flammes.Aillant son visage si près du miens, je ne pus me retenir d'être sarcastique tellement notre position était absurde. - Pas si près, je pourrais étre tenté ! - Déclarais je passant ma langue sur mes lèvres. - Qui? - Interrogeais je ensuite à demi voix, faisant référence à notre ou nos assaillants. - J'en sais rien ! - Me répondit il dans un murmure aussi.

Notre doute fut vite levé lorsqu'une vois puissant se fit entendre provenant de l'extérieur. - Sylvius Césarius ! Je suis Seth Melkor et ce soir est le soir de notre affrontement. Viens ! - dit une voix profonde et menaçante.

Toujours allongé sur moi, nos regards étaient tournés vers la direction d'où provenait la voix. Sylvius me regarda et me dit - Il fallait bien que cela arrive. C'est un peu trop tôt pour mon plan mais je m'y attendais. Je dirais qu'il ne partira pas tant que je ne sortirais pas et ce genre d'individu tuera tout ce qui ce trouve ici ! Si je te demande de partir, tu ne le fera pas alors soit avec moi pour une fois ! Ensemble ! -  S'exclamat il en se relevant.

Je me relevais à mon tour, essuyant la poussière sur les cendres sur mon costume et aidait Sylvius à éteindre les flammes. - Allez, sortons ! Allons botter les fesses de ton bâtard ! - M'exclammais je relevant les manches de ma chemise. - Ensemble !

Et ainsi fut il. Ensemble, nous deux, éternels ennemis nous franchissâmes la porte d'entrée du pavillon des Césarius, entourés de fumée et de quelques flammes, baguettes en main prêts au combat. Derrière nous se dressa de toute sa hauteur un dragon aux écailles dorées, Aerendhil, le puissant roi de l'espèce, le mâle alpha. J'ignorai qu'il était là jusqu'à ce que son rugissement et son ombre nous entourèrent tous. Je me tournais vers lui et hochais la tête en signe de respect. - Passe le bonsoir à Lili de ma part ! - Criais je depuis ma position avant de me tourner vers ce Seth, le morveux qui a assassiné Stanley et presque tuer ma soeur aînée.

- Seth ! Content de te voir mon fils ! - Lança Sylvius - Il ne fallait pas provoquer un tel feu d'artifice à la joie de revoir ton père ! - Continuat il sur le même ton moqueur, celui de la conversation qu'un père peut avoir avec son enfant pour le taquiner. - Et je vois que tu n'est pas venu seul. Tu constateras que moi non plus ! - Ajoutat il en me signalant du doigt ainsi qu'Aerendhil. - Alors Seth, tu ne t'attendais pas à voir ton oncle Dédé, petit voyou ?  - Ajoutais je mes yeux virant au rouge à cause de la colère qui allait crescendo en moi. Sylvius et moi eûmes le même réflexe et, tandis qu'il envoyais des expelliarmus et des confringo aux sangs de bourbes armés qui accompagnaient Seth, moi je leur envoyais des Sectumsempra, avec ma baguette et ma canne,  histoire de ne pas les tuer mais presque ! Sylvius demanda ensuite à Aerendhil de survoler le village et protéger les habitants. Le village était désert mais mon beau frère ne semblait pas s'en être aperçu. Il semblait mesurer la dangerosité de cette brute ahurie qui était son fils charnel puis il enchaîna - Voilà, avec les compliment de Stanley Di Salvo qui m'a appris ce truc tout simple, frapper avant que ton ennemi ne te donne le premier coup. Bon ok, ce n'est pas très chevaleresque mais je dois reconnaître qu'il avait raison ! Maintenant que nous en avons terminé avec les civilités, pourrais-tu me donner l'objet de ta visite mon fils et le pourquoi de tout ce remue ménage ? Une crise enfantine peut-être ! Je vois que Maman ne t'a mis assez de fessée ?!

- Apparemment pas ! - Déclarais je avec un ton moqueur, ajoutant de l'huile sur le feu. - Si cela avait été le cas, ce gamin comprendrait qu'il ne faut pas se frotter à plus vieux que soit ! Petit garçon turbulent, jamais content... J'ai toujours dis qu'une paire de giffles ne pouvait pas faire de mal ! Tiens voici ta première !  - Et d'un mouvement souple de baguette, des cordes jaillirent et s'attachèrent au cou, bras et jambes de Seth qui n'eu pas le temps de réagir. Bougeant ma baguette doucement, les cordes commencèrent à tirer sur lui chacune vers une direction, pour l'écarteler. Mais ce n'était pas mon but de le tuer. Ajoutant à cela le sortilège Doloris, je souris de plaisir à le voir souffrir et grimaçant pour contenir la douleur. Toujours insistant sur le Doloris, je m'approchais de Seth qui se débattait pour se libérer et arrivé au niveau de son visage, bouffi et rouge à cause de la corde sur son cou qui se serrait et l'étouffait, je ris - Hahahah ! Il doit mourir Sylvius ! Endoloris ! - Je lui infligeais le sortilège droit sur le visage, la baguette presque collée à son oeil, et c'est là que l'idée me vint. - Sylvius? La mutilation n'est pas condamnables je crois? Parce que j'ai bien envie de lui crever un oeil !! - Et sans attendre de réponse, j'enfonçais le bout de ma baguette dans son oeil et Seth hurla de douleur tandis que je souriais et qu'il continuait de se débattre - Attends ne bouges pas... Roooh... Arrêtes, tu vois bien que tu te fais du mal... Attends... Voiiiiilà... - Je lui retirais un oeil, embroché comme un bout de viande à ma baguette. - Avec les compliments de Goya Bakkali ! - Et je le jettais au flammes de la maison lorsque je repris ma place près de Sylvius. - Bon, ben je crois que je vais te le laisser , tu penses pouvoir l'affronter ? Sinon je reste !

Mais ma joie fût de courte durée. Seth réussit à se défaire des lianes qui le tenaient et soufflant et grognant comme un molosse, il se passa la main devant l'oeil, et celui ci commença à se régénérer. Ne comprenant pas immédiatement, je roulais les yeux et dis pour moi même - Bien sûr, un bâtard de Valar... - Puis le combat commença, J'envoyais un sortilège à Seth qui réussit à le contrer. Heureusment que nous avions Aerendhil le dragon ! Cette soirée allait durer bien plus logtemps que ce que je croyais !
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Seth Melkor
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyVen 1 Mai - 22:06

Mon éclat de voix avait fonctionné. A travers la fumée de la maison en feu, je vis des silhouettes sortirent et se diriger vers moi. Personnellement, je ne pouvais pas reconnaître ses visages car je ne les avais jamais vu de ma vie ; ce qui n’avait rien d’étonnant puisque j’étais resté enfermé durant plusieurs années, 8 ans si j’en crois certains, en-dessous du désert, seul. Toutefois, on m’avait donné une photo de l’homme dont je devais m’occuper et un des hommes qui s’approchait de moi était bien celui que je cherchais : Sylvius Césarius.
Il était de taille normale du moins, je pense, si je le comparais aux personnes que j’avais pu rencontrer. Il avait, par contre, une carrure assez carré ce qui signifiait qu’il y avait des muscles sous ces vêtements. Assez pour être en forme. Ses bras semblaient forts et solides. Je ne restais pas suffisamment concentré et pas suffisamment intéressé pour le regarder plus en profondeur. Il était beaucoup plus âgé que moi, c’était certain et je me demandais pourquoi le chef suprême et tout le monde exigeaient que je m’en occupe.
Il m’interpella comme je l’avais fait peu de temps auparavant.

-          Seth ! Content de te voir mon fils ! me dit ma cible.
Qu’est-ce que racontait ce vieux bonhomme ? Son fils ?! Je fus stupéfait de cette audace et de ces paroles. Qui pouvait gober ça ?! Moi, le fils de cet homme ! Mon père était Melkor, grand valar. Le chef suprême m’avait mis en garde contre les paroles de ces hommes et surtout celui-ci car ils essaieraient de me retourner le cerveau. J’en rirais presque je n’étais pas sur le point de commencer une nouvelle guérilla. Je repris un visage neutre pour ne pas laisser paraître mes sentiments mais c’était assez difficile de prendre sur moi. Je n’aimais pas le mensonge. J’étais quelqu’un de direct et franc et je n’arrivais pas à comprendre que l’on puisse être d’une autre manière. Je ne comprenais pas l’intérêt. Je savais que beaucoup de choses m’échappait dû fait de mon « exil » mais tout de même ! Les moldus et ces sorciers semblaient adorer se complaire dans les mensonges et les complots.

-          Il ne fallait pas provoquer un tel feu d'artifice à la joie de revoir ton père, continuait-il sur son ton insouciant. Il se fichait royalement de moi. Et je vois que tu n'es pas venu seul. Tu constateras que moi non plus, finit-il en faisant un grand geste en montrant l’homme à sa droite ( assez grand et musclé mais fin) et la tête d’un dragon qui venait d’apparaître à travers les flammes de la maison. Ça devait être Arendhil si je devais faire une hypothèse avec la couleur or de sa peau. Le chef suprême m’en avait parlé et je n’étais pas fou au point de ne pas réfléchir.

-          Alors Seth, tu ne t'attendais pas à voir ton oncle Dédé, petit voyou ?  
Je n’eus pas le temps de parler et de répondre à ces idioties enfantines qu’ils lancèrent immédiatement plusieurs sorts pour désarmer, rendre inutiles et blessés les moldus qui m’accompagnaient. Je grognais devant ce tas de larve qui m’encombrait plus qu’autre chose.  Des triples buses qui ne me servaient à rien. J’avais eu beau le dire on me les avait tout de même mis aux fesses. Je les regardais avec mépris et ne fis rien pour les aider ou pour annuler les sorts. Je fis un rictus mauvais et détournais la tête de ces imbéciles. Leurs gémissements me dégoutèrent et je me détournais d’eux.

- Arendhil, je te laisse t'occuper de tous ceux qui se trouvent à Pré aux lards ! S'ils tuent des sorciers, tuent-les, sinon balancent-les dans le lac du château.

Je pliais la tête sur le côté devant cette tirade. Elle ne me concernait pas mais elle m’intéressa au plus haut point. Ainsi, ils se préoccupaient des autres et cet homme, ce Césarius donnait des ordres au dragon alpha. J’étais dérouté. J’étais perdu et dans la plus totale incompréhension. L’ordre des choses, la chaine de hiérarchisation que le chef suprême m’avait enseignée ne correspondait pas. Je ne voyais que deux explications : soit le chef suprême ne le savait pas lui-même ; soit ces sorciers avaient renversé l’équilibre d’Arda pour nous déstabiliser. Mais ça ne pouvait pas être la première car le chef suprême connaissait tout et chaque chose en ce monde. Il ne restait plus que la deuxième. Je serrais des poings. La colère montait.

-Voilà, avec les compliments de Stanley Di Salvo qui m'a appris ce truc tout simple, frapper avant que ton ennemi ne te donne le premier coup. Bon ok, ce n'est pas très chevaleresque mais je dois reconnaître qu'il avait raison ! Maintenant que nous en avons terminé avec les civilités, pourrais-tu me donner l'objet de ta visite mon fils et le pourquoi de tout ce remue ménage ? Une crise enfantine peut-être ! Je vois que Maman ne t'a mis assez de fessée
finit-il en me regardant dans les yeux.

Je grognais et montrais les dents dans un rictus mauvais. Ils étaient déroutants mais ça ne m’empêchera pas de les écraser à la fin même si je devais morfler pour y arriver. Il allait voir. Ils comprendront à la fin. Et ils rigoleront moins.
-          Stanley di Salvo ?....Ah!!  Le gars que j’ai tué et qui s’est écrabouillé au sol comme une poupée de chiffon. Il aura au moins servi à quelque chose rétorquais-je le regard mauvais et un sourire et le regard mauvais et noir.
Je relevais la tête et d’un mouvement, mes cheveux se remirent derrière mes épaules. Je fis un pas de manière nonchalante.

-          Il n’y a que des mensonges qui sortent de votre bouche mais on m’avait prévenu et ça ne fait que renforcer ma répugnance à votre égard. Il se trouve que je suis mandaté pour…te tuer expliquais-je en souriant au dernier mot ou te blesser.
Je fis un geste négligent de la main pour montrer que je ne savais pas encore ce que j’allais faire mais pour faire passer le message que je devais le neutraliser pour un petit moment. C’est à ce moment-là que l’hurluberlu qui était avec ce Césarius prit la parole avec un train de retard.  

- Apparemment pas ! – Son ton était moqueur et je commençais à sentir le peu de patience que j’avais ce soir, s’éteindre - Si cela avait été le cas, ce gamin comprendrait qu'il ne faut pas se frotter à plus vieux que soit ! Petit garçon turbulent, jamais content... J'ai toujours dis qu'une paire de gifles ne pouvait pas faire de mal ! Tiens voici ta première !  

Pour accompagner ses paroles, d'un mouvement souple de la baguette, des cordes jaillirent et s'attachèrent à mon cou, mes bras et mes jambes se retrouvèrent encerclé dans l’étreinte de ces lianes. Un sort de première catégorie, rien d’extravagant. J’étais plus agacé de n’avoir pas réagi, trop occupé à essayer de les comprendre ou de percer leur dynamique de groupe. Elles faisaient leur effet car d’un mouvement, il ordonna à chacune de tirer vers les quatre points cardinaux. Ce n’était pas agréable et je fis une grimace car je détestais être ligoté ou entravé de mes mouvements mais ce n’était rien comparé aux entraînements auxquels le chef suprême m’avait soumis. La surprise avait joué en leur faveur, voilà tout. Bien sûr, j’avais tout de suite reconnu que cet homme était un sorcier noir comme je les appelais car il se servait de magie noire. Je ne fus donc pas étonné, cette fois-ci, de l’entendre prononcer le sort de la torture « Vas-y mon vieux, tu n’es pas le premier à me faire ça et tu ne seras sans doute pas le dernier ». Je fermais les yeux non pas par souffrance mais par concentration pour essayer de renflouer la douleur derrière un voile. Bien sûr, même si j’avais été entraîné à le subir, cela ne changeait rien au fait que cela était douloureux. Je bougeais pour me libérer de ces cordes et du Doloris mais rien n’y fait. J’entendis alors l’autre approché, plutôt que je ne le vis, car j’avais gardé mes yeux fermés. Je les rouvris quand je l’entendis tout prêt de moi, son haleine, sur ma figure et son ton de dément, prit de folie.

-        Hahahah ! Il doit mourir Sylvius ! Endoloris ! – Une nouvelle vague de Doloris sur mon visage me fit grimacer. Sylvius? La mutilation n'est pas condamnable je crois? Parce que j'ai bien envie de lui crever un oeil !! - Et sans attendre de réponse, il enfonça le bout de sa baguette dans mon oeil et je hurlai de douleur car j’étais tout de même à moitié humain. Je ne pouvais pas enlever mes cordes non plus. - Attends ne bouges pas... Roooh... Arrêtes, tu vois bien que tu te fais du mal... Attends... Voiiiiilà... - Avec les compliments de Goya Bakkali ! 

Je ne savais même pas de qui, il parlait et je m’en fichais. Si je devais connaitre le nom de toutes les personnes que je blessais ou tuais! Non mais franchement! La fureur commençait à me consumer et j’allais lui faire regretter d’être venu au monde. Je grognais telle une bête envers sa direction, avec mon œil toujours valide, je le fusillais du regard en pensant à ce que j’allais lui faire tandis qu’il repartait vers les deux autres.
Ça y est la fureur m’avait aveuglé et d’un mouvement sec et brutal, je réussi à me libérer des liens magiques qui me tenaient ligotés comme un morceau de viande. L’état dans lequel j’étais ne me permettait plus de réfléchir ou d’être curieux sur ce qu’il y avait autour de moi. J’étais comme un taureau qui avaient des œillères et qui ne voyait que la chose rouge devant lui, la chose qu’on agitait sous son nez. Je fixais mon regard mauvais sur l’homme à la grande gueule. La vulgarité était aussi un indicateur de ma rage. Je soufflais comme un bœuf prêt à attaquer en passant en revue ce que je pourrai lui faire pour lui faire ravaler sa fierté et son sourire de dandy efféminé. Sans détourner mon attention de lui, je passais ma main droite sur mon œil afin qu’il se régénère. Oui, j’étais à moitié humain mais également à moitié valar et je savais utiliser ce côté de manière judicieuse. En quelques secondes mon œil se trouvait à sa place et fixait l’objet de ma vengeance.

Le mage noir me lança un sortilège mais je fis un pas sur le côté pour l’éviter et lui lançait « Arresto momentum » pour éviter qu’il ne bouge, ainsi je le ligotais à mon tour, chaque bras avec le sortilège « Fulgari » afin de le plaquer au sol et qu’il soit à ma merci. Pour qu’il ne prononce rien qu’il puisse le sauver, je lui lançais un troisième sort « Bloclang » afin de le priver des possibilités de sa baguette. Avant que les deux autres puissent venir l’aider, je lançais dans leur direction, des « Everte Statum » et des « Bombarda maxima » en rafale suivit d’un « feudeymon » pour les occuper. J’érigeais une barrière infranchissable autour de moi pour ne pas me faire surprendre et pour pouvoir faire mes affaires tranquillement. Une fois seul, je me baissais vers ma victime et souris de toutes mes dents. Je lui lançais des vagues de torture comme il me l’avait fait auparavant puis j’arrêtais.

-          Nous devons faire connaissance apparemment. Tu m’as pris un œil à moi de te prendre quelque chose. Ça ne serait que justice…
Je fis apparaître une épée dans ma main et la plaçais au-dessus de ma tête, prêt à l’abattre sur un de ces bras ou une de ces jambes mais je la baissais. J’avais changé d’avis, je vais le mutiler d’une autre manière. Je pris ma baguette et avec un bon « Diffindo », je lui découpais des morceaux de peau avant d’écrire « Seth Melkor » sur son torse.
Je lui mis des violents coups de pied dans les côtés et au visage jusqu'à ce que ma fureur fut atténuée. Je lui cassais un bras et une jambe pour la forme avant de le laisser là. Je ne le tuerai pas. Je n’étais pas venu ici pour ça et je n’en avais aucune envie. Il m’avait ligoté, torturé et mutilais ? Je le ligotais, le torturais et le mutilais. Heureusement que j’étais un valar sinon je me serai retrouvé borgne. N’ayant pas cette chance, je ne lui pris pas un œil et je trouvais que j’étais clément, beaucoup trop. Mais dans mon cerveau ce n’était que partie remise.
Mon œuvre terminée, je me tournais vers Sylvius Césarius et m’occupais de lui. Un combat magique commença et je commençais à comprendre la méfiance du chef suprême. Les sorts fusaient, les coups aussi car j’étais assez prêt parfois pour que l’on se batte à mains nus et au corps à corps. Je ne lui avais pas laissé le choix. Nous prîmes chacun des coups et des sorts. Une exaltation monta en moi. J’avais enfin trouvé un adversaire coriace et je prenais plaisir à me battre contre lui. Tout ce que j’avais dû apprendre me fut utile : les sorts, la boxe etc. Je me métarmorphosais aussi de temps en temps pour profiter des moments qui m’étaient donnés pour le toucher et pas forcément avec des animaux gros et puissants. Je ne pris pas le risque de la forme en dragon avec Arendhi qui était là et j’avais toujours les yeux sur lui, même si j’étais aux prises avec Sylvius Césarius. Je sentais que quelque chose m’attirait en lui, sans doute la magie valarienne mais un seul moment d’inattention et j’étais mort et ce n’était pas dans mes projets. Une blessure qui me fut infligée réveilla ma fureur et je repris de plus belle notre duel en y mettant toute ma rage, ma volonté et mon savoir-faire en enchaînant tel un forcené et un ouragan déchainé sans laisser de répit à mon adversaire.
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Thaddée Bakkali
Professeur de Magie Noire
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptySam 2 Mai - 23:06

La servante nous apporta à Bashar Cocran et moi ce que nous avions demandé ainsi qu'un breuvage pour Philomena. Après avoir expliqué les raison de ma venue avec mon ami, le sourire accueillant de ma collègue de travail commença à disparaître au fur et à mesure que j'avançais dans mes propos, pour finalement se transformer en un regard grave, triste je dirai aussi, et froid. - Je ne vois pas ce que tu attends de moi - Dit elle sur un ton ferme. Je savais que je venais de secouer une partie de sa vie qu'elle aurait aimé faire disparaître à jamais. - Apparemment vous savez déjà un certain nombre de choses… Oui, ma mère Victoria a été dans la secte noire. Elle a aimé ça. Elle n’était pas une bonne personne mais je n’ai rien à voir là-dedans. Je ne la connaissais même pas… - Je posais ma tasse de thé anglais et la regardais d'un air curieux avant de lui annoncer - Ah vraiment? Pourtant elle était une très bonne amie de ma mère et il me semble me rappeler qu'elle nous a raconté que tu étais partie la voir avec toute ta famille dans son Riad de Marrakech.

Elle soupirais à la fois de résignation et de mauvaise humeur, avant de continuer enfin - Je sais que c’était un désastre au manoir Eiwaz. Je ne suis pas venue et je n’y étais pas mais je sais ! Mon mari travaille à Saint-Mangouste et j’ai lu dans les étoiles donc je sais. Mais je ne peux rien pour vous. Je n’écoutais pas vraiment ce que ma mère me disait. Je n’avais pas envie d’écouter ses exploits funestes.

Je commençais à perdre patience devant le manque d'investissement de sa part. Bashar remarqua que ma jambe tremblait de nervosité lorsque Philoména se leva et se dirigea vers les hautes fenêtres qui donnaient sur le jardin. Il posa sa main sur ma jambe et insista du regard pour que je me calme. Il se leva et partit se placer derrière elle - Madame Albacova, mon père et ma mère ont fait parti de la Secte Noire eux aussi, et ont été très proches de Victoria. J'ai en souvenir une femme rousse très maigre, pas très grande, mais avec un fort caractère, et très espiègle. Contrairement à ce que vous croyez, votre mère n'a pas aimé ça. Elle a toujours été une femme complètement paumée, et a choisis les forces du mal car c'est le chemin de la facilité. Aujourd'hui elle est morte et je refuse de croire qu'elle ne vous a rien dit à propos de la secte, alors qu'elle vous a choisis vous parmi tous ses autres enfants, pour hériter de son pouvoir.  - Je me levais aussi et me plaçais derrière Philomena, regardant par la fenêtre. Des enfants jouaient aux échecs avec des Bavebulles et des enfants moldus les regardaient émerveillés. Je restais sceptique devant la scène. Enfants sorciers et enfants moldus ne devraient pas cohabiter de cette manière, à mon avis mais je gardais mes réflexions pour moi.

- Je vais essayer de me rappeler. Mais c’est la dernière fois que vous venez me voir pour ce genre de chose. J’espère que je suis claire insistais-je d’une voix sombre et froide. Laissez-moi un instant pour replonger dans mes souvenirs... Ma mère était la responsable de la garde personnelle d’Arya Seckmet ce qui lui permettait de rester auprès de cette dernière…et ça à chaque moment. Elles étaient devenues des égales si je puis dire. Arya était bien enceinte avant que la guerre ne finisse. C’était voulu et cela s’est passé quand Lord Melkor était en Sylvius Césarius. Donc, l’enfant était à la fois le fils d’Arya et Lord Melkor mais aussi celui de Sylvius. Toutefois, à la défaite de Lord Melork, la secte s’est disloquée. Ma mère est restée un peu avec Arya mais elle s’est fait prendre et emprisonnée à Azkaban. Elle n’a donc pas vu Arya accoucher mais elle était persuadée que cette dernière ferait tout son possible pour que ce soit le cas car elle avait de grands desseins pour cet enfant. Elle comptait en faire une arme puissante et sans aucune pitié. Le modeler selon ses ambitions. Elle n’aurait pas attendue non plus que son enfance se passe normalement. Elle avait parlé de lui faire subir le même sortilège que Jason Eiwaz. Elle aurait choisi l’Egypte car le lieu est particulièrement propice aux pouvoirs des valars…comme une source de puissance.  Les énergies circulent bien, les lignes magiques sont nombreuses. C’est tout ce que je sais…. Ce n’était que des paroles dites et des projets faits durant la grossesse et des hypothèses de ma mère même si elle était plutôt ferme. Mais rien de concret… Donc si cet enfant a bien été mis au monde, son berceau de naissance est l’Egypte et c’est là-bas que vous trouverez des preuves de son identité et de son existence. Si l’homme qui vous a attaqué est bien l’enfant Melkor alors vous trouverez des réponses là-bas et si c’est bien cet enfant, il nous faudra bien plus d’aide que vous ne croyez…et en même temps, il ne faudra pas en vouloir à ce garçon. Si Arya a fait ce qu’elle souhaitait faire, rien n’est de sa faute et c’est aussi une victime. Il faut espérer qu’elle soit morte et qu’elle n’ait pas passé beaucoup de temps avec Melkor junior.
- Je pris ma tête entre mes mains et commençais à me tirer doucement les cheveux. Il fallait impérativement prévenir l'Ordre, mais qui à la Salamandre? Goya refusait de devenir cheffe et aucun autre ne serait à la hauteur de Stanley à ce poste. - Les étoiles et les planètes ne se prononcent pas encore véritablement sur cette guerre. Juste qu’elle prendra fin. L’issue n’est pas encore déterminée... Elle ne parle pas que d’un ennemi à combattre...mais de plusieurs dont un caché et qui contrôle tout et qui est le plus redoutable. Si c'est bien Seth Melkor qui était au manoir des Eiwaz, il est sous les ordres de quelqu'un et il n'est pas le principal problème.

- Merci Philomena ! Merci beaucoup ! Je te promets que nous ne reviendrons plus vers toi concernant la secte ou ta mère ! - J'avalais mon thé d'une traite. - Je dois aller rejoindre mon frère, je dois le mettre au courant de tout ceci ! S'il me demande, je dirai que j'ai découvert cela avec Bashar pour éviter qu'il ne débarque avec toute la Salamandre ! Prends soins de toi !

Bashar et moi transplannâmes en Egypte pour récupérer des affaires, il faisait nuit alors qu'en Russie il était encore midi. Je pensais rester encore une nuit avant de repartir mais la marque des ténèbres tatouée sur mon bras se mit à bouger et je ressentis l'appel de mon frère. Ne me posant aucune question j'accourus en transplannant et ce que je vis me laissa de marbre. Mehdi était à terre, protégé par un dragon d'or tandis que Sylvius Césarius se battait contre le fameux Seth Melkor. Je courru vers mon frère - Mehdi ! Tu n'as rien?! Qu'est ce qui t'es arrivé?! - Questionnais-je mon frère blessé - T'occupes ! Aerendhil se charge de moi ! - Dit il d'une voix tremblante, en sueur, des postillon de salive sur ses lèvres et grimaçant pour atténuer la douleur. - Occupes toi de ce truc et fais gaffe à ne pas te faire tuer !

J'attendis auprès de mon frère que Sylvius finisse de se battre contre Seth pour attaquer à mon tour. Je ne réfléchis pas deux fois et je tapais un sprint vers Seth qui se battait contre Sylvius, et je lui collais un coup de poing à l'arrière du crâne, le faisant tomber. Je me jetais ensuite sur lui et me mit à lui donner des coups de poings au visage - Je vais te montrer sale porc ce que c'est que de se battre ! - Je continuais de le marteler de coups de poings puis il roula sur lui même, me retrouvant à mon tour en dessous de lui. Il voulu m'en coller une mais j'esquivais en tournant la tête et j'entendis les os de sa main craquer contre le bitume. Je le pris par les cheveux et tirais sa tête vers moi pour lui flanquer un coup de boule en plein visage, lui cassant le nez, avant de le pousser sur le côté et me placer de nouveau sur lui. Je repris mon festival de coups de poings. Il saignait des joues, du nez, des yeux, et je lui en mis un dernier en pleines dents qui se fracassèrent en miettes. Je me levais ensuite et lui mis quelques coups de pieds, avant de le laisser à terre reprenant ses esprits car je l'avais bien sonné. Avant de rejoindre mon frère, je lui crachais dessus et me massais ma main droite qui était toute ensanglantée. - Connard ! Je devrais te tuer ! - Mais je me dirigeais vers Mehdi qui me fit signe de l'aider à se lever après avoir été soigné par Aerendhil le roi dragon. Il se leva et donna un coup par terre avec sa canne, fissurant le sol en direction de Seth. La fissure arrivée au niveau du sorcier, elle commença à se séparer enfouissant le corps de Seth et le recouvrant presque entièrement des roches chaudes. Seuls sa tête, son cou et son visage tuméfié par son combat contre Sylvius et mes coups de poings restaient en aire. Mehdi arriva jusqu'à lui, en boitant et plaçant le pommeau de sa canne à ras du sol comme un club de golf, il donna un coup puissant au niveau de son oreille, plantant les cornes de la tête de taureau qui formait le pommeau dans son pavillon auditif jusqu'à percer la peau du crâne par derrière. - Jamais on ne m'avait traité de cette manière. Jamais ! - Sylvius approcha et après un signe de tête de mon frère et moi, nous le laissions avec Seth, prisonnier de la roche, et nous envolâmes chez nous entourés de fumée noire, comme des mangemorts.
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Sylvius Césarius
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyDim 3 Mai - 9:37

La violence était partout, Seth était déchainé. Après que Seth et Medhi se soit battu. Cela avait mal tourné.
Seth et moi nous battions comme des forcenés lorsque Thadée apparut. Seth et lui se battirent et au final ce dernier se retrouva prit au piège dans de la roche.
Je m’approchais alors de Seth.
- Il n'y a plus personne ici, et tu vois que pour nous battre ce sera plus dur que tu crois.

Je me tournais alors vers Arendhill.
- Retourne au château, je t'y rejoindrais, puis je transplanais laissant Seth se débattre pour se sortir de sa gange de pierre.
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Jason Eiwaz

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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyDim 3 Mai - 16:08

Après le combat sanglant au Manoir des Eiwaz, Jason était ressortie en mauvaise état de cette attaque. Ayant passé une quinzaine de jours à l'hôpital de Saint Mangouste, ce dernier n'avait jamais subie une telle humiliation et défaite causé par ses ennemies. En effet, les quinze jours passés au sein du domaine médical avaient été une des pires périodes de sa vie. Sa convalescence était douloureuse et le fait de ne pas pouvoir agir lui était insupportable. Le fait d'avoir été cloué au lit provoqué un sentiment d'impuissance vis à vis de ce que ses amis avaient subis. Il avait à l'esprit qu'une idée, c'était de se venger du responsable de la purge. Cependant, Sylvius Césarius, Directeur de Poudlard lui avait rendu visite et il avait été clair sur le fait que la colère ne ramènerait pas ses proches. De plus, Malory Olianov, sa petite amie, était présente tous les jours à son chevet afin de l'aider à se reconstruire physiquement mais surtout mentalement. Si les deux Sorciers étaient complètement différents à la base et qu'ils se pourrissaient la vie auparavant, il n'en demeure pas moins qu'aujourd'hui que leurs personnalités se compléter à présent et c'est ce qu'il faisait la force de leur couple. Beaucoup avaient eu du mal à se faire à l'idée que les deux étaient ensemble puisque souvent considérer comme une délinquant aux yeux du Ministère et elle comme une collaboratrice pour aux yeux de Poudlard car elle fréquentait le Ministre de la Magie. Les temps avaient changés et ils étaient limite devenu un des couples figures du monde magique comme Sylvius Césarius et Malfada son épouse, Shona Godolphin et Angus ou encore le défunt Stanley Di Salvo et sa magnifique femme Hana.

Alors que Jason Eiwaz marchait seul dans la forêt interdite en pensant à sa discussion avec son parrain et au fait que son couple était devenu très fort. Les paroles résonnaient dans son esprit et tourner en boucle. En revanche, jamais il n'aurait pensé que sa vie aurait changé autant et qu'il aurait pu avoir autant d'attache envers des personnes comme celle-ci. La magie noire de Lord Melkor avait laissé des séquelles en lui et il savait très bien qu'elles étaient encore présente. Néanmoins, il avait changé et il était devenu la personne que Sylvius souhaitait qu'il devienne. Mais surtout il pouvait prétende à l'héritage de sa famille et de continuer d'écrire son Histoire.

Profitant alors de la fraîcheur de la forêt et du calme qu'il s'est profilé. Il essayait de faire le vide dans son esprit et de ne penser à rien d'autres. S'asseyant contre un arbre en reposant sa tête contre le tronc, il ferma les yeux et essaya de trouver des solutions pour terminer cette guerre sans qu'il n'y ait de dommage collatéraux. Les révélations d'Asher, d'Azar et d'Andréas à son encontre, celle de Malory et de Sylvius semaient le doute. Il y avait donc un traite au sein du Ministère et celui-ci collaborer avec l'ennemie. A vrai dire, il était peut être le fautif de tout ce conflit depuis le début. Mais ça, il ne le savait pas pour le moment. Ainsi, profitant de tout ce calme et respirant l'air frais des environs, Jason se rendit compte que son abdomen avait bien cicatrisé et qu'il n'avait plus aucune douleur à présent. La Docteur Jane Harrinton avait fait un gros travail chirurgicale et il faudrait qu'il a remercie en temps voulu. Même si les cicatrices sur son corps resterait à vie, ceci lui permettrait de raconter des histoires farfelus aux élèves de Poudlard comme quoi il avait vaincu une créature légendaire.

Sauf que la réalité le ramena à la raison lorsque son symbole de la Salamandre sur son avant bras se mit à le brûler intensément. Un membre de la Salamandre était en danger et à coup sûr il devait faire face à ce nouvel ennemie Seth Melkor. Transplanant sans perdre de temps jusqu'à l'endroit où sa brûlure le dirigeait. Il arriva devant une maison en feu et au moment de son arrivée, un Sorcier de grande taille, aux cheveux longs et aux corps remplis de tatouage était en train de briser de la pierre autour de lui. A la grande surprise de Jason, seulement Sylvius Césarius était présent sur les lieux. Comment cela se faisait il que sa brûlure l'avait interpeller alors que ce dernier ne faisait pas partie de l'Ordre. Une chose était sûr, il était donc temps que Jason et Seth aient une discussion ensemble. Ainsi, le membre de la Salamandre s'avançait vers l'homme qui venait de terminer de retirer le piège qui l'entourait. Demandant alors à Jason ce qu'il voulait à son tour devant le difilé de Sorcier se présentant à lui. Jason lui répondit donc :


" Seth Melkor ! C'est ta vie que je veux ! Je pensais te la prendre ! Mais j'étouffe dans les espaces clos ! Alors la prison sa m'embête ! Tu n'aurais pas du lui faire ça ! Je l'aimais bien le singe que tu as tué ! "

Se trouvant en tête à tête, Seth ne pu s'empêcher de rire et essaya de mettre des coups de poings au visage de Jason pour l’assommer. Mais concentré sur son adversaire Jason esquivait l'un après l'autre les coups venant de son adversaire. Passant à l'action à son tour, le membre de la Salamandre lui mis alors à son tour trois coups de poings d’affilés dans le visage. Cependant, celui-ci, ne bougeait pas d'un poil et rester droit sur ses pieds, souriant devant l'impuissance du Sorcier face à lui. Esquivant alors un coup de genou de Seth, Jason lui mit alors un coup de pied derrière le genou le faisant basculer légèrement en avant lui permettant d'avoir une ouverture sur son menton. Lui mettant alors toute sa force dans la mâchoire de son ennemie celui-ci se mit à cracher du sang et partir dans une colère totale. Il attrapa Jason et l’enchaîna avec des coups tellement puissants dans les côtes que ce dernier sentait son souffle coupait et pouvait ressentir la douleur des plaies qu'on avait pu lui commettre. Mais une image de Bassey souriant à Jason apparu dans son esprit et celui-ci stoppa les enchaînements de Melkor en fermant ses deux poings et venant taper des deux côtés des oreilles de Melkor. Stoppant son offensive, Jason qui se tenait les cotes et Melkor les oreilles. Les deux s'attrapèrent de nouveau pour se battre mais une personne prenait l'avantage sur l'autre. Quand soudain un sort vint frapper les deux hommes les projetant à l'opposé chacun. Sylvius en avait certainement assez de voir des hommes s’entre tuer devant lui et avait donc décidé de mettre fin à cette tuerie.

Venant prendre des nouvelles de son neveu un peu sonné au sol, un sort vint frappé Sylvius dans le dos qu'il stoppa de justesse. Melkor était debout et n'avait aucun honneur à se battre face au Directeur de Poudlard. S’apprêtant de nouveau à lancer un sort en la direction de Sylvius. Plusieurs ombres apparurent les unes après les autres en forme de cercle autour de Seth. Malory, Céline, Shona, Hana, Asher, Harry, Jane, Azar, Mat, Teodora, Mathéo et Andréas étaient baguette pointé vers lui. Jason se relevant avec difficulté pointa à son tour sa baguette devant Melkor un peu surpris par le venu de tous et se mit à lui parler :


" On a une chose que tu n'as pas ! On est une Famille ! "

Melkor ne répondant pas mais dévisageant chacune des personnes qui étaient autour de lui. Jason continua :

" Et si Lord Melkor a été vaincu ! C'est qu'il n'a pas compris ce que c'est l'Amitié et l'Amour ! Chacun d'entre nous nous sommes prêt à mourir les uns pour les autres ! Et temps que tu n'auras pas compris ceci ! "

S'avançant alors en sortant légèrement du cercle pour terminer ce qu'il a dire à Seth :

" Alors tu finiras comme ton père ! Et tu ne seras rien aux yeux du monde ! "

Provoquant une énorme colère du Sorcier, Jason lui lança un sort en sa direction en la compagnie de tout le monde lui lançant également des sortilèges en sa direction. Melkor n'avait donc qu'une solution soit se battre ou fuir.
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Hana Lupin Di Salvo

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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyMar 5 Mai - 15:23

Après avoir passer pratiquement une demi-heure à pleurer a gros sanglot, je fit apparaitre un mouchoir afin de ne pas montrer mon visage souiller de larmes et plein de morves à Edith qui s'était un peu mise en retrait afin de me laisser faire exploser mon chagrin comme je l'entendais. Voyant que je m'étais calmer elle me tendis une gauloise brune sans filtre, que j'acceptais d'un signe de tête et du feu. Je pris une grosse bouffée de tabacs, ce qui me brulas les poumons, je n'étais pas habituer à ce tabacs la.

 - Je vais vous laisser, je crois que vous avez pas mal de choses à digérer. Il m'a demandé qu'en cas de décès, de m'assurer que ses dernières volontés soient faites, et il a bien insisté sur sa succession à l'Ordre de la Salamandre, qu'il a mis à votre nom. J'aquiescais mais il allait falloir que j'en parle avec moi même de cette histoire. Je... Je vais vous laisser. A bientôt, j'espère.. !

Mes cordes vocales ne voulant plus émettres le moindre sont je secouais la tête en guise d'aurevoir et elle partis dans un Pouf.

Récapitulons, J'étais désormais au commande de l'ordre de la salamandre dont je ne faisais même pas partis. Avec mes filles nous avions toujours notre demeure parisienne et nous étions riches comme crésus... Ça il allait pas falloir que je leur dise sinon elle me dirais de la dilapider en jouet...J'allais devoir faire le trie dans les livres que nous avons dans la bibliothèques. heureusement que certains grimoire sur la magie m'appartenait sinon adieu grimoire! Et bordel pourquoi m'avait il laisser une fiole de son venin?! Il savait déjà que de son vivant je ne voulait pas être transformer en vampire, cette idée avait toujours été un sujet de discordes, croyait il vraiment que j'allais changer de sujet maintenant qu'il m'avait laisser planter sur cette terre, nous abandonnant mes filles et moi?! Il pouvait toujours rêver!

Une phrase de lui pendant nos dernière vacance me revint en mémoire, et je poussais un soupir de soulagement. Il m'avait lâcher de but en blancs qu'il voulait un troisième enfant, un garçon... Comme si il passait commande chez Zonko et les frère Weasley mes cousins pour l'anniversaire de nos filles. Heureusement que nous n'avions pas réussit a le concevoir sinon je me serai retrouver dans de beau draps ! J'étais pratiquement arriver a la fin de ma cigarette, je me cramais pratiquement lees doigts. Il fallait que je rentre donner un coups de main a grand-mère avec les filles, l'heure du déjeuner approcher et je connaissait ces deux vampires elles allaient faire moulte caprices pour avoir ce qu'elles désiraient. Je me levais donc du bancs me dirigeants vers la maison, écrasant le restant de cigarette dans le cendrier et rentrait dans la fausse au lion.

Le reste de la journée ce déroulas bizarrement comme une journée normal à vrai dire... Mes filles s'était amusée a jouer a chat perché Natalia c'était transformer en oiseau et ensuite en singe ce balançant au lustre du salon. Astrid ralais, criant à sa soeur d'arrêter de se transformer parce que je cite "Maman, moi je suis pas une métamorphomage ! C'est pas juste dis lui d'arrêter". Je m'étais ranger de son côté bien sur Natalia était donc descends du lustre et c'était retransformer en petite fille. le seule problème étend que soit elle ne maitrisait pas encore tout a fais ses pouvoir, soit elle l'avais fait exprès mais elle garder sa queue de singe. Ce qui a mon grand étonnement me fit rire.

Le reste de la journée ce passas dans le calme ma grands-mère au fourneau en train de préparer des miches de pains. Moi réfléchissant a mon avenir. Natalia avait décider de se lover contre moi pour regarder un livre sur l'histoire de la magie a travers les âges, quand a Astrid elle s'était atteler a faire une énorme construction dans le salon. Un château fort disait-elle pour nous protéger des méchants. Mais je sais que le moment le plus fatidique de la journée était la nuit. Mes filles ne dormait pas, ou très peu , moi non plus d'ailleurs. Je les retrouvais systématiquement dans mon lit le matin.

Mon cerveau tournait en rond le lendemain matin, mes filles était partis en forêt pour cueillir des champignons avec grands mère, nous espérions que cette activité les épuiseraient pour qu'elles nous laissent enfin un peu de repis et de repos. Je me retrouvais donc seule sur le bancs devant la chaumière, un café et une cigarette à la main tout en lisant la gazette du sorcier. Qu'allais-je bien pouvoir faire de ma vie. Il est indéniable que l'argent de mon défunt mari nous permettrait de vivre confortablement de nombreuses années mais je ne me voyais ne pas reprendre un travail. encore maintenant. Ça me permettrait d'abord de m'occuper l'esprit mais aussi aussi ça m'éviterait d'étriper mes filles. Il y a des jours ou j'vais hâte qu'elles aient onze ans pour enfin rentrer a Poudlard. Et tous le temps j'avais hâte que cette maudite guerre ce termine. Avant sa mort Stanley m'avait parler des divergences d'opinion qu'il pouvait avoir avec le premier ministre et aussi de son inefficacité et tous récemment de sa disparition. Personne ne savait ou il était partis... Déserté le navre lors d'une guerre et en plus quand on est le capitaine du bateau c'était invraisemblable.

Je déposais la gazette du sorcier sur la table de l'entrée en me dirigeant vers la cuisine, il fallait que je me calme les nerfs et quoi de mieux que de faire des gâteaux pour ça. J'entrepris de réaliser des tartes, et un gâteau. Un gâteau au chocolat, le préférer de Natalia, une tarte au fraise pour Astrid, une tarte citron meringué pour grand-mère et une a la rhubarbe pour moi. Ces préparations me prirent le reste de la matin ainsi qu'une bonne partie du débit d'après midi. Le petit groupes étais rentrée depuis un moment quand la cloche de la porte d'entrée ce mit à retentir. Grands mère étant partis faire une sieste, j'avais demander au fille d'aller ouvrir le temps que je termine de mettre les dernière fraise sur la tarte d'Astrid. Après quelques instants je vis la petite tête de Natalia passer la porte de la cuisine:

 - Maman? C'est quelqu'un qui vient pour toi.

- Ah oui ? lui répondis-je et vous avez demander a ce visiteur son nom?

 - Ah ben non... Mais elle est très jolie. Mais pas plus jolie que toi maman, c'est toi la plus belle.

Tout en remerciant ma fille de ce gentil compliment, je l'embrassais et lui fis une trace de chocolat sur le bout de son nez, elle me fit les gros yeux tout en essayant de le lâcher avec sa langue. je lui souris tout en m'essuyant les mains sur mon tablier dont je me débarrassait juste a temps car je me faisait tirer vers le salon ou ce trouvait notre inviter. Ce n'était autre qu'Edith l'émissaire du testament de mon mari qui était à nouveau la. Je fronçais les sourcils. Quelle nouvelle allaient encore m'annoncer.

 - Bonjour. dit elle avec un sourire Euh... Je... Je peux vous parler?

J'aquieçsais d'un singe de tête, comprenant qu'elle ne voulait pas d'autres oreilles que les miennes, je dis a mes filles tout en donnant un coup de baguette au four pour qu'il s'éteigne et en fermant la porte de la cuisine.

 - Interdicton d'entrée dans la cuisine toute les deux, suis-je claire. Sinon pas de dessert pour le diné compris ! et ne faites pas trop de bruits pendant que je discute avec Edith, n'aller pas réveiller votre grand mère pendant sa sieste sinon je ne donne pas chers de votre peau a toute les deux.

faisant volé mes cigarettes jusqu'as moi, j'invitais Edith a s'asseoir sur le petit bancs devant la maison et allumais un cigarette tout en l'écoutant.

 - Hana, votre mari m'a énormément aidé au long de toutes ces années. Maintenant je souhaite lui faire honneur et lui rendre la pareille. Depuis mon retour en Angleterre, j'ai habité chez un ami à lui, Nolhan Lockwood. Il était professeur à Poudlard je crois mais je ne me souviens pas de lui. Et aujourd'hui, Piccadilly Circus, la place où il habite a été attaquée par les moldus pour ouvrir l'accès qu'il y a là bas qui donne sur notre monde. Je me demande si par hasard, vous accepteriez que je loge chez vous ici ou dans votre manoir parisien, je serai plus en sécurité et je serai plus amène à accomplir la mission que Stanley m'a confié, celle de vous épauler.

Ça par exemple Londre ce faisait maintenant bombarder... Mais bordel ! Pourquoi le ministre Oz n'intervenait-il pas ?! Je secouais la tête. Les questions au sujet de la guerre devrait attendre. je regardais Edith, bizarrement elle m'inspirais une certaines confiance et puis Stan' lui avait assez fais confiance pour lui demander de me remettre son testament alors j'avais toutes les raisons du monde de croire que c'était une bonne personne.

 - Vous ne pouvez pas aller au manoir, il est surveiller, vous risqueriez de vous assassiner la bas. Moi même je n'y met plus les pieds. Restez ici dans les Highlands. La maison ne parait pas très grande mais il nous reste encore une chambre de libre. Si vous devez vivre avec nous il vas d'abord falloir qu'on se tutoie. Le vouvoiement c'est sympa cinq minutes mais à la longue ça vas devenir compliquer. J'espère pour vous que les enfants ne vous fond pas peur parce que j'en ai deux et en plus elles sont a demie vampire, un quart loups-garous et pour l'une d'elle métamorphomage. Elle nous donne parfois du file a retordre. Mais dans l'ensemble vous ne risquez pas de vous ennuyez.

Terminant ma cigarette, je lui fis signe de me suivre avec un sourire. Nous entrâmes dans le salon ou mes filles avait tenu leur promesse de rester sage a mon grands soulagement. je me mis à leur hauteur en leur disant:

 - Mes amours, je vous présente Edith, c'était une amie de votre papa, maintenant c'est la notre. Elle vas restez quelque temps avec nous d'accord. Elles acquiescèrent et lui firent un sourire triste, du à l'évocation de leur papa. je me relevais et m'adressait a Edith, je te présente Natalia dis-je en désignants ma fille qui passa de cheveux blancs au cheveux rose d'intimidation. et voila Astrid, elle partis a sa rencontre en lui tendant la main je relevais un sourcils en secouant la tête, une vraie dur a cuire cette enfant ce qui ne me dis rien qui vaille. Bien je te conduit a ta chambre.

Je l'entrainait vers celle-ci tout en croisant ma grands mère, enfin réveiller de sa sieste. j'expliquais la situation d'Edith a grand-mère qui acquiescas et lui pris chaleureusement la main en la tapotant.

 - Un conseil si tu veux retrouver des affaires intact, fermes la porte de ta chambre mes filles sont bien élevé mais elle n'ont que huit ans, c'est a dire qu'elles adorent par dessus tous faire des conneries. Je te laisse t'installer. Juste une chose Edith. Qu'elle est ton dessert préférer ?

Elle me répondit et je filais en cuisine terminer les dessert pour le repas du soir, il ne manquais plus que la salade fraise pour Edith. Pour le plats principale je ne m'étais pas compliquer la vie. Il faisait chauds ce jour la dans les Highlands, j'avais préparer du melon de la pastèque, quelques tomates accompagner de mozarrela. et pour le dessert chacune sont dessert préférer. Je songeais au fait que la maison étais remplie de femme. et que la seule présence masculine que je voulais manquait à l'appelle. Ce n'était pas simple de ne pas penser a lui, la blessure était encore trop fraiche pour songer à la fermer.
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Aerendhil

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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyMer 6 Mai - 13:23

Pendant que j'étudiais notre adversaire, Medhi Bakkali se jeta dans la bataille contre lui. Les sorts fusaient entre eux sans discontinue, chacun prenant l'avantage sur l'autre. Mais peut à peut, je sentis Seth entrer dans une terrible colère qui décupla ses forces, bientôt le pauvre Medhi ne fit plus le poids contre un si formidable adversaire.

Seth s'acharna sur lui et commença à le massacrer aussi bien à avec des sorts de plus en plus puissant, mais aussi avec ses poings et ses pieds. Se fut un véritable passage à tabac.

Medhi se retrouva attacher au sol couvert de plaies et de bosses avec un bras et une jambe en miette. Voyant comment les choses tournaient pour son allier, Sylvius Césarius entra en scène afin de le défendre. Je vu Seth reculer, surprit par la puissance du directeur de Poudlard. Après tout, c'était l'un des sorciers des plus puissant du monde. Beaucoup l'oubliait, tant il n'en faisait pas état et utilisait la négociation pou résoudre les problèmes qu'il rencontrait dans la vie, preuve d'une bonne et grande âme.

J'allais me joindre à lui, quand un nouveau protagoniste fit son apparition, c'était le jeune frère de Médhi, Tadéus. Du coup, je me retient d'entrée dans la dance et me dirigeais vers Medhi pour lui porter assistance. Il était au bord de l'inconscience et perdait beaucoup de sang. Je me penchais délicatement sur son corps mutilé et me mis à souffler doucement en exhalant un bouillard blanc. C'était un sort thérapeutique très puissant qui me demandait beaucoup d'énergie. Sous son effet, je vis peu à peu ses plaies se refermer ses membres briser se redresser, les os se ressoudant doucement pour ne pas provoquer de nouvelles lésions. Quand je relevais ma tête, je le savais hors de danger, après une bonne nuit de sommeil, il saurait complètement rétablit.


Medhi soigné, je m'intéressais à nouveau au combat qui avait tourné court, Seth se retrouvais engoncer dans une gangue de pierre, totalement immobiliser. Sylvius se tourna vers moi et me lança :

- Retourne au château, je t'y rejoindrais !

Puis il transplana laissant Seth se débattre pour se sortir de sa gangue de pierre. C'est alors qu'une idée me traversa l'esprit. J'allais la mettre en pratique quand, à nouveau, un nouveau sorcier fit son apparition. Cette fois c'était le jeune Eiwas, Jason. Immédiatement, il se porta au devant de Seth, qui venait de s'extraire de son cocon de pierre, pour s'en pende à lui.

Cette fois, ils n'utilisèrent que leurs force physique, ce battant comme des pugilistes, à coup de point. A ce petit jeu, Jason était fortement défavoriser car Seth était bien plus fort que lui. Sylvius, ne me voyant pas venir, était revenu sur ses pas pour voir ce qui se passait et ce qui m'avait retenue. Devant le spectacle désolant des deux hommes se tapant dessus comme des brutes, il les sépara d'un violant coup de baguette, les deux adversaires furent projeté loin l'un de l'autre et s'écrasèrent sur le dos. Sonné, ils restèrent au sol un petit moment.

Sylvius se dirigea vers Jason pour l'aidé à se relever, alors qu'i tournait le dos à Seth, se dernier lui envoya un sort qui fut contré avec maestria par Césarius.

Jason se précipita à nouveau ver le Fils de Melkor et le prit verbalement à partie. Il avait sa baguette en main bien décider à lui régler son compte une bonne fois pour toute. C'est alors que de nombreuses silhouettes apparurent autour de Seth, C'étaient les plus puissants et plus grands sorciers de Grande Bretagne et aussi la plus part des professeurs de Poudlard. J'eu la surprise d'y voir la mère de ma petite Lili, Shona Godolphin. Elle m'avait juré sur Merlin, quand aucun cas elle ne voulait intervenir dans ce conflit et voilà qu'elle était là, elle aussi.

Tous ces combattants de la lumière pointèrent leur baguette vers Seth qui se tenait au milieu de leur cercle et sur un signe de Jason envoyèrent un sort démultiplié par le nombre de personne présente. Seth, devant ce déferlement de puissance magique, n'avait plus qu'une seule solution : fuir pour rester en vie.

Visiblement c'est ce qu'il voulu faire, déjà je voyais dans son esprit un sort pour tansplaner. C'est à ce moment que je décidais d'agir. S'il disparaissait, il resterait une épine dans notre flanc. Non, il fallait l'arrêter maintenant. Je lui jetais un sort pour l'immobilisé et un autre pour le protéger, puis je le fis lévité et l'amenais devant moi. je plongeais mes yeux dans les siens, sous mon regard, je le vis se recroqueviller en lui même. Alors je fis appelle à la magie des dragons et commençais à défaire ce qui avait été fait et, sous les yeux de tout le monde, le Corps de Seth se mit à rajeunir rapidement, bientôt, il ressembla à un petit garçon de 8 ans, âge qu'il avait réellement. Je continuais en effaçant systématiquement tous ses souvenir et acquis magique. Quand j'en eu fini avec lui, il n'était plus qu'un petit garçon sans aucune mémoire.

Doucement, je le reposais au sol et m'adressant à Sylvius :

-Sylvius, je crois que cet enfant est de votre sang, acceptez vous d'en pendre soin et de l'élever comme votre fils ? Mais comme c'est aussi un valar, je me ferai une joie de l'instruire dans ce sens.
Etes vous d'accord ?












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Edith Bakkali
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyMer 6 Mai - 16:40

Assises sur le banc à l'extérieur, nous allumâmes chacune une cigarette. Je n'étais qu'une fumeuse occasionnelle mais j'aimais la cigarette forte ! Du tabac brun et sans filtre, rien de plus affreux pour remettre les idées en places après avoir bien plané grâce à la chute de tension que les petits fumeurs ressentent. Je regardais Hana de côté. Je dois dire qu'elle m'intimidait, et c'était déjà le cas lorsque j'étais son élève. Je craignais un peu sa réponse à ma tirade car elle avait été assez autoritaire avec ses filles lorsqu'elle leur a interdit d'aller dans la cuisine. Étonnement, curieusement, elle me répondit par la positive. - Vous ne pouvez pas aller au manoir, il est surveillé, vous risqueriez de vous faire assassiner là bas. - Je fis un petit "oh" insonore, la laissant continuer - Moi même je n'y met plus les pieds. Restez ici dans les Highlands. La maison ne parait pas très grande mais il nous reste encore une chambre de libre. - Je fis oui de la tête, accompagnant ses mots - Si vous devez vivre avec nous il vas d'abord falloir qu'on se tutoie. Le vouvoiement c'est sympa cinq minutes mais à la longue ça vas devenir compliquer. J'espère pour vous que les enfants ne vous fond pas peur parce que j'en ai deux et en plus elles sont a demie vampire, un quart loups-garous et pour l'une d'elle métamorphomage. Elle nous donne parfois du file a retordre. Mais dans l'ensemble vous ne risquez pas de vous ennuyez. - Que je la tutoie?! Mais quelle idée ! Mais je dois sûrement me faire au fait qu'Hana fait parti de la famille (éloignée certes) et que je dois bien finir par m'y habituer. Je la remerciais et nous rentrâmes après avoir écrasé nos mégots. Elle me fit signe en souriant  pour la suivre. Je me levais doucement et remis mon paquet et mon briquet dans mon sac à main avant de la suivre dans le salon, où les deux petites vampires - sorcières - loup garous étaient entrain de jouer.

- Mes amours ! - Appela Hana ses filles qui vinrent se pointer comme deux petits soldats devant nous. Qu'elles étaient mignonnes ! -  Je vous présente Edith, c'était une amie de votre papa, maintenant c'est la notre. Elle vas restez quelque temps avec nous d'accord? - Elles acquiescèrent et me firent un sourire triste, certainement dû à l'évocation de leur papa.- Je te présente Natalia et voila Astrid ! - La petite Natalia avait un petit sourire adorable, des petits plis se dessinaient sur son nez d'enfant et ses yeux rétrécissaient jusqu'à devenir bridés. Ses cheveux quant à eux étaient devenus rose pâle. Il allait falloir que j'apprenne à décoder et deviner quelle couleur correspond à quelle émotion avec cette petite ! - Ravie de faire ta connaissance Natalia ! - Dis je en souriant. La petite Astrid en revanche, elle s'avança vers moi d'un pas décidé et me tendit la main avec un air très sûre d'elle. Je ne pus m'empêcher d'étouffer un rire pour ne pas la vexer. Elle refaisait sûrement ce qu'elle a apprit en regardant faire son papa. - Enchantée mademoiselle ! - Dis prenant sa petite main dans la mienne et la secouant doucement. - Bien je te conduit a ta chambre - Dit Hana. Je fis un clin d’œil aux filles accompagné d'un sourire et je suivis leur mère à travers la maison joliment décorée.

En route, nous avions croisé Mme. Tonks, la grand mère d'Hana. La vieille dame eut des explications sur la situation de la part de sa petite fille et elle s'approcha de moi pour me souhaiter la bienvenue tout en me tapotant la main que je lui tendit. Je la remerciais pour son hospitalité et continuais de suivre Hana jusqu'à la fameuse chambre. Une fois arrivées, elle poussa la porte et me laissa entrer. Une jolie chambre au troisième étage, les murs étaient de couleur cendre, et le sol en moquette était gris clair. La porte en bois était incrustée dans un vieux mur en briques sombres et usées à moitié peintes, témoins involontaires de l'âge qu'avait la demeure. Le lit occupait le centre de la pièce, avec des draps, des couvertures et des coussins gris foncé. Deux petits coussins blancs apportaient une petite nuance de couleur. Cinquante nuances de gris. Sur le lit, un petit plaid en laine tressée, beige, tricoté à la main et à la machine était posé de travers avec une espèce de grosse pelote décorative, en coton, de la même couleur. Un petit tabouret en bois était posé au pieds du lit avec un chandelier et un panier en bambou regorgeait d'autres plaids avec différentes teintes de gris. Je trouvais cela vraiment beau et original !

- Ouah, c'est super, Hana, Merci beaucoup ! C'est plus que ce que j'espérais !- Dis je regardant autour de moi et posant mes affaires sur le lit. - Un conseil si tu veux retrouver des affaires intact, fermes la porte de ta chambre mes filles sont bien élevé mais elle n'ont que huit ans, c'est a dire qu'elles adorent par dessus tous faire des conneries. Je te laisse t'installer. - Elle se dirigea vers la porte puis s'arrêta jet se tourna vers moi - Juste une chose Edith. Qu'elle est ton dessert préféré ?

- Euuuuh... Les salades de fraise ! Ce n'est pas du grand art mais je trouve ça excellent ! - Répondis-je en souriant. Elle me sourit mais ne me jugea pas. Elle referma la porte et partit. Bon. J'ouvris mon sac à dos et commençais à sortir toutes mes affaires, sorcières et moldues, mes habits, ma baguette, mes livres, mon téléphone, mon ordinateur et mon vidéoprojecteur moldus pour voir des films moldus, mon maquillage, etc etc. Une fois tout mis en place, je m'allongeais sur le lit, avec une cigarette... Oh mince ! J'ai oublié de lui demander si je pouvais fumer à l'intérieur ! Tant pis, je demanderai après !  Je finis par m'endormir. J'aimais ça, dormir, et je pouvais tomber comme une souche n'importe quand et n'importe où si l'envie ou l'ennuie me prenait.

Ce n'est que deux heures plus tard que je me réveillais de ma sieste. Un peu de travers, les cheveux en bataille, je m'adossais contre la tête de lit en bâillant et en m'étirant avant de regarder l'heure sur mon portable. Mais un petit ricanement me fît sursauter et je vis deux petites têtes, l'une au dessus de l'autre, me regarder depuis la porte mal fermée. Quand je les remarquais, je me levais du lit et me dirigeais vers elles mais elles avaient déjà disparues en riant. Je décidais de m'habiller, jeans et débardeur en coton avec des converses, les cheveux en queue de cheval et partir à la recherche des filles di Salvo. Je les entendais murmurer à travers les couloirs, riant et chuchotant, tandis que je les appelais d'un ton mielleux. C'est ainsi que je découvris également la maison, beaucoup  plus grande et spacieuse à l'intérieur que ce que l'extérieur laisse imaginer. Le grenier, l'étage, où étaient toutes les chambres, un grand salon et la bibliothèque, ainsi que le rez de chaussée où étaient le grand salon, la salle à manger, la cuisine, l'entrée, l'accès au jardin et autres pièces. Puis, suivant leurs voix qui maintenant était plus nette, je tombais dans la salle à manger, où Hana et sa grand mère étaient entrain de tout disposer assiettes, verres et couvercles sur la table, tandis que les filles étaient assises attendant d'être servies. J'étais terriblement embarrassée. Elles venaient de m'accueillir et j'avais passé l'après midi à roupiller comme une marmotte tandis qu'elles préparaient le dîné. - Oh, madame Tonks, donnez moi ça, je vais m'en occuper ! - Dis je me précipitant vers Andromeda Black Tonks qui arrivait avec une pile d'assiettes. - Non, non, laissez moi faire, allez vous asseoir ! - Me dit la vieille dame en souriant pour me rassurer. Hana arriva avec le plat principal, des melons et des pastèques, et une assiette de mozzarella et de tomates. Un repas light pour une journée bien chaude. - Hana, je suis très gênée, j'ignorai que vous... que TOI...! Et et ta grand mère étiez entrain de faire à manger, je vous aurais aidé !

Elle me rassura me disant de ne pas m'inquiéter puis nous commençâmes à manger. Natalia en tant que métamorphomage faisait des têtes d'animaux pour faire rire sa sœur tandis que leur arrière grand mère les sermonnaient pour ne pas jouer quand elles sont à table. Moi je souriais face au spectacle. Elles étaient adorables ces deux petites filles, et ressemblaient au père comme à la mère. Hana quant à elle restait sérieuse, piochant avec sa fourchette dans les assiettes, et menant la nourriture à sa bouche sans vraiment savourer le goût et le regard hagard. Je la regardais sous tous les angles et vis qu'elle portait toujours son alliance et sa bague de fiançailles au doigt. J'eu un pincement au cœur pour elle. Elle se retrouvait mère célibataire, pleine aux as mais est ce qu'elle était heureuse? Ça pour le moment, je ne le croyais pas.

Après avoir fini de manger le plat principal, Mme. Tonks claqua des doigts et nos desserts apparurent sur la table. Je fût surprise de voir un bol de salade de fraises au sucre coupées en rondelles et baignant dans leur jus apparaître sous mon nez. Je souris et remerciais Hana pour ce geste. - La prochaine fois, je me charge de tout ! - Et après une petites minute à insister, je la fit promettre d'accepter. - Comment tu as connu papa? - Me demanda Astrid avec sa voix enfantine, prenant toute la confiance du monde, avec des miettes de son gâteau autour des lèvres. - Tu me fais penser à notre grande tante Catherine ! Hein maman qu'elle ressemble à tata Catherine ! - Je faillis m'étragnler face à cette remarque ! Ressembler à ma mère, mon pire cauchemar ! -  Oh, et bien ! Hum ! Je ressemble à ta tante Catherine parce que je suis sa fille ! Donc votre papa est mon cousin ! - Répondis - je en avalant une gorgée d'eau. - Tu es la sœur de tante Goya et nos tontons Mehdi et Thaddéus? - Demanda Natalia faisant les gros yeux. J'acquiesçais en souriant - Mais toi tu es gentille ! - S'exclama la petite surprise et presque outrée de voir que dans une famille tout le mone n'est pas gentille et tout le monde n'est pas méchant.

Je ris devant le commentaire de la petite Natalia, qui malgré son âge, avait compris que dans la vie il n'y a pas que du blanc ou du noir mais aussi du gris - Moi j'ai toujours entendu dire les gens que papa était méchant. Mais c'est pas vrai, hein, maman? Papa a toujours été super gentil avec nous ! - Questionna Astrid en reprenant un bout de gâteau avec toute l'innocence du monde.
Je laissais Hana répondre. Les enfants sont ingénus et ne le font pas exprès, mais ils arrivent souvent à appuyer là où ça fait le plus mal.

Après la réponse d'Hana, j'ajoutais à mon tour - Les gens disent beaucoup de bêtises les filles, il ne faut pas toujours les écouter. Votre papa a été très gentil avec moi et c'est grâce à lui que je suis assise ici avec vous ce soir ! - La grand mère d'Hana me sourit pour me remercier de ma bienveillance. Nous autres les trois adultes connaissions le passé de Stanley, et même de son présent, il n'était pas un enfant de cœur, mais il avait toujours pris des décisions bonnes et terribles pour le bien de sa famille. Il était conscient qu'à cause de son statut et de son poste il pouvait se faire assassiner à tout moment, mais il voulait préserver ses enfants de cela au maximum, et faire en sorte que leur peine à sa mort, ne soit pas trop difficile à surmonter, ce qui justifiait ses absences parfois longues; pour que ses filles ne s'attachent pas trop à lui.

Le repas terminé, Les filles montèrent se laver et se préparer à aller au lit, tandis qu'Hana, Andromeda et moi restions dans le living. Hana fumait en silence, sa grand mère bouquinait assise sous une lampe, et moi, lunettes au nez, je regardais les différents ouvrages disposés sur l'étagère, en sirotant une petite coupe de vin. J'avais demandé à Hana si je pouvais m'en servir une car c'était une de mes plus vieilles habitudes, une coupe de vin blanc après dîner.

Mais des coups secs nous contre un carreau de la fenêtre nous tira de nos activités. Je me dirigeais vers la fenêtre et je vis deux grands yeux jaunes briller dans l'obscurité, illuminés par les lumières du salon. J'ouvris la fenêtre et une chouette tachetée de noir et de blanc se posa au sol, une petite lettre mal pliée accrochée à sa patte. Je la pris et la donnais à Hana. Celle ci l'ouvrit puis la lut, et immédiatement elle se leva et partit se changer. Avec sa grand mère, nous nous regardâmes sans comprendre et je pris la lettre dans ma main pour lire. Elle était signée de JannaLynn, ma belle sœur.

Hana,
Mehdi et son frère viennent de rentrer.
Mehdi a été grièvement blessé par l'assassin de ton mari.
Seth Melkor se trouve dans la rue où vivent Mafalda et Sylvius et il se bat contre ce dernier.
J'ai prévenu tous les autres, ils vont tous le rejoindre.
JannaLynn.


Aïe, aïe, aïe... Je ne pouvais pas la laisser partir seule ! Je me précipitait vers sa chambre et je la croisais dans le couloir, marchant d'un pas rapide et décidé vers la sortie - Hana, attends moi, je pars avec toi ! - Je commençais à cerner le personnage, et quelque chose me disait que ni sa grand mère ni moi parviendrions à l'empêcher d'aller retrouver ce Seth Melkor.

Je pris ma veste et ma baguette dans la chambre et déballais les escaliers jusqu'à l'entrée où Hana m'attendait. Je lui pris la main et elle nous fit transplanner toutes les deux là où la famille Césarius habitait, à Pré aux Lards.
Je me retrouvais auprès de plusieurs personnes. Je reconnaissais certains visages, comme celui de Shona Godolphin, qui avait été mon professeur aussi, ainsi que celui de Jane Harrinton, à côté d'elle, un peu plus petite, je vis ma sœur, Goya avec sa chevelure blanche comme la neige, Malory Olianov, qui était une amie de Mehdi quand nous étions encore des étudiants, entre autres. Je paniquais à l'idée que Goya puisse me reconnaître. Andréas, l'homme à qui j'avais renversé le café en bousculant était là lui aussi. C'était donc un sorcier ! Deux autres l'accompagnaient, un chauve baraqué et un autre au visage dur et les cheveux blond platine. Céline Chantress aussi était là, elle avait été mon enseignante également. Bientôt, Thaddée fît son apparition auprès de sa fiancée, baguette en main. En face de nous tous, se tenait nous tournant le dos monsieur Sylvius Césarius, qui avait été mon professeur de potions, à côté de lui, un jeune homme que je ne connaissais pas et pour finir, en face de nous, une espèce de grand buffle bien amoché, bâti en muscles, une longue chevelure bouclée et une longue barbe toute frisée et rêche. Nous tous pointions nos baguettes sur lui. Je voyais le regard d'Hana devenir noir alors je serrai sa main dans la mienne espérant peut être atténuer toute cette colère et cette haine qu'elle pouvait ressentir sur le moment présent. J'entendis seulement le jeune homme près de Césarius dire - Alors tu finiras comme ton père ! Et tu ne seras rien aux yeux du monde ! - Et il lui lança un sortilège suivi par tous les autres. A mon tour, j'envoyais un Impedimenta sans réellement comprendre ce qui se passait. Je savais juste que cet homme avait tué Stanley et des centaines d'autres personnes, parmi elles, des enfants, des élèves de Poudlard, de Serpentard qui à une époque avait été ma maison aussi et je dû à mon tour me battre contre le père de celui qui aujourd'hui se fait appeler Lord Melkor Junior.

Face à notre attaque, Seth n'avait d'autres choix que de fuir ou se battre, mais le dragon qui se tenait derrière lui souffla un brouillard intense autour de lui et Seth commença à léviter jusqu'à lui. Nos sortilèges qui formaient un prior incanto à l'unisson perdirent la connexion qu'ils avaient établi contre le bouclier de Seth et nous assistâmes, abasourdie pour ma part, la transformation de ce tas de muscles en un petit garçon de l'âge des filles d'Hana et Stanley. Il était se retrouvait nu alors je me je fis tournoyer ma baguette pointant le bout vers lui il se vit couvrir magiquement par une couverture que je fis apparaître. Une fois au sol, le dragon s'adressa à Césarius, le directeur de Poudlard. - Sylvius, je crois que cet enfant est de votre sang, acceptez vous d'en pendre soin et de l'élever comme votre fils ? Mais comme c'est aussi un valar, je me ferai une joie de l'instruire dans ce sens.
Etes vous d'accord ?


Comme tous les autres, j'attendis anxieuse et inquiétée, la réponse de mon ancien professeur, ma main toujours dans celle d'Hana, effectuant une pression dessus pour libérer mon stress mais également atténuer le siens.

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Seth Melkor
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MessageSujet: Re: La Purge   La Purge - Page 2 EmptyJeu 21 Mai - 0:15

Je menais mon combat contre Sylvius Césarius, celui qui se croyait, dans ses plus grandes espérances être mon père. La chose était tellement risible que j’avais envie de rire aux éclats à en faire trembler la Terre. Il avait décidément de l’humour ces minables. Rien ne me ferait adhérer à cette idée et le fait qu’il disait la vérité ne m’effleura pas un instant ou si vite, qu’elle lui était sortie de l’esprit, avec la même volatilité qu’un rêve. Ça ne pouvait qu’être une basse manœuvre pour me faire douter de moi-même, du chef suprême et de nos objectifs. Mon duel fut aussi stimulant que je pouvais l’espérer avec un sorcier tel que Césarius et la description que l’on m’en avait faite. Ce ne fut pas aisé pour lui mais pour moi non plus et notre combat s’éternisait. J’étais tout concentré sur les mouvements de mon adversaire que je fis une erreur : je ne fis pas attention à mon environnement immédiat et je ne vis pas la silhouette qui se précipita sur moi. Je ne ressentis sa présence que lorsque je fus légèrement assommé par un coup de poing derrière la tête. Plutôt bon comme coup, pas mal du tout même. Je trébuchais sur quelque chose en avançant et tombais tout en me massant l’arrière du crâne tout en me maugréant de ma bêtise. Je n’eus pas le loisir de me relever pour reprendre là où on m’avait interrompu que le forcené se jeta sur moi et me donna une pluie de coup de poing au visage. Je laissais faire, sans broncher. Ayant appris à encaisser. La douleur était là sous-jacente et le sang aussi mais mentalement, je n’étais pas plus ébranlé que ça. Quant à lui, il hurlait comme un dément tout droit sorti d’un asile d’aliénés.

-          Je vais te montrer sale porc ce que c’est de se battre ! hurla t-il en s’époumonant de toutes ses vocalises.

C’était d’un ridicule et la preuve d’un manque total de force et de maitrise de soi. J’avais à faire à des gamins.  Il ne cessait de faire sortir sa fureur par ses poings. Après quelques minutes, j’en eu assez et je fis une roulade afin de mettre un terme à cette mascarade. Mon assaillant se retrouva sous moi et je ne savais même pas qui, il était. Je levais mon poing et lui colla une mandale pour le calmer mais elle ne fit que l’effleurer car il tourna la tête. Mon élan prit, je sentis l’impact sur le bitume et mes os aussi. On les entendit craquer. Une blessure de plus mais elle guérira dans quelques instants. Le dément me prit les cheveux et je grognais devant son audace de poser les mains sur moi et avec élan, il me donna un coup de boule, digne d’un gamin. Quand je sus, ce qu’il voulait faire, je participais à ce coup en jetant mon front sur le sien. Cela n’arrêta aucun de nous, et les puis continuèrent de pleuvoir. Je sentis le sang couler sur mon visage. Mon côté humain était révoltant mais contrairement aux autres humains de l’espèce de ma mère, je ne ressentais pas la douleur et j’étais beaucoup plus résistants. L’autre s’était relevé pendant que j’essuyais d’un revers de manche, le sang qui me cachait la vue.

-          Connard ! Je devrais te tuer !

« Comme si tu le pouvais pensais-je hautainement mais tout à fat lucide. » Mes combats m’avaient quelques peu fatigué mais pas autant que l’on pouvait se douter. Je pouvais encore me battre longtemps. Personne ne savait comment j’avais vécu et comment j’avais passé ces huit années sous la terre. Je n’avais que l’entraînement comme occupation et je le faisais bien et avec un zèle excessif. Le gars partit de mon champ de vision et je souris encore plus en pensant que j’avais rajouté encore une vermine de plus à ajouter sur ma liste d’exécution. Quiconque posait la main sur Seth Melkor devra sans mordre les doigts un moment ou un autre même si ma vengeance peut prendre du temps. Aucun coup n’était gratuit. Je ne pouvais ne rien faire sur le moment mais le délice de la vengeance n’était que plus exaltante quand j’avais un souvenir précis des coups que j’avais reçu.
Celui que j’avais marqué se leva avec difficulté même si je sentais qu’il était guérit et grâce à de la magie valarienne. Je vis alors le dragon derrière lui et je souris d’un sourire en coin, énigmatique et un tantinet respectueux et admiratif. Je sentais que ce dragon avait la même essence que la mienne mais en plus puissante et complète. A cette dernière révélation, je fronçais les sourcils. J’avais lu tout ce que je pouvais lire et je m’étais entraîné pour être au top mais malgré tout cela, je me rendis compte que quelque chose manquait en moi et que mes capacités n’étaient pas au maximum. Je me renfrognais. La terre trembla et se fissura sous un coup de canne de l’impotent et je me retrouvais enseveli sous des roches. Il commençait à me chauffer vraiment les oreilles, les deux ploucs. Je sentais la colère prendre naissance à mes pieds et monter le long de mes membres comme pour me donner un regain de puissance. La colère, un nectar merveilleux.

-          Jamais on ne m’avait traité de cette manière. Jamais !

Voilà des jérémiades encore une fois ! Non mais sérieusement ! Comment ça se fait que l’on n’avait pas encore battu ces clowns ?!! Mais en repensant aux cafards qui nous servaient, je me dis que la bêtise était des deux côtés d’où ma longueur de cette guerre qui aurait dû finie en un claquement de doigt.

-          Il y a un début à tout et déjà estime toi heureux ! grognais en bougeant pour me libérer.

Ils partirent dans une fumée noire sans demander leur reste.

-          Des crétins doublés de lâches rigolais-je en me libérant d’un puissant coup en faisant voler les roches autour de moi.

La fureur incendiait ma peau à en être brulante et ma lèvre supérieure frémit de cruauté et d’insolence devant Sylvius Césarius qui était encore debout devant moi et qui s’approcha.

-          Il n’y a plus personne ici, et tu vois que pour nous battre ce sera plus dur que tu crois.
-          Vraiment ?

Il se tourna vers Arendhil en lui demandant de retourner au château. Avant qu’il puisse me répondre ou que je puisse passer à l’attaque pour l’achever, il quitta la scène et un autre sorcier apparut devant moi. C’était un vrai défilé de carnaval. Tout le monde s’était donné le mot ?!

-          Qu’est-ce que tu veux, toi ?!
-          Seth Melkor ! C’est ta vie que je veux ! Je pensais te la prendre ! Mais j’étouffe dans les espaces clos ! Alors la prison ça m’embête ! Tu n’aurais pas du lui faire ça ! Je l’aimais bien le singe que tu as tué ! »
-          AAhhh ! Jason Eiwaz ! C’est ça ? m’exclamais-je en riant puis je m’approchais pour en finir avec ce nouvel opportun. 

J’avais eu ma dose de coup pour un millénaire. J’enchaînais les coups mais Jason Eiwaz les para et je trouvais alors un adversaire un peu plus coriace que la moyenne. Il se décida à attaquer, profitant de l’ouverture que je lui avais donnée. « Pas mal pensais-je ». Il me donna alors trois coups de poings au visage (décidément, il en avait après ma belle gueule pensais-je). Cependant ses coups comme ceux du précédent, ne me firent pas broncher. Certes mon visage en prit un coup mais ça ne m’affecta pas plus que cela et je souris devant l’incapacité des sorciers à me faire un moindre mal. Ils pouvaient bien tabasser, je ne mourrai pas pour autant et je ne serai pas blessé bien longtemps. Ils se fatiguaient dans le vide et seuls. Je soulevais alors mon genou pour donner un coup bien senti à ce Jason mais il esquiva et en retour, il réussi à se déplacer assez vite pour me donner un coup de pied dans le creux arrière de mon genou et je trébuchais. Immédiatement, il prit entre ses mains, ma mâchoire. Je crachais du sang devant la pression mais empoignant l’opportun je me mis à l’assaillir de coups violents dans les côtés sans retenir ma force. Je sentis l’autre se plier, le souffle coupé. Tant mieux !! Il sentait faiblir sous les coups mais il eut un relent et d’un coup sec des deux mains, il vint me frapper aux oreilles. Sonnés tous les deux, nous partîmes de nouveau à l’assaut mais avant que nos coups puissent nous atteindre l’un et l’autre, un sort nous sépara. 

Tournant la tête, nous vîmes Sylvius Césarius qui était revenu. Il alla voir Jason à terre et je lançais un sortilège sur Césarius pour reprendre notre affrontement qui avait été interrompu. Après tout ce qu’ils m’avaient fait, je ne pris pas la peine d’attendre la courtoisie de le faire en face. Rien de méchant mais assez pour le faire se tourner. J’allais le rejeter pour le faire sortir de ces gongs quand je vis des ombres transplaner tout autour de moi, formant un cercle parfait. Je grognais d’agacement devant ce cirque. C’était agaçant et surprenant. Pourquoi venaient-ils donc ? N’avaient-ils pas peur ?!
 
-          On a une chose que tu n’as ! On est une famille !

Et alors eut envie-je de demander ?  Qu’est-ce que ça pouvait bien me faire ?  Je n’en avais pas et je n’étais pas mort et je n’avais manqué de rien. Ils n’étaient pas plus forts que moi ou nous. La preuve, ils nous auraient déjà battus si cela était le cas. Si c’était tellement leur force. Ce n’était que des discours, des niaiseries.

-          Et si Lord Melkor a été vaincu ! C'est qu'il n'a pas compris ce que c'est l'Amitié et l'Amour ! Chacun d'entre nous nous sommes prêts à mourir les uns pour les autres ! Et temps que tu n'auras pas compris ceci ! "

S'avançant alors en sortant légèrement du cercle, il vint vers moi.

-          Alors tu finiras comme ton père ! Et tu ne seras rien aux yeux du monde !

Comme si l’amour et l’amitié étaient les armes les plus puissantes au monde. C’était écœurant à entendre et insupportable à écouter. Lord Melkor a été vaincu car il a été assez faible pour ne pas prendre en compte tous les paramètres de ses adversaires et ils les avaient sous estimés mais ce n’est pas mon cas. C’est pourquoi, lorsqu’ils levèrent tous leur baguette vers moi, je grommelais quelque chose. J’avais beau être plus résistant, je ne pouvais pas résister à un si grand nombre de sorts sans perdre des plumes surtout que je ne pourrai pas tous les déjouer. 

Je devais prendre une décision. Prendre le risque en restant mais ayant tout de même la possibilité d’en tuer quelque uns ou partir pour mieux revenir par la suite. Je pris ma décision en quelques secondes et je formulais le nécessaire pour transplaner mais le moment venu, je ne pus rien faire. Je me retrouvais immobilisé. J’avais beau tout essayé je n’arrivais pas à me défaire du sortilège. La puissance magique était trop forte, au-dessus de la mienne. Seul, une personne pouvait faire ça. Je tournais mon regard vers Arendhil et je le vis me fixer. C’était bien lui. J’allais donc devoir ma défaite à cet immense dragon ? Les sorts fusèrent. 

Je vis des éclairs de toutes les couleurs venir sur moi mais je ne ressentis rien, ils se répercutèrent comme si un bouclier se trouvait entre moi et eux. Le dragon ne voulait pas me tuer ? Mais quoi alors ? J’eus la réponse assez rapidement car je lévitais et fus amené à au dragon alpha.  Nos yeux se plongèrent les uns dans les autres. Depuis la première fois de ma vie, je me sentis inférieur à quelqu’un et je n’aimais pas du tout cette sensation. 

En soutenant son regard, je me sentis étrange et perdu d’un coup. J’avais la sensation que je flottais entre deux mondes, ne pouvant me rattraper à quelque chose. Je perdis petit à petit le fil de mes pensées comme si mes souvenirs et ma mémoire se disloquaient en cendre et me filaient entre les doigts sans que je ne puisse rien faire pour empêcher cela. Je me sentis alors de plus en plus fatiguée et perdu. La peur s’insinua en moi et je regardais autour de moi, ne reconnaissant personne autour de moi. Ni le lieu où j’étais. En levant mes mains, je les vis se rétrécir et le reste de mon corps subit le même sort. J’étais en train de devenir un nain !! L’horreur ! …Non…Je rajeunissais. Je devenais un morveux !!! Pire que la mort ! J’allais tout perdre ! Tout ce que j’avais eu temps de mal à acquérir, toutes mes connaissances et mes entraînements car je sentais qu’Arendhil enlevait aussi mes souvenirs.

Doucement, je sentis de nouveau le sol et je regardais autour de moi, perdu et apeuré. Je frémis de peur en entendant l’énorme voix du dragon près de moi.

-Sylvius, je crois que cet enfant est de votre sang, acceptez vous d'en pendre soin et de l'élever comme votre fils ? Mais comme c'est aussi un valar, je me ferai une joie de l'instruire dans ce sens. Êtes-vous d'accord ?


Je tournais la tête vers un grand monsieur qui nous regardait et me rapprochait du dragon près de moi. Je ne sais pas pourquoi mais je me sentais en sécurité près de lui. Je n’avais pas peur. J’avais l’impression qu’il me comprenait et qu’il savait qui j’étais. Les paroles du dragon m’intriguèrent. Ainsi ce monsieur était mon père ?? Je n’en avais aucun souvenir. Pourquoi, je n’avais aucun souvenir ? Et pourquoi mon « père » me regardait de cette façon et pourquoi il semblait ne pas vouloir de moi.

Je me tournais alors vers le dragon et lui demandais en toute innocence.

-          Est-ce que je peux rester avec toi, dragon ? Je ne les connais pas ces gens et ils ont l’air méchant. Ils me regardent avec des têtes bizarres et effrayantes.  S’il te plaît... commençais-je à pleurnicher devant tous ces regards sur moi.

Je ne comprenais rien mais je ressentais la colère, la méfiance et la méchanceté de ces grandes personnes alors que je n’avais rien fait de mal. Je n’étais qu’un petit garçon après tout. Est-ce que je venais de faire une bêtise ? Et où était ma maman ? Une maman prenait toujours la défense de son enfant et le protégeait. Je la réclamais.

-          Où est ma maman ?      Je veux ma mère ? Pourquoi, elle n’est pas là ? C’est toi ma mère ? demandais-je à une dame qui me regardait et qui s’était approché de moi tout en me regardant sous tous les angles comme un animal qui reconnait leur enfant en reniflant. Elle semblait triste mais forte tout de même.

J’entendis alors qu’on l’appelait en lui disant de faire attention. Elle s’appelait Malory. Elle répondit à ma question et l’homme que le dragon avait nommé comme mon père prit la parole.


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